L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 28 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mg7fq9r95x/
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•er* & ceni«t '«n Cëittttfties) Cnmmvfcstfe ^@ niSris i^JSr dournafl auotïdien du matin paraissant a Amsterdam rtf/f/o/? fa/7 te Fore** Befte est notre nom de Familie. Comité de Redaction: adressêes • Toutes les lettres doivent être au bureau de redaction: N.Z. VOORBURGWAL 234-240 Telephone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Charles Bernard, Charles Herbiet, Gustave Peellaert, René Chambry, Emile Painparé. par mois. Pour les annonces, abonnements et venteau numero, s'adresser a 1'Administration dujouraal: IV.25. VOORBURGWAL 234240.Telephone: 177S. Abonnementf En Hollande II. f.50 payable pap anticipation \ Etranges*fl. 2.00 En BeSgique. rent, maia impuissantsaiguifcfcèrenfc la, sallej node gublique, un square, dans lés cours ia* Amitiés frangaises. J'-ai devant les yens. un No. spécial de la revue que publie l'association internationale des „Amitiés Francaises". Lee amitiés fran9aises... N'est-oe pas, il y a dans ces mote une cadence qui tout de suite nous' entraine. Pour ceux-la qu'elle laisse insensibles il stiffira d'une petite demonstration par 1'absurde: Imagine-t-on, par exemple, des „amitiés allemandes" ? Ni Ja calomme, ni Ie parti-pris de ceux qui s'irritent de cette sympathie qui, dans tous les pays du monde, a poussé de si fortes racines, ne peuventrienlacontre: On pent, ou plutot on a pu admirer l'Allemagne; on aime la-France. La preuve? Il y a des hommes au sang aventureux dans tous les pays qui ambitionnent de verser ce sang pour elle. Par exemple, c'esfc plaisir de lire dans Ie ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" leslefc-tres'si vivantes qu'un Hollandais au service de la Prance envoie des tranchées. 0ü. trouver l'équivalent ? Je vois bien un Sven Hedin appointé par .l'Allemagne. Mais que signifie le cas de ce meroenaire en presence des 15.000 volontaires de toutes nationalités qui fureni enrèlés du Ir au 27 aoüt dans les permanences organisées a cefc effet par les „Amitiés Franjaises" dans la plupart des quartiers de Paris. Que Ie plaisir de se battre ne soit pas ëtranger a ceci est 'évident. Mais pourquoi ce battre pour la France et non pas contre la France? Cest ici que nous trouvons l'illustratibn la plus parfait» du phénomène qui nous eccupe. Mais bien que la sympathie trouve sa justification en soi, il est infirament précieux pour elle de prouver sa raison. Je la trouve dans un texte de Michelet qu'avec beaucoup d'a, propos les rédacteurs de la revue dés „Amitiés Franchises" ont mis en épigraphe sur leur publication. „Au vingtième siècle, la France déclarera la paix au monde" a dit Ie grand historiën Michelet. Parolé de voyant. Mais comme si Ie souverain bien ne pouvait avoir sa source que dans Ie plus grand mal, il a fallu cette guerre%Taquelle la France a été contrainte pour qu'elle puisse accomplir par la force de ses armes cette oeuvre de paix que tout l'ascendant de son génie épris de justice et de droit, pénétré d'humanité, n'a pas su imposer aux barbares. Garceux-ci aüssi rêvaient de paix et ils sont de'bonne f oi les professeurs et les puMicM$ee qui Ie soutiennent. Mais quelle paix? Ii'absorption ces petite Efcate dont l'exisfcence par elle-niême constitue une injure póur la grande Allemagne, levasselage politique'et économique des autres réduits a l'éfcsét de clients. Et puisque nous n'avons pas voulu nous corojnettre de gré au commis-voyageur allemand c'est Ie soldat allemand qui a été chargé d'asseoir sur Ie monde.cette.pax:Germanica oü nous voyons, nous, la plus lourde des servitudes. C'est pourquoi la realisation, du rêve latin d'une paix fondée sur l'équilitre des peuples, Ie respect des nationalités, et la libre concurrence dans tous les domaines de l'activité humaine ne pouvait pas se résoudre sans conflits. Et peut-être ce conflit était-il nécessaire autant qu'il était fatal, pour que dans la masse des intelligences obscures et des esprits confus la terre fit pénétrer enfin cette nation de la précellence des principes d'ordre moral qui sont l'essence memo de 1'esprit francais. Ainsi souhaiter Ie triomphe de nos armes, pour des neütres, n'est pas contraire a la neutralifé. J'y pensais dernièrement dans ee milieu charmant quest Ie cercle francais de l'Université d'Amsterdam. M. Saiverda de Grave, l'éminent professeur de philologie romaine a l'Université de GroBangue, parlait du caractère francais, des moeurs francaises. Parole ailée, nette, precise, parole francaise dont la musique est une volupté pour la raison, ce Hollandais de 1'écoJe de Taine avait- Ie don de récréer l'atmosphère autour de lui. Nona étioma a cent lieues du brumeux Amsfcel ou un peuple la krieux et tenace a du gagner sur les houes 4« la mer du Nord asses de terre solide pour y batir une cité impériale. Des reproductions de chefs-d'oeuvre, sur les murs, 5a et la, laassaient errar uu peu de la grace du dix huilfcième siècle et nous arraohaient a. robBession exclusive du grand Rembrandt. Ce n'était plus ca eiel fuligineux, §a et la, déchiré des eclairs d'une pensee profonde, mais une elarté subtile partout egalement répandue et oü l'on aspirait avec je ne sais quel mouvement d'ame délicieux a la douceur de vivre. Ainsi M. Salverda de Grave évoquait lea oheseset les gems de la France et il nous parut tout naturel qu'il exprimait , egalement l'espoir de voir fcriompher la cause francaise. Qui done pourrait y redire? Ce seuil francbj, ne retrouvait-on pas Amsterdam efc son négoce, Amsterdam et son ciel plus lumineux d'etre reflété dans des éanaux noirs, et Ie souvenir de celui qui fut Ie plus grand des peintres... Car c'était pour conseryer mieux tout ceci avec son caractère efc. son ame profonde, qu'un des meilleurs^e ce pays avait invoqué les dieux pour qu'ils' dennent la vietoire aux Franf ais, fils de l'harmonie et soldats de la liberté. Charles Bernard. .jr.. S. Avec plaasir Je publie ce mot! Hilversum, Ie 26 mars 1915. Cher Monsieur Bernard, Permebtez-moi de vous dire que j'ai lu ^«e unetres vïve joie voire article sur 9wjn Streuvels, ainsi que Féloquenfce pro»****« fkM&fc Gesar* ' L'attrbudi de Sbreuvels doit exciter au plus haut point 1'indignation de tous les intellectuels hollandais qui sympathisant avec la France et la Belgique. Comment, diabte! Robbers peub-il appeler ,,grande" une pareille ame? Elle me semble, tout au contraire, loger une amoralité eb une veulerie effrayantes, un egoïsme naïf qui touche a 1'inhuimanité. Certea, 1'attitude de Streuvels compte parmi les douloureuses surprises que ne oesse de nous ménager oette terrible guerre. Je vous autorige a puMier mon opinion dans FEcho belgo. OordiaJieanent a vous. P. Valkhoff. Ponr la fête Notts remercioris vivement ceux qui)si généreusement, ont répondu tout de. suite è l'appel paru ici, en vue d'acheter une voiture automobüeambidanee a Voccasïon de l'anniversaire du Bot Albert. Nous espérons que de nombreux dons suivront encore, afin que nous puissions apporter a nos braves une aide efficace. Que chacun donne selon ges moyens; que chacun surtout songe aux souffrances qu'endurent nos hommes blessés, pendant un transport lent et faute de soins rapides. Distrayons quelque chose du superflu; rognons quelque peu sur Ie bien-être et sur Ie luxe qui, en ce mement, constituent presque une in'sulte a l'égard de ceux qui meur ent si héroïquement la-bas, de ceux qui combaltent pour que nous puissions un jour reconstituer nos foyers détruiis et retoumer, a nouveau independents, dans notre chère Patrie, grandie par Ie malheur aux yeux du monde. Quelques sous,.grapillês sur la dépense quotidienne, constitueront Ie geste, a la fcis charitable et patriotique,que tout bon Beige doit faire d'ici au 8 avril, car il faut que notre liste soit elóturée a cette date, pour que nos derniers envois puissent arrivcr Ie jour de l'anniversaire. Nous prions done nos lecteurs d'en prendre note et de nous envoyer Ie plus tót possible leur scuscription. n- 'j^'^'jëcü;,'^+' 10.00 fl. Direction Echo Beige (Èe don)... 100.00 fr. Pour l'êcrasement complet de nos ennemis q.50 fl. M. A. Body, serg. four. Se de ligne Zeist0 25 i>: D .,;.:;;:. £m;; Vwe l Echo Beige0.50 Seigneur, daignez eonserver la Familie Royale de Belgique...5.00 Pour qu'on suive mon exemple1.00 „ Pour notré RoiJ.00 Anonyme 1.00 ',' Pour que les Boches nous laissent bientót Ie champ libre0.50 , 4- G. B:.3p*2.50 '„ Mevr. Wwe. Arens van Brussel5.00 frs. Pour les fonctionnaires belges. Beaucoup de fonctionnaires 'belges résidant en Hollande, il nous parait interessant de les mettre au courant de ce qui se paese en Belgique. A la date du 30 septeanbre 1914, Ie gouvernement allemand a adressé aux administrations de l'Etat beige, excepté aux ministères de la guerre et des affaires étrangères, une circulair© priant les fonctionnaires dé reprendre leur service et les informant qu'ils seraient payés. conformément a. la convention de La Haye qui oblige l'occupant a payer les traiteanents dans Ie pays oocupé. Le gouvernement allemand a «implement demand© que les acceptante signassent une declaration par laquelle ils s'engagent a ne pas nuire aux interets du gouvernement allemand. Cehrf-ci s'engageait, _ d'autre part, a ne pas froissèr leure convictions patriotiques et a ne pas exiger d'eux des travaux eontraires a ces conventions. Le gouvernement beige a autorisé ses fonctionnaires a signer oette declaration, exception faite pour les employés des chemins de fer, du telephone, du télégraphe et de la marine, lesquels toueheront cinquante pour cent de leur traitement, payable par la nou-, v«lle 'banque

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