L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 18 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/st7dr2qh7d/
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Âiûîî©© I>I0. 1 £» cents L'ECHO BELGE t 'iinïan fait ta Force, Journal quotidien du matin, paraissant eni Hollandi Toutes les lettres doivent être adressé su bureau de rédaction: M.Z. VOOBBUBGWAL 234-240, AM8TERD/1 i Téléphone: 3797. ^—■oa——M Rédacteur en Chef: Gustave Jaspuers. Comité de Rédaction: \ cha'les Bernard, Charles Herhîee, Poar 'es annonces, abonnements et vent, au numéro, s'adresser à l'Administration d journal:N.Z.Voorburgwal234-240,Amsterdaii Téléphone: 177S. " Abonnements! HollaniSefl.l.SOnarmois.EtKsannninfl o nn Les Anglais prennent Banaume Le Pepe et les Belligéra L'heure n'est pas venu© encore de j à fond le rôle du Pape dans les événeœ actuels II nous manque pour cela < choses essentielles, le calme d'esprit et des pièces du procès. A la fois juges et ties. nous sommes portés plus que ja: à faire d'une question de raison une ,q tion de sentiment. D'autre part une f de démarches du Pape ont dû rester secr< Il y aura beaucoup de surprises sans d lorsque, après la guerre, il trouvera p être à propos de publier, lui aussi, son 6iei* diplomatique, son livre jaune et bl et de faire connaître au monde tous les tails de l'action pontificale depuis le i d'août 1914. Il est cependant possible des mainter 'de faire assez de jour sur la cause, ç permettre à tout esprit réfléchi et sin de se faire une opinion équitable basée Ja raison et sur les faits. C'est l'objet cet article. On reproche à Benoît XV de n avoir pris ouvertement fait et cause pour n< Il aurait dû sortir de la neutralité, et ] clamer XJrbi et Orbi, en sa qualité de j suprême et vengeur de la Justice et Droit, la culpabilité des Puissances C traies et leur responsabilité de la gu( inouïe qui désole l'humanité. Ce n'est pas moi qui me plaindrai l'hommage indirect rendu ainsi à la pauté. On ne tiendrait pas tant à son idict si on n'en reconnaissait pas le pc décisif. Elle est donc toujours la plus ha (autorité morale qui soit! Et si elle d raifc une revanche de l'affront 1 lui fut infligé naguère par son clusion de la Conférence de la P a La Haye, elle 11e saurait _ l'av plus complète et plus éclatante. Mais si norable que soit pour elle le reproche réit qu'on lui fait de son ,,silenceil n'en pas moins injuste, et rien n'est plus aise < de le démontrer. Il n'y a uulle difficulté à condamner actes positifs, incontestables et manifes ment injustes, tels que l'invasion de la E gique, le bombardement de villes ouvertes de contrées paisibles, les tueries de ci\ inoffensifs, les dévastations ep les incend du système de la terrorisation, la dépor tion d'habitants des pays occupés, etc. Au le Pape ne s'est-il pas fait faute de les flét hautement, tant de vive voix que par écr et notamment dans ses Allocutions Consisi triales, comme contraires au droit natur ïion moins qu'au droit positif des gei Mais il n'en est pas de même de la questi de savoir sur qui pèse la responsabilité la guerre. L'Allemagne prétend que de part cette guerre est défensive, parce q préventive. Grossier et abominable menso ge sans doute ! C'est l'éternelle histoire < loup, de l'agresseur qui crie à la provoc tion. Ce mensonge n'en a pas moins impre sionné bien des neutres, dont les uns croient positivement et les autres estime la question tout au moins litigieuse. Pour trancher de sa parole souveraine, il ne su fie pas au Pape d'alléguer sa conviction pe sonnelle et d'en appeler au bon sens publi Il devrait prononcer régulièrement et p: fconséquent juger dans les formes. Il ne pou rait pas laisser à la partie condamnée droit de se plaindre de n avoir pas été ei tendue. Il devrait dono, de sa propre aut< rite et "sans avoir été saisi par les intéresst d'aucune demande de ce genre, s'ériger e arbitre et proposer une enquête suivie c débats contradictoires. Inutile de dire 1 ai cueil que les parties feraient à cette prope sition, l'une aussi bien que l'autre. Lst-< là ce qu'on attend du Pape? Quelle ten tpête aussitôt, de la part de ceux-la surtor qui lui reprochent le plus sa non-interver tion, quelle tempête contre le nouveau Bon: face VIII, qui, en plein XXme siècle, e fierait encore à revendiquer le droit des d eu glaives! Et il n'y a pas à dire, voilà c qu'on voudrait du- Saint-Siège, à moin que ce ne soit une sentence irréguliè^e, qr fournirait au^ Centraux un sujet plus qn spécieux de "protestation et leur donnerai raison dans la forme, autant qu'ils ont tor au fond. Le Pape* serait ainsi pour l'En tente ce maladroit ami, pire encore qu'ui gage ennemi ! Qu'on ne se ^népfenne pas sur ma pensée Notre bon droit ne saurait être plus éviden .qu'il ne l'est. Il éclate, comme le soleil ei son midi, à tous les yeux non prévenus Faisons à Benoît XV l'honneur de croiri qu'il 1© voit aussi bien que personne, liais Eoua prétexte d'une satisfaction réclarné< par l'opinion publique, ne lui demandons pas une d'marche inconsidérée, qui n'auraii aucune utilité réelle, le compromettrait l jamais, et serait évidemment le signal de le rupture avec l'Allemagne. Or, rompre avec l'Allemagne, ce serail d'abord renoncer de gaîté de coeur au rôh de médiateur, que les circonstances lui réservent peut-être. Non pas que Benoît X"V puisse beaucoup escompter cet honneur. I connaît trop bien pour cela l'état actuel des ^|^i^Tout dernièrement, l'Union Interna.. 1 ti°n de s'opposer de tout son pouvoir à i|T5 I tervention du Saint-Siège dans laconcl'i Je la paix. Le Schisme et le Protestant ne sont pas plus désireux de relevé prestige de Rome. Tout cela, Benoît ents ne l'%nore Pas» ^ n'est pas homme . _ repaître de vaines illusions. Mais enfin ne sait jamais. Bismarck n'a-t-il pas d< à Léon XIII la solution du conflit hisp nais allemand des Iles Carolines? Et les 1 ues- ^raux n'ont-ils pas demandé instami oule au I^'Pe d'aPPuyer de sa haute influ leurs ouvertures inattendues de paix? < m te ^u'il €n ^ uous ^oit et se doit à sut- m®n?e de 11e pas rendre sa médiation dos_ possible. Il ne peut pas encourir de pr me délibéré le reproche certain d'avoir n< dé- 011 plntôt chassé lui-même une occa ao£g unique pour la Papauté de conquérir sr monde un ascendant nouveau. De bc ant foi, va-t-on demander au Pape de tra^ i0ur îer, pour ainsi dire, de ses propres mai] :ère démolir la. Papauté? sur Rompre avec l'Allemagne, ce serait de suite provoquer peut-être un nou\ Schisme d'Occident plus redoutable en pas C1U9 1Q Grand Schisme» de 1378—14-29. >us. esprits sont si montés chez les catholic >ro- allemands et autrichiens ! Leur clergé uge même est tellement germanisé, en Aile du &ne surtout, que le cri Loss von Rom! !en- ten tirait furieux d'un bout à l'autre >rre deux empires. Bien des fois déjà de soui menjaces se sont fait entendre et le spei de d'un nouveau K-uitur Kampf s'est la Pa- entrevoir." Nos ennemis ne se dissimu] 'er- pas qu'au .fond le Pape est pour nous. !\ -ids gré tout,, ils 11e saunaient pas se fausser ute sez la conscience pour n'en avoir pas le îsi- cret pressentiment. D'ailleurs, avec tout» lui prudence, il ne saurait pas ne pas ex- trahir parfois à son insu. Que lix marques de sympathie prodiguées à la I oir gique et à la France, qui n'échappent ho- à l'attention jalouse de Vienne et de E éré liu ! Comme on 6'y est offusqué de son 1 est si significatif à M. Fernand Laudet, dii [ue teur de la ,,Revue Hebdomadaire" et cien attaché d'ambassade: J'aime la Fraies catholique 6ans doute; mais je dis pl te- j'aime la France tout court! Avec qu( el- mauvaise humeur mal dissimulée y fut et cueillie la fine leçon qu'il donna sous for ils d'éloge au clergé allemand tout entier, de ies sa réponse, à la dernière adresse des évêqi :a- réunis, à Fulda! Il prend acte de leurs p ssi testations d'amour pour la justice et l'I rir manité et les répète textuellement avec ii it, singulière insistance, donnant clairement ;o- entendre, à qui sait lire entre les lignes, q si, les paroles 21e sont rien sans les faits. N is. t-011 pas ici même cité fort à propos l'aul an jour ce qu'écrivait naguère le principal joi de liai catholique de Munich, au sujet de sa création de cardinaux italiens et fran.ça ne à l'exclusion d'allemandsl ,,Qu'on le sacl 11- si on prétend nous-traiter en qualité nég lu geable, nous ne nous laisserons pas faire a- Les esprits étant surexcités à ce point, s- suffirait d'une étincelle pour allumer Ti y cendie. Et ce n'est pas une étincelle, c'e it un brandon enflammé que le Pape devre la jeter sur l'Eglise d'Allemagne et d'Autrich f- IJt il se trouverait des catholiques po r- exiger cela! Ah, je le dis à leur honte c. aussi pour les faire rentrer en eux-même 11* pas un dissident, pas un incroyant sensé l- sincère ne sera de leur avis. Le grand jou le nal protestant ,,Le Temps", l'organe po' 1- tique le plus autorise de France, reconnai y- sait dès le mois de mars 1915 que l'attitiic ;s du Pape et du cardinal secrétaire d'Et; n était inattaquable. U11 an plus tard, à l'o e oasion de la visite à Rome du cardin > Mercier, il revenait sur tout ce que la p< >- sition du Pape a de délicat: ,,car il do e ,,veiller naturellement à ne pas mettre e l- ^péril l'unité de l'Eglise". Que d'aveu t de ce genre, m'écrivit-on alors de Paris, o pourrait glaner dans le ,,Journal des D< - bats" et autres grands journaux de gai 1 <he, qui ont reconnu la justesse de ce pa: /; sage de l'Allocution Consistoriale de jat e fier 1916: ,,Prendre parti dans le confl: s „actuel, outre que cela n'aiderait en rien 1 i ,,cause de la paix, ce serait gravement con 9 ,,promettre la tranqidllité et la concord t ,,intérieure de l'Eglise". t Quant aux écrivains catholiques, qu'im - porte la voix discordante d'un déséquilibré 1 qui nous a donné son autobiographie sou ce titre suggestif: ,,Le Desesperé," Il y dans tous le3 partis de ces esprits superficiel b faux et passionnés, qui croient nàïvemen 1 être seuls à voir juste et se plaisent à casse bruyamment et de préférence les vitres d i leurs amis. Veut-on connaître l'opinion ca , tholique éclairée, qu'on lise L',,Univers" 5 L',,Echo de Paris", ,,La Croix", etc. et, s'i > s'agit de périodiques, ,,Le Correspondant" i ,,Les Etudes", voire ,,la Revue des peux . Mondes", dont l'éminent collaborateur, M , Louis Bertrand, écrivait dans la livraisoi du 1er juillet 1916:que les circonstance: ,,actuelles encore si troubles imposent ai ,,Pontife romain une extrême réserve, qu ,,donc oserait le contester? Que d'inextrica ,.bles, que de torturantes difficultés! I ,,doit s'efforcer de garder impénétrables se: , ,,sympathies personnelles. Il .lui faut atten „dre en silence le moment où son interven A nfroa. As.A. produira. tun< l'in- ,,recrudenscence de haines et d'horreui ision ,,D'ici là il ne peut que prodiguer aux v: isme ,,times de nos épouvantables mêlées d r le ,,paroles de compassion et d'amour, XV ,,s'interposer autant que possible pour z à se jjténuer l'atrocité des méthodes de guer , on ,,et pour adoucir le sort des prisonniers :féré ,,des blessés". ano- Et ceci m'amène à mon dernier arg 3en- ment. Rompre avec l'Allemagne, c'eût é nent pour le Pape se mettre dans l'impossibili ence de rendre à l'humanité les nombreux iuoi inappréciables services que l'on saii lui- échangé des pi*isonniers, grands blessés > im- civile inaptes au service militaire —- hosp ^pos talisaèion en Suisse des prisonniers mal ad îgli- ou épuisés — suppression des camps de r sion présailleg — repos dominical pour les pr r Ie sonniers —- bureau d'informations instal nne au Vatican, et qui a déjà recueilli au de' rail- de cent mille adresses de disparus ou c is a prisonniers dont les familles ignoraient ] résidence, etc. Que dire de tant de oondan en- nés qui ont obtenu leur grâce? Voilà ur eau idée de l'oeuvre du Pape aux jours sombr< :ore et tragiques que nous vivons depuis pli de deux ans et demi. Avons-nous eu en c< lues jours beaucoup de pareilles éclaircies ? Mail lu^" qui ne le voit, c'est les imputer à crime a ûla" Pape que de lui reprocher de n'avoir ps Jje" rompu $/vec l'Allemagne. E11 1870, lorsque la guerre venait d'éclg es ter, Pie IX intervint entre Napoléon II : r? et G-uillaume 1er pour arrêter l'effusio: 1SS^ du sang. Ce beau geste échoua, dit Juk Fawe dans ,,Rome et la République Fran a çaise", mais l'élan de ooeur de l'august as" pontife n'en fut pas moins méritoire, sur se~ tout quand on le compare à l'échec de no 'sa efforts auprès de nos anciens alliés que, défaut de sympathie, leur intérêt mêm , aurait dû mieux conseiller. Nous fûme >e " profondément touchés de oette interven r)as tion généreuse sur laquelle nous n'étion er. pas en droit de compter . 10 Ne soyons pas ingrats non plus. Benoî XV lui ,a,ussi. a voulu arrêter l'effusioi •s. du sang. 11 s'y e6t dépensé, c c- était bien dans son rôle, e*> une année durant. Mais il a prêché de et désert. Il ne se serait pas découragé t- cela, si 011 11'avait pas poussé l'inj re jusqu'à voir dans ses efforts l'arrière-]: et de nous imposer une paix allemande. même pris ombrage de la prière pour la ii- composée par lui et répandue partou té son ordre*. Il s'était déjà expliqué c té dant on ne peut plus clairement et à et sieurs reprises sur la paix qu'il appela , : ses voeux, à savoir ,,une paix juste e ît ,,i'able, une paix par conséquent i- ,,respecte le droit et les aspirations 1 ,,mes de tous lés peuples." Soyons équitables que Jules Favre et reconnai i_ que, si Benoît XV a échoué de son cô !é n'en a pas moins 'bien mérité de l'hum à tout entière. e Tenons-lui compte ensuite de l'in a difficulté de sa position et ne l'out point: Un seul faux pas qu'il viendr. e faire pouiTait aiboutir à la réalisatio] !S l'effrayante devise assignée à son 1 s par la prétendue prophétie de S. Mala ;s archevêque d'Armagh: Religio de % . lata. , ^ Sachons enfin rendre justice à la s attitude qui lui a permis dé sécher tar larmes et de panser tant de blessures, fermement aux célèbres paroles d'! ]- qu'il a prises pour texte de son alloci ^ aux prédicateurs du carême dans les é£ s de Rome: Une lumière s'est levée sur qui étaient assis dans les ténèbres et à l l Ire de la mort. ,,Prêchez la charité, lei ,,t-il dit, la charité, ce soleil bienfaisant ,,le Christ a fait lever sur le monde et ! ,,ne saurait trop rayonner sur les inr •,,brablies malheureux qui se débattent ' l ,,cette nuit sanglante et gémiissent en j ,,aux affres de la moi-1." * Je Je demande, a-t-il cessé de prê d'exemple, et ce programme aLt-il ten lui de le mieux remplir? l Chanoine Hevnsser En Belgique. me ms lZ La question duravitaillsme LU- — ne Le ravitaillement du pays est toujours à premier plan des préoccupations. Le public t ue occupe énormément et il n'est pas sans s a. i quiéter de l'avenir, d'autant que la nouvi re du torpillage d'un nouveau navire destiné ,,Relief Fund" vient d'être connue. Les cl lj~ fres ont une éloquence effrayante: Au lieu la 22 v navires qui devaient entrer le mois c nier à Rotterdam, chargés de vivres pour ie, Belgique, il n'en est arrivé que deux ! Ii- Le comité, par mesure de précaution, a t ". aussitôt réduit la ration de pain. Mais, les I il ges- sont privés déjà de pommes de terre n_ l'on ne voit pas bien la solution de l'ange ■ sant problème. Nous pouvons nous priver pommes de terre si nous avons du pain et oiproquement, mais nous ne pouvons pas ms quer et de pain et de pommes de terre. Or, ir ration de pain est, aujourd'hui, insuffisan et C'est l'aliment principal du plus grand noml s, dos habitants du pays occupé. Le peuple « =t très éprouvé, il n'y a pas à le 1 cher. La viande est un aliment qi ne oonnait guère plus que de 110: les légumes n'existent qu'à l'état de couseï Sb __ on les paie cher — et le ri/, et le maïs so le strictement rationnés. Qu'est-ce que de cents grammes de riz par semaine ? ^ > . Les navires qui sont partis d'Amerique d il vent apporter 40.000 tonnes de froment. Mî >- les infâmes pirates qui déshonorent à ]am; it la marine allemande torpillent les 6team< n les uiis après les autres. _ . . Les Allemands font croire que les Anglf X sont cause, indirectement, de la disette. n iomuial do la Komniandantur a même le tou,p (l'écrire „qu'on exprime l'espoir que les quelq l" 85,000 tonnes qui attendent dans les poi i- anglais obtiendraient un sauf-conduit. J)e p i- grands retards équivaudraient a une catastr t plie pour nos populations. La petite clas a souffre énormément. Pour parer aux besoi: urgents, l'administration communale de Bruxt I les a pris des mesures énergiques; elle requu tionne les haricots, les pois, le combustibl etc , qui sont dans le commerce. Mais' c est " ibien peu do chose, et, en fin de compt , l'importation est indispensable.^ s Sir Maurice de Bunsen a répondu longu ^ ment aux perfidies boches. Si les journal = publiés en Belgique, comme ils le pretenden sont neutres, qu'ils publient donc les declar, tion s du représentant du gouvernement anglai r Nous n'v reviendrons pas. ÎSous constatoi 3 une fois do plus que les Allemands son,t 1( " bourreaux de notre pays et qu'après 1 avo > détruit ils mettent tout en oeuvre pour atti 1 mer la population. , Nous apprenons, d autre part, que i - ministère des affaires étranKèrr>s à La Haye invité les recteurs des universités a so réuni [ afin d'examiner la possibilité de confier quelques étudiants le soin de remplacer, le en échéant, les Aménoaans du ,,Relief Fimd fc ! Bclgium"» i A Bl*MSèl!S©S 5 TL y a de l'émulation, parmi la police : le voleurs de pains font les frais de la chasse Un trafic incroyable de pains se fait entr yjggtolas -awartiers et vles, Alités ve.riTjroy - - «9 - -i® — — - liantes. C'est ainsi qn'on pup surprei dix individus qui transportaient des p de Ma Campagne à Waterloo. 5au On saisit les provisions et on condi ;.en les délinquants au commissariat de p( îlle il3 eurent à s'expliquer sur lat proven£ au de la flnarchandise. Ils avouèi*ent l'ach iif- —■ le jeu durait depuis assez longtemps de aux jgairçottis-baulangers en tournée, er- payaient chaque pain* 1.50 franc et la revendaient 4.50 francs! Voilà qui proi mieux que de longs discours, que le j i est affamé. et * * * is- M. Aimand Résimont, ingénieur et de ministrateur-directeur des Forges et A ré- rie3 du Nord èt de l'Est, très connu d les milieux industriels belges, est mor Valenciennes à l'âge de 70 ans. S Au Pays Walloj Ml ^ détails rétrospectifs sur ^1 commune de Corroy-le-Château. v ' l-*0 18 août 1914 ' passèrent, à Corroj ut C.hâteau'% quelques détachements français ; vis de très près par des avant-gardes âllem des. Il y eut à l'entrée du village une es< . mouche dans laquelle fut tué un soldat fi çàis. Deux autres furent blessés et amenés ' : château, transformé en ambulance*. Le 20, troupes vinrent loger dans Je village, et i vingtaine d'officiers au château, et cela . p (^ant trois jours. Excessivement grossiers j_ exigeants, ils ne fusillèrent pourtant pers T ne et n'incendièrent ni maison, ni meule d ^ la commune. Le bourgmestre et l'aumôi: du couvent furent retenus une nuit com ts otages. 1S Le village fut relativement tranquille j °" qu'au 20 septembre, où repassa de l'artille 150 lourde venant de Maubeuge, et se dirigea -s 'sîkr Anvers. Après cela, ce furent des réqu tions nombreuses de chevaux, bétail, pomr il* <ie terre, fourrage et même de lé P mes. Toute l'année 191o et 1916 il n'y . 'a plus de logements, sauf en octobre 1916, qi e, ques centaines d'hommes, débris de toutes mes, sales et exténués, vinrent à C'orroy -- deux ou trois communes avoisinantes, se" x poser pour un mois, disaient-ils .Au bout t, dix jours, après une revue passée à Gc i- bloux, où on les habilla de neuf ,• ils dure s. repartir pour le front. Les réquisitions is chevaux sont excessivement nombreuses da s la région namuroise et le Brabant. On c r des villages où, sur 80 chevaux, 60 sont pi i- tis. A Corroy, en septembre 1916, sur 62 cl vaux, on en a pris 22. La tfvommandantur < e installée à Gembloux, dans la villa de M. IV a lotte.In utile de dire que tout le vin a c r volé. Le ravitaillement se fait régulièremer à, On n'a jamais manqué de pain. Chacun ci s sa ration. La viande est horriblement chè r et le lard est une denrée de luxe. Chaci ayant conservé une provision de pommes terre, on se nourrit convenablement. Le i et les haricots sont fournis par l'Amérique. En 1915, il y a eu d'abondantes distrib ^ fions de vêtements donnés par les Amèricair Les gens qui possèdent encore un cheval une carriole s'en servent, plutôt que d'ei ployer les chemins de fer allemands, dont 1 prix sorLt.k jiûublQ du tarif - bêles. 11 est a e qui rivé plusieurs fois, à Corroy, qu'à la suite d toute rupture de fils télégraphiques ou attentats ms le ^ vo-l0' ferrée, les habitants soient obi • gés de rentrer chez eux à 7 heures et de paye pour amende. .istice ii y a eu bien des condamnations, entr ensee autres : On a Joseph Colle, de Corroy, -500 marks, pou paix, avoir transporté des lettres en Hollande. t sur Goisse, de Gembloux, plusieurs années d spen- ^ravaus forcés en Allemagne. i Schepkens, de Gembloux, plusieurs année P " de travaux forcés en Allemagne, it de Mme ^ le Docle, de Gembloux, 100 marks i du- pour injures aux Allemands. qui La marquise de Trazegnies, 20 marks, pou 3giti- avoir laissé circuler un chien sans muselièn aussi sur la vo^e publique. ssons kes hommes de 17 à 42 ans doivent se pré é il sen^er au contrôle une fois par mois. J , On ne peut plus circuler à bicyclette d'un* a-mte commune à l'autre; d'ailleurs, les pneus son saisis. Réquisitionnés aussi, les osiers, le: finie peupliers, etc. Les noyers sont abattus. Cliacui lions doit être muni d'une carte d'identité ; si l'or lit à est trouvé'non porteur de ladite carte, ,trois I marks d'amende. è^ne - de chômeurs, car le bourgmestre s'esl f->. ingénié à trouver de l'ouvrage pour tous ; cnie, réfection des routes, curage des fossés, etc. °pu~ On entend presque constamment le canon: au moment de l'offensive de la Somme sursage tout, le grondement était continu, .t de ' ^ hommes ont été déportés' en décembre. con_ k® bourgmestre se donne beaucoup de pei-[saïc j1? tête aux Allemands le plus possi-ble. Il a été établi, en été, pour surveiller les ition récoltes et les bêtes de pâture, des équipes lises de veilleurs de nuit avec chiens policiers. ceux dont on s'occupe activement du dressage. 'om- Le curé, l'aumônier et le maître d'écoie font lt a- partie du Comité de ravitaillement et prodi-que Su?nt leurs encouragements à la population, • qui est d'ailleurs très patiente et a grande * confiance dans l'avenir. tom- lans + ►roie i Dans les flasudres Chez le briquetier Valère Beyls, d'Har-Dher lebeke, éclata un incendiie. Les deux enfants, u à âgés respectivement d'un et de deux ans, furent aspyxiés. In médecin, appelé d'urgence, ne put que constater le décès. IS. r—— — Ati Limbourg La anifière croit toujoiu-s, écrit ,,Le Cour-méiiages où la mère se verra obligée de refu-ménages où la mière se verra obligé de refuser une tartina à son enfant, car la ration jt . 9 P^in vient d'être diminuée tencoi-e. On ains J t*jOib 1 K.G. 500 de farine par semaine et par personne. Dans plusieurs commîmes, les liait Pommes de tel're font défaut, mais quelles ilice que j01®11' le3 mesures prises par les Alle-noe ^ y a encore des paysans qui possè- . Provi?ions et les vendent eu ca- " cnette à des prix très élevés. Certains par- Ti= encore ainsi à se proevu-er un sac de j pour quelque 160 francs. 6 3Sn ce qui concerne les vivres, il y a quel-' une grande différence entre les ré- a)s gions et même entre les communes. On comprend que 1 habitant de la ville éprouve plus de misère que la campagnard. C'est 1u en dépit de la grande sévérité des -ie- Allemands, la fraude de farine d'une région ans ou d'une commune à l'autre est à l'crdre du - a jour. Ce sont surtout les femmes qui pra tiquent ce -métier et il paraît que si les affaires vont bien elles font de bonnes j( joui nées. La fraude se fait le plus dans la la dârecti°n de Liège où, suivant ks dires de gens venus du Limbourg, le manque de -}<v vivres se l'ait ressentir le plus. »ui- Malgré la sévérité des Allemands, les dé-an- portations et toutes les misères, la popula--ar- tion a confiance. Elle espère toujours que *aîï bientôt le jour viendra où elle pourra accla-des m8r^nos glorieux troupiers, me Récemment les Allemands ont fait fermer C11_ les écoles; la population y voit un indice de et la retraite prochaine. on- L'ennemi diminue de plus en plus ses gar-aus nisons (elles sont constituées actuellemeait j*1' Pap quelques hommes seulement). Les Bel-e ges restés au pays^ savent très bien que l'Al-us- est forcée de rassembler ses der- rie nières forces pour parer au choc des armées mt alliées. Les Allemands de leur côté savent isi- que bientôt ils devront quitter le territoire >cs violé, mais tavant leur départ ils tiennent à 511' s'accaparer du dernier, bien resté aux habi-tants.,u~ A Hasselt, par exemple, les Allemands ct ont fait un reoenseinent des lits et matelas re- et tout ce qui n'était pas utilisé fut empor-de té. Serait--ce peut-être pour servir aux b!es-m- sés qui afflueront sans aucun doute lors de II fc la bataille prochaine? Le bruit court en tout 0 cas qu'ils ont l'intention de construire à Hasselt des lazarets. Les planches seraient ir_ déjà arrivées. ie- Question de bruits, on dit encore .que la ist Hesbaye kva ctre comprise dans la région é- d'étapes. Les Allemands savent aussi que le choc des armées alliées, quoiqu'on parle égale-re ment d'une offensive allemande sur l'Yser in ou ailleurs, sera terrible, et les troupes qui :1e ont passé les temps derniers venant de Rou-iz manie sont loin d'être optimistes. Quelqu'un se trouvant à Louvain lors d'un passage de ll" ces troupes me dit qu'elles étaient mal ha-^ billées et qu'elles avaient l'air très fatiguées a_ et découragées. Un de ces troupiers, étendu 3S dans la rue de la Station, ouvrit son costu-r-_ me et jnontra .aux .habitants une.poitrine où 1 I|L-1 ' ' ' '■ 'n 'a 0 fourmillait la vermine. Un habitant lui pré-senta, un seau d'eau pour se laver. ,,C'est r inutile, monsieur, dit-il, voilà huit semaines que je ne me suis plus lavé, je peu* encore 3 passai-quelque temps comme ça; cela ne ser- virait a rien d'ailleurs". r II y a eu ces dea-niers temps beaucoup da mouvements de troupes aussi biesn par routes 3 que par chemin de fer. Les soldats, eux sont tous d avis que c'est en prévision d'une offensive contre Calais. ( Il semble que depuis quelque temps la Campme est la région préférée pour les œxn-■ centrations. On y a signalé en tout cas beau-î coup de troupes. . Dafa.l€s viUes, il fait moi-ne. Les ma?a^ sins doivent etre fermés à 5 h. Après cette 1 heure, les rues sont désertes; par ci par là - H y a encore quelques groupes de trois ou I quatre hommes, causant tout bas de la ! guerre, pariant poui; la date de l'expulsion de 1 ennemi. - Pour les déportés A l occasion de l'anniversaire du célèbre docteur explorateur IjOxcw Charles. Félicitations de deux amis q » Petit Jean ayant tant ïiagiié d avoir, gagné, Macaire s'est vengé et p. J. ji'ose plus jouer,,. 0.25 . ' IVQ la ltu$s\e!. .......t Q ■ 1 L'hiver au front beîge (Ve notre correspondant 'du front ielgc.) Le Iront - belge présente à l'heure actuelle un spectacle grandiose. De quelque côté que LmJrT i ïe®ards> on n'aperçoit que )'?m. mensite de la plame couverte de ueige. Tran-chees, boyaux, passerelles, ruines, tout est ouate par les soins du général Hiver. Les inon-dations sont entièrement gelées; seul, pa- fSts .uatrserl,ent mo°strueux, l'Yser roule fes tlots a travers ces deserts de neige et de gla- centF trous d'obus^ -V Depuui quelques jours le ciel est très clair- " Sr? S;" de maladie nei8e éblouissante; le spectacle est «•aiment féerique. Parfois, au-dessus des trachées, une mouette, tffrayée par l'éclatement hi^bS"'- P S°a V01 CQ P°ussaa'' ons suf'ffï°id' k nCigC' ,a gIaoe' l'actiyité sur le fiont belge ne s'est pas ralentie. P#r-tout, ce n est que luttes d'artilleries, luttes à coups de bombes, fusillades, petites attaques ^ VX «f très , propice pour le r®a™ ® sur la to'm ^ ob,us éclatent avec fracas sur la tejie durcie par la gelée: aussi le coin mandement belge a-t-il profité de cc temps fa- tim," t, PT'" tXeCU^.r îuelq»es tirs de destruction sjj- les tranchees ennemies qui ont des m,eux roussi. Les Allemands, de leur côté ne sont pas restes inactifs. Dans certains secteurs, knœ d'une extrême viol I nos tranchées. ' ^ > d'aborder Mais c'est surtout la nuit que nos troupes doivent avoir toute leur vigilance en éveil inondations étant presque entièrement gelées* le pi incipiU obstacle qui séparait les Belges des Allemands, .distants en 'certains endroits de ng-t mètres a peme, est ainsi supprimé. Pour empecher tout© swprise, patrouilles l^elfre<: ri patrouilles allemands circulent sur t Idace' J Allemands ont tenté de s'em-paiei d un de nos postes, par une attaque brusque de mut; mais les nôtres veillaient; les Boches durent s enfuir sous un feu très meurtrier de 1 infanterie et de l'artillerie; nos trou- aucuneeperteU qUeS I,nSonnicrs ct nc subirent nnwfei dC •dhe pai" cetto température polaire la vie est très dure aux tranchées. 0 cl e faction a quelques mètres de l'ennemi ou couche dans la tranchée, quand il fait un froid de quinze ou vingt degrés sous zéro, n est pas precisement un channe. Cependant' nos Jiraves ne se plaignent pas. Ils sont bien vêtus, bien nourris et surtout endurcis par trente mois de campagne dans la pluie, dans la houe. Ce dont ils se plaignent parfois, e'esfc a avoir rroid aux pie<ls et contre cela, ils le sa-vent il n'y a d'autre remède que de battre in. semelle. On ne saurait trop admirer leur courage, leur stoïcisme. S'ils connaissaient la vie de nos bravés soldats, serait-il possible que les civils belles réfugies en Hollande puissent, encore so plaindre de la vie chère et de la longue dureo de lia guerre? Nos poilus, tout connue eux, doivent supporter, et dans quelles circonstances bien plus pénibles, les rigueurs de l'hiver ct la hausse sans cesse croissante de toutes les marchandises ; de feu, il n'y en a guère aux trancillées, si ce n'est celui do l'ennemi et quant au prix chaque jour plus élevé des 'denrées alimentaires, que devraient-ils dire eux qui n'ont que six sous par jour, s'ils n'avaient appris à souffrir? Henry de Braine. IS y a un m 18 mars 1910. Les troncs russes, jjow-suivaovt les Turcs vers Erzmdjan, occupent Mamohatown (Çau-ca-se). 19 mai's 1916: Avivée dw prinpes d* Galles ni Egypte. Il est\ adjoint cmnine capotai n e- à état-major dv\ corps expédi t i oimaire d& la éditeiY&Tôée*.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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