L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 19 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/901zc7sr63/
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gème Année N°. &&& es cerna ~, Same^, U c;_. L'ECHO BELGE Journal quotidien du ixaatm paraissant en HoISancïc. l'Union fait Sa Force, Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «ta bureau de rédactions yrtm VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. , ( Charles Bernard, Charles HerJbie^, Comité cîc Rédaction: { ,ieIÎ<i chamfory, Emiîe Pai„paré. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration dis journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements: Holiandefl.l.SO par mois. Etranger il. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Vers de nouvelles spoliations Les déportations des populations du nord •de la France montrent à quel point les Allemands foulent aux pieds les droits garantis par les conventions de la Haye aux habitants des territoires occupés. Mesure inhumaine (qui n'est dépassée que par les massacres en masse des Arméniens) et qui fait des Allemands les digues alliés des iTurcs. Sentant combien sont illusoires leurs fameux gages territoriaux devant les victoires russes et la lente mais puissante poussée franco-anglaise, au moins veulent-ils se venger sur les malheureux peuples que la fortune des armes, momentanément, a mis à leur merci. Jusqu'où ira cette vengeance et l'exemple du Turc.... Gardons-nous de tomber dans l'absurde, bien qu'avant cette guerre on eût tenu pour fol celui qui eût osé croire les 'Allemands capables d'assassiner les 1800 victimes de la ,,Lusitania", miss Cavell et le capitaine Fryatt. Des barbares peuvent ignorer les lois, divines et humaines; les ^Allemands, qui ne sont pas des.barbares, les foulent aux pieds par principe. Aussi nous avons tout à craindre, rien à espérer. Etendront-ils l'odieuse mesure de la déportation à nos malheureux compatriotes restés au pays? Les gens de Bruges et d'Os-tende, voire de Gand et de Tournai, subiront-ils le sort des Lillois et des Roubai-siens? Nous n'imaginons pas de quoi est capable la bête acculée dans sa tanière et qui ne prétend plus partager une nourriture trop rare avec ses hôtes forcés. En attendant le pire, tâchons de voir clair dans une nouvelle manoeuvre où s'avère tout le génie rusé et pressurateur de nos ennemis. L'Allemagne, jusqu'ici, a emprunté 60 milliards de francs. Cette somme, fantastique a été dépensée et au delà. L'Allemagne ne fournit pas seulement des officiers, des techniciens et du matériel à ses vassaux, elle leur donne aussi de l'argent. Et cet argent, où le trouver? Quand, un an avant la guerre, résolue de faire la guerre, l'Allemagne a levé un impôt d'un milliard pour achever ses armements, elle a trouvé l'occasion de procéder à un inventaire très exact de la fortune du pays. Aussi, lorsqu'elle a conclu ses emprunts -de guerre, procédant par échelons, i-t-elle successivement obligé les grands établissements financiers, industriels, les compagnies d'assurance, .'es sociétés anonymes, et . finalement les contribuables, à souscrire un capital de rentes sur l'Etat proportionnel à lour avoir. C'est la mise in commun de la caisse des particuliers et 3u trésor public. Nous n'avons pas à discuter, même en principe, jusqu'à quel point ;eci est légitime. Il peut être juste que 'Etat, qui dispose de la vie de ses ressortis-lants, dispose aussi de leur or. Mais ce système de la souscription forcée, les Aliénais n'auraient-ils pas l'intention de 'appliquer en Belgique? Expliquons-nous. Par suite du non-rem-)loi des intérêts et d'autres phénomènes financiers, il s'est accumulé dans les banques, on Belgique, de grandes quantités l'argent. Les Allemands en ont fait faire ie relevé. Pourquoi? Pour le voler? Quel soupçon! Non, non- Les Allemands sont i'honnêtes gens et qui veulent le bien de a Belgique et des Belges. Us prétendent îous en donner une nouvelle preuve et c'est x>ûrquoi l'on peut s'attendre à ce qu'ils. ioils tiennent un de ces jours le radsonaie-nent suivant :• Vous, Belges, vous avez là des centaines îe millions dont vous ne faites rien. Vous nettoies des pierres à la place de cet or, lue ce serait la même chose. Or, nous, bons yiem&nds, nous allons vous le convertir en ixcellents titres garantis par la première missance militaire, économique et finan- , ièrfc du monde: l'Allemagne. Au surplus, ; ls rapporteront cinq du ceint, ce qui est m taux magnifique, en sorte que la >rospérité va renaître dans votre pays coule à la ruine par un gouvernement ibstiné et sans clairvoyance. Heureusement lue les Allemands sont là pour vous aider tans .votre détresse. Et vous ne serez même >as obligés do crier : vive l'Allemagne ! Evidemment nos compatriotes se montre-ont assez mauvaises têtes pour trouver le >rocédé encore pire que le raisonnement. Hais comment s'opposer à un système de poliation où les bons de réquisition sont •emplacés par des bons du Trésor? Les roches, qui, par ailleurs, se moquent des conventions de la Haye, trouveront encore Le moyen de justifier ce vol par les conventions de la Haye. En attendant l'on commence à un peu mieux comprendre' les mesure* sévères que l'Angleterre a -prises en vue d'empêcher tout envoi d'argent en Belgique. Cet argent, dont le droit international garantit cependant la possession à son légitime propriétaire, tôt ou tard servira à accroître la force de nos ennemis. Mais que nos compatriotes se rassurent. Si jamais 10s ennemis se risquent à nous voler notre irgent pour mettre à la place leur vilain papier, ils ont plus de chances que les Allemands de toucher le montant des coupons. Los armées alliées sauront bien forcer les roches à les payer par privilège en atten- 1 iant qu'ils les remboursent en bel or son-wnt et teébijçliant.. çharles pernard. L'ospionnase alleiaar.il A bord du ,,Bruss8!s" et ailleurs. Des renseignements très sûrs nous permettent d'apporter certaine précision au sujet de la capture du ,,Brussels" par les boches, capture suivie de l'assassinat du malheureux capitaine Fryatt par un soi-disant tribunal militaire. Le ,,Brussels", qui narguait depuis des mois tous les sous-marins de la Germanie, n'eût jamais été pris dans un combat loyal. Sa vitesse le mettait hors d'atteinte des pirates. L'Allemagne s'y prit par . son moyen favori: l'espionnage. Le peuple menteur usa d'un truc qui garde toute sa sympathie. Des techniciens allemands, maquillés en prisonniers russes, et munis de tous les faux papiers indispensables, furent lâchés en Hollande. Quelques semaines plus tard, grâce à ces masques d'alliés, portés sair des muffles boches, ces espions réussissaient à se faire embarquer à bord du ,,Brussels". Les machines du navire, merveilleuses de vitesse, furent sabotées à point, et le vaillant Fryatt, attaqué par un sous-marin, fut incapable de fuir. On sait le reste... Faisons observer, à ce propos, à lies chers compatriotes que l'espionnage allemand en Hollande est aussi bien organisé qu'il l'était en France et en Belgique, et ce n'est pas peu dire. Nous connaissons ici des Belges dont tous les pas sont épiés et suivis. Les Allemands vont jusqu'à introduire dans les familles belges des servantes et particulièrement des tailleuses à leur service.A notre retour au pays, pour une date qui 6e rapproche vivement, surtout depuis le 1er juillet, nous aurons de fantastiques histoires d'espionnage à conter, et-' elles seront à retenir parce que déjà ouvertement, la ,,Taegliche Rundschau" l'a annoncé, le3 Boches organisent un nouveau corps d'espions dont nous parlerons prochainement. Méfions-nous. Auger de EusbecR. z=-—■ Suisse, Belgique et charbon Un correspondant bien informé sur les conditions présentes delà Belgique écrit au ,,Journal de Genève" : Les Allemands prétendent quo fournir la Suisse do charbon, et de fer constitue pour eux un très gros sacrifice par le fait que, manquant. de main-d'oeuvre, ils sont obligés d'utiliser pour l'extraction uno partie des hommes mobilisables. Cet argument n'a aucune valeur. En effet, la Belgique qui, avant la guerre, déjà, fournissait du charbon à la Suisse, serait heureuse de 1e faire également en ce moment-ci, la plupart des charbonnages belges ne travaillant que pendant deux » cinq jours par semaine et encore à extraction réduite. La main-d'oeuvre ne fait pas défaut. Au contraire, bon nombre d'ouvriers sont réduits au chômage et les industriels belges seraient heureux, en augmentant l'extraction, d'oecu-' per le «plus possible les ouvriers réduits au i chômage et de soulager ainsi les souffrances de la classe ouvrière. j L'extraction belge actuellement est réduite de près de 50 %, surtout clans le bassin de Charleroi et de Liège où l'on produit les char-| bons domestiques et pour chaudières. L'extraction est un peu plus forte dans lo Borinage où on produit des charbons à gaz. La Belgique ne manque donc ni de charbon à vendre, ni d'J>ommes pour l'extraire. C'est aux Allemands de laisser passer co combustible en levant à l'égard do la Suisse l'interdiction d'exportation dont ils ont frappé les charbonnages belges. ■ ' ii f» " Q " Les rats pilât Sa navire,.. Chaque fois que les Alliés attaquent, la presse allemande s'écrie en ohoeur : C'est le courage du désespoir ! Et elle explique à ses lecteurs que nous épuisons nos dernières forces en spasmes précipités et vains. S'il y a une nation qui risque de désespérer un jour, note judicieusement l'„Echo de Paris", c'est l'Allemagne. Et ce ne sont pas ses discussions politiques ni ses manifestations populaires que nous prenons pour les signes avant-coureurs du désespoir. Ceux qui perdront confiance lés premiers, en Allemagne, ce sont les gens bien renseignés, et ils ne se trouvent ni au Reîohstag, ni dans la rue. Ils sont dans ces wagons de première qui emportent en Suisse ou en Hollande de puissants capitalistes pressés de mettre leurs bénéfices à l'abri. ,,Des personnes compétentes, écrivait lundi dernier la ,,Ga.zette de Francfort", assurent que chez nous l'émigration a déjà commencé... Le conseiller de justice Bamberger suggère d'imposer à tout émigrant uno taxe qui atteindrait 10 à 50 p. c. do sa fortune." 11 ne s'agit pas, remarque notre confrère parisien, do rentiers craintifs qui vont enfouir un bas de laine dans quelque coffre-fort neutre, et qui reviendront ensuite à leur foyer, le coeur plus léger. Non,, ce sont des hommes riches qui quittent l'Allemagne sans esprit de retour, -soi-disant pour se soustraire à des impôts trop pesants. Quand on connaît l'insatiable âpreté du parvenu allemand, on comprend mieux encore la signification do ce geste. Quel est le magnat prussien qui .s'est expatrié avant la guerre, lorsque l'Allemagne, semblait la terre promise de toutes lcv. prospérités? Le fisc, cependant, réclamait aux capitalistes l'énorme contribution militaire qui fut* (vot^e en 1913. Mais ils avaient la foi alorsa / . En Belgique. Régime de Sa Terreur Parço que des aviateurs alliés sont venus jeter des bombes sur Jemeppe-sur-Sambre et sur Jemeppe-sur-Moustier, — bombes qui -occasionnèrent de grands dégâts à la voie ferrée et aux stations dont se servent les Allemands, — ces communes ont été frappées de cent mille marks d'amende ! , ,Le Courrier de la Meuse" a reçu des renseignements particuliers au sujet du bombardement aérien de Namur. Les aviateurs ont surtout survole le fort de Cognelée et les villages environnants. H y avait une dizaine d'appareils. Tous jeté- ' rent des bombes sur lest bâtiments militaires qui furent atteints et incendiés. Un certain nombre de soldats et quelques civik travaillant dans les bâtiments détruits ont été tués... Ce fut un sauve qui peut général des individus ôccupés dans les établissements militaires de la région. On en a vu plusieurs courant pieds nus dans la campagne. * * * On signale, dans l'agglomération bruxelloise, lies noms d'une série de prêtres emprisonnés, en ce moment, par ordre de l'autorité allemande. Ce sont MM. De Voghel, vicaire à la Chapelle à Bruxelles, Swalns curé à Jette St. Pienre, le chanoine Cocheteux et trois professeurs du collège St. Louis à Bruxelles, le père recteur du collège St. Michel à Bruxelles, et M. Wit-tenberg, vicaire de St. AMee à Bruxelles. Cette liste est probablement fort incomplète. On annonce, dans le même diocèse, l'arrestation récente de deux prêtres: Van Bostràeten et Tielemans, curé à Anvers. Et pyiSg voici des vers... Nous sommes très heureux de pouvoir mettre sous les yeux, de nos lecteurs quelques poésies d'un de nos compatriotes resté aii pays. Elles empruntent aux circonstances une signification particulière. Elles viennent d'être écrites à Bruxelles, sous la domination exécrée de l'ennemi. Elles nous arrivent donc toutes fraîches de delà les frontières, en dépit du Boche en sentinelle. Ces poèmes de la Grande Guerre, qui seront édités en Belgique après que l'envahisseur en aura été chassé, paraîtront sous le titre ,,La Belgique souffrante". En voici dèux qui célèbrent l'anniversaire de la défense héroïque et des grands jours de Liège. L'ETOILE. O Liège ! les six cents qui moururent pour toi Firent de ton sommet un second Ther-mopyles;Et le flambeau de tes écoles, autrefois Brilla sur les cervoaux et les lointaines villes. Dans ce passé tragique et glorieux, tu fus La lumière et l'orgueil de nos ,,marches" latines; Près du Rhin allemand aux flots lourds et confus, Tu portais sur ton front le sceau des origines: Esprit, grâce, clarté, reflets harmonieux Des pays du soleil d'où vinrent nos aïeux. Loin de perdre ces dons qui parfument ton âme, Ton amour les gardait épurés à sa flamme; Et quand les Allemands se jetèrent sur nous Ppur couvrir le pays latin de leur remous, C'est la voix de la race autant que la patrie Qui vibra dans ton sein, reine de Wallonie ! Alors, comme autrefois, lionne, tu rugis; Et pendant que montait l'alarme de tes cris, De ciel en ciel jusqu'aux lointains sommets de France, Tu te dressas, sublime, et brisas leur vaillance ! Comme aux jours de Notger, tu brandis ton flambeau Et tu fis la clarté sur le monde nouveau. Aux peuples consternés qui redoutaient la force Tu montras l'Allemagne une blessure au torse: Sa cuirasse apparut non d'airain mais de fer; Son élan qui devait passer comme une mer Sur le coeur 4e : la France encor tout étonnée, Tu l'arrêtas — et tu changeas la destinée ! Sur tes armes, la France épingla sa croix d'or Et., dans la grande guerre où l'on s'étreint, encore, Elle brille pareille à l'étoile divine Que les Mages suivaient de colline en colline. Etoile d'espérance! étoile du matin! Tu sus rasséréner notre ciel incertain; Etoile des combats! étoile de la gloire! Tu conduisis nos pas, Liège vers la .victoire. LEMAN. Brave comme Bayard, fier comme Duguesclin, Tu déjouas les coups préparés à Berlin. Le flpt qui s'abattait sur nous et sur la France Tu l'arrêtas par ton audace et ta vaillance. Tu fus tant redouté qu'un soir, comme en Cinna, Nous t'avons .cru vaincu, grâce à l'assassinat! Tu fus l'espoir, tu fus l'assurance et la joie Car tu brisas l'essor du noir oiseau de proie. Tu jetas sur nos coeurs des rayons de clarté Et fis chanter ^en nous la jeune liberté. Dans la grande bataille où lutte le Vieux monde £u fus comme un matin qu'un clair soleil inonde; Un soleil radieux qui, par le champ d'honneur, Brille sur les drapeaux au côté du vainqueur. , Sous le nombre pourtant tu tombas plein de gloire Mais, c'est pour toi, vaincu, que chanta la Victoire ! Tu tombas éploré de n'avoir pu mourir Et l'exil acheva, héros, de te grandir! O toi qui fus l'espoir, l'assurance et la joie, Et qui brisas l'essor du noir oiseau de proie. (,,La Belgique souffrante".) J. Tenax, Bruxelles. A Bruxelles \ Les commerçants bruxellois avaient demandé, à des fins strictement professionnelles, de pouvoir obtenir du sucre indigène. La demande, introduite auprès de la ,,ZuCkercentrale", revint accompagnée d'une .fin de non recevoir. L'emploi du sucre indigène à des fins professionnelles est interdit par MM. les Boches. * * * La guerre, loin de les décourager, a stimulé lo zèle des comités belges des oetivres d'assistance. Le bilan des oeuvres du ,,Vestiaire" de l'agglomération bruxelloise présente, à cet égard, le plus haut intérêt. Depuis lo 1er octobre 1914 jusqu'à fin juin 1916, c'est-à-dire en pleine période de guerre, la valeur des vêtements de toute nature, répartis dans l'agglomération, . s'élève au total considérable de 2.450,. 110 frs. 33. Mais ce n'est là qu'une partie des bienfaits du ,,Vestiaire". Les sociétés et les comités paticuliers ont reçu, eux aussi, une large part. Voici quelques chiffres intéressants. ,,Aide et protection aux réfugiés" a obtenu 242.006 frs. 19 en vêtements divers ; ,,Aide et protection aux étrangers" 166.480 frs. lo; idem aux artistes 71.404 frs. 25; aux ,,oeuvres de l'Enfance", 24,606 frs. 40, aux 3,sans logis", 13.774 frs. 10; aux ,,familles d'officiers et de sous-officiers", 2.799 frs. 10; aux ,,orphelins de la guerre", 14.698 frs. 40; aux ,,Pauvres honteux", 241.10S frs. 80 ; à îa ,,Croix bleue", 7.875 frs. 25; à la ,.Société israélite de bienfaisance", 3.704 frs. 70; à ,,l'Agence belge de renseignements pour prisonniers et internés" 158.061 frs. 20; aux ,,Ambulances et aux mutilés belges" 80.729 frs. 45, soit au total 1.024.259 frs. 99 ou près de 3.500.000 frs. pour l'ensemble. Enfin, les indigents n'ont point été seuls à profiter des efforts généreux des comités. La confection de tous ces vêtements, robes, costumes, chaussures, chapeaux etc., a nécessité le concours de beaucoup de travailleurs des deux sexes. Les comités qui les font travailler se sont partagés des salaires qui atteignent la somme considérable de 4.204.283 frs. 74. * * * * Sans doute ceux-là se font des illusions qui créèrent le Club allemand de Bruxelles ! Ce sont probablement ces parasites que nous flanquâmes à la porte du pays au lendemain de l'ultimatum que nous envoyait l'Allemagne. Dans les fourgons de Sixt von Arnim on les a vu revenir. Et les voilà qui prennent des airs de conquérants, eux, les marchands de camelote embusqués ! : Les ,,Nouvelles" publient un petit docu-n*ent oublié dans une chambre d'hôtel j hollandais par l'un de ces fraudeurs. i En voici la reproduction: CLUB ALLEMAND à BRUXELLES. Rue de l'Ecuyer, 48. Confidentiel. , i M j Une première réunion de nombreux intéressés pour l'examen de notre situation économique a choisi un comité avec mission, par enquêtes dans les différents; cercles de la colonie allemande, de recueillir des données et des éléments, qui, trans- i mis à qui de droit, doivent aider à nous assurer la possibilité de notre activité commerciale en Belgique. Nous vous prions de bien vouloir nouâ répondre, si possible par des faits, aux questions posées sur la feuille ci-jointe, et de nous renvoyer celle-ci au plus tard, le 15 avril, en utilisant l'enveloppe ci-jointe fermée. Le Comité. 1. Quelles mesures vous semblent le plus nécessaires pour assurer la situation économique et industrielle des Allemands établis ici ? 2. Avez-vous déjà constaté un effet néfaste de boycottage dont les Belges menacent généralement: a) les marchandises allemandes; b) dans la clientèle privée. 3. Pouvez-vous donner des indications précises au sujet d'un agissement dans ce sens: a) des administrations publiques, de Sociétés, ou de personnes; b) de personnes n'appartenant pas au commerce, notamment de meneurs politiques.4. Rencontrez-vous des difficultés en recourant aux tribunaux belges et aux avocats nécessaires en pareil cas ? La meilleure mesure à prendre, non pas pour assurer votre situation économique et industrielle en Belgique, mais simplement votre sécurité personnelle, pour sauver votre peau, quoi ! sera de déguerpir avant que le dernier de vos casques-à-pointe n'ait repassé notre frontière. Et, retenez bien ceci, ne revenez jamais plus chez nous étaler ni vos platitudes, ni vos arrogances, car vous pourriez payer les pots cassés pour votre clique militariste. Sur nos poteaux frontières de l'Est, où qu'ils se trouvent., vous lirez, en lettres de feu et de sang: ,,Entrée interdite aux boches, sous peine de mort." Ainsi donc, le petit papier nous révèle qu'il y a un boycottage des marchandises boôhes en Belgique. Bravo, nos frères! C'est un héroïsme comme un autre. Vous, qui accueilliez si facilement le commis-voyageur d'Outre-Rhin, lorsque vous étiez libres, vous savez lui fermer vos portes lorsqu'il se fait accompagner par ses hordes de soldats et ses féroces conseils de guerre. Seulement, méfiez-vous, soyez très prudents, car les deux dernières questions de la circulaire organisent systématiquement l'espionpage des personnes, de3 collectivités et même des administrations publiques. Sur vos gardes, Frères de Belgique ! * * * La bourgmestre Max a refusé d'être libéré et envoyé en Suisse. Le courageux prisonnier n'a pas voulu d'une mise en liberté sous condition. Il a écrit à un ami : ,,Je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont fait des démarches en ma faveur. Je dirai plus tard pourquoi je n'ai pas consenti à me soumettre aux formalités qui eussent pu conduire à mon transfert en Suisse." Tout le monde comprendra- M. Max qui reste un exemple remarquable de toutes les vertus patriotiques. ESaarss Ees IFSasrssIres Ce n'est qu'à partir du 15 juillet que les nouvelles pommes de terre ont pu être récoltées. Et ce fut une vraie fête, car beaucoup de personnes à Gand n'avaient plus mangé des farineux tubercules depuis un mois et parfois davantage. Mais, à Bruges, la situation est plus pénible. On croit qu'un tiers de la population devra se priver de pommes de terre, alors que la ration de viande n'est que de 60 grammes par tête. * * * A Gand, les Boches ont installé un marché de beurre dans les caves de l'hôtel.de ville. On a pu ces jours derniers acheter le kilo de beurre à raison de 4.25 francs. Mais au prix de quelle attente ! Il faut arriver avec sa chaise le soir vers dix heures, passer toute la nuit, pour n'être servi' qu'à dix heures du. matin. * * * Il n'y a plus de café à Gand. On est donc obligé de se servir d'orge brûlé. * * * Les nouveaux légumes sont de plus en plus difficile à trouver. L'ennemi en achète des quantités énormes. Parfois, il se trompe et détourne, aux dépens du comité d'alimentation, une cargaison de farine. Heureusement il y a de braves gens qui veillent. Et les boches ont dû rendre la marchandise volée. * * * Il arrive fréquemment que des gens tombent inanimés dans la rue. Les privations [ sont, en vérité, trop grandes. La mortalité a , augmenté dans dé fortes proportions, — résultat de la famine. Et pourquoi cette fa-' mine ? On ne saurait trop le dire : parce | que les Allemands n'accordent plus aucune licence d'importation en Belgique, afin que les marchandises qui se trouvent en IIol-! lande puissent être achetées pour l'Allemagne.Nous appelons encore une fois l'attention de qui de droit — on nous comprend — sur ce fait. Les Allemands nous tuent lentement. Les nôtres crient au secours et leur appel se fait de plus en plus pressant. Il faut qu'il soit entendu. ( —a ■ Q ■ «■■■ Il y % m an 19 août 1915. — Le? Italiens repoussent une attaque navale et aérienne des Autri-chiem contre l'île de Pelacjosa. Volksopbeuring Nous publions ci-dessous la composition du comité ,,Volksopbeuring", la machine de guerre hollando-flamingante dirigée contre l'Etat belge. La grande majorité des flamingants ne peuvent être rendus responsables d'un mouvement qu'il est du devoir de tous les Belges de dénoncer au mépris de leurs compatriotes. Quant aux Hollandais, qui ont le souci de maintenir des relations amicales entre la Hoîjande et notre pays, ils sauront reconnaître le danger d'une entreprise qui cache les pires desseins politiques sous le masque de la charité. Le Bureau. Présidents d'honneur: Monseigneur H. van de Wetering, Jhr. Mr. A. F. de Savor-nin Lohman, T. Th. van Welderen Baron Rengers. Présidents: Marc. E niants, Léo Meert. Secrétaires: Prof. Dr. Jul. Persijn, Jhr. R. Groenix van Zoelen. Trésoriers: Iy. Simons, (Prinse Vinkepark 42, Den Ilaag), N. J. Roelfsema, (Stad-houdersplein 61, Den Ilaag). Membres: Mevr. D. Bogaert—de Sturler de Frienisberg, Mevr.^ van Sandick—van Schilfgaarde, O. Menten. Conseillers: Mad. E- Baelde, Lieut.-Col. H. D. H. Bosboom, C. K. Elout. Conseil d'Assistance. Z. E. H. Dr. A. Ariëns, Ary Prins, G. G. van As, Mme Mr. C. Bakker—van Bosse, Prof. Dr. H. Bavinck, Mr. W. H. de Beaufort, Mr. J. J. Belinfante, Z. E. H. Prof. Dr. Beijsens, Mme H. v. Biema— Hijmans, Mr. W. K. F. P. Comte de Bylandt, Prof. Dr. P. J. Blok, Dr. P. C. Boutens, Jhr. Mr. A. K. C. de Brauw, Dr. Ger. Brom, Vice-adm. W. Naudiu ten Cate, Mr. J. J. Clotterbooke Patijn van Kloetinge, H. Colijn, Ed. Cuypers, Dr. C. C. Delprat, Mr. H. L. Drucker, Jhr. W. E. Engelen, Mr. H. J. D. Enschedé, Mr. R. À. Fockema, J. J. de la Fontaine Schluiter, Prof. Dr. J. J. A. A. Frantzen, Dr. F. van Gheel Gildemeester, Jhr. Mr. D. J. de Geer, Dr. J. H. Gerretsen, B. J. Gerretson, Jhr. Mr. Dr. N. de Gijselaar, W. Graadt van Roggen, Mlle Dr. C. C. van der Graft, Prof. Dr. II. Groenewegen, Mr. Dr. F. van Haaren, Z. E. H. Hage-raets, S. P. Ham, Prof. Dr. C..Heiimans, Prof. Dr. A. Hijmans van den Bergh, Dr. J. F. Hijmans, Dr. C. Hofstede de Groot, Prof. A. E. J. Holwerda, Z. E. H. Dr. J. Hoogveld, A. A. Humme, A. W. F. Iden-burg, Dr. J. Japikse, Jhr. B. C. de Jonge, Dr. H. J. Kiewiet de Jonge, Willem Kloos, F. M. Knobel, Mr. Dr. M. S. Koster, L. Comte van Limburg Stirum, Noordwijk, Mr. J. A. Looff, Prof. Mr. J. de Louter, Dr. N. Mansfeld, Jhr. Mr. D. R. de Marees van Swinderen, G. II. de Marez Oyens, R. L. Martens, Prof. Dr. W. Martin," Mr. C. B. Menalda, Jhr. A. H. Michiels van Kessenich, Frans Mijnssen, Dr. H. W. E. Moller, Prf. Dr. H. M. van Nés, Mr. J. van Oordt, Pr. Dr. O. Opperman, F. J. van Paasschen, C. W. A. Baron van Pal-landt, Jhr. L'. C. van Panhuys, D. W. H. Patijn, Dr. L. A. Rademaker, Prof. Dr. W. Reinders, N. H. M. van Reysen, Joh. v. Rossum, Mr. A. J. van Royen, Mr. V. H. Rutgers, Monseigneur J. A. S. van Schaik, J. H. Scheltema, A. van Schendel, Dr. J. B. Schepers, Mr. R. I.Comte Schim-melpenninck, Prof. J. H. Scholte, Mme J. Simons Mees, Jhr. J. D. Six, Mr. A. J. M. Smits, Prof. Dr. C. Snouck Hur-gronje, Dr. A. J. de Sopper, Prof. N. Ph. Tendeloo, Ccl. A. P. Timmers, Mr. R. van Veen, Jhr. C. J. B. Verheijen, Mr. H. de Visser, Mr. Dr. R. J. de Visser, Prof. W. van der Vlugt, Mr. A. E. J. Baron van Voorst tôt Voorst, Lieut-Gén. J. J. G. Baron van Voorst tôt Voorst, C. van dér Voort van Zijp, Mr. C. Voûte, Prof. G. H. de Vries Broekman, A. C. A. van Vuuren, A. Wartena, Mr. O. Baron van Wassenaer van Catwijck, Dr. J. C. Went, Dr. J. W. Wicherinck, F. J. A. M. Wierdels, Lieutj-Gén., Jhr. C. K. van der Wijck, Z. E. H. Deken P. C. Wytenburg, Lieut.-Gén. C. de Wit. L'appel às lilfes jip's 41 ans Moniteur belge des G, 6, 7, 3, 0, 10, 11 et 12 aoïU 191 G. MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, Appel général au service do la Patrie, — Sursis. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Sahit. Vu l'arrêté-loi du 21 juillet 1916; Sur la proposition de Nos Ministres de la Guerre et de l'Intérieur. Nous avons arrêté et arrêtons: Article premier. — Des tribunaux des sursis sont, institués à La Panne, Londres et Paris. Le premier statuera sur les demandes de sursis formulées par les appelés se trouvant dans la partie de la Flwadro Occidentale non occupée par l'ennemi. Le deuxième sur. celles formulées par les ap«

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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