L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 18 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk37b4h/
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A&m* Année T N° S cents jeMsst sa» avna fi£»is L'ECHO BELGE | L'Union fait la Force. Journal auotidilen du malin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. ' Toutes les lettres doivent être adressées au «eau de rédaction: N. Z. VOOR8UHGWAL 234-240, ÇÏ.CTEHDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. .. ( Charles Bernard,René Chambry, Comité de Rédaction:! Emaie Palnparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les nilitaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable >ar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La 1er Salante r.' Allemagne, depuis la retraite de la cia-«ni'-me. armés britannique, est redeivenue ce ' ««'elle est, C", plutôt, aile ee montre de ' Luveau telle qu'elle n'a jamais cesse d être: k nation de proie par excellence. Les suc-X. nue Lndendorl a remportes sur la Somme et sur la Lys ont mis en Allemagne If i.-, iffi têtes à l'envers, ce qiu a toujours liStair vraie place. Parmi les députés au ftoicteta» c'est à qua reniera au plus vite >a ^mtise Résolution de paix „votee sous la r i_!iZn des circonstances", et ce pauvre ( ^ntaroer, qui s'esfc mis en tëte>. de la, déf6n" I IZ. .« voit doublement menace par les fou-I 1 Sparte et de M. de Hertling. B Par il ocament de faire ressortir que le ■ Renient vieut de haut. Guillaume _II H , , Dj„s qu'un instrument entre les mains H ! jiiumvirs HHndenburg et Ludendorf, Er le compte de qui Tirpitz dirige les des-Kto du parti „Vaterland". Et il n'y a Bnhis un Allemand aujourd'hui, a part un K Ersber»6T qui se singularise ou un Haase qui I ge démonétise de plus en plus aux yeux des I prolétaires conscients", qui ne confonde le ■£i .Vatedand" et ses aspirations impe-11^:1: avec le „VaterlamT lui-même et I tes intérêts les plus sacrés. . . i Ce n'était pas une question de pnneape I nui depuis tantôt deux ans séparait 1 Alle-I &» en deux camps, mais une simple ques-lti« d'opportunité. Si des boches inclinaient à une paix dite sans annexions m indeanm-rtés ooronie la comprenait M. Michaelis et Icomme il était dit dans l'exposé des prelimi-I nains de paix de Breet-Litovsk, c est-a-dire [avec des annexions déguisées et des indemnités indirectes, c'est parce que les circonstan-Pres à leurs yeux, ne permettaient pas [d iiE'er davantage. Et l'on a^ bien vu ce : oui est advenu de3 premières résolutions de IBrest-Litovsk, quand les 011-ccinstanices eussent permis à l'Allemagne d'ecraser la Rus-Lie sans plus et que le bolschevismé eut mis |cs grand pays, pieds et poings lies, a sa [merci. . .. , Aujourd'hui les Allemands s imaginent, h avec cette ingénuité qui leur est propre, que i leg circonstances ont également change a l'Ouest et qu'ils peuvent dicter leur volonté à Paris, à Londres et à Washington comme ! ils l'qint fait à rétrogradé. Ils annexent | dans leur3 journaux la côte flamande, Ver-| dun qu'ils n'ont pas pu prendre^et tout le f massif des Vcsges. Ils annexent même l'Afrique dont on les a chassés et ils se reprennent à parcourir en imagination le fameux chemin de for Ostende-Bagdad qui sera | comme la colonne vertébrale du grand em-pii*j teuton qui réunira tout ensemble l'ancien empire romain à l'empire d'Alexandre. Voilà bien, de l'imagination. Ce qui l'est moins c'est la politique de proie, très réaliste, que l'Allemagne poursuit i l'est de ses frontières, une politique où l'on peut voir le contre-coup des premiers succès que Ludendorf a remportés sur les champs de bataille de la Somme. Quelques semaines avant l'offensive, quand une délégation, des barons allemands de Courlande vint offrir au kaiser la couronne grand-ducale, elle se heurta à une certaine hésitation, i La réponse de Guillaume II ne pouvait pas ê'interpréter comme un refus. Elle n'était pas non plus une acceptation. Aujourd'hui que ces mêmes barons allemands ainsi que les nobles d'origine boche de l'Esthonie et de la Livonie s'adressent à Guillaume pour i qu'il consente à une union personnelle entre la Prusse et un nouvel Etat formé des an-Icieiiîïee provinces russes de la Baltique, l'ac-icueil de l'empereur est beaucoup moins resserve. On sent bien que là chose est résolue en principe et qu'il n'y a plus qu'à discuter les modalités. Peut-être convient-il d'attendre l'issue des opérations militaires en Finlande et que Berlin ait fixé le prix de son intervention contre les bodscheviks. Le che-'min de fer Ostende-Bagdad pourrait bien avoir un Embranchement qui, par Varsovie et "Riga, irait jusqu'à Archangel. L'empire f des Hohenzollern s'appuierait 6ur la Mer du Nord, la Mer Blanche et l'Océan Indien, et il ne contiendrait pas moins de trois mers | intérieures: la Mer Baltique, la Mer Noire ; et la Mer Caspienne. Hé hé, Gifillaume fait de beaux rêves. Il n'y a parmi toutes ces mers qui hantent ! ?on imagination qu'une mer dont il ne tient ! pas compte et qui a pourtant son impor-tance. C'est la mer de sang que son ambition [ féroce a fait couler depuis quatre ans sur les. chamip3 de bataille de l'Europe. Cette mer effroyable qui monte, monte toujours à tous les horizons, alimentée du meilleur de notre san?, alimentée de tant de sang allemand surtout, doit finir par l'étouffer. Aux trois ou quatre cent mille hommes qu'il vient de jeter au creuset des batailles de Flandre et de Picardie il s'apprête à en ajouter trois ou quatre cent mille autres. Chacun de ces Allemands, rué 6ur le territoire de France pour y tailler une plus grande Allemagne, n'y trouvera que les 6ix pieds de terre qu'il faut pour couvrir un tombeau. Et tandis qu'à l'Est de l'Europe le Hohenzollern élève de nouveaux empires, à l'Ouest Hin-denburg et Ludendorf creusent sa fosse. Charles Bernard. met ■ a Leur amour pour la Flandre Alors que, aidés du pseudo ,,Conseil des Flandres", ils ne parlent que des ^droits des Flamands', les ^ Allemands, d'autre part, arrachent sans pitié, à leurs foyers, les jeunes filles de la ,,raoe opprimée" et les contraignent au travail militaire. C'est ainsi que la plupart des milliers de jeunes filles belges, occupées à Valenoienm.es et à Mau-beuge (Fiance) à confectionner des sacs de ranchees et à décharger des .wagons de Planches, gont Flamandes! 1 La protestation des notaires belges réfugiés en Grande-Bretagne contre la manœuvre séparatiste allemande. Une adresse au Roi Albert. Sire, Les notaires flamands et -wallons, étroitement unis et temporairement en Angleterre, tiennent respectueusement à exprimer à Votre Majesté l'indignation que leur inspirent les tentatives criminelles de division nationale perpétrées dans la Patrie envahie. Alors que tout y est meurtri et violé, le notariat belge sé serre indéfectiblement autour de Votre Majesté et de son gouvernement. Unanimement il ne connaît que son serment de fidélité. Acclamant le courage indomptable de l'armée, la résistance opiniâtre du peuple et ' de toutes les autorités légalement constituées, il salue très bas l'attitude des magistrats. Le notariat belge se solidarise avec tous les serviteurs et tous les défenseurs du Droit et affirme avec eux que l'occupation allemande de la Patrie est un fait constitu-tionnellement et internationalement interdit; que la liberté vinculée estrdestructive delà validité de toutes les transactions; que tout ce qui a été accompli par l'envahisseur ou sous sa pression est sujet à nullité et à dommages-intérêts. Il a la conviction profonde que la paix ne s'accomplira pas sans que le droit commun ne soit appliqué à toutes les violations dues non pas à une guerre, juridiquement impossible, mais à un brigandage industriel et commercial, organisé en vue du despotisme et de la ruine économique* Il forme le vœu qu'aucune mainmise quelconque ne soit exercée sur les droits de la Patrie ni sur cette terre d'Afrique arrosée du sang belge avec tant d'éclat et de gloire. C'est dans ces espoirs-là que les notaires belges renouvellent l'assurance de leur inaltérable dévouement à Votre Majesté qui symbolise si honnêtement le Droit, l'Honneur et les Vertus les plus hautes de la nation. Ils ont l'honneur, Sire, de se dire, de Votre Majesté, les très humbles et très fidèles serviteurs. Pour la Fédération des Notaires en Angleterre : Le Secrétaire, Le Président, Van Eecke. Butaye. Réponse du Roi Cabinet du Roi „ Grand Quartier Général de 1 Armee belge, le 7 mars 1918. Monsieur le Président, Le Roi a reçu l'Adresse que vous lui avez fait parvenir au nom de la Fédération des Notaires belges en Angleterre-. Les sentiments d'union nationale et de fidèle loyalisme qui ont inspiré cette protestation patriotique ont vivement touché Sa Majesté. Je suis chargé de vous en exprimer Ses sincères remerciements et de vous prier de remercier chaleureusement, en Son nom, tous les membres de votre association dont vous avez été l'interprète. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le chef du Cabinet du Roi, (s) Comte Fr. De Jehay. —«s i e ■ Enseignent Help et Français en Manie Les statistiques officielles de la situation de l'enseignement belge en Hollande au début de l'année 1918 viennent d'être publiées par les soins de la Centrale Com-missie voor het Ond'erwijs aan de Uitgewe-kenen. Elles dénotent un état extrêmenent florissant des écoles belges, qui va de pair avec une organisation de jour en jour plus parfaite. La population des divers établissements d'enseignement belge en Hollande est au début de cette année de 15,500 élèves; en 1916, elle n'était que de 9.585 élèves; en 1917, de 12.416. Le nombre de professeurs et d'instituteurs s'élève à 532. L'enseignement moyen du degré supérieur est représenté par 6 athénées: ceux d'Amers-foort, d'Amsterdam, de Flessingue, de La Haye, de Loon-op-Zand et de Tilbourg; et par un collège catholique à Bois-le-Duc. Ces établissements comptent ensemble 85 professeurs et fournissent l'enseignement à 603 élèves. Une section d'athénée est annexée à l'école moyenne de Rotterdam. Les athénées d'Amersfoort, de Flessingue et de La Haye comptent plus de 100 élèves. Plusieurs écoles moyennes, avec 46 régentes, ont également été créées. Des écoles moyennes mixtes existent à Rotterdam, à Gouda, à La Haye, à Harderwijk, à Mid-delbourg et à Maestricht; une école moyenne pour filles'a Amiersfoort. De plus, dans beaucoup de localités l'enseignement du 4me degré est organisé. 79 écoles primaires, avec un personnel enseignant de 401 membres, sont fréquentées par 14.549 élèves, répartis en 495 classes, 3.188 de ces élèves sont wallons. Depuis l'organisation de l'Oeuvre Française de l'Enfance en Hollande, 31 école» françaises ont été créées avec un personnel enseignant de 76 instituteurs ou institutrir ces. 956 enfants, répartis en 67 classes, fréquentent ces divers établissements. // y s m an 18 avril 1917: Les Frcurvçam occwpem>t Glu*-vanne, Chivry, Brcinje-trir-Tconnais, Ville-au-Bojs% Qstçù, Nmteml-lg-Fosse et En Belgique. Dans l'enfer boche Il est arrivé il y a quelques jours à Namur un certain nombre de familles françaises de la région de Valenciennes et de celle de Maubeuge, que les Allemands ont évacuées à l'arrière et dont les habitations ont été réquisitionnées pour servir de logements pour les troupes allemandes. Les malheureux, qui étaient dans un dénuement complet, ont été cordialement accueillis par la population de Namur, et ils ont reçu dans cette ville la plus cordiale hospitalité. Ils font un récit émouvant de la triste situation qui est réservée par les envahisseurs aux populations des départements français occupés,* situation en comparaison de laquelle celle de nos compatriotes de Belgique est- presque en/viable. Les boches se conduisent, dans le Nord et dans. l'Aisne, plus brutalement, plus cyniquement, plus cruellement encore que chez nous. En dehors des mesures générales qu'ils ont prises pour enlever aux habitants tout ce qu'ils possédaient, les soldats commettent journellement dans les localités françaises derrière le front les pires méfaits et les plus épouvantables violences, 6ans que naturellement le commandement allemand fasse quoi que ce soit pour les en empêcher. La misère est indescriptible. En outre, les boches sont d'une sévérité inouïe; pour un oui ou un non, on est emprisonné. A Avesnes ils ont mis et conservent sous les verrous, sans autre forme de procès, une partie du Conseil municipal, qui ne s'était pas plié assez docilement à leurs exigences lors d'une réquisition de matelas, nécessitée par les besoins des lazarets militaires. A Maubeuge ils ont fusillé, sans même les faire passer en jugement, plusieurs civils, qu'ils accusaient de renseigner (comment?...) les armées alliées ou qui s'étaient rebiffés contre la brutalité des officiers boches. Les évacués racontent aussi que dans les environs de Valenciennes et de Mauibeùge il n'y a pas loin de 25.000 déportés belges | obligés d'exécuter des travaux militaires pour les Allemands. Beaucoup de ces déportés sont de tout jeunes gens. Comment ifs ruinent la Belgique. Les Allemande vont faire procéder, par toute la Belgique, à un nouveau recensement des chevaux et du bétail. Naturellement, ils s'abstiennent soigneusement de révéler le but qu'ils poursuivent en prenant cette mesure et se contentent de déclarer qu'ils cherchent uniquement à assurer le maintien du troupeau belge et qu'ils n'ont pour dessein que de garantir les intérêts de la Belgique. Nous connaissons la chanson! Bien que les boches feignent d'affirmer qu'ils sont loin d'avoir en vue de prochaines réquisitions, on Veut être assuré que c'est là le but certain de ce recensement. Il en a été ai.ij.si une première fois; le passé nous garantit l'avenir. C'est bien à l'apauvrisse-mont de notre malheureux pays et de son agriculture que vise cette nouvelle mesure; rien n'est malheureusement plus sûr. Il faut s'attendre également à une nouvelle pluie de condamnations sur ceux de nos compatriotes qui, dans un sentiment bien compréhensible, chercheront à échapper aux conséquences de xx> recensement et des réquisitions qui en seront forcément la suite. Les opérations du recensement ont commencé le 15 avril. A firusrfeïles On prépare .actuellement, dans les bureaux clu Comité National, la publication d'un relevé général de l'action des diverses œuvres d'assistance subsidiées ou annexées au Comité central. Cet ouvrage, qui nécessite, comme bien on le pense, un travail formidable, sera tiré à un nombre restreint d'exemplaires. Il constituera un document de guerre du plus haut intérêt.. Les arrivages de farine et de céréales non moulues continuent à parvenir de façon régulière aux entrepôts bruxellois. Le relevé habituel de quinzaine n'a plus été publié depuis trois semaines. Le prochain relevé sera fait le 15 avril courant. # * * Les vols et détournements de denrées et de produits divers, au détriment des organismes qui dépendent du Comité National, se multiplient de telle façon que le Comité exécutif vient de prescrire formellement aux différents sous-comités de signaler sur-le-champ à la police locale tous les vols dont ils sont victimes. Il importe d'enrayer un mal qui cause un préjudice considérable à l'ensemble de l'oeuvre. * * * Les établissements d'instruction accordent le repas scolaire à leurs élèves. Ils bénéficient, pour ce service, de grandes faveurs de la part des Comités provinciaux -de ravitaillement. Il vient d'être rappelé à cet égard que seuls les établissements d'instruction, constitués en internats, dont le minervalne dépasse pas 800 fr. par an, peuvent participer à la distribution du repas scolaire. * * * Les fameuses pièces de cinquante centimes en zino vont enfin être mises en circulation. Le métal nécessaire est parvenu à l'Hôtel des ■^Monnaies de Bruxelles, où on se dispose à commencer la fabrication. La frappe a commencé le 15 courant pour être poursuivie sans arrêt pour l'émission toute entière. Ce sera probablement vers la fin mai que la nouvelle monnaie circulera. * * * Il sera satisfait au désir des Bruxellois de. laisser sans «construction l'ancien emplacemeni de la Vieille Boucherie et de transformer ls ,,Petite Place" en jardinet public. Le Conseil communal de Bruxelles inscrirs à l'ordre du jour d'une de ses prochaine; séances cette importante question d'esthétique urbaine. 11 6era fait une maquette du vieux monument ,,La .Vieille Boucherie", laquelle serc conservée au Musée Communal. * * * La place du Marché, à Scliaerbeek, vienl d'être débaptisée. Elle s'appellera dorénavant ,,place Solvay", en commémoration des premières expériences faites par M. Ernest^ Solvay. dans un immeuble sis place du Marché, 5, expériences qui l'amenèrent à la découverte et î la fabrication indus.triello du carbonate de soude. M. Ernest Solvay a atteint sa quatre-vingtième année le 16 avril, et c'est à l'occasion de ce !bel anniversaire que la place du Marche changera de nom, Dems lle^ F'ilaosares Les boches se trouvant au littoral belge n'ont pas été à la fête la nuit du 11 au 1S courant. Une forte escadre d'avions alliés est venue bombarder Zeebrugge et environs depuis 11 h. 1H du soir jusqu'à 2 h. 1 y2 du. matin. Nombreux étaient les avions qui ont participé à ce raid car le bruit que faisaient les moteurs était infernal. Quelques tonnes de bombes ont été lancées en cet endroit ei les buts visés ont dû être atteints. Le bruit des explosions était effrayant et faisaii trembler le sol à la ronde. Des quantités de projecteurs furent en action, vers leciei et vers la mer, tandis quô les canons antiaériens crachaient- leurs feux sans arrêts Lë projecteur et les canons contre avions de Cadzand se sont mis également de la partie A Tirlemont, ■ comme partout ailleurs, fermeture des magasins de confection. Les -brasseries des environs, notammenl celles de Grison et Leva, ne brassent plus la bière vient de Tirlemont. Le prix en esi augmenté: ce qui se payait antérieuremeni 5 fr. 25, vaut actuellement 16 francs. Dans les cafés, on rencontre très peu de monde, ce qui s'explique facilement. * » * On vient d'afficher sur les murs de Bru xelles l'arrêté suivant: Avis. Par jugement d'un tribunal de campagne en date des 28 et 30 mars 1918, ont ét< condamnés: 1. Le boucher Hector Purnelle, de Jo doigne-Souveraine, à la peine de mort et en outre, à une peine totale de 15 ans d< travaux forcés; 2. Le forgeron Henri Dubart, de Beloei (Belgique), à une peine totale de 15 ans de travaux forcés; 3. Le commis-voj^ageur Auguste Halin de Bruxelles-Anderlecht, à une peine totale de 8 ans de prison; 4. Le coiffeur Constant Houbron, d< Bruxelles, à une peine totale de 5 ans de travaux forcés. Les personnes susnommées, s'étant con certées en vue de leurs entreprises Crimi nelles, ont pénétré, en. automne 1917, dam des fermes des environs de Bruxelles, où se faisant passer pour des agents de h police' allemande, chargés de recherche: des armes et des écrits, prohibés, elles on opéré des perquisitions et commis de! vols. Purnelle se servait d'une arme à fei chargée, en vue d'intimider les habitant! de la maison envahie et de les empêche: de donner l'alarme ou de sortir. Au mo ment de son arrestation, Purnelie fit fet sur les agents de la police militaire d< Bruxelles. Les accusés ont, de cette manière, volé 1. Dans la propriété du cultivateur Van derkelen, à Overijsche, la somme de 5.25( francs environ: 2. Dans la propriété du cultivateur Huon à Tweebeek, 1.500 francs environ : 3. Dans la propriété de la Vve Verhey den, à Duisburg, 70 francs et une montre. De pareils actes d'escroquerie ou de confiscation illégale etc., aj^ant été fréquemment commis par eîes ressortissants belges, j'attire de nouveau l'attention de k population sur l'arrêté pris par S. Exc M. le Gouverneur général à la date du i jauvier 1918. Bruxelles, le 3 avril 1918. Der Gouverneur von Brûssel une Brabant, Generalleutnant Hurt. Avis. Le ressortissant belge Frans Van der Berghe, né le 22 janvier 1875, protestant marié, cultivateur, elomicilié à Dworp, Loth-straat, se présentant sous le nom d'emprun de liëutenant Millier de la ,,Kommandantui Brussel" et exhibant de faux papiers de légitimation, s'est fait verser de l'argen bous prétexte d'être chargé de percevoij le montant d'amendes. Les cas suivants ont pu être constatés 1. chez la dàme Jacobs, à Elewyt, 1.03( marks ; 2. chez le sieur Isidore De Laet, i Perk-Boeckt, 800 marks ; 3. chez le sieu: Heinrich Lambert, à Vilvorde, 500 marks, Dans le premier de ces trois cas, une condamnation avait, en effet, «été pronon cée, tandis que dansN les deux autres cas aucune peine n'avais été infligée. Par un jugement en ,date du 2 mars l918 un tribunal de campagne allemand a con dammé le nommé Van den Berghe, du che de ces escroqueries, à 2 ans de prison. Bruxelles, le 6 mars 1918. Der gouverneur von Brtlssel und Brabant, Hurt, generalleutnant, La Fête tia Haï Alberl en lollande Le Te Deum en l'honneur du Roi Albert. Dimanche dernier M. le 11. P. Vermeire S. J., aumônier de la colonie belge d'Amsterdam, après la messe de midi qui réunit une , très nombreuse assistant de fidèles, a célébré un Te Deum en l'honneur du Roi Albert. La cérémonie, très impressionnante, fut précédée d'une allocution de M. Vormeire qui, suc-pérer et de croire. Il termina par un ardent les admirables vertus de notre souverain. Développant cette belle maxime de Pascal : lo coeur a des raisons que la raison ignore, l'éloquent prédicateur développa nos motifs d'espérer et de craire. Il termina par un ardent panégyrique de l'amour de la partie qui prend sa racine dans l'amour de nos foyers et de nos autels, proaris et focis. Parmi l'assistance nous avons remarqué MM. le colonel De Ridder, van der Aa, consul général de Belgique à Amsterdam, «Sieburg, agent consulaire, Sedeyn, président de 1',,Union Belge" et de la ,,'Société belge^ do Bienfaisance'^ Coetermans, consul général de Perse à Anvers, Walk, vice-président d'honneur de 1',,Union Belge", de Chaffoy de Courcelles, vice-président, etc. La Fête tfu Roi à Rotterdam. I La Colonie Belge à Rotterdam a tenu à , fêter brillamment le lundi 8 avril dernier ! l'anniversaire de son Roi bien-aimé. Le matin, à 11 heures, un Te Deum a été chanté en l'Eglise des R. P. Jésuites, West-zieedijk, par le R. P. Ch. de Ternmerman, aumônier des Belges, assisté par l'abbé de Longueville et les R. P. Vincken et Kock. La vaste église était trop petit# pour contenir la foule. Notons parmi lès personnalités : M.M. F. van der Hevde, Consuil Général de Belgique, E. Knight, Consul de Belgique, F. Janssen, Vioe-Consul de Belgique, Maxe, Consul Général d'Angleterre, Colonel Listoe, Consul Général des Etats-Unis d'Amérique, Belmas, Vice-Consul de France, le Vice-Consul d'Italie, A. Her-mans—Ausloe>s, sénateur suppléant, président du Comité Belge, H. Collas, président du ,,Cercle Belge", Lt. Colonel A. G. de CLercq, Gilissen, président des Ecoles Beilges, à Rotterdam, le commandant Stevens, le , 1er Lt. van Hcek, van Cutsem, présiclent honoraire du Tribunal à Anvers, van den , Brande, délégué du Cexmité National de ; Secours et d'Alimentation, van Hees, délégué du Ministère des Chemins de Fer, etc... i les officiers et militaires internés, les enfants des Ecoles belges avec leurs professeurs, etc.... Le soir tous le3 Belges se pressaient à la organisée par les Cercles et Comité Belges en la Salle de la St. Joseph Gezellen-vereeniging, Station3plein. Après le Wil-; lielnius van Nassauen et la Brabançonne, écoutées debout par l'assistance, Mr. Her-mans—Ausloe>s monte à la tribune pour prononoer l'allocution d'usage. Il affirme \ l'inébranlable attachement de tous au Roi et à la Patrie et la foi en un avenir meil-[ leur. Son discours est chaudement applaudi. , Le programma, bien composé, esomporte : ' ,,Les Honneurs" et ,,La Haine" dit avec le sentiment juste, réellement extraordinaire | chez une si jeune fille, par Melle Dcra Meeuwissen. Mme G. Cantill'on fait valoir s sa belle voix dans un air de ,,Quentin Dur-, ward". Mr. A. Queockers déclame avec comviotion et chaleur ,,Vrij België" et ,,De Stem, der Menschheid". Mlle S. Hartoig, douée d'une jolie voix souple, a chanté avec , conviction le ,,Salut à la France" de ,,La Fille du Régiment'" et a bien enlevé avec [ Mr. R. Lutons, ténor de vrai talent, le duo . de ,,Carmen". Mr. A. Lepage a chanté avec l un sentiment juste et profond ,,Lentelust", j ,,Wiegeliedje", et ,,Schelde vrij". Mr. Ch. L Dubois a charaié son auditoire par ses bel-j les chansonnettes de circonstance. Au piano, ! d'accompagnement Mr. A. Hansen. La fanfare des internés, sous la direction de L Mr. F. Mordant, a exécuté avec brio la ) ,,Marche héroïque" et l',,Entre-Sambre et Meuse". Tous les artistes ont recueilli de . chauds applaudissements. La fête s'est ter-[ minée par un ,,Hommage à la Belgique", I bien réglé ét nuis en scène par Mme Bruyn-seels et Mr. Antonnis et exécuté, dans la note de circonstance, par les élèves des éco-1 les auxquels neyus adressons tous les éloges. Mlle Julia Horneman, qui représentait la Belgique, mérite ici une mention spéciale. A cette soirée assistaient Mr. le Consul Général de Belgique F. van der Heyde, de | même que la plupart des personnalités qui étaient présentes le matin au Te Deum. Il f-aut chaleureusement féliciter les deux , groupements, organisateurs de ces deux belles cérémonies patriotiques empreintes d'un réel caractère patriotique ot d'un grand réconfort pour tous nos compatriotes, ' si utile, surtout, dans la pénible crise que nous traversons en ces moments. A Roosendaal La Fête nataile du Roi a été oelébrée avec la ferveur patritique accoutumée. Sans doute la masse des Belges indépendants et comme il faut s'est abstenue, on sait pourquoi, cette fois encore, d'assister au Te Deum chanté dans la ciiapelle. soi-disant belge. Elle a suivi en cela, comme le 15 no-veimjhre dernier, l'exemple du vice-consul belge, M. Créon, le distingué fonctionnaire de carrière, dont les services ont été si hautement appréciés en Russie, en Chine et à Smyrne. Quoi de plus significatif que cette abstention? Et comment expliquer que l'autorité compétente paraisse ne pas s'en émouvoir ? En revanche la presque totalité des Belges non retenus par le travail s'est fait un pieux devoir de se rendre, sans distinction de partis, à l'a messe solennelle célébrée pour S. M., à l'initiative de la société ,,Patria p Beiîgica", en l'église primaire de St. Jean-Baptiste, par M. le curé Dr. Dq Groot. Ce digne prêtre, bien que Hollandais de naissance, appartient à l'abbaye belge de Ton-gerloo, où il a appris à aimer la Belgique comme sa seconde patrie. Autour de lui et dans son église les Belges sé sentaient chez eux. Ien, du moins, se disaient-ils, nous respirons une atmosphère belge. Qu'importe que, pour ne pas élever autel contre autel, le Te Deum ne renteutise pas ici? Il ne s'en élève que mieux du fond de nos âmes, pour bénir le ciel de nou3 avoir donné un Roi tel que le nôtre. Qu'importe aussi que, par un sentiment de réserve aisé à comprendre, la chaire demeure muette? Plutôt cela qu'un éloge sonnant faux parce que de com-uande et fait par une voix habituée à ne célébrer ailleurs que l'ennemi. Ici il n'y a qu'un coeur et qu'une âme pour crier à Dieu notre détresse et obtenir qu'H s'apitoie enfin sur nous. Ici on ne prie pas seulement pour une partie dev no3 soldats tombés à l'ennemi; on ne distingue pas entre ceux qui n'ont pas séparé non plus leur cause les uns des autres et qu^ïiit la fraternité de-la mort acceptée de cciicart. sans arrière-pensée aucune, pour la commune patrie. Ici on n'est ni Flamands, ni Wallons, mais .Belges tout court. I<n l'uniforme belge est à sa place et ne jure pas au contact de lâches, qui vont chercher dans tm sanctuaire belge, de nom seulement, un lieu de refuge. En un mot ici palpite l'âme belge; et cette cérémonie patriotique n'est pas un répugnant et intolérable mensonge! C'est dans ces sentiments que demeura l'assistance jusqu'à l'issue de la messe, pour s'écouler ensuite pieuse et recueillie, son sans cjue MM. le vice-consul Créon et le chanoine Heynssens, accomipagnés de MM? Cappellen-Smolders, commissaire d'arrondissement à Louvain et président de Patria Belgica, et le colonel de Bat-ty allaient remercier à la sacristie M. le curé De Groot de la nouvelle et précieuse marque de sympathie qu'il venait de donner aux Belges. Le dimanche suivant, la colonie belge te réunit presque tout entière à Patria Belgica. Salle comble. On se faisait une fête d'assister à un de ces beaux concerts dont lA vaillante chorale mixte est coutumière, et d'entendre M. du Castillan, député suppléant de Termonde et rédacteur en chef du ,,Bel-gisch Dagblad", qui avait bien voulu accepter d'être l'orateur du jour. L'attente r.e fut pas déçue. M. du Castillon nous entretint du Roi, de la Belgique, de notre foi en l'avenir, de l'union patriotique, dans iette belle langue flamande, nerveuse et savoureuse à la fois, qui lui est propre, et avec cet accent sincère et ému qui force la conviction. Les applaudissements enthousiastes et répétés de tout l'auditoire lui •montrèrent assez qu'il n'avait pas prêché dans le désert. La partie musicale de la séance fut digne de la partie oratoire, qu'elle n'aurait pu mieux encadrer. Les chants patriotiques achevèrent d'exalter les esprits et les coeurs. Mais, ce qui fit monter l'enthousiasme à son comble, ce fut la décoration d'un de nos braves de l'Yser, le caporal Edouard Biot, fils du capitaine Biot. Engagé volontaire, il ne cessa- de se signaler par sa belle et contagieuse intrépidité depuis "Namur jusqu'à la Mer du Nord, en passant par Anvers et Termonde. Arrivé à l'Yser, il fit des prodiges de valeur. Mais, frappé au haut du bras, dans un combat de tranchées, par une balle de mitraille,, il en perdit l'usage et dut se résigner, la mort dans l'âme, à se voir réformer. Il fut nommé exhevalier de l'Ordre de Lée)pold II et honoré de la Croix de guerre. Le colonel de Batty, glorieux réformé lui-même, qui, déjà en retraite au commencement de la guerre, courut rejoindre aussitôt les drapeaux de la Patrie menacée, attaciha les insignes de ces hautes distinctions sur la poitrine du jeune héros et lui donna l'accolade. Ce fut un moment inoubliable. Toute la salle debout et frémissante; des larmes dans- tous les yeux, des acclamations ininterrompues; et lorsque le sympathique décoré descendit de l'estrade toutes les mains tendues pour, serrer la sienne. Le caporal mutilé recevant l'accolade du colonel revenu infirme lui-même du champ d'honneur, quelle émouvante évocation de notre armée belge, qui, là-bas, dans les tranchées, au prix de tous les sacrifices, tient toujours victorieusement l'ennemi en échec! Oui, spectacle inoubliable! Magnifique journée aussi à l'actif déjà si riche de Patria Beiîgica! Tous, les Belges de Roosendaal en garderont le réconfortant souvenir. • Patria Belgica offrit ensuite une superbe gerbe de fleurs aux couleurs nationales et, par l'éloquent organe de son président, M. Cappellen—Smolders, ses plus chaleureuses félicitations au vaillant réformé qu'elle est fière de compter au nombre de ses membres. Ligue patriotique belge: ,,3e souvenir pour combattre". Section Harderwijk. Exposition de photes de guerre du 6 au 11 avril 1918. A l'occasion de l'anniversrdu Roi la Ligue patriotique belge, section Harderwijk, avait organisé en ce camp une exposition de photos de guerre, parallèlement à une séance cinématographique gratuite, comprenait des films du même genre. L'ouverture de l'exposition eut Heu samedi matin, à 10 heures. De nombreux visiteurs, parmi lesquels des officiers an ai ai s. belges et hollandais, emplirent la 6alle dûment parée et pavoisée pour la circonstance. L'a-ffJuence fut tellement considérable que le comité de la ligue se vit dans l'obligation de doubler la durée de l'exposition, qui avait pris le caractère d'un véritable ,vcvent." Grande fut l'admiration des spectateurs en présence des nombreux et intéressants documents photographiques que la Ligue a été assez heureuse de pou/voir mettre sous leurs yeux, grâce aux seing diligents de notre sympathique et dévoué compatriote, Mr. Joos, industriel à Gand. Le dimanche, 7 avril, son Excellenco le général de Lannoy, commandant le .dépôt d'internement d'Harderwijk, a bien voulu honorer l'exposition de sa visite. Cette haute autorité, qui se montra des plus charmante et enjouée, fut reçue par le Comité de la Ligue. Le président, Mr. l'adjudant Do Ceuster, lui souhaita k bienvenue. En même temps, par quelques paroles bien_ placées, il remercia son Excellence de l'appui qu'elle a ^ bien voulu accorder en toute circonstance à la

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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