L'indépendance belge

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15 November 1915
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L'INDÉPENDANCE &OYAUftgE-UNlt ONE PENNY BELGE. CONTINENT s 15 CENTIMES. (HOLLANDE s 6 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: ,, BUREAU A PARIS : ŒUDOR HOT7SE, TUDOR ST . LONDON, E.C. "• ILAfE DE f>C.)l ®S_E' TELEPHONE: C5TY 3960. TELEPH.: j 23g 75 LONDRES, LUNDI 15 NOVEMBRE 1915. (3 MOIS, 9 SHILLINGS. } ABONNEMENTS: j 6 MOIS, 17 SHILLINGS. ; CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN, 32 SHILLINGS. ' VIVE LE ROI ! Pour la seconde fois en exii, au nom des milliers de Belges réfugiés à l'étranger, nous adressons de respectueux et chaleureux souhaits de fête au Roi héroïque, qui combat avec nos troupes, pour libérer la patrie, et nous espérons que nous aurons tous, bientôt, la joie immense de l'acclamer, vainqueur, dans les rues de Bruxelles. LA SITUATION. Lundi, midi. 1 Les nouvelles de Serbie sont satisfaisantes. Dans le nord, les Austro-Alle-înands marquent le pas, et à part quelques progrès dans la vallée de l'Ibar, leur âvancé au sud de la Morava occidentale fest nulle. L'ère des difficultés a commenté pour l'ennemi, qui s'étonne naïvement fie l'ordre magnifique qui préside à la retraite méthodique de nos Alliés. Ceux-ci, loin de se rendre, comme l'escomptaient les gouvernants de Berlin et de Vienne, sont décidés plus que jamais à résister et à évacuer les trois quarts du pays, et plus s'il le faut, pour sauver Vannée. Celle-ci, d'ailleurs, a perdu relativement peu d'hommes et on évalue ses pertes totales depuis la nouvelle offensive austro-germano bulgare à 30,000 liom-i^ies seulement. 1 Les armées franco-britanniques, régulièrement renforcées, ont infligé de sévères leçons aux Bulgares dans la vallée du Vardar, où elles les ont contraints à évacuer quatre \illages. Il est inexact que les lignes françaises soient menacées du côté de Valandovo, et à i'fleura qu ii est, Wn^, Cerné cRj uois côtés et en partie en flammes, doit être aux mains ae3 Alliés. - Au nord d'Uskub, les Serbes tiennent bon contre toutes les tentatives bulgares, visant la passe de Katçhanik, et dans cette région tout danger semble écarté. La réoccupation de Veles placera dans une situation plus qu© difficile les troupes bulgares qui opèrent Autour d'Uskub et dont la mission était de couper la retraite aux Serbes. Ceux-ci ont établi provisoirement leur capitale à Mitrovitza. Les tentatives de l'ennemi de couper les troupes monténégrines des armées serbes ont également échoué et des nouvelles de source italienne disent que Serbes et Monténégrins sont sur le point d'évacuer les territoires albanais qu'ils occupaient. L'attitude de la Grèce est toujours diversement interprétée. Une partie de la presse franco-russe, faisant chorus avec Une fraction de l'opinion italienne, réclame des garanties plus sérieuses que des Miffirmations officielles en oe qui concerne •''attitude de la Grèce dans l'éventualité ■d'une retraite des troupes serbes ou al-■iées sur territoire grec. Il est probable ▼me la mission de lord Kitchener, qui V.'omporte également, à ce qu'on dit, une Entrevue avec le roi Constantin contribuera à éclaircir la situation, niais, comme l'a dit au correspondant de i'i "Echo de Paris," un député vénizé-Histe, les Alliés feraient bien, malgré les "Assurances amicales de la Grèce officielle, de prendre toutes les mesures de précaution pour sauvegarder leurs intérêts. Ces mesures sont, croyons-nous, prises âéjà , et on assure qu'une puissante escadre franco-britannique est concentrée à Malte, prête s'il le faut, à faire la " démonstration de force," qui, plus .que les arguments juridiques et politiques, fait impression dans les Balkans. Etant donné cette situation, il est in téressant d'apprendre qu'un croiseur italien, le " Piemonte," est venu rejoindre devant Salonique les navires de guerre alliés qui y protègent le débarquement de nos troupes. On annonce également l'arrivée du général Monro, le commandant eu chef du corps expéditionnaire britannique en Serbie. Dans les Dardanelles les combats d'infanterie sont de plus en plus rares, mais les navires de guerre des Alliés continuent d'échanger des obus avec les batteries turques. Tant dans les Détroits que dans le Golfe de Saros, les "monitors" rendent d'excellents services. La flotte russe met également à profit le court laps de temps pendant lequel le Golfe de Riga sera encore libre de glace pour bombarder les positions ennemies à l'ouest de Riga. De nombreux blessés allemands provenant de Tukkum, où un millier d'hommes f urent mis hors de combat par les navires de guerre de nos Alliés, viennent d'arriver à Libau, et ta pression exercée par les Russes dans les secteurs de Riga et de Dvinsk met les Allemands daus une situation .de plus en plus critique. ^îattp.s clajw, la région rn?,récag?". : ? l'ouest de Riga, les Allemands ont dû retirer au delà de Kemmern, où les troupes du général Russky continuent de les harceler. Au nord de Dvinsk, le= Russes se sont fortifiés dans le couloir, qui sépare le Lac Sventen du Lac Me-dum, écartant ainsi toute menace immédiate contre la ville. Dans la région du Styr, les Austro-Allemands, renforcés, dit-on, par de3 troupes ramenées du front occidental, offrent une résistance plus vigoureuse au nord-ouest de Chartorysk, où des combats extrêmement violents se poursuivent. Le bulletin -allemand parle d'uu millier de prisonniers. Sur le front italien, 110s alliés concentrent toujours leurs efforts sur les ouvrages fortifiés de Gorizia, où l'ennemi perd constamment du terrain. En France, les Allemands ont réussi, par un coup de surprise, à pénétrer dans une des tranchées avancées du Labyrinthe (Artois), mais ils en furent expulsés immédiatement, grâce à une contre-attaque.L'Amirauté britannique signale la perte, dans la Mer de Marmara, du sous-marin " E 20." Une partie de l'équipage est sauvée. Les sous-marins austro-allemands qui opèrent dans la Méditerranée ont encore coulé les vapeurs italiens " Bosnia," dont tous les membres de l'équipage, sauf 12 hommes, sont sauvés, et " Firenze," dont 25 hommes manquent à l'appel. On signale également la perte deux vapeurs britanniques. En fait d'opérations aériennes il y a lieu de stigmatiser l'attaque, tout à fait injustifiée, de la ville ouverte de Verone, bombardée par trois aéroplanes autrichiens qui, jetant une quinzaine de bombes, réussirent à faire 78 victimes, dont 29 tués. C'est un crime de plus à ajouter à la liste si longue des assassinats commis par les Austro-Allemands. ET NOTRE ROI ? Tandis que les soldats en congé défilent dans ncs couloirs étroits, aussi exigus que les boyaux des tranchées, nous leur parlons de la vie menée.au front.. Et jls nous donnent des détails plaisants ou îragiques, gais ou tristes sur leur existence à la ligne de feu. Nous ne les entendons jamais critiquer, soit leurs chefs, soit la nourriture ; ils louent au contraire^ les uns, et se contentent de l'autre. Ce sont de braves cœurs qui ont laissé tout esprit mesquin aux Allemands. Ils sont heureux de lutter pour leur pays,et s'ils maugréent quelque peu,c'est parce qu'ils ne peuvent se ruer sur les Hoches et marcher vers Bruxelles. Et le Roi? Et notre Roi? A cette question ils s'émeuvent, leurs yeux s'ani-hient, et c'est toujours la même réponse, qu'elle yienne des Wallons ou des Fla mands, des solides fantassins, des sveltes cavaliers, des crânes artilleurs ou des travailleurs du génie, ces gaillards qui ne connaissent pas le repos. Le Roi aime à vivre au milieu de nous ; il visite souvent nos tranchées, regarde celles de l'ennemi, s'informant de ce que nous faisons, nous parlant en bon père, nous encourageant, et en dépit des précautions que nous l'invitons à prendre,^ se refuse à courber la tête. Or, comme il est de haute taille, le danger qui le menace est incessant. Mais si les balles sifflent à ses oreilles, si des marmites éclatent non loin de lui, il paraît s'en préoccuper très peu. Et chaque fois que les canons ennemis lancent des bombes et des shrapnells, dont les éclats couvrent la tranchée, il continue à interroger les officiers de son ton calme et cordial et à réconforter les soldats comme s'il passait une inspection en temps de paix. Cette crânerie plaît à nos défenseurs; c'est un héros qui les commande et l'on sait qu'ils en sont fiers. Le Roi ! Ils le ' suivront partout, à travers ous les ob-" stades, quand sera reprise la marche en ' avant. Un signe... Et ils se jetteront sur ' l'ennemi. Pas un ne nous a tenu un autre langage, pas un... Beaucoup proclament à l'envi une ' chose étrange, c'est que chaque fois que ! le Roi se déplace, l'ennemi semble épier " ses mouvements. A peine est-il descendu dans une tranchée dont la para-* pet n'a plus été visité depuis longtemps par les projectiles teutons, que ceux-ci commencent à pleuvoir copieusement, à la grande colère des soldats. Des espions ayant revêtu notre uniforme doivent rôder aux abords de nos lignes et signaler la présence du roi Albert. Notre souverain se rend parfaitement compte du danger si grave qui le menace; il le dédaigne, sans ostentation, mais de propos délibéré, voulant .rester en communication constante avec son armée. Ni les espions, ni les artilleurs de l'ennemi n'entraveront jamais sa haute mission. Elle est imprudente, ne se conciliant, peut-être pas avec la Royauté, mais combien grande, élevée et noble. Ce mépris du péril, sans cesse renouvelé depuis quinze mois, nous a servi d'exemple, grandissant le courage civique de la nation. Que ce soit du côté dé Bruxelles ou du côté de Ca'ais, les Belges bravent la mort en face, mettant la cause de la patrie au-dessus de la vie même. Et l'héroïsme du Roi, répondant à leur propre état d'âme, ils sont d'autant plus heureux de l'acclamer dans un même élan de fierté. Xous traversons une tragique et effroyable épreuve, mais le pilote qui nous conduit à travers la tempête déchaînée a toute notre confiance, toute notre admiration ; avec le concours de nos Alliés, il nous rendra la patrie, ce que nous aimons le plus au monde. L'INDÉPENDANCE BELGE. LA JEUNESSE DU ROI ALBERT. Comment se forme l'âme d'un Roï. Une haute figure. Il ) a un siècle, Napoléon dominait le monde du haut de son rocher dt Sainte-Hélène, plus, peut-être, qu'au cours de ses innombrables victoires et, s'il trouva plus d'un génie pour le chan-ter, dans le malheur, peu de poètes ac-' cordèrent leur lyre pour redire les exploits de ceux qui l'avaient vaincu, tant il est vrai que, dans l'Histoire de l'humanité, la valeur d'un caractère est au-dessus de toutes les fluctuations de la prospérité et de l'infortune. Aujourd'hui, une autre figure domine le monde, un autre souverain est proclamé héros par l'univers tout entier et, pourtant, son armée est aussi petite par lé nombre qu'elle est grande par la vaillance, son pays est la proie des Huns et il ne lui reste pour Royaume qu'un lambeau de terre bien moindre encore que celui assigné par les Puissances à Napoléon Bonaparte. Ce Roi, Bernard Partridge, l'admira-b'e artiste de " Punch," sut le caractériser admirablement dans cette page qui suffirait à le rendre immortel, où 'e Roi Albert, la tête haute et le regard altier, répondait à Guillaume II, lui reprochant d'avoir tout perdu: "Sauf mon âme ! " Sauf mon âme! C'est-à-dire, sauf ma liberté, sauf ma fierté, sauf ma volonté, sauf mon honneur ! Et il semblait que, de ses paroles, rayonnât la lumière de sa conscience nette et claire, que s'exhalât le parfum de son honnêteté et qu'il incarnât à lui seul toutes les vertus de son peuple. Albert 1er apparaissait là dans sa mâle grandeur non seulement comme 'e roi héros de cette armée de braves qui le suit à travers le feu, le fer, la mort, mais comme le Porte-Lumière des Nations.Peut-être serait-il curieux de savoir comment se sont formés cette volonté tout à la fois énergique et réftechie, cette bravoure à toute épreuve, ce mépris de la mort qui, certes, existaient à l'état latent dans son âme mais qu'il a fallu les circonstances tragiques d'e cette guerre pour qu'elles s'extériorisassent aux yeux du monde. " L'héroïsme, nous disait la digne sœur de ce roi, Mme la duchesse de Vendôme, il ne faut pas aller de décrocher aux étoiles; l'héroïsme, c'est simplement faire ce que le bon Dieu demande de nous, notre devoir." Le sentiment du devoir. Or, depuis sa tendre enfance, le roi a marché, tout droit, dans (La vite, en accomplissant son d'e voir ; ce devoir qu'une mère d'élite, Mme la comtesse de Flandre lui avait toujours fait considérer comme le phare qui devait éclairer son existence et dont al devrait toujours et avant tout, prendre la lumière pour guide. Pourtant, cette abnégation cons tante de ses goûts et de sa volonté pour accomplir .son devoir ne fut point . d'abord M.ne tâche facile, tet losque ses ( sœurs lui voyaient, tout enfant, aoconi-pffir un travail qu'elles savaient J'en-. nuyiar, elles ne se faisaient pas faute de le taquiner en lui demandant : "Aimes-tu faire cela, Albert?" Et 2'enfant de répondre: " Non, je n'aime pas, mais je dois." Or, c'est en continuant à "agir die la sorte toute sa vie que le roi Albert est arrivé à accomplir tout naturellement les actes les plus héroïques, depuis plus de quinze mois que dure cette horrible g'Uàrire et lorsqu'on veut essayer de le complimenter, il répond comme ses soldats : "Mais, je n'aurais pu faire autrement, c'était mon devoir." Nul milieu, d'ailleurs, plus apte au développement de tous les dons du cœur et de l'esprit que celui où s'écoulèrent l'enfance et la jeunesse du Roi, né à Bruxelles le 8 avril 1875, dans ce palais de la rue de la Régence, où le comte et la comtesse de Flandre avaient su réunir tout ce qui fait le charme des yeux et la nourriture de l'intelligence. Partout, des œuvres d'art, des fleurs, des livres surtout. La bibliothèque de feu le comte de Flandre ne comporte-t-elle pas trente mille volumes, parmi lesquels les exemplaires les plus rares? On connaît l'affection conjugale du comte et la comtesse de Flandre et l'esprit familial qui régnait à ce foyer où le roi Albert, comme le prince Baudouin, son frère, et ses sœurs, les princesses Henriette et Joséphine, vécurent dans cette atmosphère de simplicité et de paix sereine, de rayonnante bonté et de souriante affection, si propice au développement des qualités du cœur et de l'âme. D'ailleurs, rien n'échappait h l'œil vigilant de la comtesse de Flandre, qui consacrait chaque jour deux heures entières à ses enfant?. Comme le comte de Flandre, elle leur répétait que, s'ils avaient d'illustres ancêtres, ils n'en devaient point tirer vanité, mais devaient se conduire de telle sorte que ceux-ci n'eussent point à rougir de leurs descendants. Elle' ne voulait pas qu'ils connussent le sentiment de la peur, et tout jeunes, les envoyait chercher un objet quelconque, le soir, sans lumière, sous les combles où, l'été, lorsqu'ils étaient au château des Ameroys, dans quelqu'endroit du parc. Le goût des armes. De plus, elle était très militariste, et elle inspirait au Roi, comme au prince Baudoin, le goût des armes, ne trouvant rien de plus noble que de les employer au service de la patrie, aussi ce lui fut une grande joie d'apprendre que le tirage au sort était abrogé, et le service militaire devenu obligatoire. Il n'est donc pas étonnant que le roi Albert soit,surtout,un Roi soldat,et qu'il ne se contente pas, comme le Kaiser, 1 de rester à l'arrière de l'armée, mais d'être toujours à, l'avant-poste des dan-, gers. Si le général van der Linden fut ; chargé de l'éducation militaire du prince Baudoin, qui faisait partie du régiment des Cuirassiers, c'est le lieutenant-général Jungbluth auquel fut confiée celle du prince Albert, qui entra dans le corps des Grenadiers, et l'on peut dire que nul maître n'a le droit d'être plus fier de son élève. L'instruction civile. Cependant, cette préparation à la carrière des armes ne devait entraver en rien l'instruction civile, si nous pouvons nous exprimer de la sorte, du Roi. M. Bosmans, docteur en droit et fils du président du Tribunal de Louvain, fit faire au jeune prince ses études françaises, ses humanités latines, son droit, et lui enseigna l'économie politique. M. Sigogne fut son professeur d'éloquence et de littérature, et l'on trouverait peu de Belges ayant une connaissance aussi étendue des écrivains de France et de Belgique que le Roi. C'est à la lecture de leurs œuvres comme aussi des livres scientifiques, so-ciologistes, historiques et politiques, que Sa Majesté, qui est très matinale, con-l sacre les toutes premières heures de la journée. Selon le mot de Charles Saro-léa : " Lorsqu'un homme d'affaires anglais se met à table pour prendre son premier déjeuner, le roi Albert a lait sa journée .d'études." Il paraît que le Roi, qui remplit d'ailleurs strictement tous ses devoirs religieux, est très au courant de la théologie qui lui fut enseignée par Mgr Le-fèvre, de Lobvain. Le baron Lamber-mont lui apprit la science de la diplomatie, et, à sa connaissance parfaite du flamand, de l'anglais, de l'allemand, il ajoutait de réelles dispositions pour la musique et le goût des arts. On s'en aperçut, plus tard, llorsqu'après avoir proclamé, dans son discours d'accession au trône, que "l'Art est une des forces de la Nation," il fit tout ce qui était en son pouvoir pour encourager, par sa présence, ses paroles et ses subsides, les manifestations de l'art et de la littérature sous toutes leurs formes. L'amour des sciences. Tout jeune, le Roi témoigna d'und préférence marquée pour les sciences exactes, les mathématiques et la mécanique surtout, qu'il apprit seul d'abord, et, grâce à ses connaissances personnelles ; plus tard, il suivit les conférences des ingénieurs et se mettait au courant de la fabrication des trains, des bateaux, des automobiles, des aéroplanes. Plus d'une fois, le jeune prince Albert prit la place du mécanicien sur la locomotive d'un train et le conduisit lui-même. Quant à l'automobile, il l'a toujours maniéè avec une telle sûreté que la comtesse de Flandre avait l'habitude de dire qu'Elle n'avait jamais peur de s'y laisser conduire lorsque son fils en était le chauffeur. Le Roi a toujours montré un esprit d'observation et une puissance de réflexion extraordinaires. "Mon frère est réfléchi jusque dans sa bonté même," nous disait S. A. R. Mme la duchesse de Vendôme. Il trouva le moyen de développer ces dispositions, dès l'enfance, durant le séjour qu'il faisait, chaque été, aux Ameroys. Aux Ameroys. La plupart des Belges connaissent ce superbe domaine des Ameroys, situé en pleine campagne, à quelques lieues de Bouillon, et où la Semois descend les bois en joyeuses cascades, forme, entre les prés, des étangs clairs, et chantonne, tout le long du jour, avec les feuil-lées des bosquets et les oiseaux des cimes. Une longue charmille touffue offre son ombre fraîche aux promeneurs, et un hêtre aux neuf troncs énormes, sortant d'une même souche, faisait la joie des enfants et des petits-enfants du comte et de la comtesse de Flandre, qui se. plaisaient à y jouer à cache-cache. Le prince Albert, tout jeune garçon encore, avait pris l'habitude d'aller faire visir 86ème année, No. 270

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