L'indépendance belge

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28 January 1918
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s.n. 1918, 28 January. L'indépendance belge. Seen on 02 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0z70v8bc1c/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) A dhjnistsation et bedaction : bureau a paris: lundi 28 jamv1ee3 1918 (• 3 mo>s, 9 shillings. tudor house, tudor st., e c. 4. 11, place de la bourse. _ . _ abonnements : -j 6 mois. 17 shillings. conservation par le progres. TELEPHONE: CITY 39G0 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres a 3 h. le samedi 26 janvier il an. 32 shillings. LA SITUATION Samedi, midi. I Nous sommes maintenant en possession des textes, plus ou moins complets, des discours des oomtes Hertling et Czernin, et la première impression qui s'en dégage est: qu'il ne peut plus y avoir cle doute quant à l'existence de divergences de vues profondes entre les deux gouvernements de Vienne et de Berlin. Le bloc germano-austro-hongrois, présente, lion pas une fêlure, mais une crevasse profonde, qu'il ne 'tient qu'à nous d'élargir ©t de rendre irréparable. Alors que le Chancelier von Hertling entend régler la question polonaise entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et la Pologne, et décline toute ingérence non-russe dans le règlement des autres questions territoriales russes, — ce qui équivaut à dire qu'il maintient le point cle vue annexionniste exposé à Brest-Litovsk — le comte Czernin déclare catégoriquement qu'il ne songe pas à annexer la moindre parcelle de territoire russe (comme nous l'annoncions hier). "La population de Pologne," dit-il, "décidera elle-même de son sort, et si, après la guerre, elle désire se rapprooher de nous, ses avanoes seront accueillies avec plaisir. De toute façon, la question polonaise ne doit pas retarder la paix d'un jour." Voilà qui est déjà assez net, mais le ministre des affaires étrangères austro-hongrois tient à préciser, et, mettant le doigt sur la plaie, il déclare que "l'interprétation du droit de la libre disposition des peuples a occasionné des divergences de vues antre, la Russie et l'Alle-inaffné, mais il faut qu'on arrive à un compromis, car ces divergenoes ne sont pas assez sérieuses pour justifier la rupture des négociations de paix." Il ajoute, mais certainement sans trop y croire lui-même, que "lorsque la paix avec la Russie sera signée, la paix mondiale ne saurait être évitée." Il reconnaît cependant que les négociations de Brest-Litovsk se heurtent "à de "très sérieuses difficultés." Il énumère celles-ci avec un luxe de détails qui ne dénote aucun souci des susceptibilités allemandes et dont la lecture fait ressortir crûment le faux optimisme affiché à ce sujet par le Chancelier von Hertling. Ces difficultés peuvent se résumer en quelques mots: incertitude de la situation intérieure en Russie; multiplicité des Etats nouveaux-nés du nouveau régime; divergenoes de vues entre les diverses délégations de la Fédération russe; conflit entre le gouvernement central russe (Pétrograd) et l'Ukraine (Rada de Kieff),. etc. Toutes ces difficultés, fait thserver le comte Czernin, sont d'autant plus grandes que "nous ne pouvons et ne voulons pas intervenir dans les affaires intérieures de la Russie." Le chapitre russe est oelui sur lequel le comte Czernin s'es.t étendu le plus longuement; quant aux autres points du programme de M. Wilson, il les a passés . en revue très brièvement. En premier lieu, le comte a tenu à affirmer le principe qu' "en ce qui concerne la possession de ses alliés, notamment de la Belgique par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie restera fidèle à ses engagements de se battre jusqu'au bout en défense de ses alliés, et défendra les possessions de ses alliés de guerre, comme elle défendrait les siennes." Cette phrase laisse évidemment la porte ouverte à des interprétations diverses et sa rédaction semble être le résultat d'un échange de vues laborieux . entre Vienne et Berlin. Après avoir décliné toute interven-t;on étrangère dans les affaires intérieures de l'Autriche-Hongrie, le comte Czernin déclare se rallier, en principe, à l'abolition de la diplomatie secrète et de la guerre économique, à la liberté dés mers, au désarmement, à la ligue des peuples, etc. En ce qui concerne l'Italie,le ministre est rêsté dans le vague, se bornant à dire qu' "en entrant en guerre elle a perdu tous les avantages qui lui avaient été offerte." Bref, le oomte Czernin n'émet aucune prétention, soit territoriale ou autre, _et ne cache pas son vif désir d'arriver, le plus tôt possible,à un arrangement équitable.Ces diverses questions ont été traitées également, mais plus en détail, par le Chancelier von Hertling, <jui, après ; s'être efforcé de représenter l'Allemagne comme la brebis innocente qui ne demande qu'à vivre en pâix et dont les armements n'ont eu d'autre but que de "se défendre contre un ennemi éventuel," a fait un historique de la question alsacienne-lorraine. Selon lui, les deux provinces ont simplement été désanne-xées en 1871 et "il ne saurait être ques-tioif de démembrer le territoire de l'Empire germanique." A l'appui de sa thèse, le Chancelier cite des extraits d'une lettre de Carlyle ("Times" du mois de décembre 1870), dans le but évident d'affaiblir l'argumentation de ses contradicteurs, MM. Lloycl George, Wilson et Pichon. Passant ensuite en revue les différents points du programme de M. Wilson, le comte Hertling déclare qu'en ce qui concerne les quatre premiers paragraphes (abolition de la diplomatie secrète, liberté des mers, renonciation à une guerre économique, et limitation des armements) "l'accord pourrait se faire sans difficulté." Il est vrai que l'interprétation allemande de ces points diffère, notamment e^i ce qui concerne la liberté des mers, assez sensiblement de celle qui est sensée être celle des Alliés. En ce qui concerne le règlement des questions coloniales, il déclare attendre que la Grande-Bretagne, "principale intéressée," se soit prononcée sur ce chapitre.Quant à l'évacuation de la Belgique et /lu Nord de la Franoe, la déclaration d j , Chancelier, trahit.la .dans la coulisse, de la cama-rilla militaire qui, visiblement, a posé ses conditions. Les territoires occupés en Occident sont considérés par le Chancelier comme des gagek que l'Allemagne ne lâchera que conditionnellement. "La Belgique et le Nord de la France constituent," dit-il, "des points qui font partie du prograrhme politique de l'Allemagne.""La question belge ne pourra être réglée que par négociation lors de la Conférence de la Paix, et tant que les Puissances de l'Entente n'acceptent pas sans réserve l'intégrité territoriale de nos alliés, l'Allemagne maintient son point de vue précédent et refuse de séparer la qhestion belge des autres points en discussion."Pour oe qui est de l'évacuation des territoires occupés ep France, "elle ne peut être envisagée qu'à condition qu'il soit tenu compte des intérêts vitaux de l'Allemagne, et cette question doit être l'objet d'un arrangement entre la France et l'Allemagne." Le chancelier voudrait, comme on voit, séparer les Alliés afin de pouvoir discuter avec chacun d'eux en détail, comme il l'a fait à Brest-Litovsk avec les délégués bolshévistes et ceux de l'Ukraine, mais il se fait d'étranges illusions s'il compte sur la désagrégation du bloc de l'Entente lequel se raffermit à mesure que celui des Puissances Centrales s'effrite. Abordant ensuite les questions relatives à la frontière italienne et aux nationalités austro-hongroises et balkaniques, le chancelier s'en remet au soin de-se1- alliés pour les régler au mieux de leurs intérêts. Il déclare toutefois, et sans préjuger l'attitude des hommes-d'Etat turcs, que "l'intégrité de l'empire ottoman, le sort de Constântinople et des-Détroits sont d'une importance vitale au point de vue des intérêts de l'empire allemand."Le chancelier entend affirmer par là que l'Allemagne n'a pas abandonné ses visées politico-économiques sur le proche Orient. Enfin, le chancelier se déclare prêt, "après que toutes les autres questions auront été réglées, à examiner les bases d'une Ligue future des Nations." Son discours se termine par une allusion très claire à la position militaire de l'Allemagne qui, selon lui, "n'a jamais été plus favorable qu'en ce moment." Mais oe bruit de sabre ne produit plus le même effet que jadis, et même en Allemagne il est couvert par les clameurs des masses populaires qui, elles, réclament la paix. Le peuple de Berlin vient d'exprimer, par des manifestations tumultueuses son mécontentement à l'égard de la réponse du Chancelier. Comme d'autre part, le oomte Czernin estime- (contrairement au comte Hert- ling) "que les proposions du Président Wilson constituent une avance sérieuse dans le sens du point 'e vue* austro-hon-grois; qu'elles offrent (a possibilité d'un échange de vues entre l'Autriche-Hongrie et les Etats-Unis pouvant ouvrir îa> voie à une discussion éo-ncilintrioe entre lés Etats qui n'ont pas encor® entamé des pourparlers de paix,".'le Chancelier se trouve désavoué à la f'âs par l'Autriche-Hongrie et par le peuple allemand qui, l'un et l'autre, refusent- de le suivre dans . £ la politique annexionniste. Ce sont là deux phénomènes dont ;1 convient de souligner l'importance. Suivons-en attentivement le développement, car ce sont Icnfsignes avant-couvreurs de la paix qui ne sera pas une paix allemande. LA GUERRE MONDIALE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Raids allemands'repousses Des tentatives de raids allemands sur de petits postes français au nord de l'Aisne et au nord dj Bois des Cauriè-res ont complètement- échoués. Les deux artilleries ont été très actives dans le secteur du Bois de Chaume. Coup de main allem ind à l'est de Loos Après avoir effectife un violent tir de barrage, l'ennemi a fait un coup de main sur un petit poste britannique à l'est de Loos. Quatre hommes sont manquants. Les troupes britanniques ont capturé des .positions ■(? prisonniers) au cours de 'oqcontres de pa-trouilk-f au „uJ Uv'• iseiis* Dans la nuit l'artillerie ennemie a été active àl 'ouestd e La Vacquerie et dans le voisinage de Passchendaele, et, dans la journée, dans les environs de Fles-quières, Bullecourt, Bailleur et Poelca-pelle.SUR LE FRONT MERIDIONAL Duels d'artillerie Il y a eu de violents duels d'artillerie dans la vallée de la Lazarina et entre'la Brenta et la Piave. Sur le sommet du Mont Melago (plateau d'Asiago) et sur le Mont As'oione (à .l'ouest du Mont Grappa) des patrouilles autrichiennes ont été dispersées par le feu de l'infanterie italienne. EN ARARIE - Nouveaux succès arabes On signale qu'il y a eu des combats près de Médine entre les troupes arabes du roi de Hedjaz et les Turcs. Les Arabes, dont des détachements ont librement investi la ville, ont capturé un important convoi turc. Le général Allenby a adressé au War Office une longue dépêche décrivant les opérations en Palestine depuis la prise de Beersheba jusqu'à la chute de Jérusalem. EN AFRIQUE ORIENTALE Nouvelles avances Les avant-gardes de la colonne britannique qui a débarqué à Port-Amélia ont atteint Nanunya, à environ 80 k. de la côte. Dans la région occidentale, il y a eu des rencontres de patrouilles dans le district de Mwemba (à 144 kilomètres au nord-est de l'extrémité méridionale du lac Nyasa), au cours desquelles des pertes sérieuses ont été infligées à l'ennemi. De violentes chutes de pluie continuent. OPERATIONS AERIENNES Raids britanniques en Allemagne et en Flandre Dans la journée du 24 janvier, plus de 300 bombes ont été jetées sur les gâres de Courtrai, Ledeghem et Douai, sur un aérodrome près de Courtrai et sur vies logements ennemi à l'ouest de Cambrai. Un pilote britannique a tiré à l'aide de sa mitrailleuse sur les1 hangars d'une aérodrome ennemi à Douai et d'autres objectifs furent fréquemment attaqués de cette façon. Dans des combats aériennes, sept appareils allemands ont été, abattus et- cinq autres ont été contraints d'atterrir en mauvais iv état. Deux appareils britanniques ' ne sont pas rentrés ; un de ceux-ci est entré en collision avec un avion allemand au cours d'un combat. A la tombée de la nuit, les escadrilles nocturnes britanniques ont bombardé un aérodrome allemand au nord-est de Gand, ainsi que d'autres aérodromes près de Courtrai et les logements ennemis autour de Roulers. Au même moment, d'autres appareils nocturnes britanniques ont exécuté des raids pleins de succès sur plusieurs objectifs en Allemagne. Des bombes ont été jetées sur des usines à Mannheim, sur le Rhin, où les touches directes ont été obtenues sur une gTamde usine, ainsi que sur les docks et sur la ville. Les casernes et la gare de Trêives, les aciéries de Tbionville et les g~ares de Saarbriick et d'Oberbellig (au sud-ouest de Trêves) ont également été attaquées avec le bons résultats. Les pilotes britanniques signalent que de violentes explosions se sont produites sur tous les objectifs et qu'une grande incendie a été provoquée àt-Trêves. Un seul appareil britannique n'est pas rentre de cette dernière expédition. D'autre part, les aviateurs de la. marine britannique ont jeté des bombes sur l'aérodrome ennemi de Varssenaere. Le 23 janvier, au cours d'un combat, deux appareils ennemis ont été abattus et deux autres ont été forcés d'atterrir en mauvais état. Un appareil britannique n-'est pas rentré. L'attaque du " Goeben " Depuis la publication du dernier communiqué, des attaques aériennes n'ont cessé d'être exécutées sur le "Goeben," et au cours de ces dernières quarante-huit heures environ-sept tonnes de bombes ont été jetées sur et autour du bateau, ainsi que sur l'aérodrome de Ga-lata ; plusieurs touchés directes ont été obtenues, dont les résultats sont con-fiimés par des clichés photographiques. Le croiseur turc qui se trouvait près du "Goeben" est parti et a remonté le détroit ; un autre steamer, qui était apparemment chargé d'éclairer le "Goeben," a été forcé de se retirer. La canonnade de la défense aérienne ennemie a été très violente, mais la seule perte subie jusqu'à prsent est celle d'un officier grec, dont l'appareil a été abattu. Le "Goeben" gît à présent sur le sable et le gravier à un point où le courant a une vitesse de deux à, six kilomètres à l'heure. Ce courant'est le plus puis--san't des Dardanelles et est extrêmement pour un grand navire .dans la situation du "Goeben." Pour autant qu'on puisse, l'affirmer, une partie de son gaillard d'arrière est sous l'eau. La version turque de la rencontre dit qu'un transport de 2,000 tonnes a été détruit par l'ennemi. Rien a été signalé en ce qui concerne la perte d'un tel navire, mais un charbonnier armé a été coulé. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Le Congrès des Soviets Le Congrès des Soviets s"'est ouvert le 24. MM.Tchitcherin et Petroff, récemment arrivés d'Angleterre, où ils avaient été en prison, furent spécialement ovationnés. M. Tchitcherin dit que les Trade-Unions britanniques s'étaient vendues à la bourgeoisie. M. Trotsky déclara qu'une classe avait le droit de refuser même le suffi âge général au profit d'une dictature, dans l'intérêt d'une forme plus prononcée de révolution sociale. L'allemand Liebknecht et l'autrichien Adler ont été élus présidents honoraires du Congrès. Combat entre maximalistes et Roumains Le gouvernement roumain, dans le but de protéger ses dépôts de vivres et de munitions, ainsi que ses lignes de communication, a été forcé de faire occuper certains points en territoire russe, mais il déclare que cette occupation ne constitue qu'une mesure temporaire.La presse locale d'Odessa annonce que les membres du nouveau gouvernement de Bessarabie ont quitté Kishi-neff pour J'assy, afin d'ouvrir des négociations au sujet du retrait des troupes roumaines. Un télégramme de Pétrograd dit que les troupes roumaines ont cerné Kishi- 9 neff. Un vif combat à lieu entre maximalistes et Roumains et les communications avec le front roumain seraient coupées. À Pétrograd et Moscou La pénurie des vivres ,à Pétrograd a atteint un point critique. Bien que la ration de pain ait été réduite à un quart de livre par jour, il y aura probablement encore deux ou trois jours sans pain. Pendant une manifestation organisée par les bolshévistes à Moscou,des coups de revolver furent tirés (probablement par des agents provocateurs, car les ■bolshévistes emploient tous les moyens tant décriés de l'ancien régime). Une panique s'ensuivit et les coups de feu tirés par les troupes bolshévistes causèrent 240 victimes. Un avertissement du Japon Le premier ministre du Japon, comte Terauchi, dans une adresse â la Chambre des Pairs, a dit que, comme ami sincère de la Russie, le Japon espérait que ce pays pourrait résoudre ses difficultés ; mais que si le désordre gagnait l'Asie, orientale et menaçait la paix en Extrême-Orient, le Japon, qui se considérait comme chargé du maintien de la paix dans cette partie du monde, n'hésiterait pas un moment à -prendre les mesures nécessaires. LE CONSEIL NAVAL INTER-ALLIE Les premières réunions du Conseil naval inter-allié ont eu lieu les 22 et 23 janvier derniers, à l'amirauté britannique, sous le présidence -du premier lord de l'kmirauté britannique. Les représentants des Puissances alliées suivantes y assistaient : Pour la France, le vice-amiral F. J. J.. de Bon ; pour la Grande-Bretagne, sir Eric Geddes (président), et l'amiral sir Rosslyn Wemyss; pour l'Italie, le vice-amiral comte Thaon di Revel; pour le Japon, le contre-amiraj Iv Funakoshi; pour les Etats-Unis d'Amérique., le vice.-anriral W. S. Sims. AUTOUR de la GUERRE CHINE — Une épidémie de pneumonie fait de terribles ravages en Chine ; les mort> te compteraient journellement par centaines.GRANDE-BRETAGNE — La ville de Mackay (Queensland), a été inondée à la suite, d'un cyclone. Des centaines de personnes sûilt sans abri; une vingtaine ont été- noyées. 20,000 tonnes de sucre ont été détruites. ITALIE — Les restrictions alimentaires» augmentent en Italie. Le ministre du ravitaillement a fait connaître que les' Alliés' ' se sont montrés disposés à tout'faira pour satisfaire aux'besoins a? l'Italie; par contre celle-ci doit faire tous les sacrifices possibles. Les prix augmentent forteme-nt, ce qui cause des mécontentement. Lorsque la visite de M. Orlando à Londres sera terminée, il .ira à, Paris avec M. Lloyd George et une conférence aura lieu entre les premiers . ihinistres français, italien, et britannique, assistés de leurs conseillers techniques- PAYS-BAS — Le • "Handekblad" apprend de Rotterdam que le gouvernement allemand a l'intention de dresser une liste noire de toutes les firmes de navigation néerlandaises, à la suite de leur accord imminent avec les Etats-Unis. Une des conséquences de cette action projetée par les autorités allemandes sera que les bateaux hollandais ne pourront plus être ravitaillés en charbons'allemands. A moins que le charbon puisse être obtenu ailleurs, cet embargo équivaudra à l'arrêt de toute la navigation au long cours. ROUMANIE — La Roumanie a fait une protestation formelle auprès des Alliés au sujet de l'arrestation du ministre de .Roumanie à Pétrograde, "un acte qu'on ne peut comparer qu'à ce qui se passait au moyen âge," 89e année No 24

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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