L'indépendance belge

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04 February 1914
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HâO Oei3.xi233.es EN BEj.61C'JÊ 6T A PASiS S54 ANNÉE Mercredi 4 lévrier 1914 administration et rédaction 1 îfv rue des Sable», Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bours» abonnements : édition quotidienne MUE Un an 20 fr. 6 mois, 10 II. 3ijoii, 5fr. iUXEMSCUBSlSr.-D.» " 28 ir » .5 fr. » jjir. ElUlfiBI » 43 ir. » 22 fr. lîif. édition hebdomadaire lliterniiiigoli et d'Qutre-msri 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Uû Sa f'r-aoc* âix. moiA 1 Si It-aûc» L'INDÉPENDANCE 5HQIS ÉDITIONS EAU JOUE. — SIX PAGES BELGE tGXSTRriTÎOJ: EAS LE ÏEDCJlis •V s» Mercredi 4 îévrier 1914 Les annonces sont reçues; A BRUXELLES : aux bureaux du A PARIS ï di, place de la Bourse. À LONDRES : chez MM, John-F„ Jones & C3, II® Snow Bill, E. C. ; à l'Agence Ha vas, n° lia, Cheapside E, C. : et chez Neyroud & Fils, LUI, £<>e 14-18, Queen \ictona Slreet. et T. B, Browng^ Ltd. n° 163. Queen Victoria Street. h AMSTERDAM î chez Nijgh&Van Ditmar, Rotin, g* £&. ROTTERDAM î même Iîrme, Wynhaven, 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et fi& SUISSE, aux Agences de la MaLon Rudolf Mossfife jlV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. (tàîlEVY-YORK: T.B, Browne. Ltd, it East42ûdStreefc- » tôrlf finit riii îYiafhi Aujourd'hui ; Revue politique. En Turquie. — Les relations gréco-lurqu< Au i-onugal. — La crise. En Allemagne. — Les échos des incideii de Saverne. £n Italie. — Taxes financières. En Chine. — Les nouvelles lignes de cl mins de fer. Notes du Jour, par J.-13. En France. — Les funérailles de Déroulée En Belgique. — Fureur flamingante. Le Congrès dee mutualités neutres et 1 assurant'." ; sociales. : es Théâtres à Bruxelles. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correspo dants. Les dépêches suivies de la lettre sont celles qui ont, paru d'abord da notre première édition, publiée à 4 he res de l'après-midi; les dépêches suivi de la lettre B sont celles qui ont pai d'abord dans notre deuxième éditio publiée à 6 heures du soir; les dépêch suivies de la lettre G sont-celles qui o paru d'abord dans notre troisième éc tion, publiée le matin. 0gm——■ IHIIIWMB'III I ■! IIWaiWB—MBI BRUXELLES 3 février Revue Politique La crise ministérielle traîne lament blement en longueur au Portugal, où président de la République éprouve 1 plus grandes difficultés à concilier 1 vues des différentes tractions du pa: républicain. Les conditions mêmes q déterminèrent la retraite du cabinet î'onso Costa subsistent même après démission de ce ministère, puisque conflit est, eh réalité, entre la major: unioniste et évolutionniste du Sénat la majorité démocratique de la Chai tore. Saris doute, la majorité du Séi: s'est drossée surtout contre M. Alton Costa personnellement parce qu'il av méconnu les prérogatives de la Hau Assemblée, mais il est certain qu'un < binet de gauche de là même nuance heurterait aux mêmes résistances sér toriales. La crise a donc tout le caractère d ne crise d'ordre constitutionnel et c'i 'là ce qui rend la tâche du président la République tout particulièrement < licate. M. de Arriaga s'était proposé, début, de s'en remettre au pouvoir gislatif de trancher lui-même le dit l'dnd entre les deux Chambres, et c'i pourquoi il invita M. Alfonso Costa à conformer aux prescriptions de la Coi titution et à se présenter au Sénat qua l'ordre du jour l'y appelait. Le pré dent, du conseil n'a pas voulu se pl -à cette obligation et a préféré se retir En fait, il a bien compris que la cr était plus profonde et que c'était sa p< tique même qui se trouvait attein L'opposition unioniste et évolutionni est servie au Portugal par lés circoi tances et l'on peut considérer que lai litique du groupe démocratique de Costa y a fait faillite.' Qu'on le veui ou non, il faudra en revenir il une co binaison de conciliation, à un rapp chement de tous les partis républicaii Ce rapprochement sera difficile à ré; "ser en raison même de l'âpreté de lutte actuelle, mais si les démocrates se prêtent pas à la formation d'un ca net de concentration sous la présider de M. Carnacho, il ne restera évide ment qu'à décider la dissolution ( Cortès et à procéder à de nouvel élections qui risqueraient fort de to ner contre le parti démocratique, n'est pas à l'heure où les bruits les pl alarmants circulent au sujet de la siti tion intérieure au Portugal, où chaq jour l'on signale des incidents qui pr< vent que certains milieux sont l'or ment travaillés par les éléments ré; tiounaires, que l'on peut, de gaieté cœur, aller à l'agitation que compo forcément toute période électorale. I républicains portugais, par leurs di sions et leurs querelles, menacent de : per eux-mêmes 'es bases du régii qu'ils ont réussi à établir après de grands efforts. A plusieurs reprises, nous avons co menté ici les mesures prises par Suède pour assurer sa défense. On a s'étonner que ce pays, qu'aucun pé immédiat ne semble menacer, dont tendances pacifistes sont bien connu ait cru .devoir prendre des précautio aussi minutieuses et consentir à dos : orifices aussi considérables pour pai aux pires éventualités. Un publier suédois qui jouit d'une grande autori M. Erik Sjoesiedl, vient de publier ce sujet une étude qui fixe iletté-inc les choses. 11 part de ce principe que Suède a la certitude de voir sa neuf lit*': violée par des puissances qui ch obéraient, sur le territoire suédois c points d'appui stratégiques. Les granc puissances voisines auraient la tentati non seulement de violer le sol suéd' pour occuper ces points stratégiqi utiles, mais encore pour entraîner Suède dans un conflit où elle risquer de devenir la rançon de la paix. Pc prévenir une telle éventualité, la Su? a dû en Venir à la politique de la n< traité armée et ne se fier .qu'à ses d près moyens pour assurer la défense c son indépendance. M. Sjoestedt estirr d'ailleurs que le même effort militai! doit être attendu de la Norvège afin c s- reconstituer ainsi sur le terrain milita re le bloc de la péninsule scandinavi ts qui serait plus fort dans ce libre aecor que dans l'ancienne union brisée. L'exemple de la Suède mérite tou' e" l'attention des petites nations dont . neutralité pourrait être violée dans ls mêmes conditions en cas dé conflit coi e- tinental et qui, elles aussi, ne peuvei trouver le salut, que dans leurs propre es efforts. La Suisse elle-même se préoccupe c l'organisation meilleure de sa défense i ~ la question des chemins de fer stratég n" ques a fait l'objet des travaux du Coi seil national ces jours derniers. 11 s'ag de savoir si, malgré la décision prise e faveur de la voie étroite, on donnera A la ligne de la rive droite du lac de Brien. 1S dont la construction est décidée depu 1907, l'écarlement normal réclamé p; i'état-major général. On fait valoir en f; ;s veur de la voie large qu'en cas d'att "u que brusquée sur le front sud, il fai n, drait vingt-sept heures pour ameni 33 une brigade combinée d'Interlaken o [U col du Grimsel au cas où le chemin c ,j fer du lac de Brienz serait construit voie étroite. Or, les routes militaires it tiennes permettraient à l'Italie de jeti plus rapidement sur ce point stratég ~~ que des forces assez considérables, c menacer le Gothard et de couper 1< communications du Tessin avec le res = du pays. Ces remarques conformes aux exigei a ces de i'état-major n'ont pas empècl * le vote final en faveur du maintien c la voie étroite par 101 voix contre 4 parce que le représentant du Conseil f déral a fait remarquer que la situatic j1" militaire s'est • sensiblement, amélion *e sur le front sud, par suite de la con ;s traction en cours du chemin de fer de Furka, et en raison de l'invraisemblai ce d'une attaque brusquée de ce eût u.' Eh' réalité, il semble que le Conseil n ll_ tional ait surtout voulu résister au 'a revendications régionales exagérées e le matière de chemins de fer, mais il res té incontestable que la ligne du lac < et Briemz établie à voie large normale ei répondu plus complètement aux néee at sités militaires qui peuvent résulter di so circonstances. rit _ , ■ IBWIMMU I 11,111 ■ ■llltflll Il !" :e- : sê La des lies et lia fi entière a'^ibani u- Le procès Bekir [^1 Yaiona, mardi, 3 février, au La commission de contrôle, en quali 1^_ d'instance supérieure compétente, a con fi fé- mé entièrement le jugement du conseil - îèt guerre dans le procès de haute traliison i se tenté contre Bekir et ses compagnons. To is- tefois, en raison de cette circonstance qi nd le nouveau souverain auquel Bekir poum si- adresser une demande de grâce, n'est p iêr encore arrivé en Albanie, l'exécution de »!«. peine de mort a été provisoirement ajoi: ise née. ^ )li_ Les pourparlers avec Essad pacha te. Valona, mardi, 3 janvier, ste On sait que deux membres de la co] 1S- mission de contrôle se trouvent déjà à D )0- razzo, où durent encore les pourpaHe M. avec Essad pacha, pourparlers dont on lie tend un résultat favorable. Aujourd'hi m- quatre autres membres de la coinmissi ro- vont se rendre à Duràzzo pour termin is. ces n ego*? iat ions. (a] ili- A Valona H1 Valôna, mardi, 3 février. n.e Le chef mirdite Prenk-Bibdoda est ar bi- vé ù Valona avec trois chefs du nord lCe l'Albanie. (b; | Nouvelles ds rÈtrangei us la- ALLEMAGNE ue m- Echo des incidents de Saverne te- Straabourg, lundi, 2 février 'C- On affirme que le stattliatter Lrd a Cai '•'e bad immédiatement après Pâques et qi "te no reviendra sans , doute plus en AJsa •e.s Lorraine. .Vu cas où il reviendrait, il Vi- quliierait son posîî que vers le mois de s( ;a" teimbre pour laisser la place à M. de Be Ile maun-Holhveg. si On assure, dans les milieux pariemi t aires, que les séances du Landtag seix j.j ajournées à une date indéterminée, le m „u veau gouvernement n'étant, pas encore :r]l ,élat d'assister ou de prendre part anx e< libérations de la Chambre. (a Le qouvcrneiKem d'Alsace-Lorrains ns :a_ Berlin, lundi, 2 février •or On télégraphie de Strasbourg au « B ;ie liiK>r Tageblatt j> : lâ bruit a couru, dans la soirée, ç à le docteur. Grégoire, membre de la pren: nt ro Chambre et avocat ù Metz, deviendr la sous-secrétaire d'Etat à la justice, à la p :a- ce du président Molitor, qui aurait refi ;r- ces fonctions. » :P3 I.a presse de Berlin nomme comme s les cesseurs possibles du comte de Wedel, on Ctiancetier de f'&npire et le baron Dis Rheinboben, ancien ministre des fman, :es do Prusse et actuedlemEsnt gouverneur la la Prusse rhénane. Dans le cas où le ch; ait celder prendrait la place du comte de V ur del, c'est te 5 mars, c'est-à-dire après de publication de raccord anglo-allemand s su- l'Afrique et sud l'Asie-Mineure, qu'il j»r ro- ara» s# r«tr«U«K e Le « Berliner Tageblatt » de dema e croit que rien n'est encore décidé. (a) e AUTRïCHE-HONGRiE i- Les Chemins de îer orientaux -» Vienne, lundi, *2 février. La « Montags Revue », dont les attacli anciennes avec la présidence du iconsi sont notoires, révèle que rinternationaljs :l tion des chemins de fer orientaux, selon ■s formule Vitali, que la diplomatie françai 1_ aivait fait sienne.peut être considérée coi ^ rne définitivement enterrée et ce , à la sui 'y des efforts désespérés du comte Stuergk joints au veto de l'ambassadeur d'Al magne. e Ce dernier se serait livré à des déclai ^ tions très catégoriques et a soulevé le et politique de la question. L'Allemagne n'a !" mettrait pas la collaboration économiq fnanco-autiicliienne dans les Balkans, [} découvrant quelque chose de contraire.a intérêts de la politique trLplicienne. 2i Des bruits, représentant la situation < IS comte Berchtold comme ébranlée, sont f Lr tuellement répandus; ils pourraient sig: l~ fier un nouvel assaut contre la politiq l~ du ministre de François-Joseph, qui évei 1_ maintenant des méfiantes à Berlin. îr Un fait reste : la démarche comminatoi u du représentant du Kaiser et la docil ; autrichienne. -(ai t CHINE '.r La limitation des armements De Pékin à l'Agence . d'Extrème-Orien ^ Le président Yuan-Chi-Kaï .vient de 'de |g ner des instructions aux autorités provi ciiales compétentes pour que les effect de l'armée soient ramenés aux chilli g précédiemmeint fixés par le gouvenwme: ie Le licenciement des troupes devra 61 :. un fait accompli à fin février procha: s'_ Cette mesure- est dictée par des raiso ^ d'économie et par le désir du Pïéstdt :0 d'assiwer, le plus rapidement possible, , relèvement financier du pays. a L'extension du réseau des chemins de fer chinois \[ De Pékin à t'Agence d'Extrème-Oriei x Sur l'ordre du président Yuan-Chi-Kaï, n ministre des commuiiioatioins vient de d< [e ner des instructions aux autorités prov la ciales pour qu'elles prennent, sans rett les mesures propres ù assurer le dêvol, 5. pement du réseau des chemins de fer c ,s nois. ■Les provinces, qui ont déjà des proj à ' l'étudié, devTOnt hâter leur réalïsatii ™ Celles qui ont négligé, jusqu'à ce jouir, se préoccuper de cette importante questi sont invitées à l'envisager sérieusement à entreprendre immédiatement les trava g préparatoires. En raison de la situation difficile des nances du pays, et bien qu'il soit préfé ble, en principe, d'employer des capita chinois et étrangers, les provinces se v té ront le plus souvent dans l'obligation r- faire appel à des capitaux étrangers p< le la construction des lignes projetées. A n- tre d'indication et comme base des né u- dations qui pourront être ouvertes dans le seins, le ministre des communications ,it , adressé, a,ux gouverneurs des provinc :is la statistique suivante des lignes consti la tes à. c,e jour, avec te. chiffre des emprui i-- contractés pour chacune d'elles : 1» Chemin de fer de Kin-Han (5,000,i livres sterling); 2° chemin de fer de Ts Pou (9,800,000 liv. st.); 0° chemin de „ de Kin-Foun (2,300,000 liv. st.); 4° cher do - fer de Fou-Ling (2,500,000 liv. st.); r,, ' chemin de fer de Fou-Hen (1,500,000 i sterling); 6° chemin de fer de Koua ,j" Ki'ou (1,500,000 liv. st.); 7° chemin de ' de Ngan-Fou (320,000 liv st.) ; 8° cher de fer de Yo-Han (0,000,000 liv. st.); 9" c min de fer de Tsing-Taï (40,000,000 fram 10° chemin de fer de Tsi-Tchang (2,115, liv. st.); 11° chemin de fer de Tao-Tc. (795,C00 liv. st.); 12" chemin de fer dé Pi r'" Lao (4.100.000 francs). (a de ETATS-UNIS L'immigration . Washington, lundi, 2 février La Chambre des . /présentants, discut — le bill d'immigration, a adopté un amen ment excluant les hindous et tous les ir vidais de race mongole ou jaune, ainsi i les Malais et Africains, sauf ceux dont 1' trée est, autorisée par des traités ou acco . spéciaux, ,(a fa HAÏTI La situation ne .p. Port-au-Prince, mardi, 3 févriei [h. On signale des troubles graves aux i naïves, où ivn navire allemand vient partir. Deux compétiteurs, le sénateur Da n" mar-Théodore et le général Oreste Zam >I! sont en présence et leurs partisans éch )U* gent de violentes fusillades. e" Dos attaques viennent d'être dirigées ; les révolutionnaires contre Saint-Marc, ' a été aussitôt envoyé un croiseur angl; et contre les villes d'Aquin et Des-Cail où le mouvement est mené par les anci partisans du président Simon. sr" A Port-au-Princo la situation reste i me, malgré une tentative du général Kc ?e ce Monpiaisir de débarquer dans le, j iè*. avec ses partisans. (1 ait ITALIE bsé Le Congrès radical ac- Rome, lundi, 2 févrie le Le congrès du parti radical réuni dej de deux jours a procédé aujourd'hui, a.j :es de longs débats très animés, à un vote de la direction de l'action du parti. Penc' in- les débats, deux courants se sont ma,ni /«- tés:l'un est favorable à la collabora la des radicaux avec les autres partis, c •ur le gouvernement et, dans des cas part îU- liens, avec 1$ cabinet actuel ; l'autre y , .cs».traie% in fflÉdquieè députés radicaux ayant pai oipé à la discussion ont fait ressortir qi s'il appartenait au congrès d'établir 1 ■principes d'action du paria, le jugeme soir l'attitude à tenir à la Chambre appi tenait au groupe parlemeotaire. es . Ce soir, on a procédé au vote. On adopté à mains levées un ordre du jo affii-mant que le parti radical ne 'peut pl partager la responsabilité actuelle de e direction du gouvei'nement et invitant n_ groupe parlementaire et les organes di j0 géants du parti à conformer leur action jj ces principes. g! Un autre- ordre du jour, inspiré de t£ dauess plus conciliantes, avait été repoi a_ sé par 190 voix contre 130. ^ Le congrès a approuvé, enfin, à mai lewées, un ordre du jour fixant les <x 8 ditlons de la .collaboration éventuelle parti radical et des autres partis dén ^ craltiques. (a] Mesures financières ju Rome, lundi, 2 février. c_ Le projet relatif aux mesures financier* ii. que le gouvernement déposera demain à ûe Chambre comprend de légères modifu [le tions aux droits de succession. Il sourr au droit de timbre les billets d'entrée a re cinémas, sauf ceux à bas prix, destinés a té classes les moins atsées. Il augmente taxes sur les automohiles, sauf sur oe affectés a des services publics et les i mions. H augmente le droit, de statistiq poiir les marchandises en douanes et fr; l ■ pe d'une taxe les boueilles d'eau minéra n_" L'essemble des recettes résultant de c n. réformes est évalué à 47 millions. (a; £ MEXIQUE it. Grave mesure re Washington, mardi, 3 février, n. Le gouvernement, a chargé ses représi ns tants à l'étranger de piorter à la conna nt sance des puissances qu'il aillait lever 1' le terdiction de l'exportation des armes et c a) .munitions à destination du Mexique, (b PORTUGAL . La crise Lisbonne, lundi, 2 février aiu \f. do Arfiaga, président de la Répu] que, a reçu aujourd'tiui les réponses r(j MM. Almeida, chef des évolutionnistes, , Caiiiaclion, chef des unionistes. 11 atte encore la réponse de M. Alfonso Costa c'est seulement après réception de cell< Qii- commenc^joftt les négociations pi )n doivnn' une solution définitive à la cris de g,n Lisbonne, mardi, 3 janvier 0k M. de Arriaga recevra demain, dès i ax arrivée, M. Bernardino Machado. M. i chado s'entrettandra ensuite avec div fj. chefs de groupes politiques. (1 S ROUMANIE er- — L'officieuse ((Indépendance Roumair de dénient la nouvelle donnée par le jour >ur russe « Retch n au sujet d'un proch ti- voyage à Saint-Pétersbourg des prin 30- Ferdinand et Charles. a RUSSIE L'expédition Siedow v*~ Saint-Pétersbourg, lundi 2 févriea Le conseil des ministres a décidé-de et ger le ministère de la marine d'équiper i : expédition de secours pour aller à la cherche du lieutenant Siedow. fer ^ TURQUIE iv Les relations avec la Grèce yg. Constantinople, lundi, 2 févaiâ fer Le Suitan, en recevant M. Panas, le r lin veau ministre de Grèce, lui a promis he- concours pour remplir sa mission et fc fier les bonnes relations existant entre 1XK) deux pays (f lin . ... , en Les négociations serbo-turques ) Belgrade, mardi, 3 févrie Le représentant serbe à Constantin! a fait savoir à son gouvernement qu< gouvernement turc lui avait manifesté désir de reprendre les négociations en du règlement du dernier litige et de la int gnature du traité. de- Ces négociations paraissent devoir idi- poursuivre dans un esprit de conciliai [ue de part et d'autre. (1 T • ~ds : ^ 1 Lettre du Yatica (De notre correspondant.) jo- ROME-VATICAN, 25 janviei de Peu le cardinal Labouré, archevêi de Rennes, se trouvant à Rome, se p vil- gnait en ma présence de l'hostilité t or, manifeste que le Vatican témoignai m- un groupe de catholiques français,!: méritants de la religion et dévoués par Papè, mais ayant des opinions po où ques qui ne cadraient pas avec ce lis, que Piome voulait imposer en Franc es, Je me permis de répondre : « N'in ;ns tez pas, là-dessus, éminence, ce se peine perdue, on ne fera aucune ^ •aj. cession. Le mieux est de prendre (I.a_ tience. A R.ome souvent on change i0rt pinion, ce qui était vrai aujourd'l t>* peut devenir faux demain, ceux : '' pour le moment, sont en faveur 1 vent être blâmés et condamnés, journat que maintenant on répro peut encore devenir le bon journal, ici on change souvent d'humeur. » mis " ^'0U3 êtes devenu bien romain», . dit le cardinal. S'il avait vécu quelc années de plus il aurait pu consti que ma réponse s'était vérifiée. F11 L'abbé Lemire a eu le gTand tort . ne point connaître Rome et de n'a-JCA pas tenu compte des cliangements : vec venus dans la curie depuis bien des lcu- nées, aussi en est-il resté aux illusi est des premiers jours,arriéré de plus c , çpmrt fi§ sièçfe, îjpijg «g, ,§ewiiifis i ti- à l'époque où Léon XIII se preoeeupi te, de favoriser ceux qui s'étaient mis a es tête du mouvement social et approuva nt la démocratie chrétienne. I1*- A l'occasion d'un pèlerinage ouvri français, en octobre 1889,Léon XIII pi a nonça son premier discours _ favorat: ur aux" idées démocratiques. C'était da us la salle dite des Béatifications, situ la au-dessus du portique de Saint-Pien le On attendait cette allocution avec c n- riosité. Je me trouvai dons le grou à des chefs du mouvement, parmi 1< quels le comte ds Mùn, plusieurs c 11- putés, industriels, chefs de manufact is- res. tous catholiques, mais un peu ( visés sur la méthode. Léon XIÏI pronc ns ça son discours sensationnel qui fit ép n- que et prépara l'encyclique lierura ri iu v arum. Le prédécesseur de Pie X mes ,0_ rait ses paroles et il les pondér; bien avant de les prononcer. To en débitant son discours en un franç; archaïque Léon Xlli fixait ses regar sur l'assistance pour lire sur leur pl sionomie l'effet produit par ses paroli De préférence il se tournait de nol a" côté- L'audience terminée, on vint m iet vertir que le secrétaire intime du Pai a3: Mgr Angeli, m'attendait dans l'an Llx chambre secrète. Je m'y rendis aussi! es et le prélat me dit : « Le Pape vous a 1 ax marque dans le groupe de M. de Mu a- on a fait des observations. Quelle 1 ue l'impression produite pai le discou ip- Sa Sainteté tient à être informée. » le. Je répondis qu'en générai l'impr ». sion avait été,excellente, que seulemc on avait discuté-sur la valeur de cert nés expressions et sur l'interprétati qu'on pouvait leur donner dans un se ou dans l'autre. Je dus résumer les 0 nions diverses avec précision. Léon XIII tenait à être renseigné £ *n" l'effet produit par ses actes et il en f 'îs' sait son profit; aussi,dans les audieni m* particulières accordées ' aux principa 'es chefs du mouvement social catholiqi I il s'empressa de préciser ses intentiô car il voulait éviter les polémiques surtout les polémiques de presse. On se lança alors dans le socialisi chrétien et l'on créa des œuvres ai ,j[. tout un mouvement social, de L'abbé Lemire fut un des plus et dents; i.l se laissa entraîner par àa fc nll gue et son imagination de réformate ■et social. Elu député, il vint à Rome ^ dans le grand salon de la maison géi ,,Lr ralice des Assomptionnistes sur la pli de l'Ara Goeli, il fit une conférence f remarquable par la hardiesse de 1 ' idées sociales. Deux jours. auparavi ; je lui avais fait visite au Sémina 'on français, où il avait pris logement. la" m'exposa sa thèse; on ne dtoit pas ;rs corc}er au 'peuple et à l'ouvrier la cl ) rité, il faut simplement traiter avec j tic-e. C'est justice que nous demande aux patrons, nous ne voulons pas de ,e » charité. Je lui fis remarquer que nal thèse était quelque peu hasardée à ] aàn me, où l'on préfère agir par char, jes accorder des privilèges et où génér; ^ ment on n'admet pas des deman, faites au nom seul de la justice. Lemire n'en resta pas moins attai à ses idées; devant un auditoire cc posé spécialement de prélats et de r gieux, il soutint les droits du peuj ar" les droits de l'ouvrier contre le patr me et, rappelant ma remarque, il en v re- à dire que Rome était aristocratiq (a) qu'ici on faisait les choses .par chai en fils de saint Pierre qui vint s'asse sur le siège romain pour vivre de charité des fidèles tandis que hors Rome on était plutôt fils de saint P ' qui montrait ses mains calleuses et " vantait de , n'avoir jamais vécu de charrté de personne. leg On peut s'imaginer l'effet prod sur l'assemblée. Le cardinal Vinc Vannuteili, tout en félicitant l'orate de sa faconde, fit des réserves expres sur la thèse soutenue par l'abbé-dép •, qui, le lendemain, dans une convei 'Pje tion que j'eus avec lui, se vanta d'av ' J® obtenu un beau succès. « Ne triomp! ^ pa;3 trop, surtout n'insistez pas-fue Rome on change facilement d'opln et l'on n'admet pas d'être critiqué. Malgré tout cela on se montra bi se veillant envers Lemire ,on lui prê ion beaucoup de naïveté, mais on 11e £ 1) préoccupait pas trop, d'autant plus i mm parfois ayant reçu une admoniti — l'abbé-député promettait de s'y con! mer. ,11 Certainement, sous le pontificat Léon XIII on se serait bien gardé provoquer un conflit. Les abbés déi crates étaient parfois dénoncés spé< lement par les patrons du Nord lig avec les grands industriels eatholiq îue de Belgique. Le Vatican intervenait lat- arrangeait les choses à l'amiable, s rop froisser aucune susceptibilité. C'est £ t à si que Léon XIII, pour mettre fin ; ien conflits créés par le chanoine Pottier au contenta de l'appeler à Rome et d( i ti- nommer professeur de sociologie à 1 lies stitut Léonin do Rome et 'e fougu, ;. apôtre de la démocratie en Beigiq sis- bien casé et honoré, devint fort modi rait Sous Pie X on a changé de méthe on- 011 voit du modernisme partouti en c pa- trine, en histoire, en sociologie, etc. f'o- au lieu d'essayer d'attirer ceux lut sont suspects et qu'il faut convertir, tui, les accable, on les persécute, oh s'ael ©u- ne à les aigrir pour les pousser à la Tel sistance en leur demandant des soin uve sions héroïques dont ils ne peuvent t car capables. Je'ne ferai pas ici la lam table histoire de toutes les attaques c me tro Lemire. Si l'homme et le dé£ ues peuvent, résister, le prêtre ne le f iter pas, grâce à la discipline ecclésiasti qui l'étreint et en fait un paria du de cerdoce, s'il ne veut point sacrifier ,'oir liberté et sa dignité d'homme < sur- d'homme politique. On lui rappelle an- promesses d'ordination, on ''accuse ons vamee d'une apostasie qu'on provo l'un de toutes façons et l'on crie au gc ltei4âls fioyr rpbtenir. lit L'abbé Lemire, pour avoir résisté, a la ] été suspendu de l'exercice de ses droits lit de prêtre, il ne peut plus dire la messe et administrer les sacrements et est ré- er duit à l'état laïque. Il peut donc se con- 0. fesser, communier, doit assister, à la ,je messe le dimanche, il doit aussi réciter ns chaque jour son bréviaire. On oc l'a ée Pas encore mis à la porte de l'Eglii/e, •e. mais à la porte du sanctuaire, s'il con- u! tinue à résister, s'il veut encore être dé- 3,e puté malgré Rome, l'excommunication ;s_ l'attend et on sera tout heuireux de la j,. lancer pour pouvoir lui infliger le qua- u_ lifleatif d'apostat. C'est ainsi qu'on a lj. agi avec les Murri, avec bien d'autres, n- appliquant à rebours la parabole du q. bon Pasteur. I FRANCE j! Noies du Jour >s. {Ijo nuire correspondant.) re a- 'e, ^ ous n'avez pas idée combien son! ti; nombreux les gens qui désirent élever des entants nés de relations irréguliè-res moyennant une indemnité plus ou ' moins élevée, plutôt p'us. Les journaux „g sont remplis a ce sujet d'annonces étonnantes. oepuis le prêtre de campagne jusqu'au négociant qui va prendre sa nt retlall-t'. i's s0111 légions ces philanthro-pes a la manque 11e demandant que des on sommes variées pour inculquer à ues ns en'ants du hasard les principes les plus élevés de la morale combinée avec une éducation tortillante. ur Y a-t-il suffisamment d'enfants natu-ii. rets possédant des dots sérieuses pour ;es satisiàiré toutes ces offres 'ntéressées ? ux Je l'ignore; toujours est-il que cela avait 10, donné à une sage-femme sans scrupu-js. les l'idée ingénieuse d'une escroquerie et des plus originales. La particulière notait avec soin toutes ces adresses de tiî-ne leurs bénévoles et leur écrivait pour, rec leur apprendre que la fille d'un grand personnage — tantôt c'était un ministre ir- et tantôt un général — avait commis iu- une faute, qu'un enfant allait naître et ur elle offrait 150,000 francs plus une rente et de 8,000 francs jusqu'à la majorité. Tou-ié- te la bande acceptait ces alléchantes pro-tee messes; chacun versait avec entrain la jn.ipcUifc primé demandée par f'intormé-ît?s diaire. ?" Cependant la fille du ministre n'ac-^ couchait jamais; les futurs éleveurs des , enfants du hasard ne voyant venir ni te ao" pupille, ni surtout les 150,000 francs, se sont lassés, quelques-uns ont porté plainte et l'ingénieuse matrone a été . arrêtée. Elle sera sûrement condamnée _a quoique les plaignants soient au demeu-j0_ rant peu intéressants -et n'aient pas volé la petite leçon q.ue leur a donnée pour LjeI quelques louis l'intrigante qui les a du- les P^s- . » * * ■hé 11 y a décidément des esprits bien m- mal faits ! -li- Ne voilà-t-il pas que certains chroni-'l6i queurs sa mettent à railler les voyages ?n> ministériels, qui n'ont, disentrils, d'au-tnt tre utilité que de permettre la remise de quelques bouts de ruban à de pauvres "ï® gens tjui les attendent depuis longtemps °}T et à qui cela du reste fait toujours grand 'a plaisir. .N'est-ce donc rien ? En vérité, qu'est-ce que cela peut bien r~ nous faire, que tel ministre emploie son , dim.anche à quelques courses d'automobiles de-ci ou de-là.Les voyages forrnenL, dit-on, la jeunesse; ils doivent proba-blement aussi calmer les nerfs des mi-nistres, car ces pauvres gens sont beau< coup critiqués et ils sont tout de môme ^5 à plaindre. lt. Songez que du matin au soir ils sont obligés de recevoir des députés, des sé-lez nateurs qui leur demandent des faveurs qu'ils promettent et qu'ils n'accorderont ion du reste Pas> s'occuper avec leurs „ chefs de bureau de questions qui feur en_ sont absolument inconnues, auxquelles ;ait ils n'entendent rien, neuf l'ois sur dix, •en et, dont ils doivent cependant avoir l'air lue d'être pénétrés. Quand arrive le diman-on, che, ces pauvres ministres ne doivent or- pas être fâchés d'aller prendre un peu l'air; puis il est si agréable pour quel-de ques-uns d'être reçu officiellement, d'a-de près le. décret de Messidor, les autori-no- tés civiles par devant, les militaires :ia- par derrière avec des discours de mai-ués res et quelques airs de fanfare des pom-ues piers, d'assister à des banquets dont le et menu est généralement mauvais, mais i-ns qui leur permet, au dessert, de pronon-•in- cer des paroles banales, mais réconl'or-tux tantes « au nom du gouvernement ». A se ce moment-là, ils se donnent, l'illusion ; ™ qu'ils incarnent eux-mêmes la France. In" Et encore une fois, si cela n'a aucune ;ux utilité^ cela ne fait d© mal à personne ; alors pourquoi s'en préoccuper ? Aujourd'hui, c'est ce pauvre M. Fer-1 ' narid David, ministre des travaux pu-l0®" blics, qui est l'objet des quolibets. Il ' n'est pourtant ni plus mauvais ni me'l-on !l'ur clu un autre.. Jusqu'ici, on ne lui ar_ avait reproché que sa sympathie un peu ré- exagéréo pour les marchands de vins et -jjgl les débitants d'alcool au détail.Les plus jjre méchants, l'avaient surnommé : « Son. en_ Excellence Bistrot I » Voilà, maintenant. on_ qu'on lui fait un grief de s'en être allé u[e visiter le port de Saint-Malo, accompa-eut des bons petits jeunes gens qui font ]U8 partie de son cabinet et qui suivent d'un sa- pas mesuré et. respectueux leur patron sa marchant à la conquête de la popularité >{... fuyante. ses « Eh quoi ! écrit, c.n confrère, M. Fer-i'a- nand David a eu besoin d'aller à Saint-jue Malo pour regarder l'emplacement où. an- dans quelques mois, quand il re sera certainement plus ministre, oa entre-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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