L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 01 May. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/348gf0ns65/
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jere Année N". 19C 6 cents (10 Centimes) Samern i siraai L ECHO BELGE , L'Union fait la Force. Jte&sanrcaî cguoildfieti du matin "sssiRit à Antster<Sa..n Bsfos est mire tus m de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IN.Z. VOORBUHGWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Ciiei: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbieê, Comité de Rédaction: ■ Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. SP'rsîa)!- Kes atmonces, afooraîiemierats et vente au ftuméï-o, s'adresser à i'Administration du Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 877S. Abonnement | En Hollande fl. 1.50 par mois, payable pan* anticipation i Etranger fl. 2.00 „ ,, Leclairansonne... i L'union est_ nécessaire. On il« saurait assez le redire. Et vrai-j^ent, lorsqu'à défaut de mangeurs de francs-maçons et de itirigeurs de curés, certains mangeurs de fransquillons — rappelez-vous le fameux article paru récemment dans la ,Vlaamsche Stem" et dont il fut déjà question dans oe journal •— d'un cceur léger compromettent notre précieuse union, plus indispensable que jamais, je ne sais trop s'il faut les plaindre ou les haïr. _ Ils seraient haïssables, en effet, si leurs inopportunes déclamations pouvaient trouver écho. Mais, en scrutant mon coeur de Flamand, je n'ai pas de peine à me convaincre qu'il n'est guère possible que mes frères soient disposés plus que moi-même à se laisser égarer dans les sentiers bourbeux du fanatisme, au. moment où la patrie mutilée réclame toutes nos pensées. La situation est trop grave pour qii il .nous soit permis de nous laisser conduire au gré de nos passions et de nos fantaisies. Notre patrie .a eu trop à souffrir. Notre pays est trop couvert de ruines, de cendres et "de deuils. Nous avons vécu des heures des plus tragiques ; de nouvelles heures tra-criques vont venir. f ° Ceux-là qui sont restés au pays n ont pas cessé d'avoir .devant leurs yeux le spectacle de tous ce3 malheurs. Mais, que dis-je, ils ont vu bien plus encore : ils ont vu la production arrêtée ils ont vu cette ohose plus terrifiante encore, le spectre de la famine ; et, comme si la coupe ne fût pas suffisamment remplie, ils ont eu à supporter la torture de vivre côte à côte, durant des mois entiers et sans pouvoir ni se plaindre ni protester, avec les porteurs de torches incendiaires et les exécuteurs d'ordre criminels. A présent, ils attendent dans 1 ango»s-Fe. Une chose les soutient : l'espérance. Ailleurs, on se prépare à de nouveaux combats. Ici, c'est notre Koi confiant son jîune fils à l'armée. Là, ce sont nos héros dans les tranchées. Plus loin, la baïonnette reluit menaçante. Le canon ne cesse d accompagner ces mouvements divers de sou infernale voix, tandis qu'au loin apparaissent dan* le ciel des sinistrés lueurs d m- cendie. , Nous exilés, lions sommes en quelque sorte les spectateurs de -cette horrible tragédie qui se continue et à laquelle se trouvent mêlés nos proches et nos amis. Que va-t-il se passer? Il va se passer la chose la plus troublante qui puisse être : on va jouer les destinées de notre pays ; on ( va décider si la Belgique redeviendra libre j et indépendante ou bien si, à partir ^ de demain, nous ne nous trouverons pas définitivement sous la botte prussienne. Eh bien ! compatriotes, mes amis, no sentez-vous pas qu'il serait odieux, monstrueux, criminel, si je puis ainsi dire, de choisir ce moment pour soulever la poussière de nos querelles de jadis ? Ne^ pensez-vous p;jp que nous avons mieux à faire que d offrir en spectacle aux Hollandais oui nous reçoivent le triste cortège de nos dissentiments? Votre pensée ne se cabre-t-elle pas révoltée à l'idée qu'en ce moment il pourrait se rencontrer des Belges ne cherchant qu'à s'entredéchirer ? Et si, à cette heure tragique, nous ne sommes pas au front, tunique au dos et fusil à l'épaule,^ ne faut-il pas que nos coeurs tout au moins soient de la façon la plus absolue avec ceux qui s'apprêtent à verser leur sang pour assurer la délivrance de la patrie opprimée !■ Oui, il faut l'union la plus complète, la plus indéfectible, la plus absolue. Il faut l'union parmi ceux qui sont restés là-bas, au pays ravagé, afin qu'ils puissent supporter plus allègrement les plus atroces souffrances, les plus indicibles malheurs. Il faut l'union parmi les exilés, parce que notre fierté patriotique le demande, parce que notrô devoir l'exige; surtout parce qu'il n'est pas trop, comme adoucissement de nos peines, d'avoir au coeur la conviction du bon droit qui nous anime, la haine qui nous fortifie, la confiance pour nous soutenir et l'union, entre tous les Belges, pour nous donner, tout au moins, la vague illusion de la patrie absente. Il faut l'union entre soldats et que "Wallons et Flamands, confondus sous la même bannière et éprouvés par les mêmes combats, n'aient qu'une seule préocupation : l'ennemi ! Imposons d'ailleurs un instant silence à nos passions et écoutons le , clairon qui sonne... que de choses ne dit-il pas? Ecoutez.... Il rappelle nos héros tombés au champ d'honneur et nos deuils et nos ruines et nos cendres. Il annonce l'heure décisive des combats. A ceux qui s'apprêtent à la lutte, il semble comme évoquer les noms de Liège, de Ilaelen, de Lquvain, les faisant ainsi souvenir qu'ils ont derrière eux tout un passé de gloire; Aux soldats qui s'avancent il crie de sa voix éclatante : ,>vos femmes vous attendent; vos parents vous appellent"; A ceux qui sont dans la mêlée il crie: ^courage et que demain je puisse annoncer la yictoire" j, A ceux qui sont au pays il adresse une parole d'espérance: ,,nos soldats vont venir' ' ; Aux exilés il crie: ,,patience".♦ I Mais, à tous, à tous ceux qui ont l'honneur d'être Belges, comme s'il avait peur qu'on oublie, comme s'il avait peur que l'ornière de nos querelles anciennes ne nous détourne du chemin du devoir, il crie, de ^ -:on éclatante voix cuivrée, de sa voix puissante qui prend au coeur et saisit à la gorge : j s ,,face à l'ennemi !" 1 s Max Cïorie. b ( * m n>- ( à, i •\ Propos de Paix • Jamais les Belges n'avaient songe à haïr -r personne. Chez eux, Vétranger était sacré \ et accueilli à bras ouverts. Les Allemands en ont fait l'expérience. e lis en ont abuse pour trahir notre gcnc- 1 reuse hospitalité : Le colosse armé de pied en cap qui avait ' 1 pris- Vengagement de protéger le petit 0 enfar.t, qui était la\ Belgique, a été par-, : j jure... il a. assassiné' celui qu'il avait juré 1 de garder loin des conflits. e Toutes nos' souffrances, tout un pays « ravagé par l'invasion... tout cela... nous j e serinent les pacifistes.... allemands.... tout s cela devra quand même un jour être oublié! 1 s Eh bien, non! Il faut rpu'on le sache... î L" .,jamais nous n'oublierons, jamais nous ne \ laisserons oublier!" s Nous serons là, 'tant que nous vivrons, '■ 0 pour rappeler et crier bien haut l'odieux s de cet le. invasion brutale. Pacifistes... c'est nou-s les vrais pacifistes s sérieux car nous voulons, et nous aurons, ) la destruction de. la puissance militariste alle-l" mande, ,,qui constitue, en Europe le seul a obstacle, à la paix durable." 's Sans l'anéantissement de ceux 'pour qui e la force prime le droit pas de pair, possible. !S Tous ceux qui actuellement parlent de, i- ;à7ix jouent dans les cartes de l'Allemagne, î- qui désire terminer la guerre au moment où son militarisme pourrait encore rester x le maître des destinées de. l'Allemagne. il Les événements terribles ont démontré s que l'Allemagne a voulu If guerre, quelle e Va. préparée, qu'elle n'a d'adoration que - pour la foree1 que le militarisme est. pour ' il elle le suprême, degré de. la civilisation. L'Allemagne, dans ces cond.itions, con-. stitue le. danger permanent qui menace la paix du monde. e Ce danger doit être définitivement écarté, L_ dans l'intérêt de la paix même. Il le sera... quoi que, fassent les pacifistes de sentiment, de. ruse, ou cl intérêt. a Dr. Terwagns. Protestation de femmes belges Nous publions ci-dessous la ficre réponse 0 que -Mme van Praag. une do nos compatriotes réfugiée à Amsterdam, a adressée à la prési-0 dente du congrès de la Paix. e Madame. s .Te regrette ne pouvoir me rendre à votre •" aimable invitation. J'en ai exposé la raison !s à Mme Aletta Jacobs. Mais puisqu'il en est L ainsi, permettez que je vous expose quelques r_ unes do nos idées. it Certes, nous sommes toutes, nous femmes c belges, d'ardentes protagonistes de la paix. ' L'histoire de notre pays tout entier le clame ^ et le prouve. Certes, notre plus réel désir n serait, et vous n'en doutez pas, que tout cela :r n'ait été qu'un vilain rêve, qu'un horrible j cauchemar; certes*nous aurions voulu et nous a le désirons encore qu'en cas de conflit les na-tions aient recours à l'arbitrage et à la con-t filiation. toutes les mesures possibles pour 3 mettre hors d'état de nuire lo potentat quelconque ivre d'orgeuil qui veut coûte que [e coûte et au prix de nos souffrances les plus sacrées courir au but insensé qu il se propose. Mais puisque le mal est fait maintenant, mais j. puisque nous, femmes belges, nous avons ie touché le fond de la souffrance humaine, ls quelque monstrueux que cela paraisse, nous ne pouvons pas songer à parler de paix et la discussion d'idées s'y rapportant doit être J. considérée comme - déplacée et prématurée. « 10 Nous suivons avec, ferveur et admiration le 3> sublime exemple de notre Reine bien-aimée,-prototype de toutes les vertus, de tous les ^ courages et hélas! de toutes les douleurs et nous nous demandons : Peut-elle songer à la paix maintenant? Non, n'est-ce-pas? Laissez-nous, femmes belges, dans l'ombre encore P maintenant, laissez-nous panser les blessures 30 que d'autres ont ouvertes, mais allez auprès des femmes de ces pays militants qui ont pro-j] voqué la guerre et les horreurs de l'heure pré-e, senti* et conjurez-les, au nom do l'humanité, si d'entreprendro dans leur pays aussi active-in mont, aussi passionnément que possible, une campagne de révolution contre la censure des idées, campagne d'où sortiront les résultats les plus tangibles, les plus effectifs et les plus : : réels. -r Agréez, ctc Urne Van Praag. En Belgique. A QruseOes. Nous avons annoncé que le comité directeur de la Croix Rouge avait été destitué par l'autorité allemande. . C'est le comte Von Hatzfeldt'—Trachenberg qui gérera dorénavant cet organisme. Mais il y avait de l'argent belge en caisse, quelque chose comme deux'cent mille francs. Les Allemands ont évidemment mis le grapin dessus. Et voilà l'affaire en ordre, proclama von Bissing. — Minute, réplique le comité destitué. Car vous agissez arbitraiiement. Nous ne sommes pas sortis de notre rôle. La Croix Jlouge a une fonction bien déterminée. Elle est restée dans ses attributions et vous êtes sorti des vôtres. A quoi von Bissing de faire insérer dans tous les journaux la note suivante: Le motif de cette décision est le refus du Convté de coopérer méthodiquement, selon les instructions du Gouverneur général, aux couvres de bienfaisance d'un caractère urgent. Toute personne qui éprouve une sincère compassion pour les* malheureux doit comprendre que, dans les circonstances présen- ! tes, la Croix Rouge ne doit pas s'occuper exclusivement des blessés, des invalides de guerre et de quelques autres œuvres d'une action plus ou moins restreinte. La Croix Rouge étant, en temps de guerre, l'organisation centrale de bienfaisance de tout le pays, doit considérer comme son devo r ' d'aider à soulager toutes les misères dont le peuple entier souffre par suite de la guerre. Le Gouverneur général désirait arriver à ce but d'après un plan méthodiquement conçu et avait chargé plusieurs personnalités compétentes d'utiliser, en faveur du pays belge, les résultats pratiques des conférences internationales de la Croix Rouge, spécialement des conférences de Vienne, Saint-Pétersbourg et Londres. La nouvelle administration centrale de la Croix Rouge s'efforcera, avec la coopération des organisations provinciales de bienfaisance. de réaliser cette noble idée. Tu parles! Et ceci prouve une fois de plus que le Gouverneur général de Belgique agit suivant 1e droit du plus fort. Car, que voulez-vous que fasse la Croix Reuge? Von Bissing destitue simplement le comité et s'arroge le droit de prendre les 200.000 francs qui sont en caisse. Et sans doute l'autorité allemande trouvera-t-elle que cet argent doit aller aussi bien aux victimes de Mars qu'à celles de Vénus,-Car depuis l'arrivée d'un essaim galant do Gretchen trop blondes, aux joues trop rouges, le moral des troupes allemandes a plutôt baissé ... Mais c'est sans doute au relèvement moral de ses soldats et de leurs i compagnes que von Bissing a pensé (lui qui pense à tout) en escamotant les 200.000 francs. La morale de cetta histoire, c'est que cet argent belge va servir une fois de plus aux Allemands, qu'il a été détourné de sa destination et que ce fait porte son qualificatif en. soi, au moins en français. * * * L'administration communale a fait prévenir le public que les personnes qui reçoivent gratuitement de la soupe (elle est fort bonne), niais qui ont assez d'argent pour se rendre au cinéma, seront dorénavant privées du secours qui leur est accordé quotidiennement. Quant aux parents qui font mendier leurs enfants au lieu de les envoyer à l'école, ils n'auront plus droit à être nourris par les comités locaux. Même mesure pour les hommes de moins de 20 ans. Il y avait, en effet, de gros abus et refus de travailler de la part d'un grand nombre. * * * Dans les grands magasins, la vente est nulle. Seules, quelques hirondelles de nuit se font vêtir de neuf, aux frais de messieurs généreux, bien entendu, mais ce n'est pas cela qui fait marcher le commerce. Le grand monde, malgré les arrêtés de von Bissing, ne rentre pas. Et l'on craint à Bruxelles — ce en quoi on a tort — que si la guerre doit durer trois ans (encore une exagération), les „chicards" ne retourneront jamais plus en Belgique. Il en sera de même, pense-t-on, du gros demi-million d'ouvriers, qui auront d'ici la signature de la paix trouvé de l'occupation à l'étranger. Le moral est bon. Nul ne croit aux mensonges allemands et leur „streep" avance sur l'Yser a fait hausser les épaules. Personne, absolument personne, ne veut croire qu'ils aient légèrement progressé de ce côté du front. * * *:• Les jeunes gens sont menacés d'être envoyés en Allemagne en cas de retraite. Ceci nous est confirmé une fois de plus. « * • Il n'y a rien de bien nouveau, à Bruxelles. On vit tranquille. On grogne bien de temps en temps, mais pour éviter des mesures de représailles que les Boches ne demanderaient qu'à exercer on se conforme, à contre coeur, aux arrêtés do l'autorité. *■ * * Nous apprenons la mort de M. Henri Jou-' veneau, premier président honoraire à la Cour d'appel A Anvers, U Le courrier nous apporte des renseignements 1' complémentaires au sujet do la récente séance -y du conseil cojnniunal. Elle ne fut pas très di palpitante, et nous ne reviendrions pas sur v< cette question, si le conseiller Aalders n'avait m pas longuement interpellé au sujet des plain- a-tes visant les abus dans l'achat et la livraison VJ do vivres destinés à la population. L'écheviii Cools y répondit, en long et en large. Discussion très vive, très serrée, sur un diapason très élevé, parfois. Cela dura longtemps. MM. Cools et Aald<?rs furent souvent interrompus. , Mais on finit par se mettre d'accord et le con-seiller se rangea à l'avis de l'échcvin. ^ En fin,de séance, une motion do confiance a fut votée à l'unanimité, au bourgmestre et v: au collège éclievinal. rf: -J5- -X- Parmi les membres du Beerscliot qui ser- . vent dans l'armée, il faut ajouter Vincent Hanssens, tué à l'ennemi. Il faut également a: lire van der Stucken, et non Stucken, tombé d' également en bravo. s' # * • La guerre .a fait un tort considérable au Jardin Zoologique. Non tant par suite du a bombardement qu'à cause des abonnements que de nombreuses personnes ne paient plus. ^ Les entrées ne donnent'rien ou peu de choses. Les obus allemands ont détruit une des grandes volières, tuant beaucoup d'oi-seaux de valeur. Des fauves ont été abat-tus à coups de fusil. Mais ce n'est point n la perte d'animaux qui met la Société aux ® prises avec les pires difficultés. Cet éta- ^ blissement, si sympathique aux Anversois, 11 est trop connu pour que nous ne nous éten- P dions pas assez longuement sur la situation r" de notre Zoo. L'appel suivant, adressé aux membres par la direction, dépeint sous un jour sombre la crise que traverse cette s< institution: c> „La guerre ira pas laissé d'atteindre notre si Société et de diminuer considérablement les e sources de ses revenus, dit le prospectus. Les recettes si importantes que nous apportait la visite des étrangers ont été réduites à rien; les ressources que nous trouvions dans les transactions commerciales sont complè- n tement annihilées: le nombre <te nos membres à a diminué dans des proportions regrettables. Lô produit de ces revenus et d'autres, moins importants, a été inférieur, au cours de 11 l'exercice actuel, dé près de 500,000 fr. à r ce qu'il était au 31 mars de l'année sociale f antérieure.* „D'autre part, de grandes dépenses journalières restent nécessaires et leur nature t est telle que l'on ne peut, sans mettre en o danger immédiat l'existence même de notre I Jardin Zoologique et cte des collections, pous- o ser au-delà de la limite actuelle les écono- \ mies très importantes que nous avons appor- ] tées déjà dans nos divers services. r ,,Dans la période actuelle, notre Société se r trouve dans l'impossibilité matérielle et mo- ^ raie d'organiser les concerts et autres dis- ^ tractions qu'elle a l'habitude d'offrir à ses ] membres: dans ces conditions nous aVons c estimé qu'il était de bonne administration c de -réduire, à partir du ter mai prochain, le taux annuel de l'abonnement pendant la durée de la guerre et de le fixer uniformément à 40 francs par an. ,,En faisant ce très grand sacrifice, nous es- e pérons que ceux de nos membres qui ont € soutenu jusqu'à présent notre Société lui £ resteront encore fidèles et lui procureront 1 ainsi des ressources qui, pour être restrein- c tes, n'en sont pas moins indispensables" £ à son existence. „La société Royale de Zoologie, fondée en ' 1843 par des Anversois, et dont tant d'an- A nées de labeur et de sollicitude, ainsi que ( de soutien moral et matériel de la part de nos concitoyens, ont fait un des joyaux de la Belgique, est riche par ses immeubles, ses bâtiments et installations et par ses col- ^ lections; mais la crise actuelle a absorbéMéjà £ une grande "partie de ses ressources disponibles et menace même de les absorber entièrement si la Société ne pouvait compter sur I le généreux concours de ses membres." è L'appel est signé : s Le conseil d'administration: Maurice Van i den Abeole, Alfred Osterrieth, Maur. Gevers- t Grisar, Comte van do- Wervej de_ Vorssc- j lier, Ernest Vanderlinden. Le Comité de Surveillance: Georges Schack , i lie Brockdorff, Henri Thys, G. de Cock de n Rameyen, Christian Scheidt, Max Elsen. ;l Et l'on se demande s'il ne faudra pas t abattre, un .pur ou l'autre, les spécimens j trop coûteux à nourrir. La laiterie qui rapportait aussi est délaissée. Des 28 vaches laitières, il en reste à peine huit. Les ( animaux sont tous rationnés. Il a fallu c diminuer le salaire du personnel, depuis le ^ directeur jusqu'au plus jeune jardinier. ^ Et si les membres ne répondent pas à l'attente du conseil d'administration, — ce qui serait regrettable, s'ils sont en mesure de le faire, — on se demande ce qu'il .1 adviendra de la magnifique collection d'ani- A maux et du superbe jardin qui sont l'une I des' attractions les plus connues de notre 1 grande ville. 1 A Liéée. L'oeuvre de la soupe distribue chaque* jour dans ses 43 cantines 52,000 portions qui viennent d'être portées à plus do .53,000. Il y est consommé par semaine 9,000 kilogs de viande, -12,000 kilogs de pommes de terre, 6,000 kilogs do riz, 2,500 kilogs de. sel, 12,oOO kilogs de légumes et 35,000 kilogs de charbon. La manutention exige lo concours de 700 personnes; qui s'y prêtent d'ailleurs à titre^ gratuit. Les frais, à ce jour, s'élèvent à près d'un demi million, couvert en grande partie par la charité privée. * * # Un ouvrier, Jean-Joseph. H., avait réussi à dérober une somme de 99,925 francs au préjudice du charbonnage de la grande Bacnure, à Herstal. Le voleur a été condamné à cinq ans de prison et à cinq de surveillance spéciale et à payer 80.825 francs, montant de la somme dérobée, — la police ayant retrouvé une partie de la somme volée. J&xii Pavfi Wallon. A Mont-sur-Marchienne et dans différentes communes la ration de pain, qui était tout à fait insuffisante a été légèrement augmentée. Mais le beurre, les oeufs et la viande deviennent de plus en plus chers. • * * A Dînant, il a été décidé par l'administration communale d'élever des baraques , afin de recueillir Jes malheureuses victimes des Allemands qui n'ont plus do toits pour s'abriter. ♦ * • Pour éviter les vols qui se multipliaient avec une fréquence rare, il a été décidé que seuls les voyageurs pourront encore pénétrer dans la gare de Huy. * * * La Société anonyme du Charbonnage du Nord du Flénu, à Gthlin, avait pu jusque maintenant procurer du travail à ses ouvriers. Le charbon ne s'écoulant pas facilement, la société va être forcée de diminuer sa production. Bon nombre de pères de famille malheureusement se trouveront donc sans travail sous peu. * * * A la Louvière, le conseird'arbitrage, qui se réunit le 1er de chaque mois, rend beaucoup de services. Les questions pendantes i sont résolues gratuitement pour les parties i en cause. ; &. €3 a m cl. M. Léon Marchai, chef de 'bureau pensionné à l'administration communale est décidé à l'âge de 65 ans. * * * Le service de bateaux à vapeur de Tournai à Gand fonctionne régulièrement, ^ à raison de deux bateaux chaque semaine, faisant le service vice-versa. • • « A défaut de foire, Fritz, la célèbre friture, s'e^t installée rue des Champs. Malgré son nom qui rappelle l'Allemagne, Fritz est la plus ancienne firme belge du genre. Et il suffit qu'ils voient dans l'établissement un Allemand pour qu'aussitôt les loustics y entrent et commandent: ,,Un russe", d'une voix de stentor. Au début, ça a failli amener des complications, les Boches croyant qu'on se moquait, d'eux. Les voici, à présent, au courant de nos petites habitudes. Mais.les garçons recommandent de commander des frites et non plus des russes, — pour éviter des ennuis, w • • lies Gantois ont fait d'émouvantes funérailles au jeune Marcel I*ann00j qui avait été grièvement blessé en août, près dei Liège, et que les Allemands transportèrent à Mun-1 ster, alors que le jeuno homme n'était pas rétabli. De Munster, ils trouvèrent moyen de Penvoyer à Soltau, où il mourut peu i après. Le corps avait pu être envoyé à Gand, j après de nombreuses démarolies. Toute la ville avait tenu à accompagner la dépouille a de ce brave au cimetière communal. A Ba°uges. ' Le baron Henri de berret, bourgmestre de St. Michel-lez-Bruges est anort dans lo courant 1 du mois d'avril. ■st * * . On dit que, sur la côte, il fait plutôt triste! i' Des avions alliés jettent continuellement des bombes, ce qui fait heureusement diversion et égaie les Belges, littéralement prison-1 niers dans leurs propres villes, — carc'esi - toujours des Boches qui en sont victimes. - Et ils en ont une frousse terrible! J'ai rencontré plusieurs Brugeois. Ils !> me confirment que dans les nombreuses c ambulances de la ville, les blessés allemands sont aussi bien traités que les s blessés des armées alliées. Ils sont soignés s par des demoiselles brugeoises. i * * * s Dans les églises, une cérémonie protes-s tante a lieu à 9 heures du matin, chaque 1 dimanche. Lorsque le culte protestant s e été célébré, arrive le curé catholique qu '• bénit l'église| avant de commencer sa messe. a * * * e La ville doit fournir 25.000 cigares pai ;i jour. Leur valeur a été stipulée. Ils doi j. Vent coûter de six centimes à un franc pièce, ces derniers pour les officiers supé' 0 rieurs bien entendu. On fabrique ces cigares à Grammont. A. IFurnes. ir Depuis bientôt quinze jours les Aile- i- mands s'acharnent à bombarder Furnes. 't Aucune rue n'est restée indemne. Mais c'est surtout le centre de la ville .qui a souffert, f La magnifique Grande Plaoe et la rue du j. Nord ne forment plus qu'un amas de 3i mines,. Il est à remarquer que la yiJI< tait déserte et que les Boches, par crimi-elle stupidité, ont continué à "bombarder ne ville qui n'était pas occupée par des roupes alliées. ^ ^ >osx Rouge de Belgique Le Comité des Ambulances Belges" a reçu, en don d'un généreux anonyme : 6 brancards portatifs simples et 1 brancard roulant, système Bemoy, d'une valeur de 500 francs. Ce matériel a été expédié aussitôt au service de santé de, notre vaillante armée. Les voitures ambulances automobiles no. 1 et no. actuellement en construction, arriveront à Dunkerque dans quelques seinaines et entreront immédiatement en service. # Le Comité directeur de la Croix Rouge au front a fait savoir au Comité de Hollande que les ambulances automobiles des Réfugiés Belges av<c Pays-Bas rendront les plus grands services et que leur arrivée est vivement attendue. Tous les Belges désident ?&rticipcr à l'achat d'un grand nombre d'ambulances automobiles. De nombreuses souscriptions parviennent au Secrétariat général: 32 J an Pie-tersz.. Cocnstraat. La Haye. 6e liste générale de souscription. Report des listes précédentes 28,209,30 frs. 0,537,63 fl. Comité central de La Haye: A. Tobie 10.00 frs. Stielen 20.00 ,, Mme ï)ever—Stielen 20.00 ,, libelle, Dever 10.00 ,, M elle Passenbronder 10.00 ,, Docteur Herz 20.00 ,, Jacques Lainverijs 5.00 ,, Xavier de Beukelaer 25.00 ,, Mme Vaw Meegen van Strij- donch 10.00 ,, G. de la Kéthulle de Rijhove 100.00 ,, Anonyme 20.00 ,, P. Dclleul' (2ème, versement) 20.00',, Mme H. W. de F. Willems ... 5.00 ,, Amaury de la Kéthulle de Rijhove v. 20.00 De Nimal 100.00 ,, Van D 20.00 „ C. E. Breeman J/0.00 ,, Edg. Iionibouts 20.00 ,, F. Vormans 10.00 ,, E. Devos 5.00 ,, Docteur Dallemagne 20.00 ,, Mme E. d'Arbrefontaine .... 10.00 „ Chevalier A. de Sellier de Mo- ■ranville 25.00 fl. Une compatriote » « 1.00 ,, Rose Robert 1.00 ,, Anonyme' 10.00 ,, Mme B. Kenfeld 5.00. ,, Produit de la collecte faite par le Comité Belge de La à la fête de 12 avril 223.3If. ,, Mme DhCLyrmond 85.90 ,, Vve Fouarge 1.00 ,, Spiets ; 5.50 -/. J. de Meyier 5.Q0-,, //. G. A. Guittcrs Doublet... 3.00 ,, De le R v. 10.00 ,, Fred. Mommaerts 50.00 ,, D. van Daalen... « 5.00 ,, J. Kuipcr 1.00 „ M. van Dijh 1.00 ,,. M. van RVfip:. 1.00 ,, M. Koclc « 1.00 ,, B. Vcrhulst « 1.00 ,, Comte Léon Ruffo de Bonne- val f 1-00 „ N.- N. * 15.00 „ 2\r. N 5.00 „ Max L. Gérard 10.00 „ Jean Chaudoir Grisar 10.00 ,, Esdcrs 10.00 ,, J. Lassen * 20.00 ,, * Mme. Hagemans... 10.00 ,, J. Konineks 10.00 ,, .Y. de Braem..».....i 15.00 ,, W amant 2.50 ,, E. (ld Spirlet. 2.00 ,, C. E. Breman 25.00 ,, Letitre 1.00 ,, Anonyme 0.10 ,, Une Hollandaise 2.50 ,, Personnel Letitre 1....» 2.50 ,, Mme Notz 0.50 Notz 1.00 ,, C. van Daalen 5.00 ,, Reynhais 5.00 ,, Anonyme 5.00 ,, Une cliente de chez Letitre... 1.00 ,, A nonyme 3.00 „ Blombcrg, pharmacien 2.50 ,, Sous Comité de Zélande. (Oost- burg): Sème liste de souscription Vente d'insigner cl: Oosiburg 106.60 ,, Groede 23.J/) ,, Aardenbourg 6^.61 ,, IJzendijke 87.25 ,, Breskens 51.36 ,, Sluis (l'Ecluse)....... 121.00 „ SchoondijJ-r 52.23 ,, Cadiand (Zuidzande) 11.91 ,, Collecte faite par le. Comité Belge à Oostburg à VOccasion d'un fête 168.72 ,, idem — 16.50 frs. Aardenburg (Eede) * 102.05 ,, Cadzand 2.^-^0 ,, Schoondijke »... 2.75 ,, Sluis (L'Ecluse) t 170.1$ ,, IJ zendijke 50.50 ,, Aardenburg Jfl.SO ,, Oostburq $.89 ,, Totaux au 26 avril 29138.08 fra% 108b!h§o.iL

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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