L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 06 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1v5bc3tv0v/
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Aèïïtte Année l\l° 83:31 S cents *ïeï!3£§5 & |Mïn 3913 L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. •tournai quotidien d&a malin paraissant en Hollande Belge est noire nom de Famille. Toutes les lettres tioivejit être adressées at bureau de rédaction: N. K. VOORBIIBGWAL 334-340 /tMKTEROAiVl. Téléphones: 2797 et 1775. Rédacteur en Che8: Gustave Jaspaers. . | Charles Bernard,Hené Charabrï, Comité de Rédaction:; Ef1r,i8e Pa|nparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pou*» lea militaires au front et les militaires internes en Koiiande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ' L'autre offensive L'état-major allemand, qui se vante tou jours d'avoir tout prévu, a dû prévoir auss que l'offensive actuelle serait arrêtée ei bloquée en quelques jours, et que peu de temps après le coup initial, qui rapporte toujours quelqu'avantage à l'assaillant, h force et la rage allemandes viendraient s< briser comme une vague sur l'héroïque ré gistance des poilus de Foch. C'est pourquoi en bon régisseur, le maréchal avait ordon né que, dès vendredi dernier,, alors que l'avance allemande continuait sur l'Aisne la presse allemande commencerait à soi: tour sa petite offensive, une offensive de paix, bien entendu. En fait, rien de plus inoffensif que cette offensive-là... Jusqu'à présent, l'Allemagne nous avait habitués à faire alterner, en fait d'offensives, les militaires avec les pacifistes. Les muses, di1 Horaoe, aiment les chants alternés. Les Bejches aussi. Et c'est ai:;si que chaque coup, soi-disant décisif, et qui n'était pas du tout décisif, des armées allemandes était suivi d'une intrigue pacifiste nouée à Rom* «il à Stockholm, ou ailleurs, et qui, elle aus-li, ne donnait rien. La manoeuvre est changée. Les offensives ne sont plus alternantes: elles sont parallèles. L'une* chevauche l'autre, s'enroule à l'autre et elles finissent, dans l'espérance de leurs auteurs, par se confondre et n'en faire qu'une seule. De cette façon: fi les armes ne donnent pas à l'Allemagne oetve paix, dont^elle a tant envie et tant besoin, elle espère que la lassitude des uns et la naïveté des autres la lui donneront. C'est ainsi que vendredi dernier la „Kreuzzeitung", de Berlin, engageait le gouvernement de M. Hertling a révéler conditions auxquelles il signerait la paix> Il faut vous rappeler que cette tactique si simple avait toujours été rejetée par les Allemands, qui voulaient bien la paix, et qui ne demandaient pas mieux que d'en parler, mais en secret, autour du tapis vert, et dans un mystérieux endroit choisi par eux. Ce n'est pas ainsi que les Alliés peuvent faire une paix d'où doit sortir un monde nouveau et si possible meilleur ; et les Allemands, — M. le président Wilson vient de le répéter — s'ils veulent la paix, doivent nous dire carrément, ouvertement et officiellement quelles sont leurs conditions à eux. Us doivent faire cette déclaration non pas dans le mystère et avec des phrases à double et a triple entente, mais au grand jour, par la voix de maneîataires autorisés et accrédités. 'C'est ce qu'ont fait les^ Alliés. Tout le monde connaît leurs conditions de paix. Elles sont ce qu'elles sont et il est possible qu'elles subissent, — c'est dans l'ordre, — des remaniements exigés par le situation constamment modifiée des divers fronts de guerre. Mais enfin, elles 6ont connues. On peut les discuter, les condamner, les amender. Nous ne savons rien des conditions allemandes. Le gouvernement impérial iu^qu'à nrésent n'a point voulu abattre son jeu. Mais il voit aujourd'hui que, tant qu'il ne l'abattra pas, la paix, ou même toute discussion relative à la paix, sera impossible, et c'est pourquoi un journal important, comme la „Kreuzzeitung", attache gentiment le grelot et dit: ,,Pourque>i no dirions-nous pas noua aussi nos conditions de paix." C'est un commencement. Les autres journaux allemands ont naturellement pris la balle au bond, chacun selon son tempérament et selon son parti. Le ,,Vorwaerts" est enchanté. ,,Germania" — je veux dire le journal qui porte ce nom — est condescendante et le ,,Berliner Tage-blatt" n'est pas mécontent. Le journal socialiste majoritaire est. surtout content de ce que la ,,Kreuzzeitung" — organe réactionnaire et militariste — ait reconnu après quatre ans presque de guerre que l'Allemagne, quelles que soient ses ,, victoires", ne pourrait vivre ,,seule" après la guerre et que son champ d'activité étant le monde (Mein Feld ist die Weltl) — il convenait de se réconcilier avec le mbnde. Fort bien. Mais à quelles conditions? Nous connaissons à peu près le6 conditions auxquelles la ,,Kreuzzeitung" signerait la paix. Et il est probable que si, en pleine offensive, elle réclame la publication de ces conditions, c'est qu'elle veut que le gouvernement s'engage, et engage le Reichs-tàg avec lui, à un programme de vastes annexions et de lourdes contributions de guerre. C'est aussi l'avis de M. Théodor Wolf, qui, dans un de ses excellents articles du lundi, dénonce ' nettement les tendances annexionnistes des conservateurs allemands, et ajoute: ,,Si vous voulez bander la volonté de nos ennemis, si vous voulez les rassembler, plus résolus que jamais, autour du drapeau de la guerre, a1 ors exposez un programme d'annexions. Mais, dans ces ex>ndi-tions, vous n'aurez jamais la paix. Nous, de notre côté, nous répudions l'annexion, l'oppression et la protection de peuples étrangers. Nous pensions que cette guerre atroce doit se terminer par une libre réconciliation. Nous ne voulons pas que des armement» nouveaux, plus lourds que ceux d'avant la guerre, barricadent, à l'est comme à l'ouest, les routes qui pourraient mener nos générations futures à des relations acceptables et heureuses, à une politique nouvelle et meilleure." C'est le langage de la aages6e. Mais les sages en Allemagne sont à présent sans force, sans crédit et sans voix. L'heure appartient à Mars et Minerve est répudiée. On le voit bien entre les-lignes de l'article de ,,G'ermania", qui a l'air d'être rédigé par un bedeau boohe, tant il renferme d'hypocrisie ingénue et dr4paisse finesse: ,,Sans doute, il n'est pas r tauvais que nous publions nos conditions de paix. Mais nous ne devons le faire que lofaque les trois grands corps de l'Etat se &itDnt mis d'accord sur les points essentiels, —• Je gouvernement, le ReicKstag et surtout Il jtiiiil JCtat-Major." Nous savons ce que signifie cet ,,accord". B veut dire la soi mission entière et absolue des deux pr» miers au dernier. Cette soumission est déj acquise en ce qui concerne le gouvernemer du oomte Hertling: les paix de Brest-L tovsk et de Bucarest l'ont bien montre De même, il y a aujourd'hui au Reichsta ' une majorité importante pour suivre ïïir ! denburg là où il voudra. C'est cet accor 1 parfait national qu'exige ,,Germania", 1 1 bien nommée. Et loT^que gouvernement (e ! on peut employer ce terme) et parlement.(: j'ose ainsi dire) auront eu les mains liée par les gens du quartier général, on viendr nous dire: ,,Voyez, nou6 sommes d'accorc L'Allemagne est unanime. Tout marche a pas de l'oie, les ministres, les députés, le généraux. Et c'est l'Allemagne unanim 1 qui veut...." nue veut-elle? Mais précisé ment la paix, dite ,,paix de Hindenburg' Mille mercis. Sans doute le sacristain d ,,Germania" se doute fort bien de l'effe que fera chez les Alliés son article et so ' ,,unanimité nationale". Et c'est pourquo pieusement, il ajoute, le bon apôtre ,,Nos ennemis . savent bien qu'aujourd'hi encore ils nous trouveront pleins de bonn volonté et prêts à signer une paix honora ble." Oui, mais le malheur — pour les Aile mands, — c'est que le mot ,,honorable' n'a pas du tout le même sens à Berlin cju' 1 Londres, qu'à Paris ou qu'à Washington. Rer.é Feibelman . - .«■Çl il P-»-Q«3— La orise ministérielle Mise au Point Les journaux allemands 6'occupent de 1 c ise ministérielle belge. Pour ne pas man quer à la tradition d'un peuple, don Nietzsche disait qu'il manquait totalemen de psychologie, ces bons journaux tirent d la démission de M. de Broqueville et de soi remplacement comme chef du cabinet pa M. Cooreman des concliisions absolumen fausses. Ils dépeignent M. de Broqueville comm un ,,fransquillon" (voir la ,,Gazette d Francfort") incapable de rien oomprendr aux aspirations des Flamands, et qui pré tendait gouverner notre pays à la faço. d'une préfecture française pour le compl de Marianne. Au contraire, M. Cooreman un Flamand pur sang, représenterait un tendance différente et serait chargé ni plu ni moins, que d'opérer le rapprochemen entre le gouvernement du Havre et le groupements activistes. Tout ceci est rigoureusement vrai, à cett différence près que c'est exactement l contraire qui est conforme à la vérité. M de Broqueville avait subi de plus en plu l'influence néfaste de M. Helleputte, qui depuis la guerre, n'a rien oublié ni riei aopris. M. Helleputte ne songe à conser ver de Belgique que tout juste ce qu'i faut pour conserver sa situation électoral-■ en Belgique. Il est déjà suffisamment ac quis aux idées séparatiste pour plaider le circonstances atténuantes en faveur %des se paratistes. Dans ces conditions l'on pens< si M. Frans Van Cauwelaert fut bien ac cueilli dans certains milieux du Havre. Or n'attendait que lui pour élaborer un plar d'action auquel, d'avance, M. de Brcque ville, tiraillé à gauche, tiraillé à droite cédant enfin à ceux qui criaient, le plu: haut, avait bien voulu souscrire. M. Var Cauwelaert devait être nommé présideni d'une commission des griefs flamands après quoi on l'aurait envoyé en Suisse pour 3 étudier le système fédéraliste! On voit l'effet d'ici. Heureusement l'activisme et la marotte sépariste n'ont pae encore affolé tout le monde au sein du gouvernement. Il s'y trouve encore des hommes de caractère et de bon sens. La proposition du premier r?"ut un accueil plutôt froid, si froid qu'il a préféré abandonnei la place. Malheureusement-M. Helleputte. qui n'a pas peur des courants d'air, s'obstine à ne pas suivre son président du conseil qu'il a poussé sur le mauvais chemin. Il s'accroche à son portefeuille et à l'espoir qu'il a de devenir le chef du gouvernement flamand dans la Belgique fédéraliste^ de ses rêves. Nous regrettons de devoir le dire* un tel espoir ne pourrait jamais être réalisé qu'avec l'appui des baïonnettes be>ches après une victoire boche, j I. Cooreman, le nouveau président du conseil, ne croit pas à cette victoire boohe ; il a derrière lui tous les Belges qui ne croient pas non plus à la victoire boche. Et ainsi notre devoir est tout indiqué: serrer les rangs derrière le Roi Albert et derrière le citoyen de coeur et de caractère qu'il a appelé à présider lea conseils de son gouvernement. «SB»-. 9 ■ rnmm PIÉCROLOSSE. Mme Vve Albert Blondeel, Nous aveyns la douleur d'apprendre le décès de Mme Vve A. Blondeel, néo Jeanne van Haeperen, survenu à Rotterdam, le 3 juin dernier, après une longue et pénible maladie. Mme Blondeel était la veuve do M. A. Blondeel, ancien officier d'artillerie, rédacteur au ,,Précurseur" et au ,,Matin" d'Anvers, qui fut de nos amis. Elle a trois fils, dont deux, Frédéric, volontaire de guerre, et Louis, milicien de 1914, se trouvent au front. L'aîné, Gaston, que nous avons eu le plaisir et l'honneur de compter parmi ncs collaborateurs s'apprête à rejoindre ses i^res. Nous présentons à ces trois vaillants jeunes gens, dignes fils d'un père et d'une mère nu; nrM^nè^eit toujours les olus hautes vertus civiques, nos vivej conde^.é?^-ceaj, En Belgique. ; La terreur boche. - Le ,,Général-Leutnant" Hurt, successen i du général-major von iSoden au gouverne a ment de Bruxelles et du Brabant, vient d i prononcer les condamnations suivantes: i M. Richard Hardy, brasseur à Neerheil: ss sein, six mois de prison et 500 mari a d'amende, pour avoir injurié un soldat aile [. mand; 11 M. Gustave Senois, propriétaire et agr: !S culteur à Ottenburg, 2,800 marks d'amer e de, pour avoir refusé de livrer de l'avoin i- aux réquisitions de l'autorité militaire aile mande; e M. Georges Verheyden, agriculteur à Ot t tenburg, 3,500 marks d'amende, pour 1 a même motif; i, M. Pierre Julien Tavernius, propriétair à Hoegaerden, 1,500 marks d'amende, pou i tentative de corruption (sic) d'un fonction e naire allemand; M. Louis Peeters, cultivateur à Boort meerbeek, 3000 marks d'amende, pour 1 - même motif; ' Madame Virginie Guinet, propriétair i d'un café-restaurant, rue de Laeken, Bruxelles, six mois de prison et 600 mark d'amende pour avoir refusé de servir de consommations à des soldats allemands (les quels devaient être en état d'ivresse, c qu'oublie de dire M. le Gouverneur). Honneur à ces braves Belges, victimes di terrorisme boche! & BriaxeHes Une vive agitation règne en oe momen (. parmi le personnel des théâtres en raisoi k des difficultés sans cesse croissantes de 1 3 i Vle* 1 j Les musiciens, notamment, formulent de r revendications qui menacent de provoque ^ des conflits avec les dirigeants de ces exploi ! tations, dont certains négocient déjà ave 3 le syndicat professionnel. 3 I De leur côté, les artistes dramatiques e 3 lyriques viennent de se grouper égalemen - pour obtenir une amélioration de traitemeu 1 que la situation, prétendent-ils, justifi 0 largement. # * * s Le Conseil communal de Laeken s'es 3 réuni mardi, à 8\ h., sous la présidence d t M. Bockstael, bourgmestre. Le Conseil siè s ge d'abord en séance 6ecrète pour ex ami ner différentes questions d'ordre adminie 3 tratif. Après de longs débats on décide d 3 porter de 40 à 50 francs par mois 1/indem . ni té de vie chère accordée aux employés € 3 aux ouvriers communaux. Les indemhite i de 20 fr. pour le titulaire d'un emploi, 1 fr. pour sa femme et 10 fr. par enfant, se r ront portées à 30 fr. par mois pour chacu >- des membres de la famille. Les autres art: e cles portés à l'ordre du jour et notammer la modification du barême du personnel ei - seignant ont été remis à une séance ulte s rieure. * * * 1 La police d'Anderlecht avait déeouver - un cadavre de femme gisant sur le trottoi - de la rue de Fiennes. L'autopsie a démor e tré qu'on se trouve en présence d'un crime - La malheureuse a succombé à de6 manoei vres abortives et a dû être déposée, à l'er - droit où elle a été découverte, par les ai: e teurs du crime, désireux d'échapper à 1 justice. L'enquête a démontré eu outre qu 9 la victime. Mme Henry Berthe. épouse D. r demeurant 166, route do Gembloux, à Na - mur, a été dépouillée d'une somme d'aï gent assez considérable, ainsi que de bijous n Les recherchés continuent. 0 1 Dans 6a dernière séance le Conseil corn s munal a décidé d'accorder au personnel d s la police des augmentations correspondan " aux desiderata formulés par ces agents. Cet 3 te mesure est applicable avec effet rétroac tif en date du 1er mai 1918. 1 A. Il faut l'autorisation boche pour pêche: à la ligne. L'ordonnance suivante vien k d'être rendue: x >,Il est défendu de pêcher pendant 1; x nuit ou à une distance de moins de 10( mètres en aval et en amont des ponts, éclu 3 ses, déversoirs ou autres ouvrages d'art. I r est interdit de pêciier en barque dans li . Meuse entre le pont de Jambes et l'écluse 3 des ,, Grands Malades" et dans la Sambr< entre l'écluse 22 et l'embouchure ; exceptior l est faite pour les barques r.marrées à 1: t, rAve. Il' est désormais permië de pêcher er l barque hors des limites sus-indiquées, à con » dition d'être porteur d'un passeport (Fahr terlaubnischei'n) délivré par le ,,Hafenamt' ou le Kreischef compétent. ■ i il y a un an 0 6 juin 1917 : Les Britann! nlèuen • les positions ennemies sut uu d'ui t mille sur les versants ouest dt >te ditt s cTu Greenlcund (ScarpeJ. ; Les ©pérats©n§ militaires i L'offensive allemande faiblit Actions locales. — Succès des Français au nord de Moulin-sous-Touveni. — Contre-attaques réussies des ,,/ioilus" dans la contrée de longpent. — Activité ues troupes américaines. \ L'offensive allemande. Actions locales, i (Communiqué officiel.) PARIS, 4 juin. Dans la journée la forc< de l'attaque allemande a diminué considé rablement. L'action ' ennoblie se borna i ' quelques tentatives locales. L'artillerie allemande fut active au nore de l'Aisne, entre l'Aisne et l'Ourcq et dan: la région de Reims. Au nord de Moulin ' sous-Touvent les Français améliorèren leurs positions et gagnèrent quelque ter rain. Dans les environs de Longpont les Aile mands réussirent à pénétrer temporaire ment dans le bois de Retz. Par une contre attaque française ils furent aussitôt refou lés jusqu'à la lisière est. Situation inchangée sur le reste du front Vaines tentatives ennemies. (Communiqué officiel.) LONDRES, 4 juin. Nous repoussâmes la nuit dernière de6. raids ennemis vers Beaumont-Hamel et Boyelles. Les Français repoussèrent un autre coup de main ennemi au nord-ouest du mont Kemmel et firent des prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front britannique.Succès américa'ns dans les bois de Neuilly et vers Joulgonne. (Communiqué officiel.) PARIS, 4 juin. Dans la bataille au nord-ouest de Château Thierry les troupes américaines enrayèrent une tentative de l'ennemi pour pénétrer dans les bois de Neuilly et le refoulèrent par u c contre-attaque au nord de ses bois. Sur le front de la • Marne un bataillon allemand, qui avait passé la rivière vers Joulgonne, fut rejeté sur la rive opposé* par une contre-attao^ue franco-américaine-L'ennemi eut beaucoup de morts et de bles-1 ses. / Actions de patrouille en Picardie. En Woevre nous canonnâmes une position ennemie.1 Les Britannîqùes bombardent ies gares de Saint Quentin, Douai et Luxembourg. (Communiqué officiel., LONDRES, 4 juin. Hier l'activité aérienne fut plutôt modérée. Nos aviateurs exécutèrent quelques expéditions de reconnaissance et prirent quelques, phote>s. La nuit suivante les dateurs britanni ques lancèrent 18 tonnes de bombes, notam met sur les gares de Saint-Quentin, Doua et Luxembourg . Dans les combats aériens trois appareil: , ennemis furent abattus et un autre con traint d'atterrir désemparé. Tous les appa L reils britanniques rentrèrent au camp. I La marche de l'ennemi arrêtée. , LONDRES, 4 juin. Le correspondant de Reu ter près de 1 armée anglaise écrit: " Les nouvelles reçues .jusque hier soir confir J j meut l'impression que l'ennemi a été arrêté ■ I Depuis l'Oise jusqu'à la Marne des combat! acharnés eurent lieu, niais les fluctuation: furent sans importance et l'avantage fut di côté des alliés. Les Allemands durent payer trèi cher les progrès qu'ils parvinrent à réaliser. L'héroïsme des poilus. LONDRES, 5 juin. Le correspondant de Reuter au front français écrit: Mardi on se battit ferme sur l'Ourcq, notamment sur la route conduisant à la forêl de Villers-Cotterets, en direction de Lé | Ferté Milon. Sur ce point des cavaliers ' français, à pied, livrèrent bataille à des soldats de la Ire division de la garde prussienne. Ils les refoulèrent à diverses repri ses par des contre-attaques, au cours des quelles ils se montrèrent dignes de leurs brillants succès du 21 mars. Le 31 un détachement de cavaliers se trouvait au nord de la Marne. Il fut encerclé par un détachement allemand, beaucoup plus nombreux. Le commandant allemand l'invita à se rendre prisonnier, mais le détachement français réussit à se dégager et à rejoindre le gros des troupes. Après quoi on donna ordre de reconquérii la position perdue. La tâche fut aussitôt | accomplie. i Le quartier général a reçu de toutee parts des nouvelles confirmant la tenue héroïque des soldats. C'est ainsi que deux soldats réussirent à se frayer un chemin à travers les lignes ennemies et à rejoindre leur corps tout-en ramenant un aviateur ennemi dont ils avaient abattu l'appareil. Sur le froni italien. Les opérations 'es aviateurs britanniques sur le front italien. LONDRES.-4 juin. (Officiel). Depuis le 25 mai les aviateurs britanniques abattirent sur le front italien 14 annareils ennemis et contraignirent un autre à atterrir. ! Pendant la même période un avion britan-1 nioue ne rentra oas au camD. En France La sixième séance du conseil de guerre interallié. LONDRES, 4 jum. (Reuter). Officie 5 Le conseil de guerre interallié a tenu ; 6e séance sous des circonstances très &rav 'r | pour l'alliance des peuples libres. - I L'Allemagne, débarrassée de toute pre t ; sion à l'est par la dislocation de l'année •- de la flotte russe, concentra toutes ses fo i- ces à l'ouest. Elle tente de forcer une déc sion en Europe par une série el'attaques dé sespérés et> coûteuses avant que les Etat t Unis 11e puissent faire valoir effic(aceme r le maximum cle leurs forces. Les avantages que possède l'ennemi p sa position stratégique et par ses grand - facilités de chemin de fer l'ont mis en m - sure au début de réaliser quelques succè Indiscutablement, il répétera ses att a, ques et les nations alliées peuvent encore \ e vre des jours critiques. ? Après avoir examiné la situation da: son ensemble, le conseil interallié arriva la conviction que les alliés supporteront 1 . épreuves de la campagne prochaine avec même bravoure qu'ils montrèrent jusqu'i dans la défense du droit, qu'ils déjoueroi les plans de l'ennemi et qu'ils le réduiroi à la longue à la soumission. On met tout on oeuvre pour entretenir B appuyer les armées en campagne. Les m j. sures relatives à l'unité du oommandemei améliorèrent considérablement la pcsiti'e 1 des alliés et sont appliquées avec facilité i succès. Le conseil interallié a une confiance a" solue dans le général Focli et s'enorgueill au sujet de la bravoure des troupes alliée Grâce à l'appui immédiat et cordial d président Wilson, les mesures prises il y j déjà plus de deux mois, en faveur du tran 1 port et de l'incorporation des troupes am j ricaines, rendront la victoire impossib ; pour l'ennemi, en épuisant les réserves ail ^ ; mandes avant celles de l'ennemi. L J Le conseil a une confiance absolue dai ^ i le résultat final. Les peuples alliés demei ' rent fermement résolus à ne sacrifier auci * l ne nation libre au despotisme de Berlii 1 i Leurs armées montrent le même coura-g 1 ! qui les mit en mesure dans le passé de r< 1 pousser l'agression allemande. Elles n'01 d'ailleurs qu'à tenir, avec confiance, av< ^ patience, pour assurer la victoire et la 1 be>?té du monde. Les peuples libres et leurs brillants so dats sauveront la civilisation. « * * Une déclaration de M. Clrmenceau. PARIS, 4 juin. (Reuter.) M. Cieanencea déclara qu'après une bataille de six jours était impossible de répondre aux interpell; tions des socialistes sur la situation militai] et il ajouta que l'enquête concernant les re ponsa/bilités, qui a lieu à présent, n'a rien révél l On ne commettra donc pas la lâcheté de prei dre des mesures contre les chefs qui se soi rendus méritants envers la patrie. * ,,L'attitude des Russes a permis aux Ail mands de mettre 200 divisions en campagi contre nous. Le moment est terrible, mais oourage et la vaillance des soldats sont à la ha-i teur de la situation. Nos soldats lutteroi ohaoun contre cinq hommes." Il rendit ensuite hommage aux chefs mil taires, spécialement à Foch et à Pétain. ,,Focl : dit-il, jouit de la confiance des alliés. Les Ail ' mands se sont lancés dans une aventure. I est vrai que nous reculons, mais nous ne capiti j lerons jamais. Si vous continuez la lutte ju qu'au bout nous remporterons la victoire. ; La tactique des Allemands, qui essayent < 1 nous terroriser, n'apura pas de succès. Les Ame { ricains arriven. Les troupes françaises et angla ; ses s'épuisent, mais les troupes allemande . ' également. La partie se joue avec la participî tion des Américains. Nos alliés sont fennemei , décidés de continuer la lutte jusqu-'au boni Nous remporterons la victoire si les pouvoii publics se rendent bien compte de la situation. Il termina comme suit: ,,Si j'ai manqué mes devoirs, chassez-moi alors ; mais si voi , avez confiance en moi, laissez-moi adhetve l'oeuvre* des morts." I A la fin de la séance M. Clemenceau rejet • îa proposition de fixer un jour prochain pou 1 la discussion des interpellations et posa la ques ■ tion de confiance. 1 | La remise sine die de la proposition, de | mandée par le gouvernement, fut acceptée pa 377 ve>ix contre 110. | » * i» j Les sentiments des Alsaciens-Lorrains d'apre les révélations du docteur IVluchlon BERNE. 5 juin. Le docteur Muehlo i affirme à son tour les sentiments frança; ■ j des Alsaciens-Lorrains. Dans la brcohur déjà signalée de l'ex-directeur des usine 1 j Krupp: ,,L'Europe olévastée", on trouve | la date du 18 août 1914 les lignes suivantes 1 ,,Ce ne sont pas les Français qui ont ment ! lorsqu'ils ont parlé de la^ joie des poipulatie)i] : à leur arrivée en Alsace. Les menteurs, c'et ! bien plutôt nous. La vérité es't que, tandi que les Alsaciens-Lorrains étaient officielle ment couverts d'éloges peur leur loyalism allemand, — ceci afin de les discréditer au yeux des Français — les rapports des autori tés militaires et civiles d'Alsace-Lorrain disaient exactement le contraire". En Angleterre Une déclartion de M. Honderson. LONDRES, 4 juin. A la suite d'un télé gramme publié le 29 avril dernier par 1 „National Labour Policy Organisation", 1 représentant de Reuter a eu une interview avec M. Hsnderson. Dans ce télégramm Chester Wright, membre de la députatio: ouvrière américaine, avait fait comprendr que M. Henderson et son parti avaien changé complètement leur p«int de vue principalement en ce qui exaucer ne la ques tion d'une conférence entre les ouvriers al I liés et allemands. Henderson, dit Wright n'esb pas disposé à présent à négocier, ave le- Allemands. Au cours de l'interview M. Hendersoi dit que ces déclarations avaient pour but d tremper le public américain. Il fit ressorti ' que la nolitioue des ouvriers alliés n'est pa , une politiqué de compromis et ne vise pas j une capitulation devant le militarisme des I puissances centrales. Les ouvriers alliés sont encore aussi fer-•1 moment décidés à s'opposer aux projets de ia conquête des militaristes allemands qu'ils e3 l'étaient au moment de la violation ue la 1 Belgique. ;S_ ! Ils ne sont pas disposés à accepter une pa-ix basée sur une remise militaire. Ils r_ veulent une paix par réconciliation et un :i- accord conformément aux principes de la , . .justice internationale et au droit de6 na-s_ tions do disposer d'elles-mêmes. Leurs pro-at positions sont conformes aux quatre propo- sitions de M. Wilson. ir Au sujet du soidisant changement dans es l'attitude par rapport à la question de la e- conférence internationale M. Henderson s. dit : Dès le début nous refusâmes de parti-a. ciper à une conférence organisée en vue de i_ négociations de paix. Le 10 août 1917" 1a | direction du parti ouvrier proposa au con-is grès du parti une motion disant que l'invi-à tation pour une conférence internationale es à Stockholm serait acceptée à condition que la la conférence fût purement consultative, ci Cette attitude a été confirmée par le mé-it morandum sur les buts de guerre. L'opinion ît que nous désirons un congrès pour discuter la question de la paix, en passant outre à 3t l'autorité des gouvernements responsables, 2- est absolument inexacte. ît Nous maintenons toutes les conditions de >n notre mémorandum. Nous essayons de ît gagner le peuple allemand à anéantir l'impérialisme militariste qui est aussi bien son >- ennemi que. le nôtre. it II est d'une importance capitale qu'on s. fasse comprendre au peuple allemand, au u cours de discussions publiques avec les délé-a gués des cinq démocraties occidentales, que s- nous no tenons pas à subir, de la part de i- l'Allemagne, le même sort que la Russie, ie l'Ukraine, la Roumanie et la Finlande. 3- Si nous ne pouvons pas convaincre le peuple allemand que le triomphe des militaristes is et des impérialistes imposera d'une façon 1- permanente aux nations démocratiques, et 1- aux peuples centraux même, les charges des 1. armements et du «ervioe obligatoire, nous e aurons à envisager la perspective d'une ■- guerre interminable où s'effondrera la civi-it lisation même. Nous voulons que le peuple ;c allemand choisisse, en parfaite connaissance i- des conséquences, entre notre programme de paix durable et de progrès démocratique I- et celui do conquête mondiale et d'oppression de ses dirigeants militaires actuels. Si les ressources matérielles et les <|ualités morales du peuple allemand demeurent au service du militarisme prussien, la guerre sera poursuivie jusqu'à ce qu'un des partis u ait terrassé complètement l'autre. ■G Mais nous avons comme devoir de dire au peuple allemand que ce sont les succès 2. militaires de l'Allemagne seuls qui retar-' 1- dent la possibilité d'une paix universelle. [t Nous tentonn, tant par l'argumentation que par la ferme résistanœ de nos soldats, de mettre fin pour toujours à l'emploi de [0 la force, brutale dans les affaires interna-tionales.it Si nous étions convaincus que l'idéal de M. Wilson n'est réalisable que par les ar-i- mes, nous combattrions plutôt? que d'acoep-l> ter une paix allemande. q Mais nous n'en sommes pas persuadés. j_ On a déjà tenu des discussions seorètes et 3. non officielles et le parti ouvrier en Grande-Bretagne estime que les représentants du !e peuple doivent saisir toute occasion pour ij régler les questions pendantes sur la base 1_ d'une paix démocratique. !S j • * « Pourquoi déteste-t-on les Allemands? j LONDRES; 5 juin. (Reuter.) Le ^West-,*s 1 minster Gazette" écrit: Dans le „Boston Eve-" ( ning" l'ancien négociant allemand Auguste j Thyssen cite le passage significatif suivant s d'une circulaire qui fut envoyée par Je départe-r ment des affaires étrangères au mois de mars dernier en vue do la fin de la guerre: a Des patrons ouvriers ayant des intérêts à v l'étranger feront bien de se servir d'agents qui peuvent? passer pour des Français ou des Anglais. Le premier temps après la guerre dos n-Veutv allemands et voyageurs éprouveront r des difficultés dans leurs affaires, non seulement dans les pays ' ennemis mais aussi dans les pars neutres. * * * L'importation du fromage défendue. LONDRES, 4 juin. (Service spécial de Rou-ter). La ,,London Gazette" de ce 6oir contient 3 une proclamation interdisant l'importation du e fromage, excepté dans les cas, où le ,,Board s of Trade" accorde une licence spéciale. à — Es* Italie 1 L'anniversaire do la mert da Carlbaldl. s j. ROME, 4 juin. (Stefam). Sous les auspi-s ces de la société Terza Italia, des délégués des nationalités opprimées par les centraux 0 et lé9 Turcs se réunirent au Capitale pour £ célébrer l'anniversaire de la mort de G-ari-. baldi. Ils prononcèrent le serment de com-3 battre jusqu'à la victoire finale. Toutes les puissances de l'Entente et de nombreuses sociétés patriotiques furent représentée® à la réunion. On cite parmi l'assistance les ministres Orlando, Colosimo, Sacchi, Berenini, Coud-dello, les sous-secrétaires d'Etat Boricelli, - Pasqualiiie, Vassallo, Roth, Morpurgo, In- 1 dir et Devito, le sénateur Marexaii, les lé-s gâtions de-Belgique, ciu Portugal, du Siam, 7 et Nubar pacha pour les Arméniens, plu-3 sieurs sénateurs et députés roumains fixés 1 à Paris, les comités nationaux tchèque et 3 polonais et enfin plusieurs bourgmestres b italiens. Des discours furent prononcés par , MM. Gigloto, président du Terza Italia, Sealera, député de Sandanjele en Frioul, - Bezi, au nom des Tridentins, Mandrasen, , au nom des Roumains, Loret, du comité po-3 louais, Stefanik, au nom des Arméniens. ' M. Giglioto remit ensuite à l'échevin di 1 Benedetto un ccusson, portant une inscrip-3 tion invoquant lo triomphe des droits de l- rhum-'-ii'^, et donna lecture de la formule 3 i du serment*

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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