L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 07 July. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p549/
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3ème Année 5 N°* 987 15 cerats SsioîeffSl "w juillet L'ECHO BELGE L'Union fatt Sa Fores, tournai quo,ticSien «Su maîin p^as5®Sssasaî era ftoliojrssie a** Beige est notre nom ûe FaméHe. — mmmiagn— : "illJi!. "' " *_ ! Toiates les lettres doivent être adressées au burôau Jfi rédaction: N. Z. VOORBURtîVVAL, 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et Î77S. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. _ , ( Cîiarles Bernard, Charles Herbîe:, Comité de Rédaction: j chlimtoI.y> E,„île P£3ioîïar&. JPotir iies âTïnorace», éaJkoraraeETraesiîs et vetri osa iiiianoiéî,,o, s'ads'esser à l'Adlimlofstration ci journal: N.Z. Voorbupgwal 234-240, Ajnn:sSerc£«i Abonnements: Hollande f!. 1.50 par mois. Etranger f!. 2.00 par mo Pour les militaires au front et les militaires internés en hollande fl. 0." nar mois navahie car anticipation. Le Réveil Russe. Nous avons tourne nos regards vers ) Russie avec reconnaissance. Une lumière e< venue du côté ou, depuis trois moi: rognaient le trouble et 1 obscurité. Cette rentrée en scène de la Russie, rer trée dans l'alliance militante et biente triomphante des peuples qui combatter pour le salut commun, constitue un événe ment capital. Ali! certes, nous nous réjoui: sons du bénéfice immédiat: deux grande victoires, Xomoutchy et Zborow, 1^.000 pr sonniers, c'est-à-dire la valeur de deux d visions, le dérangement des plans do l'advei s aire et l'obligation où il se trouve de repoi ter son attention-et aussi ses réserves sur front oriental. Et même si, provisoiremen les résultats, de l'offensive russe devaient : borner là, nous n'en pourrions pas moins 1< inscrire avec satisfaction au bilan de la can j)agne de cette première moitié de 1.917 soi la victoire britannique d'Arras, la viccoii française de l'Aisne et la victoire italienn du Carso. Qu'est-ce que nos ennemis peuven mettre en regard de ces quatre victoires qv nous ont donné 100.000 prisonniers et 50 canons\ Une retraite qui- a rendu à I France 2000 kilomètres de territoire et mi dans l'âme de chaque Français un désir nor veau de châtier les 'barbares qui ont brûl leurs maisons, ruiné leurs champs et détrui leurs arbres. a • Mais c'est le. fait même de 1 ofiensiv russe, indépendamment du succès qu'ell peut avoir, cjui est surtout important. Non la Russie n'est pas perdue pour nous L'ivresse de la liberté qui s était empaié des Ru . 'es, comme s'ils avaient bu un vii trop fort, s'est dissipée pour faire place cette conscience des devoirs ou un peupl libre contracte vis-à-vis de la liberté. L liberté ne tuera pas la Russie; au contraire c'est la Russie qui sauvera la liberté. Tant de courants contradictoires, dont le plus néfastes, avaient emporté ^depuis mar dernier l'âme russe d'un pôle a 1 autre de conceptions morales, sociales et politiques une désorganisation si évidente s'était em parée des services de l'administration e même tle l'armée où l'autorité paraissai impuissante à arrêter les désertions en-masse quo nous en étions arrivés à tenir pour ui facteur heureux la duplicité de nos ennemi qui refusaient de passer à l'offensive dan l'espoir d'inciter les Russes à nous trahir. Premier résultat — et dont nul, par exem j^le, n'avait jamais douté — les Russes on refusé de nous trahir. Aussi bien le.gouver nenient que le Sovfot ont repoussé les propo siticus de paix séparée venues de Berlin L'expulsion de l'agent allemand Grimm mi le sceau à ce'refus catégorique. Mais si c'é tait encore une trahison que cette inactioi de l'armée russe cependant que les peupla occidentaux versaient lé sang à flots sur le; champs de bataille d'Artois, de Champagne et des Alpes, et bien qu'il fût logique que si la Russie écartait toute ' idée _ de^ pai: séparée, elle devait aussi mettre fin à une situation qui en assurait les bénéfices à nos ennemis, les circonstances étaient telle: qu'une collaboration militaire efficace entre la Russie et l'Occident sortait du domaine des probabilités immédiates. Il eût fallu ui miracle pour remettre 1 armée russe er mains, pour rendre la discipline à des soldats brouillés avec la discipline et pour ap provisionner les dépôts de ces munitions que les ouvriers des usines refusaient de fabriquer. Ce miracle, l'âme slave aux profonds et brusques retours, le gouvernement et le Soviet l'ont aocompli. La victoire, brusquement, nous a appris à connaître les armées de la Russie révolutionnaire. C'est une belle page dans l'histoire de la jeune république et où le nom de Kerensky brille d'un immortel éclat, que cette action que les meilleurs de la nation poursuivirent au milieu du tumulte et de l'anarchie poui réorganiser au profit de la révolution les armées désorganisées de la réaction tsariste. Elle se révèle brusquement à nous dans ce frémissant ordre du jour aux armées où Kerensky, démasquant la duplicité de l'Allemagne et flétrissant son appel à la trahison, appelle les soldats au secours de la patrie en danger. ,,Qne tous les peuples sachent, dit-il, que la liberté, loin d'affaiblir nos armées, les a, au contraire, rendues plus fortes". Les soldats n'ont pas voulu que ces nobles paroles fussent démenties par les événements. Et quand nos ennemis tentent de jeter le trouble dans l'âme du peuple russe, en disant que le régime nouveau sacrifie les vies humaines avec plus de témérité encore que l'ancien, loin de se désoler et de demander compte aux chefs du gouvernement do tant de sacrifices, ce peuple apprend à mieux aimer un idéal pour lequel 'des milliers de héros ont donné leur vie. Le, canon de Broussilof a jeté le désarroi dans le coeur des pacifistes au service de la politique allemande et rempli de terreur nos ennemis. Pour nous, son bruit de victoire, qui retentit comme un salut d'honneur rendu aux troupes américaines au moment où elles foulaient le sol de la France, est un magnifique réconfort. L'Allemagne, reconnaissant qu'il lui est impossible de reprendre encore l'offensive, se flattait de nous vaincre par ses sous-marins. Ses chefs calculaient que nous n'aurions plus le temps d'organiser nos forces pour un choc décisif avant l'édhéance fatale où ils prétendaient réduire la Grande-Bretagne. Mais ces chefs calculent mal ou bien ils trompent sciemment le peu-Elê. Non avons. Je. temps, mais nous avons aussi le secours de l'Amérique et l'aide de la Russie. Les quinze milliards de crédits de guerre nouveaux que doit voter le Reichstag n'écarteront pas de l'Allemagne le destin promis à son criminel a orgueil.- Charles Bernard. I —IE—— — ' i _ Le comble de Sa perfidie 1 ' aSSeoiasids t j i- Voici ce qu'un embusqué boche ose écrire de s Bruxelles à la ,,Reinisehe "Westfàlisclie Zei-tung" sous lo titre: Calomniateurs démasqués. ,,Un des thèmes favoris de la presse ennemie, et notamment do la presse réfugiée belge, est de nouveau depuis quelques jours la question des déportations. Malgré le démenti officiel e allemand disant que depuis plusieurs mois on ,, n'a pas envoyé en Allemagne un seul chômeur e belge, on répand toujours à nouveau de pareil-;s les nouvelles. Un autre thème travaillé assez" _ sérieusement par la presse-d'instigation ennemie est que le traitement des Belges en Aile-, s magno est tellement mauvais qu'ils reviennent 0 malades; un petit journal d'instigation parais-e sant à Maastricht a même répandu la stupi-t dif,é qu'on nourrit les ouvriers belges ramenés 1 d'Allemagne au moyen d'un certain médica-3 ment pour anéantir toute la race. a »Les neutres sensés sauront q^e dans ces s nouvelles il n'y a que grossière calomnie. Mais aujourd'hui nous sommes à même de démon-. tr'er qu'il s'agit d'un plan mis en scène par ® les Belges pour dégrader l'Allemagne dans " l'opinion publique du monde : L'office de surveillance postal a arrêté et contrôlé un envoi s adressé à un Belge du camp de Soltau par un 3 ouvrier belge ramené d'Allemagne. Dans lo , paquet de cigarettes contenu dans le colis se trouvait.un rouleau de papier à cigarettes, sur * lequel' étaient marquées au crayon des indications précises sur la manière dont il devait s'y 1 prendre pour provoquer au moyen .des cigarettes 1 envoyées et d'autres moyens une maladie 3 artificielle grâce à laquelle il serait relâché i d'Allemagne. Nous avons donc à faire à une , preuve caractéristique des tentatives nombreuses entreprises pour provoqiier chez les s Belges se trouvant en Allemagne des maladies , par des moyens artificiels. Cette constatation „ est très importante en présence des instigations 3 systématiqifes causées par l'état sanitaire ' prétendument extr.iordinairement mauvais des Belges transportés en Allemagne; car elle j enlèvera une fois pour toutes tout fondement à j la légende des traitements barbares et do l'in-( tention des Allemands d'anéantir la race belge. { Cette instruction, trouvée tout à fait par ■ hasard, dans un colis envoyé à l'ouvrier belge, . n'aura pas été envoyée en Allemagne en un exemplaire, mais bien par milliers. On doit déjà être fort raffiné • pour inventer des moyens pareils, et combien mauvaise doit être la cause 'J d'un peuple qui doit recourir à de pareils proce-- dés pour calomnier ses ennemis!'' La. cause des Boches doit être bien mauvaise si leurs scribes ont recours à de telles bêtises b pour la défendre. ~ i ■' T tj) -a—^JŒïlSB ;»■ ■ ■». | lis fetMWB fiiessseB La mauvaise besogne de M. Van Cauwelaert j en Hollande vient d'être officiellement con-i damnée. La politique de ,,Vrij Belgie" et la Ligue flamingante à l'activisme latent inti-I tuîée V. B. V. (ne pas confondre avec la Ligue Patriotique Flamande) sont mal vues dans nos sphères gouvernementales» La propagande déplacée du député .Van Caùwelaert a occasionné une demande au gouvernement. Voici une copie de celle-ci et la réponse du Ministre de Bro-queville : Question posée au Gouvernement et Réponse de Mr. le Ministre. 9—S juin 1917. — Question à Mr. le Ministre de la Guerre. Mr. le Ministre voudrait-il déclarer qu'il est prêt à défendre et à protéger énergiquement l'Union sacrée de tous les Belges dans la question des langues et à reporter toute déclaration et toutes discussions jusqu'au jour 4e la rentrée au Pays et de la réunion du parlement? 19 juin 1917. — Réponse. Les controverses d'ordre linguistique, comme les discussions relatives à la politique intérieure, sont profondément fâcheuses en ce moment où l'ennemi occupe presque la totalité du sol national et où, par conséquent, chaque Belge se doit de sacrifier avant tout à la libération de la Patrie toutes ses énergies et tout son talent. Dans les circonstances actuelles, lec polémiques de cette nature amoindrissent' le prestige que la Belgique s'est acquis par sa forte attitude à l'intérieur et à l'extérieur; elles ne peuvent aboutir ni à une fin heureuse, ni au moindre' résultat pratique. .Le Gouvernement, limite dans ses moyens . d'action par son établissement à l'étranger, s'efforce d'agir tant par la persuasion que par les armes restreintes dont il dispose, en vue d'épargner au Pays les conséquences de débats auxquels les grandes souffrances de la nation toute entière comme celles des familles donnent un caractère particulièrement odieux. Pour nos œuvras Nous ovonx reçu de la part de M. J. Grégoire, à Ervielo: Pour 1rs prisonniers de c/uerre... 0.55 fl. ,, les orphelins de la guerre... 0.55 ,, ,, le Qomite de l'alimentation 0.55 ,, j Pour les déportés M. van Steenwinkel —1.00 fl. —MO- --C i! p® an 7 juillet 1016.^— Les Russes progressent, vers Kovel. Succès italiens sur le plateau des { Settç Con\mymi et dans lc^ val (Jam^keUe. | En Belgique. Le Régime de la Terreur. Nous avons déjà donné quelques nom des notables appartenant au monde colc niai qui ont été arrêtés le 29 juin à Bruxel les et déportés à Holzminden (Allemagne à titre de représailles, pour de soi-disan mauvais traitements imposés à des civil allemands par les troupes coloniales belge i en Afrique. A rapprocher de cette assertion alleman | de le fait que les autorités militaires belge en Afrique ont laissé au colonel Wintgen ; son épée pour reconnaître sa lyauté. "Voie le liste presque complète de. ces nouvelle : victimes de la Kultur allemande: E. Kervyn, directeur-général au Ministèr des Colonies; A. Lebrun, idem; A. Baerts administrateur de la Caisse des Veuves e ; Orphelins au Ministère des Colonies; C Collet, directeur au Ministère des Colonies ■ M. van Damme, directeur au Ministère de Colonies; C. Olyff, idem; L. Saussez, clie do division -au Ministère des Colonies; A van Cauwenberghe, idem ; C. van Risse chem, idem; Goffin, administrateur de I Chemins de fer du Congo; Hunck, adminis i trateur des Sociétés Coloniales, Belgo ! lvatan;(a : colonel van' Gcle, idem ; Per;cr i idem; Lepreux, directeur de la B.-N., pré sident de la Banque du Congo Belge; dr j" E ri art, administrateur des Sociétés Colo j niales; Comte Hippolyte d'Ursel. idem , Comte John d'Oultremcnt, idem, gram maréchal honoraire de la Cour; Baroi Cuvelier, administrateur de Sociétés ~ Colo ninles ; Hale.vijk, directeur au Ministère de Colonies, et baron de Steenhaut, adminis trateur de la Société Coloniale. A Brjixeîîes Malgré les défenses et les menaces, et mal ' gré les barrières, il y a toujours dés Belges q.u s'évadent et qui viennent nous apporter le ve moignage du splendide état moral de ceux qu restent au pays. JNous avons eu Yaiibaine, dit ,,L'Indépendân ce Belge'', de rencontrer des compatriotes qu ont quitté ia Belgique envahie au début d'avril et ils ont bien voulu nous confier leurs impres sions. 1U nous ont prié de ne pas les nomme et, comprenant leurs raisons, nous doicron: volontiers à leur désir, mais nous tenons à din cependant qu'ils 6ont de ceux dont la parob peut être tenue tout particulièrement sincèn et véridique. Nous attirons donc sur ce qu'oi va lire l'attention de nos lecteurs : cl&ns 1< fouillis des nouvelles difficiles à vérifier qu: nous viennent d'outre la ligne de feu, celle: quo nous avons eu l'occasion do rassembler sont exceptionnellement dignes de foi,'en- rai son du caractère sérieux et d'impartialité1 de: personnalités dont elles émanent. Nos compatriotes so montrent tout spéciale I ment affectés et indignés du sort lamentable qu'ont eu à subir en Allemagne les malheu reux Belges déportés, et de ce martyre ils nou: apportent des preuves suggestives à ajouter ï celles quo nous connaissons déjà. Les victimes que l'on ramène sont méconnais sables. On a constaté qu'un homme robuste parti complètement valide, avait à son retoui maigri de quarante kilos. Les déportés qu< l'on réexpédie en Belgique passent par Liège où l'on débarque les plus malades, et l'on } a enregistré parmi ces infortunés une moyenne do deux décès par jour... Beaucoup sonl atteints de l'irrémédiable gangrène: cela si-gnitie que leurs bourreaux, ne parvenant j)as à les faire céder à leurs exigences, les ont punis en les mettant à la porte de leurs abris, par les grands froids de ces derniers temps, simple-mont vêtus d'un pantalon et d'une chemiso, Conséquence: leè malheureux ont eu les membres gelés et la ganarène s'y est mise! Autre détail éloquemment horrible! Parmi les moribonds extraits du train des suppliciés, d'aucuns avaient absolument perdu la notion du présent, mais, dans leur agonie délirante, ils ne cessaient, avec une expression de terreur et le geste de repousser quelque chose, do répéter : ,,Je ne signe pas! Je ne signe pas!" Cela donne à penser quelles tortures physiques et morales ces pauvres gens ont eu à subir. Cela éclaire aussi d'une lueur tragique l'héroïque stoïcisme de notre population civile. Dé fait, le moral de nos compatriotes opprimés reste, en dépit des épreuves, toujours aussi magnifiquement exemplaire. L'élan des jeunes gens qui vont atteindre l'âge adulte est notamment caractéristique. Ils sont impatients de s'évader de la cage aux barreaux électrisés j)our suivro leurs ainés et s'offrir compie eux a la tâche do la délivrance nationale. On sait combien de milliers ont compris le devoir de sacrifice -qui s'impose à tous et les encouragent au départ plutôt quo do songer à les retenir. Cette résistance obstinée d'un peuple continue à se manifester par le mépris muet de tous envers l'envahisseur. Un de nos interlocuteurs à qui nous demandions si les Boches se montraient encore aussi arrogants qu'au début a paru étonné et nous a fait cétte réponse typique. Les Boches? non. Ce sont plutôt les Belges qui sont arrogants à leur égard. On se détourne d'eux dans lej; tramways, on s'éeïarte, on les isole sans dire mot, comme des pestiférés. Et certains des occupants par trop naïfs déplorent cette attitude incompréhensible à ces inconscients qui déclarent: N'avons-nous pas tout fait pour gagner la sympathie des populations? On se moque d'eux, on se réjouit do leur détresse qui s'aggrave. On a fait circuler une caricature montrant un soldat boche hâve, affamé, contemplant avec avidité les ,,delikates-sen" à l'étalage bien fourni d'un charcutier avec cette légende:, ,,Die wacht am Schwein" (,,La garde aux.... cochons"). On continue à pratiquer sous leur nez toutes les ingéniosités du patriotisme intransigeant. A la salle Boute, rue Royale, à Bruxelles, un de nos jeunes peintres renommas a naguère oxposé un tableau représentant une figure do femme, d'ailleurs très, réussiej à. l'opaiflente,toison sombre, dans un paysage inondé par les feux du couchant. Cett toile était l'attrait du salon et toutes les curio s sites s'attardaient autour d'elle. Cette affluen ce avait un motif étranger à la réelle valeur ar tistique de l'oeuvre; c'est que, regardée d'un certaine façon, la peinture offrait aux visiteur ) les couleurs unies d'un large et flamboj'ant dra t peau belge. Il fallut plusieurs jours aux Boche s pour s'en apercevoir. s Et pourtant la vie est dure pour ces Belgei quoi qu'en dise M. Whitaker. Les affaires nu! les, les usines pillées, le pays systématiquemen vidé par les rapines de l'envahisseur, la pre s duction des charbonnages tombée do moitié e ® régie pa.r la Kohlenzentrale, les déportations 1 lo renchérissement des vivres, le beurre à Fi s ;18 le kilo, les oeufs à Fr. 0.7-5 la pièce, les poir mes de terre à Fr. 250 les 100 kilos créent un 3 situation intenable qui accable surtout la chu se moyenne. Il y a heureusement le ravitaille ' ment international, qui, depuis l'entrées e 1 guerre des Etats-Unis, s'organise grâce au * [ bons offices de commissaires espagnols et ho > . landais, mais combien de bateaux chargé: 3 i d'approvisionnements do la Relief Ccmmis&io fi les pirates ne coulent-ils pas! Il y a auss j l'entraide, qui se manifeste avec une généro site et une constance réconfortantes, notammen 3 par les soins d'une association aussi activ que discrète, qui a pris pour devise: ,,Donn et tais-toi." Quoi qu'il en soit, la détresse, i vaillamment supportée, est profonde, et il es > à regretter que des fermiers du pays agricol - profitent de la situation pour rançonner l'a-dx teur et faire de plantu'roux bénéfices en recto . niant de leurs marchandises des prix exorbi . tants. Quant au pain, rationné depuis si lon-£ l temps, il <>st d\ bonne qualité et agréaible a i gcût. 1 l Autre chose. Parmi tant de moyens» employé * ; peur franchir la frontière, on utilisait récem > uîcnt encore lo passage en fraude à bord de - ! bateaux de charbon qui, par les canaux, s'ache nunaient vers la lioiiande. Voyage extrême j ment pénible, qui obligeait à <vivre des jour entiers — il en est qui ont vécu une 6emain do la sorte — dans une cale plombée, entre 1 cargaison et le plafond des caies, .dans un " atmosphère ' viciée, avec quelques aliments de 1 foituno, jusqu'à Tiieuro de la eiolivrancel roui tant, des femmes et des enfants ont accepté 1 pour pouvoir s'évader, cette séquestration de paierions. Un jour, les Boenes ont. découvert l stratagème.. Ils l'ont désormais rendu inutiE 1 sable: désormais, les cales sont rendues inuia » bitables pendant la durée du voyage par un dé * gagement de gaz asphyxiants. Ils ont toutes les trouvailles. Ils sont toujours mauvais, .mais leur jactan-: co d'antan est, depuis tant d'échecs subis : singulièrement déprimée, les témoignages irre ! cusables de personnalités qui ont été en fré 1 quent contact avec le6 officiers ennemis eî : i terre occupée montrent que, dans l'armée du | kaiser, on no se fait plus guère d'illusion. Sans ' doute on essaie encore, par la force d'habitude d'attiser la haine exmtre les Alliés. Un jour, i Liège, on trouva un billet de 2 marks — ceci se ; ! passait en 1915 — portant, imprimée à l'aide ! d'un timbre en caoutchouc,'la malédiction clas siqae, aggravée de deux mots qui sembleraien indiquer que l'Allemagne a parfois l'espri prophétique : ,,Gott strafe England und Ame ! rika." Bans le même ordre d'idées, l'envahis ' seur a mis en circulation en Belgique des pièce: j de cent sous françaises sur l'exergue desquelle: l'inscription traditionnelle: „Dieu protège la France" avait été corrigée en ,,Dieu punit 1î ' France." Cette correction a porté sur un tota : de pièces représentant plusieurs centaines d< mille francs; il est à supposer que c'est à la Monnaie de Bruxelles que les Boches firen-oxé'euter cet^e ineptie. Cependant dans leurs rangs la discipline se relâche visiblement. Il est exact que des régi mens entiers ont refusé d'aller au feu et que, pour enrayer la contagion possible d'un te exemple, on a procédé à bon nombre d'exécutions sommaires. Au demeurant, le ressentiment contre l'officier est latent chez le soldat qui ne se gêne pas pour faire un pied de neî à son chef publiquement, dès qu'il a le dos tourné. Les Boches de Belgique réclament avidemenl la fin de la guerre. Des officiers haut gradé; aux humbles unités du troupeau, tous demandent _ anxieusement': Quand cette guerre stupide (sic) finira-t-elle? Lorsque des propositions de paix furent énoncées par l'homme av chiffon do papier, les détachements cantonnés dansées campagnes allumèrent des grands feu:-en signe de réjouissance. Ils ont dû déchanter en apprenant la réponse des Alliés. Pour les officiers qui disent ouvertement ec qu'ils pensent, la défaite est une chose acquise, et l'Allemagne, en raison de sa grande détresso intérieure, ne pourra résister plus loin que le mois d'août; Le propos a été formellement tenu, de même que cet autre que nous transcrivons textuellement: Dans six mois, cela se disait au début d'avril, les Alliés seront forcés de demander la paix à genoux, mais les Allemands la réclameront... à plat ventre. Ces messieurs admettent désormais le fiasco absolu des Zeppelins, dont la seule utilité à leur avis peut être dé servir d'instruments d'observation dans la guerre maritime. SI l'entrée en scène des Amériques et la per^e de Bagdad leur ont valu des déconvenues sensibles, l'hostilité, de la Chine les affecté fortement aussi. _ Et ceux qui so confient n'ont plus d'esf>oir que dans les possibilités de -la guerre sous-marine, et dans les chances plus quo problématiques qu'aurait la révolution russe do rendre possiblô un& paix séparée entre la Russie et l'Autriche. Cet espoir sera déçu comme tous ceux qu'ont caressés los Boches au début du conflit, et que leur préparation sournoise et formidable rendait autrement compréhensibles: Nos interlocuteurs nous ont encore rapporté qu'on a vu débarqyer dans nos grandes villes envahies nombre de Bochesses de moeurs faciles, arrivées pour distraire leurs compatriotes. Ceux-ci d'ailleurs trompent comme ils peuvent les ennuis de l'attenté et le Palaco Hôtel, h Braxelles, est un des théâtres préférés do leurs extravagances. Quent aux nôtres, ils vivent clignement et paisiblement, ne déployant peu, soumis d'ailleurs. i~vsau'vs veulent voyager à l'intérieur, . au contrôle.oue l'on.sait, et ne pouvant utiliser les grandes lignes ferrées quo munis d'une autorisation spéciale s'ils sont d'âge militaire. Nos compatriotes, bien qu'on les prive do journaux, continuent à êtro complètement et rapidement informés de co qui se passe hors des frontières. Par contre, ils ignorent davantage î certains événements survenus dans le pays; - c'est ainsi cjuo l'asassinat de miss Cavell est - beaucoup mieux connu dans ses détails à - l'étranger qu'en Belgique riiême. Il est naturel, 2 d'ailleurs, quo les bourreaux de l'héroïque nurse s n'aient pas donné à leur exploit une publicité - plus retentissante.... 3 Quoi qu'il en soit, semant le crime, ils ont récolté la haine, une haine durable, qui s'at- j teste par millo faits, et notamment par la hâte - que mettent à changer de nom des Belges affli-t gés- d'un patronyme à consonnance teutonne - dès qu'ils parviennent à gagner la Hollande.... t — A A rave a*© Un homme de 55 ans, en essayant de maîtriser - le cheval attelé à la voiture qu'il conduisait et " qui s'était emballé près du canal de la Cam- - pine, est tombé sous les rcuek et s'est blessé 1 gravement. Il est mort quelques heures après s à l'hôpital de Stuyvenberg. * * * ' D...., commis de bureau, âgé de 28 ans, ? frappé de folio subite, a été dirigé sur l'hôpital 1 de Stuyvenberg. * * * On a arrêté rue. de Bréda un individit qui f. transportait sur une charrette à bras 194 kilos '. do froment qu'il prétend avoir acheté à un ^ batelier. Une enquête a été ouverte. 3 * * * Dans un estaminet, r\ia Van Ertborn, on a _ volo le contenu d'une boîte à collecter pour la - Maison des invalides ; rue du Grand-Chien, trois - clinchcs de porto d'entrée en cuivre. Un jeuno i homme a été arrêté sous la prévention de vols divers. s • :— A Mars&tËï* A l'ordre du jour de la dernière séance s du Conseil communal de Namur figurait 3 la nomination d'un échevin en remplace-i ment de M. Van Meldert,. démissionnaire. - Leux candidats étaient en présence: M. 1 'Delonnoy et M. Ronvaux. C'est ce dernier oui a été élu par S voix contre 7 et qui occupera le siège d'échevin de l'instruction publique. " * * * Du 21 au 22 août de violents combats se - livrèrent dans les environs de Jcmeppe-sur-Sambre. Mais des patrouilles allemandes parcouraient déjà le village depuis le l9. Des troupes bivouaquèrent, d'autres logèrent au village. Les Boches tinrent à mar- . quer leur passage par la terreur. Ils fusil-t lèrent six civils, parmi lesquels Joseph Al-luin et Ernest Paul. Ils détruisirent trois ■ maisons de cultivateurs, toutes appartenant ? à M. Dâche. La soldatesque pilla tout le 1 village ,,sans voir niireconnaître". A leur ' entrée élans Jemeppe les envahisseurs arrêtèrent tous les hommes, leur lièrent le3 . mains derrière le dos et les firent marcher ; devant eux par rangs de quatre à la rencon-. tre des Français. Ces malheureux restèrent . un jour et demi sans nourriture. L'ennemi ; avait aussi arrêté les femmes qu'il avait en-> fermées à la Brasserie. Les enfants furent les seuls témoins du pillage cjui s'accomplit 1 pendant ce temps. Les hommes et les fem-' mes arrêtés revinrent et furent relâchés. ! Mais auparavant on les brutalisa, voulant les obliger à acclamer l'armée allemande. Après ces scènes douloureuses, les habitants durent encore se tenir à la disposition des officiers et soldats allemands pour les conduire à travers le pays. II3 furent de même • obliges d'enterrer les morts après les batailles. Pour comble, on leur prenait tout ce qu'ils avaient, leur bétail et mille choses-quo les Boches réquisitionnèrent, sans payer naturellement. Durant ces premiers jours d'occupation, M. Octave Dubay, bourgmestre, fut pris comme otage, mais il fut relâché alors qu'il était en route vers l'Allemagne. Il reste environ 100 soldats allemands j dans la commune de Jemeppe-sur-Sambre. Ils dépendent de la ,,Kommandantur" d'Au-velais. Cette petite garnison loge dans dif-î férentes maisons qu'on a fait évacuer pour I elle aux environs de la gpre. Tous les mois les jeunes gens doivent se présenter à l'appel qui a lieu à Moustjer-sur-Sambre.Les cours ont repris dans les écoles. Ces derniers temps les Allemands ont dépeuplé les écuries. Us prennent tous les chevaux, qu'ils paient à des prix dérisoires.Les familles des militaires touchent la rémunération. Les femmes, particulièrement des chômeurs, reçoivent des bons gratuite pour la farine: d'autres secours leur sont alloués. MM. Octavo Debay, Emile Fichefet et les conseillers -communaux forment le comité de ravitaillement. La réunion en vue des déportations eut lieu à Auvelais. 200 hommes de JemejDpe sur-Sambre y furent retenus et de là expédiés en Allemagne. La scène de dépari d'Auvelais fut déchirante. Les femmes s; couchèrent sur la voie pour empêcher 1-départ du train. D'autres jetèrent des bri ques aux offiçiers allemands. On nous signale quelques noms de do portés: Victorien Jouet; Feraand Georges; C* mille Cacré; Clément Vandrossome: Achille Baufays; Gustave Brozo; Georges Paris; François Brauze. Toutes les personnes déportées de Jemeppe-sur-Sambre furent internées aux camps de' Çassel et de Munster en Westpha-lie^i Les Déportations Témoignages directs. Un témoin oculaire a donné, fe lor avril 1917, les détails ci-après sur des départs do chômeurs dans le Hainaut en novembre 1917: ..Les premiers départs ayant eu lieu sans que les familles pussent remettre les paquets aux déportés, puis les familles courant a Mons (où un repas était servi à la gare: riz et un peu do viande), et se trouvant a la merci de l'amabilité des ,,land-slurmen" et employés des cliemins de fer pour la remise des paquets, la, succursale de nons de 1 „Ageaice beige de renseignements pour >es prisonniers de guerre", rue Namur - i1, obtenu des Allemands l'autorisation u aider les familles pour cette remise et de s approcher du train. J'ai pu faire de même. ,,llavre-ville (13 novembre 1916) ,.Convocation, par affiches, le 11 novem-bro au soir, pour 7 heures. ,,L'endroit des opérations était l'usine conln^ ^ SvLHaine' Les habitants, convoques cans himte d'âge (j'ai vu dos vieillards soutenus par 2 penjonnes), étaient parques, lo long du canal de Mans à La Lou-yere, par villages, précédés d'un grand eenteau indiquant le nom du village cSmme lieu de rassemblement. ,,Le défilé se faisait devant un médecin. Les „refugies" étaient dirigés vers des tables ou 1 on apposait un cachet à l'envers do la^carte d'identité, puis évacués vers tralv-if 1 ^ 'f paESa»° a nivcau où M tiouv..it la ligne des postes. I/* autres passa,ent devant plusieurs Commissions où ils essayaient do faire valoir leur qualité de noi -chômeurs et finalement devant l'Ar-beits Buro , qui offrait le travail volontaire (Ela 10 heures) ou décidait la déportation. Les futurs déportés étaient conduits sous escorte, a claque fin de l'opération pour leur commune, directement dans le train stationnant sur la voie de raccorderaient, des îours a coke du charbonnage d'Havré, le Jon^ du chemin de fei\ ,.Ces opérations ont duré jusqu'à, 1 h i et le tram est parti vers 2 h. j. Les parent! se tenaient sur les murs de la nouvelle us.me et le long de la voio vers la Lou-viere Nous avons remis leurs paquets aux déportés. ^ désohtion terribles aux départs m " j" \ " 1 n a Pas £SI"vi de renas avant Oliarleroi. Les chômeurs, malgré leur tns-tesse criaient: „Vive la Belgique!" „Vive la Franco!" _ „A bas l'Allemagne!" et chantaient JC3 airs nationaux. ,.Incidents et remarques dont i'ai eu personnellsm ent connaissance : ...éîe déportation de bourgeois 6auf . .. François, 1 ils du juge de oaix, ancien représentant d'une, firme allemande (évidemment sans travail, mais avec ressources) ; il avait ou anciennement quelques ennuis avec les Allemands. Déportation d'ouvriers nombreux npn-cliomeurs, par exemple dans les moulins ce Nimv travaillant pour le ravitaillement. „3.) Les bourgmestres devaient soi-disant fournir éventuellement des renseignements. M. Mabilie, de Roeulx, s'agitait en vain, repousse par les , ,landeturmen' ' à chaque intervention. Finalement, il f^t renvoyé manu militari. ^,,4) Les mineurs, comme à ;oun les contrôles, étaient dispensés. Leurs cartes ont été timbrées soit la veille (charbonnage d Havre), soit quelques jours après (autres e;harbonnages). S'ils so présentaient, ils étaient considérés comme chômeurs, malpré le certifîcat de leurs directeurs. J'ai "vu un mineur, occupé au siège de Thiers, des charbonnages de Strépy-Braque-gnies, ainsi déporté. A plusieurs reprises, son certificat patronal a été montré à des officiers; en leur a expliqué que c'était un pauvre, un timide, un timoré,, qu'il travaillait. Ils no voulureiït'rien entèndre. ,,5) Les membres de la C. R. B.-ont éto présents un certain temjjs. ,,6) Déportation de nom-roux cmnlo3Tés du ravitaillement public, petits cultivateurs. ,,7) .24 voitures de voyageurs, petites voitures à cinq compartiments de 3o olasse, chauffées — il faisait bon — pas do gelée ni do pluie. ,,Mons, 16 novembre 1916. —r Lendemain de la fête de S. M. le Roi. ,,Les affiches, mises à 6 heures, le 14 novembre. Lo soir, affiche de la ville annonçant dispense pour les personnes de plus de 55 ans, prêtres, professeurs, instituteurs, avocats, notaires et membres de la magistrature ou assimilés: huissiers, avoués, etc. ,,Le 15 novembre la fête de notre souve çain fut solennisée à l'église de Ste-Waudru, ivec plus de coeur que jamais, à la pensée ■le ceux qui demain allaient partir, peut-jvro à la mort. ,,La convocation était pour le 16 novem-re, à 9 heures, à l'hôtel de ville de Nimy. out-Mons descendait vers Nimy. Les éco-.es, conduites par les professeurs, prêtres fc laïques; les employés du ravitaillement, . ar les membres américains de la C. R. B.; es groupes de fonctionnaires ensemble. A la sortie do Mons (Boulevards), les postçs empêchaient les femmes et les enfants de continuer; les adieux étaient déchirants. Presque tous avaient le sac au dos (vivres, linge, etc.) fait au milieu de la tristesse. ,,Tous ces paquets étaient déposés au

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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