L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 10 July. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g775/
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<qteme Année IV° 1355 © cemics iWtercrecgi ÏO fumet ©1© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal Quotidien du paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. ~~ Toutes les lettres doivent être adressées au BécJacteur eux Che!:* Gastave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les de rédaction: N. Z. VOORBUHOWA^ 234-240, . . . ( Charles Beraard.Kené Chambry, militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payabio AMSTERDAM Téléphones: 3797 et 1 TTSi. Comité de Rédaction : j Emile Painparé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. les Puissions des Balkans. Malinoff a pris la succession de Radosla-voff • deux Bulgares sous 1111 même casque allemand. Car rien n'est changé dans a direction de la politique exterieure de la Bulgarie, — ainsi qu'on voulut le croire dans quelques cercles diplomatiques. La lierre de conduite, — de mauvaise conduite ° je la Bulgarie, reste telle qu'avant. Le Prussien Radoslavoff est tombé parce que des vivres étaient distribués avec trop peU d'impartialité et trop de parcimonie. Le Prussien Malinoff promet le ,,panem et circenses" qui calme les foules tenaillées par la faim et la. Bulgarie continue de vivre dans i'odieux. Ceci n'est d'ailleurs qu'une mifrtion d'ordre intérieur qui ne nous in-téreGsô plus. Un changement de ministère iio modifiera en rien la situation et les soldats allemands, casernés à Sofia, continueront à se partager les meilleurs.bifteaks et à boire les meilleurs vins. Un instant on crut à une orientation nouvelle de la politique extérieure, — la Bulgarie se détachant insensiblement des Empires Centraux, — à un rapprochemen» prochain avec la Russie, dont elle trahit la confiance (et l'on sait que les bolscheviks ont l'expérience de ces sortes de choses), à une entente avec la. Grèce, après l'accord avec la Roumanie, et, enfin, à une paix séparée avec les Alliés. Ça a été un faux calcul, reposant sur une erreur fondamentale. D'abord Malinoff est l'homme à tout faire du ,,3veizer" Ferdinand (ne s^est-il pas fait appeler V,tsar" autrefois?) Celui-ci s'est empressé de nommer au ministère de a guerre le général Savoff, de fâcheuse mémoire. Ensuite, la participation des Bulgares à la lutte mondiale ,aux côtés des Alle-nands et des Austro-Hongrois, a été accla-née par tous les socialistes, agrarien^, libéraux et autres représentants de la nation. [Jn seul député protesta contre les crédits ie guerre, M. Stambolisky, et fut, sm l'heure, jeté en prison, où. il mourut, du reste, peu après. S'il est donc vrai que le o'obourg de Sofia a été l'inspirateur de la politique d'agression, il n'est pas moins îxact que le * peuple bulgare tout entier a îouru, avec une redoutable ardeur et une sauvage passion, — dignes d'une meilleure ;ause — pour poignarder la Serbie par der-ièro, la martyriser, la pressurer, la voler, .vant de se tourner, les mains rouges du ing de ses anciens alliés, vers l'Allemagne .ont il avait emprunté les méthodes bar-■ares et la perfidie dans l'exécution du cri-îe, attendant une récompense à son ma-iiifique exploit. La récompense est venue, lais sous une- forme à laquelle les Prus-ens des Balkans ne s'attendaient pas: le ays a perdu son- indépendance depuis que s généraux allemands y régnent en maî- "C6. La préméditation bulgare vient d'être vèrement flétrie par le publiciste bulgare ivadj.an, ami.de la vérité, de.la justice. Il ie de toutes ses forces que la Macédoine est pas la cau?e effective de l'alliance huître avec les Etats Centraux, mais qu'elle l fut le prétexte. Il rappelle qu'en 1915 Serbie, d'accord avec.les alliés, .offrit la Macédoine au gouvernement du ,,Keizer" 3rdinand et qu'en août 1914 déjà les >rbes acquiescèrent à la proposition de Angleterre, de la France et de la Russie > céder du territoire à la Bulgarie, en hango des provinoes yougo-slaves d'Au-iche-Hongrie, — qui leur reviennent de roit. L'Entente ne proposa-t-elle pas plus ird l'annexion de la Tlirace à' la Bulga-e, jusqu'à la ligne Enos.—Midia, lui ga-intissaut au traité de paix la partie de acédçine comprenant Vélès, Ochrida," onastir. et cela avec l'assentiment du uvernemént serbe qui, maigre la splen-de victoire que ses soldats avaient rem-rtée sur les troupes magyares et autri-iennes- du général Pctiorek, faite cepen-nt pour exalter l'enthousiasme et mettre it autre peuple en appétit, se prêta à >te concession d'autant plus douloureuse e Monastir et d'autres localités offertes holocauste sont indiscutablement serbes. Mais les Prussiens des Balkans s'étaient ?agés ailleurs. Us refusèrent et communièrent à Berlin et à Vienne les proposi-ns des allies! Le professeur Milétitch a raison lorsqu'il rie dans le ,,Leipziger Ta-geblatt" de 'M tu de bienveillante de la double Mo-rchie envers la Bulgarie. Il pouvait uter qu'un traité secret avait été signé Schonbrunn au printemps de 1914 entre rdinand 1er et François-Joseph. ^a raison pourquoi les propositions iciliantes des alliés au cabinet de Sofia ent toujours repoussées, pourquoi des ries et des munitions traversèrent la Bul- î ie pour le ravitaillement des armées tur- 1 :s. ©t />n s'explique les brigandages des i îitadjis dans la Serbie du Sud, qui es- i srent, longtemps avant que leur pays s issina la Serbie, de faire sauter les ponts i a ligne du chemin do fer vers Salonique, 1 : de nuire au ravitaillement de l'armée c prince Alexandre. \ e ,,Keizer" Ferdinand a deux guerres s ricides à son actif. C'est beaucoup en j de temps. L'agression du 29 juin 1913 c laquelle les armées du général Savoff r jetèrent traîtreusement sur leurs alliés • la veille aurait dû suffire à contenter orgueil d'ancien officier de l'armée aij-lienne. Qu'on se rappelle la détestable Lture dans laquelle il jeta son peuple, accueillit cependant avec une joie tu- r tueuse la déclaration de guerre. Seule-t, après la dure punition du traité de harest, le remord pèsa sur certaines ciences et M; Guéchoff, ancien prési-- du conseil, écrit que cette guerre con- — le Serbie et la Grèce fut une folie cri-ïlle^et le dr. Daneff, — qui fait figure nnête homme — avoue qu'elle est le It&t de la duplicitié de ]a politique in- se térieure et extérieure et le général Ivanoff, dont on n'a pas oublié les victoires sur les Ottomans en 1912, répand ses malédictions de vieux guerrier sur les personnalités incapables, aux instincts criminels, auxquelles étaient confiées les destinées de la Bulgarie et l'honneur de son armée. Or, tous ceux qui avaient condamné à l'époque la déplorable politique de 1913, applaudirent à la ncuvelle alliance avec les Centraux. Jusqu'à ce que le remord les envahisse et les couvre de nouveau de honte et de re-grets.La guerre a eu ceci de bon qu'elle obligeât les peuples et les individus à ee montrer tels qu'ils étaient. Les Bulgares n'auront plus pour défenseurs que les Prussiens de Prusse et les Allemands d'Autriche-Hongrie, car les Turcs eux-mêmes se détourneront d'eux. ®Triste perspective, mais juste châtiment pour un peuple qui prétendait régner dans les Balkans — liber ailes —: à cause précisément de ses qualités prussiennes.René Chambry. l'oeuvre dss BsSps en Afrique appréciée par les Aîiyiais. A l'assemblée de la Société géographique royale de Londres, le lieutenant comte Renaud de Briey a fait une conférence sur ,,La Belgique et l'Allemagne en Afrique". Le conférencier a exposé à ses auditeurs les ressources et la situation économique de la partie de l'Afrique orientale que les troupes belges et anglaises ont conquise et qu'elles administrent. Le comte R. de Briey, qui revient d'une mission dans ce pays dont il avait été chargé par le gouvernement belge, a pu donner des renseignements intéressants et vécus sur l'Afrique orientale. Le Géographical Journal, dans son numéro de mai, donne le texte de cette conférence, de même que d'an éloquent discours du baron Moncheur, ministre de Belgique à Londres, sur la question coloniale, ' et de l'appréciation suivante de l'oeuvre 1 des Belges en Afrique, émise à la même ' réunion par sir Alfred Sharpe, par le colonel sir Charles Close, et enfin par le président de la Société. Voici ces trois extraits: j (Sir Alfred Sharpe): ,,J' ai écouté, avec I g^*nd plaisir, l'intéressante lecture, parce que j'ai visité une .bonne partie du pays décrit et parce que nous avons appris quelque chose sur la campagne belge dans le Congo et l'Est-Africain allemand. Il y a un point sur lequel je désire attirer l'attention, un point très remarquable: lorsque l'Allemagne porta la guerre dans l'Afrique centrale, en bombardant un poste belge sur le lac Tanganika, le 22 août 1914, il s'imposa au gouvernement du Congo de placer à la frontière la plus grande force armée possible. Pour faire cela, il dut dégarnir de police militaire et civile tous les postes, peut-on dire, de la colonie. Malgré cela, malgré le fait que les natifs du Congo belge avaient pleine connaissance, à la fois par l'ordinaire. filtration des nouvelles et par la propagande allemande, de l'invasion de la Belgique par l'Allemagne, depuis lors jusqu'à présent, /jas une seule fais les natifs du Conç/o n'omit profité cle l'occasion "pour manifester du mépris, oit faire opposition, à l'autorité belge de la colonie. Je ne pense pas que nous puissions avoir une meilleure preuve de la justice du gouvernement du Congo aujourd'hui et qu'il est acceptable-aux natifs." (Colonel sir Charles Close): J'aimerais témoigner de ce qui, je crois, est le sentiment unanime. Nous avons entendu une très intéressante lecture, qui nous a fait percevoir un peu l'oeuvre magnifique do l'armée belge en Afrique. En raison des préoccupations que nous donnent, à tous, à présent, le front Ouest, nous perdons assez facilement de vue ce qu'ont accompli les Belges et il est très salutaire pour nous qu'on nous - fasse nous en rendre compte. L'occupation et la conquêto d'un territoire de 200.000 kilomètres carrés est plutôt une grande chose. Je ne sais si quelqu'un, ici, apprécie ce que cela représente. Je dois dire ^ue je ne l'imagine pas." (Le président): „A la fin de sa lecture, [e comte de Briey a dit quelque chose qui m'a souvent frappé: l'analogie cujieuse des relations géographiques entre l'Angleterre 3t la Belgique en Afrique Comme la Belgique se trouve entre Londres et l'Europe centrale et est, de considérable façon, la ^ ;auve?arde de. la partie la plus importante 5 les défenses Anglaises, le détroit de Dou- c -res, ainsi, en Afrique, nous trouvons la c Belgique intervenant entre l'Egypte et la rlhcdésie. Où que se dirige le chemin de er destiné à relier le Cap au Caire, inévitablement il doit passer à travers le territoire belge, lorsqu'il sert de Rhodésie ét emonte au Nord pour sa jonction avec le ystème du Nil. Il y a là, ce me semble,plus natière à réjouissance qu'à autre chose, car r as longs siècles d'amitié avec la Belgique q ;aranti'?sent qu'il ne surgira, dans la suite, a ■ucun différend de cette situation ; et je s: uis d'avis qu'il n'3^ a pas de lien qui puisse ►lus rapprocher les nations, en un esprit e bonne camaraderie, que celui de la corti-lunauté d'intérêt." 11 11 ~r 1 » ij 1 i[iii 11 » 1 . j,i Pour nos œuvres E 'ersement mensuel de Julia Grégoire, Ermela: la our les blessés et vrison?iiers de guerre 0.60 fl. - A ,, le Dubbeltje belae 0.60 fl. ,, les orpfielins de la guerre... 0.60 fl. —— 11 rT~ t Q » <rn—i» . . // y a m an « 10 juillet 1917: Les Britanniques progrès• se nt à l'est d'Oostavernet ' En Belgique Chez Iss traîtres On a certainement remarqué qu'au ba de la récente déclaration par laquelle 1 ,,Raad van Vlaanderen" exprime sa cou fiance dans la victoire allemande et implcr l'assistance de nos ennemis, manquent le noms de deux des sinistres personnage que, de concert avec l'autorité bcche," cett bande de vendus avait, dans sa séance d 22 janvier dernier, affublés du titre d ministre. Nous voulons parler du fameux Flo Heuyelmans, dent le nom,' dans les précé dents documents émanés du Conseil de Traîtres, était suivi de la qualification d< ,,chargé de pouvoir de la justice", et d l'ingénieur Brûlez, qui s'était fait attri buer la haute direction des postes, des télé graphes et même... de la marine! Dans le manifeste, dont le ,,Raad vai Vlaanderen" a accouché le 22 juin, nou; voyons que le trop célèbre Heyndrickx, qu I était déjà ministre de l'intérieur, cocupt I en outre maintenant l'intérim de la justice et que les postes ét télégraphes sent dévo lus au dénommé Vernieuwe, qui avai j déjà dans ses attributions l'agriculture el les travaux publics. Quel homme occupé. La marine seule reste donc sans titulaire, mais cela ne doit pas avoir évidemment une bien grande importance... * * A Qu'est-il donc arrivé peur que cet extraordinaire Conseil des Ministres flamingo-boches ee trouve amputé de deux de,ses membres ? Il est arrive que l'ancien juge de paix Heuvelmans, que les boches avaient bombardé ministre de la justice, pour la bonne raison qu ils n'avaient, dans le personnel plutôt réduit de la bande aktiviste, trouvé personne d'autre, s'était, depuis sa nomination à cette haute fonction( !), tout bonnement rendu impossible. Malgré les conseils pressants et les- chaleureuses adjurations _ do ses complices, il n'avait en effet jamais voulu abandonner ses chères et anciennes habitudes: cet intrépide vide-bou-teilles continuait à passer, comme jadis, le plus clair de son temps chez les bistros. Dans les rares moments que Son Excellence ne consacrait pas à absorber des liquides variés dans les estaminets, il avait pris un certain nombre de mesures et procédé à à as nominations qui avaient fait bondir d'émoi et d'indignation les gens de sa bande eux-mêmes. On prit le parti de débarquer un homme qui risquait de déconsidérer l'activisme aux yeux des gens les moins dégoûtés.Et c'est ainsi que l'IIeuvelmans a dispa-,ru de l'affiche. Le cas de l'ingénieur Brûlez est un peu différent. Celui-là s'est, paraît-il, trouvé à différentes reprises en opposition avec la majorité de ees collègues et complices. Il se serait même plusieurs fois élevé avec chaleur contre certaines de leurs décisions-C'est du moins ce que l'on dit dans les milieux flamingo-boches. Le courant qui entraîne vers l'Allemagne le parti ,aktiv;ste a-t-il apparu enfin à M. Brûlez ce qu'il est en réalité? Le collègue cîe Fior Heuvelmans a-t-il voulu se reesaisir, se séparer de la bande de traîtres -et de renégats à laquelle son ambition l'avait acoquiné, lorsqu'il s'est aperçu du but détestablfe qu'elle poursuit? Ses yeux se sont-ils dessillés à temps? C'est possible. L'ancien ministre do la „marine" aurai g d'ailleurs fait à certains de ses amis la con ^ fidence de ses désillusions. Il aurait même dit-on, laissé prévoir que sa retraite serai' bientôt- suivie de celle d'autres affiliés di | parti. Quand le bateau prend eau, les rat: „ i prennent la fuite. * * * x On savait déjà que l'union la plus par 3 faite ne rogue pas précisément dans le parti dont Heuvelmans, avec son nez fleuri : a cessé de faire le plus bel ornement. Tandis qu'en effet un petit clan, qui expose ses idées dans la ,,Çrazet van Brussel", pré-î cotise l'union avec la Wallonie, l'immense 3 majorité, dont l'organe officiel est la reptilienne ,,Vlaamsche Nieuws*,- suit aveuglément Tack, Borms et consorts et s'agenouille docilement devant l'Allemagne. , Ce sont les ,,Jeunes Flamands", ainsi . qu'ils s'intitulent eux-mêmes, sans doute i pour bien marquer qu'ils entendent n'a-> voir rien de commun avec les vieux flamands, les vrais flamands, lesquels n'ont jamais séparé la Flandre de la patrie belge, j On raconte qu'au sein du Conseil de Di-; rection — qu'il ne faut pas confondre, comme on sait, avec le Conseil des Ministres et dont le professeur De Vreose est le président — les deux courants ont donné lieu à des discussions assez orageuses, notamment entre le professeur De Keersmae-ker, l'organisateur trop connu des séances de musique allemande à Anvers, et René De Clercq, que son abondant système pileux n'empêche pas de n'avoir rien d'un ,, poilu". Il nous revient, et nous devons à la vérité de le rapporter, que ce dernier n'aurait pas caché, lors de la publication du dernier manifeste d'aplatissement devant l'Allemagne, qu'à son avis, tout de même, en allait peut-être un peu loin. Rendons à César * * » Tout cela n'empêche pas ces messieurs de se retrouver pleinement d'accord en d'autres circonstances, par exemple quand il s'agit de passer'à la caisse. Car il est Men évident que, s'ils.ont accepté leurs fonctions, o'est à la condition qu'elles ne soient pas gratuites. L'honneur et l'argent^ telle est leur devise. Comme l'un d'eux l'avouait, d'ailleurs, dans une minute de sincérité, ,,ça durera ce que ça pourra". En attendant l'heure, qui sonnera peut-être bientôt, de filer vers la Bochie dans les fourgons de l'envahisseur, nos aplatis s'empressent, à chaque fin de mois, à la caisse allemande de la rue Ducale à Bruxelles, où on leur allonge en billets boches le prix d© leur trahison. Chacun des ,,ministres" touche 50.000 marks par an. Tack, que son mariage avec ./ne Allemande désignait tout spécialement pour la présidence, reçoit 60.000 marks. Mais le secrétaire du Conseil, le sieur Brijs, n'en touche modestement que 40.000. Peur ce qu'ils font, c'eet encore bien payé ! Quant aux agents secondaires, que les boches entretiennent un peu partout pour chauffer la propagande, ils ont en moyenne mille, marks par mois. Les boches, • dihi-t-on, sont bien généreux ! C'est en tout cas une générosité qui lie leur coûte pas cher, car l'argent, dont ils payent cette bande cle traîtres, c'est encore les Belges qui sont obligés de le sortir de leurs poches ! Les opérations' militaires, ! Un succès des alliés en Albanie. 'taiKG"*> zpiJuyss pas* ses t r&nçaîs, attaquent l'ennemi entre la cMq qî la vallée ils Sa Ils vont plus de 1003 prisonniers et poursuivent la lutte. Une attaque réussie des „poi/us" au sud de l'Aisne. byr se iront oscauentaL .es Français occupent la ferme Chavïgny et font 347 prisonniers. (Communiqué officielj PARIS, 8 juillet. Au sud de l'Aisne les rrançais entreprirent ce matin une attaque ur les positions allemandes, de part et d'autre !u bois de Retz, dans la région au nord-ouest le Longpont, sur un front de 3 kilomètres nviron. Ils progressèrent de 1200 mètres et ccupèrent 1a. ferme Chavigny. Le nombre des risonniers comporte 347, dont 4 officiers. Rien à signaler. (Communiqué officiel.) LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) Le marchai. Haig mande: A l'exception de quel-ues coups de main, au cours desquels nous vons fait des prisonniers, il n'y a rien à gnaler. L'aviation française en action. (Communiqué officiel.) PARIS, 8 juillet. (Reuter.) Les 6 et 7 ' lillet 14 appareils allemands furent abat-us ou mis hors combat et deux ballons cap-fs furent incendiés. Les aviateurs français lancèrent pendant : nuit 26 tonnes de bombes dans la contrée j Fismes, Hirson, Fère en Tardenois, magne, Lucquoy, etc. j . • t L'activité de l'aviation britannique, l ■. (Communiqué officiel.) j j LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) Le ma- ! ( chai Haig mândç,: Hier, de fortes pluies i it entravé l'action de nos avion^. Les ob- { rvations ont été difficiles. Nous avons *dé- 1 ait 7 avions ennemie et 4 autres engins 1 e allemands sont tombés désemparés. Nous ayons perdu 3 appareils. Seize tonnes de bombes ont été lancées sur différents objectifs et notamment sur le port d'Ostende et les gares de Tournai et de Courtrai. *' Kaiserslauîern et Luxembourg bombardés. (Communiqué officiel) LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) Les aviateurs britanniques bombardèrent avec succès les usines de Kaiserslautern et la gare et les usines de Luxembourg. Le concours américain et les craintes allemandes PARIS, 8 juillet. (Havas). Un radio-télégramme de Nauen, 7 juillet, tente de tirer parti, pour calmer les appréhensions allemandes, de prétendues contradictions do la part des alliée au sujet des chiffres dos contingents américains débarqués en France. Un radio de Lyon du 4 juillet, dit-il, annonce plus d'un million d'Américains, mais dans un récent discours M. Lloyd George ne parlait que de 900.000. Il en conclut ^u'il ne faut pas attacher de valeur aux renseignements donnés à ce' sujet. En réa-ité, M. Lloyd George faisait allusion dans ien discours au dernier chiffre publié au nomenti qu'il parlait; le radio de Lyon pu- , pliait le chiffre officiel donné par la suite. « L/es Allemands 6ont seuls à ignorer (ou à aire semblant de l'ignorer) que d'un jour i l'autre le chiffre-grossit, et dans des proportions énormes. < Rappeflons-leur donc [u'au cours du mois de juin il a débarqué >n France 276.372 Américains. En mai, il j :n avait débarqué 244.345. Au l.r juillet le I tombre total des soldats américains arrivés i ^ •u France était de Lmillion 19.115 hommes. J c A 1 heure actuelle il se trouve dépassé. Ain* si M. Lloyd George, citant dans un discoui le chiffre de la décade précédente, ^parlai de 900.000 hommes et si le radio de Lyo: du 4 juillet qui venait de recevoir la dei nière statistique annonçait plue d'un millio: : d'hommes, il n'y avait aucune contradic tien mais indication successive. Au cours d mois de juin il était arrivé en effet près d i cent mille hommes par période de 10 jours l Nous avions prédit dans un précédent radio ; que chaque chiffre nouveau que nous donne rions au sujet du nom/bre des Américain débarqués en France serait sensiblement su périeur au précédent. Sur ie front iïaîien. Nos alliés étendent leurs progrès sur le Mont< Grappa et dans la direction de Colcaprile. (Communiqué officiel) ROME, 8 juillet. (Agence Stefani.) Dans 1; vallée de Lagarina et près de Vallarsa de par et d'autre l'artillerie déploya de l'activité ,plu! intense. Sur le Monte Val Bella (plateau d'Asiago' nos patrouilles, après un combat violent, mireni les détachements dé reconnaissance ennemis ei fuite. Sur le Mente Grappa, le 6 juillet, nous gagnâmes du terrain au nord du massif. Nous fïme: 51 prisonniers et nous nous emparâmes de i mitrailleuses et de lance-flammes. Hier nous étendîmes nos positions dans le direction de Colcaprile. Nos avions et nos dirigeâmes armés de h marine déployèrent une grande activité au coure de la nuit dernière. Nous abattîmes des avions ennemis. ' Les martyrs de la Piave PARIS, 8 juillet. (Havas). Voici un tableau de ce que fut la bataille de la Piave, emprunté à la presse hongroise. C'est ,,Az Est", du 30 juin, qui le fournit: ,,La "plus grande partie des cent mille hommes que nous avons perdus sur la Piave se composaient de Hongrois. Nous n'avons pas de données précisés sur la proportion des nationalités, mais la description de la bataille nous dit que les Hongrois se trouvaient au centre de la mêlée. Ncs soldats ont. dû mourir loin de la patrie, sur les bords d'un fleuve étranger. Les prières et les imprécations des moribonds s'éteignirent sur le sommet des montagnes ennemies, sous un ciel qui n'est pas le nôtre, alors que pendant la retraite tragique les avions ennemis voltigeaient sur les ponts à demi détruits Les régiments hongrois ont été sacrifiés. Peu nous importe que les pertes de l'ennemi aient été supérieures aux nôtres, notre deuil est bien grand ' en voyant que nous avons une perte de centaines de milliers d'hommes à la fin de la quatrième année de guerre". Le même journal publie une correspondance du front ayant pour titre: ,,Les martyrs de la Piave", dans laquelle on décrit les souffrances des soldats hongrois du génie pendant que les avions italiens, descendus très bas, semaient la mort et détruisaient les ponts plusieurs fois par jour. ,,Ces pont» étaient en même temps foudroyés par l'artillerie italienne et les, soldats autrichiens étaient enveloppés par les gaz asphyxiants. Dans lés derniers jours 1e service de ravitaillement était devenu presque impossible à cause du feu italien et l'eau manquait parce que celle du fleuve était infectée par les cadavres". A cet aperçu de la bataille de la Piave fait par la presse correspond un autre fait au parlement hongrois par le cîéputé Ladis-les Ponycs, qui, d'après le ,,Az Usjag", du 28 juin, a tenu à peu près ce langage: ,,Quoiqu'on dise le ministre de la défense nationale, il reste établi que dans la bataille de la Piave de nombreux régiments hongrois ont subi des pertes énormes ou ont été tout à fait anéantis. La vérité est bien différente de osille qu'on veut nous faire voir habilement à travers les' communiqués officiels, les trains transportent des blessés-par milliers. Partout sur le territoire de ce côté-ci , du Danube et même dans la capitale les hô- j pdtaux regorgent de blessés. Lés officiers et j les soldats qui arrivent, de la Piave et qui-n'ont certainement pas intérêt à affirmer la faux soutiennent que les régiments d'infanterie 32, 46, 39, 44 et 69 ont' été complètement détruits. Les soldats qui ne moururent pas furent blessés sur la rive du fleuve où ils se trouvaient- sans munitions et sans vivres. Même si les. nouvelles qui circulent dkns tout le pays ne sont pas vraies, il est néanmoins nécessaire que la voix de la Hongrie arrive au commandement autrichien afin qu'on ne verse plus à torrents le san^ hongTois tant de fois sacrifié en vain et afin aussi que les soldats nongrois ne soient» pas lancés pour mourir inutilement là où ils trouvent contre eux les réseaux de fil de fer barbelés do l'ennemi et les inondations du fleuve". Le député Menyes a demandé enfin au président du Conseil s'il a pris ou s'il entend prendre des mesures pour la défense de l'élément hongrois de la monarchie et il demande aussi si le gouvernement a l'intention do s'adresser au commandement suprême pour éviter que des malheurs" -du genre de celui qu'on déplore ne puissent pas se répéter dans l'avenir. Les opérations dans les Baikans Les troupes francoiîaliennes font 1CÛ0 prisonniers. (Commvn iqué officiel.) ROME, 8 juillet. Le 6, au matin, les troupes italiennes, appuyées à l'est par les Français, ïommencèrent, entre le littoral et la vallée de a Tomoreza, une opération qui prit une tour-îure favorable pour nos armes et qui continué mcore. Le nombre des prisonniers faits jusqu'ici dépasse 1000, dont oO officiers. Le «Roi Albert et le président Wilçon. Le 4 juillet le Roi Albert a adressé e télégramme suivant au Président Wilson : ,A l'occasion du mémorable anniversaire que amène la date du 4 juillet, je tiens à remer-ier une fois de plus la grande nation amé- ii ricame de ses efforts constants pour atté s nuer la sort malheureux de mes compatrio t tes et à lui exprimer toute mon admiratioi i pour la vaillance déployée par sa bell - armée sur les champs de bataille de Franc* i Veuillez agréer, Monsieur le président, le - voeux ardents que je forme pour la pros i périté et la grandeur des Etats-Unis d'Amé 3 l'ique (Signé): Albert." * * * Le Maharaja do Paîiala au front bslgo. Le Maharaja de Patiala, accompagné d* 3 son aide de camp, le lieutenant colonel 'Si] . Dar Jaginder, et du 1 ieutenant-colone Audain> de 1 Armee des Indes, s'est réndi vendredi au front belge. Il y a été reçu par le Roi Albert, qui a conféré le grand cordon de l'ordre de Léopold au Maharaja, i -Les lieutenants colonels ont été nommés commandeurs'de l'ordre de la Couronne. Le Maharaja a ensuite visité en détail le sec-teur cle Pervyse. * * » Un télégramme ciu roi d'Italie à M. Carton ds Wlarî. 9 juillet. (Offioe Belge.) Le ir ri a adress® 16 -télégramme suivant : a ni Carton de Wia-rt, ministre de la lus-tiœ belge, a l'oooaâoai dé la visite en Ite-lie de la mission ministérielle belge : ; „Je remercie infiniment .les représentants du gouvernement de la Belgique pour le télégramme très aimable qu'ils viennent de m adiesser. J ai été très heureux de recevoir la Visite de l'éminente mission bel^e et c est avec une sincère reconnaissance °que J a,i agréé les bona . voeux qu'elle a bien voulu m exprimer. De mon côté ie forme les voeux les plus chaleureux pour l'avenir de la Baigique et pour le succès de sa vail- Emman-ule"^* (Signé): ritt»rio Era Aîigîeterrg Hoinr.ago au Roi Albert et à la Reins Elisabeth LONDRES, 9 juillet. Dans un article de fc-nd, intitulé „Un roi indomptable" le fîmes salue la visite du Roi et de la Reine deë Béiges en Grande-Bretagne en ces ter-mes:_Depuis la guerre le Roi Albert n'a pas visire notre pays. Il assuma la tâche de stimuler ses armées en campagne par sa camaraderie et par sou exemple. Il y a réussi parfaitement. Les Britanniques ont a-supporter leurs propres charges et ils ne pensent pas assez aux souffrances continuelles du noble peuple belge, demeurant sous la botte de l'ennemi. Le refus du Roi Albert de sacrifier l'hon-' neur- de son pays pour le prix offert par fidélité au dernier lambeau de sol belge décisions dans l'histoire universelle. Sa fidélité au dernier cambeau de sol belge son appui discret, son courage personnel,°sâ patience courageuse lui ont gagné l'admiration enthousiaste des peuples britanniques qui estiment également la Reine pour son zele, son énergie et son fier mépris des circonstances.* * * t-a Chambra des Communes rond hommago au couple royal anglais. LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) A l'occasion des noces d'argent du couple royal, M. Lloyd George prononça à la Chambre des Communes le discours suivant : Ive peuple tout entiers demeure attaché ave# une lopauté in'branlable au couple royal. Par leur douceur, leur cimplicité et leur probité, les souverains ont gagn' le coeur de tous leurs sujets. L'amour qu'ils nourrissent à l'égard de leur peuple et la façon scrupuleuse avec laquelle ils accomplissent leur devoir constituent au-tant de raisons pour lesquelles les Centaines de millions de Britanniques tournent leurs regards vers le trône avec respect avec affection» (Ovations.) Aussitôt après l'avènement du roi les signes précurseurs de l'orage se montrèrent à l'horizon. Ce fut 1 affaire d'Agadir. Le roi envisagea la situation avec le calme des gens habitués, dès leurs prime' jeunesse, à tenir tête aux tem-pêteSiLa sollicitude inlassable t manifestée par le couple royal à toutes les personnes exposées aux dangers sur terre et sur me;, à tous les mutilés, à toutes les victimes de la guerre causa une impression profonde sur le peuple. ?»î. Asquith déclara ensuite: Lorsqu'une pleine lumière aura été jet.'e sur les e'/acio-ments de juillet 1914 on saura avec quel tact, quelle persévérance le roi travailla pour le , maintien de la paix. Le couple royal s'est asur' dans le coeur du peuple une place éternelle. Une motion de félicitations au couple roy.-;î, proposée par M. Lloyd George, fut adoptée' par acclamations. * * * L'|iîîpsrtaî:cn «as munitions. LO:\DRLS, 8 juillet. (Reuter). Dans un discours, prononcé dans une ville dans les Midlands, M. Kella*.vay, secrétaire parlementaire du ministère des .-munitions, dit: Les Allemands ont essayé d'entraver l'importation des munitions en Angleterre; Ils attaquèrent les navires de munitions avec presque autant d'acharnement que les navires-hôpitaux, mais avec moins de succès. Des derniers chiffres il résulte que les pertes on navires de munitions à la suite de l'action des sous-marins ne dépassent pas de beaucoup le quart des pertes à l'époque où l'action des sous-marins avait atteint son point culnfï-nant.Ce dernier temps des semaines se sont écoulées sans que les Allemands réussirent à couler une tonne de munitions. Il y aurait des fluctions, mais M. Kellaway ne crut pas que jamais les pertes deviendraient tellement élevées qu'elles pourraient exercer quelque influence sur 1»force des armées anglaises. Le torpillage du „Liandovery Castle". LONDRES, 8 juillet. (Reuter.) Dans un discours prononc' hier à Londres par M. Mac Pherson, sous-secrétaire d'Etat de la guerre, il déclara que le crime odieux que constitua le torpillage du ,,Llandovery Castle" devait être rengé et qu'on devait s'assurer également des garanties pour l'avenir. Un groupe de matelots à Oardiff adopta une résolution exigeant un boycottage rigoureux de .'Allemagne. Lorsque quelqu'un désirera transporter iprès la guerre des marchandises en Alle-magne, déclara M. Savelock Wilson, il n'aura

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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