L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 14 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057f05s/
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ocme annfee wr» ï3Qft s cents JWercredï 14 août I9IS LECHO BELGE L'Union 'ait la Force. »Boiaa°rB£al qjiaoiâsSIeira du irrssitïrs paraissant en HoSSaradte Belge est noire nom de Famille. Xoailes les JeUr<^ être adressées au Rédacteur en CîieS; Gustave .laspaers. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les SmeterDAM^ rlléphoôes- ^»797 et «77^ ' comité de fi^d^ction-1 Charles Bernard, René Ch aura tory, militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable A flly" -E- et -tjjirn»Lfcs cu<e K^anction Etniîe Paînpciré. Par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamés : 30 cents la ligne. ILi Ificleire est à Fos Depuis le 18 juillet dernier, il n'y a qu'un homme de guerre en Allemagne eût remporté une victoire. L'amiral ; Hintze, en sa qualité de secrétaire d'1 aux affaires étrangères, avait fait nom: | un représentant du Saint-Siège auprès gouvernement de Pékin. C'était inconte1 blement un éohec pour la France. Mais, quai d'Orsay, on est passé à la contre-ofi eive. Le représentant du Saint-Siège à Pé n'entrera pas en fonctions et c'est la Fra qui, oomme par le passé, défendra les il I xêtr, de la catholicité en Chine. Ainsi le petit succès diplomatique qui ■ pu compenser — on s'est habitué à t ! crnt de peu, en Allemagne — le3 gra I délaites militaires sur le front de l'Oi ■ g'c tourné lui-même en échec. M. ■ Hintzo, qui, hier encore, promettait l'Egy ■ aux Turcs et l'Irlande au comité Germa ■ Irlandais qui, soit dit en passant, ne corn ■ aucun Irlandais dans son sein, comanenc ■ se rendre compte qu'il est difficile de me ■ une politique extérieure panigerrnaniste d. ■ le tempe que les armées allemandes ab ■ donnent leurs positions de combat en Ch< I pagne et en Picardie. Sans doute, nous n refusons de croire que M. de Kuh.lmir | puisse se réjouir de l'insuoocès des an allemandes, mais il se réjouit certainem a l'intérieur de lui-même de la confusion | son successeur. Il tient sa revanche plus qu'il ne l'avait cru et même qu'il ne l'av I voulu. M. de Hintze, cependant, a de la chan H n'est pas obligé de se découvrir autremc que dans des toasts et des laïus de ciror ptance, comme lors de la visite de l'ex-kl dive à Berlin, et dont il est toujours aisé dire qu'ils n'ont qu'une valeur d'cccasic Le Reichstag ne se réunira pas avant tr mois. M. de Hintze a encore le temps penser au discours qu'il lui servira. Il peut-être plus intéressant de savoir si H denburg et Ludendorff auront encore ■ temps de préparer la matière 4© ce discou Les secrétaires d'Etat comme les chan ■ liers qui se sont succédés au pouvoir en Al I magne depuis le début de la guerre, le sole ■ nel et triste M. de Bethmann-H o 1 1 weg, ■ médiocre M. Michaelis et le prétentieux ] ■ de Hertling. de même que l'astucieux ] ■ .de Jagow, l'aventureux M. Zimanermann le prudent M. de Kuhlmaun, tous ont to yrors soutenu la théorie d'une victoire bas | sut la carte de guerre et sur le gage. Ce n'f peint là la thèse d'un homme, ni même d'u succession d'hommes; c'est la thèse du gc vernement allemand en dehors et au-dess des hommes qui le composent. Aujourd'hi capardant que les armées du kronprinz et ■ Rupprecht de Bavière reculent, on aba j donne officiellement cette thèse. On repi i sente au peuple allemand que, dans guerre, le gain ou la perte d'un peu de te ' niii y'est rien et qu'une seule chose il porte: la victoire qui est au bout. Ce n'est pas nous qui contredirons cet thèse, parce qu'elle est la bonne. No l'avons défendue tout au--début de la guer où le repli bien ordonné des Français conduit à la première victoire de la Marn Nous l'avons encore défendue lors de marche de von Hutier sur Amiens et de v< Eohm sur Châlons ; la retraite des França après la percée allemande sur le Chemi: dss-Dames a conduit à la deuxième victoi de la Marne; celle des Britanniques après r'reée allemande à St-Quentin a conduit ja victoire dont nous voyons se développ 2" ourd'hui les heureux résultats. Il n'y er effet, que la victoire finale qui import Mais les Allemands sont-ils capables c reporter cette victoire? Non. Himdenbui et Ludendorff voudraient faire croire qu'c roulant ils font de la manoeuvre. En réali" ne se retirent que parce qu'ils y soi |"'f; et au fur et à mesure qu'ils y soi forcés Loin de se dégager de l'étreinte d^ f arœ?2s de Fosh pour tenter de ramener eux la victoire par quelque coup imprévi fcufe leur initiative consiste1 à ramasser df re^rves et à les amener au feu. Ils s'accr< ®çnt désespérément à des positions qui co: ^pondent à peu près à l'ancien froi d'avant la retraite de mare 1917, sachai wcn que, s'ils sont obligés de céder, il n leur reste qu'à retourner sur les S^egifriec sH'Mn.gep, ia fameuse ligne Hindenbur d r'J ils sont partis, ivres d'orgueil et d'es P-T3 insensés, le 21 mars dernier. Sans doute Foch lui aussi s'est cor taté de contenir les grandes ruées enne Jjies vers Amiens, vers Dunkerque, vei Compiègne et Villers-Cotterets, en mena gean-t le plus possible ses forces. Son heur n'était pas venue. Il attendait que l'afflu de3 Américains, en France, fut assez cous: <1 érable pour qu'il put faire donner ses ri serves. Mais où sont les réserves d'Ilinden toirg? Il les a usées dans 6es formidable assauts sur l'Avre et sur la Marne, au cour ses dures offensives où il prétendait for eer la victoire avant que l'aide américain que nous attendions ne put se faire sentir Aujourd'hui les Américains sont là e Hindenburg le sait bien. Son infanterie lppris à connaître la Vertu de ces merveil eux soldats d'outre mer qui ont déjà batti les meilleure régiments de la garde prùs Sienne. Mais ce n'est qu'une partie infime, i peine dix pour cent des effectifs débar qués en France, |de l'immense armée amé ^caine qui a ,,donné" dans les récents com fts-.Ce sont lesj Français qui ont gagné L deuxième bataille de la Marne ; ce sont le Britanniques et les Français qui ont gagn la bataille de l'Avre et de la Somme. Le divisions américaines ne figuraient dan leurs effectifs qu'à titre d'échantillon •L'échantillon s'est trouvé de la meilleur qualité. Et que ne pouvons-nous pas espérer que ne doivent pas craindre les Allemand quand un bon million de ces soldats de h valeur de ceux qui ont pris Sergy à la g&rdi PrypBÎenu® vont entrer en action? h Dans 6a marche en avant à travers les départements du nord de la France ïïin-denburg n'a pas trouvé la victoire. Il ne la trouvera certainement pas non plus dans sa marche à reculons vers la frontière aliénait mande. Sans préjuger de revers momenta-qui liés et d'accidentels retours de fortune, la de victoire appartient désormais au maréchal )tat Foch. ner Charles Bernard, du 3 ta- — De S'enfer au paradis. kin 1|'C.3 Lettre d'un officier belge, arrivé en Suisse, après quatre ans de captivité dans les geôles allemandes. eût Leur moral à toute épreuve. — Leur ves confiance. — Les premières impres- , sions. — Les préparatifs du dé-, ie^ part: dernières tracasseries a 11e- mandes. — Attaques, d'avions an-pte glais. — Le départ : la réception no- enthousiaste par la population pte suisse. Très chers Frères, ner ' in6 Enfin, enfin, enfin 1 Vraiment, après quatre ans de cette vie-là, ce n'est pas trop ! Je suis sorti de l'enfer, mais je pense d'autant plus à 'm" tous ceux qui sont obligés de rester sous ce >us régime infernal ; à tous les nôtres là-bas, au •nn pays ravagé et pillé, à nos camarades de cap-nes tivité, qui attendent toujours leur départ pour mt la Suisse. «Puissent-ils arriver bientôt, du moins ^0 ceux qui sont là dans les. camps allemands kgk depuis 1914 ! Il faut être de bonne constitution pour résister à cela. Pour vous en rendre comp-i te, vous n'av<& qu'à consulter les listes com- , j plètes des pertes belges et vous verrez que, ce- ■ proportionnellement, il y a à peu près autant 'lit do Belges morts en Allemagne qu'au front. Je m- ' ne me suis jamais plaint. Notre sort a été plus lé- douloureux que glorieux! Je "me suis toujours de dit: Portons notre part de misères courageu-rn j sement, sans défaillance; chacun a son far-deau; l'un un peu plus lourd que l'autre; al-, Ions y bravement : c'est pour la bonne cause ! ; Puis, qu.el réconfort pour nous de savoir que les nôtres en pays occupé tiennent» le coeur L11~ , haut malgré les vexations, malgré les priva-le tions, malgré le martyre qu'ils' endurent ! Et si rs. ce peuple-là dit ,,Et quand même; nous espéré- j rons, nous résistons, et nous avons confiance [e_ i dans l'avenir!", que peuvent faire tous les n_ | autres que de s'incliner devant un tel héroïsme? I Oui, soyons fiers d'être Belges ! .Notre cause , est claire, belle, juste! La Belgique souffre; ! les neuf dixièmes de son territoire sont envahis j et sur l'autre lambeau, que nos braves défen-et , dent, règne la dévastation de la guerre. Et si u- j nous avion? su d'avance tout cela, si c'était à ée ' refaire mille fois, mille- fois nous ferions la sk môme chose, parce qu'il n'y avait pas moyen 1Q j de faire autre chose, parce que nous n'avons u_ ; fait que ce qui est le bien, l'honneur, le droit ! I Aussi, petit à petit le monde entier l'a compris lls j ot c'est pourquoi la Belgique, sous son Roi II > I bien-ahné, représente aux yeux do tous : ,,La -le Justice". C'est pourquoi la Belgique sortira n- librement de cette guerre; elle se relèvera de , é- ses ruines et prospérera. Non, ne doutons ja-]a mais de l'avenir; la guerre durera peut-être ; ir_ oncore un temps, mais nous sommes certains du : L1_ résultat Courageusement de l'avant donc j jusqu'à la bonne fin ! Et maintenant, chers frères, j'ai tant de t© choses à vous raconter, que je no sais par quoi ; -is commencer.... Petit à petit, je renais à la vie.' I re ' A l'arrivée en Suisse, on est complètement ' a ébahi Pensez donc, ce changement brusque, ' ! sans transition aucune! Les premiers jours on n'est capable de rien faire. On regarde, on I ^ est tout étonné de ne p'ius voir de fils de fer, I des sentinelles, et do ne plus entendre hurler. 1S On se demande si c'est bien vrai qu'on soit l~ sorti de là. Puis, peu à peu, on se remet. Ainsi, *e pour moi, ce n'est que maintenant que je com-[a mence à revenir, à un état plus ou moins nor-à mal. Mais je sens déjà très bien que je m'y vp ferai plus rapidement qu'à la vie de prison-i nier ! | ' j Oui, chers frères, je' suis bel et bien en | j" Suisse! Je vous l'ai dit, n'est-ce pas, depuis le ls début de l'année dernière, quand on parlait pour o la première fois do cet accord, nous autres, nous n parlions souvent de la Suisse, et quand on £ avait une journée par trop sombre, on tâchait ifc de l'éclairer un peu en faisant miroiter devant nos cerveaux la perspective d'un internement ,s en Suisse. La phrase finale était toujours: ,,La . j Suisse est un pays merveilleux"! Et enfin, I nous y sommes. l' Je- vais d'abord vous dire gomment nous y !S ! sommes arrivés. Partis do M... au début de >- ! juin pour H..., camp de concentration, comme *- ! toujours ils doivent" nous faire une cochonnerie, tt j On nous oblige à laisser nos bagages là-bas j (pour pouvoir les visiter à fond et enlever co 0 qui peut convenir) disant que dans' quelques . 1 jour nous serions en Suisse et qu'on les ferait i ' suivre. Nous sommes restés à H... pendant six ' ? semaines et comme nous n'avions rien avec xfous, nous avons dû mendier auprès /.es autres ; prisonniers, qui n'avaient déjà pas trop poi|r j j eux-mêmes. Le 12 juillet on nous réunit pour j ( le départ, mais comme on les connaît, ou se ^ s méfie. En effet, quand toutes les communica- , . tions sont faites, on nous renvoie en disant que j e tout transport de prisonniers est suspendu. Les mauvais bougres! Tout ça pour le plaisir de j s taquiner son monde! Vous pouvez vous imagi- i " ner ce que furent les jours suivants ? Le 19, on i nous réunit encore et cette fois-ci c'est pour - do bon. s Voyage mouvementé, mais intéressant. A la j J s gar© do H... on nous annonce 3 heures de re- | 1 tard pour commencer : les avions alliés exécu- i 9 tent une attaque sur Mannhcim. En passant, je £ vous dirai qu'à H... nous avions la satisfaction \ • d'assister chaque nuit à peu près au bombar- T k dement des villes du sud do l'Allemagne. Il ne 1 fallait pas songer à dormir alors, Vers 6 heu-res'du matinale 20 donc, nous voyons un grou-1 po d'une trentaine d'avions venir à notre ren- ; contre. C'était une petite visite pour les usines i aux environs de Ivarlsruho. Les batteries des environs ouvrent le feu, tâchant d'établir un barrage, mais les avions lentement, mais sûrement, vont à leur but. Je crois que c'est très ] rare qu'on en abat par les batteries de terre; ^ 1 c'est si difficiio à toucher. Aucun avion aile- i î mand à voir ! Nous entendons les bombes écla- I ' î ter, puis les avions font demi-tour pour dispa- j 3 raître dans la direction de la France. 3 Le soir, à 6 heures, nous arrivons à Constan-ce. Nous ne sommes pas encore sortis du mau-' dit pays, mais bien proches. Je vous assure f qu'on transpire d'énervement. Au bout de deux ' heures d'attente, bî train part. Cette fois, c'est ^ 5 sérieux Les officiers suisses prennent posses-1 sion du train. A peine sortis de la gare de Con- 0 > tance, des cris (le t,Vivo la Trpn: ! Vivo la Belgique !" npus accusaient. C'est la fron- c tière. Sous les yeux des soldats boches, plac j à la frontière, la population suisse nous accl j me de tout coeur. Braves Suisses, allez ! Tout j long de la voie, les gens nous crient la bie i venue, nous jettent des fleurs, crient, pleuren ! agitent des drapeaux suisses, belges et fra çais. Bientôt nous arrivons à Schaffhausen, < un ^ monde fou et enthousiaste nous atten Puis, en route pour Berne, par Zurich. Nous arrivons à 3 heures du matin, le 21. Réceptic par la délégation belge: très charmantI A heures, départ pour les régions d'internemen Nous arrivons à I... v;ers 9 heures. Nouvelle r ception. Nous sommes terriblement fatigué mais nous tenons quand même, car l'aprè midi, le ministre de Belgique à Berne viei nous voir. Réception; diner. A 4 heures Deum", solennel, etc., jusqu'au soir. Tombant de fatigue, j'ai dermi jusqu'au le] demain soir. Pour les détails de notre instalh tion, je vous les donnerai dans une lettre su îs vante. Sachez dès à présent que l'endroit où j< a- me trouve est un des coins les plus ravissant: le de la Suisse. Il y aura moyen de so mettre sé il- sieusement au travail, tout en profitant de la t, beauté du pays. C'est le Paradis, enfin ! il- Bu courage et de la patience toujours, chéri >ù frères, le jour heureux du retour dans notn 1. cher pays viendra! y ——o-— t il y a m an S- ljf. août 1917: Le Pape fait un ajjpel à la it ! paix à tous les belligérants. 0 I Les Roumains occupent le village de ! SloniJc et syemparent des hauteurs au sud-L_ ouest de Grozesci. Vers Isfesti les Russes i_- font 1200 prisonniers. En Belgique. A Tournai j Sous pi\<udJi.ce tae réquisitionner tous les métaux susceptibles d'aller à la fonte, les boches ont littéralement pillé le musée d'ar-j chéo'logie de Tournai, qui se trouve dans le charmant édifice de la Grand' Garde, et cet autre musée qu'est l'antique et si curieuse Cathédrale 'Notre-Dame. C'est ainsi qu'au Musée ils ont emporté plusieurs coffres en fer du 16e et du 17e siècle, un masque votif en bronze, qui date de l'occupation romaine, un tabernacle d'argent et de cuivre doré, diverses statuettes en bronze' de l'époque mérovingienne, un très curieux coffre-fort à roulettes, fabriqué au 16e siècle, etc. Ce qu'il y a de plus fort, c'est qu'après la visite faite au musée par les fonctionnaires allemands, venus pour y désigner les objets susceptibles d'être portés 6ur les listes de réquisition, on a constaté la disparition d'un certain nombre de pierres précieu- J ses et d'anciennes monnaies en or, que ces . rn-rs'eurs avaient fort admirées et exami- " nées. ] A la Trésorerie de la Cathédrale, les boches ont jeté leur dévolu sur plusieurs châsses fort antiques et d'une valeur inestimable, dont l'une est en argent massif et t d'onfc une autre, celle de St-Eleuthère, date £ de 1240 et constitue un merveilleux travail c d'orfèvrerie. Ils avaient également émis la J prétention, paraît-il, de mettre la main sur une croix byzantine du huitième siècle, chef-d'oeuvre d'un orfèvre ^inconnu, qui j était un grand artiste : nous devons dire c que, devant les pressantes représentations 1 du clergé de la cathédrale, qui leur a fait i: remarquer que, cette croix renfermant un ( morceau de la Vraiè Croix, ils commet- d taient ainsi un véritable sacrilège, devant 11 lequel auraient reculé les Goths eux-mêmes, ^ ces messieurs n'ont pas Insisté. ^ • * * d Le tribunal d'étape a infligé un mois de ^ prison à quatre habitants des mes de Mal-- ^ vis, des Jésuites, Ste Catherine et des Croi- n siers, qui avaient caché différents objets en « cuivre leur appartenant pour les soustraire si à la réquisition. Oairas le H gai rasant Dimanche dernier, la population entière de Thuin a fêté dignement et bruyamment le centième anniversaire de Mme Vve Wal-brecq, née le 20 juillet 1818. A cette occasion, il y eut fêtes champêtres, réception à L'Hôtel de Ville et Te Deum, sans oublier e traditionnel cortège à travers la ville. Mme Walbrecq est toujours en bonne santé. Au L<iB-Esibos.tB0â De très mauvaises nouvelles de la récolté lous parviennent du Limbourg ; le mauvais .emp6 qui règne depuis lô début de l'été a rait. gâter sur pied les blés, les seigles et les ivo'iiies. Le grain est noir et pourri. Les !ruits sont également dans u état déplo-'able ; poires, prunes et' pommes, qui pro-nettaient beaucoup au début, sont entière-nent gâtées. Les cultivateurs de cette région ont dans la'désolation, car cette année sera in véritable désastre pour toute la province, -/es pertes peuvent être évaluées à plusieurs aillions. A «Je ira si p - e Le sieur Dispas, 38 ans, marié et père de rois enfants, s é^ait fait couper la jam^e ;aucho en voulait sauter sur le tram en mar-he. Le malheureux, qui avait dû subir l'am mtation du membre atteint, est décédé, à hôpital des Anglais, où il avait été transporté. * * * Au milieu de la nuit le garde Broens, accom-àgné de plusieurs civils, était do patrouilla ans la campagne aux environs de Vivegnis jrsqu'ou lui signala que vingt ou vingt-cinq idividus chargés comme des mulets arrivaient e HcrmaHe. Comme ils devaient passer près u pont Picard, sur le canal, les gardes s'y liront en embuscade et, dès qu'ils apparurent, >s sommèrent de s'arrêter. Des coups de revol-er répondirent à cette sommation et les ban-its prirent la fuite. Un d'entre eux cepen-ant resta sur le terrain, le corps percé de deux ailes. Il s'agit d'un sieur Minboul, de Herstal, ni a été transporté à l'hôpital de Bavière. Les policiers ne pouvant être porteurs d'ar-les, il est très probable que les bandits en nestion, trompés par l'obscurité, ont tiré l'un îr l'autre. Samedi deux nouvelles arrestations ont été Les opérations militaires. Nouveaux succès pour nos aimes. Les Anglais ava -cenî leur ligne près de la route vers Roye, à l'est de Foiiquescourt et sur la rive sud de la Somme. — Us s emparent de Proyard et font des centaines de prisonniers. Les Français coupent Suéry et réalisent des progrès au nord de Roye-sur-Matz et de Gherincourt. Moscou évacuée. L'ofîersi/e des aillés. Les Français s'emparent de Cuéry. (Communiqué officiel./ PARIS, 12 août. Entre l'Avre et l'O es Français se rendirent maîtres de Gue ;t réalisèrent quelque progrès au nord Roye-sur-Matz et de Cherincourt. Sur le front de la Vesle ies Français joivssèrent deux violentes attaques dirigi :ontre leurs positions sur la rive sept* rionale dans la région de Fismes. Journée calme partout ailleurs. Les alités occupent Proyard et Les Loges (Communiqué officiel.) LONDRES, 12 août. Noiw avançân îos lignes sur la route de Roye, à l'est ?ouquescourt et sur la rive sud de la So: ne. Nous fîmes des centaines de. prise liers. Nous nous emparâmes de Proyai ,u sud de la Somme, à l'issue, d'une âp utte où l'ennemi subit do fortes pertes uorts et blessés. La bataille continue. Sur l'aile droite des Britanniques ! français enlevèrent Les Loges. Vaines tentatives ennemies dans le secteur de Fismes. (Communiqué "officiel.) LONDRES, 12 août. Dans la région fismes les Américains repoussèrent des i aques ennemies. Les pertes de l'adversai ont lourdes. .es opérations des aviateurs franco-américaïr (Communiqué officiel.) PARTS, 13 août. En dépit des tentativ les escadrilles ennemies pour arrêter n viateurs de bombardement des expéditio ion réussies furent entreprises le 11 ao ù-dessus cles lignes ennemies. Nos aviateu sucèrent un grand nombre, de bombes si es ponts, des routes, des trains et ctes tro Ipes et dispersèrent dé nombreux convois. ! On lança, clans la journée et la nuit, j . 57000 kilos de bombes au total. Les avia- ; teurs franco-américains abattirent 15 avions i ennemis et un ballon captif et contraigni-ry rent plusieurs autres d'atterrir désemparés. de 54 appareils ennemis mis hors combat. fCommuniqué officielJ [gS LONDRES, 12 août. Nos aviateurs lan-cèrent hier 50 tonnes de bombes, surtout sur les passages de la Somme et sur des bifurcations de chemin de fer. Ils bombardèrent la gare de Courtrai en plein jour tout en volant à une très faible altitude et enfin sans subir de pertes. Les gares de Pérônne et de Cambrai furent violemment. l?s bombardées. Tous nos avions rentrèrent in-c c domnes. Les aviateurs ennemis, groupés en fortes ' escadrilles, montrèrent beaucoup d'activité. ' Dans les combats aériens nous abattîmes 29 re appareils ennemis et contraignîmes 24 au-eu très d'atterrir désemparés. Nous perdîmes de notre côté 5 avions. €S Nos batteries spéciales • abattirent un Gotha. Les Britanniques cccupent les abords de Bray. LONDRES, 12 août. (Reuter.) Les Bri-tanniques occupent les abords de Bray (au nord de la Somme). TP Les Allemands prononcèrent de fortes attaques entre la route dé Roye et la Somme IS< avec des effectifs considérables, des divisions fraîches et de l'artillerie. La réaction fut particulièrement violente au sud-ouest de es> Roye. Dans la partie méridionale de la o? ligne du feu une bataille s'est engagée pour is la possession do Lassigny, un important car-it refour. rs Le nombre des prisonniers faits jusqu'à ir la nuit, dernière emporte 30.000 et celui des .i- â canons capturés 450, ■ j Dans les secteurs de Chaulnes et de Roye. ' I PARIS, 12 août. La résistance des Ail mands s'accentue. L'ennemi veut préven: de plus grands désastres et gagner du temj , pour retirer ses hommes et sôn matériel c j la boucle de la Somme. Aussi lança-t il pli sieurs divisions au feu pour tenter d'arrêté la marche des alliés. Ses réactions furer particulièrement vives vers Lihons, d'où L Britanniques menacent la charnière impo: tante de Chaulnes, et dans la région c Roye, où se trouvent engagées les arméi Débeny. L'armée ITumbert attaqua sur le fror compris entre un point à l'ouest du platea de Lassigny jusqu'au sud de Ribecourt. Pa la conquête de Canny-sur-Matz cette arme occupe toute la vallée de la Matz, qui coi tourne le plateau de Lassigiiy, de sorte qi; Lasôigny est devenu intenat^e. La marche sur Roye se poursuit système tiquement. La ville est menacée à la fois p; le sud-est (dans cette direction les França: se trouvent à 3 kilomètres do la ville) c par l'ouest, où les Allemands exécutèrent d vaines réactions. Dans le secteur britannique, entre 1 chaussée d'Amiens à Roye et la Somme les Allemands tendirent également des ef forts désespérés pour arrêter la marche de alliés. En général nous avons réalisé en troi jours des progrès pleins de promesses ave t des pertes extraordinairement légères, qu n'atteignent même pas le quart du chiffr des prisonniers faits. La portée de l'offensive des alliés. LONDRES, 12 août. (Reuter). Il impor te qu'on insiste sur le fait que notre grand | victoire a été obtenue avec des effectifs trè ' restreints. Ce résultat ne fyt possible qu'e: surprenant complètement l'adversaire et e] combinant avec précision l'emploi des tank» ! Un réseau de nids de mitrailleuses, sur le 1 quel les Allemands avaient appuyé leur ré | sistance, fut mis hors d'état de nuire pa: 1 nos merveilleux petits whippets. Il est im I possible d'évaluer les pertes qu'infligea . | l'ennemi cette arme nouvelle. Comme bilan de la bataille Amiens es dégagé, les réserves ennemies, tenues prête: pour de nouvelles opérations, ont été déc» mées et l'adversaire a perdu une quantité considérable de matériel et de munition* Nous constaterons plus tard la portée mo raie de-l'action. L'activité des avions français. Un communiqué officiel annonce que, le 1' août, les avions français bombardèrent avec suc cès des ponts, des routes, des trains, des trou pes et des convois. Au total -57 tonnes de pro jectiles furent lancées, 15 avions furent détruit, et 21 mis hors de combat. 6 Raids aériens sur Frankfort et Metz. LONDRES, 12 août. (Reuter.) Officiel, Nos avions bombardèrent lo triangle du chemin de fer près de Metz, ainsi que deux champs d'aviation. Une autre escadrille aérienne bombarda avec succès les fabriques d'avions et les fabriques do matières chimiques à Frankfort. Un grand nombre d'a-| viens ennemis prirent les airs et un combat s engagea, au epurs duquel deux appareils ennemis furent détruits. Tous nos avions rentrèrent. Une autre escadrille attaqua, avec succès,- le champ d'aviation d'Hage-nau. Elle fut attaquée par de nombreux 1 avions ennemis. Au cours, d'un violent combat aérien nous détruisîmes quatre appareils ennemis, tandis qué nous en perdîmes deux. Ensuite notre escadrille bombarda le but indiqué, à la suite de quoi quatre avions, cachés sous un hangar, furent détruits.Les progrès des Français sur le plateau de Lassigny. LONDRES, 12 août.(Reuter). Les Français délogent graduellement l'ennemi du plateau ds Lassigny. On s'attend à recevoir dans quelques heures la nouvelle de la conquête du plateau. Une division autrichienne au front ouest. LONDRES, 12 août. (Reuter.) Une di vision autrichienne est arrivée au front Ouest. Le concours d<« avions britanniques. LONDRES, 13 août. (Reuter). Les correspondants de guerre anglais sont d'avis général que les combats aériens de jeudi et de vendredi sur la Somme furent les plus importants de la guerre. Les 50 appareils signalés comme manquants dans le communiqué ne forment qu'une infime partie des avions qui participèrent à la lutte et plusieurs centaines do pilotes exécutèrent jusqu'à 3 ou 4 expéditions. L'ennemi fut dérouté par cette attaque, au point que tout son repli s'orienta vers le sud pour éviter le passage de la rivière. Les avions de combat allemands, volant par quinzaines au-dessus des nuages, foncèrent fréquemment sur les^ appareils de bombardement britanniques évoluant à une faible altitude. On peut se former une idée de la besogne accomplie par nos aviateurs lorsqu'on saura qu'une seule escadrille détruisit 13 mitrailleuses et 4 canons, tua beaucoup de mitrailleurs, d'artilleurs, plusieurs centaines de fantassins, atteignit plusieurs ponts, dispersa un convoi de transport et enfin fit exploser un grand dépôt de munitions. Nos aviateurs atterrirent souvent pour rendre d'autres services. C'est ainsi qu'un pilote, tjui avait dû atterrir, quitta son appareil, saisit un fusil, se joignit à un détachement d'éclaireurs. Après quoi il emprunta un cheval sur lequel il regagna son camp. Treize appareils britanniques, volant-ailes contre ailes, attaquèrent une escadrille de 20 avions ennemis et en détruisirent 6. Une escadrille de bombardement ennemie, attaquée par 35 avions britanniques, subit également de lourdes pertes.. M. Clemenceau au front. PAHIS, 12 août. (Ha.vas.) M. Clemen-r ceau, accompagné de M. Klotz, visita Mont-is didier, dont il ne reste plus que des ruines, e et les régions reconquises. Il assista à l'atta-i- que au milieu des troupes de première ligne r et constata l'enthousiasme et l'élan irrésisti-•t ble des poilus progressant avec un calme îs imperturbable sous le feu de l'artillerie allemande. Il félicita les généraux commandant o les armées anglaises et françaises. ;s Mort de l'as des as allemands, lt BERLIN, 12 août. Le premier-lieute-u uant aviateur Lowenhardt est mort sur le r front. Le communiqué de samedi annonçait e encore qu'il venait d'abattre ses 52e et 53e avions ennemis. 0 Le bâton du maréchal Foch. PARIS, 13 août. Le ,,Matin" apprend •- de New-York que les chevaliers de Colomb, r la^ plus puissante organisation catholique s démocratique des Etats-Unis, qui compte t plusieurs millions de membres, a décidé e d offrir son bâton de maréchal au général Foch, et d'y faire graver les mots de: a Nancy, Saint-Gond, Yser, Somme et , Marne. s Sur le front belge. s L\,as" Ccppcns abat trois ballons allemands, (Communiqué officiel.) / LE HAVRE, 12 août. Pendant la nuit* 3 du 8 au 9 août une reconnaissance ennemie a été repoussée par le feu devant Aschhoop. Actions ordinaires d'artillerie sur le front et nos arrières. Pendant la journée du 8 au 9 rencontre de patrouilles vers Niependam-, me et en avant aes tranchées de Beverdijk ; g un détachement d'assaut a pénétré momen-! tanément dans nos postes avancés vers 1 Kippe où une violente lutte à la grenade a eu lieu. Grande activité d'artillerie au sud de l'Yser. Le sous-lieutenant-aviateur Willy Cop-, pens a incendié le 10 août au matin les bal-, Ions ennemis de Leffingh, Ruytershoek et j, Gapaard (est de Messines), 23e, 24 et 25e j victoires. t Une de nos patrouilles pénètre dans les lignes i , ennemies et ramène une mitrailleuse. (Communiqué officiel.) ■ LE HAVRE, 13 août. Activité moyenne d'artillerie. Des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos lignes vers Dix-mude et Draaibank ont été repoussées par le | feu. Une de nos patrouilles a pénétré dans les positions ennemies et a ramené une mi-' j trailleuse. Les opérations en Albanie. Les Italiens délogent l'ennemi de la tête do pont de Jagodîna. (Communiqué officiel.) ROME, 12 août. Sur le Semeni nous contraignîmes le 10 août l'ennemi à évacuer la tête de pont à proximité de Jagodina et à passer sur la rive droits, de la rivière. Nous repoussâmes et pourchassâmes hier | des détachements ennemis qui tentaient d'aborder nos positions au nord-ouest de • Bérat. La situation en Russie. Les bolschevistes seraient renversés. LONDRES, 12 août. (H. N. par radio.) Il parait que le gouvernement des bolsdie-vistes est tombé. Le Wolff-Bureau n'en a cependant pas donné encore de confirmation officielle. ^ On apprend de Zurich que Lenine et Trotzky ainsi que d'autres membres du comité exécutif du soviet ont quitté Pétro-grade et se eont retirés à Cronstadt. On assure 'que l'anarchie règne dans lc6 deux capitales russes. De forts détachements d'infanterie patrouillent'dans les rues; la cavalerie et les mitrailleuses sont dispersées aux carrefours et nombre d?arrestations ont été opérées. * Le service télégraphique coupé. Des nouvelles parvenues le Stockholm disent que depuis quelques-jours la Russie est isolée du monde extérieur. Les relations télégraphiques avec le sud, le nord et l'est sont complètement coupées. Elles sont constamment entravées aussi avec l'Allemagne. La seule manière que l'on ait de s'entretenir avec Pétrograde et Moscou est de recourir à la radio-télégraphie. « L'évacuation do Moscou. MOSCOU, 12 août (Wolff). Le Conseil.des Commissaires ordonna que tous les habitants de Moscou non retenus par leurs foire tions absolument nécessaires devaient quitter la ville en- • déans les trois jours. Ceux qui à la suite de cette | évacuation perdent leur place ont droit à l1 mois de gages payés d'avance. Des troupes canadiennMïs en Sibérie, i OTTAWA, 12 août (Reuter). On annoncé j officiellement que le Canada prendra part à l'expédition en Sibérie. J La révolte des paysans dans l'Ukraine. I ▼LONDRES, 12 août. (Reuter.) Un radio russe du 12 annonce que, d'après une information reçue à Kiov, entre Tripoli et Staili, à 50 verstes de Kiev, un grand détachement do paysans, au nombre d'environ 5000. armés de mitrailleuses et d'artillerie et pourvus de chariots de provisions et d'ambulances- automobiles, a passé le Dniéper au moyen de ponton* et marche dans la direction de Poltavn. Des détachements allemands importants ont été envoyés à la poursuite des paysans. La proclamation des alliés au peuple russe. VLADIVOSTOK, 9 août. (Reuter.) La proclamation britannique au peuple russe a été reçue ici par les Tcliéco-Slovaques et la population avec satisfaction. Cette proclamation a dissipé la peur que l'intervention eonduirnit à une occupation. La popularité des troupes alliées a augmenté. Les Japonais et l'action en Sibérie. Reuter annonce que le ,,Times" apprend de Tokio, en date du 7 août, quex dans

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