L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 01 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4dx0r/
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^«ne Année W° S3I6 6 cerns ®ame0i 1 faaïrs I9ïs L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Sotas-rasiS «s&sc&tâdilea'E cSas irsalisn paraissant ets Mcullaragie Belge est noire nom de Famille. toutes les lettres aoiveni eîre ac.res.sc>-.» *.in« bureau de rédaction: N. K. VOORBURGWAL 334-240, )ljHSTEROAM. Téléphones: 2797 et tV7.FS. Rédacteur en Chef: Gustavi! Jaspaers. „ ' , I Charles Bernard, lîené Chanibrï, Comité de Rédaction: Rm«le P-Etimusiré. Abonnements; Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour les nilitaires au front et les militaires internés en HtoHande fi. 0.75 par mois payable >ar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. la jacpm Émue Les graves événements ae 1 Ouest ne doivent pàs nous faire perdre de vue ce qui se passe à l'est de l'Europe. Ceci éclaire cela et si l'on veut trouver des motifs au prodigieux déploiement forces des Allemands eur les champs de bataille de France, c est dans la situation trouble de la Russie qu'il les faut chercher. . . . La paix avec la Russie, la paix^ avec^ l'TJ krajne surtout, devait donner à 1 Allemagne du pain. On a même appelé cette j paix, la paix du pain. La déception est j aujourd'hui d'autant plus cruelle que les j espérances fondées sur le rétablissement d'un semblant d'ordre dans les pays-frontière de l'Est avaient été plus vives. L'écrasement militaire de la Russie a entraîne avec soi la rupture du cercle de fer qui enserrait les empires centraux: Mais par l'immense brèche ouverte du coté de 1 Oiient > il n'entre pas un boisseau de blé. Illustrons cette affirmation d'un document. Il est fourni par le bureaii de la> presse près le conseil des commissaires du peuple à Moscou et n'est autre qu'une communication secrète du gouvernement allemand^ à tous les journaux d'Allemagne. Le voici: ,,L'opinion prédominante publique, que la paix avec l'Ukraine est pour nous une question de pain, est totalement fausse. Nos commissaires se sont oonvaincus de l'insuffisance des provisions de céréales en Uktî ine. Les semailles fureut insuffisantes l'aru éo dernière, vu la certitude des pay-aain ^ v la récolte ne serait pas payée ; en outre, les petits propriétaires ont enfoui leur blé. Les paysans, presque tous armés, nous sont hostiles; l^s relations du commerce proprement dit n'existent pas. Il est possible que dans notre avance ultérieure on trouve de grosses provisions, et que, par la force armée, les* résultats soient meilleurs. En tout cas, l'espoir d'améliorer notre situation alimentaire est fort problématique. ,,A la commission du Reichstag, le ministre" adjoint Braun a confirmé qu'après la conclusion de la paix en Ukraine 1 Allemagne n'a obtenu que mille wagons d'alimentation. Les paysans refusent de vendre du blé, n'ayant aucun besoin d'argent; en^ effet, de huit à dix milliards de papier-' monnaie sont entre leurs mains. Nous ne pouvons satisfaire leurs exigences en articles manufacturés." Quand des agents boches, sur le marché JWiandais, ouvert ou clandestin, offrent quinze florins pour un louis d'or et trois florins pour une pièce en argent de deux florins cinquante nous ne comprenons pas au premier abord le mécanisme d'une opération financière aussi manifestement saugrenue. Nous commençons à la comprendre maintenant. Les dix milliards 'â& papier monnaie, dont le pays est saturé, ne donnent pas l'impression de la richesse au paysan ukranien. Peu lui importe d'augmenter encore ce stock d'assignats et de donner en échange du bon blé. Il n'est plus séduit que par les espèces sonnantes et trébuchantes sans trop s'inquiéter de la nationalité i de la frappe. Et c'est ainsi que les^ quelques poignées de blé que le boche tire de l'Ukraine, il est obligé de les payer par exemple en livres anglaises qu'il achète sur le marché d'Amsterdam à 17 florins .pièce, à 2 marks cinquante le florin. Voilà du pain qui coûte cher. Mieux vaut cependant, du pain cher que pas de pain du tout. On connaît le changement de régime instauré par le maréchal von Eich-horn et ses Allemands dans l'Etat de l'Ukraine. Il consiste dans l'établissement d'il» gouvernement, soi-disant fort, destiné à faire rendre gorge aux paysans. L'ataman Skcropadzky allait tout arranger en cinq secs, à coups de nagaïka. Voilà 1 ataman assiégé dans son palais. Bien que dissout par les baïonnettes allemandes, le deuxième congrès des paysans ukraniens continue de siéger à Kiev. Il vote des résolutions. ,,Le congrès, qui comprend tous les partis de l'Ukraine et représente 25 millions de paysans, proteste contre une immixtion dans les affaires intérieures de l'Ukraine telle qu'elle s'est manifestée depuis le coup d'Etat, déclare que lfcs paysans ne reconnaissent par l'hetman choisi par les grands propriétaires fonciers, que l'Ukraine reste une république d»u peuple avec toutes les conquêtes de -la révolution, que les campagnes ne seront rendues en aucun cas aux grands propriétaires comme cela est annoncé dans le manifeste de l'hetinan. ■ ,,Les paysans demandent au peuple et au gouvernement allemands de ne rien entreprendre qui soit contraire aux désirs du peuple ukranien. Le pouvoir suprême en Ukraine reconirti par les paysans est la ( Constituante, qui doit 3tre immédiatement -convoquée."Les u kraniens ne s'en tiennent pas à des 1 protestations platoniques. Les actes de terrorisme se multiplient. Des mesures spéciales ont même été . prises pour empêcher que « de tels actes ne soient commis par des per- '< sonnes en automobile, nous dit la ,,Nou- 1 velle Presse Libre" de Vienne, peu s.uspec- ] te de pousser les choses au noir. Les pay- ( sans, rendus furieux, incendient les forêts, fauchent les plantations et ils ont mis 3 a ' main sur les instruments, agricoles qu'ils ( refusent de rendre. Partout les Allemands 1 organisent des expéditions de répression. Parfois celles-ci ont le dessous, quand elles sq heurtent à des troupes de paysans pour- ; ' vus de mitrailleuses et d'artillerie. Le ré- j sultat le plus clair c'est que les champs res- < tent en friche et que le blé demeure introti- \ vab1?. - * Si la jacquerie ukranienne ne crée pas pour les Allemands un sérieux danger militaire, elle l'atteint gravement dans une situation économique déjà précaire. On ' comprend maintenant pourquoi Luden-dorff, si h^ut qu'il soit, p»ye en sang aile- S mand le prix des ses succès en France. La bravoure des armées alliées saura bien empêcher que la somme de ces succès fasse une victoire. Notre victoire, après, viendra d'elle-même. Charles Bernard. L'activité coloniale belge Soucieux d'encourager l'avenir de notre Colonie, Mr. Renkin a institué à La Haye une commission^ composée de S. A. Mgr. le Prince de Ligne, président, Mr. du Castillon, vice-président, et Mr. Janssen, secrétaire général, dans le but de créer parmi les Belges résidant aux Pays-Bas une série de Comités régionaux chargés de l'étude des questions coloniales et de faire connaître en pays neutre notre effort au Congo. La Commission s'est installée dans un coquet local à La Haye, Prinsegracht 40. La séance inaugurale du premier des Comités régionaux, celui de La Haye, s'y est te nue mercredi 29 courant, à 3 heures. Le Ministre de Belgique, le baron Fallon, président d'honneur? présidait la séance. S. A. Mgr. le Prince de Ligne, après avoir souhaité la bienvenue aux nombreuses personnalités qui avaient tenu à rehausser cette pre mière réunion de leur présence, a tracé, en quelques mots, le programme général qui devra être suivi par-les différents Comités régionaux. Après avoir indiqué la composition du Comité régional de La Rave, il a donné la parole à son Président, Mr. Wiener. Celui-ci, aprcs avoir remercié les membres présents, a exposé dans ses grandes lignes l'organisation du comité régional qui se composera de quatre sections ayant chacune des attributions distinctes. Ce sont les sections économique, d'études, d'enseignement et de propagande, dans lesquelles plusieurs des 'membres présents se firent inscrire. Au cours de son exposé, Mr Wiener fit part à l'assemblée d'une nouvelle très importante au sujet de l'avenir do notre Colonie : L'achèvement du chemin de fer du Bas-Congo Katanga, permettant une communication ferrée ininterrompue depuis la frontière méridionale du Katanga, où aboutit le chemin de fer du Cap, jusque Bukama sur le Lualaba (cours supérieur du Congo), soit une longueur de 735 kilomètres dont une. grande partie a été construite en pleine guerre malgré les difficultés de toute nature. La ligne a été complétée le 22 mai 1918, date qui marquera dans l'évolution de notre Colonie. Cette nouvelle a été accueillie par les applaudissements unanimes de l'assemblée. Le ministre de Belgique prit alors la parole, Il félicita le Comité de La Haye du succès de sa première séance qui permet de bien augurei de la réussite do ses travaux ultérieurs auxquels il a bien voulu assurer son appui. Remarqué parmi les notabilités qui assistaient à la réunion, M. Van der Heyde, consul général de Belgique à Rotterdam, vice-président d'honneur; M. Dierckx, chef du Cabinet du Ministre des Sciences et des Arts ; MM. Ciselet et Pisart, les industriels bien connus; M. Danco, vice-président de la Chambre de Commerce d'Anvers, membres d'honneur du Comité; MM. Boseret, van Langenhove, Dîneur, /Rosa, de Géradon, Speeltinckx, Veesaert, Moyersoen, de Roover, Alsberge, van Put, De Poorter et de nombreux officiers çarmi lesquels les colonels «ran Wetter et Lemaire, les majors Henneuse, Jonckheer, de Walsche, les capitaines-commandants Gellens et Beaudoux et les lieutenants Héla et Wagemans. Le lieutenant-général Dossin, attaché militaire à la Légation de Belgique à La Haye, empêché, s'était fait excuser. Indemnité de logement. AVÏS. Nous rappelons par le présent avis que les personnes qui désirent introduire une demande d'indemnité peuvent obtenir un formulaire de requête au Consulat de Belgique de leur ressort. A La Haye les formulaires seront remis aux intéressés le 7 juin prochain, jour du -paiement de la rémunération de milice. S'adresser au Lange Voorhout 17. Les formulaires dûment remplis et signés doivent être renvoyés au Consul. Les formulaires introduits antérieurement par les intéressés ne doivent pas être renouvelés, sauf si la situation des requérants 3'est modifiée notablement. La Commission. La marine êe!ge, La „ volonté de vivre" de la Belgique — linsi que dit récemment M. Gabriel Com-Drouze,, député do la Gironde, dans un lommage rendu au Llôyd Royal Belge — rient de se manifester.' une foi?» de plus. 5ar le lancement, le 2ti avril 1918, à Whiteinch Glasgow), aux chantiers du Lloyd Royal 3elge", d'un cargo-liner de 10,200 tonnes. Ce vapeur est le troisième, construit aux ïhantiers de Whiteinch par le Lloyd Royal Belge, œuvre maritime fondée par le gouvernement belge, au capital de 100 millions le francs. Mille ouvriers sont déjà occupés lux chantiers de Whiteinch, ce qui permet-ra d'y lancer un vapeur- tous les deux nois. cctte année, et au moins huit au cours le l'année prochaine. On sait que le roi George d'Angleterre a risité, le 18 septembre 1917, les chantiers lu Lloyd Royal Belge, qu'il a rangés parmi es plus perfectionnés de la.Clyde. ïroix Rouge de Belgique Vente de cartes postales illustrées 11 Pro-Belgicw du Bur. cle propgg. jair. belge ,,A. pr. 0." Zwofte, >me versement pr. 1 lit d'hôpital fl. 2.50 — • -ga- - y // v a m m 1er juin 1917: Les Britanniques réalisent-uelqu-es progrès dxms le secteur de Cherisy. En Belgique. Jk fBrsLExeM©® (De notre correspondait particulier.) La nouvelle épidémie, les glandes maxi-laires enflées démesurément — qui a surgi voici quelque deux ans sur le visage de tant de jeunes personnes, de mère^ et d'enfants, comme suite au régime d'affamés que supportent ceux du dedans —, progresse encore dans la voie aiguë! Ces glandes mûrissent parfois et ;ont purulentes. Elles couvrent le cou et le bas des joues. Le remède est à l'étude. (. 'est d'une difficulté inouïe et atroce à soigner. La plupart du temps ces glandes diluées trahissent, sous une forme spéciale, lé germe de la tuberculose qui règne en maître. Pour les guérir, malgré le procédé-Capart, rien n'est efficace jusqu'à présent Dans une école gardienne de Boendaal, sur 120 enfants, 43 furent déjà atteints successivement. Une suralimentation seule agirait avec fruit. Dans la classe pauvre cette excroissance subite, qui fait parfois souffrir et que l'on croyait provoquée par le froid mordant de l'hiver dè 1917, sévit avec une intensité t'-rriblo et inquiète fortement le3 disciples i d'Hippocrate. | Bruxelles, par ces jours printaniers, vit une réelle fête d'aviation. Mais une fête que les spectateurs feignent de ne point regarder. Du champ de courses de Barchem-Ste-Agathe, de l'hippodrome de Zellick ne cessent de s'élever et de survoler la campagne dos escadrilles de frelons. La base aérienne est renforcée puissamment depuis l'offensive. C'est sur ces champs d'aviation qu' ils essaient les moteurs réparés ou passent à lïnstiuction des élevés pilotes. Des rangées de fils barbelés protègent les champs d'aviation à deux kilomètres à la ronde et empêchent d'approcher. Fréquemment :des appareils s'écrabouillent dans les mottes- de gazon rugueuses et s'affalent dans les. . , . patates! Les paysans au labour ne détournent même pas les yeux et n'ont cure de se porter au secours. Il y a deux semaines deux Albatros se sont accrochés au-dessus du mess des officiers à Berchem et s'y sont écrasés en "bouillie. Les deux . Zeppelins, précieusement remisés à Evcre, se gardent durant des se-; maines de sortir. Le Parseval de la plaine d^ manoeuvres 1 d'Etterbeek- et les trois Zeppelins „lrolos-j saux", mais tapis, blottis à Berchem depuis plusieurs mois, ne tentent plus leurs excursions fatales. Naguère, quand la benzine n'était pas „supsr-ersatz" et aussi rare que de l'or, deux ou . trois Zeppelins croisaient journellement sans tiêve au-dessus de la capitale. Cependant, une guigne effrayante les pourchassa! Entre mai 1915 et le début de 1916 les Zeppelins ancrés autour de la ville subirent cinq accicientsjnortels. Actuellement', on n'en aperçoit plus. » » * Pour la soupe populaire, il no faut rien moins tous les mois que 3,325,000 kilos de féculents et 920,000 kilos de lard ot saindoux, indé- 1 pendammént de la viande de boeuf, dont la j qualité varie selon les endroits. L'organisation de la vente du bois de chauf- ' fage à la bourgeoisie, par la Société des Magasins communaux de l'agglomérat/ion bruxelloise, i vient d'être complétée par de nouvelles combi- ; naisons, très avantageuses pour le public. I Voici le tarif générai qui vient d'être arrêté : j 1) Bûchettes de dhêne, hêtre et sapin pour chauffage ordinaire ou chauffage central, les 1000. kilos rendus à domicile, 145 fr. ; 2) les mêmes bûchettes, prises directement aux dépôts, 135 fr. ; 3) les bûches- d'essences diverses mélangées de 1 mètre de longueur, les deux 6tères, rendus à domicile, 125 fr. ; 4) les mêmes bûches, prises directement par le client aux dépôts, le stère 55 fr. Les nouvelles pièces de 50 centimes viennent de faire leur apparition. Elles sont en nickel, trouées et un peu plus "petites que les pièces j de 25 centimes. Le gouverneur générai vient de faire publier ' un arrêté concernant la saisie de toutes les I quantités de chicorée préparée dans la région ' administrative flamande Est exempte de l'obligation de la déclarer, I toute quantité ne dépassant pas 5 kilos et desti- . née à la consommation personnelle du détenteur.& Llêâ© Le Conseil communal s'est réuni lundi à 6 h paires. L'ordre dm jour était des plus copieux. Entre autres questions administratives d'importance secondaire, figurait celle de l'augmentation pour la vie chère, réclamée par les, employés communaux. Il a été décidé qife cette augmentation serait de 50 francs minimum par mois. Voilà qui mettra du beurre dans les épi-nards. Cette nouvelle est accueillie avec beaucoup dé satisfaction. A Verviers Nous apprenons la mort à-la prison allemande de Namur dç M. Henri Siquet, propriétaire de l'hôtel St.-Jean, rue Xhavée, à Verviers. Henri Siquet avait été' arrêté l'année dernière en même temps que d'autres Verviétois. On en ignore les motifs. Au Pays WeaMcfins Mathieu Spits, cultivateur à Aubin-Neuf- ] château, venait de quitter ses amis lorsque, arrivé près du vieux moulin de Mortroux, il fut assailli par trois bandits qui le rouèrent de coups et lui volèrent 5000 francs. Le 3 janvier, à Roubaix, à partir de 8 heures du matin, on embarqua 1,259 voyageurs dans des vragons à bestiaux ouverts et sans feu. Le ! lendemain matin, à 10 h. 1/2, arrivée à Jo-doigne. Le Comité leur avait préparé un dîner dans une sa-lle chauffée; les boches s'y opposé- ( vent au dernier moçnent. Ils durent rester les 1 pieds dans la neigé /jusqu'à 3 heures, et ensuite ] faire à pied 10 et même 12 kilom. Des vieillards ( et des enfants sont morts die froid,.' « ( Le 22, à 3 heures du soir, départ. Arrivée à Bâle le '24, à 5 heures du soir ; réception ■ en-" thousiaste. Le 25, à 6 h. 1/2 du matiil, ils étaient tous sur terre française. * * « Mardi matin, vers 9 heures, le feu s'est déclaré dans ïa ferme habitée par Mme veuve Bayard, à Liere. Dès qu'on s'en aperçut une épaisse fumée s'échappait des étables situées à l'aile gauche du bâtiment. Immédiatement le personnel de la ferme et de nombreux voisins accourus sur les lieux mirent tout en oeuvre pour combattre l'élément destructeur. Vers 10 heures et demie arrivèrent les pompiers de Liège, qui s'unirent aux autres pour achever d'éteindre l'incendie ^qui avait déjà diminué d'intensité, et après quelque temps de travail laborieux tout danger avait disparu. L'aile gauche du bâtiment est complètement détruite. Les pertes dépassent plusieurs milliers de francs. * * x A Ramegnies Chin le garde-chasse de M. le vicomte de Maulde a été pris par les boches. On ignore s'il est en Allemagne ou s'il travaille près d-u front. On continue toujours à enlever les hommes et auissi les jeunes filles. ^ L'été dernier (juin ou juillet), une bombe brûla un hangar, 2 boches (P), 10 aéroplanes armés, 20 aiitres en préparation, 2 auto-camions, 3 motocyclettes. Le champ u aviation allemand est le plus important de la 6e année. Les salles du patronage sont transformées en ateliè». de photogra-phie pour les aviateurs boches. M. le bourgmestre de Genappe a fait dresser un -arbre de Noël à la salle des fêtes. 250 enfants ont reçu des iouets; 150 ont eu, en plus, , de chauds vêtements. Sont décédés: Aulard,_ ancien _ directeur de, la Vieille sucrerie; Maurice Hélier ' (19 o.ns, avait terminé ses humanités en août 1916) ; Paul Etienne instituteur aux écoles libres; i ' * * * A ^Bousval chaque semaine M. Dcbroux fait abattre deux bêtes afin de ravitailler les familles d'ouvriers et de réfugiés. * * A Plancenoit le Comité de ravitaillement j fonctionne très bien. Chaque personne reçoit, j en supplément, un kilo de farine blanche pai , mois. j * * * A Mont-siu'-Marcluenne, pendant l'exercice* 1917, il a été procédé, à la consultation pour nourrissons, à un total de 2,198 pesées pour des bébés de un jour à quinze mois. Pendant cet exercice, 116 enfants ont fréquenté la consul- ; tation. Le pourcentage de l'allaitement se chiffre de la façon suivante: Maternel, 44 p, c. ; mixte, 5 p. c. • artificiel, 51 p. C. * * L'abbé" Gobert et le pharmacien Fontaine, de Jemelle, sont toujours en Allemagne. Le grand parloir du pensionnat a été transformé en ambulance. Les écoles communales sont occupées par les Allemands; les galons sont à l'école des frères à Rochefort, les filles sont au pensionnat. Le charbon est très rare et le bois de chauffage est à un prix très élevé. Les beaux arbres bordant la route de Jemelle à Rochefort ont été abattus. Sont décédés : Mme Lhoest ; Mme preud'-homme. habitant le Maurlet; M. Rodez, bourrelier, Grand'-Rue. > Ans IBrcafecasit A Soignies la Commission de secours (ReLef Commission) marche régulièrement. On a du pain et d'autres vivres un peu partout, en plus grande abondance qu'il y a 6 mois. Les rapatriés de Saint-Quentin .racontaient que, pendant leur séjour à Soignies, on revêtait les chaussures d'une semelle supplémentaire en bois. A présent, l'usage des sabots est général. Les botiincs sont devenues des objets de .pur luxe, puisqu'elles coûtent 150 et 175 francs la paire. Un Sonégien a reçu la photographie de trois ,,élégantes'' de la région*' elles sont chaussées de... sabots! Cette nouvelle mode produit plus de joyeux vacarme que ie chagrin. Sont aécédés: Léopold Dufour, rue des Carrières; Joseph François, chemin du Perlonjour: Gabriel Moulinet; Léontine Marin/ rue des barrières; Hélène Bergeret, épouse d'Adelson Lemaire, bijoutier, rue de Mons.~ Ses Flandres. A Courtrai toutes les maisons inoccupées sont remplies par les Allemands. Les machines sont .enlevées des usines, tout -, ce qui est eh cuivre est démonté. Les boches : u'y regardent pas pour enlever aussi les objets de va-ieur, meubles, tableaux, etc. ; quant aux naïves, tout est raflé. L'autorité allemande, ayant déclaré qu'elle aivait besoin de fonte, a fait démolir tous les métiers des tissages mécaniques et la fonte ,des autres usines. Les patrons doivent aider à tout démolir et casser. Le travail est payé à raison le 5 francs pgr jour. M. ie curé Bossaert, de Saint-Roch, est décédé. | La maison de Cari Vandevenne a eu à loger Hmdeniburg pendant cinq semaines; on a mis M. et Mme Vandevenne hors de ohez eux et ils j }nt dû élire domicile pendant ce temps à la campagne Baut, à Waîle. A chaque arrivée d'aéro, le tocsin sonne et es gens qui se trouvent dans la rue se réfugient dans les caves arrangées et désignées par les avis. Il est mis: cave X., abri pour X personnes, etc. La vie est chère, mais supportable. Le moral •este bon. Le Damier est réservé aux officiers boohes; e Bodéga est pour les Belges. „Ons huis" sert de salle de spectacles pour es soldats. * * * D'os milliers de soldats allemands, se trouvent tctuellement dans lo petit village de Heule, >.rès de Courtrai; jusque dans la moindre pe-;ite maison il y a des soldats. Une grande plai-îe d'aviation a été éta.blie dans les environs ; ious les gens qui habitaient près de cet endroit >nt été forcés de déménager. Les Allemands ont ■oialement établi plusieurs lignes de chemin de er et de ciheanin de fer vicinal dans les enviions, tinsi qu'une gare de grandes dimensions. Les Allemands continuent la démolition les machines et installations diverses ae 'usine à goudron .d'e la firme anglaise Burt 3oulton et Haywood Ltd. Selzaete, ainsi iue du raccordement et des appareils de ihargernent des mitrailles^ Les opérations militaires la suite se poursuit avec wi@ieoce A l'ouesi de Soissons les Français résistent avec aeharenmant et se maintiennent sur la rive gauche de la Crise. — Au centre les Allemands s'emparent de Fère-em-ïardenois et de Vezilly. — Au nord-ouest de Reims toutes les tentatives de l'ennemi échouent. L offensive allemande. Les Français améliorent îeurs positions vers I lac de Dickebusch. (Communiqué officiel.J LONDRES, 30 mai. Dans la nuit d'hie les Français exécutèrent avec succès un attaque brusquée à l'est du lac de Dioke busch et améliorèrent ainsi nos lignes dan ce secteur. Rien à signaler sur le reste du front bri tannique, en dehors d'actions d'artillerie réciproques. Les Américains repoussent de nouvelles attaque ennemies dasis la contrée da Cantigny, fCommuniqué officiel.) LONDRES, 30 mai. (Reultfr.) Commu niqué officiol américain. L'ennemi a de nou veau été complètement repoussé par notr< feu d'artillerie et d'infanterie au cours d" ses attaques sur nos nouvelles positions prè de Cantigny. Dans cette contrée le due d'artillerie se poursuit avec violence ains qu'en Lorraine, où l'ennemi se sert de bom bes à gaz asphyxiants. Pour le reste il n'y a rien d'important \ signaler. Les Britanniques abattent cinq avions ennemis (Communiqué officiel.) LONDRES, 30 mai. Dans les combat aériens d'hier cinq appareils allemand! furent abattus et un autre contraint d'at terrir, tandis que tous les avions britanni ques rentrèrent au camp. Nous lançâmes cinq tonnes de bombes suj des dépôts de munitions et cantonnement! aux envirorfs d'Armeaitières et Bapaunie. La nuit dernière nous lançâmes 16 ton nés de bombes sur les gares de Valencien •lies, Busigny, les bassins de Bruges ei d'autres villes et routes à l'arrière de< lignes ennemies. Un avion britannique ne rentra pas ai' camp. Bruges et Metz bombardées. ( C o'rnwiumqu-é offi ci cl. ) LONDRES, 30 niai. (Reuter.) Dans la nuit du 29 au 30 noua lançâmes de nombreuses bombes sur les docks de Bruges. Pendant la nuit du 28 au 29 courant , les chemins de fer de Metz-Sablon furent violemment bombardés. Un de nos avions n'est pas rentré. Les bassins de Eriges cl \z sare do Meîz- Sabion bombardés. LONDRES, 30 mai. La nuit dernière nous lançâmes de nombreuses bombes sui les bassins de Bruges. La bifurcation de voies ferrées à Metiz Sablon fui également bombardée, vigoureusement par nos avions. Un appareil britannique ne rentra pas un camp. La brillante résistance des Français, PARIS, 30 mai. La bataille fut poursuivie aujourd'hui avec le même acharnement sur tout le front. Les Français, qui tiennent tête avec ténacité sur la lisière ouest de Soissons, on"t empêché sur ce point tout proies des Allemands. Àu sud, les .Français se maintiennent solidement sur la rive gauche de la Crise. Au centre, .la bataille n'a pas diminué de violence. Les Allemands se rendirent maîtres de Fère-en-Tardenois et de Vezilly et multiplièrent leurs tentatives en direction cle Ville-en-Tardenois. Sur leur aile droite les français maintinrent vigoureusement leurs positions tout comme au nord-ouest de Reims. Les Français abattirent avrans ennemis de 27' au 29 mai. ( Comr.i u u itf u c. o / /ici ei. ) PARIS, 31 mai. Du 27 au 29 mai les pilotes français abattirent 19 appareils ennemis, détruisirent 2 ballons captifs et forcèrent 23 avions ennemis à atterrir. Dans la nuit du 28 ils lancèrent 23.000 kilos de bombes sur les passages de l'Ailette et de l'Aisne et sur des cantonnements em uemis et la nuit suivante 37,000 kilos de projectiles sur des troupes en marche et de= gares aux environs du front. Ils causèrent une explosion dans un dépôt do munition.-à Fismes. Les batteries spéciales abattirent 6 avions ennemis du 27 au 29. Le commentaire H a vas. PARIS, 30 mai. (Havas.) Les événements d'hier peuvent se résumer de la sorte: Nos troupes évacuèrent Soissons, mais elles occupent encore l'issue occidentale et .les solides positions au sud-est de la ville. Dans le centre l'ennemi ne réalisa pour ainsi dire que peu de progrès. Il s'approche de Reims. Devant Soissons les troupes allemandes furent renforcées sans cesse par des réserves fraîches, jusqu'à ce que les Français, après avoir infligé des pertes sanglantes à l'ennemi, eussent dû se retirer. Les Français se nichèrent sur les hauteurs situées aux abords occidentaux de la ville. Les Allemands réalisèrent également quelques progrès vers Reims mais au prix de pertes extrêmement fortes. Mais nulle .part is ne purent faire une brèche dans nos lignes de défense. Les premières réserves sont entrées en action et l'heure du rétablissement de l'équilibré anorocho. La batailla do Saint Thierry. LONDRES, 30 mai. Le correspondant de Reuter au front écrit: Sur l'extrême aile droite du front de combat les Britanniques durent évacuer après une résistance opi-2 niâtre la hauteur de Saint Thierry, à 7 milles au nord-ouest de Reims. Cette hauteur constitue un plateau irrégulier aux versanta r abrupts et boisés. Elle est couronnée d'un î vieux fort situé à 600 pieds environ au-des-- sus de la Vœle. s Hier les Allemands atteignirent Mairan et encerclèrent presque entièrement nos positions près de Saint Thierry, qui devinrent î de la sorte intenables. Les Allemands engagés sur la rive méri-s dionale de 3a Vesle attaquent actuellement les hauteurs commandant la partie méridionale de la- vallée et où les Français se maintiennent avec une brillante ténacité. L'échec de l'offensive allemande en Flandre. ^ LONDRES, 30 mai. (Reuter.) Sur un , fantassin fait prisonnier en Flandre on a j trouvé une pièce d'où il résulte que pour la , dernière attaque les divisions bavaroises avaient reçu ordre de. s'emparer de l'étang de Diokobusdh, de la fermç Pompier et L d'autres fermes ainsi que du couvent de Locre. La phase décisive. LONDRES, 30 mai. Le correspondant . spécial de Reuter près de l'armée française annonce en date du 29 mai, au soir, que 1& fut le plus encourageant de la situation fut que, pendant les dernières 24 heures, l'ennemi avança plus lentement. Sa mar-. che n'est pas encore arrêtée mais il est cer-, tain qu'il rencontre de grandes difficultés. L'adversaire répète sa manoeuvre de la seconde phase de l'offensive au mois de mars > et exerce sa poussée aussi bien aux ailes que dans le centre. A son aile droite il s'est ' emparé de Soissons après une lutte qui continua pendant toute la journée dans et autour de la ville. LesAllemands, qui s'étaient avancés jusqu'au centre de la ville, en furent rejetés par une violents contre-attaque lés Français, Soissons est en feu. A l'aile gauche l'ennemi a continué sa marche et enveloppe à présent Reims de trois cotés. Nos réserves commencent à arriver sur le champ de bataille. La lutte se terminera sans doute de la même façon qu'au mois de mars. : La fermeté de nos troupes, la supériorité ! de notre artillerie et notre suprématie dans i les i. airs arrêtèrent encore une fois l'ennemi, j L'ènnemi est toujours cinq fois supérieur en , nombre. Les deux jours suivants constitue-! ront la phase décisive de la bataille. Quoique la situation soit encore grave, on peufc attendre avec confiance le développement/ de la bataille, car les mêmes hommes et la 1 même science qui arrêtèrent les Allemands en mars sur l'Avre et sur la Somme les ar-, rêteront également entre l'Aisne et la ! Marne. I Combats acharnés entre La Fère et Vezilly. i LONDRES, 30 mai. (Service spécial de i Reuter.) Le correspondant spécial d© Reuter près "de l'armée française annonce en date du -30 mai: Arrêté sur les flancs près de Soissons et près de Reims, l'ennemi employa ce matin toute sa force dans la direction sud, sans doute dans le but d'atteindre la Marne. Au cours de la" nuit et dans la matinée il avança d'environ 5 milles dans la direction de la. rivière, avançant son front jusqu'à la ligne La Fère-Vezilly. Les Allemands espèrent probablement de pouvoir se nicher sur la Marne afin de diriger tous leurs efforts vers l'ouest, pendant que la rivière protège leur aile droite, tout comme ils firent eh àvril pendant leur attaque sur la ligne de l'Avre, avec T'Oise comme ligno d'appui pour leur aile droite. Le long de la partie sud du front d'attaque les combats les plus acharnés se pro-! duisent. i Ce matin nous apprîmes pour la première fois que nos réserves participent à j la lutte afin d'appuyer les divisions qui de-| puis lundi matin portent toute la charge de l'attaque ennemie. M. Clemenceau au front. Le ,,Times" apprend de Paris que M. Clemenceau, pendant sa visite, au froait ces j jours derniers, faillit être tué. Il venait à peine de quitter, un certain point que des uhlans y firent leur apparition. Le général français qui se trouvait à cet endroit fut tué tandis que quelques membres de son escorte furent faits prisonniers. Mort d'un général français. PARIS, 30 mai. Mardi le général Desval-lières, âgé de 49 ans, a été tué a Soissons par un éclat d'obus. Le bombardement do Paria. PARIS, 31 mai. (Reuter.) Hier soir le bombardemeait de Paris a repris. Les processions du Corpus Christi. LONDRES, 31 mai. X^euter.) Commentant la promesse faite par le gouvernement britannique, à la demande du Vatican, de ne pas faire lancer de bombes sur les villes ennemies à la fête du Corpus Christi, le ,,Daily Chronicle" écrit» Voudra-t-on croire plus tard que, le même jour où nos aviateurs laissèrent en repos les villes allemandes à l'occasion des fêtes du Corpus Christi, les misérables Allemands reprirent sciemment le bombarde-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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