L'officiel artistique et théâtral

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s.n. 1914, 26 May. L'officiel artistique et théâtral. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416tv9b/
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" V 4 - ' DEUXIEME ANNEE. - - No. 47. CC335SS nwMH MARDI 26 MAI 1914 10 CENTIMES L'OFFICIEL ARTISTIQUE ET THEATRAL i'RIX OH I / A IîON NI î M K N T Un AN : Belgique Frs 5.— 1) sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la Rédaction. REDACTEUR EN CHEF Arthur de GERS Bureaux : RUE ROUGE, 44, Anvers PARAIT LE MARDI Les articles signés engagent la responsabilité de leurs auteurs Les manuscrits ne sont pas rendus. En préparation ; L'HISTORIQUE du THÉÂTRE des VARIÉTÉS par Arthur cie GERS Album de Luxe : Impression mauve, noir ei or. Relié : Prix de wenfie Fr. 1. Au ïhéâfre Privé du Château Royal de Laeken La Représentation offerte par L. L. M. M. le Roi Albert et la Reine Elisabeth aux Souverains de Danemark. Si je n'ai pas parlé de cette représentation dans le dernier numéro, d,e l'« Officiel Artistique et Théâtral » quoique déjà invité à la répétition du 19 mai, avec quelques-uns de mes confrères, c'est parce que nos souverains ont fait demander aux membres de la presse assistant à la dite répétition de ne pas parler de ce spectacle avant la représentation, afin de laisser toute surprise aux invités. Force m'a donc été faite de remettre mon compte-rendu à ce jour. Parlons d'abord du théâtre. Disons tout de suite que celui-ci est charmant. Il comporte : au rez-de-chaussée 65 fauteuils. Avec les chaises on peut caser en bas 82 personnes. Il y a 4 loges (2 au rez-de-chausée, 2 au balcon) un balcon et un amphithéâtre. Le total des places s'élève à 170. I.a scène a une profondeur de 19 mètres, ce qui est joliment coquet. Les musiciens sont placés, à la façon de liajrreuth, sous la scène, et le rideau de velours vert est du meilleur effet. Le plafond, artistement décoré, comporte un glooe électrique dont un verre mat de couleur tamise la lumière de façon très heureuse. L'acoustique de la salle est excellent, et le théâtre vous a un petit air de gaîté qui fait que l'on s'y croit un peu comme « en famille ». Arrivons au spectacle : L'Ouverture de Fidelio de Von Beethoven est magistralement exécutée par un orchestre parfait dirigé par le maëstro Eugène Ysave. Le Roi Pasteur de Mozart est admirablement chanté par Mlle Heldy, accompagnée en violon solo par Ysaye, ainsi que par l'orchestre. Le « final » a dérouté la critique, et un de nos confrères s'est adressé à M. Lucien Solvay pour avoir l'explication de ce mouvement . Le grand critique de 1' « Etoile Belge » avec son érudition musicale bien connue a renseigné .notre confrère. Pour ma part, j'ai trouvé que cette finale était du meilleur effet, et je ne m'amuse pas à rechercher le « pourquoi » de cette nouveauté. Puis nous eûmes le 3e acte d'Orphée de Gluck, chanté par Mme Croiza (Orphée) et Mlle Heldy (Eu rydice) qui toutes deux ont une fois de plus fait preuve de leur grand talent. Le ballet superbement réglé, avait comme Ombre.', heureuses Mlles O. Ghione, Irma Legrand, Paulette Verdoot, D. Jamet, R. Ghione, et les autres dames du corps de ballet du théâtre de la Monnaie. Ajoutons que les décors étaient superbes, et que les jeux de lumière ont fonctionné daiis « Orphée » à la satisfaction générale. Albert Lévy. ® © MADAME SARAH BERNHARDT à la Femme Contemporaine Elle est venue à «la Femme Contemporaine», samedi, la grande artiste, l'unique, l'incomparable, déchaînant des clameurs d'enthousiasme et ma foi c'est à se demander si une magicienne ne protège pas ce génie incomparable. Sa légendaire « voix d'or » lui reste toujours, mais aussi toutes ses forces se concentrent dans sa voix. Elle a déclamé avec des accents pathétiques des passages de « La Passion », de «La Fille Sauvage», de «La Samaritaine» faisant passer dans l'auditoire un frisson de passion. Puis sa causerie sur « l'Influence du Théâtre » était un enseignement ; le théâtre nous montre tout : plaies, défauts, vices, qualités et vertus, il faut que chaque pièce possède une thèse à dissertion ; elle loue Brieux, elle ensence d'Haraucourt, Rostand est le beau poète, elle eut des gestes jeunes, des cris, des élans qui furent récompensés par des bravos, car ces exquises causeries sont encore sou apanage, la scène devient un cadre trop lourd pour elle, le fauteuil lui convient mieux, la nature qui a pour devise « égalité » prend malgré son génie des droits autoritaires sur elle et ce génie doit rester impérissable dans le souvenir de notre génération. Ce qu'elle a été fêtée la grande artiste ! La réception fut magnifique : des tapis d'Orient adoucissaient les pas ; la grande Sarah prit place dans un fauteuil ancien en bois, vaste comme un trône et empilé de coussins de prix, derrière elle, formant tapisserie était tendu un admirable spécimen de gobelins. Ait-dessus d'elle, devant elle, derrière elle, des palmiers superbes, puis des fleurs jusqu'à ses genoux. Comme autour d'une reine, M. le bourgmestre et Mme De Vos, Mme Osterrieth, la charmante organisatrice de l'Exposition, Mme Otto Frank, Mlle Maes, des camarades artistes dramatiques formaient une cour d'honneur. Notre bourgmestre rendit hommage à Mme Sarah Bernhardt par quelques paroles de bienvenue, il profita de la circonstance pour dire encore tout le bien qu'il pense de notre exposition que la ville a prise sous sa protection. Des vers délicieux écrits par Mme Marie Gevers et dédiés à la grande tragédienne furent dits avec art par Mme Dhayrmont ; la partie musicale eut un grand siiccès. Puis ce fut la remise des souvenirs : Un livre d'or couvert de signatures ; un tableau offert par Mlle Marcotte, un de nos meilleurs pinceaux féminins « Pois de senteur », simple titre, niais quel art dans ce simple bouquet, quel coloris et quelle variété de tons, notre talentueuse artiste anversoise connaît le secret de faire renaître les fleurs. A son tour, Mme Holter-hoff-de Harven, femme-sculpteur de talent, remit une ravissante statuette coulée en bronze, représentant la « Douleur». Pour effacer l'impression un peu triste mais si bien rendue du sujet, la charmante artiste a eu la délicatesse de le présenter sur une couchette de fleurs et Sarah qui dans sa longue carrière a si souvent personnifié la douleur, restera émerveillée devant le fini de ce petit chef-d'œuvre de sculpture. Notre bonne mariniste Mme Wambach-de Duve a également offert une marine qui ne déparera certes pas la collection de la grande tragédienne qu'on dit fort importante. Il n'y a que Madame Wambach pour peindre ces ravissants effets de soleil sur l'eau, ces vagues qui se brisent tumultueusement, ces tempêtes, ces orages, mais je reviendrai dans le prochain numéro sur la valeur artistique de la section des Beaux-Arts à « la Femme Contemporaine ». Une offrande qui n'aura pas déplu à Sarah, fut le coussin eu dentelles représentant la vignette de « la Femme Contemporaine » et offert par une dentellière, une paysanne flamande, d'autres objets d'art, des fleurs, etc., etc. Après sou brillant succès littéraire, la grande artiste se retira, devant ce même soir interpréter « La Dame aux Camélias » au Théâtre des Variétés. L'élégante assemblée se dispersa dans les « tea-room » où les tables furent prises d'assaut et où les petits potins inoffensifs connurent la faveur d'une matinée mondaine. Un mot d'éloge à l'aimable Mme Gevers-Fuchs, c'est elle qui se dévoua pour faire réussir cette belle manifestation littéraire ; pendant des semaines, telle « une générale », elle commandait à un bataillon de jeunes femmes et jeunes filles en perspective d'un succès. Et le succès a été grand, Mme Gevers-Fuchs peut dormir sur ses lauriers. Cette journée mémorable restera inscrite en lettres d'or dans les annales cle « la Femme Contemporaine », qui, malgré tout le discrédit qu'on a voulu jeter sur elle, sort victorieuse de l'épreuve et poursuit sa \ oie-triomphale, telle que ses « promoteuses » l'avaient conçue. Ludovique. $. $ La femme contemporaine Cette intéressante exposition justifie largement son grand succès. Les visiteurs parcourent charmés le vaste hall ; le travail sur place que chacun suit avec le plus vif intérêt est une des attractions de l'exposition. Une visite aux différentes sections me remet en mémoire le travail constant de plusieurs mois qu'il a fallu pour élaborer et édifier ces jolis stands. Aussi la section. des Arts Décoratifs est à elle seule une petite exposition ; pour arranger et classer les merveilles qui remplissent les vitrines, il fallait les mains de fées de mesdemoiselles C. Bauss, Hélène Hallwachs, J. Basch-witz et Oedenkoven. Je les ai vu à l'œuvre, déballant, classant, étiquetant toutes ces jolies choses que tant de femmes artistes ont créées, car ne sont-ils pas ravissants, les broderies, bijouteries, cuirs, étains et cuivres repoussés?J'admire des panneaux brodés et peints sur soie d'une réelle valeur artistique, des tapisseries modernes et anciennes, des porcelaines avec émail métallique, des éventails peints sur peau de cygne, des garnitures de toilette application en étain, des menus ; puis l'admirable petite collection de poupées de Kate Kreuse et tant d'autres choses trop longues à énumérer que les charmantes jeunes filles qui dirigent cette section, ont classé avec ce goût sûr qui met un relief artistique sur les objets exposés en évidence et engage-le visiteur à s'en rendre acquéreur. De là, j'entre dans la section agriculture dirigée par Mlles Diederich et Bunge. Ces deux aimables je. -

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This item is a publication of the title L'officiel artistique et théâtral belonging to the category Culturele bladen, published in Anvers from 1912 to 1926.

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