L'indépendance belge

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27 January 1916
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Sïèrne année. No. 23 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: (6 CENTIMES (HOLLANDE ! 6 CENTS,) I ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. LONDON, E.C. TELEPHONE: CITY 3960. BUREAU A PARIS: 11, PLACM DE LA BOURSE. TELEPH.: {las'Jl.®* LONDRES, JEUDI 27 JANVIER 1916. ,3 MOIS, 9 SHILLINGS. t ABONNEMENTS i 4 S MOIS. 17 SHILLINGS. ' CONSERVATION PAR LE PROGRES. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' S O M M A I R £. LA SITUATION : Importantes déclarations de sir E. Grey sur te blocus et les neutres. — Le service obligatoire définitivement voté. — Succès britannique en Egypte. Les hommes d'affaires et le gouvernement.—M. H. Lettre d'Australie. — H. S. Billet Parisien. —Jean-Bernard. En Belgique. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. Le discours du ministre a été frênéti- ta question du blocus, q-ui a été mise quement applaudi et les représentants fcn évidence à la suite des chiffres plus des Puissances neutres qui suivaient la tm moins corrects publiés dernièrement discussion dans la tribune diplomatique feu sujet de l'entrée dans les empires du ont pu se convaincre que les paroles du Centre de marchandises déclarées con- ministre, qui peuvent etre considérées •trebande de guerre par les Alliés, a fait aussi comme un avertissement, sont rati- [!'objet hier d'un important débat à la fiées par toute la nation. Chambre des Communes, et a fourni En vérité, les neutres ont trouvé l'occasion à sir Edward Grey de faire jusqu'ici en sir E. Grey le plus chaud Ides déclarations qui auront un retentis- défenseur de leurs droits et leur intérêt Bernent universel. bien compris serait de faciliter au La discussion' fut ouverte par M. ministre une tâche terriblement in-iShirlev Benn, "représentant'unioniste de §"rate> au^ ^eu de ua complique!. II PJymouth, qui, (partisan) d'une triple li- *e,ur . suffirait, cependant, oe rogne de blocus : entre les côtes d'Ecosse fléchir un instant sur 1 usage que de-set de Norvège, à travers la Manche, et ra^ contre eux 1 Allemagne, si eile posta travers le Détroit de Gibraltar, soumit cédait un instrument de combat aussi ef-àla.Chambre une résolution 4 ' invitant le ficace • Pensent-ils que 1 Allemagne, qui gouvernement à renforcer le blocus et à cou^e sans avertissement des transatlan-le rendre aussi efficace que possible niques, sème des mines dans les eaux pans iporter atteinte aux besoins nor- rieutres^ et attaque des navires mar-amaux des pays' .neutres pour leur con- c^ian(^s jusque dans les eaux territoriales (sommation locale." neutres, aurait eu le moindre scrupule a ' ^ ( . ■ a r t appliquer sur mer les fameuses "théories Cette motion tut appuyee par M. Les- ,y.<• -j i , , i • i > u 0 Li. . r . j'i' ' -*11 d intimidation, de vol et de viol qu elle lie Scott, qui iut délégué spécial du gou- vx - t. i ® , t ii^ a appliquées avec un mépris si absolu reniement britannique lors de la Con- 3 , -1 j , r c. T , . 7 , -pv 'i. at • des droits des neutres et des conventions ference Internationale de Droit Mari- . . , ^ . • , r, rî( innn , mm t • internationales dans les opérations sur ii me a Bruxelles en 1909 et 1910, et qui, Q ^ u , r . . . , , r . A . . 1 terre? Franchement, on est tente de fait autorité en matiere maritime. . . • . , . croire que ce que certains neutres recla- M. Leslie Scott, en appuyant 3a mo- ment c-est le droit de s'enr;chir au ttion Benn, a dit entre autres que la détriment des belligérants qui, cepen- <îrande-Bretagne, grâce a sa suprema- dant se battent poUr eux aussi, car 'e *ie navale, possédait un instrument qui "sort du grand.duché de Luxembourg et 1m permettrait^ si elle le voulait, d a- de ja Belgique a dû les fixer sur la va- | ineantir 'e commerce extérieur de 1 Aile- jeur des droits des neutres quand magne, et cela tout en restant endeans Us entrent en (,0£lflî't avce }e, Jos limites tracées par les lo.s interna- int<srêts de l'Allemagne. Le rôle joué 'ona _ dans ce conflit par les neutres est Le seul risque que nous courons a l'c- piteux et pèsera lourdement sur leurs gard des neutres, a-t-il ajouté, est de leur épaules devant le tribunal de l'Histoire, occasionner des dommages matériels Rester impassible en présence d'un cri- susceptibles d être compensés pécuniai- me qui s'accomplit sous vos yeux, ne pas rement. même élever une protestation de prin- Répondant à cette argumentation, sir cipe, c'est se solidariser avec le cflminel Ë. Grey a déclaré que toute mesure des- et pareille attitude n'est possible que tinée à rendre plus efficace le blocus con- parce que la politique, d'une façon géné- tre nos ennemis, " devait s'inspirer des raie, ne s'inspire pas des intérêts moraux droits des neutres." Il ne faut pas, a des nations, mais 'de leurs intérêts maté- ajouté le ministre "essayer de faire riels,-d'ailleurs très souvent mal compris, pousser l'herbe dans les rues des ports Pendant que la Chambre des Com- meutres. " mu,nés s'occupait du blocus, la Chambre Le ministre reconnaît que si on avait «les Lords a adopté en troisième lecture eu recours à ce procédé, " la guerre se- le toiilil consacrant .Te service obligatoire rait probablement terminée," mais elle qui, ainsi devient loi. ie serait parce que le monde entier eût L'opposition des ouvriers syndi- « té contre nous et parce que la Grande- qués qui un moment semblait devenir Bretagne et ses Alliés se fussent écrou- sérieuse, peut êitre considérée dès à pré- ïës sous le ressentiment universel." sent comme abandonnée à 3a suite du Pourtant, a ajouté le ministre, " si les vote émis hier au Congrès de Bristol, où droits des neutres sont patents, ces mê- le Labour Pa.rty, par 1,502,000 voix mes neutres doivent reconnaître que c'est contre 602,000, s'est prononcé en faveur aussi notre droit à nous d'empêcher cer- de l'appui au gouvernement en vue de taines marchandises d'entrer chez nos .mener la guerre à bonne fin. tnnemis, et nous réclamons pour nous et En somme, excellente journée au point jpom ^nos Alliés les droits les plus éten- de vue politique. dus, londés sur les précédents appliqués Au point de vue militaire, il n'y a eu fl'j-r :es belligérants dans des guerres que des événements d'importance secon- préccdentes ! Or, la dernière Note des daire. tats-Unis contient des demandes qui, Les Autrichiens ont occupé San Gio- t" e es etaient admises, rendraient ab- vanni di Medua, et menacent Durazzo, so ument impossible notre tâche." défendu par les Albanais loyaux com- Dans ces conditions, nous deman- mandés par Essad Pacha. < ons aux neutres si oui ou non ils recon- En Eg-ypte, la colonne Wallace a mis naissent notre .droit tel que nous l'avons en déroute une force de 4,500 Senoussis. app !quc .J Si oui, nous sommes au- Sur le front occidental, l'offensive allc- orises de leur demander de nous facili- mande est arrêtée, mais l'artillerie res- ' ' ce qu ils reconnaissent être J'appli- te très active. Un Zeppelin est passé au- tation; de la loi; si non, tout ce que je dessus des lignes françaises de Cham- c.ne, c est qu ils se départissent de pagne et a pu retourner sans avoir été leur neutralité! » atteint. TRIBUNE LIBRE. I LES HOMMES D'AFFAIRES ET LE I GOUVERNEMENT. II- s'étonne de n'avoir jamais vu pleinement Un ministère du commerce. réalisé dans un pays comme le nôtre, doit l'eu nous chaud la politique intérieure être le plus considérable des ministères (îu nouveau cabinet. Nous savons que ce belges de l'avenir. En tout cas, un misera celle de la victoire et la fin des hé- nistère du commerce nous mettrait, de sitations morbides. A tout changement fait, et officiellement, à l'unisson de la de ministère, il est de tradition de faire politique de rénovation économique qui Correspondre une transformation heu- anime nos voisins autant que nos enne-reuse. Nous croyons résumer le vœu de mis. Il y a tout à gagner à nous affirmer 1 immense majorité des industriels et des avec éclat. Nos résolutions doivent avoir commerçants belges en demandant, de la virilité et la portée que commande une Suite, la création d'un ministère belge du minute d'angoisse. En matière d'Etat commerce dégagé de toute contingence comme en affaires, il y a un louable mé-'liplomatique. Malgré l'apparente filia- rite à innover vite et bien. On pourrait *•011 du commerce et de la diplomatie,, difficilement prétexter l'absence de don-flous maintenons que cet organisme que nées et l'éloignement des archives. Les poijfs réclamons et que tout. Belge averti, diyer# conseils; comités.,, chambres de commerce et associations privées ou à allure officielle, ont fait, nous en sommes sûrs, une ample moisson de renseignements. Il suffit de grouper et condenser une documentation qui s'annonce abondante. Si l'on se décidait à travailler avec l'ensemble et tout le sérieux que commandent les circonstances pénibles où nous vivons, nous aurions, pour la Conférence inte'.parle-mentaire du corpmerce de mars prochain une moisson éblouissante de documents précieux. Le tout est de vouloir et -savon où puiser. Et si, confronté avec de-problèmes que nous savons ardus, \ cabinet nouveau devait, faute de temp et d'étude, différer une institution que nous tenons pour aussi impériaux que les munitions . elles-mêmes, nous nous demandons m !< moment n'est pas venu d'envisage; l'entrée dans le gouvernement, à titre consultatif ou autrement, d'un ou de plusieurs hommes d'affaires notoiVemen réputés pour leur compétence et leui coup d'œil. Un organisme vit, âpre* tout, des compétences qui le dirigent ; i y en a. Le siècle des talons rouges es' passe1. Nous vivons à une époque qu s'affirme l'ennemie irréductible des tra ditions. Nous aurons tout à gagner at jour prochain où, la réforme électorale ayant sorti ses effets, nous aurons ur parlement assaini, vraiment soucîeu; des intérêts du pays. Nous souhaiton: une assemblée dans laquelle l'élémcn industriel et commercial, effrayé de l'indifférence coupable autant que de la non spécialisation des législateurs, juger; qu'il est indispensable d'envoyer ai parlement, par le jeu des listes indépen dantes d'intérêts, un nombre infinimen plus considérable d'hommes avertis. Le député commerçant. Au lendemain de la guerre, on pour rait fort bien assister à ce spectacl< unique, en Belgique et ailleurs, d'élec teurs accueillant des hommes qui, San; être des mandataires au verbe facile n'oiïtpour eux que île nrutLsnicdu tTavai 'opiniâtre et le souci admirable de le? faire vivre. Nous aurons ainsi, en dépit du surcroît de travail qui attend le députtié-cornrnerça-nt, un magnifique exempte de prévention saine et de travai productif. Nous sommes persuadés que l'entrée de quelques hommes d'affairr-éclair-és dans le gouvernement aurait ux résultat très | heureux, tant sur no; 'affaires extérieures que sur la rénova tion .matérielle et technique qui préoc cupe tous les gouvernements. N'ous ni 'savons qiuel député français disait ré 'cemment : " A la chambre des Communes aussi bien qu'au Palais-Bourbon l'air du large ne circule pas assez dan ces sanctuaires des volontés nationales il faudrait ouvrir les fenêtres, au risque de casser des carreaux." Encore qu'ér exil, nous pouvons prendre notre par d'une déclaration aussi franche. Il n'y i pas bien longtemps, M, W. Handford le président d'une association très puis-sainte en Angleterre : " The London ant "Suburban Ironmongers' Association,' réclamait publiquement devant nous !: nomination d'hommes d'affaires dans le direction du gouvernement. Quelque temps après, un changement radiea 's'opérait dans Se Board of Trade. Le Temps,"' dont la tenue grave et clairvoyante ne s'est jamais départie un instant, n'imprimait-il pas récemment : L'opinion du " Temps." " IJ est d'autant plus nécessaire d aborder sans délai le problème écono-mique que les deux Empires du Centre 'menacent de nous mettre en présence d'un fait accompli, c'est-à-dire d'une union douanière de l'Allemagne et de 1 Autriche. Les négociations entre le> pays aliesl sont délicates et complexe; tant pour ce qui concerne leurs propres interets qu'au point de vue des neutres. M. Chartes Chaumet, déjà cité, écrit qu il est prudent ele formuler quelejuc-reserves au sujet d'une union douanière entre les Alliés. Il ajoute: "Il nous faut favoriser toutes les industries nationale existantes (en France) et en créer de nouvelles. Ce n'est que quand nous rte pourrons pas trouver ou produire, cht:s nous ou dans nos colonies, certaines matières premières ou e>bjets fabriqués, que nous nous adresserons à l'extérieur, c'est-à-dire de préférence à nos Alliés' Un jour viendra peut-être où l'on s'apercevra que le ministère du commerce n'est pas un petit ministère, qu'il est un facteur essentiel de la prospérité nationale et qu'il est de sage et prévoyante économie ele le doter de l'outillage nécessaire." De grâce, attelons-nous résolument h tout ce qui est de froide évidence et que l'on ne nous présente plus un dentiste là où il faut un commerçant ! Dût la muse en souffrir, soyons moins contemplatif et frôlons de plus près tout ce qui insuffle la \ ïe au pays. Quelle sera la musique de l'avenir, sinon le halètement des forges ? Bien fol qui ne voit dans la houle bleue des champs de lin que les lions de comptes-courants et 5h millions fleurs mièvres par où passe le souffle de en divers débiteurs. la Flandre ! Les plus grands cataclysmes La muselière à créer, proviennent autant du manque d'oppor- Parler moins, voyager davantage, tunitè que du défaut de coordination des calculer plus et mieux, .prévoir et préénergies. \"otre pays expérimente assez venir, c'est manœuvrer, en mains durement une vérité dont les conséquen- fermes, le gouvernail de l'esquif nou-ces sont inestimables. Aussi bien, aucun veau 0{, nous allons prendre place. Tout Beige ne devrait ignorer plus longtemps pOUVoir est sans excuse s'il ne voit les dessous d'une politique de mercani;- d'autre horizon que le sien, si l'on n y lisme à rebours qui finira, aux Etats- rencontre que les mêmes immuables Unis, par des élections présidentielles am,;S; et s'il ne sait conjurer ce qui le prêchant l'avènement du protection- menace.1 Nous avons une trop haute . nisnie. Nous rapprochons cette campa- opinion du nouveau ministère et des ■ gne des paroles de M. Chaumet et nous compétences indiscutables c^u'.il vient . conjurons les industriels belges à la plus d'appeler pour ne pas garder les meilr grande attention devant les dangers que ieures assurances. Si nous parvenons ■ nous entrevoyons. enfin !—à nous convaincre des pré- C'est le ministère belge du commerce ceptes et de l'exemple permanent que ' qui eloit faire une enquête approfondie nous fournissent nos alliés et nos enne-sur l'état de ruine pour mieux réédifier mjS) nous aurons bientôt fabriqué, sur ' ensuite en élaborant des traités, des mesure, beaucoup mieux que par le^ ' tarifs et des voies nouvelles par où pas- armes, la muselière qui doit réduire à - seront les pionniers •de demain. Le l'impuissance nos adversaires. Richard temps presse. Cobden élisait, au siècle dernier, que la ' La gloutonnerie de l'ennemi ne peut meilleure diplomatie est celle des re'n-1 mieux se montrer qu'à l'examen des fions et que rien ne surpasse la^ constatations récentes de la Société Géné- quête d'un débouché. 11 est difficile de 1 raie de Belgique. Celle de la dernière mieux exprimer la politique économique semaine de décembre accuse un passif à suivre et les desiderata des Belges 1 de 763 millions de francs, dont 617 mil- soucieux de la grandeur et de l'expan-: lions ele papier en circulation, 160 mil- sion du pays. M. H. LETTRE D'AUSTRALIE. (De noire correspondant.) lisantes pour mener jusqu'au bout sa | Sydneyv novembre 1915. 'lu«e contre l'Allemagne. Le " Jour " des Alliés. Les hommes de Gilgandra. On peut dire sans crainte d'exagéra- Si nous ne risquons ,pas encore la faction qu'en matière d'intervention philan- lite, .nous me serons pas non -plus de si : r , . .. , , tôt a court de volontaires pour les tor-thropique en faveur des vie nnes de la ^ cxpôdition.M;res australiennes. ; guerre 1,Etat de Nouvelle-Galles du Sud Xous venons d'en avoir un nouvel : a pris une place prépondérante non seu- exemple dans l'aventure des "hommes lemetit parmi les autres Etats d'Aus- de Gilgandra" qui s'est terminé ici tralie mai-s. même dans tout l'Empire le 12 novembre: Gilgandra est une pe- I -britannique. Après avoir recueilli en t'itfc Oocalite du nord-ouest de .1 Etat, a : quelques mois plus de cinquante millions 300 milles environs de Sydney Une \ rl. , . • trentaine d'hommes de cet endroit, ayant ; P°ur Ie Bd?,an Re!ief l;und: a;0,r décidé de prendre du service dans l'ar- organisé le " Belgian Day et 1 ".Vus- ^ ont projeté, au mois d'octobre, de tralia Day," qui resteront fameux dans vfinjr s>engager à Sydney en faisant les annales de la chanté internationale, t<yute ^ route à p;,ed/,et cn s'efforçant voici que Sydney vient de réalise1, le 19 d'attirer sur le chemin îe plus de recruA novembre un .nouveau tour de force cha- ib!e. Partîs 27 ou 28, ils sont arri- ntable en organisant le Allies Day vfe à Sydney à 263. Toute la ville leur qui vient de rapporter encore plus de a u.ne réception magnifique et en- ; cinquante mille livres sterling (Fr. ^ousiaste-Ils ont fait dans. 3a cité une . L250.000). Depuis plusieurs semaines fintréet)riomphalesousdesarchesdefleurs l élection de la îeine des Allies —rei- ,fPnues par dés-soldats réformés et ont ' ne à la mode de Pans—qui devait être été reçus offic;cllement à la résidence du choisie parmi les candidates aes union j^n^ing-e^ imposant, composé d'hom- professionnelles, pas>ionnait la \ ille. Ce nles d'iune splendide constitution .physi- ; fut parmi un énorme concours de popu- faisait à son arrivée, après les f-a- ; lation e,ùe le cortège de la reine elue, ti de cettc Jo.ngue étape,, une - Mme G. Black, candidate de îa police .]mp.ress,jon magnifique. Vous décrire la et des pompiers, se déroula a travers la r«tt, c.u'on jeur fjj- serait imp...ossible. • ville. Des légions de collecteurs, soldats Toute la journée de leur entrée à Syd-blesses et jeunes fil.es avenantes lui fai- ney ;;s subirent stoïquement réceptions, ; font escorte, récoltant des monceaux <Hscoltir;s bienvenue et acclamations... de monnaie pou. la Sei bte, la France, la ma;s i[e pj,us j0j; de l'histoire c'est que, I Russie et le Monténégro Dans Muore après avoir pratiqué toutes ces démons- Street et St. Martin s Place s était m- tTation on ou5],ia tout simplement de 1 ffallee une véritable ' foire de toutes feur procurer à souper le soir à leur en- ; !f. nations, ou I on vendait aux en- trée ;m 1( s-en fallut de chères les objets les plus disparates et pHraît_ii, que les fameux volontaires, ' ou, ,se suecedatent au milieu d une ver,- renant ,ma! ]a chosc, ,ne s'en retournas- : ^abIe mer humaine les échappes.et les sent oomme ;îs étaient venus . Hcu. baraques les plus amusantes. Ln peu reusement, ils finirent par rire de l'aven- • partout dans fa ville des attractions dt- ture €t tout se termina au mieux des verses avaient e te organisées Le Syd- intérêts du recrutement qui marche tou-nev Lyceuni L-lub avait installe un \eri- ;ou,rs à merveille table café égyptien où les consomma- . . teurs étaient servis par des " momies" s oc embusques. et des princesses, ressuscitées du temps Ce dont on se plaint beaucoup par eles Pharaons. Les membres de la société exemple en Nouvelle Galles du Sud,c'est des femmes peintres avaient décoré tou- de la déplorable faiblesse des autorités te une rue de calendriers australiens, vis-à-vis des individus d'origine alle- peints à la main, et il ne restait à cinq mande qui circulent encore partout avec heures du soir que quatre de ces œuvres trop de liberté. Alors que dans l'Etat voi- dont la vente avait rapporté plus de cin- sin de Victoria les citoyens allemands ou quante livres sterling. pro-allemands reconnus ont été impi- Dans les faubourgs même le mouve- toyablement "concentrés" dans des ment s'était étendu et chacune des agglo- camps ad hoc, ici, ils jouissent de toute mérations suburbaines avait voulu con- liberté, et il semblerait que les pouvoirs tribuer par elle-même au succès de la publics locaux font tout leur possible journée. A Sydney la fête dura jusqu'à pour enrayer l'action du pouvoir cen- Ja nuit, et partout semblait se mêler h tral qui est surtout compétente en ces la joie ambiante la satisfaction de pro- matières. Un de nos journaux, le " Mir- curer un appoint financier aux victimes ror" d'AustraHe, s'est tout spécialement de la guerre dans les contrées qui eom- consacré à réagir contre ces tendances battent loyalement aux côtés de la Gran- extraordinairement bienveillantes, et il de-Bretagne. ne se passe pas de semaine qu'il -n'ex- Queilqu'élevé cependant que soit le ré- pose publiquement des cas extraordi- suOÏtat de cette journée, il n'est guère naires: c'est ainsi qu'il deîvoilait au dé- comparable aux sommes fabuleuses ré- but de ce mois le cas typiques du Herr cueillies précédemment pour la Belgique A. W. von Haas, agent commercial al- et pour les blessés australiens. Il est cer- lemand très fortuné et très influent, qui tain que les effets die la guerre commen- venait d'obtenir des autorités la perrnis- cent à se faire sen-tiir dans ie pays et que sion de retourner sans entraves dans le peu à peu les ressources commencent à " Fatherland " après avoir pu en 16 se tarir. Il m'empêche que de pouvoir, mois de guerre recueillir toutes les in- après quinze mois de guerre, obtenir formations qui lui avaient semblé d'une seule vile p-lus d'un million et utiles. Le résultat de ces révélations fui quart en une seule journée de fête de d'empêcher le départ de l'intéressé dan charité, constitue un record qui ne sera ce cas particulier. Encore la décision pas facilement dépassé. On peut aussi y n'intervint-elle, paraît-il, qu'à la tout ^ .trouver îa certitude que l'empire pos- dernière minute... gede .encore des réserves financières suif- Qn dans îes cercles bicu lulgrmés

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