L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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21 December 1915
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s.n. 1915, 21 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7w6736n299/
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2ê«e Alltlëë ^ Pfer-S¥5Saf. J3Z fts cenis oo eeiiifsfie^ ** :MaFar'2sn3ewp6^^ 1 L'ECHO BELGE Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande L'Union fait la Forcer Belge est notre nom tàe Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau tle rédaction : • ". Z. VOORBUBGWÂL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. i Charles Bernard, Charles Herbiat, Comité de Rédaction: ^ He„é Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: IM~Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements! Hollandefl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces: 15 cents ia ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Moment décisif Persuadons-aous bien que c'est, sur front de l'Ouest — chez nous —■ que toi bera la décision. Les Allemands vont tent de l'obtenir s'il en faut croire des brui persistants. L'arrêt de la poste, le trar port de troupes, les proclamations bruyant de rois, princes et généraux en chef, pe vent n'être qu'un moyen assez enfantin faire croire aux alliés à une prochaine offe sive pour les empêcher d'envoyer-des re forts en Orient. Mais les Allemands o rplus de hâte que nous. Ils sont au poi où leur effort est culminant. Le nôtre : fait que s'accroître. L'Angleterre a magni quement répondu à l'appel de lord Derb Près de deux millions d'hommes se so mis à la disposition de l'autorité militai sorte de porter non pas à "quatre ms à cinq millions d'hommes l'ensemble d forces de terre de la Grande-Bretagne. - La Russie exerce ses jeunes classes ses réservistes dans les plaines du Don, ( Vol^a et même derrière l'Oural, en Sibéri Une armée de - première ligne de quat millions d'hommes au printemps prochai largement pourvue de canons et de mui tions, admirablement commandée, investi l'immense ligne fortifiée que les Germai ques ont tracée du golfe de Riga à Bessarabie. L'Italie continue toujours de serrer l'Autr che à la gorge et voici qu'elle étend s< front sur la côte albanaise. Les Français et I Anglais tiennent Salonique et s'y fortifier Ainsi Mackensen, aidé par la trahison bi gare, n'a pas su s'ouvrir une brèche dai l'immense cercle d'investissement où no' enserrons nos ennemis. Il l'a seuleme: agrandi, ce qui n'est pas à l'avantage < l'Allemagne obligée de garnir de nouvêai soldats une ligne toujours plus étend'u Est-ce en Egypte qu'elle trouvera enfin le poi: faible où une offensive vigoureusement co: duite pourra rompre le carcan? Celui-ci : déplacera s'il le faut jusqu'au Oap. Passé . vertige de telles spéculations, ou comprer que l'Allemagne revienne vers un objéct plus précis: Paris ou Calais, ' Calais sui ton Il importe de faire vite. Le peuple ail mand * supporte moins que les autres durée de la guerre parce qu'il a cru f début qu'elle serait courte et profitable. I Berlinois, qui manifestait, le 4 août 191 sous les fenêtres du palais impérial, n'a p; la' ténasité du Parisien qui a accueilli déclaration de guerre avec une pâle froide résolution. Et puis le Boche, qu qu'on en dise, a faim. Il est en train c manger la part du Hongrois qui, moii docile, est bien près de casser des carreau: En Belgique on graisse des locomotives ave de la margarine. Enfin nous verrons con ment l'Allemagne souscrira les dix milliarc de marks de la quatrième tranche d'emprui quion prépare, cet emprunt qui doit paye les. frais de la guerre en Flandre et e Pologne, sur l'Isonzo, en Galicie, en Albani à Salonique et en Mésopotamie.. Non poir que nos ennemis soient épuisés; ils or encore des hommes, des vivres et dè l'argen Mais ils sont obligés de compter. Nous pai Et cette paix que l'Allemagne a vaine ment demandée par la bouche du chancelie: c'est par la force de ses armes qu'elle espèr L'obtenir, Voilà les raisons pourquoi un grande offensive en France se trouve êtr probable. Sans doute nous y sommes préparés Les lignes contre lesquelles cette offensiv 3st dirigée sont tenues par les Anglais e par nous-mêmes. Une centaine de kilomètres depuis Nieuport, derrière quoi sont massé sent mille Belges et un million d'Anglais trois ou quatre fois plus d'hommes qu'i n'en faut, qpe les Français n'en ont eux mêmes pour tenir les 800 kilomètres d branchées qui restent jusqu'à Belfort. Mai ce. million d'Anglais sont des soldat îouveaux dont l'ennemi espère avoir raisoi ivec ses vieilles légions qu'il a fai revenir de Pologne. Nous verrons bien Pour ce qui est des nôtres, relison: ses „Pages de gloire" qui relatent les jour nées de fin octobre et de commencemen novembre 1914. Nous serons rassurés. Il: étaient 60.000 alors qui ont tenu comme de; sJous contre des forces trois fois supérieu "es. Ce n'étaient pas des .vieux grognardi 3e Pologne qui marchaient contre eux maii .me jeunesse fanatisée qui avait fait le serinent de passer ou de tomber, la fleur d( 'Allemagne, — et qui est tombée. Depuis, quelle différence! Nos formation! ?ont au complet. Nous avons été à l'écol< le la victoire et c'est l'impatience du triom 3he qui nous anime là ou, naguère, i l'y avait plus que la morne résolution de nourir. Grognards pour grognards, le: 3oilus de l'Yser valent bien les régimenti l'Hindenburg qui, n'ayant, pu forcer 1î Dwina, vont tenter la fortune de ce côté \ussi nous attendons le choc annoncé avee )lus de curiosité que d'inquiétude, certains {ue nous souimes de le supporter victorieu sement. Mais le moment est venu, plus ^ue jamais, de nous serrer les coudes, de •ester en communion étroite avec nos >raves et avec notre Roi. Charles Bernard. Abonnements pour 191B TouS lecteur qui prendra un abon-îement de 3 mois à partir du 1er anvier 1358 recevra !e journal grr. uiiemeni à partir d'aujourd'hui jus-lii'aw 31 décembre 1915, f Pour nos soldats au front le l; Noê'i et Etrsnnss ts s" Nous allons être obligés de clôturer notre u_ sous cription, la Noël et le No'uvel-A n\ appi'o- 3e ohar4>. u" Nos brave# -poilu# a,u front, connaîtront un n*£ moment de bonheur grâce à la\ générosité des at lecteurs de l',,Echo\ Belge" qui nous ont 16 permis de réunir. environ 5000. francs. La v semoir^ prochaine nou-s remettrons celte at somme à S. Ex. M. le baron F ail onminis- re tre de Belgique à La Haye, en lei priant de bien» vmtoir la\ faire parvenir à S. M. le Roi 3S Albert. et Nous faisons donc un\ dernier et clialeu- tu reux appel à ceyx de nos lecteurs qui n'ont e" pas encore donné leur obole. S'ils veulent re ' n> s'associer à notre, oe.uwe, ils doivent nous ii- faire parvenir sans retard le montant, de r.a leur souscription. . la Montant des listes précédentes: 1079.95 fl. V 1930.80 frs. i- Pour une double ,,petite. misè- >n re" brillamment réussie ... 0.50 fl. îS 'Van een. Nederlandsçhe weduwe t. uit dankbaarheid' voor de ge- 1- lie cl kostelooze opvocdiny van i» haar kind, tôt een uwardig is mcnsch in de maatschappij it door de brame Bel g en 1.00 ,, le Pour savoir l'adresse au- front ix de M. Raemdonck, fils du dé- e. pulé, milicieni de\ la> clcasso it 191^ J.00 frs. î- 56 " " " ' d Pour Ses prisonniers en l Allemagne la De la part de quelques Belges u à Roermond» pour les prison-jq nier s belges cm Attemcgne... 12.50 fl. la ; En-fortes e! Uftppfc is c. 'o La vente V. Van Gcyh 1- s Enchères très disputées à la salle R. W. !r P. de Vries, J46, Singel,. pu a lieu-la vente J1 des co-llcctious Van Gogh. Il y a là quelque 3» 1500 dessins, eaux-fortes, lithographies portant les. sigiiia.tures des maîtres les plus il-_ lustres, qui vont s'envoler aux quatre coins du monde et enrichir maint cabinet d'es-tampes, mainte galerie publique ou d'ama-teur.0 Les artistes français se trouvent admira-3 bïement représentés et en tout premier lieu e Garot avec des eaux-fortes do'nti le frémisse-!< ment rend toute la fluidité et l'infinie pro-e fondeur de l'atmosphère. Citons notàm-t ment plusieurs paysages d'Italie d'un oharme délicat et prenant, s D'admirables épreuves, au mordant ve-lôuté et profond, de Ch. Daubigny sont par- 1 mi les perles de la collection. Des effets - d'orage, des effets de soir accusent ce qu'il 3 y avait à la- fois de profond et de tragique 3 dans l'âme de ces maître du paysage. D1'autres décora ont ce oharme mélanco-^ lique et un peu angoissé qui lui est particulier.5 Citons „L ondée", ,,Le guet du chien", ;,La Seine à St. Morin", etc. ' Le grand t caricaturiste Daumier est représenté par 5 un ensemble de lithographies qui feront la 5 joie de l'amateur. N'oublions pas que Dau-. mier est en hausse... N'est-il pas un peu le 5 Balzac du crayon et la portée de ses 5 dessins va bien au delà de ce que se. - contemporains y on cru voir. De vestes Partons I » de lithographies de sujet© de chasse Je Decamps attirent éga.lement l'attention qui ; s'arrête plus longuement encore sur Eug. > Delacroix, qui reste peintre, peintre ina- - gnifique et vertigineux, non seulement tn l eau-forte mais même dans la gravure. U » y a là d'admirables compositions, des sujets ; de geure inspirés par un Orient sauvage ; et romantique d'une superbe allure. Signa- i Ions des Gavarni capricieux et fantasques,* . des Deveria raffinés, une 6uite de paysages : d'Harpignies, des eaux-fertes d'Isabey, qui ; fut un maître-miniaturiste, de .Meissonier, • de Manet et un bel ensemble d^ Millet. Plus i près de nous apparait Fantin-Latour avec i des nus troublante, Cottet, le maître qui i a le mieux rendu les gens et les choses de l'âpre et mélancolique Bretagne, etc. Parmi les Hollandais, J. et M. Maris, 1 Miauve, J. Israëls et Breitner tiennent la corde. Des coins de villes anglaises de Penne!. des eaux-fer tes d'un romantisme somptueux et violent de Braugwyu, ' enfin une I suite admirable de Goya sont- parmi le6 | estampes les plus rares et les plus disputées. n En Belgique. A Bruxelles. Les boches et quelques Beiges voudraient voir commencer au plus tôt la liquidation des affaires de bourse suspendues depuis juillet 1914. Gens sans vergogne qui essaient de gagner de l'argent, â tous coups. Chacun sait qu'il manquait, en effet, plusieurs mil-lion/3 pour reporter certaines valeurs. Un effort fut déjà tenté dans ce seps, mais il échoua. Une feuille, dite belge, qui paraît à Bru ^lles, payée par l'argent allemand, écrit à ce propos l'article suivant: ,,La vie à Bruxelles, reprend peu à'peu son cours normal; des transactions, peu nombreuses encore, ont eu lieu en valeurs publiques et dénotent par les cours une certaine fermeté', signe heureux pour la confiance qui renaît. L'argent est abondant et le succès des obligations du Crédit'communal en est une preuve. • Beaucoup de capitaux inoccupés, attendent un placement. Mêmes les valeurs coloniales sont en faveur. Tout cela indique une tendance à reprendre les affaires sans se soucier de la guerre qui, d'ailleurs, laisse la Belgique en dehors des grandes opérations qui se poursuivent. L'on peut même constater des symptômes de paix; le Pape s'y intéresse, un groupe puissant en Amérique également, et le roi du Monténégro en parle 'aussi. Mais, quand même le conflit mondial ne serait pas près de sa fin, pourquoi ne pas tâcher de régler des situations qu'il est impossible de terminer, pour peu qu'on cpn-sidère le point d'honneur et qu'on ait delà bonne volonté; nous voulons parler de la liquidation des affaires de bourse suspendue depuis fin juillet 1914 et pour le futile motif qu'il manquait un chiffre de quelques millions pour reporter des valeurs de moindre qualité. Ce montant aurait été trouvé jusqu'au 14 août, et alors la liquidation aurait dû être faite; car les cours de compensation étaient fixés et l'honneur de la place était - ëngagé. A ce moment les maisons, ainsi-que leurs cliènts, auraient encore été en mesure de régler leurs différences. Si après cela on a voulu fermer la Bourse à cause de la guerre et de l'occupation, les différences dues auraient été payées au moins et chacun aurait eu le temps djattendre les événements. Il est vrai qu'an effort ait été fait en vue d'une liquidation, mais il est resté sans résultat par suite d'un vote de 40 voix pour et de 60 voix contre la liquidation. Mais l'on ne devait pas se laisser décourager et reprendre cet, effort. Car les capitaux qu'il fallait *pour régler les différences et pour lever les valeurs étaient alors encore disponibles, mais ils ont cherché et trouvé depuis un placement en marchandises pour fournitures., au commerce de chevaux, do charbon, etc., au lieu de servir au règlement des sommes dues en Bourse. De plus I 'écart entre les cours de compensation de juillet 1914 et ceux d'à présent est déjà, en partie du moins, assez grand, et il peut s'accroître, de sorte que ceux q.ni sont encore en mesure de régler ne le seront plus peut-être dans cette dernière supposition: car une défaite des Alliés aura pour conséquence probable une baisse des fonds français et anglais. Ces derniers ont déjà subi, d'après des télégrammes de Londres, une dépréciation des Consolidés de 65 à57^°/0. II faut donc craindre que bien des personnes pouvant et voulant régler maintenant les différences de fin juillet 1914 ou levei leurs fonds achetés ne seraient plus en mesure de le faire si l'écart entre les cours de cette date et ceux à venir s'élargissait encore. Il y a de plus à prendre en considération que les intérêts de 17 mois sont à régler avec les différences et que plus la liquidation est ajournée, plus les gros intérêts s'y ajoutent, ce qui agrandit le.3 sommes à payer. En dehors de la question de la régularité d,es affaires à notre Bourse, qu'il est urgent de' mettre en viguëur, il y a le point d'hon-! neur de notre marché qu'il faut sauvegarder ; les maisons de banque et de coulisse devraient aussi régler la situation par leur propre initiative et éviter que le gouvernement allemand so mêle de cette affaire, car il travaille sur tous les terrains à la reprise des affaires et il faut prévenir une immixtion dans celles de la Bourse (l&issé imprimer par la censure!). Les institutions de crédit, les banquiers, les agents de change devraient donc se réunir en séance et, d'un commun accord, prendre la résolution d'ouvrir les salles de la Bourse, pour fixer la liquidation aux cours de compensation de ifin juillet 1914 autant que possible à la fin de ce mois, c'est-à-dire, 17 mois après la fermeture de la Bourse. En même temps, les affaires pourraient reprendre comme de coutume et ne plus avoir lieu dans les cafés, etc. où les transactions se font maintenant d'une façon ipavouable, sans contrôle, et au détriment de la clientèle. Le point d'honneur du métier de banque exige une fin de la situation peu digne de notre place. Puis les maisons de banque et de coulisse pourraient réengager leurs employés qui souffrent depuis la fermeture de la Bourse et qui comptent par milliers. Donc, pour toutes ces raisons, il faut mettre fin à la situation d'attente, d'incertitude et fournir .aux honnêtes gens la possibilité de s'acquitter de leurs dettes." Et fournir aux fripouilles l'occasion de s'enrichir, n'est-ce pas? Pas bête le monsieur. ... Mais ' les boursiers honnêtes ne veulent pas marcher, ' # * * Une solennité religieuse eut lieu récemment devant la grotte de Notre-Dame de Lourdes, édifiée dans le couvent des soeurs du Sacré-Coeur à . Jette St. Pierre, à laquelle assistait le cardinal Mercier, archevêque de Malines. Le père Deharvengt, de la Compagnie de Jésus, prononça un discours religieux et patriotique au cours duquel il parla en termes ardents des civils et des ecclésiastiques belges. De nombreux -pèlerins, venus de. tous les coins du paj^s, assistaient à la cérémonie. Us étaient plusieurs milliers. Nous sommes en mesure de reproduire le texte dè l'allocution émouvante que prononça le cardinal Mercier, au milieu de l'émotion générale : „Mes frères, mes am's, mes enfants, ma voix n'est pas assez puissante pour pronon-' cer un discours aussi enthousiaste que celui que nous venons ' d'entendre. Le discours que je vais prononcer se résume en ces mots: Je déclare être absolument d'accord, de toute la force de mon âme, avec les paroles patriotiques et chrétiennes que le père Deharvengt vous a si bien dites. Comme un fils de St. Ignace, comme un frère de St. François-Xavier, il a parlé devant vous dans la langue énergique du vrai chrétien. Comme fils de soldat il vous a appris le le bon combat. Dans l'énumération des services que le clergé belge rendit, il a oublié dè citer, par mégarde, un ordre qui occupe . une place importante: la Compagnie de Jésus. Je crois être l'interprète de vos sentiments et je conclus une dette de reconnaissance lorsque j'adresse au brave père Deharvengt, représentant un groupe de braves, un salut d'honneur. Mes frères, encore une parole: Je tiens à vous dire combien nous sommes fiers de vous. U ne se passe pas de jour que je ne reçoive de l'étranger, d'amis de toutes les nations, des lettres de condoléances qui se terminent presque toujours par ces mots ,,Pauvre Belgique"!; et-je réponds: Non, non, pas pauvre Belgique (acclamations), mais grande Belgique, (acclamations), incomparable Belgique (acclamations), héroïque Belgique (acclamations). Sur la mappemonde, elle n'est qu'un point minuscule que beaucoup d'étrangers n'auraient jamais regardé qu'à la loupe, mais aujourd'hui il n'y a pas une nation au monde qui ne rende diommage à cette Belgique. (Acclamations prolongées). Qu'elle est grande et belle! S'ils la voyaient comme nous la voyons de nos yeux, ils sauraient qu'après une année de souffrance il n'y a pas encore un seul Belge qui pleure ou qui murmure! (Acclamations). Je p'ai pas encore rencontré sur mon chemin un ouvrier sans travail, une femme sans ressources, une mère éplorée, une épouse en deuil qui murmure! On s'incline sous la main de la Providence. (Acclamations). C'est ce qui déconcerte les hommes»qui ; depuis un an sont parmi nous. Voilà „un | an" qu'ils vivent parmi nous et ils ne nous I connaissent pas encore! Ils sont stupéfiés ! C'est que, d'une part, personne ne murmure, et tous nous respector s et nous ro-tinuerons à respecter leurs règlements. Mais, d'autre part, pas un cœur ne s\st do.a:, cl eux. (Longs applaudissements). Nous avons un Roi ! un seul. Roi et nous n. aurons jamais qu'un Roi. (Tonnerre d'applaudissements, acclamations interminables). Vous donnez. maintenant un spectacle réconfortant: vous êtes ici des milliers pour j invoquer la Vierge dé Lourdes ; encore un | peu de patience et bientôt vous reviendrez saluer, remercier le Sacré-Cœur et la Sainte-Vierge de Lourdes, aux plateaux de Kœkel-bergh et de Jette. Le plateau du Sacré-Cœur à Koekelbergh et le plateau de. Notre-Dame de Lourdes, à Jette, ne feront qu'un, ils seront trop petits, on devra renverser toutes les barrières!" Â Anvers. On écrivit dans certains journaux étrangers que l'adminHtr tion commune e s'opposait à ce que les fanïil es des soldats morts pour la patrie, élèvent des monuments sur la tombe des défunts ou y déposent des fleurs. Le bourgmestre lui-même a tenu à démentir ce bruit. L'autorisation est toujours accordée et la liberté la plus grande est laissée à ^ux qui ont perdu un être cher p -ur î\ déf nse du pays. Une circulaire a même écé envjyée dai;s ce sens à tous Jps parents des officiers et soldats tombés au champ d'honneur. La question a fait l'objet d'une courte discussion à la dernière séance du conseil communal. MM. Jan de Vos] et Wevler prirent la parole. Il n'y avait, comme point à l'ordre du jour important, que l'approbation des nouveaux impôts qui doivent donner à la ville une somme de six millions de frar.' s. Legrm.d argentier, M. Cools, 'x défendu s n projet en que ques pli a&es. Il lut voté, d'ailleurs, : à 1 uuammite. Dans Ses IPl^ficîres. On annonc.e la mort du docteur Edoui rl Butaye, é che vin de la commune de I.oO' près de Dixmude, décé lé à Hoog itraete. * * * Dans le ccuvent de Ste-Barbe, à Sotte-ghe-m, et chez un ouvrier habitant Wefctecren, les espions allemands ont trouvé des pigeons. Les deux Communes ont été condamnées à deux, ju-ftk xoaïks d'amende Au JPays de Un technicien donne les reaisedgnementc que voici sur la situation charbonnière dan' le pays de Liège : La production de nos charbonnages continue à s'accroître progressivement. Dans le bassin de Liège, la production normale de l'en semble de la . région est d'environ 500,000 tonnes par mois. Au défaut de la guerre, ce chiffre descendit au-dessous de 50,000 .tonnes, soit moins de 3,0 p. c. de ia production normale. La situation s'est améliorée lentement, mais sans arrêt, dé sorte qu'actuelll'ement la production mensuelle est de plus de 400,000 tonnes; c'est-à-dire plus de 80 p. c. de la normale, ce qui est un résultat remarquaible en considération de la situation et du fait que la population ouvrière a diminué de 15 à 20 p. c. Les stocks qui. avant la guerre, étaient de 300 milite tonnes atteignaient à peine 150,000 tonnes fin septembre 1915 et actuellement ils sont encore plus réduits. Les salaires sont actuellement remontés à 90 p.c. de ce qu'ils étaient avant lia guerre. Le prix de revient de l'extraction a. haussé par suite d& la diminution de la production et la hausse considérable des matières premières. Les" prix de vente ont augmenté pour i les ventés à l'exportation, mais l'augmentation n'est pas .en proportion avec la lxausse du prix de revient. Les charbonnage^ du bassin de Liège n'ont généralement pas subi de dégâts du fait des opérations de lia guerre, sauf certains sièges du plateau de Herve. Les charbonnages de cette région eussent été, de toute manière, dans des conditions désavantageuses, à cause de leur dépendance absolue du chemin de fer. Les charbonnages qui ont un quai à la Meuse n'ont jamais été arrêtés dans leurs envois par l'interruption du trafic des chemins de fer, et, de/ ce chef, ont pu continuer leur exploitation presque normalement en tout temps. Dès le début des' hostilités, les charbonnages ont prij de3 mesures humanitaires pour ravitailler leur population ouvrière. Actuellement encore, ils font venir du pain de Hollande, à Maison d'au moins deux pains par semaine et pur.ouvrier, des1 pommes de terre, du iard, etc., vendus aux prix de revient.Au surplus, les charbonnages fournissent gratuitement le charbon à toutes les oeuvres .philanthropiques de leurs' régions. La situa-lion du bassin de Liège est sensiblement l'a même que dans les autres régions charbonnières du pays. * On obtient parfois — moyennant caution — un passeport pour la Hollande. Seulement, il est parfois moins facile de rentrer en possession ,de la caution versée. Une dame de Liège en a fait dernièrement l'expérience. Une de ses parentes étant gravement malade à Maastricht, la „Kcmman-dantur" lui délivra — contre caution de 3000 marks — un passeport valable pour cinq jours. Arrivée en Hollande, la dame liégec-ise, après, avoir vu sa parente, se rendit à E (commune situ,ée à quelques lieues de Maestricht). Rentrée à Liège, elle se présenta à la ^Kominandantur" pour faire constater qu'elle était revenue dans le délai fixé et rentrer en possession de sa caution. Mais l'officier de service lui dit: ,,Vous avez obtenu u,n passeport pour Maestricht et vous vous êtes engagée à ne pas dépasser cette ville." -— ,,Oui, Monsieur," répondit la dame, ,,et je ne suis pas sortie de Maestricht." —- ,,Je vous demande pardon," répartit l'officier, „un tel jour, une telle heure vous vous êtes rendue à E—; vous y -êtes allée telle rue, tel numéro. Con-séquemment, je supprime votre caution de 3000 marks... J'ai l'honneur de vous saluer."M Congo ieigs Comment les nôtres battont. Nos lecteurs connaissent l'attaque allemande dirigée contre Saïsi, à la frontière de la R'hôdésie du Nord, attaque au cours-de laquelle les Belges eurent l'occasion de se distinguer tout particulièrement. Voici ' des détails complémentaires à ce sujet, publiés par ,,La Tribune Congolaise". L'excellent équipement dè l'ennemi. — Leg Allemands étaient sous les ordres d'un général, et les troupes se composaient de 400 Européens et 200 Arabes, en plus des 000 hommes de troupes indigènes. Quoique leurs communications avec l'extérieur fussent coupées, la préparation de l'ennemi Stait remarquable. U possédait des appareils héliographiques, utilisés jour et nuit,, une njachine complète pour fusées volantes, alors que son artillerie était beaucoup plus forte 3[ue l'a nôtre. Il amenait pour l'attaque dix-huit canons et mitrailleuses. Plaisanterie 'allemande^) — Pendant les :lix jours de siège, la lutte fut confiante le jour et l;a nuit. Une des grandes difficultés 3e la garnison alliée consistait dans l'absence 3.'eau, dont on ne pouvait s'approvisionner :]ue la nuit, quelques seaux à la fois, et ce sous le feu de l'ennemi. Les choses se compliquèrent encore après cinq jours de siège par la perte d'un de nos convois capturé par l'ennemi, cq qui amena la réception par le major O'Sullivan d'une lettre du commandant allemand, rédigée comme suit : ,,Tou6 nos remerciements pour les -provisions,, le:-; munitions, les fusils et le vin (le Bordeaux ét#it ^ fil les sacs de nourriture indigène. Nous avions espéré pourvoir,vous remercier en personne^ ■— Vos amis allemands." Trahison et audace. —— Les tranchées ennemies, creusées dans les fourmilières, entouraient pour ainsi la frontière anglo-belge. Les mitrailleuses, placées à des points avantageux, maintenaient un feu terrible, et c'est pourquoi l'ennemi pouvait espérer que la prise du convoi signifiait pour lu£ la capture de Saïsi. Lors du sep* tième jour de siège, un parlementaire allemand, porteur du drapeau blanc, s'approchait de nos lignes. Le major O'Sullivan et deux officiers belges se rendirent à sa rencontre et durent subir immédiatement le feu des mitrailleuses et de fusils. On apprit que le parlementaire allemand était porteur d'une lettre de son commandant demandant aux Anglais de se rendre et qu'une heure après un mandataire autorisé serait envoyé au pont de Saïsi pour exa* miner les termes de la reddition. Au bout de 15 minutes le major O'Sullivan répondit avec dignité qu'il refusait de se ^ rendre et se plaignit que l'ennemi eût tiré sur son propre drapeau blanc. Plus tard, dans l'après-dîner, le commandant allemand fit parvenir une autre lettre, s'excusant des coups de feu tiré sur le drapeau parlementaire et ajoutant que ses instructions n'avaient pas été observées. L'officier allemand, venu au devant de l'officier ^ anglais, portait monocle et parlait plusieurs langues. Son casque était couvert d'herbe pour le rendre invisible dans les broussailles. Dans la conversation iTdécla-ra qu'il savait tout ce qui s'était passé dans l'Afrique allemande du Sud-Oue9t. Efforts furieux de l'ennemi. — Quelques ■heures après son retour, le feu recommença avec une nouvelle vigueur, et on peut comparer cette nuit-là à un pandemonium, tous les canons des deux adversaires tirant sans cesser. Plus tard dans la soirée, les Allemands firent claironner le ,,oessez le feu' belge, ruse qui n'eut aucun succès. . Malgré que l'ennemi entoura presque complètement la position angilo-belge, il ne parvint à s'approcher que de la première ligne des fils de fer, éloignée seulement à certains endroits de huit mètres environ des tranchées alliées. Pendant les deux jours qui suivirent les tireurs furent à la besogne, mais la fureur 'du feu de l'ennemi s'était calmée et il se retira définitivement pendant la nuit du 3 août. '■■IJifll I - . . I. , tocifés Remanies et bulgares en Serbie. Trois infirmières de la Croix rouge hollandaise, rentrées récemment à Amsterdam venant de Serbie, ont raconté à un reporter du ,,Tele-graaf" que'le manque de vivres avait causé de grandes souffrances aux blessés serbes. Les Allemands, assura l'une de ces infirmières, se sont comportés d'une façon inhumaine envers les blessés, et ce, malgré nos protestations. Ils marquèrent d'une croix rouge nu front les soldats serbes blessés légèrement, indiquant par là qu'ils étaient en état de marcher. Quand les malheureux n'avançaient pas assez rapidement au gré des Teutons, ceux-ci les piquaient avec leurs baïonnettes pour accélérer leur marche. Sur la route de Kragu-jevacs à Kraljevo quatorze blessés serbes furent fusillés. D'autre part, suivant une information envoyée'de Prizrend au ,,Ciornale d'Italia", les Bulgares commettent en Nouvelle Serbie de terribles actes de cruauté, détruisant tout et assassinant tous les hommes. Ils ne font pas ■ de prisonniers. Les habitants des contrées occupées par les Bulgares souffrent une misère indicible. Les horreurs commises par les Allemands en Belgique sont surpassées, dit le journal italien. Nous ajouterons que cela nous paraît difficile!il y a un an! 21 décembre. 191Jh — Sur le front belge, combats d'artillerie. Le commandant Sam-son, aviateur anglais, détruit, près de Bruxelles, le hangar des dirigeables Parseval. Autour d'Arras, violente action autour de CarenCy; les Allemands repoussés jusqu'à Bl-angy. Sur. le reste du front-, batailles acharnées à l'avantage des Français, à Mametz, à Chaulnes, à Lihons, à Puisaieine (sud de Noyon), au nord de Compiègne, autour de Sou-ain, jyrès de Perthes-les-Hur-lus (canton de VUle-sur-Tourbe), sur la crête du Calvaire, au nord-est, de Beausé-jour (Argonne), dans le bois de la Grurie, à Saint-Hubert, dans le bois Bdante, à Boureuilles (col de Varennes), à Vauquois, dans le bois de Gonsenvoys, etc. Fn Pologne, défaite allemande sur la Vistule et la Pilitza; retraite sur In Bzoura, à Zakrzevo et à l'est de Przedborg: les Russes font 1,000 prisonniers dont 17 officiers, A Gon-stantinople, condamnation à mort d'un officier de marine grecque pour espionnage; protestation de la Grèce, qui exige que cet officier lui soit remis. Difficultés économiques en Allemagne; des profesneurs d'économie ménagère à l'université de Berlin invitent les habitants à utiliser les détritus jetés d'Jmbitude aux ordures.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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