L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 14 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rf5k932c5r/
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I Année > IV®; 334 # cents (tu ccnnmcs) Uiindi 14 Juin l9ia L'ECHO BELGE L'Union fait la force,. Journal Quotidien dis matin oaraissant à Amsterdam Beïqe est notre hùiU de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N,Z. VOORBURCWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. , ( Charles Bernard, Charles Herlbiet, Comité de Rédact.on: > chambry> EmiIe Pai„paré. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser èi l'Administration du journal: N.25. VOOHBUBGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement I En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation I Etranger fl. 2.00 „ ,, Veillons au grain Nous avons salué le règne du poilu, est difficile de pronostiquer ce qui se p£ 6era après la guerre et de dire si ce règ s'étendra au delà et s'il est désirable qu en soit ainsi. En attendant, nous trouvo déplorable qu'on s'occupe de politique,c'e: à-dire de philosopher au moment où not existence est en jeu, où, pour nous, il s'ag de vivre. Ceux-là qui donnent leur vie eux, pour nous conserver notre vie à noi peuvent seuls occuper notre pensée. Et i simple pioupiou, la dernière des recru arrivées sur le front, est infiniment pl ' intéressant que le plus illustre de nos Ga dissarts en denrées parlementaires. C'est vraiment un symptôme fâchei qu'à mesure que cette guerre se prolon nous nous y accoutumons au point de re\ nir à d'anciennes habitudes, à une ton nure d'esprit- contre quoi, hélas! il ne p raît pas y. avoir de remède. L'homme € un animal politique, dit-on en grec. Aui opinerions-nous assez pour qu'on fasse vi ce nouveau grand ministère} si nous étio assurés qu'après cela ne surgirait pas i autre sujet de querelle sous le préteste -maintenir la sacrée trêve des partis. Qu qu'il en soit, il y a peut-être des chos plus graves que cette sotte histoire de pc tefeuilles. Si les ministres régnent ce so les bureaux qui gouvernent. Qu est-qui ee passe en ce moment dans les bureau. Nous* n'en savons trop rien, mais nous s riens très peinés d'apprendre par exemj que ces messieurs fonctionnaires à qui le villégiature à Sainte Adresse crée des le sires se mêlassent de choses qui ne les reg£ dent pas. t Qu'est-ce à dire? Si depuis le mois cl ao dernier c'est la robe qui cède devant l'épc l'épée à son tour doit céder devant la ma che de lustrine. Bref, l'intrusion des^ se vices civils dans les choses militaires éta devenue de plus en plus insupportable, a fallu en haut lieu prendre des ^ mesui radicales et procéder a une maniéré d'e pulsion des marchands du Temple. L'< mée a dû montrer qu'elle était aussi ré: ' lue à tenir tête à l'ennemi du dedans, à coalition du fonctionnaire et du fourn seur, qu'à l'ennemi du dehors. Et ici n plus on ne passe pas l'Yser ! Cependant nos fonctionnaires belges ^ sont pas des fonctionnaires tures ! Ce n'« point non plus ce que nous voulons fa: entendre ; ce 6ont des fonctionnaires, plus, ni moins. C'est-à-dire que par déiii tion ils sont imbus de cet esprit de rc tine qu'on pourrait appeler la religion i précédent et, considéré sous un autre ang la codification de l'abus. C'est cela q fait qu'il est impossible d'obtenir d'u administration publique ce qu'on obtie d'une administration privée et que, lorsq l'Etat s'en mêle, on paie toujours plus ch pour avoir moins bien. Voyez les mesures énergiques qu'on a < prendre en Angleterre, en France, en Ri sic. On y a créé des ministères spécial pour la fabrication des munitions E.nco une administration, direz-vous. Non, par que la guerre — nous l'espérons bien ! ■ ne sera pas assez longue pour qu'ils aie le temps de le devenir, pour que là aussi créent des méthodes de travail plus lent et plus coûteuses, c'est-à-dire administr tives. Ce n'est plus ici le pouvoir civil q met des bâtons dans le6 roues au pouve militaire, c'est le pouvoir militaire qui fc plier le pouvoir civil aux nécessités < l'heure qui requièrent de l'ordre, de simplification et de la promptitude. 1 c'est ainsi que notre nouvelle armée, grâ à ses chefs qui ont flanqué à la porte to les ronds de cuir ministériels, a pu s'org niser, s'équiper et s'armer en six mois < temps comme n'avaient pu le faire 6oixan années de règne bureaucratique. Il y a aussi le fournisseur. La guerre q appauvrit tant de gens en enrichit d'autre !Par exemple celle-ci qui nous réserve ta: de surprises ne nous donnera pas celle < voir d'honnêtes courtiers renoncer au pri cipe que les affaires sont les affaires. N' t-on pas proposé en Allemagne de frapp tous les nouveaux riches d'un impôt sp ci al, ce qui est pour l'Etat une façon < rentrer dans une partie de l'argent qu'< Ilui a pris, tout en désignant le monsie au mépris public? Les Boches, il faut < convenir, ont eu là une excellente idé Toutefois il serait encore plus profitât d'exercer un contrôle sévère dans la concl sion des marchés et de s'en tenir aux pr tiques d'une stricte économie. L'or, qui n pas de valeur quand il s'agit de le dépe ser pour tout ce qui peut hâter le résuit final, redevient ce qu'on a coutume d'à pelçr la sueur du pauvre peuple quai c'est pour l'abandonner entre les doigts < .Machin ou Chose. Et c'est ici que nos bo fonctionnaires dont personne ne dontes d'ailleurs l'honnêteté ni l'intelligen pourraient trouver à exercer leur perspic cité Qu'en pense-t-on à la Marine, p. exemple ? Au front ça va bien. Nos hommes, pou vus de tout, sont admirables de vaillanc Ils sont notre honneur vivant, notre piei espoir. Et voilà l'essentiel, encore qu: 6erait bon que nous fussions assurés qi pas un centime du trésor, pa6 une pa celle de6 énergies qui doivent tendre maintenir notre admirable armée à s< plus haut niveau de bien-être matériel, i fussent perdus pour une si belle cause. Charles Bernard. I Comment ils meurent! On écrit du front au ,,XXe Siècle" : Il j quelques semaines, on amenait à l'hôpital X... un brigadier d'artillerie, Jean Eloy. liés1 viste d'une vieille classe et père de famil H il aurait pu depuis longtemps passer à 1'; s" rière dans une compagnie de travailleu tie mais il s'y était refusé, voulant à tout pi 'il continuer à combattre avec son régiment. I ns "n éclat d'obus, venait de le blesser gravemei Il ne devait survivre que deux jours penda re lesquels il garda toute sa lucidité d'esprit. -, Ecoutez, telles qu'on vient de me les rapp< 'V3 ter, les dernières paroles de ce brave, reçue a lies par l'aumônier et les infirmières qui 1'; s, sistaient et no pouvaient retenir leurs larm< le „I1 ne faut pas pleurer, il faut être bien cc es ,,rageux ; voyez, je ne pleure pas, moi, et je s« lis ,,cependant que je vais mourir, mais je mer ,,heureux, parce que c'est pour le Roi et po ,,le Pays. A mon commandant, mon cher co: ,,mandant que j'aimais taht, remettez te IX ,,mes respects. Mes respects aussi à mon ca; ?e ,,taine, au capitaine X..., à tous mes officie e" ,,et mes amitiés aux camarades. Je vous <: r- ,,mande quand vous rentrerez à Bruxell a- ,,d'aller voir ma femme et mes enfants et st ,,vous occuper d'eux. Maintenant, prions, car ;si jjn'ai Plus Q110 Peu temps à vivre.'' £0 Et, demandant d'un geste une dernière béi diction à l'aumônier, il expirait ns m 9 — ■1a £ Croix Rouge de Belgiqui Souscriptions receuillics par le sous-coin d'Oostburg pour l'achat de la 7e ambxdar automobile qui portera le nom de „Flanc Zélandaise" : ?" Vereauteren 5.00 î Anonyme 5-OQ B.r De Bock >i- /<'. Bastin 5.00 r- Eufj. l'eeicrs 5.00 M. Clac y s 5.00 fit Van de i'elde 5.00 Anonyme ^.00 e> 2.00— ^ Verhoevc 2.00 " Wed. Warrcns 5.00 . li. Willain 5.00 il 1\ Vcrsyp 1-00 es Anonyme 10.00 x- Bea'uval 20.00 Lr- Anonyme 5.00 J 2 <00 ;; 5.00 • a Vandeibergh • 5.00 16" M., 5.00 : on jg. y 1.W , E. M' 10-0° ne L. de B. L00 >st Dés. Meuleman 2.00 re Dieudonné * 5.00 ni Anonyme 5.00 jj. A. de Eemptvnne 5.00 Anonyme 2.00 ,U" E. de Vos 5.00 A. Van Eynde 2.00 e> Anonyme « • 2.00 ui J. Dubiel 5.00 ne Anonyme 2.00 ns C. de Bidder 1-00 ne Anonyme 61 C. Winthorst 1-00 j. c. y 1-00' 111 A. Vermecrsch 5.00 :s" Anonyme otto 2.00 re C. Hemel 5.00 ce G. M 5.00 _ W. T)e Bâcher 2.00 E. Steeckx 5.00 Kieboon 5.00 E. Hinderbergclcx 1-00 eS Anonyme 5.00 a- -2.00 ui Liste no. 333 de Bieryliet: ir Docteur Van der Stricht 100.00 -it L. Gevaert 20.00 le B. Sturm 10.00 la Vve A. Bommens 5.00 Mme Bommens De Clercq 5.00 ^ Mlle Dè Schrijver 20.00 Mme J. De Schrijver 20.00 as M. Bloek 100.00 a" 7j. Serdobbél 5.00 1© E. van Z 2.00 te J. van de Waeter 2.00 C. Onstal 5.00 ni C. De Smet 5.00 s J. Bracke 5.00 Van de TVacke 2.00 i Vandesandc frères 5.00 16 ,7. Mrnn 5.00 Q' E. Dhancns 10.00 a" B. Verooste 4-00 sr Anonyme r 5.00 é- Vve Clays ...» 2.00 le M elle Cnllebaut 20.00 )n 0. Van W S.00 lr Anonyme ; 2.00 T)cschriiver 20.00 Mme Verstrochen 5.00 f- V. Willems 20.00 te Th. D ^-50 f T). van Damme 1-00 a- F. Babvn 1-00 'a -T. de Groote 1-00 a. A. Tj. Thomaes- 5.00 af 4. Ceulenaérc 1-00 Th. de Clercq 1-00 ' , Belcaert 1-00 L M elle Emma Marient 1.00 Totaux au 5 juin fl. 13.039 ns + f rs. 48.021, be '+ reis 5000 3e . AVIS. « Il est porté à la connaissance des contr ix huables belges réfugiés qu'ils peuvent ve ^ ser le montant de leurs impositions dues < r? Belgique entre les mains de Monsieur le R à ceveur des contributions de Baarle-Duc, e: >n clav'e belge dans les Pays-Bas. le Ce versement les libère totalement vis-vis de Vautorité çllejxçmdc* En Belgique. ie" A Bruxelles. ^r" Le commandant Lecointe, directeur d •s' l'Observatoire d'Uccle, est interné en Hol ^ lande. Mais l'observatoire continue de fonc xt. tionner sous la direction intérimaire du pro nt fesseur Stroobant. Les Allemands ont établi à l'observatoin une station météorologique que dirige ui nomme Stade, observateur titulaire à Ber us" lin, et que conduit, militairement, le lieute u_" nant Dr. Kolzer. Ils ont vingt homme ns sous leurs ordres. rs. Voici la liste des postes météorologique ur établis par les Allemands en Belgique e qui rendent de sérieux services aux officier u-s de l'aéronautique: Arlon, C'harleroi, Liège Anvers, Ostende, Narnur (Dr. Schwarz !a_ child) et Bruges (Dr. Perlewitz). • * • es de Un nouvel arrêté dit qu'il est ,,défendi d'importer des savons de tous genres, } compris le savon en poudre, et les huiles e L®" les graisses saponifiées." — On jie va donc plus pouvoir se laver remarqua un loustic qui, probablement n'avait pas lu cette phrase: ,,Le gouverne j ments général pourra autoriser des excep » tions à cette défense". Il y a donc des stock ^ disponibles de savon en Allemagne? fe A propos de la condamnation de Mil Hélène de Jonghe d'Ardoye et de sa grand mère, le colonel Feyler écrit les lignes qu voici, marquées au coin du meilleur boi sens, dans le ,,Journal de Genève". Bell< réplique, en vérité, d'un homme de coeur ,,Qu'on lise le télégramme Wolf d'aujourd'hui dit le colonel suisse, re latif à la condamnation de deux fem mes en Belgique. En soi-même, c'es peu de chose dans l'Europe toute en tière à feu et à sarg que la condamnatioi à la prison, par un tribunal militaire, cl deux femmes coupables probablement di n'avoir pas assez admiré un petit Forstne: quelconque. J'ignore le méfait de ce6t fillette de seize ans et de sa grand'mère mais je sais bien qu'aux yeux de n'import quel homme, je ne dis pas galant, mais sim plement doué d'un minimum de tact e de coeur, co méfait est effacé par l'acte d ceux qui, non contents de condamner s'acharnent publiquement sur les victimes Trois mois de prison avec accompagnemen d'une dépêche pédante, qui ne serait qu ridicule si elle n'était écœurante, ce n'es rien, mais l'effet moral est immense. De milliers, des millions d'êtres humains s< diront en lisant cela: ,,Le ciel nous pré serve do tomber jamais sous la botte de ce gens-là!" Et l'on préfère le torpillage d< la ,,Lusitania". * * » Nous apprenons la mort, à l'âge de 8( ans, de M- A. de Meren, président du bu reau de bienfaissance de St. Josse-ten-Noo de, avocat à la cour d'appel de Bruxell? et chevalier de l'ordre de Leopold. Le dé funt était le doyen d'âge du barreau bru xellois, le frère de M. O. de Meren, con seiller à la cour d'appel, et l'oncle de M Jos. van Damme, directeur du compte-ren du analytique de la Chambre des roprésen tants. L'inhumation a eu lieu à Dieghen dans la plus stricte intimité. Nous présentons à la famille nos sincère condoléances. • * » 'A la vitrine d'une boulangerie de Saint Gilles on peut lire l'avis suivant : ,,Le boulanger X... est privé de farine parce qu'on a* trouve dans sa. maison 2.001 kilos de farine, alors qu'il refusait du paii à ses clients. ,,Le6 clients du dit boulanger peuvent s-pourvoir de pain au local de l'alimentation place de Bethléem," Toute la journée, on stationna devan cette vitrine pour lire le placard. A Anvers, Un fait nouveau bien allemand, à ajou ter à l'actif de nos ennemis. Le curé de Calmpthout se promenait au: environs de sa commune, lorsqu'il fit 1; rencontre de deux messieurs bien mis et par liant le français, qui lui demandèrent com ment ils devaient s'y prendre pour gagne la Hollande, se disant des Belges désireiu d'aller combattre pour Mur pays- Le brave homme leur donna naturelle ment toutes les indications nécessaires ; se interlocuteurs se confondirent en remer ciments et disparurent. La nuit suivante on. sonna au presbytère ce sont nos deux polis messieurs qui vien nent cueillir le curé, le chargent dans uiu automobile et... en route pour T Allemagne 3S Peut-on être plus vils et plus lâches? « * » On vient de découvrir dans les décombre du fort de Lierre un nouveau cadavre L'identité du soldat belge n'a pu être éta blie. Il portait une montre marquée G Hersni, horloger-à Forest. On n'a pa l~ d'autres indices. r. * * # ,n Une vive émotion règne dansie laiider neau de la police à la nouvelle que les mem e~ bres de ce corps qui. ont quitté la ville peu dant le bombardement n'obtiendraien aucune majoration d'appointements pou: l'année 1915. La même mesure frappe 1« corps des pompiers XI est à rem arguer que ceux qui; au mï lieu du désarroi générai, avaient déserté Anvers, pour peu de jours du leste, affir-5 ment qu'ils n'avaient.d'autre intention que - de mettre en sûreté leur femme et leurs en- ■ fants. Un acte de vandalisme vient d'être commis à Berchem. Comme partout, la com-î muno a mis à la disposition de la population i des terrains pour la plantation de pommes de terre. Tous les champs disponibles présentaient déjà un bel aspect et les plantes î de Parmentier promettaient une moisson abondante. î Des malfaiteurs demeurés inconnus ont b tout arraché sur une étendue assez consi-; dérable, au lieu dit le Nouveau Boulevard, , hors la porte de Berchem. Une enquête sévère a. été ordonnée. *■ * * Le notaire Verhulst, assisté de l'agent de l change "Van Cutsem, a tenu au Palais de ' justice, sur l'ordre du président et avec : l'autorisation de l'autorité militaire, une vente publique de titres. II .y avait beaucoup de monde, et notamment beaucoup de banquiers et d'agents de change. Le produit de la vente a été une agréable surprise pour les détenteurs de fonds. Qu'on en juge:^ Le€ cédules 6 % de la Banque hypothécaire nationale de la Plata se sont vendues 3 à 95 3/16; les 5 % Argcntina Interna de ' 1905, à 87; le 4 1/2 % de la ville de î Buenos-Ayres à 85 et 77^; le 5 % Japon, ! à 94| et 95 ; le 4 % Russie Nicolas, à 83$ » et 83^ ; le 5 % Russe, à 102£ ; les parts capital Electrique anversoise. de 70 à 374. •* # * De nouveaux renseignements parvenus à un journal de Bruxelles permettent d'af-j. firmer qu'il n'y aura point de sortie de la procession de la Fête-Dieu. • # * On vient de constater que des . voleurs 3 s'étaient introduits dans les bureaux de la 3 société d'assurances ,,Patriôtic", place de Meir, au 1er étage, et avaient réussi à per- * cer le coffre-fort; ils s'étaient emparés d'une ' somme de 676 francs. Aucun indice des cou-3 pables ! * * » 3 Le 10 juin, vers 11J heures du soir, un 5 incendie a éclaté dans l'église de West-> malle. Il n'a pas fallu une heure pour que * ' ce charmant édifice fut détruit ; la sacristie, 3 qui contient le trésor de l'église, est restée 5 indemne. Les pompiers de Westmalle se j .sont réellement dévoués. Les causes du 5 sinistre sont inconnues. Le salut avait eu 5 lieu à 7 heures comme d'habitude; à 9 heures les portes étaient fermées par le 5 sacristain et, à 11§ heures, c'était l'incendie ! 5 H n'y a pas eu d'accident de personne. ) IL S • Des exercises de tir ont eu lieu ces jours derniers au fort de Loncin. * * * Les boulangers ne sont pas encore satisfaits. Nous avons rendu compte de leurs doléances. Mais voici qu'ils se sont rendus en bloc à la Kommandantur (après des protestations multiples) et qu'ils ont demandé à- ne plus débiter le pain aux prix fixé$ par 1 l'autorité. Cette requête n'a pas été admise et plusieurs délinquants se sont vu octroyer 5 des procès-verbaux pour n'avoir pas suivi les instructions formelles. Bref, cètte question n'est pas encore résolue à la satisfaction générale, mais on s'y emploie activement. D'autre part, les pommes de terre se ven-i dent dix-sept centimes le kilo, ce qui est le * prix fixé. i Quant aux grèves, elles sont complètement apaisées. Partout, les ouvriers ont i repris le travail. Les directeurs de charbon-, nages ont fait droit aux revendications des mineurs; ils se sont entendus pour'acheter du pain en Hollande et en distribuent 2 kilos par semaine à chaque ouvrier. Depuis quelques jours les nouvelles cartes pour la distribution du pain sont en usage. Le rationnement y est clairement indique ■ pour chaque ménage, de sorte que, actuellement, tout marche bien et l'on n'a plus : à craindre le retour de scènes, parfois vio-i lentes, qui se produisaient plusieurs fois par ■ jour dans les bureaux de ravitaillement. &. Namur. Au début des événements actuels, alors . que les bouchers achetaient le bétail à un , prix très bas et qu'ils réalisaient en revendant la viande au cours du jour un bénéfice considérable, l'administration .communale les avait frappés d'une taxe d'aba-tage de 1 1/2 centimes au kilo. ."Cette taxe, admise par eux, était destinée à procurer à la caisse communale les ressources dont elle a grand besoin pour soulager les nombreuses misères que la guerre a créées. Or, à présent que le prix du bétail a haussé considérablement, les bouchers prétendent que leurs bénéfices ne sont plus suffisants pour leur permettre d'acquitter ^ une taxe aussi élevée que celle de 3^ centimes et réclament le retour à la taxe ordinaire de 1 centime de droit d'abatage par kilog. Une démarche qu'ils ont faite en ce sens auprès du Collège échevinal n'a pas abouti, " la Ville prétendant ne pouvoir renoncer en ce moment à ses ressources, fortement réduites par le6 circonstances. 5 En présence de cette situation, le Syn-dica1< des bouchers de Namur avait décidé de ne plus abattre et. dès lundi demie Namur était sans viande, en théorie to au moins. Toutefois, la mesure n'a p été maintenue et dès le lendemain de noi brêux abatagés ont eu lieu. Aujourd'hui, la grève peut être cone dérée comme virtuellement terminée. L bouchers ont décidé, à peu près tous, < continuer à acquitter la taxe d'abatage < 3J centimes au kilo ; par contre, la cor mission compétente a soumis à l'autori allemande un tarif des viandes légèreme: augmenté. A BSankenberghe, Déjà depuis février, il est défendu à q que ce soit de se montrer sur la digue, co state ,,Le XXe Siècle". Un jour, le nor mé Paul Marannes, âgé dè 76 ans, voul s'y promener. Il reçut un coup de crosse < plein poitrine et mourut le lendemain. ] pier est brûlé; l'estacade a été en part détruite ; presque toutes les cabines < bains ont été enlevées par les Allemand Tous les bâtiments de la digue ont été p lés et détruits. On ne trouverait plus ui seule bouteille de vin. Les Allemands o: fracturé toutes les caves et ont brisé tout < qu'ils ne pouvaient pas boire ou emporte Dans beaucoup de maisons bourgeoises, doi les habitants se sont enfuis, ils ont enle^ les matelas, les couvertures, les meubla anciens et les ornements précieux et les o: vendus pour une bagatelle. Ils ont fa transporter à Bruges ce dont ils ne poi vaient pas se débarasser. Beaucoup de femmes légères allemand suivent l'armée et se sont établies un pe partout. La digue a été creusée et traversée < toutes parts et, par des allées souterraine on peut se rendre dans tous les hôtels « toutes les villas, des trous ayant été perc dans les murs. Un grand projecteur a éi établi sur l'Hôtel de Venise et plusieurs m trailleuses et des canons de petit calibre oi été établis sur les toits. Le population a é rationnée et reçoit 250 grammes de pain p; tête et par jour, mais les. soldats allemain ux-mêmes ne reçoivent qu'un repas pi jour, et, tous les jours, un pain et leur dem solde. Généralement, il y a ici 5,000 à 7,0C soldats de la marine. A M. a Mrs es. Le cardinal Mercier vient d'adresser c clergé et aux fidèles de son diocèse une no velle lettre pastorale intitulée ,,La dévotic au Christ et à sa divine mère" dans 1 quelle il traite, avec le talent qu'on 1 connaît, la question : ,,Etes-vous chrétiens' Au cb On signale la mort, à St. Trond, du do teur Timmermans, tué par la foudre s cours d'un terrible orage qui s'est abatt sur la ville. :— Pages de Gioire Sur l'Yser A Dixmisde. (Suite.) Depuis tant de mois que les adversaires trouvent arrêtés, face à face, sur un front q s'étend do la nier du Nord aux frontières de (Suisse, on a pris coutume de se figurer 1 tranchées occupées sous l'aspect définitif qu'e ■les n'ont pas tardé à revêtir, et qui représen le maximum réalisable en matière d'organis tion défensive et d'ingéniosité. La position créée par les fusiliers-marins Dixmude, puis légèrement améliorée par 1 Belges, n'offrait rien de comparable aux tr vaux formidables de l'heure actuelle. Il est i dispensable d'y insister, pour mieux fai ressortir le degré d'héroïsme auquel les défe. seurs se sont élevés pour briser lès attaqu furibondes déchaînées contre leurs faibl lignes. Sur la rive droite de l'Sser," la position composait uniquement- do bouts de tranché d'environ 80 mètres de longueur, aux -extr mités légèrement repliées, et séparées par < courts intervalles. Les tranchées pour tireu debout offraient le profil le plus rudimentair une excavation profonde de 1 m. 10. aux p rois presque verticales, large do 80 à 90 ce timètres au plafond. La terre rejetée ve l'avant formait un parapet haut de 30 cent mètreS, épais d'un mètre à peine au somme Aucune tranohée couvrante n'existait en a rière de cette ligne de combat. Pour s'abrit contre les balles de shrapnells et les intemp ries, les fusiliers avaient recouvert les dei tiers des tranchées de matériaux de fortun planches, portes, volets, dissimulés sous i peu de terre. Mais ces abris absorbant la m jeuro partie de la ligne de feu, il fallut bi< se résoudre à les supprimer quand les att ques ennemies se prononcèrent sérieusemen Nos hommes, dès lors, se trouvèrent privés ' toute protection efficace contre le tir fusan Tracées régulièrement et dépourvues de tr verses, les tranchées étaient au surplus exp sées, en de nombreux points, au tir d'échar de l'artillerie ennemie. Ailleurs, elles n'étaie qu'à peine ébauchées, lorsque; le. 12e de lig: vînt en prendre possession; c'était le cas Keizerhoek, comme aussi vers Blood-Putteke précisément là où allait avoir lieu la prëmiè attaque allemande. Les routes menant à Di mu do n'étaient barrées par aucun ouvra spécial; enfin, répétons-le, faute de ressov ces, des défenses .accessoires n'avaient pu et (établies nulle part. Le premier soin de nos troupes fut d'améli rer, dans la mesure du possible, les travai dont on leur confiait la garde. A peine eurer elles le temps de rendre défendables les tra chées seulement ébauchées, de créer quelqu abris, d'installer par-ci par-là' des réseaux fils de fer sommaires, en utilisant les clôtur entourant les champs et prairies. Ces inconvénients étaient heureusement i duits en partie par l'excellence du champ ■ . tir, dont l'étendue no laissait à désirer que ve r, ''Est. Au Sud, lo génie avait pu dégager parut, tiellement le terrain coupé de haies et de ver-as S«rs. Sur la rive gauche de l'Yser, les travaux se présentent un peu plus favorablement. Les L-ranohées sont établies dans la berge même, 1_ d'où elles flanquent la tête de pont et servent es de position de repli, laissant subsister un pale rapet,^ large d'un bon mètre au sommet. On a le creusé dans la digue une excavation qui des-i- cen<1 ,\m Peu sous le niveau du sol et s'étend té » !a chaussée empierrée qui longe l'Yser. ifc -Des abris légers, constitués là aussi au moyen de matériaux de fortune, recouvrent la tran-chee; larges de 4 à 5 mètres, ils sont séparés par des traverses en terre de 1 mètre d'épaisseur. De plus on a pris soin de ménager des ai ™'ene.aux entre le parapet et la toiture de n_ i abri, en sorte que le tir est possible sans <LU °.n se P^ve d'une protection relative, it i enfin, que le génie a préparé la • destruction des ponts et commencé la construction de deux passerelles, l'une au Nord. Ie 1 autre au .Sud des passages permanents, le ielle est, brièvement esquissée, la valeur des travaux qu il a ,été possible d'exécuter. Il* s> constituent, on le voit, une simple position de^ campagne en fortification improvisée. On io iiemit d avance a la pensée des ravages que it allemandes y .vont exercer. Les premieres, des le 20 octobre un peu après 6 - heures, passent dans un bourdonnement sinistre L. au-dessus des tranchées de la rive droite et it "vont en tonnerre éclater sur Dixmude. é • ce moment, la tête de pont est occupée ;S S? '\veiIle' Par le 12e do ligne, qui » Un îfc bataillon dans chacun des secteurs dont la limi-•t te est tracee par la voie ferrée: le troisième a deux compagnies dans les tranchées qui relient ^veizerhoelc à l'Yser et dans celles qui longent le- chemin de fer ; le reste est en réserve dans -s Dixmude Deux bataillons du lie occupent u toujours la rive gauche. A peine le bombardement a-t-il commencé Je qu «n avis téléphonique du Grand Quartier i, mènerai belge annonce au colonel ' Meisor que la brigade passe sous les ordres de l'amiral Ro--s narch commandant l'ensemble des forces char-gees de défendre Dixmude; qu'elle peut reti-rer les postes laissés à la garde de l'Yser cana-lise, des qu'ils y seraient remplacés par des 1C elements de la 5e division belge; qu'elle a mis-:ë sion, enfin, de défendre la tête de pont (rive ir droite 1, les fusiliers-marins étant réserrés pour ls tenir la rive gauche du fleuve. tr :'t\vou? rive Est. à moi la rive Ouest" di-sa*t l'amiral Ronarch au colonel Meiser,' en y confirmant cet ordre, ,,mais en cas d'attaque si vous avez besoin de renforts, je vous les fournirai '. Le colonel fit aussitôt observer qu'il manquait de mitrailleuses, n'ayant que les deux sections de sa brigade, dont l'une bat-u tait la route de Beerst, l'autre celle de Eessen. amiral mit à sa disposition une section qui fut placée au ciinetière de Dixmude, deux >n autres qui s'établirent- respectivement au Sud i- et ^ au Nord de la roiife de Eessen, tandis ou une quatrième prenait place dans une tra-ïi-chée contre la rive Sud du canal de Hand-zaeme, et une cinquième, semble-t-il, à gauche de la route de Beerst. L'artillerie allemande continuait, entre-temps, de bombarder Di?cmude et ses lisières: u '? 8 heures, éclatant parfois dans la rivière ou • ils soulèvent d'énormes gerbes d'eau, les obuf, commençaient de tomber également autour des tranchées de la rive gauche, garnies toujours par deux bataillons du lie. C'est, en effet, vers 11 heures seulement, fiue fut achevee la nouvelle répartition des troupes consécutive aux ordres reçus. Le colonel Meiser confiait la défense des positions de Dixmude au. colonel Jacques, dont l'état-mafor -fonctionnait,à l'hôtel de ville. Ordre était donné au 12e de renforcer la densité d'occupation des tranchées creusées autour ;e do Dixmude. en utilisant ses réserves, que six ,ii compagnies du lie iraient remplacer. Les six la compagnies restantes de ce régiment consti-?.s tuaient, près la halte do Caeskerke, une réserve 1- aux ordres du colonel Meiser, qui avait trans-tô féré son poste de commandement à la minote-i- rie, à quelques centaines " de mètres à l'Ouest du pont de l'Yser. à L'amiral Ronarch envoyait une partie de ses ss fusiliers.marins occuper les tranchées de la x- disxue et conservait le reste à sa disposition, i- Un mot, enfin, do l'artillerie. Dans la soirée :e du 20, elle s'était reportée tout entière sur la i- rive gauche. L'amiral chargeait le colonel De 3S. Yeesckouwer de diriger l'action des douze bat-?s teries disponibles : les deux groupes du 3e d'artillerie, celui du 2e (major Pontus) et celui se de la brigade B (major Helebaut). Cette artil--s lerie réoccupait, de façon générale, ses empla-é- cements précédents. C'est ainsi que nous on le trouvons près de l'Yser, à hauteur du chemin rs- de Oostkerke, sur la route de Pervyse vers 1 : les bornes 2 et 3, au Nord de Caeskerke, à i- Kappelhoek, et enfin dans le voisinage do i- Saint-Jacques-Cappelle. rs Avisées de l'occupation de Beerst et Vladsloo par l'ennemi, la plupart des batteries ouvri-rent le feu sur ces localités, entre 9 et 10 heu-r- res, ainsi que sur les routes y aboutissant, îr L'approche des Allemands, do mémo que lo é- bombardement ininterrompu de la tête de i* pont, no pouvaient laisser subsister de doute -: sur les intentions de l'adversaire. Le comman-m dant de la 3e division faisait savoir au colonel a~ Meiser qu'il mettait à sa disposition une com-^n pagnie de mitrailleuses, le détachement fi- cycliste et les six pelotons spéciaux de la divi-t. sion. le Sur ces entrefaites, le colonel avait appris t. également qu'une compagnie du 3e chasseurs, a_ non touchée par l'ordre de repli donné la veille °- au soir, était demeurée à la garde du pont sur ?e le" canal entre Eessen et Vladsloo. Il ordonna it aussitôt des mesures destinées à retarder le îe mouvement de l'ennemi, prescrivant de ren-à forcer cette compagnie par le détachement u, cycliste de la 3e division et d'envoyer une batte terie coopérer avec ces troupes à la défense du x- canal d'abord, du chemin de fer ensuite. Une ?e batterie aussi devait aller s'établir près du r- moulin proche de Keizerhoek, pour battre de re là la route de Beerst. Les pelotons spéciaux, enfin, se porteraient à Eessen dès leur arrivée, o- avec le soutien d'une compagnie d'infanterie, ix Mais les événements allaient s'opposer h t- l'exécution complète do ces ordres. Il est à n- peine 10 heures, en effet, quand on annonce es que l'infanterie ennemie commence son moule vement concentrique sur Dixmude, *à la fois par le Nord et par l'Est; en même temps lo bombardement redouble de violence, boulever-é- sant nos tranchées dans la région menacée. !fj,Courrier M l'Artiiée".,) (A Suivit J

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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