L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 17 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 22 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d79m/
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jai-e Année iVaTl76 's cents (lô Cent!tués) Samedi W avril 19X3 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal auotidien du matin paraissant a Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres ooiveui enre aoressees au bureau de rédaction : X.2J. VOORBURGWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herlblei, Comité de Rédaction: ■ Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparê. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N,Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement f En Hollande fl. l>50 par mois, payable par anticipation l Etranger il. 2.00 „ „ Encore l'Italie 1.- rhétorique fleurie et subtile dont se ber cent nos confrères italiens laisse peu à pes apparaître à la surface une idée moins on doyante: L'Italie doit faire la guerre à l'Autri che pour réaliser ses aspirations. Mais comment a-t-il fallu neuf mois au3 Italiens qui sont les plus fins politiques de Ï£ terre pour reconnaître l'évidence dé cela? Hé parce que tout vient à qui sait attendre. Ai; quatre août, l'Italie avait choisi le parti le plu sage: se tenir à l'abri des coups et voir venir Mal préparée, elle n'eût été pour ses ancien: alliés que d'un médiocre secours. La France pouvait facilement tenir en échec une offensiv< italienne dans les Alpes. La flotte anglo-française, après avoir obligé au combat les escadre: austro-italiennes, aurait eu beau jeu de bloque] lés ports de la péninsule. C'était la famine et li révolution au bout de six semaines. Quant auj compensations futures elles étaient au moin: précaires. Et qu'eût servi à l'Italie de recevoii la Perse et Tunis si l'Autriche devenait prépon dérante dans les Balkans? Elle eût été exclue de l'Adriatique et réduite à se laisser mener en laisse par le bloc austro-allemand devenn l'arbitre de l'Europe. Choisir délibérément le parti des alliés? Ai: :ur et à mesure qu'il devenait de plus en plus lertain que ceux-ci, après avoir chancelé un noment sous la violence do l'attaque, étaient .apables d'user peu à peu la force de leur; idvers'aires, l'Italie se retrancha dans une appa •ente réserve. Elle remplit ses arsenaux el ;xerça ses soldats, par mesure de prudence îaturellement, satisfaite de voiri accroître ss niïssance au fur à mesuré que s'affaiblissait •elle de ses voisins. Mais pourquoi aurait-elle lû participer au conflit au mois de janvier pai temple puisqu'au mois de février Français. Anglais, Russes, Serbes et Belges auraient mis hors de combat un peu plus de soldats Allemands et Autrichiens? Pour épargner ur peu de sang et hâter la fin du monstrueu: conflit? Vous voulez rire! L'Italie ne donne pas Jans' le travers du sentiment. Par exemple elle nanifesta, et bruj'amment, en faveur do h xrella latina et de Veroismo del Belgio. Mai: liez ces peuples méridionaux la parole, toujours ■haude et ardente, est plus qu'une soupape <1< lûreté. C'est par là que s'échappe tout ce qu'ils int dans le coeur. Quand ils ont fini de parlei I n'y reste que le calcul et la froide astuce Ct c'est ainsi que nous voici arrivés a la fin l'avril cependant que des fleuves de sang ont ougi les plaines de la Flandre et de la Cham-)agne, les marais de Pologne et les pentes de£ Jarpathes. Aujourd'hui il n'est plus politique d'attendre, ^ue l'Autriche soit réduite à merci, ses vain-[ueurs après l'avoir proprement dépecée entre iu-s pourraient bien s'arranger pour lui garantir 'intégrité de ce qu'ils auraient bien voulu lui ais&'er. Que l'armée autrichienne, au contraire, éussisse à battre momentanément les Russes it voici le moment favorable reculé d'autant. li c'est ce qui fait dire aux journaux officieux le Rome, de Naples et eïe Milan qu'actuelle-nént les chances de paix pour l'Italie sont [ans la proportion de 1 à 100 et qu'on peut 'attendre d'un moment à l'autre à la mobilisa-ion générale. Tant mieux. L'entrée en ligne de 1,500,000 oldats aura certainement une influence décisive ur la suite des opérations et hâtera la fin de a guerre. Cette armée nouvelle dont on ne sait tas encore si c'est dans le Trentin, sur les ôtes de la Dalmatie où en Thrace qu'elle portera son principal effort, sera-t-elle victorieuse? Kous n'osons pas l'affirmer. Il suffira qu'elle attire à elle une masse équivalente d'ennemis pour nous permettre, à nous, de vaincre. D'ailleurs, pour rappeler un mot fameux de Bismarck, c'est toujours après avoir perd a me campagne que l'Italie a obtenu un accrois-iement do territoire. Ceci est donc d'un bon lugure. Maintenant, tout en voyant dans cette inter-ention italienne un des effets de la justice mmanente; devrons-nous avoir, nous, do la econnaissance à l'Italie? En aucune façon. Ce t'est pas pour restaurer notre intégralité tôrri-oriale ni pour venger Louvain, Dinant, Tami-ies que les Italiens tirent l'épée. Ils veulent out simplement prendre le Trentin, Trieste et, >ar dessus, un bon morceau de la Turquie l'Asie puisque l'occasion s'en présente. Il se ait maintenant que ceci sert admirablement totre cause. Et c'est pourquoi, sous l'expresse éserve que nous venons de dire, le jour de 'intervention italienne nous crierons à tué-tôte : uviva l'Italia! Ce sont les Italiens eux-mêmes lui nous ont appris que ça n'engage à rien. Charles Bernard. Pour la fête du Roi. Malgré nos avis réitérés, on continue à nous envoyer des dons pour la souscription de la fête du Roi. Nous devons cependant nous décider à clôturer celle-ci d finitive-L ment. Les dons que nous enregistrons en-• core aujourd'hui seront donc les derniers, - et à moins d'avis contraire de la part des intéressés nous verserons les sommes qui pourraient encore nous parvenir au comité belge pour l'acquisition d'ambulances auto-' mobiles. Voici les dernières souscriptions que nous avons reçues: > Pour nos héros blessés. Une famille liégeoise temporairement à Maestricht 10.00 frs. André S. 1{Ï, Groote Straat, Maestricht, désireux de re-■ trouver son ami Julien H. du XXe 2.00 „ ; Pour que l'Echo Belge continue de paraître en Belgique après la guerre 0.00 ,, 1 Pour que Dieu protège mon Roi et mon frère, Alettc ... 5.00 ,, i Ter cere van Konbig Albert en ter herinnering van onzen diepbetreurden oom, Ica-pitein-commandant Hubert Durt, heldJiaftig gesneuveld bij de verdediging van. ons dierbaar vaderland. Y von- , ne, André, François, Jidien, Charles, René, Andréa, Marie et Henri Durt, Ant- werpen 2.60 fl. Ter cere van onzen Iïoning Albert en ter herinnering aan onzen onvergetelijken zoon en broeder Hubert, hapitei?i-commandant Durt, heldhaftig gesneuveld bij de verdediging van Antwerpen. Charles, Désiré, Dora, -.4 11-dré en eclitgenoote Durt, Antwerpen 2.50 ,, Le total de la souscription s'élève donc à 7170.13 francs, 2569.ÔU florins et livres sterling lfôjG. Croix Rouge de Belgique La première voiture automobile que le ,,Comité des Ambulances Belges" de Hollande ' va expédier au front, est actuellement en con-i struction. Dans quelques semaines cette ambulance sera au service de Iq> Croix Bouge de notre vaillo-nte armée. L'appel que le Comité a lancé aux Réfugiés > Belges de Hollande a été entendu par tous. Les souscriptions arrivent ■nombreuses au Secrétariat général de l'oeuvre, 32 Jan Pieterss. Cocnstraat, à La Haye. Voici les dons reçus,, jiour l'achat d'ambulances automobiles, jusqu'au 13 avril inclus (3cmc liste): Report des listes précédentes ... 15,74S.00 fl. + 1,802.00 frs. Comité Central de La Haye: Anonyme 2.50 fl. Anonyme 5.00 ,, Dclmarmol 1.00 ,, Marianne F. L. G 2.00 ,, D. 0. Heldewier-Hasselmans ... 10.00 ,, A. van Delden 5.00 ., Hôtel Astoria (Stultjens) .... .. 7.00 ,, L. Maubeuge 20:00 ,, René De Beckers 1.00 „ René Boiser s 2.50 ,, Louis Siret 100.C0 ,, Pauline Belpairc 10.C0 „ Mme. Coenen ... 1.00 ,, Ar.onyme 20.00 ,, Chevalier de Schouthect de Ter- varent (2me versement) 10.00 „ Anonyme 1.00 „ TJn général Belge retraité 20.00 ,, Vve. C. D 5.00 „ .4. Renard 2.50 ,, De Geest ....i 2.50 ,, E. Gurny 2.00 „ H. Brassine 2.00 „ Les demoiselles Rijke .a.. 3.50 ,, Fraser 200.00 ,, Un groupe d'internés J,.J,0 „ P. Smeets * 2.50' ,, Kulgens 1.00 „ Mme. H 1.00 „ E. Willems 1.00 „ Skehler 1.00 ,, Georges van Nyen 1.00 ,, Dun 1.00 ,, S. de Mid 2.00 ,, Anonyme J. B 2.50 ,, Tocquin 1.00 ,, L. Lcjeune—Vincent 50.00 „ Mlle. Hannotte ««.......i«...., 20.00 ,, Notaire Jacob 25.00 „ Madame Hannotte 10.00 ,, Alb. Bastin 5.00 ,, Anonyme 2.50 ,, Hôtel Astoria i :2.30 frs. Maurice Thibaut-Vanlair 100.00 ,, Madame Vanlair 100.00 ,, A, van Roy 20.00 ,, Baron et Bne. de Séjournet de Rameignies 20.00 ,, René Baugniet 20.00 ,, Mme. van Wassenhove 105.00 ,, J. Desart 5.00 ,, Mlle, la Comtesse Legrellc 21.00 ,, Anatole van de Werve 20.00 ,, Léon van Delft 20.00 „ Baronne Léon de Bétliune 100.00 E. Ingham 20.00 :, Philippe Ilcning 2.00 ,, Dago Kullman 20.00 ,, Georges Henri Carels 10.00 ,, Famille Landmydt 25.00 ., Bloclc et famille 5.00 ,, Famille de Ncek 20.00 ., Georges Gunther 1.00 ,, Ernest Morceau, Ingénieur 20.00 ,, Mme. Florin 25.00 ,, Ba-ron Alb, F_allon 100J)Q u En Belgique. Prince Alb. de Ligne 100.00 „ Cte. Henri de Bajllet Latour ... 100.00 ,, Baron H. de Traux de Wardin 50.00 ,, Menkes 100.00 ,, A". Bryn 500.00 ,, Alfred Boursier 20.00 ,, Briuls et Cartier 100.00 ,, Mr. et Mme. V. Micha 20.00 ,, G. Deico,ndre 100.00 „ Sous-Comité de Bréda: Ed. Mesmaekers, Pour nos petits Belges 100.00 ,, Bon. de Fieslaut, Pour notre prompt retour 50.00 „ Mme. Eugène Dupont, Pour une heureuse traversée 10.00 „ ' Mme. A. Dupont, Pour revoir mes enfants en bonne santé ... 5.00 ,, Ad. van Steenwegen, Pour nos soldats 10.00 ,, Anonyme 5.00 ,, Mr. et Mme. Rod. Diricx 5.00 „ Anonyme, Pour l'heureux retour de nos petits soldats 5.00 ,, De Pauw, Chef de Division 1.00 fl. Mme. V. Verberckt 1.00 „ Jonkvrouive de Vaynes 1.00 ,, De Winter 1.00 ,, Aimé Dupont, Pour notre heureux retour . 2.50 ,, Douairière de Vaynes 1.00 ,, Mlles. Ileylen et De Mies 2.50 ,, Edmond S 1.00 frs. H. van V 20.00 ,, :l/r. et Mme. Cluydts * 20.00 ,, Anonyme 50.00 „ Anonyme 20.00 ,, Dierkx et Mme 20.00 ,, Anonyme 5.00 ,, Aicfruy 5.00 ,, Totaux au 13 avril ... 16.6A!f,40 fl. .+ 3,913.30 frs. A Braxelleg. (De notre correspondant de Bruxelles.) Décidément, je crois qu'Anastasie m'a dans le nez et que ma prose n'a pas l'heur de lui plaire. Pensez donc, voilà cleux fois de suite qu'une lettre, que je vous avais adressée, me revient surchargée de la- mention, tant redoutée des Belges qui correspondent avec la Hollande: ,,Zùriick, zù lang und nicht neutral" (A retourner, trop longue et pas assez neutre). Que voulez-vous, j'avais trop bien réussi précédemment; la veine m'avait rendu audacieux. En attendant, me voilà réduit à 11e plus pouvoir vous parler de ce qui se passe ici. Faute de grives donc, je m'en vais vous conter quelques petites histoires chinoises que je tiens d'un ami de Pékin. Un peu d'imagination aidant vous pourrez vous figurer qu'elles se sont passées chez nous, tant il est vrai que l'homme est pareil sous toutes les latitudes. Dans le quartier vieux de la ville, il est une rue qui passe pour recouvrir de3 terrains qui furent marécageux bous la seconde dynastie; c'est une artère peu fréquentée, mais très commerçante, car on y trouve des banques, des boulangeries, des magasins de coffres-forts, les bureaux d'un fabricant de pianos, des établissements d'instruction pour filles et pour garçons et le local d'une société catholique. Chaque année, quand lt:s célestes fêtent la moisson, on y plante ui». aibre, nommé par la tradition populaire ,,'Mei-Boom". Or, dans cette rue habitait un petit horloger qui avait résolu d une manière ingénieuse et spirituelle le problème des heures. Au-dessus de sa porte se balançait un. énorme cadran avec un double jeu d'aiguilles, noires pour l'iieure édictés par le mandarin du bonzo ,,Gui Llomc'\ rouges pour celles du méridien de Tokio. Quelques mois se passèrent sans incident, maisz un jour un sbire s'aperçoit, en levant lo nez, que l'horloge nargue l'ordonnance du mandarin en chef, du mandarin à bouton de cristal. Le petit horloger, appelé au Yumen oom manda ntur al, est vertement tancé et invité à faire disparaître sans délai ses '.éditieuses aiguilles rouges. Vous autres, gens de l'Occident a?ec votre civilisation, votre culture, vo» institutions européennes, vous 11e .savez pa3 ce que c'est que d'être sous le joug de nos bouderies et à la merci de l'humeur de leurs mandarins. L'un d'eux vient, par exemple, d'interdire aux célestes de jouer et de chanter certain air européen composé et rimé par un officier du temps jadis dont le nom rappelle celui d'un délicieux: poisson aux chairs rosées. Sans doute, comme le Yalen-tin du Faust, de Gounod, le bonze ,,Gui home" n'aime-t-il pas la musique. Et pour les journaux, son antipathie semble plus grande encore. Vous autres qui possédez, bienfait des dieux inconnu ici, ce qui s'appelle la liberté de la presse, vous 11e pouvez vous faire une idée des ennuis que nous en avons- La feuille la plus lue de nos populations, le Ro-Ter, (ce qui signifie en langage d'Europe, le moniteur de la Ville bâtie sur pilotis) était de temps en temps suspendue. Le progrès aidant, on se contente aujourd'hui de passer au caviar les nouvelles que les Célestes 11e doivent pas connaître; mais il se fait que les journaux de la Patrie de ,,Gui-home" ne sont jamais caviarés, il en est résulté que les célestes ont quand même appris ce que le mandarin à bouton de cristal ne voulait pas qu'ils sussent, à savoir qu'un volatile qui laisse choir des objets solides et quelque peu explosifs s'est oublié voici une quinzaine, aux environs de Sin-Yoor-Stad, notre métropole.- Les Célestes pnt fait çpmmû feu de Villemessent-, ils l'ont trouvée bien bonne! On s'amuse comme on peut en Chine. Mais ici on ne s'amuse pas du tout. Les vacances de Pâques, 011 les passera chez soi, faute d'argent d'abord, et ensuite parce qu'on ne peut ni ne sait où aller. Pourvu que la Trinité ne se passe pas de même; puisque la paix n'est pas revenue à Pâques, pas plus que feu Malbrouck. Les conversations continuent à rouler sur l'alimentation. Le puzzle du jour, c'est de savoir s'il y aura assez de patates jusqu'à la récolte prochaine. E11 attendant, les jets de houblons sont pour rien, on en mange, comme jamais on n'en a mangé, mais c'est là bien peu de chose comme fiche de consolation.Jacques Herman. * * * La Cour d'appel vient de s'occuper de co qu'on ©st convenu d'appeler dans le pays: l'affaire de Sprimont. En l'absence du bourgmestre de 'Sprimont, alors retenu en Allemagne, M. Levaux, échevin, prit la direction des affaires communales. En quittant Sprimont, les Allemands avaient abandonné un cheval malade sous la garde du bourgmestre, qui en avait été déclaré responsable. Le cheval fut confié au sieur M... Les chevaux de la commune ayant été réquisitionnés, le bourgmestre autorisa un momraé R... à emprunter le cheval remisé chez M..., qui mécontent reprit de force l'animal et lo reconduisit chez lui. Mis au courant, M. Levaux se présenta chez M... pour réclamer le cheval. M... refusa do lo rendre. M. Levaux força la porte de l'ecurie et reprit le cheval de force. M... déposa alors plainte contre M. Levaux du chef de violation de domicile et se constitua partie civile, réclamant 300 francs do dommages et intérêts. Le tribunal avait acquitté le prévenu. La partie civile et le ministère public interjetèrent appel. La cour a déclaré que le préveau avait obéi à une force morale à laquelle il n'avait pu résister et a confirmé le jugement d'acquitement. A Anvers. Les pensions civiles et ecclésiastiques sont payables à partir eu lundi 12 avril 1915. Les pensions militaires à partir du mercredi salivant. • * *. On vient de fonder une nouvelle oeuvre de charité qui s'appelle la Croix nationale. Il faut ranger cet organisme entre les soupes communales et les restaurants économiques. Il a pour but d'assurer la nourriture à ceux qui sont empêchés de se rendre aux soupes comiminales et qui n'ont pas de quoi payer le repas, quoique d'un prix modique, aux restaurants économiques.Ces cantines vont être établies dans des maisons particulières. O11 y servira des repas aux personnes munies d'une carte d'introduction. Le 'dîner, qui vaudra 40 centimes, ne coûtera que dix centimes au bénéficiaire, l'oeuvre prenant à sa charge les autres dépenses.A Cappellen, un comité vient d'ê.tre formé afin d'évaluer les dégâts résultant des faits de guerre. Le président en est Louis Bastyns;les membres: Pierre iStockmans, Henri Pietcuyps, Célestin Jadoul et Louis Lucas. * * * Un incendie d'une grande violence s'est déclaré samedi à la tête de Flandre. Les villas Flora, Rosa et Emile Mario, situées derrière la rue Arthur Do Groodt, furent, à peu de choses près, complètement détruites. L'incendie est dû à la malveillance. Au parquet de Termonde de mener l'enquête. * * * Nous 'apprenons qu'il s'est formé au sein du personnel du ,,Crédit Anversois" un Comité de Prêts pour venir en aide aux collègues d'autres bureaux qui, moins favorisés, ont oté privés de leur salaire et ne sont pas subsidiés par d'autres comités. Les avances sont accordées de façon discrète, sous forme de prêts sans intérêts, et remboursables, soit après la guerre, soit -après retour à meilleure fortune. La caisse du comité est alimentée par cles retenues que s'impose le personnel de la Banque sur ses appointements, par des contributions proportionnés de la société, ainsi que par des dons. A Namur. Depuis les dernières prescriptions concernant les logements militaires, nos rues ont pris un aspect inusité. Chaque maison est pourvue d'une carte rouge indiquant le nombre do ses habitants et une carte blanche placée au-dessous fait connaître les quantités, nature et qualité des militaires qu'elle abrite. Toutes ces cartes blanches et rouges donnent à nos portes d'entrée une apparence qui restera l'un des souvenirs de la guerre actuelle. La question du pain reste toujours d'actualité. Le Comité américain nous a pourvu ces jours derniers d'une certaine quantité do farine blanche. Or, il paraît que certains boulangers extraient de cette farine la meilleuro partie pour fabriquer leur pâtisserie et qu'ils emploient le son qui reste à la confection du pain ordinaire. Ce tamisage aurait pour conséquence la présence dans le pain d'un pourcentage très anormal de son, ce qui produirait une nourriture lourde et indigeste. Les divers comités compétents se sont émus de cet état de choses et ont mis à l'étude plusieurs mesures de nature à y porter remède. Il serait question notamment d'interdire à tous les boulangers la fabrication de toute pâtisserie qui serait vendue à un prix supérieur à fr. 0.44 le kilo. On étudie également un projet réservant la production des pains nécessaires à l'agglomération namuroise aux trois grandes boulangeries coopératives, laissant aux commerçants-boulangers le soin de fabriquer les tartes, pâtés, brioches, etc. te %° Pife £?£ ijaM- et par jour esc, eut-on, sur le point ae remplacer celle de 250 grammes qui est attribuée actuellement. A Hal L'Œuvre du Sou vient de faire afficher 1111 avis adressé à la population. En voici le texte : Chaque année, à pareille époque, noua avions coutume de refaire la toilette de nos demeures. C'était une source de profits peur quantité d'hommes de métiers et de peitit3 commerçants. Le situation tendue que nous subissons mettra-t-elle obstacle à ces travaux! Nous ne le pensons pas. Nous avons pleine confiance dans les sentiments philanthropiques de nos concitoyens; nous sommes persuadés qu'en ces heures douloureuses, les gens aisés s'off^rceront de procurer de la besogne à de nombreux ouvriers, sans travail depuis huit longs mois; en ce faisant, ils apporteront une douce consolation parmi tant de ménages appauvris. Ouvrir les cordons de sa bourse à un miséreux, c'est faire montie de bon coeur; lui fournir du travail, c'est aussi acquérir un titre de plus à sa reconnaissant. Cette affiche est signée par le comité, composé" de MM. Edmond ïïoussiau, président; Dr. Jean Geena, vioe-président ; Emile François, secrétaire-trésorier; Oscar De Bceck, Victor Devleminok, Léon Le-maire, Léon Malbecq, Auguste De Gresf, Léon Carlier, membres. A Tamines Les journaux allemands persistent à nier que les troupes du kaiser se sont mal conduites chez nous. Nous avons donné la liste des fusillés de Dinant et de Aerschot. Voici maintenant celle des habitants de Tamines, dans la province de Namur, qui furent réunis sur la place Saint-Martin, le 22 août 1914 où les soldats allemands les mitraillèrent sans merci : Alexis Alexis, Albert Victor. Bruyère Emile, Bierlaire Edmond. Bruart Joseph, Billy, Jules, Bamet, Léonard, Burniat, Maurice, Barbier Victor, Benoit Jules, Bodart Léon, Bauwens Auguste, Boutefeu Jules, Bodart Alfred, Baudry Larelinois, Bliotin Adolphe, Bogaerts Jean, Bodart Léon, Bette Jacques, Bielande Ephrem, Bodart Zephirin, Bodant Achille, Bodart Emile, Bamait Ferdinand, Bleus Ernest, Brichard Arthur. Cheval Victor, Culot Bénoni, Clamot Isidore, Cabouv Alexandre, Croisier Eugène, Couvreur Alphonse, Culot Jean-Baptisto, Colin Hemerar, Colin Emile, Clément Félix, Cavalier Antoine, Cle>se Alexandre, Garette Gustave, Cobert Aline, Claes Jean, Copeau Jean-Baptiste Débauché Jules, Delchevalerie Jules, Del-vigne Joachim, Delvigne Jean, Duchemin Melchior, Delattre Emile fils, Delfosse Riche-Denis-Franz, Desguin Félix, Debry Joseph, Dogot Constant, Docq (l'abbé), Docq Gustave, Demoulin Hubert, Delaide Gustave, Decoste Georges, Demoulin Jean-Baptiste, Dellocej Arthur, Devillez Georges, Dury Prosper, De-naiffe Octave, Dambremont Olivier, Deviller Gustave, Dauchot Joseph, Defayt Fernand, Dupont. Camille, Dessy Oscar, Dautrebando Oscar, Delvigne Siméon, Demoulin Detraux, Damait Jules, Decocq Charles, Delpeuch Martin, Dumont Laurent, Deville Hubert, Demoulin Jules, Demaret Omer, Defoux Louis, Detraux Léopold, Delsauvenièro Jules, Des-champs (Mme), Defayt Léopold. Demoulin Gustave, Denis Joseph, Duvivier Léon, Dâu-treppe Florimond, Dorcet Jean-Baptiste. Evrard Ernest. Foos Auguste, Fauvelle Arthur,' Fondu Jules, Foulon Jules, Frédéric Jules, Fanuel Fernand, Falque Eugène, Fiévet Joseph, Fié-vet Paul-Jos., Forthomme J.-J., Fontaine Camille. Guillaume Louis, Gilbert Antoine. Goffin : Joseph, Goffin, Louis, Genévrois François, Grodent Jean-Baptiste, Gilson Camille, Gilson-Huet fils, Gilson Durdiefs, Gaziaux Ém., Gilson Joseph, Grupont (Mme), Grosfils Georges, Gaspard J.-Baptiste, Gaspard Achille, Glime Fernand, Gazier Olivier, Geubelle Adam, Gilbert Jean-Baptiste, Garot Flore, Glume Ali-dor, Grégoire Jean, Gilles Joseph, Gossiaux 1 Louis. Haesel Pierre, Hiernaux Nestor, Henin Zé-pliirin, Huybrecht Jean, Huybreclit Alph., Huybrecht François, Henin Jean-Baptisto, Henri Florent, Hittelet Alexandre, Hunbrecht Céline, Hesman Justin, Hamblin, Hottelet (curé des Alloux), He>cq Félicien, Hanoulle Alidor, Harzée Jules, Henin Zépliir, Hocq Eugène, Hubeau Maximillien, Heimion Aug., Hansolte Gustave, Hellen Alphonse, Hutteau Jules. Istasse Joseph, Istasse Emile, Istasse Félicien.Jantot Alexandre, Javaux Jules, Jaumain-Piietto fils, Jauris Casimir, Jauniain Emile, Jacquet Joseph, Jaumain J.-Baptiste, Jau-\ main Auguste, Jaumain Vincent. Ivaisse Roger. Lambert Victor, Lescut Fernand, Leroy Achille, Linard Georges, Linard Léon, Le-eloux Lucien, Legrand Louis, Lambotte Ferdinand, Lecaille Edouard. Ledoux Joseph, Launoy Léon, Leclercq Gabrielle, Laporte Dieudonné, Ladrille Alexandre, Ledèvre El-vife, Ledoux Louis (Enfer), Lambert Joseph, Loriaux Louis, Leblanc Jules, Loriaux-Sco-t*3t, Lemal Justin, Laurent Joseph, Lison Alexis, Lorent Remy, Ledoux Fernand, Lan-noy Lucien, Ledoux Sébastien, Léonard M.-L., Loriaux Louis fils, Lequeux Hub., Lo-rette Désiré,. Lekleffe Léon, Ledoux Eugène, Ledoux Georges, Lavioletto Sylvain. Massart Fernand, Mollet Nestor, Morcau Pierre, Materne Emile, Moyart Georges, Ma-lotteau Léon, Mouton Albert, Mouthy-Gneu-j belle, Massart Joseph, Moussiaux Florent, Melquior Louis, Milquet Adrien, Monbeek Marcel, Moussiaux Jules, Marin Crépin, Martin Franc, Mouyard Fernand", Matagne Joseph, Michaux Jules, Moreaux Arthur, Melquior Antoine, Mouyard Auguste. Nalinne Camille, Namêclie Oscar. Noël Jc-gepli, Nalinne Henri, Namêche Emile, Noël-Querrinier. Notte Alexandre, Namêclib Picrro. P.çigae^crs Cornais, Féhcje^ Pa-_ xnarene dosepn, i'atris-i\oei, nette j .-Baptiste, Poncin Joesph, Pietquin Jules, Patris Joesph, Pirmez Alfred, Philippart Hubert, Poelset Eugène, Philippart Charles, Pitte Sylvain, Pépin Paul, Permiganou Léopoldj, Pesmaekers Pierre, Piette Joseph. Quinart Jul»^. Rem.au Jules, Robert Hippolyte, Robert Lison, Robert Arsène, Robert Xavier, Ro-bette Fortuné, Robert Emile, Rosart Joseph, Robert Marcel, Reichel François, Rouseslle Hubert, Rachael Norbert, Reman Lucien, Robert Albert, Roudie Narcisse, Roquet Hector Renard Emile, Rolly. Steinicr Emile, Sevrin Emile, Sevrin Ed-gard, Steinier François, Schaekers Jexseph, Sevrin Denis, Sevrin J.-Baptiste jeune, Sie-nuick Joseph, Sevrin Joseph, Sevrin Auguste, Seresia Victor, Seghuin Camille, Seghuin (Mme), Steinier Florent, Streubeke Camille, Stasse-Delfosse, Sevrin Ferdinand, Salnion Joseph, Steinier Henri-J.-B., Sevrin Achille, S tasse Jules, Stimar Louis, Schlet Désiré. Thibaut Emile, Thibaut Joseph, Thibaut Jean, Thibaut Arthur, Thibaut Léopold, Thibaut Ernest, Thibaut Louis, Tourneur Henry, Thiry (veuve), Thomas Léopold, Tilquin-Gil-lain, Thirian Emile. Vets Jean, Van den Born Louis, Veraegen Henri, Van Dosseterwyke, Vigneron Jean Baptiste, Van elen Root Edouard, Vanhecke Jules père, Vanhecke Jules fils, Vanhecke Paul, Vigneron Désiré, Vigneron Louis, Van-deloise Joseph, Verbrugge F.} Vautier François.Wartique Octavien, "VTartique François, Woutliers Félix, Wiame Armand. Cette liste n'est pas complète : on évalue le nombre de tués et blessés à 521. Blessés échappés au massacre des mitrailleuses, le 22 août 1914, à Tamines, sur la place Saint-Martin : Charles Alphonse, Degosseries, Collin Arthur, Thibaut Modave, Vanderaveren, Meuk-land Franz, abbé Donet, Mollet, Collet Arthur, Lardinois Louis, Deschamps Georges, Dema-net Emile, Guillaume Charles, Labarre Ernest, Jonis Jean Baptiste, Defosse Louis, Defosse Fernand, Wamar Jean Baptiste, Michaux Fernand, Steinier Alexandre, Mollet Florent, Ivaisse Léon, Hessing Jean, Moussiaux Jules Dricot, Vandeloise H. père, Van-deloise fils, Defoin Léon, Ducoffre J., Leroi Emile, Lambotte Camille, Tesniaux Nestor, Jaumain Oscar, Dulieu Emmanuel, Hennion Joseph, Modave François, Biot Ernest, Ma-lonne Arsène, Mautrickt Alpli., Rubreck Alphonse, Sclieten Henri, Vigneron Victor, GiU les Louis, Grosfils Ernest, Ruysbreckt Louis, Walgraf Adrien, Lardinois Jules, Detraux Michel, Goret Henri, Sevrin Fernand, De Rooyer Fernand, Gillart fils, Mollet Emile, Collier Nestor. —— Bu moral et i? la valsiir le tapies ielp Voilà huit mois que, jouant son rôle dans l'ensemble des armées alliées, le soldat belge tient tête aux spoliateurs ; et voilà quatre mois que, pour ce faire, il mène la vie de tranchées et patauge à même lai boue et l'inondation malodorantes. Malgré ces causes d'apparence dissolvante, son moral demeure élevé, ses aptitudes combatives, sa valeur, son désir dec vengeance ne font que s'accroître. Il conserve, signe indéniable de confiance, toute sa bonne humeur, et l'armée belge demeure une force avec laquelle l'Allemand a dû compter jusqu'ici et qui lui donnera bien du fil à retordre demain. Les preuves de son excellent état d'esprit abondent. Un tramway ramène du dépôt vers leurs régiments, des militaires de tous grades des carabiniers, anciens blessés ou convalescents; ils chantent à gorge déployée ! L'autre soir, des compagnies de la Ire division dj'armée, ayant passé plusieurs jours dans les tranchées, se rendaient à quelques kilomètres de là pour y prendre un repos bien mérité; elles chantaient allègrement. Et dans les tranchées mêmes, que voit-on ? Ici, un petit pioupiou, insouciant des projectiles qui passent au-dessus de lui, continue bravement, en sifflotant un air connu, de clouer des planches et du carton bitumé sur le petit bloc qui lui sert d'abri. Là, plus loin, sortent d'une caverne en torchis les échos d'une vague Reine de Saba. Ailleurs encore, des rires fusent autour d'une tumultueuse partie de piquet ou d'une cuisson rudiment aire de pommes frites. Et quand le devoir appelle notre troupier il y va, et il y va de tout coeur. Un bon coup est-il à faire?' L'artilleur tort de sa taupinière, se glisse à sa pièce et vlan! envoie son gros prunau aux Boches avec une dextérité et un brio qui excitent l'admiration de nos voisins et alliés. Le pionnier est en route, de la nuit tombante à l'aube, avec ses charrettes, son matériel et ses outils, pour créer ici des abris, là des défenses accessoires, plus loin des passerelles d'inondation, en un mot pour améliorer les conditions d'existence et de sécurité de son frère d'armes, le fantassin. Le cavalier, enfin, paie de sa personne en soulageant le fantassin dans la tranchée. Quant au troupier d'infanterie belge, à qui sont dédiées spécialement ces quelques pensées, il est tout bonnement admirable. Sans doute, l'accumulation de machines monstres, canons, obusiers lourds, gros ,,minenw&fer" dont les Allemands ont inondé les champs de bataille, pour faire du ,,kolossal", a pu ébranler, méduser même un tantinet les esprits en matière de prédominance d'armes. Il n'en est pas moins, vra^ qu^jourd'huiA comm^ autre.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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