L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 24 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j09w08xj1z/
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3ême Année Noy913 S cents Marcîï 24 avril 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Beige est notre nom lie Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: > René CUambry, Emile Pairoaré. Pour les annonces, abonnements venti au numéro, s'adresser à l'Administration ci! Journal : N.Z. Voorburgwal 234-340, Amsterdan Téléphone: 1773. Abonnements! Hollandefl. 1.50 par mois. Etranger H. 2. 00 par moi Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: SO cents la ligne. Pas d'illusions L'eï-ambassadeur américain à Berlin, Gérard, a prémuni ses compatriotes contre les espérances trompeuses dont ils se flattent sur là situation intérieure en Allemagne. Les Allemands, a-t-il dit, ne se lais-, seront pas réduire par la faim. Il ne faut point s'attendre non plu» à ce que le peuple allemand fasse jamais la révolution. Cô sont deux vérités qu'il est bon de dire ici également. Le blocus de l'Allemagne est une arme terrible entre les mains des alliés, terrible et efficace. Pour rompre ce blocus, tu dans l'impossibilité où ils sont de le rompre. par manière de vongeance et de repré sailles, les Allemands n'ont pas hésité à recourir à la guerre des sous-marins qui a soulevé contre eux le monde entier et qui a fait se ranger l'Amérique dans le camp de leurs ennemis. Ainsi la Germanie, ivre par avance du vin de la victoire et qui prétendait imposer à ses' adversaires toutes les horreurs d'une guerre dont elle S'assurait les profite, sent peser sur elle, sur toutes les classes de sa population, le fardeau du monstrueux conflit qu'elle a déchaîné sur le monde. Cela est juste. Dès maintenant, l'Allemagne expie. Mais tous-ces pleins-de-bière, ces pleins-dé-saucisses et ces pleins-de-choucroute que nous avons connus, goinfrant, priffrant et buvant du matin au soir et souvent du soir au matin, se sont lentement accommodés, en geignant et en criant beaucoup, soft, à leur régime de 150 grammes de pain K.K. par jour. C'est étonnant ce qu'il y a de superflu dans ce que nous tenons pour nécessaire et tous les médecins sont d'accord pour due qu'il meurt beaucoup plus de gens par^exces que par manque de nourriture. Peu a peu le boche en est arrivé, sinon à vivre, tout au moins à se tenir en vie avec le peu que produit son sol avare et ce qu'il tire, ouvertement ou car contrebande, des petits pavs voisins. Par exemple son organisme appauvri n'est plus en état d'opposer une résistance suffisante à la maladie; la machine humaine, faute de charbon, ne peut plus produire un travail intensif. Et pendant cette période où nous sommes, longue de quatre mois, entre la moisson qui est consommée et celle qui doit venir — si, bien entendu, l'été consent à succéder à un hiver si long qu'il n'a plus laissé de place au printemps — en ce moment, disons-nous, la situation en Allemagne est difficile. Des troubles éclatent un peu partout. A Magdebourg, tout récemment, ils ont revêtu un caractère assez grave. Les ouvriers ont chômé, même dans les grandes fabriques do munitions, et le X'e<uplo a manifeste dans les rues de Berlin. On a fait intervenir Hm-denburg. Le grand homme y est aile de sa petite leçon de morale dont 1 effet nutritif ne doit cependant pas être bien efficace. Mais le ventre allemand, si affamé qu il soiu, a encore des oreilles. Il ne comprend peut-être pas, ou il ne veut pas comprendre la sens des paroles d'Hindenburg, mais il sait que, s'il refuse de les écouter, le vieux mâchai a d'autre moyens à sa disposition, ût l'habitude de la discipline, la vieille habitude allemande du bât et de la schlague, reprend bientôt le dessus, non point comme une seconde nature, mais comme la. nature même. Ces manifestations, provoquées par des privations parfois insupportables, 110 sont pourtant que des phénomènes purement spo-radiques. Do même la révolution iusse, dont le contre-coup n'a pas manqué de se faire Ressentir aussi bien dans la classe bourgeoise quo chez les ouvriers, a pu surexciter certaines aspirations vers la liberté et 1 égalité politique. Elles se sont traduites par des mouvements de révolte contre les agrariens et les accapareurs. Mais il n'existe entre ces troubles et ces émeutes, qui se manifestant un peu partout en Allemagne, aucun lien, aucune cohésion, rien qui puisse les agglomérer et les transformer en un grand mouvement populaire qui imposerait sa loi au gouvernement. Celui-ci s'en tire par des exhortations et des promesses comme le message de Pâques du kaiser à la nation allemande, et la police fait le reste. L'Allemagne aura faim mais elle tiendra bon; l'Allemagne1, qui continue d'être traitée comme un pays d'esclaves, ne se révoltera pas. Il y a entre elle et ce gouvernement qui l'opprime, mais qui est issu d'elle, qui est conforme à son temjjérament, à ses goûts, à sa nature, un lien, dont le président Wil-son, dans son message au Congrès, n* avait pag voulu tenir compto. Les peuples ont le gouvernement qu'ils méritent et le peuple allemand mérite le sien plus que tout autre. Peuple et gouvernement, ils ont commis leur crime ensemble; il faut aussi qu'ils reçoivent leur châtiment ensemble. De c& châtiment, la faim n'est qu'un avant-goût, si on peut dire. Mais ce sont les armées coalisées des alliés, ce sont les vainqueurs de Champagne et d'Arras qui, seuls, appliqueront à la nation criminelle le châtiment auquel, pour parler comme certains philosophes allemands, elle a droit. Charles Bernard, - ! • I nmm ' g tmm il y a un an fy avril., —- Les Français progressjnt^au j bois.des. Cnuréties^" " 4 Les Zimmetwaiens font le jeu de l'Allemagne. Dans la ,,Gazette de Lausanne" du 31 mars M. Maurice Muret dénonçait juste*-ment la trahison commise à l'égard de la liberté de l'Europe par certains socialistes russes „qui conseillent aujourd'hui au prolétariat russe de sortir de la lutte et de trahir le libéralisme occidental.''' Citons un passage extrêmement intéressant de notre distingué confrère: „Ils disent, ces socialistes russes, que Londres et Paris ont fait cause commune avec le tsar et que le nouveau régime ne doit rien, par conséquent, à Londres et à Paris. Comme si la Russie nouvelle, la Russie révolutionnaire 11e devait pas, au contraire, aux deux grandes puissances libérales d'Occident une fière chandelle ! Comme si la Russie nouvelle ne -devait pas reconnaître le bienfait de l'alliance franco-russe! C'est l'alliance franco-russe, devenue l'Entente cordiale, qui a préservé l'Europe de la domination pangermaniste. Si ces pactes n'avaient pas existé, la catastrophe rendue fatale par l'ambition allemande aurait éclaté beaucoup plus tôt. Et l'Allemagne aurait très probablement réussi à réduire ses rivales, attaquées successivement. Oui, l'histoire saluera dans les auteurs français de l'alliance franco-russe et dans le roi Edouard VII les sauveteurs de la liberté du monde. Il faut être allé à Zimanerwald pour ne pas voir clair. Il faut être intoxiqué par le marxisme pangermaniste pour ne point comprendre que l'Allemagne, sitôt la paix honteuse conclue aveo la Russie, n'aurait rien de plus pressé que) de remettre sur le trône de ce pays un tsar allemand qui deviendrait la pierre angulaire d*une Sainte Alliance nouvelle. Les Zimmenvaldiens russes de Lausanne et de Zurich se disent écœurés des marques de sympathie que les Français et les Anglais continuent de prodiguer au tsar déchu. Nous déplorons ces sympathies qui indisposent à juste titre le peuple russe. Mais les Français et Anglais ne pèchent que par ignorance. En Suisse romande aussi, où pourtant on est mieux renseigné, on croyait hier encore à un tsar loyal, décidé à lutter ,,jusqu'à la victoire". Ce n'est que peu à peu que la perfidie du souverain déchu est apparue. Les Français n'aiment pas à piétiner un homme à terre. Ainsi s'expliquent, et le plus naturellement du monde, les égards obstinés des Français. Les Zim-merwaldiens de Russie sont vraiment bien ombrageux. Qu'ils éclairent donc leurs alliés plutôt que de les accabler! Mais les Zimmerwaldiens de Russie ne veulent pas se donner cette peine. Ils réservent toute leur capacité de discussion pour les palabres de paix avec les camarades allemands. Ils sont si près de s'entendre avec ces ennemis de leur patrie ! C'est aussi bien un spectacle singulièrement instructif que celui de la ,,germanomanie" qui sévit à l'extrême gauche comme à l'extrême droite en Russie. On pourrait croire que M. Sturmer et les Russes de la paix séparée sont aux antipodes. Ils ne sont pas si distants. Le mouvement zimmerwaldien dont nous dénonçons les fins ténébreuses est d'essence allemande. Il est la conséquence des doctrines propagées depuis le commencement de la guerre par un groupe de marxistes orthodoxes allemands dont on pourrait croire qu'ils.ont partie liée avec le gouvernement de Berlin. L'agitation s'est propagée en Suisse avec la protection des autorités allemandes. Un socialiste allemand, dont le pseudonyme qualifie mal le rôle qu'il a joué à Zurich et ailleurs, n'a pas dû être étranger à l'attitude des Zimmerwaldiens russes.'' Une fière réponse. On rapports de bonne source, dit le ,,Courrier de l'Armée", un incident qui s'est produit tout récemment devant un conseil de guerre allemand en Belgique et qui mérite d'être rapporté. M. Paul Terlinden, bourgmestre de Rixensart (Brabant) et frère du procureur général à la cour de cassation, comparaissait sou9 la prévention d'avoir abrité un blessé français, crime pour lequel il fut condamné à 12 mois de prison. Sa fille, baronne de Coninck, toute jeune mariée et dont le mari est à la guerre, assistait aux débats en simple spectatrice. Un officier allemand, l'apercevant dans l'auditoire, crut bon de venir s'asseoir à côté d'elle en lui disant: ,,Je crois. Madame, vous avoir déjà rencontrée." Elle répondit: ,,Vous vous trompez, je ne vous connais pas, Monsieur." Il insista encore et, en présence do sa dénégation réitérée, il expliqua: ,,Sans doute me serait-je mépris, parce que vous ressemblez extra ordinairement à une dame anglaise que j'ai bien connue." La réponse ne se fit pas attendre : ./Vous voulez parler de Miss Cavell, sans doute!" Pour cette réponse bien envoyée, la jeune femme fut condamnée à un mois de prison. O11 ne sait ce qu'il faut le plus admirer, ou l'esprit de fière répartie de cette vaillante femme belge, ou la goujaterie de l'officier allemand .qui s'empressa d'aller.la dé-. poncer.;; , , En Belgique. lion Hindenburg responsable des déportations uno liste est dressé© do ces méprisables citoyens qui so sont enrichis grâce aux malheurs Le département des affaires étrangères des autres Belges. Cas plutôt rares, somme des Etats-Unis a reçu le rapport de Brand toute, mais qui existent et qui seront punis Whitlock sur les déportations en Belgique, comme il convient. Le rapport dit, entre autre que les délé- ^es Allemands, à mesure que la chance tour- gués du comité de secours ont fait les récits ?,e> essaient de se montrer polis. C'est difficile, les plus épouvantables des scènes auquel- ^ les ils ont assiste. j0 pU^iiCiste Wilhelm Vogel, ancien défroqué, Un grand, nombre d hommes sont revenus ët qui essaient 4e pénétrer de nouveau dans mourants. .Beaucoup sont devenus tubercu- l'intimité de leurs amis d'autrefois. Peine leux. D'autres, très nombreux, qui revin- perdue. Les portes leur restent fermées. Ni rent, à Anvers et à Malines, ne purent sur- leurs menaces, ni leurs prières, ni les démarches vivre aux supplices endurés. Le rapport de tentées auprès de tout lo mondo n'auront rai- l'ancien ministre des Etats-Unis à Bruxel- son d® l'esprit do patriotisme qui règne chez les confirme absolument toutes les nouvel- Ele" d'allemand, rien des Allemands. , ,, .. . Entre eux et nous, c'est a jamais fini. C'est le les que nous avons publiées relativement au rideaa do fer ; 'nous sépJare pour limité, martyre de nos compatriotes. Les autorités n SBrait trop simple, après nous avoir marty- allemandes, à part quelques rares excëp- nsé et odieusement volé que ces messieurs, tions, ont toujours empêché qu'on envoie puisque le frisscher froli'cher Krieg n'a pas des .vivres aux déportés. tenu ce qu'il promettait et que toute chance de Le rapport dit que la responsabilité des victoire s'est évanouie, il serait trop simple déportations incombe à Hindenburg, qui que ces messieurs se réinstallent dans le pays trouvait la 'politique de von Bissin- trop et recommencent a s engraisser a nos tables i 17- rr • ,J qui seront, avec la.victoire, abondamment gar- . douce Von Bissing se serait meme rendu Jies. Autrefois, nous ne les connaissions pas. a Berlin pour protester contre ces prati- Nous passions à travers la rie, les yeus ques esclavagistes, mais le bouledoge qui ouverts, sans voir. Tout d'un coup — en aoûl perpétue les pratiques de Bismarck obtint 1914 — la lumière se fit. Nous reconnûmes nos gain de cause auprès du kaiser. La ques- ennemis et nous pûmes mieux apprécier nos tion de la responsabilité est donc tranchée amis. Une fois ouverts à la clarté, nos yeux ne définitivement. D^ns les cercles officiels al- ,so refermeront plus Nous avons le culte di lsmands en répéta: „A présent, la Bel- s.ouven,lr et le de '? hame' L f®4 1 ?otr! 1 > ■ i ,» doivent so partager notre coeur et fleurir or ginue saura ce que c est que a guerre lui_ Un Allcînand° qu0 do3 gens nn peu faibles En effet. Les^ Allemands 1 apprendront avaient laissé revenir chez eux — cas excep- un jour à leurs dépens. tionnel —, les consolait au moment des victoires de Mackensen en Roumanie : — Nous n'en tirerons aucun avantage, disaitr-il. L? U-J ira» " guerre en sera rendue plus longue et plus dif- successeur ne von Bissmg ficile. Mais la culbute, pour nous, est au bout. .... C'est certain, . I\ous apprenons la nomination comme gouver- C'est parce qu'ils la redoutent, la culbute neur général — et temporaire — du territoire c'est parce qu'ils se sentent battus qu'ils reoccupé do Belgique du général-colonel von Fal- viennent, ia main tendue, vers ceux qu'ils dé-kenhausen, qui, au début des hostilités, coin- pouillèrent si proprement. Un Boche est obsé-mandait le corps d'armée manoeuvrant en Al- quieux ou brutal. Pas de milieu. Il a été bru-sace. Il dirigea ensuite les tTOues allemande? tal lorsqu'il so croyait victorieux. A présent en Roumanie. qu'il so sait battu il est obséquieux. Il n'y a que les faibles d'esprit pour so laisser prendre ■ in»" à " X' à la comédie allemande. Les autres, toute h La FSraîBfSe G0nî!(tU6. population, les attendent, prêts à lés jeter à le porte si, par surprise, ils s'introduisaient à Les menteurs professionnels essaient do so nouveau dans nos maisons. blanchir de l'attaque du ,,Haelen", steamer du L Relief Fund à bord duquel les Boches tuèrent sept marins: Ils prétendent, pour so décharger m W A* S de Ce. nouveau crime, que le navire tentait do ^L- se soustraire à uno visite. C'est un mensonge. Le dépôt des comptes communaux c'e 191c Lo ,,Haelen" a été canonné sans avertissement, n'a pu se faire à la date légale, à la suite des sans qu'on lui eût ordonné de stopper. A bord, événements. de la guerre. La balance générale on ne so doutait pas même de la présence d'un se chiffre ainsi : Découvert sur le service ordi-navire de pirates dans les environs. naire, fr. 14,379,323.01; découvert sur le ser-Pendant que l'équipage gagnait les canots de vice extraordinaire, fr. 112.974.92 ; reste à resauvetage, les officiers de la marine de guerre couvrer au total, fr. 6,292,973.41; reste à payei ■allemande l'assassinèrent froidement. Ils en sur- le service ordinaire, fr. 7,804,019.88. atteignirent sept qui s'étaient réfugiés daqs * *' * un bateau. Quelle utilité ce meurtre a-t-il? . ... ... , . A remarquer que le steamer du «Relief» por- A Stappaerts, qui ne compte qu( tait tous les signes extérieurs convenus. La soixante-dix lits, il y a de U0 a 1.0 malade; version allemande n'est doue pas défendable. par mois. On va devoir amenager de nouveaux Le 21 avril, les pirates coulaient le vapeur pavillons. , norvégien ..Kongstf" qui se rendait à Botter- . C est. a l'hôpital Stappaerts que sont traitees dam avec une cargaison de froment pour la maladies infectieuses. population belge, steamer do 8.000 tonnes, do * * * l'armement Ellingsen et Johanssen, de Bergen, La compagnie électrique a organisé des dîners commando par lo capitaine S. Oelsen. C'est à économiques pour son personnel. Pour trente 18 milles dans la direction 0. N. O. de Scheve- centimes, employés et ouvriers peuvent reco ninguo que l'attaque eut lieu. Le navire ne so voir un potage et un plat do viando avec des trouvait pas dans la zono déclarée dangereuso légumes, des pommes de terre ou du riz. par les officiers de marine aux uniformes rouges do sang. Dix-neuf Américains faisaient ^ partie de l'équipage. Lo second timonier Ilek- ™ 5^1 ail stadt, originaire de la ville de Grimstadt, est La Kommaudantur de Grand a fait savoii porto manquant ^ . que les chiens à aibattre et dk>nt la viande Le ,,Kongs î a ete ouc e. a ^ 01 ' doit servir à la consommation -doivent être a cause de l obscurite, on no put pas se rencire . compte s'il avait été canonné ou torpillé. Lors- sains. L abattage ne peut se faire qu t qui' l'équipage fut recueilli par des bateaux de l'abattoir communal dans un hall spécial pêche hollandais, le ,,Kongsli" flottait encore. La viande do chien reconnue comme im Peu après, il put être remorqué et ramené propre à la consommation doit être livrc< dans 1© Watenveg. immédiatement à la boucherie militaire En attendant, la population des territoires avenuo d industrie 117. envahis meurt lentement de iaim et les oour- . . . souflés de l'agence AVolf assurent aux neutres H est interdit de faire des saucisses di béats que c'est la faute do l'Angleterre ! viande de dhieu ou de garder le sang e les déchets. 7*. .o» Oiiaque marchand de viande de chiei . «doit tenir un livre de ses clients où doiven' (De notre correspondant particulier). ge trouver renseignés les quantités veto La menace do famine est réeile. On a de dues, le jour de lai vente, etc. On ne pou' sérieuses raisons de craindre cette épouvantable vendre plus d'un d0 viande de chici calamité qui ferait parmi la population ait ai- ména~o blie des ravages énormes. La ration de pain T - ® ' , •. , ,., , , est diminuée. Les pommes de terre n'existent La vente est interdite aux. soldats ou ai plus qu'à l'état de souvenir. Sous prétexte personnel de 1 armee allemande, aux pro de centraliser les stocks, les paysans sont obli- pariétaires d'hôtels, de restaurants ou d< gés de livrer toutes leurs provisions aux Aile- maisons de, pension. mands. Ceux-ci ont beau prétendre qu'ils réqui- p^-u chiens doit être vendue à h sitionnent pour le plus grand bien de la popu- X)eutsoho Haute-Sammelstelle. Pour l'abat &q^^i'^r4'lœiWres.ps ^ ^ *> ^ beurre est une denrée rarissime. perçue. -, Les Allemands ont mis la main sur toute la Le chien — voyez-vous — c est bon poui fabrication et, si les paysans peuvent encore les Belges. Les feldgraueu mangent) mieux beurrer quelques tartines, c'est à l'insu de nos L'avis ci-dessus en est la preuve. Mais ennemis. Cependant, la fraude s'exerce tou- quand la viande est inmangeabie, elle doil iours et l'on ne peut empêcher qu un rau- jivr£Q ^ l'autorité slîemande. On h queYqSfeTLteurre8 jX demandes, d?dl- alors, m déportés ou aux ouvrier, leurs, pour un kilo. C'est dire qu'on paie celui- belges forces de travailler derriere le front ci des'prix fous, dix-huit et vingt francs, comme Toujours pratiques, ces Boches. une couque un liard, au temps jadis. La viande se vaie dix et douze francs, le lard dix-huit Ail 132*fe£1 SI4 francs. Et les magasins d'approvisionnement ... voient leurs stocks diminuer sans qu'ils trou- Les Boches ayant enleve tous nos chevaux veut à les réalimenter. La majeure partie de les enterrements doivent se faire dans des voi la population, qui vit très difficilement sur do tures de tramway. Une voiture fabriquée spé petites économies ou qui est assistée par les cialément peut transporter quatre corps super bureaux de bienfaisance, est cliente des maga- posés. Dans la voiture motrice se trouvent le. sine communaux. Hais ceux-ci no peuvent plus familles des défunts. fournir quo quelques grammes de riz par ,quin- L'«administration communale de St. Josse zaine. Les oeufs, quand il y en a, se paient ten-Noode s'est entendue avec la villo d< soixante centimes pièce. Le lait? Rare et bap- Bruxelles pour ce nouveau service. tisé! Heureusement, les paysans qui ont profité " de la situation pour falsifier les denrées, ^ M S-/ â ST5 !h> O && fi? â pour demander dos prix exorbitants et qui, , . enfin, ont nourri avec du grain destiné à la ^ oeuvre du coin de terre aura, sous peu, de; ..consommation ..des habitants des-porcs,.vendus Les opérations militaires Les aiiiés remportent il Mftuii sieùs i llust 1 — les Français progressent au nord de Sanoy et dans là région d'Hurtebise. — lis repoussent de violentes attaques ennemies ail nord de Braye-en-Laonnois et dans la contrée de Moronvillers. — Les Anglais avancent au nord-ouest de Lens et occupent le reste du village de Très-cault et la plus grande partie du Bois d'Har^ vincourt. — Ils reprennent l'offensive sur un large front des deux côtés de la Scarpe. 33.000 prisonnie Sur le front beige, Communiqué hebdomadaire belge. Du lo au 21 avril 1917. Au cours de h semaine écoulée l'artillerie allemande a manifesté sur le front belge une activité incessante Reningue, Ramscapelle, ' Caoskerke, Boits-houcke, St. Jacques-Capelle et nos organisations aux abords de Dixmude et de Steen-straete ont été fréquemment bombardés. Le: régions do Dixmude et de Het Sas ont été 1< théâtre de luttes do grenades et de lwmbes qui ont atteint par moments une grande inten site. Sous la protection de notre artillerie nos détachements ont procédé à la reconnaissance des organisations avancées de l'adversaire devant Dixmude. TJn détachement en nemi s'est approché do nuit de nos postes avancés de la région de Stuyvekenskerke ; pri: sous le feu de nos mitrailleurs, la majeure par tie des assaillants ont été tués, les survivant: ont été faits prisonniers. Les opérations à l'Ouest Les Français réalisent des progrès sur lo piatsau au nord do Sancy et dans la contrée d'Hurtebise. 33.000 prisonniers et 330 canons en 11 iours (Communiqué officiel.) PARIS, 21 avril. (Reuter.) Entre la Somme et l'Oise de violentes actions d'artillerie eurent lieu de part et d'autre, principalemen au sud do St. Quentin. Entre l'Aisne et le Chemin des Dames nou; réalisâmes de nouveaux progrès sur le plateav au nord de Sancy. A la suite d'un combat à coups de grenades nous progressâmes également dans la contrée d'Hurtebise. A quatre reprises notre artillerie, au moyer de tirs de barrages, enraya des tentatives de l'ennemi pour quitter ses tranchées au nord d« Braye-en-Laonnois. . Dans la contrée de Reims et en Champagne des Actions d'artillerie intermittentes se pro duisirent. Depuis le 9 jusqu'au 20 avril les Anglai: et les Français firent au total 33.000 prison niers, tandis qu'ils s'emparèrent de 330 canons Combats à coups de grenades à main dans \z contrée d'Hurtebise et en Champagne. f Communiqué officiel. ) PARIS, 22 avril. (Havas.) Dans la contrée au sud de St. Quentin la lutte d'artillerie fut assez violente la nuit dernière. Entre l'Aisne et le Chemin des Dames le* Français firent de nouveaux progrès entre Sancy et _Jouy. Dans la contrée d'Hurtebise des oombats à coups de grenades à main eurem lieu. En Champagne on signala des escarmouche: entre patrouilles et à l'ouest de Navarin ur combat à coups de grenades à main. Partoul ailleurs la nuit fut calme. La nuit dernière des avions allemands onl lancé plusieurs bombes aux environs de Dun kerque. Trois personnes furent tuées. Le: dégâts matériels sont insignifiants. Vaines contre-attaques allemandes dans la contrée de Moronvillers. (Communiqué officiel.) PARIS, 22 avril. (Reuter.) Au sud do St Quentin et au nord d'Etroiillers de violent ibbmibardements se produisirent. Entre Sois sons et Reims on signala des duels d'artillerie intermittents. L'emnemi bomibarda Reims e principalement lo quartier où se trouve la ca thédrale. En Champagne l'ennemi fit des contre-attaques répétées sur la hauteur occupée pai nous dans la exmtrée de Moronvillers. Ceî attaques furent repoussées aveo de grosso, pertes pour l'ennemi. Le 21 avril trois avion: allemands furent abattus. Nouveaux progrès des Anglais dans la région de Lens. (Commu nique officiel.) LONDRES, 22 avril. (Reuter.) Le maré ohal Haig annonce: A l'ouest et au nord-oues de Lens "la lutte fut continuée en notre fa veur. Nous fîmes des progrès et des prison iiiers et nous nous emparâmes de mitrailleuses. Sur !a Scarpe les Anglais reprennent l'offensive sur un large front. — !ls s'emparent du reste du village de Trescault et do la plus grande partie du Bois d'Havrincourt. (Communiqué officiel.) LONDRES, 23 avril. (Reuter.) La ma réchal Haig annonce: Au lever du jour les Anglais attaquèrent sur un large front des deux rives de la Scarpe. La lutte se poursuit aveo un succè: satisfaisant. Au sud de la route de Bapaume—Cam brai nous nous emparâmes au cours do ls nuit du reste de village de Trescault. Nous enlevâmes également la plus grande partie du Bois d'Havrincourt. Le commentaire Havas, PARIS, 22 avril. (Havas.) Après nos der niers progrès un certain calme régna au froiv à la. suite de. la nécessité 4'toMent s et 330 canons! et du regroupement des détachements. Entré-temps de nombreuses actions locales se terminèrent à l'avantage des Français. Dans de nombreux secteurs, entre St. Quentin, et la valleo do la Suippe, principalement entre Oiaonno et Reims, de violentes actions d'artillerie se produisirent. Les Français étendirent leurs positions dans la direction du Che-mm des Dames et dans les massifs de Moronvillers, où ils occupent les principales hauteurs qu'ils défendent contre les violentes attaques. Ils gagnèrent également du terrain au nord de Sancy, dans la direction de la *oute vers Laon. , Nulle part les Allemands ne réussirent à approcher les lignes françaises, malgré les sacri-iices sanglants qu'ils firent. Les résultats ob-tenus sont déjà importants. Les Français s'emparèrent de positions ennemies qui sont de Ja plus liauto importance pour la prochaine offensive.^ Ils infligèrent do grosses pertes à l'ennemi. Les pertes françaises sont relative-ment minimes. PARIS, 23 avril. (Havas.) Pendant l'entre acte nécessaire dans ia grande bataille l'activité de l'artillerie augmenta et fut très violente dans plusieurs secteurs. Les Français poursuivirent leur progression sur le plateau au nord dejSancy-Jouy, se rapprochant encore do la crête d'où partent toutes les croupes descendant vers l'Aisne. La crête est parcourne sur toute sa longueur par le Chemin des Dames. Les Allemands s'acharnèrent contre les positions de Mont Haut et les hauteurs voisi- ~ nés, mais ils se firent massacreT sans le moindre résultat. ,,L'Excelsior", examinant les événements, écrit. H est un fait acquis que nous gardons l'ini-tiative_ des opérations que le commandement ennemi prétendait nous dérober par la retraite anticipée. Une étape de l'offensive est accomplie; d'autres, suivront. Les opérations coordonnées avec celies des alliés, adaptées aux circonstances, atteignirent exactement jusqu'ici le ibut assigné. L'ennemi a conscience du danger menaçant. De là les réserves qu'il amena pour coopérer aux contre-attaques furieuses sur les points les plus importants. Rien n'arrêta cependant l'élan incomparable | de nos soldats. Echange de télégrammes entre ïe roi George et M. Poincaré, PARIS, 22 avril. (Reuter.) Le roi d'Angleterre et lo président Poincaré ont échangé des télégrammes à l'occasion de la brillante victoire sur le front occidental. La situation à l'Est. Pas d'opérations importantes, (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 22 avril. Dans la direction de Vladimir Volynsk dans la contrée de Sjilvof, une compagnie ennemie, appuyée par do l'artillerie, passa à l'attaque. Elle fut rejetée sur ses tranchées par notre feu de inousqueterie et à coups de grenades à main. Dans la contrée d'Ibsrof l'ennemi hissa des drapeaux rouges et blancs, après quoi il essaya de quitter ses tranchées. Toutes ses tentatives furent enrayées par notre feu. Au sud do Brzezany l'ennemi fit sauter une mine. L'explosion eut lieu entre les deux fronts. 'Sur .lo reste du front on signale les fusillai-dés et les .reconnaissances habituelles. Des troupes allemandes quittent LIbau. PETROGRADE, 23 avril. On signale do Riga: Plusieurs grands navires allemands ont qiiitté Libau pour une destination inconnue avec des troupes à bord. - Sur le tront italien Actions diverses. (Communiqué officiel. ) ROME, 22 avril. (Agence Stefani). Dans la vallée de Lagarina notre artillerie détruisit en partie lo pont de Secco. Dans la vallée do la Posina dos détachements ennemis, qui s'étaient introduits dans nos pétitions près do La-glii, furent immédiatement rejetés. Sur le front de Jiulia on signala des actions d'artililerie. Près de Gorizia et sur le plateau dix Carso nos détacfhemeùts 6'iutroduisirent dans les positions ennemies avancée^. Ils en ramenèrent des armes et des munitioiîs. Le 21 avril ne>s avions bombardèrent lo chemin de fer entre Prehabina et Dorimbersa (vallée de Frigido). Ils rentrèrent tous indemnes. Au cours de la nuit lo bombardement fut repris par un dirigeable. Les opérations aux Balkans Combats d'infariterie dans la contrée da Kozy Vasarhely. (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 22 avril. Dans la direction do Kozy Vasarhely des détachements ennemis firent une attaque sur nos positions avancées. Ils furent repoussés et, à la suite de contre-attaques, nous réta/blissâines notre ligne pri-miti-ve.Dans la direction de Kotouloung et au nord-ouesjj.. de .Braiia, notre, artillerie lourd^ feoa»-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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