L'information de Bruxelles

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03 October 1915
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20e Année, N° 40. QUATRE pages — Prix du numéro : 10 centimes Dimanche, 3 Octobre 1915. L'INFORMATION ABONNEMENT : Bruxelles et agglomération'. : Un an, fr 4.00 — Si* mois, fr. 2.cx Trois mois, fr. 1.00 Province et l'Etranger, le port en su9 On s'abonne dans tous les bureaux de post DE BRUXELLES JOURNAL HEBDOMADAIRE Affilié à l'Union de la Presse Périodique belge rtléptu» : 3 7029 Boita pestait I" 4 d; Brmll«s I Cwjiti «Mqm pMtan 3B58 BUREAUX : 148, RUE NEUVE. ANNONCES : Petite annonce . . la ligne fr. o.35 Réclames .... >» fr. i.oo Nécrologies et Judiciaires » fr. i.50 Sous „Varia4 9 fr. 2.50 Les annonces sont reçues par les Agences de Publicité et aux bureaux du journal J] DUI\L,/\UA • ito, ITtUVt, Toutes les communications doivent être exclusivement adressées à M. I» directeur de ,,t'INFORMATION OE BRUXELLES" Bruxelles SOMMAIRE : L'OFFENSIVE A L'OUEST LES PAYS SCANDINAVES LA GUERRE ET LE CATHOLICISME APPEL A LA FOI ET AU BON SENS DES CATHOLIQUES BELGES LA SITUATION EN RUSSIE L'ANGLETERRE ÉCONOMIQUE LA CRISE BALKANIQUE L'accord turco-bulgare. — Les relations de la Serbie avec la Bulgarie, la Grèce et l'Italie. — Le rôle de la Russie dans les Balkans. — La mobilisation grecque. — Négociations gréco-bulgare. — Les télégrammes détournés. — Le sphinx roumain. LE NOUVEAU PLAN D'ATTAQUE DES DARDANELLES. — Varia. Une déclaration de M- Qoremykine. — La Semaine agricole : L'escourgeon d'hiver — Bruxelles-Attractions. L'offensive à l'Ouest. Depuis plusieurs semaines l'on envisageait, dans la presse de tous les pays, l'éventualité prochaine d'une offensive allemande sur le front ouest: le chancelier avait parlé de forces qui deviendraient disponibles à l'est, et l'ancien ministre français M. Pichon avait exprimé des inquiétudes. D'autre part, les journaux anglais paraissaient ne prévoir une grande attaque des Alliés que pour le printemps prochain. Les Alliés ont-ils voulu détourner l'attention publique du résultat du troisième emprunt allemand, qui a r pporté quinze milliards de francs? Ont-ils eu en vue a ;xercer une pression sur les Etats balkaniques, en faisant, comme le Temps paraissait l'annoncer il y a quelques jours, un « geste » impressionnant et prompt, et par là même peut-être prématuré, pour répondre à la mobilisation bulgare?On aurait pu croire que ce geste aurait consisté dans une démonstration navale ou un débarquement sur la côte bulgare ou grecque de la Mer Egée, à Salonique peut-être, ou en Albanie pour envoyer des troupes en Serbie. Toutes ces prévisions viennent de se trouver démenties, comme maintes fois déjà dans cette guerre de surprises. Ce sont les Anglais et les Français qui viennent d'entreprendre uns vigoureuse offensive générale sur tout le front ouest, en la faisant précéder d'une « préparation d'artillerie » de 70 heures, ce qui indiquait le but de tenter une ou plusieurs percées à fond des lignes allemandes. Il devait être évidemment difficile aux défenseurs de celles-ci de deviner à l'avance en quels points devaient se produire ces efforts spéciaux et décisifs. On s'accorde, il est vrai, à reconnaître qu'il n'y a pas eu surprise proprement dite: toutefois, on ne peut s'empêcher de réfléchir en constatant que les assauts, succédant aux bombardements, se sont portés exactement sur les mêmes secteurs que toutes les attaques répétées exécutées de la part des Alliés depuis près d'un an. C'est le sud-est d'Ypres, c'est la région au nord d'Arras, c'est la Champagne dite pouilleuse, qui ont de nouveau été le théâtre des poussées violentes, en nous rappelant les noms bien connus de la ferme de Bellewaerde, du château de Car-leul et du cimetière de Souchez, et enfin Perthes, Somme-Py, Tahure, Beauséjour, etc. L'effort des Alliés a été dirigé tant de fois vers ces régions, notamment dans la «bataille de la fin de 1 hiver en Champagne », et dans la « grande offensive de mai » en Artois, que l'on pouvait s'attendre à ce que les lignes allemandes y auraient été renforcées et dédoublées avec un soin tout particulier. D'autres stratèges, en cas d'échec, ont porté souvent leurs agressions sur de nouveaux terrains, ne fût-ce que pour détourner les soupçons. Si les Alliés persistent à ne pas suivre cette tactique généralement consacrée par 1 expérience, c'est qu'ils ont sans doute des motifs stratégiques de tout premier ordre pour s acharner ainsi sur les mêmes secteurs. Mais ces motifs sont probablement compris par l'adversaire, qui prend également ses dispositions pour les contrarier ou pour résister. Serait-il permis de supposer, en présence de l'insistance des Alliés à choisir, pendant un an, les mêmes points d'attaque, que ces parties du front leur semblent particulièrement dangereuses pour eux-mêmes, et qu'ils s'efforcent en conséquence d y fortifier leurs défenses?. Ces offensives, auraient donc un but préventif et dé-fensif ? C'est ce qui parait les différencier des récentes agressions allemandes en Argonne, dont nous n'avons guère parié, et qui ont plutôt l'air de préparer des offensives futures en leur ménageant des points d'appui, des « têtes » d'assaut. Quoiqu'il en soit, l'offensive actuelle des Alliés n'à pas abouti à une percée proprement dite, c est-a-dire à couper à fond les lignes allemandes et à atteindre leurs voies de communications ferrées derrière leurs fronts. Mais, dans deux secteurs, elle a réussi à conquérir et à garder jusqu'ici une première série de tranchées alle mandes et à y prendre assez bien de matériel et de prisonniers.La question est de savoir maintenant si cette offensive n'est qu'une démonstration politique et diplomatique ou si elle est destinée à se poursuivre vers les lignes de second rang des Allemands; ceux-ci étant prévenus, ils auront pu concentrer des forces nouvelles pour devenir peut-être agresseurs. Il n'est pas possible d'apprécier si le moment paraît prochain où leur offensive générale, annoncée depuis un certain temps pour l'ouest, pourra se produire à son tour. Quant aux pertes des assaillants dans ces affaires, elles ne sont précisées qu'au point de vue des prisonniers capturés par les Allemands, qui parlent de sept mille hommes pris, dont un général anglais. Du matériel et des mitrailleuses ont été perdus également. Les pertes des offensives sont souvent élevées, à moins que, comme M. Lloyd George l'a signalé pour l'est, la supériorité de l'artillerie 11e soit considérable. Cependant aux Dardanelles, les pertes ang'aises, d'après les chiffres publiés en Angleterre, sont journellement de mille à quatre mille hommes; la proportion des officiers atteints est devenue toutefois moins considérable, depuis que des instructions nouvelles sont venues tempérer l'héroïsme imprudent des jeunes lieutenants. Le Daily Chronicle, qui n'a pas l'habitude de voir les choses en noir, rappelle la bataille de Neuve-Chapelle, livrée en mars dernier, où les Anglais ont percé aussi la première ligne allemande et ont été repoussés avec des pertes sanglantes devant la seconde. Le nombre des morts, des blessés et des prisonniers, dit-il, n'était pas très différent de part et d'autre. Ceci semble avoir été le cas dans une série d'attaques sur le front ouest, et, ajoute-t-il, cela pourrait se vérifier dans l'offensive actuelle. Le Times au contraire, si souvent pessimiste, est plein d'espoir cette fois. Il signale cependant que la région de Lens est très favorable à la défense, et qu'il est difficile de transporter en avant l'artillerie anglaise installée dans les ouvrages construits soigneusement de ce côté, parce que le feu des Allemands domine tout le terrain à l'est, qu'il s'agirait d'atteindre. Il faut donc du temp6 pour les préparatifs. L'organe da la Cité se plaint aussi du temps défavorable, de même que plusieurs journaux français; le Journal des Débats, la Liberté, le Matin et d'autres signalent aussi la difficulté d'avancer plus loin. Les pays scandinaves. L'incendie du monde, qui ne paraît pas près de s'éteindre, a épargné jusqu'ici d'une façon tout à fait remarquable les trois Etats scandinaves. Leur situation entre la Russie, l'Allemagne et l'Angleterre est cependant assez exposée. Le Danemark est voisin de l'Allemagne par cette frontière du Schleswig, créée en i86/i et comprenant, pour des motifs stratégiques, quelques cantons de langue danoise, d'environ i5o,ooo habitants, dans le territoire de l'Empire. Il a été signalé à diverses reprises, au cours de la guerre, que les soldats issus de cette région se sont bien battus. L'existence de cette « Irredenta » danoise avait fait supposer, entre tant d'illusions écloses au début de la guerre, que le Danemark aurait été disposé à se joindre aux Alliés et notamment à favoriser un débarquement anglais. Le Danemark n'en a rien fait. Il a développé ses relations commerciales avec l'Allemagne, et su presse expose les actes du conflit international avec une froideur, une objectivité remarquée partout. Est-il vrai qu'il s'est produit, depuis quelques années, un rapprochement entre le Danemark et l'Allemagne? Il paraît plus exact de dire que les relations ont cessé d'être glaciales pour devenir non pas précisément cordiales, mais confiantes. La création du canal maritime de la mer du Nord à la mer Baltique, à travers le Holstein, a pu enlever quelque transit aux ports danois, mais elle a diminué beaucoup le danger de voir les eaux danoises envahies par les belligérants. Le souvenir des agissements de l'Angleterre d'il y a cent ans n'est pas oublié non plus au Danemark, bien décidé à défendre la neutralité de ses détroits. En fait, jusqu'ici, ceux-ci ont été respectés, malgré certaines menaces vraies ou imaginaires, et il en résulte pour l'Allemagne l'avantage sensible de la liberté de la mer Baltique. Au fond, c'est la solidarité des intérêts commerciaux et maritimes qui entretient et développe de bonnes relations entre l'Allemagne et le Danemark. Des incidents concernant les sous-marins ont étié facilement aplanis; les difficultés commerciales résultant de la politique maritime anglaise ont laissé quelque trace. Les projets avoués en Angleterre, depuis quelques années, et relatifs à une invasion de l'Allemagne par le Danemark, pouvaient, peut-être comme d'autres études analogues, ne constituer que des plans non autorisés par le gouvernement britannique et émanés uniquement de l'état-major anglais. La publication des documents établissant leur existence a néanmoins causé un certain froid, de même qu'en Hollande, où les tentatives anglaises (et autres) d'intimidation pour empêcher les fortifications d© Flessingue ont encore renforcé cette impression. Les plans de ce genre, militaires ou diplomatiques, appuyés ou non d'insinuations relatives à une collaboration éventuelle, font naître naturellement la défiance chez ceux dont on voudrait ainsi se servir d'instruments, avec leur assentiment ou même en tout cas. Le Danemark, comme la Hollande, paraît se trouver bien d'avoir suivi cette impression naturelle; peut-être des sondages loyaux et habiles de l'autre côté leur ont-ils valu une contre-assurance, dont on voit aujourd'hui l'effet préservatif et pacifique. La situation de la Norvège est délicate, en ce sens que ses côtes si développées sont très exposées et que son commerce dépend en grande partie de ses bonnes relations avec l'Angleterre. Les négociants norvégiens ont bien eu vent des aspirations russes vers un port en mer libre aux dépens de leur pays, mais Narvik, dont il s'agit, est si loin, si isolé tout au bout, à l'extrême-nord1, et n'a d'importance qu'au point de vue de l'amour-propre pour la Norvège. Celle-ci paraît du reste convaincue que l'Angleterre ne permettrait jamais à la Russie de posséder un port libre de glaces sur l'Océan Atlantique. Il est de ces dogmes politiques qui ont cependant fléchi récemment: par exemple l'opposition absolue de l'Angleterre à la possession de Constantinople par la Russie. D'autre part, qui garantit aux Norvégiens que celle-ci se contenterai^ de Narvik et ne prétendrait pas descendre plus au sud, par exemple au golfe si essentiel de Drontheim? • » » La Suède est en rapports très froids avec la Russie: celle-ci lui a enlevé la Finlande et tyrannise absurdement ce pays en partie suédois et pas du tout slave. Les fortifications russes des îles Aland, à l'entrée du golfe de Bothnie, sont contraires à de vieux traités et constituent une menace directe pour Stockholm. Pour atteindre pratiquement et sûrement un port de la côte norvégienne, la Russie devrait enfin occuper et garder une partie appréciable de la Suède septentrionale, avec les mines de minerai qui font la fortune du pays. Il y a là un intérêt vital en jeu. D'autre part, les entraves mises au commerce suédois par la politique maritime de l'Angleterre sont assez vivement ressenties, et les prétentions anglaises relatives au transit d'armes et de munitions vers la Russie sont rejetées comme contraires à la neutralité. Depuis quelques années, ce qu'on appelle le péril russe est ouvertement dénoncé par une partie de la presse suédoise, et les éléments conservateurs, agricoles et modérés de la nation paraissent tendre à une politique au moins sympathique vis-à-vis de l'Allemagne. Cetk appréciation est confirmée par un article du journal gouvernemental norvégien Dagbladet, de Christiania: il y parle même d'un mouvement suédois de plus en plus influent en faveur d'une intervention active dans la guerre. Les sympathies pour l'Allemagne seraient actuellement plus fortes que jamais dans des milieux très étendus du peuple suédois. Quoi que puisse entreprendre

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This item is a publication of the title L'information de Bruxelles belonging to the category Oorlogspers, published in Bruxelles from 1915 to 1918.

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