L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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17 January 1918
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s.n. 1918, 17 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9882j6969k/
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4ëme AïWéC s N®. USI Petits «Jeudi 17 janvier 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Beltis est notre nnm de Famille. lettre ^ve«^.re adre^T^Tl Rédacteur eu Chef: Gustave p|érard '■'"ir£"BPÂ'â 'r"l^"lîoè>c»!S:Comité de Rédactionij René ChS" E^«" Painoaré! par anticipation. Annonces: 15 cent» la llgn.. Réclames = 30 cents la ligne. Pourquoi nos soldats s battent Beaucoup de nos compatriotes, troubl< par la canupagne défaitiste de certain org; nrisme qui prostitue le corn d ouvrier < déshonore le nom de Belge, nous font pai de leur trouble. „Est-ce vrai, nous déniai dent-ils en substance,., que l'Allemagne so prête à évacuer, à restaurer et a indemnise la Belgique et à rendre F Alsace-Lorrain a la France? Pourquoi, dans ces condition? les allies continuent-ils à se battre? Poui quoi plus spécialement, nous Beiges, qi m'avons rien a voir dans les conflits d int( rets entre les grandes puissances, devon: nous laisser massacrer nos enfants pour o ne sait quelles visées ambitieuses de paj étrangers • Cela est impie et criminel . Ah ! oui, il est impie et crimdned dè pou: feer l'impudence jusqu'à venir affirmer d •haut d'une tribune de meeting de parei mensonges. C'est la force, il est inutile <1 3e nier, des politiciens réalistes de tout ose es-pérer de l'insondable, de l'affligeant naïveté des masses. De même qu'un auteii de revue de fin d'année part de ce principe infaillible pour la grosse recette, qu'on n saurait jamais assez spéculer sur la bêtic du public, ces meneurs sans vergogne ne. s privent pas de débiter les sottises les pli énormes parce qu'ils savent combien l'oreil] du peuple est complaisante. Car où pretr aient-ils que l'Allemagne soit prête à noi rendre notre pays et à dédommagea' nos pc pulations ruinées 1 Où donc, dans quel pre •pos, dans quel discours de personnage pal tique dont on puisse dire qu'il possède e [AMemiagne une parcelile d'autorité, pou] rions-nous trouver l'ombre d'une indicatio pareille? Cela* n'existe pas, ils le savent biea mais ils-s'appuient alors sur des témoignage secrets, des démarches .occultes d'émissain mystérieux qu'ils montrent conférant dai l'ombre avec nos hommes d'Etat, proposai à nos gouvernants des marchés mirifiqm qui sent invariablement et systématiqu ment repoussés. Histoires de vieille fe-mn que nous accueillerions avec un "haussemei d'épaules si nous ne savions combien, cause du. vague précisément qui les entour elles peuvent surexciter des imagination que trois années de gueire, de souffranc physiques et morales, ont portées à un ét< permanent de fièvre. Et c'est pourquoi, a lieu tout simplement de rire, on est oblig de dire: non les Allemands ne veulent ps rendre la Belgique aux Belges, il n'est pa vrai qu'ils acceptent d'évacuer notre pay< il est faux de croire qu'ils songent à répare ies dommages qu'ils ont faits. Les phrases des trois chanceliers qui ? sont succédés depuis le début de la guerre sur le droit d'autonomie des peuples, o sait ce qu'elles valent à la lumière de 1 misérable farce qui se joue à Brest-Litavsl Est-ce que, oui ou non, il est prouvé ai jourd'hui que l'Allemagne, no prétend ac corder ce droit d'autonomie aux national: tés qu'elle opprime que dans la mesure d , son 'intérêt? Souvenons-nous que l'été dei nier il a été beaucoup question en Aile magne de certaines conditions de paix qr prévoyaient un référendum pour les popa; îatioiis flamandes de la Belgique. C'est ix que, déjà, perçait le bout de l'oreille. Mai on a fait des progrès, depuis. Qui donc, e effet, oserait nier que dans l'hypothèse o des pourparlers eussent lieu entre les Aile mands et nous, comme c'est le cas entre le Allemands et les Russes, un queiconqn Kuhlmanu ne viendrait pas prétendre 1 pilus sérieusement du monde que le peupl flamand s'est déjà prononcé en faveur d l'Allemagne par le canal du Conseil d< Sandres? Et cette monstrueuse prétentioi contre quoi un Trotzky lui-même s'élov avec la dernière énergie quand il s'agit d la Pologne, de la Lithuani© ou de i'Estht aide, est-ce que Camille Huysmans, dont 6 réclament si volontiers nos défaitistes d tout poil, ne serait oas obligé de la combal fcre à son tour ? Jamais le parti militaire n'a été plus pun sant en Allemagne qu'aujourd'hui. Jama; l'influence des paligermanisteç n'a été aus; grande. Bethmann-Ho'llwëg avait obtenu d l'empereur la démission de von Tirpitz. De puis, le parti de Tirpitz a obtenu la démiî sion de Betlimann et celle de Michaedis so successeur. Il est en train d'obtenir celle d Hertling, le successeur de .Michaedis. Ce qu peut dire un Hertling n'a pas grande impoi tance et Hertling se tait. La parole de Tii pitz a autrement du poids et Tirpitz ne s fait pas faute de parler. Qu'est-ce que Tirpitz déclare? Que, san annexion proprement dite, les Allemand doivent garder la côte flamande pour e faire une base navale contre l'Angleterr et mie l'Allemagne doit chercher ses sûretés en Belgique, ,chez ce peuple flamand dor l'autonomie (et nous savons ce que ce me veut dire) » constitue pour l'Empire AIL mand un intérêt vital. Ceci est clair, ne' précis. L'Allemagne est moins dispose qu'elle ne l'a jamais été à évacuer puremer et simplement potre territoire et à rétabli les anciens poteaux-frontière. Elle vise a contraire à une occupation militaire péroné mente, à une ,,pénétration pacifique d'après guerre qui ne ferait que perpétue sa ,pénétration violente" du mois d'aoû 1914. Dans ces conditions il devient superfl de discuter la question des réparations et d l'indemnité. Il suffit d'ailleurs de relire 1 premier protocole de Brest-Litovsk où le alliés (centraux) déclarent péremptoire nient qu'ils se refusent à payer un sou pou quoi que ce soit a, qui que ce soit. Au joui d'hui comme il y a trois ans, àujourd'hu mieux encore qu'il y a trois ans, nos sol date savent qu'ils doivent se battre et pour aucâ ils se battent. e Les mésaventures d'un régitner de la garde prussienne. De la „Liberté": :s Les révélations- apportées par les prisonnie; L' captures ces jours derniers an bois des Cauri •t res, et qui appartiennent presque tous au J 't régiment de la garde prussienne, éclairent d'il L- jour singulier les rodomontades boches à pr< t pos de l'offensive que le commandement ail->r raand prépare, affirme-t-il, sur le front occ ô dental. Un officier supérieur soulignait, il y quelques 'jours, les difficultés nombreuses qi '> rencontrait l'état-major ennemi pour concei trer sur notre front une masse de manoeuv] [L susceptible de tenter des opérations décisive :- Les aveux très nets, malgré les réticences il dispensables, quo viennent de faire plusieu u sous-officiers de la gardo impériale confirmer s amplement la gravité de ces difficultés, d'ordi moral plus encore que matériel. Le 4e régiment de la garde était depuis >-• mois d'avril 1917 en Lithuanie. Après les jou u sombres du début de l'année, il avait connu ur s existence presque exempte de périls et de so 0 cis et les soldats de la garde coulaient des jou heureux. ~ * Soudain, le 23 novembre, un ordre arriva n poste de commandement. Le régiment éta 1 relevé et dirigé sur le front occidental. Il > eut parmi les ,,braves soldats du kaiser 0 d'abord de la stupeur, puis de la colère, enf: e un abattement profond. Ces sentiments ne d e vaient pas tarder à se manifester de la façc s la plus positive. 0 Durant le long trajet, entrecoupé el'arrê fréquenta, de pauses nécessitées par des en bouteillages sans nombre „plus de 5C0 solda s appartenant au régiment, soit un quart • env ron de l'effectif", désertèrent, préférant toi ]' le risque de cet acte de lâcheté aux perspe. l- tives cruelles de la fournaise occidentale, il A R-ethel, une nouvelle déconvenue attenda -- le régiment en mouvement. Tandis que second train stationnait en gare, le 14 décen * bre au soir — il avait fallu *21 jours pour pa '' venir jusque-là — deux aviateurs frança ^ jetaient sur la voie de puissants explosifs qi :s anéantissaient, quatre wagons, tuant ou ble 13 sant 140 hommes. Lt Deux jours plus tard les débris du- 4e rég îs ment de la garde étaient à proximité de n< b~ lignes dans la région du bois des G'aures, et e ie guise de répression des actes de désertion -jt qui s'étaient produits pour la première fo ^ depuis-la guerre dans un régiment de la gare ^ — deux bataillons-étaient désignés avec les U et 14e compagnies spéciales d'assaut pour fan 1S l'attaque décidée contre nos positions du bo des Caurières. Us s'y firent hacher par ne i-t bairages d'artillerie. u Telle est l'odyssée d'un des plus farneu é régiments dont s'enorgueillisait l'Allemagne s Elle est significative. s , . imm i L'offensive allemande en • France est-elSe autre chost 1 qu'un épouvantait? Nombre do critiques français ont insist récemment, sur l'éventualité1 d^tuio offensi\ ennemie de grand style sur le front occidenta e Mais d'autres estiment que l'offensive ne t produira pas prochainement et voici pourquo " Hindenburg ne pourra pas ramener touti I ses forces de Russie; il doit en laisser une pa" tie pour la garde des territoires conquis, pov i fermer la frontière nouvelle à la propaganc s révolutionnaire russe et pour résister à d( i menaces- possibles du côté de l'Ukraine. Dai ^ ces conditions, poursuivent Jes partisans c cette thèse, le jour où l'offensive se produir; si tant est qu'elle ait lieu, étant donné que 1 3 situation économique des ennemis est devenii 6 très sérieuse et accentue la crise sociale et pol 6 tique, il parait peu probable qu'elle pourr e surprendre les Français et que ceux-ci n e seront pas en mesure cle leur resister par de s moyens bien supérieurs à ceux qui leur réu: i sirent sur ]a Marne, sur l'Yser et 'à Verdui 0 En tout cas, il est superflu de faire remarque 0 que tous les approvisionnements que la Frane envoyait jadis a» la H-ussio et à la Roumain y" sont maintenant expédiés au front français e dégageant ainsi une portion importante d e tonnage. L'offensive allemande semble donc n'êtr qu'une sorte d'épouvantail diplomatique, de: tiné à impressionner ceux qui ne peuvent s rendre compte des lenteurs auxquelles seraier ? subordonnés les mouvements elestinés à ram< II ner les forces allemandes des frontières russe; e Avant que Hindenburg ait organisé cette op< ration, le concours américain sera complet. a — i j ■ 1 La paix que réclament la Justice et l'intérêt pubif; s Conclure la paix en cè moment équivaudrai s à la conclure a n'importe quelle condition. C x serait une défaite écrasante pour les démocra 0 ties alliées, une honte éternelle et une cause d faiblesse pour chacune eVelles. ' ...Sans la restitution de l'Alsace-Lorraine ^ la France serait la victime de cette. guerre ; e " la sécurité morale et matérielle contre la pré pondérance allemande dans l'oues^ do l'Eure pe serait moindre que jamais. e U est également essentiel que l'Italie règn t sur les populations purement italiennes qui s trouvent actuellement sous la dominatio étrangère et s'établisse sur le rempart nature de 6a frontière légitime, au lieu ele se trouve ~ acculée à la frontière défavorable et menaçant qui lui a été assignée artificiellement, r Quant à la Belgique, elle doit être évacué t complètement sans conditions avant que 'tout 1 négociation puisse commencer. 0 — e Il y s un an 17 janvier 1917. — Les Britanniques en i lèvent des positions ennemies cm nord d - Beaucourt sur Ancre, on sud H ait, nord -, est de-Cité Calcnme (à Vouest de Lens). ■En Roumanie les troupes russes enlèven .le -village de Vcdeni. En Belgique. Petits avertissements Nous apprenons de divers côtés que d soldats et des civils allemands s'introduise s dans les maisons particulières sous prétex de perquisitions. Ce ne sont que de vulgaii u voleurs. Us saisissent divers objets ou les fo j prendre par eles complices après leur dépai el'autres fois, ils extorquent de l'argent a' ^ citoyens bénévoles. Quand ces tristes perso ^ nages se présentent, le premier soin des hal ^ tants est ele demander qu'ils exhibent les,pi N ces officielles constatant leur prétendu ma ,e dat et de prévenir la police. , Nous ne croyons pas devoir avertir de e ^ méfaits les autorités allemandes.... supérie .s res, supérieures surtout dans la méthode t voler. Elles volent par ordre, après décret e avertissement ; les autres volent subreptû ment : c'est la seule différence existant ent Q les deux genres. D'ailleurs ne serait-ce p rs plaisant de dénoncer les voleurs en détail, a „ voleurs ©n grexj? * * * •s Certains lecteurs nous signalent égaleme la conduite vraiment odieuse de certains foi u tionnaires allemands chargés de surveiller it fraude sur les lignes vicinales. Sans auci y respect de la décence, ils 'procèdent, chez ! " femmes, à des examens intolérables; ne n nous abstenons de nous étendre sur la natn 2. de ces examens ; c'est une véritable indignii n d'une révoltante impudeur! U y a tant dames allemandes à Bruxelles qui passent le ;s vie dans l'oisiveté, se contentant de boire i- de manger et de nous enlever notre maig ;s nourriture. Ne' pourrait-on charger ces dan: i- de la visite des femmes soupçonnées de cach is en fraude quelques grammes de beurre <m > farine? D'autre part, ces, fonctionnaire^-polisse t sèment la terreur dans les tramways vi e naux; ils y régnent en maîtres et tyrans, i- les receveurs eux-mêmes n'osent interver pour faire respecter les règlements .et la n: is raie. Ce qui se passe élans ces voitures est i û dicible. Si ces dignes fils de la prude Géra s- nie veulent s'amuser, qu'ils aillent élans ' bouges, mais qu'au moins ils ne transforme i- pas les compartiments en lupanars. >s (Extrait de. la ,,Libre Belgique'' no. n ' dêcembre*1917.) is ® A Bruxelles e Le bourgmestre de Bruxelles a comparu is octobre dernier devant un tribunal qui ' ,s acquitté du prétendu délit de correspondais avec le gouvernement ibelge. Mais M. Max * x toujours en prison cellulaire pour Tin délit < ■. commis en novembre 191-5. M". Max, refusa d'acquitter l'amende ele 500 marks à laque les Allemands l'avaient condamné, avait cho - la peine subsidiaire de 57 jours de prison. . vaillant bourgmestre était détenu, do ce ch< jusqu'au 9 janvier prochain, à la prison civ de Moabit (Berlin). A cette date, M. M regagnait ce que les Boches appellent „u 0 prison honorable". Comme si toutes les prisons n'étaient p ,,lionoralbles", quand on y souffro pour s pays * * * I n important coup de cambriolage a é e commis la nuit, dans la demeure de Mme D 1. rentière, rue Saint-Jean-Népomucène. L o escarpes, qui ont fracturé tous les meubli i: ont dérobé des valeurs diverses, pour u: somme d'environ 25,000 francs. 's * * v Mardi matin, des agents de Sehaerbeék pj e cédèrent à l'arrestation de trois individus ré ç nis dans un café do l'a chaussée de Haecht g qui,' Ja nuit, avaient pillé l'appartement ■ e Mme W rue Jôsaphat, et lui avaient enle tous ses bijoux, son argent, ses vêtements L' les vêtements de son fils qui est au front. I ^ perquisitionnant, le commissaire de poli ■ retrouva tous les objets volés et découvrit i outre un attirail servant à la fabrication i x fausses pièces cle 25 centimes en zinc. Mu W.... est rentrée en possession des objets q s lui avaient été dérobés. * * * r Yoici encore des détails au sujet du crii G horrible commis dans r la rue Betillem. M. B: e coux. commissaire de police de Saint-Gille procéda aux premières constatations en i ^ tendant l'arrivée du parquet. Mme Do G1 mes était née à Lodelinsart, le 19 mars 18£ e C'est à la suite d'une vive altercation avec ._ servante que celle-ci l'a tuée. Les instrumer 0 elpnt la servante s'est servie pour commettre si k horrible forfait ont été retrouvés dans la ci sine. Mme De Glumes a été d'abord assomm x par la servante «à l'aide d'un marteau, do L le manche s'est brisé. C'est alors que la se vante a saisi une hache qui se trouvait da la cuisine pour achever sa victime. Les cou portés à Mme De Glumes étaient si violeE que presqate tous devaient déterminer la moi La servante, avouant son crime, a dit q c'était la colère qui l'avait fait acrir. Après i terrogatoire, la meurtrière a été écrouée a 5 prison de Forest. * * -* Rentrant chez lui mercredi vers midi, -t le docteur Deglumes, demeurant rue de Bet 2 léem à Saint^Gilles, trouva Mme Deglum< gisant dans une laverie, morte, la tête mari 3 lée à coups de hache. Mme Deglumes avait é tuée dans la cuisine et le corps avait été traî , à l'endroit où il fut découvert. La servani t Marguerite Merckaert âgée de 25 ans, décla au docteur Deglumes que sa maîtresse ava été assassinée pendant qu'elle- me ne était se tie avec lo chien. La police fut immédial e ment prévenue. M. l'officier de police Mer" e vede procéda aux premières constatations, interrogea longuement la fille Merckaert q lui fit les mêmes déclarations qu'à son anaîti Cependant. M.. Merlevede constata que les \ tements do la servante étaient maculés sang. Il mit la servante en état d'arrestatio e Le parquet, représenté par M., le juge d'i e struction de Heyn-AVoeste. le substitut V Laeken et un greffier, a fait une descente s les lieux, accompagné des médecins Heger Gilbert-Heger, ainsi que d'un ptiotograpl , Des voisins, entendus par les magistrats, o dit qu'une alteVcation violente avait écla entre Mme Deglumes et la servante. Cette de nière, qui avait, découché la nuit précédeni avait vraisemblablement été admonestée par victime. On croit que le crime est un acte vengeance. La fille Merckaert, après interi gatoire, a été écrouéo à la prison de iSaint G t les. Le cadavre de Mme Deglumes a été traî porté à l'Institut physiologique du parc? Le pold, ans ites. A Anvers 03 M. Harry G. ^Maeterlinck, fils de l'avocat A. Maeterlinck, d'Anven^, et cousin de Ma.uri.oe ^ 3Iaetcd-linok, engagé volemtaire, \ient de tom-es ber a,u dhamp d'honnem- élans les avant-postes. L'enterrement a ou lieu à La Panne au ciine-k. tière national. Le Roi a fait épinaler la croix de i;^ chevalier de l'ordre de Léopold II et la croix n- ^ g1161'1"0 sul" 1® pereruoil. Le défunt était associé de la firme Hufnagel v" Plottier & Co. à Anvers. t • * * Les habitants de Linth (provin'ce d'Anes vers) ayaût soustrait des pommes de terre à u" la réquisition, la commune a été condamnée à une amende de 100.000 marks. # du * * * re Des retardataires il y en a toujours. Voici as une affaire datant ele 1914. Un homme est pré-ix venu de recel de six vaches, à Stabroeck, à l'époque du bombardement. Un soi-disant fugitif lui avait présenté en vente les bestiaux, ut parce qu'il ne pouvait ni les soigner ni le>» IC- nourrir en route. Le prévenu déclare qu'il no la pouvait pas supposer qu'il n'avait pas devant m l"i le propriétaire des vaches, le vendeur étant es accompagné el'un sieur X..., qu'il connaissait us bien. U faut admettre, puisque les animaux re ont été réclamés plus tard par le fermier à qui é, on les avait volés, que le vendeur — qui n'a de pas été retrouvé — a réussi à tromper X..i et ur .e prévenu. et Me Bernays a défendu celui-ci, en plaidant re que le recel, — qui suppose la connaissance de es 1a provenance délictueuse, — n'est nullement er établi. de -Jii 5e chambre a néanmoins déclaré le prévenu coupable et l'a condamné à 5 mois de ns prison. ?i- Lo prévenu interjette appel, et * * * iir Dans la nuit du 14 au 15 novembre dernier, o- eles malfaiteurs s'introduisirent à l'aide de n- fausses clefs dans une clie>eolaterie et s'y empa a- rprent d'une trentaine de courroies de transes 'mission représentant une valeur globale d'une at trentaine ele mille francs. A la suite de l'instruction, trois hommes, l'un ie diamantaire, le deuxième ouvrier plombier, le troisième comptable et cabaretier, et une femme, ont été poursuivis sous l'inculpation principale d'avoir soustrait frauduleusement les dites courroies; en ordre subsidiaire, de les avoir ; recelées. sn Après une longue instruction à l'audience et i 'a des plaidoiries à l'avenant, les inculpés déniant ce formellement leur participation personnelle, st mais se chargeant réciproquement à qui mieux •) Mieux, le tribunal a condamné les quatre incul-111 pés dans l'ordre où nous venons de les mentionne ner: 1, et 2, à trois années d'emprisonnement isi et vingt-six francs d'amende; 3, à huit mois ^e et fr. 26 ; 4, à trois mois et fr. 26. . * * * le IX Depuis le 1 janvier les personnes qui pren-aQ ne-nt leur repas dans un des restaurants écono-mitjues peuvent obtenir un "petit pain, au prix très avantageux ele 5 centimes. v 'm On est tenu, d'après les prescriptions du J Comité National, de manger cd petit pain dans le dit établissement. té La 5e chambre ex>rrectionnelle, présidée par ^ M. JBiart, a jugé cinq personnes, dont les trois >s premiers, anciens préposés cle magasin de "ravi-10' taillement à Borgerhout, étaient inculpés comme auteurs ou coauteurs, le troisième tout au moins comme complice,, d'avoir itérativement >Q soustrait, dans une intention frauduleuse, le ! u_" no. 1, aux dates du 4 mars et du 11 avril 1916, , c£ une certaine quantité de laid et de saindoux et do les avoir délivrées à Mme Dem..., et aux elates eles 1er et 4 mai 1916, 37 et 31 rations de lard remises à des inconnus; lés deuxième 'n et troisième, d'avoir remis à chaque fois î&y ou le â kilos de lard à Mme Van w... Les deux fem- mes étaient poursuivies pour recel. je Après l'audition de plusieurs témoins, débats îe mouvementés. Les défenseurs, Mes Van LU, L1i Lecloir, De Rademaeker, Temmerman et Le-bon, ont plaidé l'acquittement en faisant valoir qu'à l'époque où se placent les faits il était ne d'usage courant de délivrer des rations supplé-.j_ mentaires à ceux qui en désiraient, contre ,s paiement; l'exemple des £bus venant de haut, fatalement on le suivait' en bas; le dossier on u_ porte des traces epi'il ést bien étonnant de ne ^ pas voir suivre jusqu'au bout. On demande ,a compte à des. subordonnés de quelques pauvres rations dont la contre-valeur, si l'on se don-m nait la peine de chercher, so retrouverait facilc-[-_ ment, tandis qu'on no se demande pas où ont passé de grandes quantités de marchandises, tels que 4,407 kilos de graisse, du riz, des pois, r_ du café, du savon! Quoi qu'il en soit, les pré-" venus ont droit à toute l'indulgence du tribunal.I Celui-ci, après en avoir délibéré, s'est borné ,s à condamner les inculpés;' à de simples peines d'amende ; 100, 50, 26 francs, et en leur allou- ant à tous le bénéfice du sursis pendant trois ]' ans* a Le Comité, qui plaidait par. l'organe de son avoué, M. De Vooght, dont Me Stuyck a développé les conclusions, a obtenu 1 fr. de domma-• ges intérêts. h" Deux audiences ont été consacrées à cette !S> affaire. e- * * * tc De même que les années précédentes, le pre-3e mier dimanche de l'année a eu lieu à la Catlié-C; drale une consécration solennelle de la cité au '.a Sacrc-Coeur, pour laquelle officiait Mgr Mer-cier. Fotilé immense ; le temple regorgeait de v* monde. . e- e- ,u , A Gssmt«3 e- A Gand plusieurs officiers allemands ont e~ éLé arrêtés, accusés d'avoir vendu à des bate- [Ie liers retournant en Hollande du bois et cer- n* taines autres marchandises. n~ Une douzaine do ces bateliers retournés en in Belgique ont été arrêtés à leur tour et oon- 1,r damnés à des amendes de 1500 à 2000 marks, et $ A Liège r- Ou annonce la mort de Mlle Marié Lecoeq, e, fille de M. E. Lecocq, premier président hono- la raire de la Cour d'appel de Liège. Mlle Lecocq le consacrait son temps aux couvres, notamment o- à l'orphelinat Michotte, doiit elle s'occupa pen- il- dant plus cle trente ans. Mlle iLéçocq avait ,c. accepté la lourde succession de Mmo Michotte, o- fondatrice de cette oeuvre. pans le Mainarn La semaine dernière est décédé subitement M. Léon Moll, fils de l'introducteur à Gos-selies de ^'industrie si prospère des produits en fer émaillé. Le défunt était unanimement estimé* Au Pays Wallon Par suite des difficultés que renex>ntre la chapellerie pour se procurer les tresses étrangères, écrit le ,,Courier de la Meuse", l'industrie de la tresse de paille a pris depuis quelques mois dans la vallée du Geer et les communes limitrophes un essor considérable. Cette industrie, qui, ces dernières années, était presque anéantie par la concurrence des pailles do Suisse et d'Italie, so relève et fait eles prix inconnus autrefois. Tous ceux qui avaient abandonné la confection des tresses la reprennent actuellement avec une vive ardeur. Dans toute la vallée du Geer, même dans les communes de Nederheim, Mail, iSluse, Pailve, Wihogne, Liers, Voroux, Villers-Ju-prelle, Fexhe-J§lins, Mermée, Milmort, Oupeye, j Coûta in St. iSdméon, Ileure-le-Romain. Hac-court,. Lanaye, et Fall'Mheer, • localités c[ui avaient, cessé complètement l'industrie, lle-s hommes, femnles et enfants ont repris le tressage des ,jStous"- et des fibres de bois. Cette industrie est actuellement pour la région une ressource précieuse, si l'on considère qu'uno bonne tresseuse peut gagner ele 25 à 30 frs. par semaine. La tresse fut importée ■ à Glons par le bon curé Ramoux et fit la richesse de la région. Beaucoup se souviennent encore des belles fêtes organisées à Glons en 1910 pour fêter l'origine de la tresse de paille et le centenaire do ce bon curé. Une plaque commémorative scellée dans la tour de l'ancienne église rappellera aux générations futures son heureuse initiative Ou y retrouve à présent les bonnes veillées d'autrefois; plusieurs familles et amis se.groupent autour du même pe>êle pour économiser Je chauffage qui devient rare et cher; le cordon fumeux qu'alimente un peu do saindoux élans un verre d'eau remplace la bonne grosse lampe d'autrefois. On y parle de la guerre et eles absents, avec une conviction inébranlable du triomphe de la justice et un espoir tenace de voir chasser les Huns, comme ils appellent leurs tyrans. C'est dans cet espoir que le soir, après le chapelet, on se sépare pour se retrouver le lendemain dans une autre maison. ESaras le© FEarscîres Les Allemands, en Flandre, souffrent beaucoup du froid. Près des fils éloctrisés ils ont forcé plusieurs habitants de quitter leurs maisons soi-disant pour empêcher la fraude, mais une fois les habitants partis ils se sont empressés à démolir toutes les boiseries pour en faire du feu. C'est ainsi que de nombreuses maisons les portes, les fenêtres et même les planchers ont disparu. Ces dévastations révoltantes eurent lieu d'ailleurs en présence d'officiers. Aaa Lirratoooarg \ La semaine dernière 60.000 soldats allemands, venant du front oriental, sont arrivés à Tongres. Plusieurs de ces hommes déclaraient qu'ils avaient passé de nombreux mois en Russie sans voir un soldat russe. Ils se montraient fort mécontents d'avoir été dérangés dans leur villégiature. * * * A Milieu, près de Tongres, une partie de la population a été évacuée jxi.r les Allemands qui construisent sur le plateau entre la commune et la grande route»-de Tongres à Maestricht un champ d'aviation. Ils disent qu'ils ont besoin des habitations pour y loger le personnel ouvrier et les aviateurs. * * * Aux environs de Tongres les boches établissent un immense champ de tir pour l'artillerie, qui englobe les villages de Mal et de Sussen. Il paraît que des hameaux entiers ont déjà été détruits. * * -*- Lo 27 décembre dernier, disent ,,Les Nouvelles", sont arrivés subitement à Tongres, sans avertissement préalable, 12.000 soldats allemands venant du front oriontal. Ils appartenaient à différents régiments. Ils ont été logés chez l'habitant, sans tenir compte des elifficultés de vivre de nos pauvres concitoyens. Certaines maisons en ont eu* trente en une fois. Tous ces intrus étaient très arrogants, très grossiers. IJs choisissaient les meilleures places. Us achetaient tous les vivres qu'ils pouvaient trouver, soit pour leur consommation personnelle, soit pour les envoyer directement à leurs familles en Allemagne. La question du ravitaillement donne lieu à ele grandes mquiétndes en Belgique. Néanmoins les réquisitions do tout genre et de toute quantité continuent plus que jamais. Le 2 courant sont de nouveau arrivés, à Tongres 60.000 soldats allemands du front oriental. Us étaient tous d'une joie excessive, racontant à la population qu'ils allaient en finir avec les Anglais, Français et les ,,bluffeurs américains". Car il y a une campagne de démoralisation de la population civile belge montée par les officiers et les supérieurs allemands... * * * Momentanément le traitement de la population civile belge a quelque chose de semblable avec celui d'août 1914. Pour la moindre infraction aux ordres boches il pleut des amendes et de la prison. Par exemple celui qui est attrapé allant dans la direction de la frontière hollandaise esc puni d'une amende de 50 marks. * * * Les quantités de boches logés dans le Lim-bourg belge sont énormes. Dans les environs • de Reckheim la propriété très étendue de de •Hertencamp — appartenant à M. Regout — en est bondée. C'est là que so trouve actuellement le champ do tir d'essai des canons dont nous entendons les échos presque régulièrement chaque matin do 10 à 12 heures. * * Un terrain de labour de la légalité do Millen, dans lo Limbourg belge, grand de 2oo hectares,est aménagé actuellement par les boches ,,en champs de tir". A # # Jeudi 27 décembre sont arrivés à Brée 600 évacués français. Ces pauvres gens avaient tous l'air trais maufais, fort déprimé, figure nâle et maigre les yeux ternes et dénonçant les nombreuses privations, vexations et souffrances qu'ils ont endurées, de la part des boches». L me du Menent belge pendant la Guerre Activité des divers Départements ministériels ( Suite ) Problèmes de l'après-guerre: Agriculture, voirie, reconstruction. Interview de M. MeUcpiuttef Ministre de VAgriculture et des Travaux publics. „Ce sont surtout les problèmes de l'après-guerre qui préoccupent le ministère de l'Agri-culture et des Travaux publics. En affet, oe département devra, dès le lendemain oe la cessation des hostilités, pourvoir : „lo à la restauration de l'agriculture; ,,2o à la réfection des voies de communications: routes et voies navigables ; ,,3o à la reconstruction eles villes et .villages détruits. ,, L'agriculture est l'industrie essentielle, celle qui doit faire vivre le peuple. C'est une erreur de croire comme on le fait généralement que la question des vivres n'aura plus, après la guerre, l'acuité qu'elle a maintenant. Pendant un certain temps, assez long peut-être, la rareté des denrées alimentaires f-.e fora sentir. Il est dono de première nécessité que l'agriculture soit à la base des études pour la renaissance de la Belgique. Il n'est peut-être point inutile de rappeler ici que, dans la Belgique, qui, en temps de paix, passait pour être le pays de l'industrie par excellence, le produit do l'agriculture dépassait d'environ deux cents millions le produit elo toutes les autres industries. „En Belgique, avant la guerre, la valeur annuelle du lait produit était de quatre cent millions de francs!... ,,Les Allemands en Belgique occupée ont pu détruire les usines, la machinerie, les outils, ils n'ont heureusement su ni détruire, ni emporter la terre. „Mais le pays manquera de machines agricoles, de bétail, d'instruments aratoires. Dans la partie exrcupée, il faudra procurer des engrais, surtout des engrais azotés, introduire de la nourriture pour le bétail, fournir les graines, etc.... Dans la partie non occupée, actuellement zone de feu, et qui ne comprend pas moins de 66,000 hectares, dl faudra en outre remettre les terres en état, extraire les obus qui se sont enfonoés dans le sol sans avoir explexsé, combler les trous de projectiles, enlever les ouvrages défensifs en béton. Puis il faudra rebâtir les fermes. " Dès novembre 1914; M. le ministre Hellc-putte a pris des mesures pour sauver ce qui pouvait l'être du bétail et des chevaux de Ja Flandre occidentale. ,.Des chevaux ont été heureusement réfugiés en France et dans les Pays-Bas par leurs propriétaires. Un recensement a été fait des chevaux belges de gros trait. Des mesures ont été prises pour éviter epie les éleveurs ne vendent leurs chevaux de race". Les fermiers de la zono de feu et des contrées envahies, réfugiés à l'étranger, ont trouvé, grâce aux soins du ministère et à la sollicitude des Gouvernements amis, un appui immédiat. En France, par exemple, la main-d'oeuvre agricole a fait l'objet de préex-.cupations spéciales. Les réfugiés trouvèrent de l'ouvrage dons les fermes, obtinrent eles contrats leur assurant ele bons salaires et eles logements convenables. En Angleterre, elès .1915, M. Helleputtc créait a Londres un Comité consultatif horticole et agricole qui s'occupe de toutes les questions intéressant l'agriculture belge. Il est bon de noter que la R-oyal Society of Agriculture, présidée par le duc ele Portland, s'est intéressée vivement aux agriculteurs belges et se propose de leur venir en aide dans toute la mesure de ses moyens. „IJno des préoccupations également du Ministère de l'Agriculture fut, après avoir aidé à l'obtention d'engrais et de nourriture pour le bétail resté dans la zone non envahie, de remettre en exploitation des fermes abandonnées en France et cela dans l'intérêt de nos agriculteurs réfugiés en ce pays comme élans l'intérêt général. La. production de pommes de terre pour l'armée belge a été spécialement envisagée. ,,Enfin la grave question du cheptel national est étudiée avec le plus grand soin car il faudra suffire aux besoins de l'alimentation carnée du pays et conserver aux races belges de bétail tous leurs avantages. Un groupement d'experts belges en la matière a été fondé au Havre et l'avis* de toutes les autorités compétentes y est soigneusement recueilli. Un Comité agricole consultatif permanent y fonctionne, ainsi, régulièrement." * * * .,La réfection des voies de communication sera urgente dès la libération du territoire, belge occupé. Au début de la-rentrée en Belgique, il ost clair que les communications se feront surtout par les routes. Dès à présent des approvisionnements de matériaux sont assurés pour la réparation et la reconstruction des ponts, des voies navigables et des chaussées. Pour la réparation des chaussées, en cas d'avance, il faudra s'entendre avec les quartiers généraux d'armée. ,,Quant à la remise en état eles canaux, il est impossible ele savoir dès maintenant dans quelle mesure les voies navigables seront détruites. Si la Belgique, est traitée comme les départements français libérés ce sera un désastre. Et il faut le craidre. En tout cas il faut s'attendre à ce que les travaux de réfection prennent un temps considérable. , ,,La question des voies navigables a pour corollaire la question des bateaux. Notre flotte d'eau douce a diminué pendant la guerre, surtout à cause des réquisitions allemandes. ,,Pour la bonne utilisation des bateaux qui nous restent et la restauration de la batellerie intérieure une Commission de navigation intérieure, chargée de recueillir les avis des experts eu batellerie, travaille à Paris, à La Haye et à Londres. ,,A ce propos, il est au moins curieux d'attirer l'attention sur ce fait: que les Allemands, pendant cette guerre, poursuivent leurs études sur l'extension de leurs voies navigables avec plus d'intensité encore qu'ils ne le firent jamais en temps de paix. ,,Et dans leurs, études l'utilisation des voies navigables par les armées est une de leurs principales préoccupations. Dès à présent, ils se préparent à -la prochaine guerre. Enfin, les préoccupations du Département des travaux publics vont aussi à la réédification des cités détruites, à la reconstruction des villes et villages de la Belgique dévastée. Jusqu'à présent, l'on compte que 45.000 habitations et édifices sont a. reconstruire.. .Cette taphe* il faudra la reoti^

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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