L'écho de Sambre et Meuse

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01 October 1918
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« "-V * JL ft ^ V «wnniHHK PRIX DES A\>iOvCES : \nmioncBs In ligne. fr 0.5t); — Knn imam (avis d'ass. de soc.), la lig-r.e 1 00: — Nécrologie la lig ie fi 1 00 f'tit»; Hivers 111.). ' ligne fr 1 2&. — iln. ■ . iir;- I: 'itftii fr ' 30 i o. icj ign i" 2.CH> i é. I i <11 1' ly ' 2iDO • >ni»tr . tio «t {Reduotlon rue Fn-.sés-Fleuris Nwrni' •r i-uurr df a à i h et d- 1 i H h ia3» Article» n enragent vjtie le\ir* auteur». ». m ';<u»- r*t* non insérât ne sont oxt rendus L'Echo de Sambre & Meuse PRPX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.5C Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux e< les facteurs des postes. , réclat'-rl'ot e lonceroimf l« .tboiî'>«ments ditfvertt être acfrferte» exclusivement aux bureaux de poste i.-l LJill, feoîrjr-FropriéîalK » La a Tribune Libre* est laryem&ni ouverte à tous. Bulletin Politique Bulletin Politique Dans l'article du correspondant de Bruxelles du « Vlaamsche Nieuws » (Nr. 264 du 19 septembre 1918) au sujet du discours de von Payer et de la note de l'Autriche-Hongrie nous relevons ce qui suit : <f Le côté favorable que présente la question réside dans la possibilité d'un certain rapprochement sur des points importants du différend, la question belge par exemple. Le point de vue allemand se trouve à cet égard clairement exposé dans le discours de von Payer. L'Allemagne se déclarant ainsi prête dès la conclusion de la paix â évacuer la Belgique sans exiger de contribution de guerre et « Sans réserve sous cette condition qu'aucun autre état n'acquière vis-à-vis de notre pays une position plus avantageuse que l'Allemagne, en d'autres termes, que la Belgique reste strictement neutre. Yon Payer se basant sur le parallélisme des intérêts économiques, croit pouvoir compter sur le bon sens des diplomates belges pour faciliter le rapprochement entre la Belgique et 1 Allemagne. Le vice-chancelier ne voit pas de raison qui Glisse faire douter que le problème tant de la question flamande, ne puisse être résolu par la Belgique dans un esprit d'équité et avec la véritable clairvoyance d'un homme d'État. Quel est en somme le point de vue de l'Entente dans la question belge? Il dépend à mon avis, du moment où la paix sera conclue Si la guerre.se prolonge, et si le \lliés réussissent à rejeter les ar-uiees allemandes de l'autre côte de la Meu aie 's, sans aucun doute, c'est une paix à a Nortcliliffe, une paix au goût des imper; dis les anglais, qui échoirait à la Belgique En apparence, une Belgique indépendante sgrait bien rétablie, ^ais et; réalité le roi Ibert n'y au1 ait beauco ' plus dir-que îf p ' fe d un .dfj •• rtefnent -frai e.ai- o le (mi riifU 1 me colonl anglaise i 1 > jiugo s d' ngif terre ne uus l'on, pas ot dit ouvertement, eia prouve simp nent qu'en dipl unatps rii-és de vieille soin ; il .savent beaucoup mieux tau- ■ leurs îj i* d'avenir que Têttf- col ''pies d " >.iti ■ . 'Ifiin, forts naïfs encore en po il.ique. L'acquiescement du Gouveniemenl lelge aux conclusions de la CÔpférence'éconoini que de Paris, la propag mU; pour I aban ion de notre neutralité et la campagne faite au détriment des Pays-Bas et de l'Allemagne sont, autant d'indications qui tendent à démontrer que les hommes de la « Jeune Belgique » s'entendraient à merveille avec les impérialistes de l'Entente. Si les Alliés se laissent entraîner par ces éléments annexionistes, tout rapprochement avec l'Allemagne est totalement exclu. Mais en ce qui concerne la Belgique, l'Entente possède aussi un point de vue < officiel ». point de vue que L1 -yd (ieorge a condensé en peu de mots, à savoir : évacuation reconstitution (indemnitéi et garanties pour l'avenir L'Allemagne est prête à remplir la première de ces conditions. La dernière peut être facilement résolue par la Fédération des Nations; reste donc encore la question de l'indemnité. Il ne se trouvera certes personne parmi nous qui, en plus de l'indépendance de son pays, ne désire encore les millions nécessaires à rendre à nos contrées leur ancienne prospérité. Cette reconstitution financière étant liée aux intérêts de l'Allemagne il me paraît impossible que les leaders responsables de la politique allemande confient « à l'Entente seule » les soins de cette séparation ; car par ce fait la Belgique se placerait dans une situation que l'Allemagne ne pourrait tolérer ; notre pays deviendrait en effet un vassal des pouvoirs de l'Entente, éventualité à laquelle le comte Hertling, dans son discours du il juillet, s'est formellement opposé. S'il e t vrai que nous ne demandons autre chose que de recevoir du dehors assistance en arg nt. machines et matières premières pour la reconstruction de notre vie économique,il convient cependant dans e cas où cela constituerait le seul obstacle sur le chemin *' utix, que nous nous posions la grave question de savoir, si tout cela vaut réellement la peine de prolo ger plus longtemps les misères sans nom de cette guerre Notre pays ne sera-l-il pas entièrement ra'.agé. dans le cas où la guerre se prolongerait ? Ne verrons-nous pas les déserts des rives de la Sonune s'étendre jusqu à nos contrées, usqu'à toutes les provinces de la Flandre ? iiim uni il ni il nu il m 11 t*, .r-a- -v££oi- Amsterdan,27 septembre — Le \apeu • néerla dais » Dii ksland », appartenant au Lloyil Néerlandais et j ug arii 1.858 tonnes brut, a ton hé une mine et a coule m'irdi 30 mi le* ma i ts de a - ôte a • >*-. Ce i peur ans, ur i d s a xh i s ili s destination de l.ondiv . Berlin, 27 -.eptembre. — Un journal d'Amsterdam annonce que l'ancien vapeur néerlandais « Ta 'îan» 5 (•>:> to i'H's i l't ) qui voyag il ' Liv i\> dit ie. ' ,1e• ritan iq les, i é ■ • pl! " a env'ir 20y rnïtI- s de li ijsî Le Capitaine du n ivir. -hôpital <S ndero » m >nce que 6 de- passagers qui se trouvaient à bo ont péri. Au suiet de cette info mation. l'Age ce Wul pu-biie la n 'te suivante : — Ce navire faisait partie du tonnage de j2'J.UÛ0 11 ne nous servirait à grand chose de recevoir quelques centaines de millions, s'il nous était réservé de ne plus trouver dans notre pays une maison habitable, un arbre donnant encore des fruits, un puits pour désaltérer notre soif ? Si notre peuple peut réfléchir à tout cela, il ne s'y trouvera oneques qui ne désire voir accepter par les belligérants la proposition de l'Autriche. En ce qui concerne la Flandre la déclaration de von Payer peut être expliquée de deux manières : L'Allemagne croit que la Belgique résoudra la question flamande de façon équitable et avec la clairvoyance d'un homme d'Etat. Le vice-chancelier a-t-il voulu dire par là que la Belgique résoudra elle-même la question c'est-à-dire « de sa propre initiative et sans immixtion étrangère », et considère-t il la question flamande comme un problème intérieur ? La déclaration de von Payer que la Belgique pourrait être restituée « ohne Vorbe-hait », « sans réserves », peut servir d'argument à cette explication. 1 "■ais le vice-chancelier peut aussi avoir voulu dire qu<' l'Allemagne escompte que la Belgique, c'est-à-dire le Gouvernement belge, se décide finalement à accepter la solution — donner à chacun des deux peuples son propre pouvoir législatif, administratif et udiciaire, dont la base fut établie par les Flamands et les Wallons pendant l'occupation allemande, et consente à ce que cette solution soit fixée ar le traité de paix De nombreuses raisons plaident en faveur de (vtu manière de voir. Le cha"celier a encore déclaré «"n juillet qu'il continue à adhérer anx promesses de ses devanciers, et par conséqui .it également, à celles de von Bethman-Hollweg (3 mar 917); à savoir «que l'Empire allemand lors des négociations de paix et aussi après la paix fera tout ce qui pourra contribuer à f ivori.-er et protéger le libre développement i ■ \i race tlain;. nie. » •lèm< dans 1 • cas où le comte von Merlling ■I :iItérait le pi voir avant les nôg< Mations paix, il n'y aucune raison de en ire que lie; i.'gn ab.trii lierait les Fia:, ands à le.ir s.o ,!. ■ - ne f il pa oublier que mê ,e ' eheide-n;:inn. à StocMiol'n, au iom de la ractii n 'majoritaire socialiste en Allemagne, s e:-t déclaré d'accord avec l'autonomie culturelle pour la Flandre La « Deutsche Verwaltung, » à Bruxelles, qui émettra son avis auprès du Gouvernement de l'Empire lors do la Conférence de la Paix au sujet de la question Belge, sait très bien qu'une autonomie culturelle de la Flandre n'est possible que par le maintien de 1 Universit flamande, et l'application sans modification des arrêtés sur l'enseignement, que par l'application intégrale de la séparation administrative, l'instauration d'un parlement flamand et qu'en confiant à des mains flamandes le pouvoir judiciaire de Flandre. Si les Allemands ne se trouvaient pas en mesure de nous servir des poulets tout rôtis, il nous restera du moins, à nous seconder en cela par tous les éléments essentiellement flamands, un mot à dire Et cela avec d'autant plus de vraisemblance que dans eecas les seigneurs du Havre rentreraient en leur bonne ville sans être escortés par un «ros de policiers anglais » Pour finir je tiens h souligner que la note autrichienne s en réfère aux principes énoncés par le président Wilson dans son discours du 13 février comme constituant une base aux négociants de paix. Dans ce discours Wilson dit entre autres : il convient de satisfaire, autant que possible à toutes les aspirations nationales nettement circonscrites, sans que de nouveaux éléments d® discorde ou de lutte ne soient engagés ou sans que d'anciens éléments de même nature ne soient perpétués, éléments, susceptibles un jour d'altérer la paix de l'Europe et par suite du monde entier » Si ces principes peuvent s'imposer lors des négociations futures, il n'y a pas le moindre doute que la Conférence de la paix ne puisse éviter la discussion de la question d s Nationalités en Belgique. si laquestion flamande est actuellement connue du monde entier « comme une aspiration nationale nettement circonscrite, c'est à l'activisme, et à l'activisme uniquement, que la Flandre est redevable. » Nous pouvons nous joindre à ces dêduc-ti ns du Vlaamsche Nieuws » quant aux points essentiels et en appliquant quelques passages analoguement aux exigences du problème wallon. tonnes brut saisi, le 19 mars dernier, par l'Entente, j I II a été enlevé auv Holi. niiais par les Anglais dans I ! le. po t de lîi'isbane (Australie) Le faii que le n; vire j se ren iait ? Livcpool aux Indes bri anniques < moVitre qu' I s' grit d'un navire qui Imitait dans 1' un- t de l'iaiteKite et qu'il n'éi it p.is, tu réalité, j , an service des Kays-lias. Vmsterdam. 28 s-ptembre. — Le eorref ndant à j L 1 \p du « Han ■ sblad » annonce qu'il y a au-r • ai * pou e >en ion de n i,; ion i vf l«s ] ,/s -i-a unair d< v plus le h It ues , jours.; | i Stookho! i, 27 s tenibr i - Le vap ur .né lois i c. nuy ».'!•• (iôteisorg,a ététurpillé.lè 19 sej envbre/ d s la Manch Oii^nui quel a .. té le sort de 'équipage. si COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand, de midi et le dermer communiqué français, douze heures avant Its autres journaux \ — —_— —~— — €#inœnoi«jaés d?,s Psissssaees €ei?ra]c» Berlin, 30 septembre. Théâtre de la guerre à l'Oiàest Group» d'armées Kronprinz Ruppre'cht et du général von Boehn En Flandre, l'adversaire a poursuivi ses attaques. Le fait uue le 27 courant l'ennemi a fait irruption uans nos lignes nous a contraint à replier l'aile droite de notre front défensif derrière le secteur de Handzaeme, depuis la région au Nord de Dixmude jusqu'à Werc-kem et à évacuer le saillant de Wytschaete sur l'aile gauche du champ de bataille Nous avons refoulé des attaques adversaires sur le secteur de Handzaeme et la ligne de Zarren à Westrosebeeke. Entre Paschendaele et Becelaere, l'agresseur a progressé jusqu'à Mooteleede et Dadi-zeede, où noiis avons enrayé sa poussée, i Par des contre-attaques, nous avons rejeté l'ennemi avançant au petit jour de Handzaeme à Komen sur la Lys. Nous y combattons dans les bas fonds de la Lys. Sur le front entre Cambrai et Saint-Quentin, lutte gigantesque. Des deux côtés de < 'ambrai, l'ennemi avait mis en ligne 16 divisions pour prendre la ville et pour percer nos postes de part et d'autre de 1 agglomération. Au Nord de Cambrai, grâce à un retour offensif couronné de succès de nos troupes, le attaques ennemies, renouvelées jusqu à 8 reptises, se sont écroulées devant nos lignes L'ennemi a pris pied dans les faubourgs de Neuville et Cantaing (?). No u y tenons aux bords Ouest de la ville, dérr; l'Escaut et refoulons des charges violei tis de l'adversaire. ' assauts dirigés par lui au-delà du se -'.si du canal, au Nord de Marcoing, ont avo t devant nos ligne ; i bord de la route de .<> brai à Masnièi Nord e ■ Mareomg, les aggresseurs JOûUî t r ou m' rr.' 're le-acteur'du canal jusqu Ma nièr< s et Crèveeo:ur. A Vf des orces égales, ils ont pris l'offen- ive ntre notre front depuis Gonnelieu jusqu .u Sud dé -ellenglise. Enti e ces deux localités, nous avons complètement repoussé les assauts réitérés de 1 adversaire. Nous avons repris Villers-Ghislain que nous avions passagèrement perdu. De- nids ennemis dans nos lignes ont été balayés de nouveau par une contre-attaque. Les bataillons de réserve des divisions combattant avec acharnement au front de Gonnelieu et Villers-Ghislain ont, par une contre-attaque énergique, releté l'ennemi débouchant eu direction de Marcoing. . Entre Bell, icourt et Bellenglise, l'adversaire a franchi le canal. Au soir, nous avons enrayé sa progression dans la ligne passant par les bords septentrionaux de Bellicourt, les confins Ouest de Jauscourt et Lehaucouit. Les régiments, contenant plusieurs assauts au Nord de Gricouvt, ont dû, dans la soirée, retiré leur aile sur Lehaucourt. L'issue heureuse des combats d'hier est également due aux troupes de tous les Etats allemands. Les Anglais ont dû payer avec de lourdes perles sanglantes letlrs-nouveaux succès. Groupe d'armées du Kronprinz impérial et von Gallwitz L'ennemi a suivi avec des forces considérables en direction de notre nouvelle ligne etablie le long du canal reliant, l'Oise et l'Aisne. Au cours de combats couronnés de succès dans le terrain devant nos lignes, nous avons fait des prisonniers. Entre la Suippes et l'Aisne, les Français ont poursuivi leurs attaques opiniâtres, les Américains à la lisière Ouest des Àrgonnes et dans la région s'étendant entre les Argonnes et la Meuse. Hier aussi, l'ennemi a lancé plusieurs nouvelles avisions dans la mêlée. Lntre Auberive et Somme-Py, nous avons repoussé plusieurs assauts de l'adversaire ; 1 attaque deux fois répétée de 1 adversaire au Nord de Somme-Py a avorté devant nos lignes * Plus à l'Est, Manre ei Ardeuil sont restées entre les mains de 1 adversaire. Au soir, après avoir rejeté l'ennemi, nous étions dans la ligne Aure-Nord d'Ardeuil-Nord de Sechault-Bouconville. Avec des forces particulièrement puissantes, les Américains ont a'taqué l'extrémité j Est des Argonnes et le front depuis les Ar-; gonnes jusqu'à Ja Meuse. Létn efforts t,e sont complètement écrou-. lés j Non leur .avons réenlevé Vpremont, et i le boi le Montrebeau. Il or nous avons desen u 45 avions ennemi; . ; Ben !9 se itembrc. — Offi al n >, ce midi : Théâtre e a g rre à l'Ouest, E c iboi.iio avec des o es b-ijes, les , . Angln s it étendu lt ui - at que» au front de Flandre et continu c Iles qu'ils exét u nt contre' ambrai. Français et Américains, se sont de nouveau lancés à l'assaut en Champagne, ainsi qu'entre l'Argonne et la Meuse. Armées du feld-m*réchal prince héritier Rup-precht de Bavière : De la côte au Sud de la Lys, un violent duel d'artillerie s'est livré la nuit ; il s'est transformé à 1 l'aube, entre Diimude et Wulverghem, en un feu roulant d'une extrême intensité. Anglais et Belges ont attaqué sur le front compris «ntre le Sud de Dixmude et Wuivergher». L'ennemi a réussi à s'emparer de nos positions d'entonnoirs et à pénétrer partiellement dans nos lignes d'artillerie. L'attaque ennemie s'est arrêtée l'après-midi sur la ligne : rmnblai du ckemin de fer Sud de Dixmude-Glereken-Houthulst -Westrooseboke - Pasechendaele-Berelaere-Zandvoorde-Hollebeke.Avec l^aide des réserves arrivant sur le champ de bataille, nous avons repoussé les attaques dirigées le soir contre cette ligne. Nous avons tenu les hauteurs de Wytschaete contre les a;taques successives de l'ennemi. Après avoir perdu, au cours des cembats livrés le 27 septembre, la position du canal de part et d'autre de Marquion, nous avions replié hier matin, à l'Ouest de Cambrai, notre front de rase campagne dans une position située plus en arrière dans la ligne Arleux-Aubigny-Ouest de Cambrai et derrière le canal au Sud-Ouest de Cambrai-Marcoing, avec liaison au-delà de Gonnelieu avec notre ancienne ligne prés de Yil-lers-Guislain.Ces msuvements ont été exécutés la nuit sans être entravés par l'ennemi, qui a encore tenu fendant longtemps dans la matinée sous son feu le terrain évacué. Vers midi, notre adversaire a commencé à avancer vivement et d'importantes forces ont attaqué au Nord-Ouest et à l'Ouest de Cambrai; elles ont été repoussées.Les attaques dirigées le soir par l'ennemi contre la ligne au Sud de Marcoing ont aussi échoué. Armées du prince héritier allemand : Sans aucune interventien de l'ennemi, nous avons replié nos troupes entre l'Ailette et l'Aisne, notre ligne derrière le canal de l'Oise à l'Aisne entre AiVizy-le-Chàteau sur l'Ailette et Bourg-sur-l'Aisne. Ce mouvement, préparé depuis des jours, s'est effectué méthodiquement et sans être entravé par l'ennemi. Combats entre avant-postes fructueux pour nous à l'Ouest de la Suippes. Entre la Suippes et l'Aisne, ainsi qu'entre l'Argonne et la Meuse, l'ènnemi a poursuivi ses violentes attaq s; elles ont été particulièrement violentes hier et rxt: êmèment sanglantes pour l'ennemi. Celles de nos troupes postées i cet endroit et qui comprenne1 t des hommes de toutes les races allemandes, se sont, une fois de plus, brillamment battues hier, malgré les efforts qui leur ont été imposés ces derniers jours, elles ont obtenu un succès com-plei dans leur bataille (te défense. Sur tout le front compris entre la Suippes et l'Aisne, I»* français ont pris l'offensive, a' ".quant par six i . . . ertains endroits, avec l'appui de fortes escadrilles de chars d'assaut ; ils ont été repoussés au milieu de combats ackarnés. L'unique résultat local qu'ils ont obtenu consiste dans la prise de Somme-Py et dans quelques renfoncements insignifiants de notre front de défense. En argonne, à la suite de l'avance ennemie dans la vallée de l'Aire, nous a^ons replié la nuit dernière snotre ligne jusque dans la région au Sud-Est de Binai-ville Sud-Ouest d'Apremont. Mettant partiellement en ligne de nouvelles divisions, les Américains ont dirigé des attaques successives contre la lisière orientale de l'Argonne et contre la ligne Apremont-Cierges-Brieulles ; ils ont réussi à remporter des succès locaux près d'Apremont et au Nord-Est de Cierges, où ils ont refoulé notre ligne à l'aube jusqu'au bois de Cunel et Fays. Toutefois, aussi à eet endroit, les attaques de l'ennemi ont échoué .vec de très fortes pertes pour lui, soit seus notre feu de défense, soit au cours de corps à corps acharnés, soit encore sous nos fructueuses eontre-attaques. Nos escadrilles de combat ent très efficacement attaqué l'ennemi qui se lançait à l'assaut à l'Est de i'Aire. Au cours dos combats livrés hier, nous avons détruit plus de 150 chai s d'assaut. » Nous avons descendu hier trente-deux avions et trois ballons captifs ennemis. » t Berlin, 28 septembre. — Officiel du soir : A l'Ouest de Cambrai, en Champagne et i l'Ouest de la Meuse, de fortes attaques ennemies ont échoué. fin Flandre, des attaques anglo-belges sont engagées entre Dixmude et la Lys. Vienne, Î7 septembre. —'Officiel de ce midi : Sur le front du Tyrol et sur le front de montagne en Vénétie, duels d'artillerie et escarmouches entre patrouilles. bur le iheàtre de la guerre à l'Ouest, tes troupes austro-hongroises ont glorieusement participé aux comliats livrés à l'Est de la Meuse. « y Vienne, 28 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italie, pas d'spération importante à signaler. Sur le théâtre de la guerre en Albanie, nos troupes ont repoussé des attaques dans une section du front qu'elles ont reprise des Bulgare». * Sofia, 26 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du Vardar, nos unités ont continué méthodiquement leur mouvement vers le Nord. A l'Est de Veles, une violente attaque d'artillerie a été repoussé». Après une préparation d'artillerie, des patrouilles anglaises ont avancé eontre notre position sur la WisokaThuka, au Nord du lac de Doiran. Elles ont été dispersees par notre feu. s » f Constantinople, 25 septembre. — Officiel. En Palestine, les troupes turques continuent à se retirer i l'Ouest dn Jourdain. L'armée turque s'est maintenue jusqu'à présent à l'Est du Jourdain contre des forces supérieures,mais elle est menacée par certain mouvement de révolte des Arabes, qui s'étend dans la région de Hrnïran. Au cours des combats qui ont ( ouvert la retraite, le régiment d întanterie allemande n° 146, ainsi que d'autres troupes allemandes, commandées par le colonel Open et le major Mietker, se sont particulièrement distingués. Ils sont parvenus à échapper à i l'encerclement et -e sont retirés en bon ordre d'une i position dans l'autre. * w v. Consta dinople, 26 sept mbre. — Officiel. Sur le front en Palestine, les Vnglais n'ont pas encore attaqué jusqu'ici nos positions actuelles. Sur ne', aile droite, nous avons repoussé la cavalerie et les automobiles blimli es cunemVs. | La nui du 24 au 2ËL nos hydi^Ssavipns ont attaqué i des halls d'aviation ét .lis par ies Anglais sur les | îles de î em -•« et de Ht sos; is l-< ont efficacement . arroséi . t „om e - de gros calibre. | Trois halls ont été détruits à Lemnos. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. Constantinople, 28 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, de nouveaux combats et sont développés sur notre aile droite. En Mésopotamie, sur le Tigre, nous avons repoussé par notre feu la cavalerie ennemie qui s'avançait en tâtonnant. Rien de nouveau à signaler des autres fronts. OmiMiiiqssés des Puissances Alliées Paris, 29 septembre 13 h.). Au Nord de l'Aisne, la poursuite a continué au cours de la nuit Nous avons occupé la forêt de Prinon et atteint l'Ailette dans cette région ainsi qu'à l'Est de Chavignon. Sur le front Ostel-Charonne, l'ennemi o]3pose une vive résistance à l'avance de nos troupes. Sur le front de Champagne, les contre-attaques violentes déclanchées par les Allemands dans la journée d'hier ont été brisées. Nos troupes ont repris leur progression notamment au Nord-Est de Gratreuil où elles se sont emparées des hauteurs de Bellevue. ¥ ¥ Paris, 29 septembre (11 h.). Dans la région au Sud de Saint-Quentin, nos troupes ont attaqué sur le front Urvil-lers-Cérizy.Les Allemands, qui ont opposé une résistance énergique, ont été rejetés de ces deux villages, qui sont en notre possession-. Nous avons franchi la route de Saint-Quentin à La Fère. f 00 prisonniers Allemands sont actuellement dénombrés. Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons réalisé aujourd'hui une avance de deux kilomètres environ de part et d'autre du Chemin des Dames et occupé Pargny-Filain, Filain et Ostel. Sur le front de Champagne, nos troupes, poursuivant leurs attaques, ont obtenu des résultats importants. Sur leur droite, ellgs ont emporté Boucon-viile et élargi leurs positions au Nord de ce village. A l'Ouest, nous nous sommes emparés de haute lutte du mont Cuvelot, âprement défendu par les Allemands. Nos troupes, poussant plus au Nord, ont . enlevé le village de Séchault et progressé d'environ 2 kilomètres au-delà en direction de Challerange. Plus à l'Ouest, nous avons conquis Ardeuil, Montfaux, Olles et Oieux et porté nos lignes aux lisières Sud de Auve. Sur notre gauche, nous avons pénétré dans Saint-Marie-à-Py. Paris, 28 septembre. — Officiel de 3 h, Ce matin, l'attaque a repris à 5 h. 30. Nos troupes se sont emparées de Somme-Py et ont enlevé les hauteurs au Nord de Fontaine-en-Dormois. Elles ont fait de nouveaux prisonniers et capturé des canons. La bataille continue entre l'Ailette et l'Aisne. Nos troupes ont continué leur pression dans la nuit et ce matin. Au Nord-Est de Sancy, une opération locale, vivement menée, nous a donné du terrain et 250 prisonniers, dont i officiers. Une contre-attaque ennemie au Nord d'Allemant a complètement échoué. Plus au Sud, nous avons pénétré dans les ravins de Jouy à Aizy et occupé ces deux villages. * ¥ ¥ Paris, 28 septembre. — Officiel de 11 h. Les attaques réitérées de nos troupes sur les- plateaux au ^ord de l'Aisne ont finalement contraint ' l'ennemi à se replier vers l'Ailette, à l'Est de la ligne Alternant Jouy. Nos troupes, poursuivant les arrière-gardes ennemies, ont occupe le village et les lisières Sud de la forêt de Pinon; Vaudesson, Chavignon et le fort de la Matvoisin sont également entre nos mains. Plus au Sud. nous avons largement progressé sur le plateau au Nord de Vailljr. En Champagne, la journée a été marquée par de violente» contre-attaques dirigées par l'ennemi à la droite de notre front de bat.nlle. De» combats acharnés sont en cours dans la région de Bouconvibe, sur les hauteurs .au Nord de Fontaine-en-Dormois et au Sud de Grateuil. Au centre et à gauche, nos troupes ont continué à progresser, notamment au Mord de la voie ferrée de Chailerange. Nous nous sommes emparés de Manre et avons atteint les lisières de Sainte-Marie-à-Py. Nos pertes sont légères. Paris, 27 septembre. — Officiel de l'armée d'Orient : Les armées alliées continuent sans arrêt à avancer vers le Nord ; elles ont complètement libéré le chemin de fer du Vardar et la ligne Monastir-Prilep-Grosko.Vers l'Est, un hardi coup de main a permis aux troupes anglaises de s'emparer de la ville bulgare Stroumitza. La cavalerie serbe débouchant d'Istip, est entrée à Cocana. Les armées serbes sont arrivées à Kabinci, au Nord d'Istip ; elles ont attaqué la ville de Veles, défendue par un bataillon de chasseurs allemands et des troupes bulgares en dissolution. A Prilep, les Alliés ont rejeté sur la région montagneuse a l'Ouest de Kruschevo l'aile gauche de la lie armée germano-bulgare. Les troupes italiennes se trouvent déjà à proximité de eette ville. * ¥ ¥ Londres, 27 septembre. — Officiel : Des parties de nos lrc et 38 armées, commandées par des généraux Ilorne et Kyng, ont pris l'offensive aujourd'hui avant l'aube sur un large front en direction générale de Cambrai. Malgré la puissance des positions ennemies — fortes surtout dans le secteur d'attaque septentrional où le canal du Nord et la vallée ouverte gui descend vers l'ennemi rendaient extrêmement difficile notre marche en avant — nous avons atteint tous nos objectifs. Sur notre extrême aile droite, des détachements américains se sont emparés d'une série de tranchées 11 de haut urs fortifiées, qui constituent les contreforts de a pai ti«; princ pale de la ligne Hindenburg au Sud-Ouest de Le Châtelet. Plus au Nord, notre o' division s'est emparée de ' Beaucamp et, en collaboration avec des troupes du Lancasldre de la 40» division, elle a nettoyé la crête 1 4"* annle. — s" 22S J^MiUNL — 'U . lO Mardi 1M Octobre

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