L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1729 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 28 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sg60/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

gcm» /%nn6^ ©74 S cents MwUtidi 28 août 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien. du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: 1^, je. VOORBUHGWAL 234—240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jdspaers. ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: j René CHambry> E«HIe Painparé. JPour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dt journal: N.Z. Voorburgwa} 234-240, Ainsterds rt Téléphone: 177S. Abonnements: Hollanilefl. 1.50 par mois. £irangeril.2.00parnio Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Déclaration de guerre BERLIN, 27 août. L'agence V/oIff annon officiellement que le gouvernement italien fait savoir au gouvernement allemand, p l'entremise du gouvernement suisse, qu'il considérait, à partir du 2S courant, à midi, f état fie guerre avec l'Allemagne. La pelote Énelie M. Llovcl George vient de prononcer ei core un de ces discours vigoureux dont il le secret — toute franchise, toute verdei pittoresque, ,,le coeur tout droit dehors' binia la solennité un peii engoncée, la pei mque qu'il y a toujours à toute manifeste tion politique anglaise- Cela s'est passé Aberystwitn, dans son pays natal, dans ( pays de Galles où, malgré l'industrialisé : tion intense, le peuple reste attaché "a se vieilles coutumes. Lloyd George a présid une séance de Fijdeddfodd, sorte de jeu c paume très en honneur là-bas. On le voit le sport de la balle, de ,,la petite rein blanche" ainsi que l'appelle un écrivai belge, M. Maurice des Ombiaux, n'est p£ inconciliable avec les plus nobles manij.es tations d'esprit civique. C'est dans la sali du jeu de Paume à Versailles que fut pre nonce le serment fameux d'où naquit i liberté moderne. (Il est vrai que la salle transformée aujourd'hui en un petit musé intéressant de la Révolution, n'avait ci fréguentée jusque-là que par les gentilhon mes et les belles dames de la cour du Biei Aimé.) Il n'est pas de sport plus essentiellemen plus ,,genuinement" belge que le jeu c bàile, qu'il s'agisse de la petite balle qui chassée par le gant de cuir bouilli, très e honneur surtout au pays de Charleroi, Valenciennes, Denain, Auzier, ou bien c la pelote qui se joue à main nue dans ! Hamaut et le Brabant. On la rétrouv au pays basque, où d'agiles et souples peli tai]i, chers à Loti et au public élégant d Neuiliy-Saint-James , la lancent avec 1 chistera sur un fronton très élevé. Ce] tains joueurs wallons, anciens mineurs d Borinage ou carriers de Soignies, valer certainement le fameux Cliiquito. Mai c'est en longueur, sans fronton, que l'o joue chez nous à la pelote sur un terrai: dix fois grand comme un terrain de tennis l'un des camps ayant la forme d'un trapèze i'autre colle d'un rectangle. L'admirable sport ! et comme je coir prends l'amour que lui vouent depuis de siècles nos populations belges. Je dis: depuis des siècles. En effet nor savons, par les biographes de Villon, que 1 poète des ballades eut pour maîtresse 1 grosse Margot venue du Hainaut à Par; pour y jouer à la balle. On trouve dans 1 vocabulaire poétique de Villon des expref sions, des comparaisons qui semblent em pruntées directement à la terminologie d co sport. 5^ vu en Hainaut, un dimanch d été l'une de ces grandes luttes terminan un championnat, et qui mettent aux prise deux teams fameux, ne sait pas à quel de gré 1 enthousiasme bruyant et bon gar çon des Wallons peut monter. Il a là, le long des cordes du ter ïam, trois ou quatre mille spectateurs bourgeois et ouvriers, qui s'exaltent mutuel lement, encouragent leurs favoris de la voi: et. du geste. Et parmi les joueurs qui, dan Jjne gloire de poussière dorée, attendent L balle, le corps courbé, ou se lancent sur elle H est de simples tâcherons, d'humbles char DQnniers déformés par le rude travail sou i terrain qui, sans'qu'ils s'en doutent, pren nent des attitudes aussi belles que celles de gymnastes antiques. ■Les Belges n'ont point délaissé la ,,rein-blanche" dans cette guerre. Au pays en vahi, en Wallonie surtout, les Allemands qui ne souffrent point les rassemblements ont dû autoriser l'organisation de grande luttes à la pelote, pour éviter des troubles ;. dans certains villages où la retraite étai I fixes à 7 l\eures (6, heure belge) on voyai soudain ,,ballodrome" dé la place pu hque, où des milliers de personnes se te naiont, déserté en un clin d'oeil. A 1 arrière du front de l'Yser, cjans tou les vidages où ils sont, au repos, on voit le picttes jouer à la balle pour se délasser. 1 -t anne, j ai "a un match passionnant au 1!lecc.a?sisfcai?n^ ^es centaines de soldats e <1 othciers. Dans les camps de Hollande, oi sont quelques milliers de soldats de l'armé u Anvers, on vit, dès lc« premiers jours d< iew 2îora* internement, les pauves jasse immobilisés, réclamer non point ,,de 1; pondre et des balles", comme l'enfant grec m*.i3 dcr. Telles photos tout court, la poudre leur étant désormais interdite. Heureuse | mtofc il y en avait en Hollande. Car il es ^une province, la Frise, fidèle à ses antique: oo jeu est également fort er honneur. Et même il n'est pour ainsi dire pas de dimanche où l'on ne voie à Leeuwar-ce deri où Franeker, à Oude-Mirdum ou Sneek, d'excellents pelotari belges internés se me-a surer avec les joueurs frisons les plais répu-ir t.és. Un do ces internés m'a écrit des lettres se touchantes pour m'expliquer qu'un souci de charité présidait, cher.; lui et ses camarades, à la pratique du noble sport wallon. Des concours avec entrées payantes ont été orna ganisés au camp de Harderwijk. Le bénéfice est consacré à une oeuvre destinée à venir en aide aux femmes et aux enfants des internés.Il en est qui sont dans une situation pénible. On nre dit que l'Association sportive L' du camp organise pour le 16 septembre une a grande fête de bienfaisance, dont le pro- - gramme comprend: des exercices de gym-nastique, une fête de nuit, un concert en plein air, un feu d'artifice. Le profit de cette fête ira, lui .aussi, ,à à cette oeuvre d'assistance aux malheureuses e familles d,es internés. Souhaitons qu'il soit i- grand. « Louis Piérard. é ^ ^ ^ *' 3 Pr© h s Je me souviens d'avoir gravi le haut rocher où mon hôte avait mis ses ruches •» sous des ormes; une chèvre parut, pareille i- à la licorne, au détour du sentier abrupt. a i, Ami, mon âme est triste et lasse d'être.loin e de ma montagne bleue où monte mon q chemin ! i- Les oiseaux, de leur chant mélodieux, l- m'appellent; et je ne réponds plus à leurs battements b d'ailes... e Les ruissèaux à l'énvi se font beaux et se e ' parent n i de perles, de saphirs, de gemme et de ■d | topaze..., e • Est-ce là le destin dévolu au poète e ! d'être éloigné du sol de ses aïeux e et de devoir chanter 'Amour sous d'autres cieux ? e Non ! ce n'est pas ici que mon âme veut a vivre. Je reverrai bientôt la sauge qui m'enivre, Ll et la source courir; les villages en fête... k i Chantez! mes fauvettes, dans les branches s profondes... l Et vous, mes bergères, mirez-vous dans les l ondes... ' O Pays!... reverrai-je aussi sur tes collines ' le grand Pan couronné d'épeautre et d'églan tines m'apparaître jouant sur l'antique pipeau * ses plus vieilles chansons et quelques airs nouveaux, s 6 reverrai-je le jardin des vallées... a où nous allions jadis parmi les giroflées, s l'héliotrope et les rosiers fleuris, e l'amaryllis, l'oeillet, la tubéreuse... écouter le rossignol gémir dans l'aubépine comme la merveille cachée au fond d'un luth?... 3 D'avoir vu la bataille, k faut-il que nous soyons empli d'un juste s émoi ? et de frapper ces vers, comme une médaille, " à la gloire du Roi ? r Arthur Toisoul. La Haye, le 15 août 1916. } — ■ W t—-JSECT— ; Les interciés eh Hollande se préparent à l'après guerre. Les autorités belges, tant du côté gouver- - nemental -que du côté communal, ont songé à 3 l'avenir des milliers do soldats belges internés en Hollande lors de la prise de la ville d'An-. j vers. La grande majorité de ces hommes de " j troupes de forteresse appartient à des classes j anciennes, c'est-à-dirc qu'ils ont, en général, > dépassé la trentaine. Ces conditions, plutôt > j défavorables à l'enseignement, n'ont point 5 : découragé les initiatives belges et des ecoles . j professionnelles ont été créées dans les t camps des internés. Celle de Harderwijk, b par exemple. Cette école comptait 2,208 élèves il y a un an ; elle en groupe près de 7,000 aujourd'hui. Cet heureux développement tient, surtout, à la multiplication incessante du nombre des métiers enseignés, pour lesquels s on a trouvé, successivement ,un corps profes-; soral capable et dévoué. Les dernières branches l d'enseignement introduites sont celles de l'ali-_ mentation et des chemins de fer. Elles ont j. obtenu un grand succès. Les difficultés à vaincre étaient encore aggravées par le fait que les internés ne parlent î pas ta même langue. Les uns s'expriment en : français, les autres en flamand. Dans l'organi-3 sation des cours on a veillé à ce que l'ensei-i gnemont soit donné dans la langue maternelle des éloves ; aussi les résultats obtenus sont-ils | merveilleux. Mr. Orner Buysse, ancien directeur de l'Université du tramil de Charleroi, promu ensuite } directeur de renseignement professionnel de 1 la ville de Bruxelles, dirige cette importante école., .j En Belgique. A BrusrÊllôs Notre correspondant particulier < Bruxelles nous a décrit quelques inciden dont il fut témoin sur une voiture d< tramways bruxellois. Il disait, en terminai sa lettre, que les noms des rues devaiei être criés en flamand d'abord, en frança ensuite, et que l'accent marollien de ce tains employés faisait rire aux larmes, s'est trouvé un receveur facétieux qui pr< fita de la présence d'un colonel alleman dans sa voiture pour crier ,,Langezo straat" lorsque le tram s'arrêta rue d< Foulons. On se tordit et le colonel, qi n'avait pas reçu son instruction dans ui école flamande, ne comprit mot. Un fait à peu près identique s'est pass sur la ligne des grands boulevards. U obèrleutnant, tiré à quatre épingles, monocle vissé à l'oeil, demande l'arrêt ri Joseph II. Le tram stoppe à peine qu d'une voix de stentor, le receveur lan< un tonitruant ,,Twee Jefke straat". Par bonheur, il n'y avait pas d'espioi dans la voiture et l'officier avait omis c suivre les cours de flamand que von Bi sing a institués. Le farceur s'en tira-doi à bon compte d'un plaisanterie qui aura pu lui coûter cher. C'est égal, — on s'est bien amusé! * * * On vient d'ouvrir Avenue Legrand, près < l'entrée du Bois de la Chambre, un étabV.ss ment que ses directeurs ont dénommé Pals .ie la Charité. 11 abrite un salon d'art, i théâtre de verdure et une fête foraine pe manente. * * * Les cuniculteurS; — lisez: éleveurs de lapi •— se plaignent qu'on ne mette pas à le disposition la quantité de nourriture nécessai à leurs doux quadrupèdes. Une réunion protestation se tiendra prochainement dans i café du Marché-aux-fromages. Remarquons que les cuniculteurs sont s nombre de plusieurs milliers. Pourvu qu'ils : se proposent pas tccs d'assister à la réunio Le Café du Cornet n'est pas grand. * * * Par délibération en date du 19 juin 191 le Conseil communal a décidé de réalise éventuellement par la voie de l'expropriati< pour cause d'utilité' publique, l'acquisition d immeubles sis rue Bodenbroeck, n. 1, 3, 5, 9, place du Grand-Sablon, n. 22, 23, 24, 25, 2 27, 28 et 29 avec dépendance vers la rue c Sablon, en vue de dégagement de l'église N tre-Dame du Sablon. * a * Une association s'est constituée dans un c nos faubourgs pour l'achat en bloc de la es gaison des petits bateaux spéciaux qui amèner 1rs moules à Bruxelles. Cette association trai directement avec les pêcheurs avant leur, an véô au canal, leur paie des prix excessivemei avantageux et débite elle-même la marchandi - au prix qu'il lui plaît de fixer. Les revendeu doivent 'passer sous les fourches caudines d accapareurs et les femmes du peuple q venaient s'approvisionner au canal s'en retou nent aujourd'hui les mains vides, en raison < prix inabordable que l'en exige d'elles. L bénéfices ainsi réalisés sont énormes : on estin que chaque bateau rapporte net 2,000 francs e comme l'arrivage est de trente bateaux envin par semaine, on estime que l'association e: caisse tous les huit jours 60,000 francs au b« mot. * * Le gouverneur temporaire a fait plaça des l'a-vis suivant sur tous les murs de capitale : ,,En vertu de l'arrêté du gouverneur g néral, daté du 4 février 1916, lia possessic d'imprimés soustraits à la censure, en coi travention avec les arrêtés sur la matièr expose à des peines pouvant aller jusqu 3 animées d'emprisonnement et 2000 mai*! d'amende ou à l'une de ces peines seul ment." A Liège Les Liégeois apprendront avec plaisir qi ïe coureur cycliste Van den. Boni vient •£ recevoir l'Ordre du Dragon do l'Annam poi services exceptionnels rendu à la France e Extrême-Orient où le sympathique Van de Boni fit longtemps de l'aviation. C'est-, e effet, en Indc-C!hine que notre compatrio a mérité cette distinction en y vulgarisai l'aviation à la veiiie de 1& guerre. Il y ava déployé les qualités qui lui avaient val tant de succès comme champion cycliste « dans les courses d'automobiles. L'agressic boche en fit un adjudant dans notre armée « pendant longtemps il dirigea l'école bel< d'aviation d'Estampes avec la même scien< qu'il avait mise à faire l'instruction des off ciers aviateurs français en 1910. Ajoutons que le gouvernement frança n'attend que la nomination du vaillant avi; teur au grade de sous-lieutenant pour li déoerner, on récompense des brillants 4 se: vioes qu'il a rendus à l'armée française, ] croix de chevalier de la Légion d'honneur. i * * * Une communication du conseil académ que de Vuniversité de Liège nousappren que seize professeurs et six répétiteurs cette université sont à l'étranger. De ,e oont décédés depuis la guerre,' quatorze c mandent leur mise à la retraite. îs * * * Il y a à Liège 20 directeurs d'école, 12 p: ^ mi ers instituteurs, 54 deuxièmes, 39 troisième is 48 quatrièmes, 29 cinquièmes, 4 maîtres r- chants, 6 maîtres de dessin et 1 maître de gy: [1 nastique. ). Il y a' aussi 18 directrices, 17 premières i stitutrices, 03 deuxièmes, 32 troisièmes, j. quatrièmes, 17 cinquièmes, 4 maîtresses couture et o maîtresses de dessin. ^ Toute cette armée coûte aux contribuai}] u fr. 914,876.92, soit fr. 530,179.94 pour les g£ le çons et fr. 384,696.98 pour les filles. Il faut ajouter à cette somme les frais ■ é chauffage des locaux, fournitures claissiqu n scolaires, divers, etc., etc., pour arriver ; [e total*de fr. 1,178,988.42, montant des dépens pour l'enseignement primaire seul: 1 milli< de francs environ incombe à la Ville apr 3> avoir défalqué les subsides de l'Etat et de !a proA7ince. Les distributions de prix coutaie à la ville 11.000 fr. ls Elles ont été supprimées — ou pour miei [o dire il n'est plus distribué de livres, mais d 5_ diplômes. S? A ArïOE Les épreuves réglementaires exigées po l'obtention du diplôme de sortie à l'athén royal viennent d'avoir lieu. Lo chiffre d postulants a été plus élevé que d'habitude. c." eat vrai que, cette année, plus do 350 élèv *s ont suivi les cours; aussi les locaux devic 11 nent-ils trop exigus. r" En raison des événements, il n'y a pas de distribution solennelle des prix. Les i compenses ont été remises sans aucun app ris rat dans les diverses classes, îr Je Au L»aïxerarS50MK,'â in Le gouverneur militaire vient d'édicter q iu les restaurants, cafés, débits, sont, dans tou ïe la province, interdits au trafic et devro а. être tenus fermés, de. 11 heures du soir à heures du matin, du 1er avril au 30 septembi et de 10 heures du soir à 6 heures du mati б, du 1er. octobre au 31 mars. r, Les requêtes en rue d'obtenir une modi m cation de 1 heure de fermeture dans des c es particulier? doivent être adressées a^i co: 7, mandant de troupes compétent. 6, Des peines d'amende ou de détention sero u appliquées aux tenanciers et clients en conti a- vent ion. * * * Un communiqué de l'autorité boche fait co naître que, pour le mois d'août et les nu r" suivants, il ne sera plus distribué que 6 ^ grammes de sucre ! 't" A la IL/C&sjivlêr©. 50 Voici un intéressant extrait du rapport pr :s senté par M. Pête, inspecteur des denrées a mentaires, sur les inspections qu'il a faites c ni 1er juin au 31 juillet 1916. r- Dix-huit échantillons de lait suspects ont é lu prélevés péndant ces deux mois. De ces écha es tiîlons, 13 ont été reconnus falsifiés par l'écr ,e mage ou le mouillage et les vendeurs ont é t, dénoncés au parquet. Cinq échantillons ont é. >n reconnus bons. i- Il a verbalisé à charge d'un laitier qui ava is fourni du lait écrémé à la Goutte de Lait. Sur le marché, le prix du beurre a dimim et est en concordance ayee ceux indiqués p; r. les arrêtés des autorités occupantes en da o des 30 novembre 1915, 12 février _et 8 avi '® 1916. Un nouvel arrêté de ces autorités, décréta 2" de nouveaux prix obligatoires à partir du ' 11 juillet 1916, fait présager encore une baisse c 1_ coût de cette denrée. î, Malgré cela, il se vend encore clandestin à ment assez bien de beurre à des prix pl :s élevés que ceux dont il est fait menti» »_ ci-dessus. Il a prélevé un échantillon de beurre qui été reconnu falsifié par addition de- fécul Plainte a été déposée au parquet. Depuis la remise de son dernier rapport, prix des oeufs avait augmenté, mais il vie [e de subir une diminution qui le ramène à l3 francs les 26. lr Les lapins et les volailles, en général, restei u toujours chers. n Les légumes sont très abondants et conse n vent leurs hauts prix. yQ Les fruits continuent toujours à alimenter Lj. marché ; les pommes et les poires ont fait lei •j. apparition. Il a saisi 50 choux-fleurs gâtés qui ont é 11 enfouis par le service de la ferme des boues, -k Les. boucheries, charcuteries, magasins -u autres'détaillants sont toujours l'objet d'ui ;t surveillance constante et ne nécessitent ancui e observation. Cependant, M. Pête a verbal i ■q à charge d'un boucher de la localité qui vei •_ dait de la viande do boeuf hachée additionn de céréaline. Il a saisi 4 caisses de biscuits gâtés et L LS a fait enfouir par le service de la ferme d< t- boues. li II a fait de fréquentes visites dans les magj •_ sins communaux du Centre et il.a fait anal a ser du vinaigre dont il attend les résultats. Il a fait également analyser 9 échantillo: do chicorée de diverses marque® ot 6 de c échantillons ont été reconnus falsifiés par L" à 20 p. c. de cendres et rejetés do la consomm d tion.,-Il a paisi dans ces ^magasins quantité < choux-fleurs et de pois gâtés et les a fai enfouir. 11 a saisi et refusé à la consommation envi ron 1,000 kilos de lard, lequel dégageait un odeur rance très prononcée. Il prélève toutes les semaines des échantillon :^e de farine chez les différents boulangers qu uz fournissent au ravitaillement pour les faire ans e- lyser au point de vue do l'humidité. Le 18 il a demandé d'analyser de la farine ei spécifiant de bien vouloir y rechercher l'humi .e, dité, la composition de la farine et les matière ,s minérales qu'elle contient. Il attend toujours 1 réponse de M. Warsage, directeur du labora „ toire de l'Etat à Mons. Voici qui est particu lièrement concluant. n. Il a fait analyser par Mv Estienne, expert jg chimiste de l'Etat à Manage, les produits ci .jQ après au point de vue de leur valeur alimentair et l'analyse chimique a donné les résultat suivants : Olivine. Eau 99.25 p. c Extrait gommeux 0.75 „ «s Olivina. IU Eau 98.00 p. c oc Extrait gommeux 2.00 ,, 01i' Eau 9o./0 p. c ja Graisse 0.80 „ Amidon 3.50 ,, Saladino 1X Eau • 96.25 p. c e<- ' Extrait gommeux 0.60 ,, Sel 0.40 „ Supérior. Eau ' 99-.00 p. c Amidon 2.75 ,, jr Sel 1.00 „ Huiline. 0,5 Eau 99.00 p. o ]1 Extrait gommeux (Lichen de es Carragiiem,. 1.00 ,, n_ Huiline do Valence. Eau 99.00 p. c jU Extrait gommeux (Lichen) 0.50 ,, t'_ Acide borique { « a- Matière colorante de houille... r " Mayonnaise Renée. Eau 89.70 p. c Sel 3.CO „ Matières grasses 1.00 ,, Acide acétique I '° Moutarde ; r «n t° Amidon J " :1^ Extrait gommeux ' 6 BcuiMon concentré liquide de viande. e> Eau •.:.... 79.00 p. c n, Sel 15.70 „ Extrait de viande 5.30 ,, fi- Sauce mayonnaise Hâtai. as Eau 86.10 p. c n- Sel i 4.00 „ Matières grass» 2.00 ,, nt Amidon a- Extrait gommeux - „ Qn Colorant '*yu » Essence Auroch pour 'bouillons et potages (cubes). •" Eau 78.50 p. c £ Sel 7.20 „ Extrait de viande 14.30 ,, Le bouil'lon-cub, Bouillon-Royal (Lenos) e le bouillon-Julbeuf en cubes ressemlMent i l'Auroch comme composition. • é- Il n'a pas saisi ces denrées attendu que leu i- composition n'est pas nuisible, mais les haut iu prix auxquels elles sont vendues dénotent ui abus dont l'objet sort de ses attributions, té Le rapport publie ensuite, à seule fin d i- renseigner les consommateurs, le tableau de é- différentes 'condamnations prononcées par 1 té tribunal correctionnel de Mons. té Ce rapport démontre à la population que h surveillance des denrées alimentaires mises ei it vente dans la commune sa fait d'une façoi sérieuse et constante, lé * A ta Pays Wallon il Us se mêlent de tout. Voici qu'à présen n t les Boches ne permettent plus la circulatîoi fo des bons do caisse; le public est invité ; u remettre ceux-cf & la caisse communale où il: ^ seront remboursés! e- * * * us Des milliers.do Russes ont été mis au tra ,n va'il derrière le front dans i'e nord de h France. Ces prisonniers, dont le nombr< e> s'est sensiblement accru au cours de ces der nières semaines, doivent creuser des tran le chées, tendre des fils de fer barbelés, répa it lea routes de chemins de fer, en paart-i. 6 culier deirière le front de la Somme et dam les environs d'Araras et de Douai. A l'usine de la Providence, à Mar r chiennes, dans le Hainaut, ainsi que dan: d'autres usines du bassin de la Sambre. Te; [e Allemands obligent les ouvriers à travail ir 1er nuit ot jour pour fabriquer du fil de fex barbelé. :<3 Ces informations ne sont pas faites poui surprendre, attendu que toutes les nouvel ' les venues du territoire occupé dénonçaient ie depuis quelque temps déjà, et la présence de nombreux prisonniers russes et les ef-i- forts des autorités allemandes tendant \ 30 contraindre les Bel'ges à travailler pour lo: ennemis do la Patrie. js AM Lirstîïsoiarg t- v. Le budget de la province vient d'être pu blié. is II comporte, pour 1915, en recettes et ei es dépenses, des articles nouveaux nécessaires pa: 15 suite du fonctionnement du Comité de secour a- et d'alimentation et des crédits spéciaux ayan le le même objet de divers autres^ j b Les recettes ordinaires sont estimées à fr. 1.533.020.50, dont les 60 p. c. sont considérées - comme certaines, les autres comme possibles, 3 à remplacer éventuellement par le produit d'emprunt. s Les recettes extraordinaires se chiffrent par i 660,000 francs. La quote-part de l'Etat dans l'entretien des chemins de grande communication est estimée à i 100,000 francs. Les dépenses suivantes sont les plus dignes s d'attention; à l'ordinaire, dépenses obligatoi-i res; 1) instruction publique, 38.000 francs > 2) - bienfaisance publique, 72,500 ; 3) service de • santé, 10,000; 4) agriculture, 106,360; o) chemins de fer vicinaux (annuité), 307,276; 6) dette provinciale, 48.000; dépenses facultatives: - 7) instruction publique, 135,700; 8) sciences 3 et beaux-arts, 11,500; 9) subsides à des oeuvres 3 diverses, 46,475; 10) service de santé, 18,850; 11) travaux publics, 380.000; agriculture, 24.025 francs. A l'extraordinaire il est prévu une somme de 600.000 francs en vue de diverses dépenses. Le total des dépenses se monte à . fr. 2,293,023.50. * * * Là pénurie do farine et de .pommes do terre se fait vivement sentir. Dans certains villages les enfants sont trop peu nourris; on le -voit aisément à leur allure. La petit© ville de Looz a trouvé moyen de remédier à cette situation en octroyant à chaque enfant fréquentant les écoles journellement une pinte de lait. Il y a un an 28 août 1015. Six Taubes tentent en vain de survoler Paris. Au cours de la poursuite, . un des pilotes français abat un Taube vers Serilis. / — ii u .'i ii X1 ' ■ H ni i ■ ' ■ i Paroles de chef. Le ,,Correspondant" public quelques lettres écrites à sa famille par lo lieutenant-colonel d'artillerie Bourguet, tué cil Champagne, pen- • dant l'offensive do septembre 1915, à la tête d'un régiment d'infanterie. Ces lettres révèlent l'âme d'un chef de guerre. On nous saura gré d'en publier quelques extraits : ,,Je suis enchanté do mes nouvelles fonctions et ip me réacclimate rapidement dans une arme que déjà jo connaissais bien. Il faut y" adopter des procédés de commandement nouveaux. Ici l'encadrement, si puissant et si efficace dans • l'artillerie par lo nombre et par la valeur, est très insuffisant. Beaucoup de compagnies sont • commandées par d'anciens adjudants ou des lieutenants de réserve; en outre, l'honpne prend une importance primordiale. Il faut donc con- k naître l'homme, sa psychologie, sa force et ses 1 faiblesses, so montrer à lui souvent, l'initier patiemment à cetto vie do tranchées si nouvelle r pour tous. L'officier d'infanterie n'a pas besoin d'être aussi instruit que celui d'artillerie, mais il doit être plus psychologue, plus troupier, plus chef. .... „Ah ! l'ivresse du commandement quand on y est prépare par la théorie et la pratique, quand on connaît lo terrain et les hommes, quand on sait qu'un ordre mal donné ou donné trop tard peut provoquer un désastre.... .... ,,C'est l'infanterie telle que je la devinais, insaisissable au raisonnement, où tout est détail et nuances, où la règle commode craque toujours, où il faut à chaque instant se décider en faisant quelque sacrifice; où les forces morales sont presque tout. .... ,,Le commandement, dans l'infanterie, me i donne les satisfactions que j'en attendais, i L'homme do troupe est bien lo ,,stradivarius" t que je pressentais ; en outre, quelle bravoure mo-s defvte! Plus près de lui que je ne l'avais jamais été encore, exposé aux mêmes dangers, supportant presque les mêmes fatigues, je me sens grandi par ce* rapprochement. Mais c'est lui qui, malgré tout, a lo plus do mérite, car il n'a pas les satisfactions du commandement. Cetto vie intense paye les efforts do toute ma carrière; j'oublie sans peine les angoisses de l'avancement. On n'a pas besoin do plus de galons quand on mène la vie que jo mène: on est trop occupé et trop fier de sa besogne pour êtro ambitieux, et je comprends enfin les officiers do la première République refusant des grades pour rester près de leurs hommes." Sur la tombe d'un soldat mort en combattant, le lieutenant-colonel'Bourguet a prononcé les paroles suivantes, dont on admirera la simple ot rigoureuse éloquence: ,,Lo camarade que nous venons de conduire là est mort, vous le savez, dans le service. Il est mort obscurément et simplement pour que la Franco vive. Le médecin m'a dit qu'il avait peu souffert. Quand il s'est vu mourir la pensée a dû lui être très douce que, plus heureux que tant d'autres, il recevrait une sépulture, que sa famille militaire, l'escouade aveo laquelle i! a fait cette rude campagne, serait réunie près do lui pour l'enterrer. Si nous devons mourir aussi, souhaitons la même mort. Comme lui continuons à faire tout notre devoir. Et, n'est-ce pas, mes amis, que pour nous autres soldats la mort a perdu lô caractère si redoutable qu'elle a en temps de paix, a perdu presque ■ son épouvante? N'est-il pas vrai qu'il n'en existe pas do plus belle et que Dieu là-haut l nous attend?" L'influence des âmes de cette trempe ne finit 5 pas avec leur vie mortelle. Do tels chefs en-; soignent encore, après leur mort, les vérités 'qui • donnent;aux ( nations^ lay santé et, la, ^force.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods