L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1349 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 30 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/057cr5p01j/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

'4eH,e Année r*J° Ï2S4S et 134S S cents Pïrrmneiie 30 $um et lunMTjuilleï i91â . L'ECHO BELGE l'Union tait la Fores. , Journal QUGtidierî daa matin tmraâssÊirat ers Moîlande Belge est nntre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ï»u tire ou de rédaction: N. Z. VOORBURGWAt, 334-240 KISTE«DAlli. Téléphonies: 2797 et 1775. Rédacteur en Cïie£ : Gustave Jaspaers. . ., ( Charles 13 ernard, Eené Chambry Comité de Rédaction : J Rm)]e pajnDaré. Abonnements: Koliande ït. T.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour Ici militaires au iront et ies milita1,res internés en Hollande fl. 0.7o par mois payabii par anC;r.jpaiion. Annonces: ÎS cents ta ligne. Réclames: 30 cents la ligne. le crise dans le pari socialiste français (De notre correspondant 'particulier)* Paris. 20 mai. 1 lie geste courageux que viennent d'avo: ijjûe quarantaine de députés socialistes^frar .caies de la nuance dite ,, majoritaire n ïraiment pu surprendra que les gens abuse ?ar les résolutions habiles votées dans k congrès les fameuses résolutions dites ,,d "i aité", où les mots, savamment doses, maî caent le désaccord des idées. Rappelons brièvement dans quelles cond: iiona Varenne et ses amis ont écrit leur lei ;re à Branting et ont fait leur déclar'atio: . ; ia mission américaine, avant le départ d ,e]le-cL Dès leur arrivée à Paris, les tra iiaillistes américains eurent à subir J'artsau d'un certain nombre de militants de * C G. T. et du Parti socialiste français, qu roulaient, à toute force, obtenir leur adh< sion à une conférence socialiste internatic 'nale, à une rencontre avec les Allemand pendant la gueTre. Or, avec une tranquill ténacité, les Américains déclarèrent qu'il 5a refusaient à une rencontre avec les Aile mands tant que ceux-ci n'auraient^ pas ren versé leur gouvernement impérialiste, î J'ai vu des délégués américains à leu retour du front et j'ai causé avec q^ielquef uns d'entre eux. Leur résolution était en cor« plus ferme. Ils avaient été surexcité par le spectacle des dévastations criminel lea commises par les Allemands à Reims o-dans le Soissonnais, au moment de la rc traite de 1917. Bu coup, les Américains, à qui l'on avai •pendant deux jours prodigué les manœuvre et les avances, s'entendirent traiter dédai gn&usemont de ,,gom persistes" et de ,,jus gu'eu boutastes" par le Populaire, le jour nal minoritaire de Longuet, pour qui le 'plus basses injures tiennent lieu d'argu ments. (Ou comprend la fureur de ces bolschevi 'sants. Mais d'où vient donc l'obstinatioi d'hommes comme Cachin, Sembat,^ Renau-del, qui furent si longtemps opposes à toute collusion avec les Allemands., à Stockholm ou ailleurs, et pour qui cette idée a maintenant une valeur de fetiche ! La vérité est que ce3 socialistes, très smeerement attachés à la défense nationale, ont subi, sans 1 qu'ils s'en rendent compte, le chantage démagogique des Longuet et consorts, qui ne leur en savent d'ailleurs aucun grê et se ïont de jour en jour plus menaçants, plus audacieux. Ils ont obéi au très louable souci de sauvegarder l'unité du Parti chèrement i acquise et pour laquelle Jaurès a tant fait naguère. Mais la Révolution russe a monté au cerveau de certains d'entre eux, comme un vin trop fort. Exempte Cachin. Ils restent prisonniers des attitudes qu'ils crurent devoir prendre alor9. On pouvait adhérer en rechignant à Stockholm, dans l'espoir de plaire aux révolutionnaires russes. Mais les circonstances ont changé. Depuis lors, nous avons vu la liquéfaction de la Russie, la plus honteuse trahison de l'Histoire. Nous avons vu la paix de Brest-Litcrwdk, l'inertie des socialistes allemands. Nous avons lu les articles du Voricarts, réclamant une victoire totale des armes allemandes à l'Ouest comme à l'Est. Le loyal Branting, l'un des initiateurs de Stockholm, a' écrit dans un article du Sozial-Demokraten, confirmé par une interview qu'il vient de donner au Tempsy que les socialistes allemands se sont exclus d'eux-mêmes de l'Internationale et qu'une conférence internationale lui paraît moins que jamais possible en ce moment. Comment croire sincèrement que la Paix, désirée,par le monde en larmes, peut sortir de vaines palabres comme celle-là* C'est ce que viennent de dire Alexandre Varenne et ses quarante collègues majoritai-| ,ïm dans la courageuse proclamation qu'ils ' /viennent de signer et qui a fait sensation. (Ils avaient beaucoup sacrifié à l'unité du } Parti. A présent que les circonstances ont i changé, ils reprennent leur parole, leur liberté0 d'action et, devant l'audace sans cesse I accrue des Longuet, qui n'ont oessé d'intriguer depuis 1915, ils se ressaisissent magnifiquement. Les signatures sont intéressantes à consulter: c'est Basly, o'est Lamendin, c'est Ringuier, c'est Doisy. Ce son£ les députes des régions envahies. La proportion des manuels est aussi forte que celle des intellectuels parmi eux* C'est la voix du peuple de France, ouvrier et paysan, qu'ils expriment, ce peuple qui est socialiste et français avant d'être intf&nutùjmxdiste. La commission administrative du Parti, réunie d'urgence, blâme les quarante pour leur manquement à la discipline. (Elle, toujours elle !) C'est au nom de cette discipline sacro-sainte qu'en Allemagne un Haase acceptait de lire au Redchstag la | déclaration motivant le vote des crédits de ■guerre, alors qu'il l'avait combattu auparavant en petit comité. I Varenne a eu beau jeu de répondre, dans l'Heure et l'Evénement, à Sembat, qui le morigénait amicalement: „Nous reveidi-i quons le droit de défendre nos opinions 1 comme l'ont fait depuis trois ans les minoritaires de toutes nuances." Or, on n'a jamais osé sévir contre les minoritaires. Démagogie, voilà bien de tes coups! | Varenne parle spirituellement des gens 'qui traitent l'Internationale non en hommes raisonnables mais en dévots, qui attendent, d'elle 1® miracle et sont en tous points semblables aux Français qui demandent à Jeanne d'Arc de sauver la France et font brûler des cierges à Notre-Dame-des-Victoi-X c*3- Dans le Droit des Peuples un socialiste majoritaire, Eugène Grenier, regrette que Vamine et ses amis ne se soient pas groupés plus tôt. C'est le moyen d'empêcher que les sections socialisé ne soient aux mains ■ des plus turbulents, pour ne pas dire des S démagogues. »■ .Varenne semble ne pas vouloir s'en laisser imposer par les foudres de la commission administrative. ,, Au-dessus d'elle, écrit-il dans l'Evénement, au-dessus même du parti, il y a la France, il y a le socialisme lui-même, il y a la justice et le droit qui survivront ou succomberont salon que nous aurons bien ou mal servi leur cause*" r Dans l'Eclair, de son côte, Léon Rosen-thal, secrétaire du Comité socialiste de la 2 Paix du Droit, regrette* que le Parti socia-s liste, en capitulant sans cesse devant les menaces de quelques bourreurs de crânes extrémistes, de démagogues à la Longuet, ait perdu le prestige qu'il s'était acquis, dans la France attaquée, au début de la guerre, par un loyal concours à la défense contre la barbare agression ^allemande. Il n'est pas trop tard pour reconquérir ce 1 prestige, mais pour cela, une opération chi- 0 rurgidàle s'impose à l'égard de quelques " politiciens démagogues. Pour cela il faut des hommes do caractère. Le geste de Varenne et de ses amis prouve que le Parti 1 socialiste n'en manque pas. Louis Piérard. S l-— ' * ' 6 s Croqsjîs d3e2csf. "La perruche. La guerre n'a pas terni ses plumes, ni tari r son babillage. La stratégie, pour ello, consiste dans l'assemblage des couleurs: „Amiens est menacé, le mauve me va-t-il bien? Les allies 3 résistent à se faire hacher sur plaoe, le rouge sera-t-il de saison?" i Elle vient d'apprendre la mort de son oousin sous-germain au front, quel dommage... d'être parente si éloignée, le noir sied si bien aux , blondes. ù Le vooal. 5 Quatre ans sont passés, mais c'est toujoure le veau. Le veau se met debout à neuf heures, sort, traînant à travers les rues son regard blafard, que chorohe-t-il ? Personne no l'a jamais su. A onze heures le veau va boire à 3 l'abreuvoir accoutumé, mange à une beuro, " rumine de deux à cinq, puis, encombrant la rue, retourne à l'abreuvoir ; à sept heures • le veau remange et va 6e coucher. Demandez-lui son avis sur la guerre, les légumes frais, la mode hollandaise ou les poé- i sies laxatives de Maurice Rostand, le veau sourit et répond: ,,Bâââ". Le veau est la sagesse même, il connaît la profondeur du néant. La fièvre ,,cspionniten. Voyez cet homme furetant, les yeux en vrille, tout lui est suspect. Les cafés, les théâtres, les promenades sont rempjis de. . gibier peur le chasseur-amateur d'espions. ,,Vite, regardez cette demi-mondaine, c'est une espionne; vous savez X., l'actrice, c'c une espionne; vous connaissez Z., le maroliam'. de nouveautés, c'est un espion; avez-vous remarqué le percepteur louche de la ligne 24? c'est un espion; vous doutiez-vous que le ,,barman" du Y en est un aussi ? je l'ai encore surpris l'autre jour, l'oreille tendue, quand il versait nos ,,cocktails". Pendant ce temps, inconnu, l'espion véritable travaille à côté de son chasseur, cueillant, de ses lèvres bavardes, les renseignements nécessaires à faire tuer nos frères du front et .du pays. Le métropolitain. N'a rieen de commun aveo le „tub" que la voie souterraine. Cet enfant de grande ville se croit le ,,civis romanus" moderne. La métropole pour le métropolitain est le commencement et la fin de tout; un pays n'existe que pour et par la métropole. Qu'importe le problème russe, serbe, roumain, voire alsacien-lcrain, tout cela n'est- pas la métropole. L'essentiel est qu'après la guerre . on ne supprime pas le transit ennemi, qui, avec le grand commerce de la place, appartient... à l'ennemi. Le rêfractairc. Le rérraotaire est ce qu'on appelle improprement, en terme officiel, le récalcitrant. Le mot est moins catégorique, peut-être fallait-il ménager ces messieurs. Le réfractaire est un oiseau rare, heureusement, n'empêche que c'est un joli coco. Il a parfois de belles plumes dorées, qui sont, ses valeurs, si même al manque de. valeur. À côté de cet. animal de pure race, il y a aussi une variété au plumage douteux: le réfractaire... officieux; celui-là est un enfant chéri des dieux. La défense de la patrie consiste pour lui dans le maniement subtil d'un „tuyau" sur et discret; 6e faire tuer bêtement au front, peuh 1 c'est bon pour des pères de famille!Le ,,passé" par les fils. Il arrive chez vous sans bruit, les yeux profonds sous la casquette grise, le teint terreux, les pieds meurtris ; il a tant marché depuis trois nuits 1 Quelles nouvelles? Il ne dit pas grand'chose, on souffre, on a faim là-bas et l'on croit que cela durera encore des années. Pas trace de découragement en cet homme, d'emballement encore moins; c'est une volonté froide, il est passé par les fils pour se battre, voilà tout. Six mois après, un avis: il s'est fait tuer bravement, discrètement, sans déranger personne. Et je pense à tous ceux qui n'ont jamais exposé leurs poitrines qu'aux croix, ce qu'ils font du bruit, quand ils meurent ! Il est vrai qu'ils subissent le feu... de salve après leur mort; au fait, c'est plus prudent. F. W. La vis chère en Belgique occvpée. i Quelques pris, d'après la presse bruSel- ] loise teutoniséôj de la fia avril 1918: i Ans abattoirs d'Anderlecht un taureau a été vendu au poids, 13,000 francs. Le kilo reviendra à 24 francs et, pour les meilleures parties, à 35... Egmards, 2 fr. le kilo; salade (au jour d'aujourd'hui se pèse, dans les boutiques, comme les drogues dans les pharmacies), i 40 centimes les 100 grammes; rutaoaga, < 1 fr. 30 le kilo. Une raie 'aux Halles de Bruxelles! Elle ] s'est vendue à 18 fr. le kilo. t Il est cependant quelque chose dont le < prix n'a pas augmenté. Un journaliste teu- 1 tonisé, ayant battu les magasins, en quête 1 de l'objet phénix, a mis la main dessus: ( c'est ,ua couteau à de'coupsr les consente.,. ) En Belglque Ci qu'on voit en leliiqne JJn homme des environs d'Audenarde, qui avait été réquisitionné par les Allemands à la fin de l'hiver, comme l'ont été des milliers de malheureux habitants des Flandres, et avait été déporté avec un groupe de Belges dans la région du front, est revenu ces temps derniers chez lui, après pftis de cinq ' mois passés sans pouvoir envoyer de nouvelles aux siens. Il a pu regagner son pays natal en raison de son état de santé, qui ne lui permettait plus de fournir une somme de travail euifisânte ; son affaiblissement est, en effet, tel, grâce à la mauvaise et insuffisante npurnture qu'on donne aux déportés, grâce au manque de soins et aux nuits passées sur la paille, que le pauvre homme, atteint d'ailleurs d'une bronchite chronique, peut à peine se traîner. Il avait tout d'abqrd été occupé à des travaux de terrassement sur la ligne du chemin de fer entre Hirson et Laon; mais, en mars, il fut amené à Chimay et fit partie d'une équipe de travailleurs à laquelle on confia la construction, dans' les environs de cette ville, d'une usine destinée à l'incinération des cadavres et à leur utilisation industrielle. C'est dans la région assez déserte comprise entre l'étang de Virelles et l'établissement des Trappistes de Notre-Dame de Scourmont que s'élève cette usine qu'une voie ferrée raccorde à la ligne de Hirson à Dinant. Les trains qui apportent du front, dans des wagons fermés, les corps des soldats allemands tombés au combat ou qui ont succombé à leurs blessures dans les innombrables lazarets de l'arrière-front peuvent donc amener leur funèbre chargement jusque dans l'usine, à pied d'ceuVre, pourrait-on dire. De la sorte, on évite aux combattants de voir ce que sont destinés à devenir leurs cadavres, s'ils ont la malechance de se faire tuer. L'usine, qui est extrêmement vaste, se compose de fours, lesquels sont naturellement 'Colossaux, ainsi qu'il sied à tout ce qui est boche; elle est entourée, de toutes parts, par de3 murs très élevés, de façon que, du dehors, il est impossible de se rendre compte de la peu ragoûtante cuisine que l'en y fait. La proximité de la forêt de Tjérachë permet d'en amener à jpeu de frais le combustible,""que les fours d'incinération dévorent en quantités énormes. La^ seule chose que l'on puisse voir de l'extérieur est une cheminée d'e plus de quarante mètres de hauteur, d'où s'échappe nuit et jour une fumée intense. Les travailleurs belges qui ont construit 1 usine sous la conduite de contre maîtres allemands et sous la direction d'offieders-ingénieurs n'ont pas été admis à voir de quelle façon se font les macabres opérations, ayant été obligés de quitter l'usine dès la construction terminée. Mais, d'après ce qu'ils ont pu apprendre, la graisse des ca- l davres -serait transformée en huiles indus- j trielles, et les ossements, séparés des chairs, et débarrassés de ' tous les tissus par un procédé chimique, seraient broyés et réduits en poudre pour servir à la fabrication de la gélatine. Comme quoi, avec les boches, il n'y a jamais rien de perdu! Deux ou trois fois par semaine des wagons sortent de 1'usane, qui sont dirigés par Dinant et Liège sur l'Allemagne et y transportent, sous une forme -assurément inattendue, ce qui reste des soldats du kaiser, destinés par les chimistes 'd'Outre-Rhin à être utiles à leur pays jusqu'au bout. Ajoutons pour terminer que les officiers, chimistes et ingénieurs, qui dirigent l'usine, sont logés au. magnifique château des Cara-man-Chimay, qui a été réquisitionné à leur usage particulier. * a * Les gens du Raad van Vlaanderen font, avec le concours empressé des boches, upe guerre acharnée à la langue française. Une ardente campagne est menée par eux à l'effet de faire disparaître complètement le français des plaques indicatrices qui sont au coin de nos rues dans nos villes flamandes; et quand c'est en leur pouvoir, ils font boycotter les commerçants qui persistent à laisser sur leurs magasins des inscriptions françaises.On est. pourtant assez étonné de voir un peu partout, dans les vitrines, à Anvers, à C-and, à Bruxelles, à côté des ,,Vlaamsche Nieuws" et autres feuilles activistes, et voisinant avec tous les journaux d'Outre-Rhin, une publication à couverture illustrée, qui s'intitule: ,,La Revue Parisienne". Et L'on se demande comment il se fait que les boches ont laissé passer un titre aussi français!Rassurez-vous. Elle n'a de parisienne que e nom, car elle est éditée par un nommé A. Bachwitz, de Vienne, et imprimée chez A.ugust Mathey, à Graz (Autriche). C'est un journal de modes viennoises e& berlinoise, qui, pour en imposer à nos candides ectrices, s'affuble de l'étiquette de ,,pari-îienno".A Brwxeîles (De notre coivesptmdant particulier.) Ea semaine écoulée dix autos de la com-nandantur s'arrêtèrent, à quatre heures lu matin, devant le Guperbe couvent du Boulevard M.... Quinze pères, accusés de >rendre part à l'édition de l',,Ame belge", ; ligne frère de la ,,Libre Belgique", furent , inievés. Aveo une sauvagerie révoltante, ss boches, qu'accompagnaient quelques pc-iciers en civil, bousculèrent les bibilothè-[ues, les armoires, les combles et inspecté- < ent njéticuteiigefôe&t les gpus-gols jmmen- < ses. Et ils découvrirent * beaucoup de nids de souris affamées. ■ Au même moment ils surgirent chez le Dr. S...., ancien professeur à l'Université,-chez le Dr. J..... du Heysel, et chez deux avocats très connus pour leur mépris des machinations ourdies par les ,,traîtres flamingants." Partout les „maudits" firent buieson creux. Mais l<^s malheureux incarcérés attendent encore leur élargissement. C'est la neuvième fois que ie prieur de ce couvent est arrêté. i Les publications non marquées du sceau i des boches ont consacré leurs derniers numéros à la résistance aux machinations fia-mingantes. Les renégats belges ne s'en tiennent plus de rage. Bornas, qui est des-! cendu pendant quelques joui'6 au ,,Palace hôtel" de Bruxelles, les yeux injectés de sang et de fiel en frappant sur la table du poing, faisant danser les brocks de bière er-| oatz, a déclaré dogmatiquement à l'inter-; viewer de ,,J'écrispourcentsous" du ,,Bruxellois": ,, Maintenant que ces peureux de la ,,Libre Belgiquo", qui se cachent, osent so frôler à nous, nous les dénicherons et leur châtiment sera terrible 1" Comme ces intrépides journalistes amateurs doivent rire et concevoir de l'orgueil de faire paraître leur cent vingt-huitième numéro. O l'organisation allemande! * * * <, La Bourse étant fermée ies petits trafiquants de victuailles, savons, bougies, huilés ,draps, verre, etc., plus nombreux que jamais, so réunissent, au café de la Bourse, à la Brasserie Flamande, au Falstaff, rue Henri Maus et encore aux Trois Suisses, i^iace de la Monnaie, café repris par un Belge depuis la guerre. L/&6 co-uiniurucaidons ne sont pas trop difficiles et, le mercredi surtout, cie Cliarleroi, Gand, Anvers, Liège- même accourent, aussi nombreux que par le passé, les commerçants de province. Les transactione îmancières se traitent sur une grande ccheiie. On^ opère parlois plus qu'avant la guerre. Des agents do change inconnus ont surgi et ont réalisé clés fortunes fantastiques, On note cependant la faillite récente et particulièrement désastreuse de M. Pe-rin, cliauseee de Wavre, à Ixelles. Le juge d'instruction Devos a l'affaire en maon. * * m A l'hôpital du Calvaire, chaussée de V&vre, où l'on ue soigne que ies cancereux, les services sont submergés par ' une affluen-ce inconnue jusqu'à ce jour de malades, de terribles carnes des os, des ulcères eb même quatre cas de lèpre. Ce ne sont qub-des jeunes filles de l'aristocratie qui se . dévouent à cet hôpital et la comtesse de St. A.... est navrée de devoir opérer un triage parmi les nombreuses demandes de service. Pourtant une demi douzaine de décès sont à déplorer parmi ce personnel volontaire depuis 1915, Dans ies hôpitaux lirugman, à Jette, — hôpital modèle en pleine activité — et rue Pachéco de nombreux infirmiers et infirmières volontaires s'offrent.. La charité fleurit de plus' en plus dans l'âme de ceux du dedans. * * * L'administration des hospices, jadis présidée par le Dr. Alphonse Capa-rt, est saisie d'une projet magnifique. A Watermael, à Linkebeek, à Bouchout, on a aménagé des sanatoriums pour tuberculeux. Celui du terrain de ^exposition, à Ixelles, est en plein fonctionnement. La propriété du Dr. Capart, à Diele-ghem, un beau château de vingt-sept hectares, est apprêtée pour les mêmes fins. On parle maintenant de louer la 6uperbe propriété de Mr. Glibert, à Boitsfort, boulevard du Souverain. L'endroit est particulièrement salubre et parcouru pft-r la Wo-luwe.Cette propriété, foute boisée, mesure onze hectares. On bâtira des ailes au vieux château et le pavillon ravissant servira de chapelle.* • * Le Comité local'de secours de la commune d'Etterbeek vient de porter à la connaissance des habitants .l'avis suivant: ,,Nous engageons vivement ies personnes charitables à réserver leurs aumônes aux oeuvres qui leur sont connues et à ne secourir que les infortunés - qu'elles connaissent particulièrement et personnellement. C'est faire très mauvais usage de son argent que de donner à des mendiants de passage." C'est ainsi que le service d'informations de la commune vient de découvrir un professionnel de la mendicité qui, du 15 avril au 14 juin, a déposé à la peste une somme de 844 francs, soit en moyenne plus de 14 francs par jour. * * * Des malfaiteurs restés inconnus ont pénétré la nuit dans l'habitation de M. le docteur Vermeesch, avenue Louis Bertrand, en démontant un panneau de la porte d'en- , trée. Us se sont attaqués au coffre-fort se trouvant dans une pièce du rez-de-chaussée, » l'ont percé de plusieurs trous, mais n'ont pu faire sauter la serrure. Us se sont alors emparés ''de nombreux objets, ainsi que j d'une somme d'argent qu'ils ont trouvée dans le bureau du préjudicié. j ■«uiiKjrjj. i — ■— i Si y a an 30 juin 1917: Les Brittanniqitts prends-'oit, au- sud de Lew. € Les' Busses- 8* emparent du défilé de G a- r •on, au nord-ouest de Senne (Caucase). 1er juillet 1917: Les Britanniques éten- J lent leurs prp<ji-è$ au sudrpuçst pû à l'oyçst le L&nSf à Les opérations militaires. Succès des aillés à l'Ouest Les Français s'emparent de Fosses-en-Hant, la Vers ine, de hauteurs au nord-ouest de Gutry et font pius de 1060 prisonniers» —. Les Anglais occupent Lepinette, Vsrterue, La Becqus et capturent plus de 390 Allemands. L'activité à l'Ouest. L?s Français prennent Fosses-en-Haut, la Versone, atteignent la lisière tîe Scint- Piorre-Aïgie et font 1069 prisonniers. (Communique officiel.) PARIS, 28 juin. Au sud de l'Aisne les Français .passèrent ce matin à l'attaque sur un front s'étendant entre la région au sud d'Anublemy et un point à l'est de Montgo-bert. L'objectif de l'action consistait à enlever les retranchements que l'ennemi avait organisés dans cette région. Les Français pénétrèrent dans les positions allemandes sur un front de 7 kilomètres, conquirent Fcsses-cn-Haut-, la Versone, les hauteurs au nord-ouest de Cutry et avancèrent leur ligne jusqu'à la lisière ouest de Saint-Pierre-Aigle eb sur la crête au nord de oe village. Sur certains points leur gain de terrain dépasse 2 kilomètres, tandis que le nombre des prisonniers dépasse 1060. Rien à signaler sur le reste du front. > En 15 minutes îss Français atteignirent tous leurs buts. Le correspondant spécial de- Reuter près de l'armé© française annonce qu8, le matin d^SS juin, les Français firent une attaque réussie entre l'Aisne et Yillers-Cotterets, sur le front qui longe une partie des plateaux de Monsigny et de Dommiers. Après un quart d'heure- rin-fretorie qui monta à l'assaut avait atteint tous les buts, entre autre; la cote 162 (500 pieds) qui domine aussi bien St.-Pierre-l5Aigle que Dommiers. Les batteries allemandes furent réduites au silenoe par l'artillerie française. Les Britanniques enlèvent Lepinette, Verteruc, La Becque et font 300 prisonniers. (Communiqué officiel) LONDRES, 28 juin. Les Britanniques exécutèrent ce matin une opération bien léussie sur un front de milles environ à 1 est du bois de la Nioppe et avancèrent leur ligne d'un mille environ. Ils firent plus de 300 prisonniers eb capturèrent 22 mitrailleuses. Les objectifs fixés furent tous atteints. Nos troupes enlevèrent les hameaux de Lepinette, Vertêrue et La Becque. Etant donné que l'ennemi lut surpris par notre attaque nos pertes furent légères. Au même moment les Australiens attaquèrent quelques postes à l'ouest de Merris, firent 43 prisonniers et capturèrent 6 mi' trailleuses. Situation inchangée sur le reste du front britannique Les récents succès britanniques. LONDRES, 18 juin. Le correspondant de Reuter au" front télégraphia vendredi soir à 5 h. : Ce matin les Britanniques progressèrent d'un mille environ sur un point à l'oue6t du bois d'Aval, qui forme'l'angle, nord-est du bois de Nieppa. Dans la dernière offensive en Flandre l'ennemi exerça sa plus forte pression sur ce point, avec l'objectif de prendre pied sur le terrain élevé pour pouvoir exécuter une attaque de flanc contre le Kemmel, après que ses attaques de front désespérées eussent subi un échec complet. Nous maintînmes ce terrain, qui allait devenir probablement l'objectif d'une nouvelle attaque. Afin de nous procurer plus d'espace, nous passâmes à l'attaque ce matin à 6 h. sur un front de 5500 mètres. Nous voulions atteindre _ la ligne du petit ruisseau La Becque, situé à 100 mètres de nos lignes. L'objectif fut atteint sans coup férir. L'ennemi engagea la - bataille mais il n'obtint de résultat nulle part, et lorsque nous eûmes enlevé les positions ennemies et attaqué l'adversaire avec ses propres mitrailleuses ses pertes doivent avoir été très fortes. Au cours de l'attaque principale nous fîmes 250 prisonniers et l'attaque au nord de La Becque nous fournit encore 44 prisonniers et 6 mitrailleuses. Les prisonniers appartiennent au 32e régiment saxon et à la 44e division do ré'-serve prussienne. Us racontent qu'une 3orte d'influenza très grave, accompagnée de fortes fièvres, sévit au seint des troupes allemandes et qu'à la suite de oe fait lelir moral est très bas. Nos pertes furent légères jusqu'à ce que La Becque ait été atteint. Mais nous enlevâmes moins aisément deux fermes garnies -le mitrailleuses. . 1 En général l'action n'eût pas pu être 1 exécutée avec plus de succès. .es Américains améliorent leurs positions dans la région de Château-Thierry. (Communique officiel.) <• LONDRES, 28 juin. Dans la région do 1 Château-Thierry les Américains amélioré- { *ent à nouveau leurs positions au 6ud de J [■orvy. ( Le nombre des prisonniers faits sur ce joint le 25 juin s'élève à 7 officiers et 309 ' oldats. Dans la région de Toul. nos aviateurs 1 [.'battirent 3, appareils ennemis depuis le £ lébut de la semaine. ( Pour le reste rien d'important à signaler. ( Les Britanniques mettent hors combat 29 appareils ennemis. (Communiqué officiel.) £ LONDRES, 28 juin. Hier l'aviation nnernie redoubla d'activité et les combats I ériens se. multiplièrent. Vingt appareils s llemands furent abattus et 9 autres con-raints d'atterrir désemparés. ^ Quatorze aviona britanniques nç filtre- j c gae au M ,c L'activité cies avions anglais. ( Communiqu-é officiel.j LONDRES, 29 juin. (Router.) Pendant la période'du 24 au 26 juin le temps, en général, fut peu propice aux actions aériennes. Cependant nos avions firent de nombreuses attaques et lancèrent 15 tonnes de bombes eur des ouvrages ennc-anis, de sorte que des incendies éclatèrent . Lies avions ennemis déployèrent également de l'activité. Trois de ces appareils furent abattus. Deux de nos avions manquent. Dans les eaux anglaises nos avions attia«< quèrent des sous-marins. Des mines posées par, l'enneani furent rendues inuisiblee. Des navires de3 alliés et de3 neutres furent escortés. L'activité dans les airs. PARIS, 28 juin, (iteuter.) lo 26 et le 27 juin 19 avions Allemands furent abattus ou mis hors de combat, tandis que 4 ballons captifs furent incendiés. Des avions français lancèrent .53 tonnes de bombes sut les champs d'aviation dans la contrée de la Somme et de l'Aisne., rar les cantonnements et les bivouacs h Rozières, i ' ^ Soissons et de Ferre-en-Tardenoi». Deux dépôts de munitions sauterenc et tie nombreux incendies se déclarèrent. Les avions anglais sn action. X n communiqué du ministère anglais pour le service aérien annonce que des avions anglais attaquèrent la station, les fabriques et l'emplacement do Thionville. _ Il fut difficile de faire des observations mais on constata cependant. que_ les fabriques eb' l'emplacement fu- . rent atteints. Nos avions "lancèrent environ trois tonnes de bombes. Au oours des combat* aériens trois appareils allemands furent abattus tandis qu'un quatrième fut obligé d'atterrir. Deux les appareils anglais ne sont pas. encore rentrés. Dans la nuit du 27 juin les avion? anglais attaquèrent aveo 6uccès lo champ d'aviation près de Boeehem. De faible hauteur ils attaquèrent les hangars à coups de mitrailleuse. Tous les avions anglais rentrèrent indemnes. Au cours d© la nuit dernière l'ennemi bombarda un de nos chnmns d'aviation sans y causer des dégâts cependant. Les raSds aériens sur Fi.ris. PARIS, 29 juin. (Reuter.) Officiel. Hier soir quelques avions ennemis se d'rî.-rpror* ^ =. Paris. Ils furent violemment bombardé®. SSs lancèrent quelques ibom'oos -pas de victimes. A 11^ heures le signal d'alarme fut donné. A 12£ fiieures tout danger avait disparu. Lo concours américain. PARIS, 28 juin. (Havas.) Un radio de Nauen constate avec une certaine irritation que, d'une quinzaine et même d'une semaine à l'autre, les chiffres donnés au sujet des contingents américains en France grossissent.. Il prétend y voir un mensonge et un bluff. Or, comme l'a dit M. Baker, les résultats obtenus sont tels que tous les programmes sont en avance de plus do 5 moi3 au point de vue de leur exécution. D'ailleurs, dans un discours prononcé par lui le 25 juin 1918 au Reichstag, M. Haase n'a-b-il pas dit: ,,Le 1er février 1917, lorsque commença la guerre sous-marine, Je secrétaire d'Etat M. HéLff*> rich nous a dit à la comipission du budget que l'Amérique ne pourrait pas prendre part d'une manière active à la guerre et le sous-secrétaire d'Etat von Capelle a déclaré que l'intervention de l'Amérique aurait un résultat égal à zéro. Or, aujourd'hui 700,000 Américains sont en France et les sous-mr.rins n'ont pu empêcher leur arrivée". La seule erreur de M. Haase est relative à son chiffre au sujet des Américains qui est un peu ancien et se trouve considérablement dépassé à l'heure actuelle. Sur le front italien. Les tanks Italiens. PARIS, 29 juin. (Havas.) Le minisbetfa de l'armement italien a fait faire par des techniciens des études très approfondies sur la création d'un type de tanks correspondant aux conditions du terrain de la guerre on Italie. Les résultats obtenus sont tout à fait satisfaisants et l'industrie italienne est en état des les construire. Un ordre ef<u jcyr rfu roi à l'arméo. ROME, 28 juin. (S te fa ni.) Dan# un ordre du jour à l'armée le roi d'Italie "end hommage au courage, à l'abnégation à la fermeté des troupes. La victoire que es soldats italiens viennent de remporter îst de bon augure pour la lutte qui neua conduira à la victoire finale. L'échec autriohien. LONDRES, 28 juin. (Reuter.) Le nom-< Dre des prisonniers faits par les Italiens comv ■jorte environ 20;000. Il n'est) pas probable jue les Italiens exécuteront de nouvelles grandes réactions, beaucoup de difficultés 'opposant en ce moment à une telle tactd* lue. Les documents tombés entre les mains les Italiens montrent que l'objectif des Autrichiens était de conquérir Trévise, Ve-> lise et Vérone, L'armée autrichienne a ubi de fortes pertes et il lui faudra beau-oup de teanps pour être à même de repren* Ire l'offensive. Les Américains sur le front italien. WASHINGTON, 28Juin. ?Re#er.) Li général Pershing expédia un régiment d'in-anterie américaine au front italien pour-iroduire un effet moral sur les troupes utrichiennes. M. Baker déclara que l'aide dies Etats-Tnis en Italie ne se» bornerait pas à l'envoi e ce régiment, niais que est appui rait b$eatot plus jmpprta^fe-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods