L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 28 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dz02z13t8g/
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4teme Alinee ! Pi" £343 cs> «sàenv» « eiiwireMï ss«3 gtsssi Eîd'lîS L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »ïoaas*raal epaoticSleira di3 mni allai en HOBi^gacae Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être aaressé«s a" j Ibisfeaia de rédaction : N- 3E. VOORBURGWAL 334--4Cv j AMSTERDAM. Téléphones; 3797 et IT7R. .. . . j Réc2acÉeias* en Cfiiefs GusÉave *î£isEPaejï®s- ~ ... . . j. _ .. ( Charles Bernard.Hené Chambi'y, j ' Comité de gédactioii :, Ëmile painiparé. I ' Abonnements: HoHar.de fl. 1.50 par mois. Etranger SI. 2.00 par mois. Pour les nilitaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.7S par mois payable »ar anticipation.. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. M. de Kiihlmann bat en retraite. Nous avons indiqué en deux mots, a la cuite de ce que nous écrivions hier sUr le ^défaitisme'' de M. de Kùhlmann, la réaction qu'avait produite son discours sur la Reichstag. Réaction après coup. Sans doute l'affirmation du secrétaire d'Etat aux affaires étrangères que la lin do la guerre ne serait pas seulement amenée par une décision sur le çliamp de bataille, un© décision en faveur de l'Allemagne s'entend, a dû paraître tellement étrange à la majorité du Reichstag que celle-ci en a été plus ou moins abaso'urcli© et que ce n'est qu'à la réflexion que ces messieurs se sont rendus compte -— à leur point de vue s'entend • de la monstruosité des déclarations de M. de Kilhlmann. C'est le -conservateur-pangermaniste iWestarp qui a rca-gi le premier. Cet homme a. déclaré tout de goque la guerre avec la IG-rande-Bretagne doit être poussée jusqu'au jboiit; qu'il s'agissait pour les deux adversaires d'une question d'être ou^ de ne pas être, et que la Belgique et la côte flamande devait être placée sous le contrôle allemand. Mais M. de Ktiihlmann avait engagé la responsabilité gouvernementale, mieux encore, la responsabilité du haut commandement militaire, qui est, en Allemagne, le véritable gouvernement. Est-ce que M. de Kùhlmann, en faisant ea' fameuse déclaration, était d'accord avec Hindenburg et Ludendorff, et ces deux généraux, si catégoriques ava/pt l'offensive qui devait amener à bref délai l'anéantissement des armées franco-britanniques, e.vaient-ils changé d'avis? Pendant . vingt-quatre heures les membres du Reichstag ont pu le croire. Ils ne le croient plus aujourd'hui, s'il est vrai que le chancelier de l'empire, M. de HertHng, venu à la rescousse. a pu dissiper leurs doutes en déclarant dans la séance du lendemain: ,,La déclaration du secrétaire d'Etat aux affaires étrangères tendait seulement à rejeter la responsabilité du prolongement de la guerre sur les puissances ennemies dans l'esprit où je l'ai fait moi-même le 24 février dernier, car il va sans dire qu'il ne peut être question pour nous d'un affaiblissement de notre volonté de nous défendre, d'un ébranlement de notre confiance dans la victoire. L'empereur et l'empire, les princes et les peuples demeurent étroitement unis. Ils ont mis leur confiance dans nos troupes incomparables, dans leurs chefs, inégales, dans la grandeur de l'attitude de nos populations que nous admirons depuis des années et nous pouvons espérer que le Tout Puissant, qui nous a aidés jusqu'ici, qui nous a conduits de victoire en victoire, récompensera cette fidélité du peuple allemand." M. de Hertling a eu autant de succès que M. de Kùhlmann en a eu peu. Quelles conclusions tirer de tout cecïî C'est que le Reiohstag n'aime pâs à entendre uno vérité qui n'est d'ailleurs qu'une démi vérité, et qu'il n'a rien perdu de son amour pour les fanfares guerrières. M. de Hertling a donc repris la trompette que M. de Kiihlmann avait prudemment laissée dans le magasin aux accessoires et il en a tiré des accents qui ont remis un peu de coeur au ventre de ses auditeurs. Le Reichstag est content, l'opinion ^publique on Allemagne est satisfaite. Tous les regards se tournent de nouveau vers Ludendorff et l'on est convaincu que la paix, •une paix victorieuse, sera signée le... 17 juillet prochain ! Elle devait déjà être signée, si lies souvenirs sont exacts, le h mai dernier, et à Londres encore. Elle ne l'a .pas été, pas plus qu'aux nombreuses dates précédentes que la puérilité allemande avait successivement fixées à cet effet. Faudra-t-il attendre jusqu'au 17 juillet prochain pour qu'à l'évidence d'une désillusion .nouvelle, s'a-joutant à tant d'autres, le Reichstag et le peuple allemand donnent raison au pessimisme de M. de Kùhlmann contre l'optimisme de M. de Hertling? Non, car le peuple allemand ne reconnaîtra jamais ouvertement que la partie est perdue par un manque à gagner, et c'est pour cela qu'à notre tour nous pouvons reprendre la formule du comte Westarp et dire que la guerre doit être poussée jusqu'au bout. Une paix juste, une paix durable, une-paix qui garantisse aux peuples leur libre développement ne peut être obtenue que par la victoire de nos armes. C'est une formule dont, après MM. Clemenceau et Lloyd George, M. Wilson a reconnu la justesse. C'est pour assurer cette victoire contre les entreprises désespérées de l'Allemagne que 2'Amérique, devançant son programme de cinq mois, a déjà envoyé près d'un million de soldats en France et, qu'avant la fin de l'année, ce million sera suivi par un deuxième million. Ceci M. de Kiihlmann le sait et beaucoup d'Allemands lo savent comme lui-Seulement ils ont peur de tirer vis-à-vis d'eux-mêmes les conséquences de ce fait indéniable, et ils ne pardonnent pas à M. de Kiihlmann d'avoir tenté de le faire, ô bien prudemment encore, non point en faisant entrevoir la possibilité d'une victoire des alliés mais en élevant quelques doutes sur la possibilité d'une victoire allemande. Mais le coup- est porté. Le baume de M. de Hertling aura pu calmer un instant la cuisscto. de la blessure portée par Jvl. de Kiihlmann. La plaie demeure. Elle longe dès maintenant cette superbe confiance du boche dans lui-même, dans la toute puissance de sa force, dans son armée jet dans Hindenburg. Attendons. Chgrjçs Bernard. ^ I Le „S!iipiaf allemand Chacun se souvient du communiqué orgueilleux et barbare qu'Hindenburg lança peu après le 21 mars dernier, et qui commençait en ces termes: ,,La première partie de la bataille impériale est gagnée!" Mais, depuis ce cri de triomphe, le ,,surgénéral" ; allemand ne nous a parlé ni de la 2e partie, ni de la 3e partie de la bataille impériale. Il s'est même bien gandé^de nous dire combien elle comprenait de parties. Puisqu'Hindenburg nous laisse dans l'ignorance, nous allons tâcher d'arriver par nous-mêmes à la connaissance du pian allemand. > L'offensive autrichienne qui vient de commencer jette sur les opérations de 1018 une lumière éblouissante. Hindenburg, habitué à manoeuvrer dans les immenses espaces russes, ne peut avoir conçu qu'un ,,surplan". L'attaque du 21 mars 1918 devait amener nos ennemis à Amiens, voire même à Abbé-ville, c'est-à-dire séparer les Anglais des Français. Cela ne fait plus l'ombre d'aucun doute pour personne. Supposons Amiens pris par les Boches. L'attaque sur Hazebrouck, émané© de Lille, avait pour but d'achever à fond la destruction dé l'armée anglo-belge. Supposons l'année anglo-belge détruite. L'attaque du Chemin -des -D ames, sortie de Laon, devait refouler l'armée française jusque derrière la Loire. Le général do Moltke, celui de 1870, écrivit un jour: ,,...Si nous trouvions Tartinée française rassemblée dans la région de ,,Reims, il nous faudrait aussitôt nous détourner de. la direction de Paris. Nous ,,attaquerions les Français derrière l'Aisne, ,,et, ayant eni notre faveur la supériorité du ,,nombre, nous les battrions (sic) et les re-,.jetterions (sic) au delà de la Marne, de la ,,Seine, de l'Yonne et enfin derrière la ,,Loire — " Le'général de Moltke avait cent fois raison de parler au conditionnel ! Il est évident qùe la .grande école do guerre de Berlin s'est inspirée des enseignements donnés par ce général et que ceux-ci ont fatalement imprégné les cerveaux d'Hindenburg et de Ludendorff. Aussi, il est fort à présumer que, en supposant l'armée anglo-belge détruite, l'idée de Hindenburg a été de refouler l'armée française jusque derrière la Loire. Or, quiconque a étudié la géographie militaire' la France, sait que le massif central, c'est-à-dire la région de l'Auvergne et les environs, constitue le réduit de la défense de la France, réduit que l'on peut considérer comme inexpugnable. En effet, il est très montagneux, les principales usines françaises y sont concentrées et il est réuni à la Méditerranée par la vallée du Rhône. Supposons, pour un instant, l'armée anglo-belge détruite et l'armée française refoulée dans son réduit. Ces malheurs auraient produit sur les Italiens une influence désastreuse, sur laquelle Hindenburg avait fondé ses espoirs. C'est alors que devait se déclancher l'offensive autrichienne que nous voyons se dérouler maintenant. Les Allemands auraient eu des troupes disponibles pour renforcer leurs alliés, ils auraient passé sur le corps de l'armée italienne, traversé rapidement la Véné-tie, la Lombardie et le Piémont et seraient venus prendre à revers l'armée française dans son réduit. Voilà quel fut, le plan d'Hindenburg! Voilà co que son état-major avait étudié et organisé pendant l'hiver 1917-1918! Voilà pourquoi Hindenburg n'attaqua pas en France pendant l'année 1917. Voilà pourquoi il attaqua les Italiens à la. fin de 1917. (Il comptait bien 'les refouler alors jusqu'à l'Adige). Voilà pourquoi enfin l'offensive autrichienne actuelle ne s'est pas déclan-chée plus tôt. Une chose cependant reste inexplicable. C'est le fait que les Boches ont qualifié de volontaire" la retraite d'Hin-denburg sur la Somme au printemps d© 1917. Tout le' plan allemand pour 1918 était préconçu comme celui de 1914. Mais il reposait sur la prise d'Amiens ! On ne peut donc qu'admirer la clairvoyance des Alliés lorsqu'on 1916, après l'immortelle victoire de Verdun, ils commencèrent la fameuse bataille de la Somme, laquelle eut pour conséquence la retraite , .volontaire" d'Hindenburg jusque vers St-Quentin. Tout le monde se rappelle cette féroce retraite des Barbares, pendant laque! ils détruisirent systématiquement la région qu'ils évacuaient ,, volontairement". Les Alliés franco-britannique* s'étaient ainsi donné de l'air à l'est. d'Amiens. Et ce fut un grand succès, car si, le 21 mars 1918, Hindenburg avait pu partir des positions de 1914, au lieu d'être obligé de partir de St-Quentin, il se serait à coup, sur' emparé d'Amiens. D'ailleurs, l'importance d'Amiens était apparus aux yeux des Alliés dès les "débuts de la gtierre. Dans un ordre^daté du 25 août 1914, donc antérieur à la bataille de la Marne, le général Joffre disait: ,,...Dans la ,,région d'Amiens, un nouveau groupement j ,de forces constituées par les éléments transportés eii chemin de fer (7e corps, 4 divi-,,sions de réserve et peut-être un autre corps ,,d'armé© actif) groupé du 27 août au 2 ,,septembre. Ce groupement sera prêt à passer à l'offensive en direction générale Saint-,,Pol-Arras ou Arras*-Bâpaume". Mais on sait que ces contingents ne purent se grouper sous Amiens. Ils reçurent l'ordre de se replier 60us Paris, où' allait 6© constituer. définitivement la 6© aipnée, laquelle livra la sanglante bataille de . l'Ouroq sous les ordres du général Maunoury. La. prise d'Amiens était donc la clef du plan d'Hindeniburg pour 1918. Mais Amiens ne fut pas pris; donc l'armée anglo-.]>elge ne fut ni1 isolée, ni détruite; donc l'armé© français© ne fut pas refoulée derrière la Loire; donc l'offensive autrichienne a éohoué; donc l'armée français© n'a pas été prise dan^ son . réduit* L© plan d'Hindenburg est donc un plan préconçu, dont les différentes parties sont en cascade. C'est un vrai ,,surplan". Mais l'orgueil est un péché capital! Scus-Lieutenant M. Le Régime de la ïerreyr. Un commissairo en chef arrêté par Ailemands. L'actif commissaire de polie© en chef de Namur, M. Angerhausen, vient d'être arrêté, par les Allemands, qui se refusent à donner toute explication à ce sujet. Voici pourtant ce qu'en raconte à Namur à propos d© ce nouvel et scandaleux abus do pouvoir : Depuis son arrivée, M. An- ' gerhausen cherchait à lutter contre la passion du jeu, qui fait depuis la guerre dans tout© la Belgique occupée en général et à Namur en particulier de 6Î funestes ravages. On n'imagine pas, en effet, le nombre de tripots qui se sont créés un peu partout et jusque dans les moindres localités, et où l'on joue clandestinement; on n'imagine pas non plus les sommes considérables qui y ont été^ perdues par des pontes naïfs ou ; malchanceux, incapables do protéger, leur j porto-monnaie contre les atteintes de per- j son nages, peu scrupuleux. * Le commissaire en chef d© Naihur s'était I particulièrement attaché ( découvrir et à I fermer les innombrables tripots de la ville; } à de nombreuses reprises i lavait opéré des descentes dans des cafés et dans des maisons particulières où l'on donnait à joUej: après l'heure du couvrve-feu, y avait pris les joueurs en flagrant délit et plusieurs fois y avait saisi des sommes considérables. Ds.ns un bouge de la rue des Brasseurs n'avait-* il pas, une nuit, mis la main sur les enjeux qu is'élevavient à plus d© vingt mille francs? Or, au cours d'une d© ces descentes do police, M. Angerhausen eut la malechance de tomber un soir sur une bande d'officiers allemands qui s© livraient, dans 1?arrière-salle d'un des cafés de la ville, aux douceurs enivrantes de la roulette. On devine comme le magistrat fut reçu par ces messieurs : cet empêcheur de danser en rond faillit être fort malmené, les traîneurs do • Les opérations militaires. Succès locaux des alliés à l'Ouest. Les Français exécutent un raid réussi au nord-ouest de li/lontdidier et infligé des pertes élevées à l'ennemi. —< Les Américains réalisent des progrès dans la contrée de Château-Thierry et font 240 prisonniers. La situation au front italien. Sur Se front occidental. Un raid réussi des Français au nord-ouest de Mor.tdîdier. (Communiqué, officiel.) PARIS, 26 juin. (Havas.) Au nord-ouest d© Montdidier. nous exécutâmes^ un raid réussi au nord du parc de Grivesnes. L'ennemi subit de grosses pertes et nous fîmes quelques prisonniers. Le nombre de prisonniers faits par les Américains au cours de la nuit dernière dans la contrée du Bois de Belleau s'élève à 264^ parmi lesquels 5 officiers. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel) LONDRES, 26 juin. (Reuter.) Outre des actions d'artillerie réciproques dans plusieurs secteurs il n'y a rien d'important à signaler. Au cours de combats aériens nous détruisîmes dix avions ennemis, tandis que quatre appareils allemands furent obligés d'atterrir. Sept de nos avions manquent. L'activité dés avions anglais, LONDRES, 26 juin. (Reuter.) Pendant la période du 20 au 23 juin les opérations des avions coopérant avec la marine furent fortement entravées par le mauvais temps. Outre des actions de reconnaissance et des actions de patrouilles, nos avions, pendant la journée, firent, des attaques sur Bruges et sur Ostendé où quatre tonnes de bombes furent lancées sur les quais et sur les han-„ gars. Le champ d'aviation ennemi de Ma-riakerke fut également bombardé. Pendant cette période, malgré le temps défavorable, nos avions, nos hydro^aéropla-nes et nos dirigeables opérèrent également dans les eaux anglaises. Il se confirme que le pilota d'un grand hydro-aéroplane, qui ie 6 juin fut obligé de descendre près de la côte hollandaise, abattit encore un hydro-aéroplane ennemi et qu'il détruisit par conséquent trois appareils et non deux. On annonce que l'équipago d'un hydro-aéroplane anglais, qui fut abattu le 27 mai à environ 12 milles de Durazzo, a été sauvé par un hydro-aéroplane anglais. Un succès américain, (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 juin. (Reuter.) Hier soir l'infanterie américaine, appuyée par de lar-tillerie, attaqua les positions ennemies dans la contrée de Châtaau-Tliierry, au sud de Torcy. Elle avança sa ligne et fit 240 prisonniers. dont 5 officiers. Elle s'empara également de 19 mitrailleuses, de nombreux fusils automatiques et d'une quantité d'autçe matériel; Des contre-attaques enne-. mies écHolièrent. Hier soir ^es avions amé ricains bombardèrent avec succès la station de Conflans. Mets-Sablons ot Garlcruhe bombardés. LONHR'ES, 26 juin'. (Officiel.) La nuit dernière nous lançâmes des bombes sur installations du chemin de fer à Metz-Sablons.Aujourd'hui nous attaquâmes avec succès les poudreries do Carlsruhe. Les poudreries, la gare principale et d'autres bâtiments du chemin de fer furent atteints. Nos escadrilles furent vivement canonnées. Trois appareils britanniques ne rentrèrent pas au camp. Les raids aériens sur Paris, PARIS, 27 juin. (Reuter.) Officiel. Hier soir en signala que plusieurs groupes d'avions ennemis s©. trouvaient en route pour Paris. A 11.16 heures on donna l'alarme et immédiatement- l'artillerie antiaérienne entra en action. Quelques bombes furent lancées qui causèrent des dégâts matériels. A 12.35 heures tout danger avait disparu. Sur le front italien. Un télégramme de M. Wiison au général Diaz. Le président Wilson a eilvové un télégramme .au général Diaz pour le féliciter à l'occasion de son succès et pour l'assurer que tout© l'Amériqu© 6© réjouit- du fait qu'un coup vigoureux vient d'être porté dans l'intérêt d© la liberté en général. Los pertes des Autrichiens. . LONDRES, 26 juin. (Reuter.) Nous apprenons qu'aux environs du Monte Grappa les Italiens ont progressé d'un mille. Ils ee t rouvent à présent à moins d© 500 yards du front qu'ils occupaient 1© 15 juin. L'état-major italien ■ ©valu© les pertes de l'ennemi à 150.000 hommes au moins. L© nombre total des prisonniers faits par les Italiens s'élève à présent à 18.000 et d'autres Autrichiens arrivent encore continuellement aux points do concentr; :on. Ce que l'Autriche attendait de son offensive. PARIS, 27 juin.(Havas.) Les Autrichiens qui avaient tout prévu, soit une déroute, soit uïi essai de résistance des ^Italiens, avaient évidemment oublié un© troisième hypothèse. c'est-à-dire qu'eux-mêmes seraient battus. En conséquence le bulletin) radiotélé-graphiqu© du commandement allemand néglige à dessein les événements du front d'Italie, cherchant évidemment à s'orienter. Des ordres d© toute espèce provenant des différents commandements ont été trouvés, sui les prisonniers et confirment tout ce que l'ennemi proclamait, c'est-à-dire que l'offensive devait être le coup de grâce destiné à imposer une paix séparée à l'Italie. Toutes les xïré.caj liions 5/Vmç^; .été prises en, jvue H y a m ait 28 juin 1917 : Les Britanniques atteignent la lisière.cl'Avion, au sucl de la Souchez. En Belgique. 3abre boches étant des seigneurs j>our lesquels les lois ne sont pas faites et qui se considèrent comme très au-dessus du commun des mortels. Malgré les protestations et les menaces, il n'en persista pas moins, à l'aide d© ses agents, à expulsur les nobles joueurs et saisit.les enjeux. Il n'en fallait pas plus pour le perdre: quelques jours après, il était arrêté. L'honorable commissaire, coupable d'avoir voulu faire despecter la loi, va-t-il aller rejoindre dans une prison allemande tous les Belges arrêtés avant lui pour avoir fait eut* devoir, comm© M. Victor Lechat, par exemple, ingénieur en chef des mines à Liège, auquel les boches ne purent reprocher que d'avoir refusé de prêter seraient d'obéissance au kaiser qui, pour ce crime abominable, est, depuis quelque temps,- lui aussi, dans un cachot de la forteresse de Cassel? 2'est! malheureusement probable. le typhus dans l'armés sflemande (D'un correspondctoit particulier.) Le bruit court en Belgique occupée qu'une épidémie ferait en ce moment des ravages dans les rangs des armées allemandes qui se trouvent dans le,nord de la France. La maladie, qui se propage avec une intensité particulière, paraît-il, aurait rendu certaines unités complètement inutilisables; et ce serait là, avec les pertes énormes qu'ont faites, dans les dernières semaines, les corps lancés par Hindenburg au feu, l'une des causes de l'arrêt de l'offensive allemande. On se trouverait en présence d'un© épidémie d© typhus et le nombre des boches atteints serait considérable. Est-ce qu'après avovir envahi, démoli, ruiné et dépouillé notre malheureux pays, les boches Vont maintenant empoisonner ses populations? d'économiser le ravitaillement. On avait déclaré qu'à partir du 1 juillet l'armée autrichienne devait baser uniquement son ravitaillement "sur ce qu'on aurait trouvé en Italie. On peut lire aussi dans les dispositions des commandements autrichiens des ordres ep des conseils bien curieux, entre autres celui d© traiter les soldats par la persuasion, en leur promettant des permissions futures et l'autorisation d'expédier aux familles des vivres et du matériel qui auraient été prélevés sur le butin. Tout cela donne l'impression que la faillite de ^'offensive autrichienne aura une pénible répercussion non seulement sur la situation militaire, mais aussi sur la situation intérieure politique de l'Autriche. Une opinion erronée, PARIS, 27 juin. (Havas.)' Un© partie notable, de la presse étrangère continue à donner une grande inportance à la situation intérieure de l'Autriche-Hongrie comme un des facteurs principaux do l'actuelle défaite de la Piave. Tout prouvo au contraire qu© c© .sont justement les difficultés intérieures que ont donné aux troupes autrichiennes le courage cfésespéré dont elles ont fait preuve jusqu'au'dernier moment. Jamais, on peut l'affirmer, elles n'avaient combattu avec tant d'acharnement. - La résolution des marins alliés, PARIS, 26 juin. (ïïavas.) M. J. Have-lock Wilson, président do la ligue de la marino marchande britannique, vient d'écrire aux journaux français une lettre qui précis© l'attitude de ses camarades à l'égard des Allemands. Il rappelle que la ligue a décidé au mois de septembre xder-nier d© boycotter l'Allemagne pour les crimes commis par elle à cette date pour une péri-ode de deux ans après la conclusion de la paix. •, ,,Nous avens en outre décidé, écrit M. Ilavelock Wilson, d'y ajouter un mois pour chaque crime additionnel contre les non-combattants et 1© boycottage est actuellement pour une durée de cinq ans et huit mois. 250.000 marins et mécaniciens et 300.000 travailleurs à ~ terre du Royaume-Uni ont fait serment d'adhérer à cette politique". En terminant le président de la ligue de la marine marchande britannique exprime l'espoir de voir la ligue des marins français provoquer un mouvement analogue en France et l'assure du concours actif de la ligue des marins 'britanniquesr< On peut faire remarquer que M. Ravelli, parlant au nçm de la ligue des marins français, s'est rallié d'avance aux idées de M. Havelock Wilson et qu'il s'est notamment ex]>rimé en ces termes: Les procédés de guerre scus-marino de ncs ennemis ne s'é-tant pas transformés, do nouveaux crimes ayant été commis sur mer, la protestation de Londres reste entière et ses résolutions se renforcent de jour en jour davantage. * * * Les marins alliés et les neutres. PARIS, 23 juin. (Havas.) Les marins alliés, dont en connaît la résolution au sujet de l'attitude à adopter vis-à-vis des Allemands pendant et après la guerre, ont appris avec satisfaction la décision des marins-de Rotterdam touchant, le transport de Troelstra en Angleterre. Ils sont d'avis que le bombardement de la ,,Ber-tha" par deux avions allemands dans la passe libre, et bien qu'aient été prises toutes les mesures prescrites par les Allemands eux-mêmes, n'est guère fait jjour rallie* à ceux-ci ou à gcux qui les excusent les sympathies des marins hollandais. * * Mission chinoiso en France. PARIS, 26 juin. (Havas.) Le général Han Lin Tchoue-n, conseiller au ministère de la guerre" chinois, chargé d'une mission pour l'étude des questions d'armement, vient d'arriver à Paris venant des Etats-Unis. Il a été reçu par le général Tsang Tsai Li, chef de la mission militaire chinoise en France. Le général Han Lin Tchoûen est accompagné x^ar le général Tchen Hong. * * * La protestation des marins français centre la piraterie allemande. . PARIS, 26 juin. (Havas.) M. Fivelli, chef de la Ligue des Marins Français, interviewé par l',,'Echo de Paris", a fait connaître un ordre du joui" flétrissant les crimes commis par les sous-marins allemands qui fut voté au Congrès des marins alliés et neutres en août 1917. Voic\ 1© texte de cet ordre du jour: ,,La conférence, après avoir pris connaissance: lo. des documents officielsN provenant de 1 l'amirauté anglaise relatifs aux assassinats commis par les sous-marins des puissances centrales sur des survivants de navires torpillés ou canonnés ; 2o. de la correspondance échangée entre'M. Havelock . Wilson, au nom des marina anglais, et le secrétariat international de la société des transports, clame .une indignation contre ces assassinats,. condamne les procédés de guerre .maritime des puissances centrales, voue au mépi\/cle tous les peuples civilisés les hommes qui les commandent et ceux qui les emploient, considère qu'en répondant ainsi qu'il l'a fait aux si dignes et si humaines suggestions des marins angl'âis le bureau de la fédération internationale des transports a légitimé tous les crimes commis par les gouvernements centraux, qu'il s'est ainsi rendu complice de çes crimes; considérant qu© de ce fait il ne peut plus représenter la masse des travailleurs des transports; le déclare déohu de son mandat; déoide de créer, en attendant la réorganisation de la fédération internationale des transports entre les fédérations des marins alliés et neutres, représentés à la conférence, un bureau de correspondance, dont le siège est-à désigner. Eii réponse aux atrocités sous-marines des puissances centrales et à l'attitude du bureau de la fédération des transports, et pour que justice soit rendue aux victimes de ces atrocités, décide: que dans les conclusions de la paix soit stipulé que' les gouvernements ceprtaux seront ternis d'indemniser les familles des victimes, qu© la classe ouvrière en général, les marins en particulier, scient représentés aux conférences qui traiteront des conditions de la paix. Lanc© à toutes les spécialités des travailleurs de la mer alliés et neutres uu vibrant appel à l'union, à la fusion et à la solidarité maritime aux fins d© la réali-du programme développé dans son sein",; La conférence du ,,Labour Party", Mercredi a commencé au Central Hall, à Londres, la conférence annuello du Labour Party. Plus de 3000 délégués se trouvaient présents. M. M. Branting, chef des socialistes suédois, Albert Thomas, ancien ministre des munitions français, et Vandervelde, ministre belge et président du Bureau Socialiste International;-' Camille Huysmans", secrétaire dudit bureau, ainsi que Longuet et Renau-del, respectivement chefs des socialistes français minoritaires et majoritaires, assistèrent également à la réunion. M. William Purdy, de l'organisation des constructeurs de navires, présida, tandis "qu© M. Arthur Henderson exerça les fonctions de secrétaire. Purdy prononça un discours dans "lequel il déclara que la classe ouvrière n© pourrait commencer à la reconstitution de la Société que quand' le militarisme serait détruit et que l'esprit de domination aurait été -anéanti chez les puissantes centrales. 11 déclara q ue ce but ne pouvait être atteint que par une victoire complète des alliés et il fut longuement applaudi. Ensuite la question de la trêve des partis fut discutée. La résolution visant la suspension de la trêve des partis fut adoptée par 1,704,000 voix contre 951,0<)0. * * * Kcrensky à LsnîSres. LONDRES, 26 juin. (Reuter.) M. Ke-rensky prononça à la conférence du Labeur Party un discours où il déclara que le peuple russe lutte contre l'oppression. LONDRES, 27 juin. . (Reuter.) M. Ke-rensky assista cet après-midi au congrès du Labour Party. Présenté par M. Henderson, il fut chaleureusement acclamé. Il prononça, en russe, le discours suivant: Je suis profondément touché par l'accueil qu'on m© réserve ici. Je ne considère pas cette réception comme un témoignage», de sympathie à l'égard de ma personne, mais à l'égard de la démocratie russe, .. qui lutte pour notre idéal commun. J'arrive de Moscou et j'ai le devoir, comme homme d'Etat et comme socialiste, de déclarer au peuple britannique et au monde tout entier que le peuple et la démocratie russes mènent une lutte contre la tyrannie. Le peuple russe ne peut être ni écrasé, ni soumis. Je suis certain que le peuple russe combattra bientôt à nouveau à vos côtés pour la grande cause de la liberté. Après le discours de M. Kerensky un délégué demanda quel organisme représentait M. Kerensky et ajouta: Si l'on admet M.-Kerensky, pourquoi pak non plus M. Troelstra ? Le président déclara qu'une telle question, posée en présence d'une personnalité telle que M. Kerensky, constituait non seulement une insulte, mais ^encore un méfait. L'incident <#iusa une certaine agitation, à l'issue de laquelle en résolut, à la presque unanimité des vois, d'expulser le délégué fauteur du désordre. M. Troelstra, LONDRES, ,26 juin. (Reuter.) En réponse à uno question à la Chambre des Communes lerd Cecil répondit que ce fut avec l'autorisation du gouvernement qu'on refusa ûn passeport à M. Troelstra. On était d'avis que, dans l'intérêt général, il serait à tous les points de vue indésirable de permettre à M. Troelstra do débarquer en Angleterre on ce moment. * * * La Société des nations. ' X)NDRES, 26 juin. A la Chambre des Lords\lord Cùrzon fit les déclarations suivantes:Pourquoi ne pourrait-on pas discuter, même pendant la guerre, la question de la fondation d'une société des nations et la constitution, après la guerre, d'une cour d'arbitra-go 'dont les décrets seront exécutés par des sanctions efficaces. Il y a déjà une alliance entre 20 à 30 nations, résistant au milite-risme, et qui comprend les deux cinquièmes de la population de la terre tout entière. Mais ces principes sont difficiles à mettre en pratique. En théorie la cour d'arbitrage doit comprendre toutes les nations d© la terre. Or, il est difficile d'admettre l'Allemagne dans un tel organisme. En premier lieu je désire que le parlement déclare s'il coinpte exécuter une action quelconque pour prévenir toutô guerre ou si c'est impossible, pour diminuer le nombre-des guerres et leurs atrocités. Pour arriver à cet -arrangement le concours de toutes lés nations importantes est nécessaire. Mais il n efaut pas agir avec trop de promptitude. Il faut tâcher d'obtenir une alliance entre toutes les nations, dans laquelle aucun Etat n'aurait le droit de faire la guerre sans avoir fait appel à l'arbitrage. Au cas où un Etais quelconque romprait le traité, il serait par lo fait même en état de guerre avec les autres États que se prêteraient, une aide mutuelle. On ne devrait pas recourir ainsi à quelquo police internationale pour châtier la violation du traité. Les petits Etats exerceraient une pression économique et les grandes puissances emploieraient for-dss militaires et navales. Rien qu'en acceptant ce principe on aura déjà-beaucoup atteint. Ce sont là les principes qu'on aspire à réaliser en ce moment. et auxquels le gouvernement britannique se. rallie.;

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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