L'indépendance belge

825 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 23 April. L'indépendance belge. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cn6xw48t72/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

ggèrne No 95 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 CENTS) IADMINISTEATION ET REDACTION: 5 PANE STK., H1GH HOLBOEN, W.C.l TELEPHONE : HOLBORN 1773-* BUREAU A PARIS : 11, PLAGE DE LA BOURSE. ... J 3 î 1-57 et TEL.EPH»: \ 238-75. LUNDI 23 AVRIL 1917. En vente à Londres à 3 h. le samedi 21 avril. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï ABONNEMENTS : 4 B MOIS, 17 SHILLINGS. V Conservation PAR LE PROGRÈS* { 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi, midi. Considérablement renforcés dans le f centre (trente divisions nouvelles entre goissons et Auberive), les Allemands ont réagi vigoureusement hier sur les deux points les plus menacés de leur front : au nord de l'Aisne (région de Craonne) ainsi que sur le massif de Moronvillers. Dans ce deuxième secteur, l'ennemi a contre-attaqué par trois fois pendant la ( nuit avec des effectifs considérables et I avec l'appui de l'artillerie, mais aucune [ de ces attaques n'a pu ébranler les li-| gnes françaises. Au contraire, après avoir affaibli l'adversaire, nos Alliés ont | occupé de nouveaux points d'appui mal-j gré l'énergie désespérée des Allemands. Sur le plateau de Yauclère, les Fran-I qais harassant l'ennemi, continuent d'a-I -vancer dans la direction du Chemin des t Dames, dernier rempart de la défense I allemande dans ce secteur. Une très f violente offensive des troupes du Kron-| prinzy déclanchée hier soir entre Ailles [ et Hurtebise, fut complètement repous-f sée par l'artillerie et les mitrailleuses ! de nos Alliés, qui, pendant les derniers | quatre jours. , ont fait un total de 19,000 prisonniers et ont capturé jusqu'à présent 100 canons. En présence de ces chiffres, éloquents par eux-mêmes, il est réjouissant de lire, comme dans le dernier communiqué de Berlin, "que la ligne de l'Aisne a été abandonnée et que l'ennemi suit en hésitant!" Or, c'est précisément dans le : secteur de Condé-Vailly-Laft'aux que les ( Français ont pénétré le plus loin (sept t kilomètres) dans les lignes de l'ennemi ! D'ailleurs, ces enfantillages ne trom-I pent personne, et le public allemand sait 1 d©3 à présent à quoi s'en tenir. Son idole: Hindenburg, a été précipitée de son socle et le peuple allemand sait que ^ la partie est perdue. L'appel de Hinden-t. burg aux grévistes n'a pas trouvé f d'écho et rien désormais ne saurait plu; rétablir la confiance du peuple désabusé. Tout" s'efioh'dre en même temps. L<?< armées des Puissances Centrales sont battues en Occident et en Orient (nouveaux progrès britanniques en Syrie et en Mésopotamie); l'Espagne et la Norvège avouent qu'il leur devient pres-qu'impossible de maintenir la neutralité en présence des crimes des sous-marins : l esprit de la Révolution russe gagne les niasses en Allemagne et en Autriche, et le rêve d'une Europe Centrale, forteresse germanique, s'écroule. S il faut en croire les dernières informations de sources suisse et hollandaise, une double crise ministérielle a éclaté à \ ienne et à Budapest, et les commentaires de la presse allemande reflètent l'a plus vive anxiété au sujet de la tournure que prennent les événements dans la monarchie dualiste. Le refus de l'Empereur Charles de trancher certaines questions de politique intérieure (telles que la question des langues en Bohême) sans consultation préalable du Parlement, est considéré par les groupes germaniques comme une trahison à l'égard du parti allemand er Autriche, et la "Nouvelle Presse Libre" fait prévoir que la fraction allemande du Reichsrath s'opposera, par une obstruction systématique, à la nouvelle ligne de conduite adoptée par l'Empereur. _ —celle-ci devait être mise en pratique, elle signifierait, disent les Berhner Neueste Nachrichten," la fin du grand projet cl 'une Europe Centrale germanique, et mettra fin, selon les Nachrichten" d'ïnnsbruck, au rêve de prédominance' germanique en Autriche. En réalité, cette crise politico-parlementaire pourrait bien n'être qu'une habile mise en scène destinée à faciliter la derniere manœuvre de paix des Puissances Centrales. L'Autriche-Hongrie d'un côté, et les socialistes impérialistes de 1 autre, sont les auxiliaires dont 1 Allemagne se sert pour obtenir une paix que lui imposent et la situation économique des Empires entraux, et la situation militaire, que chaque avance des troupes franco-britanniques rend plus sérieuse. Sachant que toute démarche directi auprès des Alliés serait vouée à un échei certain, à moins qu'elle ne s'accompagni d'une redditon inconditionnelle, les Al lemands essayent de tourner la diffieult< çn mettant en avant leur "fidèle se cond." Les déclarations du comte Nostiz membre influent de la Chambre des Sei gneurs d'Autriche, rapportées par le cor respondant viennois de la "Gazette di Voss," sont significatives à cet égard Le comte, constatant le contre-cou] que la Révolution russe a eierci en Autriche-Hongrie et en Allemagn< et l<p possibilités de paix que l'at titude . du prolétariat russe et de socialistes permettent d'envisager, re connaît que les Puissances Centrale "«ont activement engagées à se metti'i en contact avec eux en vue d'aboutir ; un accord conforme à l'esprit de la dé claration des gouvernements alliés (Puis sances Centrales, évidemment)!" "S réellement la paix, désirée ardemmen par toutes les classes de la population est proche, tous les facteurs qui jouen un rôle décisif dans notre politiqui étrangère doivent avoir l'occasion d'é mettre leur avis décisif, et si la convo cation du Parlement, organisme repré sentatif des peuples libres 'd'Autriche n'est autre chose que l'acte prélimi naire à un règlement favorable des né gociations de paix, toute parole con tre la convocation du Parlement doi être supprimée!" Voilà un langage qui ne laisse rien i désirer au point de vue de la clarté, e il est curieux de lui opposer le sans-fi officiel allemand "démentant qu'aucui socialiste allemand ait été envoyé pa: le Chancelier à Stockholm, et que des né gociations y aient été entamées en vu de la conclusion d'une paix séparée en ; tre les socialistes allemands et russes.' i Ce démenti n'a rien qui doive nou surprendre et prouve tout au plus qu'o: i s'est" aperçu à Berlin que le fameu: Congrès socialiste de la Paix, s'il devai se tenir sous les auspices de l'Allemagne , aurait le même "succès" que Iss r-éu nions de Kienthal et de Zimmerwald. Ce démenti de circonstance n'empêch pas le Chancelier d'avoir conféré ave le "kamarade" Scheidemann, chargé d la manœuvre de paix socialiste, ni 1 comte Czernin d'avoir échangé des vue avec les "genossen" Adler et Cie avan leur départ pour Stockholm, et si 1 Chancelier nfa pas "envoyé" des ambas sadeurs socialistes en Scandinavie, cel; ne veut nullement dire qu'il ne leur ai pas donné les instructions du gouverne ment impérial. Ce qui est certain, c'est qu'à la suit des changements survenus ces jours der niers à Pétrograd, le programme origi nal du meeting de Stockholm a subi de modifications. L'idée de la paix séparé a été abandonnée par les pacifistes inter nationalistes^parce qu'ils se sont rendi compte qu'ils couraient au devant d'ui : échec, et nous constatons, non sans sa tisfaction, que les extrémistes sont lâché même par le Bureau socialiste interna tional, dont le secrétaire, M. Huysmans annonce qu'il a adressé un appel au: socialistes russes "les invitant à soute nir le Gouvernement Provisoire et ; abandonner l'idée d'une paix séparé' avec l'Allemagne. " M. Branting, che des vieux socialistes suédois, s'est joint comme nou3 l'apprend un télégramme d'Amsterdam au "Morning Post," à ce appel. Notons également que M. Huys mans à l'intention de se rendre à Pétro grad pour conférer avec le ministre di la justice, M. Kerenskv, et qu'il n'ir: pas .en Russie via l'Allemagne. Dans ces conditions, le Congrès cl Stockholm change de caractère, et il v i lieu d'attendre le résultat de ses travâu: avant de passer jugement. Il faudr! néanmoins veiller au grain, 'car le: Austro-Allemands comptent sonder, cGli ne fait aucun doute, les dispositions de: Alliés en vue d'ouvertures de paix qui chaque victoire des généraux Haig e' Nivelle rend plus urgentes. LES OPÉRATIONS MILITAIRES SUR LE FRONT OCCIDENTAL U GRANDE OFFENSIVE FRANÇAISE Nouveau progrès — Triple echec allemand Paris, vendredi, 14 h. —Au sud de Ïst-Quentin l'artillerie ennemie a montré de l'activité pendant la nuit et a été Vigoureuseïnent contre-battue pal la nôtre. 11 y a eu des rencontres de patrouil les au nord d'Urvillers. Dans la région de Laffaux nous avons fait d'appréciables progrès et nous avons fait une quarantaine de prisonniers. Nou? avons repoussé plusieurs contre-attaques allemandes dans ce secteur. Sur le plateau de Vauclère et an sud de -Courcy nous avons emporte plusieurs tranchées au cours d'attaques à la grenade. A l'est d'Oivre, une opération bieji etécutée nous a permis de gagner du terrain et dé faire 250 prisonniers. En Champagne, la nuit a été marquée par de violentes réactions ennemies. Trois puissantes contre-attaques, précédées de bombardements, ont été lancées par les Allemands dans la région de Moronvillers. Notre tir de barrage et le feu de nos mitrailleuses ont réduit à rien ces tentatives, infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi. Vingt prisonniers sonl restés entre nos mains. Partout ailleurs, la nuit a été calme. Depuis le 16 avril, dix aéroplanes allemands ainsi que deux ballons captifs ont été abattus par nos pilotes dans des rencontres aériennes. 19 000 prisonniers et 100 canons en cinq jours—Avance en Champagne Paris, vendredi, 23.—Entre Saint Quentin et l'Oise il y a eu une grandi activité de la part de l'artillerie de deux côtés, particulièrement dans li région au nord de Grugies. La jour née a été calme au sud de l'Oise. Au nord de l'Aisne, no3 troupes harcelant l'ennemi, ont continué i faire de\ progrès dans la direction di Chemin des Dames. Nous avons oc cupé le village de Sancy. Vers six heures du soir, après un< très violente préparation d'artillerie les Allemands ont i.mcé dans la régioi d'Ailles-Hurtebise, uno attaque ave< de formidable effectifs. Ceux-oi on été dispersés par le feu de notre artil lerie et de nos mitrailleuses, et coin plètement repoussés. Le duel d'artillerie a continué avec une grande énergie clans cette région En Champagne, nous avons capture plusieurs points fortifiés sur le mas sif de Moronvillers, nonobstant la ré eistance désespérée de l'ennemi. Depuis le 16 avril, nous avons fa.i: plus de 19,000 prisonniers entre Sois sons et Auberive. Le nombre de ca , nons capturés par nous au cours d< la même période'et comptés jusqu'J présent, dépasse 100 pièces de toui calibres. En Argonne, après upe vive action nos détachements ont pénétré jusqu'î la deuxième .ligne de tranchées aile mande, où ils ont trouvé de nombreux cadavres ennemis. L'AVANCE BRITANNIQUE Activité d'artillerie Londres, vendredi, 11 h. 24 di matin.—Nos troupes ont gagné di terrain dans le voisinage de Villers Guislain. Ailleurs il n'y a rien de spécial l signaler. * * * Londres, vendredi, 7 h. 53 du soir < •—En dehors d'une activité d'artilleri ; mutuelle à un certain nombre d'en : droits le long de notre front, il n'y : rien d'un intérêt spécial à signaler. L Les affirmations allemandes Berlin, vendredi après-midi.—Sur 1 ; champ de bataille d'Arras l'activit ■ d'artillerie augmente journellement Près de Saint-Quentin il y a'des alterna : tives diverses. L'occupation de la zone fortifiée de positions dites "Siegfried," qui étaien ! construites depuis longtemps, a com mencé le 16 mars, et s'est terminée hie par le bombardement de la rive d l'Aisne êntre Condé et Soupir. L'en nemi suit avec hésitation (sic). Près d Brave et de Cerny, et, en employant d> grandes masses, des- deux côtés d Craonne, un nouveau régiment a fait d< vains efforts pour atteindre la crête, su bissant de grandes pertes. L'attaque sur le flanc du Brimont pa: le nord-ouest et l'ouest qui a été livré' sans résultat, le 16 avril dernier, a ét renouvelée hier après-midi, par le Français. Devant nos positions sur le canal d< ! Aisne à la Marne, les vagues d'assau de divisions françaises fraîchement in troduit£s dans la bataille, qui ontcharg< cinq fois, ont été repoussées avec de: pertes sanglantes. En Champagne, dans la région boisé< ?ntre la route de Thuizy-Nauroy et Au berive, qui finalement fut 'Volontaire ment" évacuée par nous, de vigoureux combats se sont poursuivis toute la jour née. Dans une contre-attaque splendide ment exécutée, nous avons refoulé le: troupes ennemies. La deuxième tentative française d< percer en Champagne a donc échoué Jusqu'à présent le commandement fran çais a employé plus d© trente divisions' Après la fin de la bataille de la Soin me, ces divisions avaient été soigneuse ment reformées, prêtes pour l'attaqui dans le but de percer et pour la marche . en poursuite. Ces espoirs, cependant, m se sont pas réalisés. Berlin, vendredi soir. — Il n'y a riei d'important à signaler du côté d'Arras Sur l'Aisne il y a eu un plus puissan engagement d'artillerie. Sur le Brimon de nouvelles attaques russes ont échoué Dans l'après-midi de nouveaux engage ments se sont développés entre Prosne e la vallée de la Suippes. SUR LE FRONT MtCEDONIEI LE COMMUNIQUE FRANÇAIS Brillante contre-attaque sur la Cervena=Stena Paris, vendredi soir.—A la suit d'une brillante contre-attaque, no troupes ont repris les quelques élé ments de tranchées avancées perdus 1 18 avril dernier sur la Cervena-Stena Environ soixante prisonniers, pour 1 J plupart allemands, sont restés entr 5 nos mains. i LE COMMUNIQUE BRITANNIQUE Heureuses actions de patrouilles Londres, vendredi.—Nos troupe 1 ont été victorieuses dans trois action 1 de patrouilles et de nombreux Bul gares ont été tués ou faits prisonniers Nos aviateurs ont bombardé u: ; aérodrome ennemi, mettant le feu à u: ' hangar et causant d'autre dégâts. i LE COMMUNIQUE ALLEMAND t Berlin, vendredi.—Sur la Cervena - Ste-na des attaques françaises avan - pour but de reprendre les position perdues le 18 avril dernier ont été re : poussées par les troupes germanoJbul gares. L'erihemi est parvenu à prendr ■ pied sur un des sommets. EN MESOPOTAMIE L'ennemi complètement refoulé War-Office, vendredi. — Le ^généra ; Maude, télégraphiant le 18 avril, si 1 gnale que dans la nuit du 17 au 1 ' avril, nous avons forcé le passage d la Shatt-el-Adhaim, qui était défen du par un détachement du 18e corp 1 d'arrhée turc. ' Dans la matinée du 18 avril hou avons attaqué la position principal défendue par ce corps d'armeé, cou vrant la gare d'Istabulat, et à envi ron'19 kilomètres au sud-est de Sa marra, sur la rive droite du Tigre. Ces opérations ont été exécutée avec une grande vigueur et se son terminées par la mise en complète de route de l'ennemi. Dans une nouvelle dépêche, daté du 19 avril, le général Maude signal que bien qu'aucun rapport comple puisse encore être donné sur nos cap 2 tures, 27 officiers et 1,217 soldats turc ont été pris, et que d'autres conti 1 nuent à êtje amenés. Six mitrailleuse et une quantité considérable d'autr butin ont été pris; seul l'épuisemen de nos chevaux nous a empêché d T prendre de canons ennçmis. Nos pei tes totales s'élèvent à soixante-treiz tués, blessés et disparus. » SUR LE FRONT EGYPTIEN t —*— Avance sur un front de 10 kilomètres r War Office, vendredi.—Le 17 avr: * nou3 avons avancé au nord du Wadi Ghuzzeh et capturé une positio j avancée turque, sur un front de plu * de dix kilomètres. Des navires d j guerre ont contribué à l'attaque, et le positions conquises ont été consolidées Le combat se poursuivait toujour lorsque le dernier rapport a été envoy 3 hier soir. 3 AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE —L'"Internazionale Correspondes,' ; organe de la majorité socialiste allé ; mande, demande que le gouvernçmen ! fasse connaître immédiatement ses con ditions de paix afin qu'on puisse voir s elles peuvent former la base d'un arran gement avec la Russie. Ce journal dé clare consentir à voir finir la guerr ' sans annexions ni compensations. Allons bons Boches, encore un peu de courage, la poohe. — Le conseil fédéral a sanctionné 1 , récente décision du Reichstag abolis sant la loi contre les Jésuites. L'acte d 1872 interdisant à ceux-ci de résider e: Allemagne, était une des mesures le plus fameuses de Bismarck. > — Herr Kaemp'f, président du Reiçb ' stag, à un meeting du parti progrès : siste, après avoir traité le présiden i Wil^çn d'hypocrite, a déclaré que sa tentative de faire une distinction entre i le Kaiser et son pçuple n'avait fait que . les unir davantage. Il dit que la révo-t lution en Russie avait été un facteur t heureux pour l'Allemagne et hâterait la. . conclusion de la paix. Herr Kaempf - ajouta qu'il n'était pas de ceux qui dé- t sirent des conquêtes (les raisins devien-. nent trop verts), mais qu'il fallait assurer les frontières contre des attaques j analogues' à celles de 1914 (sic !). — Von Batocki, au cours d'une interview, a dit que de janvier à fin mars le peuple allemand avait été soumis à cfe dures épreuves, mais que depuis la fonte de "la glace sur le Danube, des approvi- e sionnements étaient arrivés régulière-s ment de Roumanie, e ETATS-UNIS — Le Kaiser et le prince Henri de x Prusse ont été rayés de la liste des mem7 e bres d'honneur du Yacht Club de New- York. » ■ — Le Président du Comité militaire du Sénat a déposé son rapport en fa-veur du projet de loi militaire du gouvernement, qui comporte la conscription. Le rapport dit que ce serait folie, après l'expérience faite en Grande-Bretagne du «volontariat, de commencer par ce svstème aux Etats-Unis. a / FRANCE — M. Ribot et M. Lloyd George - partis jeudi pour Saint-Jean de Mau-t rienne (Savoie), afin de conférer avo; s Signor Boselli, le premier ministre - italien et le baron Sonnino, ministre des - affaires étrangères sont de retour à e Paris. — M. Thomas, ministre des munitions, en route pour Pétrograd, est arrivé en Norvège. GRANDE-BRETAGNE — Une mission britannique compren-nant notamment M. Balfour, est arrivée j à Halifax (Etats-Unis). g — Les attaques des navires-hôpitaux par les sou§-ji^afins allemands cait rendu nécessaire la création d'hôpitaux à l'étranger ; aussi faudra-t-il- des médecins s et, comme première mesure, tous les mé-decins d'âge militaire seront appelés au service. — La "London Gazette" annonce . l'approbation par le roi des statuts de la British Trade Corporation, qui a pour s objet la création de banques ayant pour t but le développement du commerce bri- - tannique. —Un projet important a été déposé e par le ministère de l'instruction publi-e que pour une réforme de l'enseigne-t ment ; il comporte des dépenses considérables.5 — Un incendie a éclaté dans des hangars attenant à une usine de munitions' au nord de Londres vendredi matin. "H 6 ^ a occasionné quelques explosions légères e qui n'ont amené la perte d'aucune vie et n'ont causé que des dégâts insignifiants.e — Dorénavant, le contrôleur de l'alimentation pourra décréter que tout établissement où de la nourriture est manu-facturée, produite ou adaptée pour la vente, entrera en sa possession. L'occupant et le personnel de tout établisse- I ment ainsi repris devront se conformer aux instructions du contrôleur. Les hôtels-restaurants peuvent être affectés par i cet ordre. 3 e — Après le 28 avril, il sera interdit 3 d'employer le blé, l'orge et le riz, ainsi ; que la farine en provenant, à d'autres s usages qu'à la consommation humaine et a àa la fabrication de produits destinés » cette consommation. ? — Un épicier de Chelsea a été condamné à £20 d'amende pour avoir voulu imposer l'achat d'une certaine quantité de marchandises comme condition de la , vente d'une livre de sucre. "GRECE 1 — M. Herbette dans l'"Echo de Paris" " déclare que les succès , de l'Entente ont 1 amené le Roi Constantin à passer de la brutalité à la servilité, mais que les jjreuves de sa' traîtrise passée ne per-s mettent pas de se fier à lui pour l'avenir, * Il préconise l'abolition de la monarchie 1 en Grèce et fait appel à M. Vénizelos pour qu'il fonde une république grecque, a V HOLLANDE e — La Hollande a déclaré sa neutralité, 3 (Jans le conflit germano-américain. ITALIE — Un service postal aérien va être - établi entre l'Italie et la Sardaigne pour t éviter le danger des sûus-marins.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods