L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 03 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2dj35/
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3ôffle Année N". IOÎ4 © cents Veîsd2ire«Sâ 3 saoUt L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores, tloiïmal «iMOticSiejra cSta axaatâinï paraissant en MoSSasnaSs Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOBBIUKCWAL 334-340, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 1775. I • ,, , ,. Rédacteur en Cheli: Gustave Jaspaers. . ( Charles Bernard, Charles Herljïeî, Comité de Rédaction: < _ , , _ .. _ . f René Charahry, Emile Painparé. i r Pour les annonces, abonnements et vente \ au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. VoorbMrgwal 234-240, Amsterdam Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollancfe fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Anniversaire Troisième anniversaire... Le 3 août lî à 7 heures du matin, M. Davignon, mini des affaires étrangères de Belgique, rer taiti à M. de Below-Saleske, ministre d'A magne à Bruxelles, la réponse de notre g jvernement à l'ultimatum du gouvernent allemand. ,,Le gouvernement belge, en ceptont les propositions qui lui sont notifi sacrifierait l'honneur de la nation en mé temps qu'il trahirait 6es devoirs vis-à-vis l'Europe"... Après trois ans de gue: après les horreurs de Louvain, de Dine d'Andenne, d'Aerschot, de Termonde, aj le bombardement d'Anvers et la ^ rr d'Ypres, après les assassinats, les dépo: tions, les pillages, il n'y a pas une let pas une virgule à changer à cette répc inflexible comme le devoir lui-même. A ce moment-là nous ne savions rien mortiers de 42 ni des formidables prépara que, depuis 40 années, l'Allemagne a\ amassés sur nos frontièreé. Nous ne savi f>as non plus que les régiments qu'elle al] ancer sur nous étaient composés d'assass et de sadiques ni ce que le gouvernement }'empereur entendait par cette menace f mulée dans l'ultimatum: ,,Si la Belgique comporte d'une façon hostile contre les tr< pes allemandes... l'Allemagne sera obli< de considérer la Belgique en ennemie", nous l'avions su? Le 10 août, M. le bar Fallon, ministre du Roi à La Haye, f part à M. Davignon d'une démarche qi faite auprès de lui le Jhr. Loudon, rainisl des affaires étrangères des Pays-Bas, c marche que M. Brand Whitlock, minisi des Etats-Unis à Bruxelles, bien que char des intérêts allemands,, avait refusé de fai: Le Jhr. Loudon transmettait à notre r nistre une note que lui avait remise M. v Muller, ministre d'Allemagne à La Ha; où l'Allemagne, ,,après que l'armée be. a, dans une résistance héroïque contre u grande supériorité, maintenu l'honneur ses armes"... réitérait sa proposition infân A ce moment, déjà, nous savions. Le sa des victimes de Mouland et de Visé criait ciel, vengeance! et non pitié. Le 12 aoi M. Davignon télégraphiait à M. Fallon qr fidèle à ses devoirs internationaux, la Bel< que ne pouvait que répéter sa réponse l'ultimatum. Et quand, quelques semair plus tard, pendant le siège d'Anvers, aie que nous savions de mieux en mieux, a taine démarche demeurée mystérieuse f tentée encore une fois auprès de notre go vernement, la réponse fut toujours la mêi parce qu'elle ne pouvait pas être autremei Nous ne sommes ni à prendre ni à vendre. Depu^? Demandez donc à ce correspo dant du ,,Berliner Tageblatt", qui, vo quelques jours, envoyait à son journal i papier désabusé sur le caractère irréductil des Belges, si nous sommes à prendre ou vendre? Des milliers d'Allemands l'ont cô staté avec lui. Le Belge, le Belge honnê hemme — car il y a des bandits partout nos fameux activistes ne sont que l'inte nationale de la crapule — nourrit poi l'Allemand une haine qui, par l'impossit lité où elle est de s'assouvir, s'est chang en un tel mépris que jamais ce.qu'il y a < plus vil et de plus bas dans le monde n'e connut de pareil. Mépris qui demeure] éternel au coeur de notre peuple et qui p^ sera sur les Allemands aussi longtemps qu' y aura des Allemands.- Et, bien que nous ayons tout perdu, qi nos malheureux frères restés au pays soiei aux portes de la famine, malgré la misère < les deuils plus cruels encore que les priv, tions, ce droit de mépris sur les Allemant que les Belges ont obtenu par leur héroïsn et leurs souffrances, ils y tiennent comme un bien qui a remplacé tous les autres. P; un de nous qui supporterait l'idée que 1 rôles pussent être renversés et qu'au prix c l'argent qu'ils nous offraient le 2 et le 1 août 1914, au prix de tout ce que noi avons perdu depuis, ce sont au contraire 1( Allemands qui eussent pu avoir droit d mépris sur nous. Trois ans déjà* et la récompense, la san( tion nécessaire de tant de vertu paraît er core lointaine. Mais a-t-elle d'onc été inutile Déjà le 4 août 1914, le lendemain du jou [historique où, consciente de ses destinées, 1 Belgique demeurait fidèle à elle-même et la foi jurée, la Grande-Bretagne se rangeai à nos côtés. Et faut-il rappeler ici ce que 1 Grande-Bretagne a fait, comment elle a lev et instruit une armée de six millions d'hom jnes et dépensé deux cents milliards de franc pour nous faire rendre justice. Et n'est-c pas aussi le fécond exemple qu'alors nou avons donné au monde qui a déterminé fina lement l'action des Etats-Unis d'Amérique qui, dès le premier jour, ee sont montrés ne amis et notre plus généreux soutien ? C'est la Force, la force du monde coalis qui s'est mis ainsi au service du Droit et qu finira bien par triompher de la force qu prétendait primer le droit. Il y a deux jours comme pour inaugurer cette quatrième an nee de la grande guerre, notis serions plutô enclins à dire pour mettre le sceau à 1; grande guerre par une opération qui nou: donnera enfin la victoire, les alliés ont'com mencé leur offensive en Flandre. Quelqu< chose nous dit que la guerre finira par oi elje a commencé... C'est la bataille de l'Yser où fut brisé l'élan des Allemands vers Calai; en octobre-novembre 1914, qui reprend. Ce n'est plus à arrêter l'offensive d'un ennem: supérieur eai nombre et en outillage que s* oorne i amDition aes aines, il s agir, ae n refouler au contraire et, déjà, au premie: | choc, les Allemands ont dû céder une larg< 1 bande de> terre belge. C'est le début d'un< marche peut-être lente mais méthodique ei sûre vers Ostende, vers Bruges, vers la déli- i!4 vrance. Cette quatrième année nous l'appor-stre ter s. iet_ Charles Bernard. Ile- ■■ i ..a» « i ■■ — ï Le rôle à l'armés belge. sme Gustave Hervé, dans la ,, Victoire", rend ce bel hommage à notre armée: Te ,,Le peuple belge a le même besoin de ré-n^' confort que notre peuple. Il a le même be-)r^s soin de se sentir soutenu, encouragé, entouré ine d'une chaude atmosphère de sympathie. Les soldats et les réfugiés belges qui sont ir6 nos hôtes sont comme les soldats et ,nSQ les réfugiés' de nos propres départements envajhis, séparés des leurs de-des F'^3 trois longues années, qui doit-ifs vent leur paraître trois siècles. Avec nos ait I originaires des départements envahis, ce sont >ns | ies plus grandes victimes de cette horrible ait guerre. Nos soldats du Midi, de l'Ouest et ins du Centre, au moins tous les'quatre mois, de revoient leurs familles; ils viennent se re-or- tremper au milieu de leurs proches; ils en s6 reçoivent des lettres régulièrement et ils m_ savent que ceux qu'ils aiment ne sont pas ré6 malheureux. Si Pour eux, les Belges, aucune nouvelle des on leurs, ou si peu ! Que deviennent les enfants, a.it 'es femmes, les soeurs laissés au foyer? Sont-L»a ils parmi ceux qu'on a déportés en Allema-,re gne? Mangent-ils à leur faim? Comment [é- sont-ils traités par les envahisseurs? Vivent-•ro ils seulement encore? Dans quel état vont-çé ils retrouver leur intérieur, leurs villes, si •©. les Allemands, en s'en allant, dévastent tout 2[. comme ils l'ont fait en Franoe? on Ces souffrances morales, plus terribles que T&y n'importe quelle privation matérielle, les ge poilus; belges les supportent depuis trois ans n(> sans une plainte, sans un mot de reproche à de notre égard. ie# Là-bas, dans le coin du front qu'ils tien-Qg nent solidement, cramponnés au dernier lu lambeau de territoire belge qu'ils ont pu Lt, sauver de la botte de l'envahisseur, ils ne e, peuvent jouer le grand rôle militaire que ri. seules peuvent tenir les grandes nations qui à, disposent de plusieurs millions de combat-es tants; mais ils ont inscrit sur leurs drapeaux r3 deux noms qui suffisent à leur gloire: Liège r. et l'Yser. ut Où en serions-nous 6î, au mois d'août i j14, u. prise de peur devant la formidable poussée ne allemand©, la garnison de Liège avait laissé ,t. le flot de l'invasion s'écouler par la vallée de la Meuse? Les Belges pouvaient faire le n- geste de Ponce-Pilate, eux et leur gouverne-ici ment. Ils pouvaient se croiser les bras, m après avoir pris le, ciel et la terre à témoin le de la^violence qu'ils allaient subir. Le flot à allemand traversait leur territoire et la ruée 2. se produisait sur nous dès le 8 ou le 9 août, to Liège aurait été respectée et Louvain. Bruxelles n'aurait pas eu à payer 500 mil-r_ lions de contributions de guerre pour com-lr mencer. Et ils auraient trouvé de fort bon-i- I nés raisons, plus tard, quel que fut le vain-26 queur, pour expliquer et justifier leur attire tude. ■n Les Allemands seraient tombés de toutes •a leurs forces intactes, irrésistibles sur notre 3. armée, avec leur artillerie lourde mobile si il impressionnante au début; nous aurions eu Charleroi 15 jours plus tôt, un Charleroi ie autrement terrible. Lt Mais eux, les Belges, n'avaient pas calculé »t nombre ni la force de leurs ennemis; i. et Liège, plusieurs jours, arrêta et brisa le l3 flot de l'invasion qui n'arriva sur nous qu'a-[e près avoir perdu une partie de sa puissance à et de son impétuosité. is -Par sa résistance, Liège avait sauvé Paris. î3 Comme par leur résistance sublime d'ans !e les boues de l'Yser, à côté de nos territo-0 riaux et ^de nos fusiliers-marins, les débris ls de l'armée belge qui arrivait d'Anvers sau-^ vèrent Dunkerque, Calais et Boulogne". Q Et le directeur de la ,,Victoire" — à qui tous les Belges seront reconnaissants des élo-ges adressés à nos sodats — exprime la con-_ . fiance que l'an prochain c'est en Belgique 2 que nous célébrerons, victorieux, notre Fête r nationale. a 5 3En attendant, ecrit-il, haut les coeurs et ^ gloire à la Belgique!" t « ' La coitre-lMerie te fanée • britunique - .j.1® j.Mornmg Post", du 3 juiHet, a publié 1 information suivante : Depuis le 1er janvier dernier, nous avons repéré tout près de 5000 emplacements de batteries allemandes : nous avons observé des coups directs sur plus de 4000 pièces ; nous a\ons fait sauter des dépôts de munitions près de 10(0 fois. La proportion de canvi*» détruits par rapport aux canons touchés étant d'environ 32 %} nous avons détruis à peu près 1080 canons allemands en 23 semaines. Ces chiffres île comprennent pas, bien entendu, les résultats obtenus par les Français. —o^gnr. ! II y a un an S août 1916: Les Français reprennent tout le village de Fleury (Meuse) et enlèvent let tremehées situées entre le -village et l'ouvrage de Thiaumont», >, > En Belgique. le viile do liège condamnée à un demi million d'amende. Il y a quelque temps nous avons annon que les Allemands. avaient imposé .à la vi d'Anvers de procédér à la démolition des i meubles endommagés par la guerre. L'a de nistration communale d'Anvers avait refu d'optempérer à l'ordre -boche et la ville f frappée d'une forte amende. Le même fait vient de so produire à Lié| Il y a quelque temps, 1'aclministration al mande avait sommé la Ville de procéder à démolition des immeubles incendiés du qu des Pêcheurs. L'administration répondit p un refus catégorique. L'autorité allemande commencé elle-même la démolition des imme bles du quai des Pêcheurs et de la rue d Pitteurs, maik elle a infligé une amende 500 mille francs à la Ville en fixant pour paiement un délai rapproché et prévenant q des otages seraient pris si la somme n'était p payée. A BruxeHss Le détournement de la ligne de chemin < fer de ceinture sur le territoire de la coi mune de Sohaerbeek est, on le sait, un fa accompli : le passage à niveau de l'aveni j Rogier a été supprimé pour la plus gram facilité du trafic dans le quartier. De mên la halte du chemin de fer dite ,,gare B. gier" a disparu. On va construire une vas gare nouvelle au boulevard Lambermon C'est un travail important et qui va avo les plus heureuses conséquences pour l'aveu de toute cette partie de Schaerbeek. On établi les plans d'un quartier nouveau q" va être créé de toutes pièces. L'artère prii ci pale en sera une vaste avenue qui sei dénommée avenue de Saventhem et qui pr longera bien loin la zone de l'agglomér; tion bâtie. Des villas seront élevées le loi: de cette grande artère; qui est destinée relier le Grand-Bruxelle3 à l'importau commune rurale de Saventhem, qui en a querra une prospérité nouvelle. * * * Une des plus belles colonies horticol* que l'on puisse voir est celle qui 6'étend a delà de Bruxelles le long de la chaussée c Vilvorde: les potagers s'y succèdent sur ur longueur de plus de trois kilomètres, coi verts d'une végétation admirable de fort sur ces terres qui n'étaient autrefois qu prairies sablonneuses et étendues vague; L'immense bande cultivée qui 6e dérou] entre les Moulins Ricquier et les Meuneri* bruxelloises comporte une profondeur d'er viron 200 mètres entre la Senne et le pa\ de la chaussée de Vilvorde. La présence de la petite rivière tout proche est le secret de cette merveilleus I fécondité. L'eau nourricière est à portée d la main sur toute l'étendue de la colonie € les heureux colons ne marchandent pas leui peines pour ces carrés et rectangles de plar tations variées, où la terre les récompens largement. Aussi se livrent-ils à une activ surveillance des potagers et des plantation de pommes de terre.' D'innombrables gué rites sont 'disséminées dans les champs, c se font des rondes nocturnes à tour de rôl et l'on nous assure que même les chien policiers font parfois des apparitions pou la garde de ce nouveau jardin des Hespé rides. A. Anvers L'autre jour, vers 11 heures du matin l'épouse Van Risseghem, née Céline Hin nés, âgée do 62 ans — elle était née ; Deynze le 1S août 1855 — a été trouvéi morte à son domicile, rue De Boni. E1L avait l'artère carotide tranchée. On n'î pas retrouvé l'arme qui a dû servir ai crime. C'est le vol qui a. été le mobile de a forfait. On a constaté la disparition d'ur coffret contenant un acte d'une valeur d< 500 francs, trois livrets de la Caisse d'épargne d'un import global de 1,100 fr. une garniture en or (broohe et boucle: d'oreilles) d'une valeur de 500 francs, un< autre d'une valeur de 175 francs, une mon tre d'homme valant 85 francs, deux brace lets en or, trois décorations, dont la croi? militaire, et enfin une somme de* 125 franc; en billets de banque allemands. La police a des soupçons sur un nommi Maurice G... et son amie ,,Mit", qui on' pris en location un appartement meublé ai premier étage le 25 juin dernier et qui on' disparu depuis le crime. Les deux personnes en question ont été arrêtées par la police de la 6e section, à l'Hôtel Germania, rue Anneessens. Le jeune homme est à peine âgé de 19 ans. Il est très connu en ville, où il a de nombreuses relations. C'est un artiste pianiste et violoniste. La jeune fille, qui était depuis peu.de temps sa compagne, appartient elle aussi à une bonne famille. La victime a été frappée pendant que ■on mari — un tailleur — était sorti pour faire une course. Mme Van Risseghem i'occupait de son ménage. Maurice G-.- est survenu à l'improviste, lui a comprimé la ?orge de -a main gauche et, de la droite, lui a plongé le couteau dans le cou. Le jeune assassin et son amie — de deux ans moins âgée'que lui — ont dépensé la luit même une gTande partie du butin lans des cinémas et des cafés du quartier de la gare. M1, le juge Lamproye s'occupe de l'instruction de cet épouvantable crime. * * * Les rations pour le mois d'août, à déli-co vrer par le Comité national, seront fixées Ho comme suit: 100 grammes de lard à 3 francs 3}~ le kilo, 50 grammes de savon à fr. 3.30 le u; kilo, 100 grammes de haricots à fr. 1.20 lè kilo. Vers la fin du même - mois, il sera distribué une ration de café torréfié de 75 ■e. grammes à 6 fr. le kilo. e~ * * * la Le prix de la farine (97 %) sera proba-ai blement fixé à fr. 63.70 les 100 kilos à ^ partir du 1er août. De ce fait, le prix du pain serait porté à 55 centimes le kilo. es D'après les instructions du Comité central :le de secours et d'alimentation, ces prix de-le vraient être de fr. 64.80 et de 56 centimes, le mais, grâce à un arrangement du Comité as provincial, il est pour ainsi dire certain que les prix susdits seront adoptés pour la province d'Anvers. * * * Les voleurs de réverbères, continuant leurs 10 exploits, ont opéré cette fois Vieille Route, a" à Berchem. Rue du Dauphin, des inconnus, lfc en pénétrant par effraction dans un loge-16 ment, ont volé des tapis, des draps et cou-vertures de lit et d'autres objets. Au no. 10 12 du bassin du Kattendyk on a volé des 3" plaques de fer. Rue Lambermont, on a ^ subtilisé des literies, des chaussures de p- femmes, une "blouse et un imperméable, un ir bracelet et une montre. Rue Boerhaeve, 117 on a filouté dans un magasin six barils d'esprit de vin. * * y A Borgerhout, on a fait l'acquisition a d'une trentaine de chèvres d'excellente race, afin de pouvoir distribuer chaque jour l" aux enfants dont le père est au front un £ litre du breuvage salutaire. >e > A (OiSiBrESS Notre population a été péniblement affectée en apprenant la mort d'une person-^ na lité très connue dans le monde sportif : u le capitaine quartier-maître Eugène Goos-e sens, qui vient de succomber au dépôt de Gravelines aux suites d'une affection casr-q eliaque. Le défunt, très estimé de ses chefs -o et de ses subordonnés, était entré à l'armée comme volontaire de carrière; il franchit, tous les échelons et, au moment de la dé-s claration de guerre, il occupait l'emploi d'officier-p?„yeur. Il meurt à 42 ans. " * * * Il a été signalé déjà que la maladie sour-e noise qu'est la tuberculoeo fait de grands ; e ravages, principalement dans le monde 0 ouvrier. Cependant, sauf un bureau de j. consultations institué par les soins de l'ad- < s ministration communale, rien ou presque ] rien n'est entrepris pour enrayer le mal. ' e Alors qu'à Bruxelles et à Anvers les mala- ( 0 des et les pré tuberculeux ont l'avantagé de s pouvoir se suralimenter dans les restaurants 5 . ad hoc, à Gand rien ' de semblable existe ] x parce que notre ville se trouve dans les 3 régions d'étapes et que les Boches ne nous ] s laissent rien. Une commission vient, d'être r constituée pour obvier à cet état de choses. * . Des bons d'alimentation seront distribués j à ceux qui visitent le dispensaire et d'autres avantages leur seront assurés. * * * Encore un crime passionnel. — Ils se ^ succèdent un peu trop rapidement dans nos j , contrées. Pour le dernier en. date, c'est en-core l'amour incompris qui a armé la main ^ du meurtrier. La fille Emma Poppe, de ( L Uitbergen-Donck, retournait chez elle en i ^ compagnie d'une amie, lorsque le nommé E. B..., de Berlaere, âgé de 20 ans, vint * , l'importuner de ses déclarations d'amour. Comme la fille lui signifiait assez verte-' ment qu'elle n'avait à faire de ses protes- ] , tations, le jeune homme, exaspéré, tira son ( couteau et s'acharna sur l'objet de son amour. La victime fut si mal arrangée par l'irrascible amoureux qu'on dut en toute r hâte lui administrer les derniers sacrements i efc que les médecins craignent pour sa vie. Au 3 . Le Comité provincial des récvoltes pour ^ ' le Brabant se montre inquiet au sujet des ] fraudes possibles de céréales panifiables, ainsi qu'il appert de la lettre suivante qu'il ^ vient d'adresser à tous les bourgmestres i brabançons : c — Afin d'empêcher dès le commencement J la fraude des céréales provenant de la nouvelle récolte, vous êtes prié d'autoriser tous les cultivateurs de votre commune à faire e moudre immédiatement toute la quantité de j céréales pour la panification leur revenant t encore jusqu'au 15 septembre prochain et do délivrer les bons de mouture nécessaires." c Après cette autorisation vient un conseil c. aux bourgmestres les invitant à contrôler c personnellement les moulins de leur com- ^ mune, afin de constater si la mouture se fait avec la promptitude nécessaire, Pour q assurer l'exécution de tout cela, le Bureau n des récoltes a donné l'ordre de faire fermer J« au commencement du mois d'août tous les moulins de la province et de maintenir cette cessation d'activité jusqu'au moment où de nouvelles décisions au sujet de la r< récolte de cette gnnée seront prises. ,, Les opérations militaires. La bataille de l'Yser. Les Britanniques étendent leurs progrès sur la route de Ziïlebeke à Zandvoorde eî les Français sur Sa rive orientale du canal de l'Yser. — Les Russes entreprennent uns attaque vers Trembovla. La situation sur les autres fronts. L'offensive en Flandre a* 5000 prisonniers ! jo se (Communiqué officiel) de LONDRES, 1er août. (Reuter). Le maréchal Haig mande: Nous avançâmes quel- c que peu le long de la chaussée Ziïlebeke-Zandvoorde. Les Allemands essayèrent en et vain de nous repousser de points impor- ^ tants, mais nous fûmes obligés de retirer nos troupes avancées de St. Julien. ai Les Allemands réussirent également à repousser nos positions avancées près du che- ra min de fer Ypres-Roulers. ^ Le nombre des prisonniers faits hier dé- Cu passe 5000. m Les Britanniques progressent entre Ziïlebeke V1 et Zandvoorde et font 5000 priscnnSers. P? Les Français gagnent du terrain sur la ™ rive oriental du canal de l'Yser m. (Communiqué officiel.) Ie' LONDRES, 2 août. Il a plu pendant toute Jjr la journée d'hier. A l'issue d'une opération locale exécutée — aveo succès sur notre nouveau front, nous a van- p£ çâmes quelque peu nos lignes dans les environs de la route de Ziïlebeke à Zandvoorde. Sur notre aile gauche nos alliés gagnèrent 3u terrain sur la rive orientale du canal de l'Yser. ^ Pendant la nuit nos nouvelles positions à ^ ['est et au nord-est d'Ypres, entre Westhoek et C(X Saint^Julien, eurent à subir les vigoureuses contre-attaques exécutées par de gros effectifs gr ennemis. ^ Nos troupes résistèrent avec succès aux ten- m; batives réitérées de l'adversaire pour nos délo- pe ^er des positions importantes conquises sur ce point mais, sous la pression de ses attaques, nous fûmes obligés, à d'issue d'âpres combats, de -etirer nos avant-postes du village de Saint-Julien.On se bat avec un acharnement extrême K>ur la possession du village de "Westhoek. Nos troupes occupent déjà la lisière ouest du pi-fillage. Q: Dans l'après-midi l'ennemi exécuta une nouvelle attaque dans les environs de la voie fer- aF •ée d'Ypres à Roulers et réussit, à l'issue d'une seconde tentative, à pénétrer dans nos lignes ' ivancées . no Les combats continuent sur un front assez •éduit. de Le nombre des prisonniers faits le 1er août les par les troupes britanniques comporte 5000, or, lont 95 officiers. Nous capturâmes deux calons et nombre de mitrailleuses et de mortiers le tranchées. Mais nous ne pouvons pas encore lonner le total exact. • En dépit du temps, qui rendit presque im- Le: >ossible toute action d'aviation, nos avions ont demeurés toute la journée en contact avec îos avant-postes d'infanterie. m Des hangars d'aviation ennemis, des colonies de transport et des troupes en marche fu- de *ont attaqués avec do bons résultats à coups de l'e tombes et de mitrailleuses. Les rares avions til ;nnqmis qui tentèrent d'exécuter des raids urent attaqués. Nous en abattîmes 6. Nous >erdîmes de notre côté 3 avions. , Le nombre des prisonniers que nous fîmes en ui'llet comporte 4039. dont 88 officiers. bli Ce chiffre comprend .également les prison-liers faits au cours des récents combats et qui bo-urent déjà ramenés dans les lieux de concen- à iration le 1er août, b. midi. en- Le butin j?n matériel comporte S canons ^ no-ampagne, o3 mitrailleuses et 32 mortiers de ranchées ■ Sb .es Français consolident les positions conquises un (Communiqué officiel.) tiv PiAIROGS, 1er août. iSous les -pluies persistantes f ' îos troupes consolidèrent les positions con- tor [uises. enl Au nord de l'Aisne activité d'artillerie, sur- rég ont dans le secteur de CraonnenHu^tebise. et A l'ouest de Oerny les Allemands exécuta- noî ent de nombreuses attaques. Mais nous les epoussâmes et fîmes 30 prisonniers. g^. L'effet du bombardement. LONDRES, 1er août. Le correspondant de sw ieuter au front écrit: 1 Une période de calme a succédé aux opéra- len ions entreprises hier en coopération aveo les pp. français. _ me _ Aux dires des prisonniers nos bombardements , iolents et continus causèrent des pertes telle-nent terribles qu'on ne peut les évaluer que J Lifficilement, étant donné que beaucoup do adavres ont été ensevelis dans les tranchées P®1 ouleversées. ] Ils. déclarèrent également que nos batteries Sip éduisirent au silence un nombre de canons pe-fc nnemis tel qu'ils attribuent en grande partie i rnr défaite à l'appui insuffisant de leur ar-illerie. ^ recc Grâce aussi à notre feu terrible la plupart es prisonniers étaient à moitié affamés lors- d© u'<m les captura, étant donné qu'il était diffi- l'ei ile pour les Allemands de ravitailler leurs qu* remières lignes. \ £ Les prisonniers s'étonnent de ce qu'une ation qu'on leur avait dépeinte comme man-uant de vivres à la suite de l'action sous-larine dispose de tant de denrées, même pour :s prisonniers. La bataille dans les < Flandres PARIS, 1er août. Commentant les premiers ?sultats de la bataille dans les Flandres, le I Petit Parisien'.' écrit : Ca\ l^e oi juillet, a 4 ih. du matin, l'artillerie qui ait bombardé continuellement pendant 12 ors les premières et seconde lignes allemandes déplaça pour donner l'occasion à l'infanterie : passer à l'attaque. Les résultats du premier jour sont excel-ats. Mais n'oublions pas que la bataille ac-ellement engagée peut durer plusieurs se-aines. C'est un© «bataille où les Britanniques les Français ont employer des moyens in-nnus jusqu'à ce jour. Au sud-est d' Ypres les Français se sont mêléa x troupes belges et britanniques. Ces troupes furent commandées par le géné-1 français Anthoine qui joua un rôle impor-nt clans le dermère bataille en Champagne par les généraux anglais Gough et Plumer, L'ordre d'attaque fut donné à 4 h. du imatin, lis le général Anthoine avait déjà manoeu-é pendant toute la nuit et il avait déjà fait sser l'Ysser par ses troupes. Lorsque l'artille-î, qui avait poursuivi tout la nuit le bom--rdement des deux premières positions aile* indes, se mit à canonner la troisième ligne, i troupes françaises et britanniques se portent en avant. Elles enlevèrent la première ;ne allemande sans rencontrer de résistance* Le terrain était complètement bouleversé. Après uno courte pause, pendant laquelle rtillene étendit encore son tir, les Français les Britanniques reprirent leur marche en. ant. La seconde ligne fut enlevée depuis Dixmude squ'à un point au sud de la route d'Ypres & >ulers aussi aisément que la première ligne, af sur l'aile droite où les Britanniques rea-îtrèrent une résistance énergique. A la fin de la journée les Français et les intanniques occupèrent les première et seconde ! sitions allemandes sur un front de 20 kilo-. ; sfrres de longueur sur une profondeur qu'on ut évaleur à 3 kilomètres. Sur le front italien Vaine tentative ennemie (Communiqué officiel) ROME, 1er août. Dans la vallée de 1* iese (Judicarie) des détachements ennei s^ attaquèrent ce matin de bonne heure, rès une violente préparation d'artillerie, s avant-postes entre Piémont et Cura .line, mais ils furent repoussés avec de tables pertes. Sur le reste du front actions habituelles patrouille et d'artillerie, entravées dans régions montagneuses par de violent» iges. Sur le front oriental > Russes entreprennent une offensive vert Trembowla (Communiqué officiel) PÉ T l'OG-RADE, 2 août. Au nord-ouest Brody, dans la région de Douc-Zarkof, nnemi, après une forte préparation d'ar^ erie, attaqua nos positiems et en occupa e partie. A l'issue d'une âpre lutte les troupe® renfort refoulèrent l'adversaire et rota* rent l'ancienne situation. Ëin Galicie, dans la direction de Trem-vla, nos troupes passèrent partiellement l'offensive. L'ennemi fut attaque aux .irons de Graimalof. Tout en combattant is occupons la région. Les tentatives de l'ennemi de passer le routsj au nord de Goussiatine subirent échec complet, tout comme 6es tenta-es près du Sbry. -/e 31 juillet l'ennemi attaqua avec des ces supérieures aux nôtres nos positions re le Sbroutsj et le Dniester, dans la ion de Zaloutsje, Germanoufka, Oustie Biakoupe. A l'issue d'âpres combats troupes furent forcées de se retirer en îlques points sur la rive opposée du -outs j. Les troupes subirent de fortes pertes, tout parmi le corps des officiers. -»e 31 juillet l'ennemi entreprit de vio-tes attaques entre le Dniester et le mth. Ses actions principales furent nées sur la rive méridionale du Dniester >ur la chaussée de Czernovitz. Lprès avoir repoussé de nombreuses atta/-;s, nos troupes durent se replier quelque l vers l'est. )ans les Carpathes, dans lai région de itoul, l'ennemi fut repoussé au cours da ites attaques. )ans la région de Briaza nos troupes nièrent quelque peu. ur le front en Roumanie, au sud-ouest Kimpoloung, aux environs de Negrei, inemi attaqua nos troupes et les refoula lque peu vers l'est. lur le reste du front feux d© mous» terie. La lutte au Caucase Situation inchangés (Communiqué officiel) 'ETROGRADE, 2 -août. Sur le front du icasse situation inchangée^ s

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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