L'indépendance belge

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s.n. 1916, 22 July. L'indépendance belge. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d49s/
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L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS: «5fiRflF.ni 23 «SLÏILLEY 1916 ("3 MOIS 9 SHILLINGS. ÏUDOR HOUSE TUDOR ST.. LONDON. E.Ç. U' PLACE ^E LA BOURSE. M ' i f v». ABONNEMENTS : J 6 MOIS 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. TEL.EPK.: j 238 75 En vente à Londres à 3 h. le vendredi 21 juillet. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. VIVE LA BELGIQUE ! * Pour1 Sa deuxième — et dernière — fois c'est en exil que nous allons commémorer l'anniversaire de la naissance glorieuse de la Nation Belge. En ce jour après l'évocation des êtres et des lieux qui nous sont chers et dont nous sommes séparés ; après la vision des villes, villages, hameaux naguère si paisibles et si prospères, aujourd'hui saccagés ; après avoir revécu par la pensée ces cérémonies, ces cortèges joyeux accompagnant la célébration de nos fêtes nationales ; nos cœurs, nos âmes vont au Roi, à la Reine, à la famille royale, à notre armée. Au Roi qui a si vaillamment défendu l'honneur de la Belgique ! Au Roi loyal, consciencieux, imbu, pénétré d'une seule et noble idée : la grandeur de la Belgique ! A la Reine qui si courageusement a supporté toutes ces douleurs, tous Ges déchirements ; A la Reine qui a si cordialement, si angéliquement encouragé nos soldats, soutenu leur moral, soigné leurs souffrances, Aux Princes, à la Princesse," qui annoncent par leurs caractères et leurs gestes qu'ils suivent les traces de leurs augustes parents, A nos Soldats, à Vous qui, au mois d'août 1914, abandonnant femmes, enfants, parents, foyers, Vous êtes précipités pour couvrir de vos corps la Patrie outragée, A Vous qui, frissonnant de rage et d'indignation, avez porte de si rudes coups au puissant et barbare adversaire, A Vous, fils de prolétaires et de millionnaires, fils d'intellectuels et de manuels, Flamands et Wallons, tous confondus, avez étonné le monde par vos faits héroïques qui rempliront les pages les plus glorieuses, les plus belles de notre histoire, A Vous qui, demain, allez délivrer la Belgique du joug odieux qui pèse sur elle, A Vous, qui nous rendrez la Patrie moralement grandie, et universellement admirée, A Vous qui reconstituerez la Belgique des travailleurs, la Belgique heureuse et prospère, A Vous tous qui combattez et nous souvenant de tous ceux qui sont glorieusement tombés au champ d'honneur face à l'ennemi et devant qui nous nous inclinons pieusement, Nous crions notre admiration, notre reconnaissance, notre profonde gratitude. VIVE LA BELGIQUE ! VIVENT LE ROI, LA REI\'£ ET LA FAMILLE ROYALE 1 VIVE L'ARMÉE, VIVENT NOS SOLDATS ! L'HOMMAGE BRITANNIQUE. Les Belges liront avec une vive satisfaction ces articles de la presse anglaise. Jamais entre les deux pays les sentiments n'ont été plus sincères, plus vifs et plus chaleureux. Le Premier de l'Empire, M. Asquith, en acceptant de prendre la parole cet après-midi à l'Albert Hall, apporte une preuve directe et éloquente de la pensée du gouvernement du R oyaume- U ni. L'hommage de la presse britannique l'accentue en disant ce que pense la nation entière. Nous exprimons à noi confrères anglais tous ?ios remerciements au, nom des £00,000 réfugiés qui se trouvent sur le sol hospitalier de la noble Angleterre. De 1' "Evening News." "BELGIUM'S DAY." Wliv ail Britons should pay it hommage.''Pourquoi tous les Britons devraient lui rendre hommage. "Quel est ce jour? " demandait en mourant l'homme d'Etat américain. On lui répondait que c'était le jour de l'indépendance. "Indépendance aujourd'hui et indépendance toujours," s'exclamait le malade en rendant l'âme. Demain c'est le jour de l'indépendance de la Belgique ; et à ce moment tous les Belges retiendront les mots de l'homme d'Etat américain. L'agonie )de la Belgique (est unique dans l'histoire, les horreurs de son martyrologe ne pourront jamais s'oublier; le roi est souverain d'un fragment infime du sol belge. Et malgré cela, la Belgique parle, comme si sa voix sortait de la tombe, et s'écrie malgré tout: "Indépendance ce jour et Indépendance à jamais!" Tant de choses terribles et épouvantables se sont passées depuis ce mois fatal d'août 1914, qu9 peut-être nous en sommes arrivés à oublier ces premiers jours. Mais ce sont des journées qu'on ne doit oublier, et le rôle que la Belgique, ce petit pays, a joué alors avec tant de noblesse ne doit à aucun prix être oublié.Le plan. Le plan allemand était assuré du succès—sous certaines conditions que l'état major considérait comme devant infail liblement réussir. L'armée allemande devait s'élancer - à travers la Belgique passer la frontière franco-belge non dé fendue, jusqu'au cœur de la France pendant que les Français, se basant sui le "chiffon de papier," se concentraieni jjlus au sud. Si les choses s'étaient réalisées selon l'espoir des Allemands, Paris serait certainement tombé. Les Prussiens se seraient installés dans le centre de la France et la situation aurait été déses-perée. Ce fut la Belgique qui sauva la France, qui sauva l'Angleterre, qui sauva la civilisation de l'Europe. La Belgique s'offrit en sacrifice et sauva le monde. Le moyen le plus simple eût été pour le Roi Albert et son peuple de permettre à l'armée d'envahissement un libre passage à travers le territoire belge. Ce qui aurait nu se passer. Beaucoup de raisons aurait pu être invoquées en faveur d'une telle attitude. On aurait pu invoquer que les nations ne sont pas plus que les hommes, liées par l'honneur pour tenterM'impossible. Il était absolument certain que la petite armée bejge n'avait pas la moindre chance de s'opposer avec succès à l'avance de la grande machine de guerre allemande. Il ne pouvait y avoir de lutte entre des forces si monstrueusement dis proportionnées; il ne pouvait y avoir qu'un massacre belge, et un massacre inutile. Les hordes allemandes auraient néanmoins pénétré en France, et la Belgique se serait sacrifiée en vain. Toiit cela et plus encore est évident; toute la raison, tout le bon sens semblaient se pencher en faveur de la soumission. En effet, la soumission de part et d'autre devait paraître inévitable; le choix résidait entre la soumission sans outrage et la soumission forcée résultant de la guerre, de la ruine, 4U massacre et de la mort nationale. Ils ont sauvé leurs âmes. Ce sera un honneur éternel pour le Roi des Belges, pour les Ministres, et pour la population, qu'ils ont choisi, malgré tout, de se maintenir clans la voie du droit. Lefe forts de Liège firent sonner leurs canons et prononcèrent la condamnation de la Belgique. Mais ils prononcèrent également la condamnation de l'Allemagne. Le délai causé par la résistance belge, faible iqu'elle était inévitablement, imposé à l'avance allemande, fut fatal au plan de l'Allemagne. Le retard n'avait pas été prévu comme une éventualité de la campagne, et en conséquence toute la machine allemande fut disloquée, et le monde fut sauvé. Pour son action héroïque la Belgique a payé le prix d'une agonie amère. Rap-■ pelons nous en demain, au jour de l'anniversaire de l'Indépendance de ia Belgique. Du "Times": UNE PAGE INFAME. Il n'y a dans le monde qu'un seul sentiment au sujet du traitement de la petite Belgique par les hordes criminelles de l'Empereur. C'est la page la plus infâme de J'histoire moderne. Le dernier livre gris allemand n'était pas nécessaire pour nous rappeler combien l'injustice était impardonnable, mais il n'était que juste et approprié que le livre blanc allemand menteur publié il y a un an reçoive une réfutation complète et écrasante par le témoignage sous serment de .prisonniers allemands qui ont été les témoins et les coopéra-teurs dans cette flétrisstiie sans nom et honteuse a l'écusson de l'honneur allemand. Les populations allemandes ne se sont séparées ni en paroles ni en actes de ces criminels qui ont donné l'ordre et de ces bouchers qui ont commis cette longue série d'outrages contre une population civile iuoffensive et paisible et les Allemands du plus grand au plus humble sont donc les complices du fait et responsables à travers les siècles des fautes de leur armée. Nous nous rappellerons à jamais que cette Allemagne sans foi, ayant posé sa signature au bas du traité qui garantissait l'inviolabilité de la Belgique paisible* lâchement trahit sa parole, sans excuse aucune, excepté celle que la force prime le droit; qu'elle égorgea de propos délibéré 5,000 civils, hommes, femmes et enfants belges innocents; qu'elle pilla partout où elle passa; qu'elle infligea à ses victimes tous les outrages et toutes les indignités qu'une nation peut infliger à une autre; que les massacres de Louvain, de Dinant, d'An-denne, de Seilles et d'une centaine d'autres localités paisibles crient vengeance au ciel ; que la plus grande partie de cette boucherie fut, ordonnée délibé-ramment, par les généraux et chefs allemands en constatant que l'armée belge avait résisté avec énergie à un déloyal adversaire; et finalement, que la population sans cœur de l'Allemagne, ajoutaut l'insulte à l'injure, chercha par récits mensongers, 'basés sur des témoi gnages dénaturés, à reporter sur une population calme et paisible la responsa bilité des crimes allemands. Un tel amoncellement d'infamies est sans parei dans l'histoire moderne, et le nom Aile mand sera voué à l'exécration publique pendant des siècles. L'Allemagne s'est elle-même placée hors des lois de la civi lisatiou et de l'humanité, Certaine; nations et beaucoup de particuliers on; 'agi ainsi daiis le passé, mais il y a uni Nemesis pour tous et pour chacun, et ceux qui se placent hors de la loi constatent toujours à la fin leurs fautes. Inconquérable et sans peur. La manière dont l'armée belge s'est reconstituée sous l'égide des puissances amies et l'attitude inébranlable de la population, tant Flamande que Wallonne, soulève une admiration intense. L'armée belge n'a jamais quitté la Belgique, et le Roi des Belges est toujours resté à la tête de son armée. Accompagné de la noble Reine, qui souvent se rend dans les tranchées et a donné son attention constante aux blessés et aux souffrants, le Roi reste au poste du danger. U n'y a pas dans cette guerre de figure plus grande, plus chévaleres-que, ou plus attractive, et le calme et la fermeté de la Reine a été d'un concours précieux dans ces journées d'épreuve. L'armée s'est ralliée autour de son Roi, et même s'évadant de la Belgique envahie, bravant mille dangers, un grand nombre de ses sujets ont trouvé le moyen d'arriver aux quartiers généraux, et ont rejoint la petite armée qui a tant fait et tant souffert. Quoique oourbée sous le joug de fer d'un conquérant implacable, la population belge est toujours indomptable et sans peur. De même qu'un demi-siècle de domination allemande n'a pas rendu l'Alsace et la Lorraine plus allemandes qu'avant, deux années de tyrannie, avec une suite hideuse de meurtres, d'exécutions, d'emprisonnements et de vexation de toutes sortes ont laissé les Belges immuablement fermes dans leur résistance et toujours Belges dans l'âme. Il y a eu naturellement quelques défections individuelles, comme il s'en présente toujours dans des circonstances pareilles, mais la très grande» masse de la population de tous les âges et des deux sexes porte aux Allemands une haine mortelle, ne veut travailler que contrainte par la force, comme les derniers ordres de Von Bissing le prouvent, et le Belge ne courbera jamais la t,ête devant le traître adversaire. Les Belges se sont montrés, comme dans le passé, plus difficiles à dominer et plus fièrement agissant que toute autre population actuellement sous le joug allemand. Prise à l'improviste, plongée dans une douos prospérité matérielle, confiante dans la parole allemande et les chiffons de pa pier, la population belge, malgré qu'elle soit écrasée, se maintient ferme dans l'espérance; elle attend avec confiance l'heure de sa délivrance. Les Belges ont dû souffrir sejpt fois les affres de la jjer iécution, mais la Belgique a prouvé sa nationalité. L'armée belge actuelle. Ce n'est pas le moment de s'étendre sur l'armée belge. Cette armée se maintient avec ténacité dans la contrée basse st typique où les inondations ont joué un rôle si important. Là, sur la première ligne, sont placées les anciennes divisions d'infanterie, pleines d'ardeur et en nombre, pendant que la cavalerie est prête et les chevaux dans un état parfait. A l'arrière se trouvent les réserves. Les hommes sont endurcis à la guerre. Ils sont en khaki, portent le casque français et ont l'allure martiale. L'armée possède un grand nombre de pièces de campagne et lourdes, et si l'administration militaire est arrivée à fournir tout ce qui est indispensable ce résultat provient des efforts des ouvriers belges travaillant dans les usines de munitions établies eu France et en Angleterre depuis le début de la guerre. Les Ministres groupés au siège de gouvernement travaillent avec ardeur. L'infatigable M. De Broque-ville, M. Vandervelde, à la parole éloquente, et tous leurs collègues n'épargnent aucune peine. L'armée est pourvue de tout ce que la prévoyance et l'industrie peut fournir. L'armée belge n'est pas aussi nombreuse que les armées voisines, mais elle est ie symbole du maintien de l'existence et de l'indépendance d® la Belgique. Elle en a la compréhension et elle peut compter sur le concours de tout ce qu'il y a de plus brave et de meilleur dans cette race d'élite, qui par sa résistance obstinée a plié le glaive de plus d'un conquérant; elle attend, en accord parfait et en rapport cordiaux avec nos troupes et celles ele Franœ, l'heure de l'attaque. Comment pouvons nous porter un jugement sur les Belges? Nous ne pouvons qu^ nous incliner devant une ténacité aussi grande après des souffrances aussi cruelles, et,envisager qu'à la hauteur ele leur longue agonie viendront les dédommagements futurs. Du "Daily Telegraph" : LA BELGIQUE. La journée d'aujourd'hui est dédiée à l'indépendance ele la Belgique, une occasion qui nous donne la satisfaction de renouveler les liens d'amitié et de sympathie envers une malheureuse population qui' a subi des souffrances sans nombre avec un courage et une endurance dignes de tous les éloges. La Belgique a été associée aux-dessins et au but de cette guerre dans des circonstance f particulières. Ce lut la violation de son Syème année. No 172

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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