L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 04 June. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fq9q23s29k/
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Annonces la ligne 0.10 Ann. fincnc. («vis d'à», de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits dWer» fin » 1.25 Fait» divers corps » 1-50 Chronique locale » H.00 Réparation* judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse QUOTIDiaiV Administration-Rédaction : J.-B. COLLARD 37, rueFosaé» Fleuri», H «mur Les Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Merlin, 3 juin (officiel de ce midi). Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feldmaréchal prince héritier Rupprecht d* Batière : Duels d'artillerie sur un grand nombre de points du front. lies attaques partielles prononcées par les Anglais au lud de la Lys et au Nord d'Albert ont échoué; elles eut coûté de fortes pertM à l'ennemi. Armées du prinee héritier allemand : Au Jiud-Est de Moyen, malgré sa résistance acharnée, nous avons repoussé l'ennemi vers le bois de Carlement et de Montagne. Mous nom sommes emparés des hauteurs qui se dressent a l'Est de Moulin-sous-Touvent; en outre, neus avens coufuis des lignes ennemie» établies à l'Ouest de iNouvron et fortement détendues par les Mis de fer barbelé. Su attaquant sar les deux rives de l'Ourcq, nous avens rejete l'ennemi au-delà d* secteur de isevières et conquis les hauteurs de fassy et de Ceurchamps. Sur la Marne, la situation ni s'est pas modifiée. La partie de Château-Thierry qui est située sar le front septentrional de la rivière a été purgée de l'ennemi. Au Nord-Iist de Verneuit et sur les deux rive* de l'Ardre, violentes contre-attaques des Français ; l'ennemi a été repoussé et a subi des pertes sanglantes.A l'Est de Keims, au tours d'une attaque locale, nous avons pénétré dans les tranchées ennemie» près de Saint-Léonard et fait prisonnières les troupes qui défendaient le fert de La Pompelle, qae noue avons momentanément occupé. Près do Fère-en-Tardeneis, des dépôts franco-américains d une étendue immense sont tombés entre nos mains; nous y avons trouvé plus d'un demi-million d'ohus, des stock* énorme# de matériel pour pionniers et de matériel téléphonique et pies d'un millier do véhicules. BULGARES Selia, 9Û mai (officiel). Sur le front on Macédoine, dans et à l'ist de la région de la Mogiona, jusqu'au lac de Deiran, les opérations ont été particulièrement actives. Sur le DetU'opolje, des détachements d'infanterie ennemie, après une préparation d'artillerie, ont cherché à pénétrer dans nos positions, mais ils en ont été repousses par nos centre-attaques, en partie extermieés et en partie dispersés. Dans le secteur au Sud do Huma jusqu'au Vardar, plusieurs divisions de la Venéiio, renforcés par plusieurs autres dont une française, ont toute, après une préparation méthodique de l'artillerie qui a duré dix jours, d'attaquer eue de nos positions à la faveur do la nuit et du temps brumeux. La peussee principale a eu heu au Sud de Huma, où l'ennemi a réussi à pénétrer dans plusieurs sections de nos tranchées ; la bataille a continué toute la journée avec acharnement. >ur la rive orientale du Vardar et au Sud du lac do Doirau, le feu de l'artillerie a été de plus on plus violente de part et d'autre. A l'Ouest du Vardar, un avion ennemi a été descendu au cours d'un ceuibal aérien. TUKCS Coustantinople, 39 mai (officiel). Sur le front en Palestine, après une forte préparation d'artillerie, plusieurs bataillons anglais ont attaque hier soir nos ligues daavatposte» établies entre la eôte et l'Ouest du chemin de fer Jalïatul-Korm ; leurs assauts reitérés ont croule dans le sang devant nos positions. Par une rapide contre-attaque, noms avons rejeté l'ennemi des aauteurs qui se dressent devant nos lignes et dent il s'était momentanément emparé ; nos lignes d'avant-pestes sent restees solidement entre nos mains. Mos canon* de gros calibre ont bombardé des camp* et du charroi es marche à l'Ouest du Jourdain.Sur la rive orientale du Jourdain, nous aven* re-yeussé des détachements do reconnaissance ennemis. Le 27 mai, des attaques dirigées par les rebelles ont été de nouveau toutes repoussées, Nos aviateurs ont une fois de plus bombardé efficacement les camps de rebelles établis à Tadi Hesa. Rien de nouveau à signaler des autres théâtres de guerre. FRANÇAll Paris, 1" juin. (Officiel de 3 heures.) La poussée de l'ennemi a continué hier en fin de journée et dans la nuit avec une violence redoublée sur notre front do Soisson* Chiteau-Thierry. Dans la région de Soissons et sur la ligne Chau-dun-Viersy, nos troupes, poursuivant leurs contre-attaques avec une énergie inlassable, ont refoulé les masse* ennemies lancées sur ce front, gagnant partout du terrain et faisant plusieurs centaines de prisonniers. Au Sud de Soissons, l'onnemi a été rejeté sur la Crise. Plus au Sud, Chaudun et Vieray, pris et repris a plusieurs reprises, sont restés entre nos mains après des combats acharnés. La bataille n'a pa* été moins violente dan* la région de Cheuy-Neuilly-Saint- Front. Nos troapeo ont hriio los attaque* ennemie* et maintenu leur» ligne* immédiatemeot à l'Kst de ces localité*. Sur la rive Nord de la Marne, l'ennemi a poussé ses éléments avancés depuis les lisières lord et Est de Château-Thierry ju*qa'à Verneuil. Sur notre droite, des combate très vi/s se soat déroulés *ur la route de Dorman* à Reims. La situation reste tans changement au Nord-Ouest et au Nord de Reims. Paris, Ur juin. (Officiel de 11 heures.) La journée a été marquée par nne série de puissantes attaques ennemies sur tout le front compris entre l'Oise et la Marne. Nos troupes, après des alternatives d'avance et de recul, n'oit cédé sur certains points que devant des forces encore supérieures en nombre, en infligeant de lourdes pertes aux assaillants. Entre l'Oise et l'Aisne, nous avons reporté nos position* aux lisières Nord du bois do Carlepont et sur les hauteur* à l'Oaest d'Audigniceurt jusqu'à Fontenoy. Toutes los tentatives de l'ennemi à 1 Ouest et au Sud do Soissons, jusqu'au Nord de Vieny, sont restées vaineo. Plus a* Sad, la bataille a pris une violence particulière de part et d'autre do l'Ourcq. Ici, l'ennemi est maître de Cheuy et do Nouilly-Saint-Front.Nos troupes soutiennent le combat sur la ligne Villers-Hélon-Jloroy-Pries-Monthiers-Strepilly. Elle* tiennent Château-Thierry. Sur la rive Nord de la Marne, aucun changement. A notre droite, dan» la région de la route de Dorman* à Reims, nous avons maintenu sensiblement nos positions, notamment au Nord do Villc-en-Tar-deneis. malgré une pression constante de l'ennemi. An Sud-Est de KeimSj une violente attaque ennemie, appuyée par des chars d'assaut, a réussi à rejeter momentanément nos troupes du fort de La Pempelle sur la voie ferrée, mais une de nos eontro attaques immédiates neas a rendu le fort et rétabli intégralement nos positions. Nous avons fait plus de 2#0 prisonniers et capturé quatre char» d'assaut. ANGLAIS Londres, 1" juin (officiel). Nous avons repoussé cette nuit une attaque exécutée par l'ennemi à l'Est de Villers-Bretonneux. Un combat local livré dans le bois d'Aveluy, au Nord d'Albert, s'est terminé en notre faveur ; neus avons fait quelques prisonniers. L'artillerie allemande a été très aetivo oe matin dans les secteurs do Villers-Bretonneux et d'Héhu-torne, et la nuit, au Nord et à l'Oaest de Lons, ainsi •ue pré* de Givenchy, . Au cours du eombat livré près du ho» d Aveluy et signalé ptas haut ih troupes, par uae fructueuse attaque, ont avancé leurs lignes et fait plus de 30 prisonniers. Sar le reste du front britannique, rien à signaler, en dehors de* daels d'artillerie habituels. ITALIENS. Rome, 1er juin. Entre le lac de Garde et l'Adige, sur le haut plateau d'Aciage et sur les deux rives de la Brenta, la canonnade a été très violente à certains moments. Les grenades britanniques ont allumé de grands incendies dans les dépôts établis par l'ennemi à Mezza Selva et à Rozzo. Nous avens mis des patrouilles ennemies eu faite près de Monte Cello, de Tonale, du monte Corna et dans la Valarsa. Au cours do eombats aériens, 4 avions ennemis ont été descendus. Rapports officieux allemands sur la batailla Berlin, l,r jain (officieux). Hier, cinquième journée de la grande bataille de l'Aisne, nos troupes ont remporté de nouveaux succès. Continuant notre marche en avant au Sud de l'Oise, nous avons repoussé d'une manière sanglante des contra-attaques et îufiigé de fortes pertes à l'ennemi, que neus avions chassé de ses positions près de Luis et au sud de Blèranceurt. Près de Selens, pendant le combat qui a précédé I l'occapation du village, nous nous sommes emparés de trois canons de gros calibre. Au Sud de Soissons, l'ennemi a fait prononcer une forte centre-attaque par plusieurs divisions qu'appuyaient do monbreux tanks. fteus l'avons repoussé d'une manière sanglante et avons sans désemparer continué notre attaque. Nous avens fait la plus de 2,000 prisonniers. D'autres tentatives faites plus au Sud par l'onnemi s pour arrêter notre marche en avant ont été vaines, i bien qu'il eût lancé à l'assaut do nos troupes à cet j endroit plusiears escadrilles de tauks et d'avions de f combat. La plupart des tanks ont été démolis. 11 y a lieu de eiter paami nos conquêtes celle des ' hauteurs de Neuiily, particulièrement importantes, i Nous avons pris sous un fou efficace la gare de Gompiêgne. Berlin, l,r juin (officieux), j Pendant la période de dix semaines du 11 mars au ' lwjuin, nous avons fait sur le front à l'Ouest au delà de 17à,00t prisonniers et nous nous sommes empa éc de bien au-delà de 2,canons. Le nombre de mitrailleuses, qui doit se chiffrer pa* d'innombrables milliers ni l'importance du matériel de guerre ne peuvent encore être évalués même approximativement. L faut y ajouter de grands stocks de vêtements, do vivres et d'outils, dos ambulances, do va*tes dépôts de munitions intactes du plus gros calibre, dos engins de tranchée, des avion», des halls d'aviation, ue* locomotivo», des wagons, des automobiles, des tanks et des baraquements. lin seul des dépôts de munition» dont nous nous sommes emparé» dans la région do l'Aisne ne contenait pas moius do 100,000 obus de tout calibre. 11 n'est pas d'avantage possible d'évaluer l'importance de* portes de l'^utente en matériel utilisé daas les tranchées : bois, lil de fer, béton, chemins do fer d* campagne, installations téléphoniques, capturés dans los nombreuses lignes de défense successives d un front de plusieurs centaines de kilomètres. La perte du vaste territeire que nous avons een-qui», composé de terres de culture, va eneore aggraver, le» difficultés du ravitaillement de la France. D autant plus qu elle se trouve privée de toute une sénë~dé~voies ferrées impoi tantes elle ne peut plus compter sur le* arrivages ordinaires. 11 s'ensuit que, plus que jamais, c'est sur les transports lur tner qu'elle devra tabler pour tuppléer aux «tocks qu'elle a perdus, et le fait est doublement grave à raison du manque de tonnage. D'autre part, le grand nombre de soldats fait* prisonniers, tues eu blessé» diminue la capacité de travail de l'industrie de guerre et des chantiers navals de l'Entente. La dostruction du front de l'ennemi et de ses ressources de tout genre nou* fait faire ainsi un nouveau et grand pas vers notre but final. Berlin, 1" juin (officieux). La nouvelle direction imprimée par les Allemands aux opérations de guerre fait surtout intervenir, dans le but de réduire au minimum les pertes humaines et de porter au maximumlcelles de l'ennemi, les seins les plus méticuleux dans l'organisation de l'attaque et le choix du moment où celle-ci doit se déclencher.Cette tactique a obtenu un très grand succès aux batailles qui viennent de se dérouler au Chemin de* Dames et sur l'Aisne. L'efficacité radicale et sans exemple des opérations de notre nombreuse et puissante artillerie surprenant l'ennemi par sa rapidité et la soudaineté de notre assaut, ont bousculé l'ennemi d'une façon à ce peint décisive que l'organisation de sa défense s'est trouvée brisée avant même que notre assaut se soit produit. La ténacité et la bravoure dont ont fait preuve certaines divisions ennemies au début de notre attaque et auxquelles il convient de rendre hommage, n'ont pas tenn devant la rapidité do notre marche en avant et évoque l'image d'ilots submergés hrusqnemont en plein océan par un irrésistible raz do marée. Il est ainsi prouvé une foi* d* plu* qae la har-die*»e peu»»ée à l'extrême et l'impétuosité dans l'attaque constituent la meilleure tactique quand en veut éviter des pertes humaine* élevée* et endo*sor, dans les proportion* lo* plu* effrayantes ce» pertes à l'ennemi. L'importance de ces pertes s'avère quand en inspecte les lieux où se sont déroulés ces combat» : 1» nombre des cadavres anglais et français qui les jonchent fait ressortir la supériorité incontestable de l'action des armes allemandes, et l'en peut éprouver la joie du triomphe quand on constate, d'autre p irt, le peu d'importance des pertes allemandes. Cette impression que l'on éprouve à l'examen du champ du bataille, est au reste confirmée par les déclarations de ceux do nos chefs de compagnies qui se sont trouvés dans les lignes de combat. Ils ne cachent pas la jeie et l'otonnoment qu'ils éprouvent à pouvoir constater le peu d'importance des pertes par comparaison avec les résultats obtenus. Enfin, cette impression se complète quand en vieite le» installations où sont pansés les blessé*. Dans la plupart des ca» il ne s'agit que de bloc-sures légères, en général provoquées par les projectiles égarés do» mitrailleuses ennemies. Le fait que nous comme» arrivés à réduire au silence l'artillerie ennemi» a eu pour conséquence que le» blessures causées jusqu îei par les canons constituent des ca» exceptionnellement rare». Nous nou» sommes entretenu» à Soissons avec lo chef d'une de oc» compagnie» d»» Marche», qai a combattu «ans interruption dspuis le Chemin des Dame» jusqu'au delà de l'Aisne dsns la iigne la plus avancée. Comme nous lui demandions quelles étaient ses pertes, il neus répondit qu'au cour* de» troi» journées de combats qui nous avaient valu un gain territorial d» plus de 90 kilomètres on profondeur, »a compagnie d'assaut ne comptait qae quatre hommes légèrement blessés! 4IHWUIHMUB3B8»» SUR LE FRONT A L'OUEST — Londres, i juin. De l'Agence Reuter : — Le généra Foch n'enverra aucune troupe de la partie septentrionale du front vers le champ de bataille actuel de l'Aisne et de la Marne. Il n'y a donc pas lieu de s'étonner si le général Foch abandonne encore un peu de terrais aux Allemands en vue d'épargner Derniers Communienes des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 3 mai. Théâtre de la guerre à l'Ouest, Graupe d'armées duKronprinzRappreeht. La iut;e d'artillerie s'est animé* de loin en loin. A l'Ouest de Bslleul ainsi que sur la Lys, nous avons refoulé des attaquas de détail ennemies. Groupe d'armées du Kronpritz allemand. Four remplacer les corps d'armées anglais et fratfais anéantis par nos attaques et pour venir en aide aux divisions fortement éprouvées accourues en toute hâte des secteurs voisins, de nouveaux contingents frai. $ ils ont été amenés de parties du front bien éloignées du champ de bataille. Au Nord de l'Aisne, ceux ci ont vainement essayé d» maintenir tes positions leur as&îguees. Au «ours de rudes combats, nous les avos s rejeté près de M juiin-à Touvents-Saint Christophe Vingré. Ai? Sud-Ouest de Soissons, nous avons pris Chaudun, Eu chargeant, nous avons poussé de l'avant jusqu'au delà la Srieres et y avons atteint la lisière Ouest des forê's de VillersVollerets. Au Sud de l'Ourcq, l'adversaire a mené | de -violentes contre-attaque*, mais qui ont j été avortées d'âne manière sanglante. I Nom avops gagné du terrain au delà j des Ceurch&mps et Monthitss et avens pris : la hauteur à l'Ojest de Château Thierry Sur la Marne même, entré le fiauve et ta ville de Reims, là situation est sans chargement. | Nos ffc :di'< » ûf bombardt ment ont eflî escemei>t attsqué les voies ferrées con !ui-sactversl; champ de bataille et encombrées d« transports de -troupes ennemie*. Nous avons descendu SI avions. Le lieutenant Wei khoff t rsgiporté ses 29* et 30* victoires aériennes, les lieuto-nanta Lof irarhardt et Udet chacun leur 35». D«r <tr«te Guneralqsartierfficister, LUDJEHDOïlFF. ' -"<0» ~ j FRANÇUi \ Paris, 2 juin (3 h ) La pr»3sio.n sUamande s'est poursuivie avse in enûté suc le front ertrs î'Oif# «t 1ï Marr a Des tentatives utrômement violentes dans la région du 1». IL ère N.ird du bols de Cark pent et de Msu^in-souï-Tous-Yents ont été enrayées par nos troupes qui ont ; rejeté l'et nemi a® Nord de ces localités, t Le mont de Choif-y attaqué à quatre reprises par les Al'.emâpds et pris par eux, | a été de rouve^u en'své à la baïonnette par nos soldats qui en n.ont restés mstîres. | Entre Ylergy et l'Ourcq, l'ennemi s'est r m paré de Longiiont, Corcy, Faverolleset Trofsnes, mais par un énergique retour offarsif, nos troupe* ont réoceupé de nouveau ces localités. Sur la Marne, les Allemands ont atteint les hauteurs à l'Ouest de Ghitesu Thierry. Nous teoons la partie de la ville située sur la rive gauche. Do violents combats se sont llv^ 4a aux abords de la route de Dormans à Reims que les Aliemands ont dépassée légèrement su Sid d'O i»y-Yio aine Ville en-Tardenois.Sur le front da Rùm». aucun changement.• • ai Paris, 2 juin (il h.). La batdlle a continué pendant la journée, notamment depuis la région au Nord de Lourcq jusque ia Msrne, où les Allemands ont porté leurs principaux efforts. Nos troupes ont soutenu ie choc des forces al emai.d«s avec une bravoure opi-niâ re. L'îs A lemands ont pu s'emparer de nouveau de Fàverolles, mais toutes leurs attaques sur Gercyet Troesnes ont échoué. A l'Ouest de Neuiily Saint-Front, nos contre-attaques ont refoulé les Allemands sur Pas»y en Valois. La eftee 163 immédiatement à l'Ouest de cette localLé, a été reprise par nos troupes spiè? des combats acharnés. PIuk au Sud, sur le front Torey B -ssia-resi, deux attaques allemandes ent été src-eeîsivement brisées. Sar leur droite, nous avons repris Ghampl&t et gagné du terrain en direction de Ville en Tardenois. Partout sil'eùrs, la situation reste sans changement. Armée d'ôrieut. Paris, 1" juin. Pendant la nuit, plusieurs tentatives bulgares sur les positions conquises au Sud de Aums ont échoué complètement. Au eorrs de 1» journée, les troupes helléniques ont élargi leurs gains à l'Ouest de Skra il Legen, et capturé une centaine de prisonniers. Activité d'artillerie sur le front Doiran-Vardar, sur ie Dobropolje et dana la boucle de la Uerna. Las aviations alliées ont exécuté avec succès de nombreux bombardements sur les gares et eampements de la vallée du Vardar. Vn avion bulgare a été abattu à l'ouest de Guevgueli. FRITZ LUNETTES •« PINGE-NEZ 82, ru* Emll* lier Cuva SZETJJLJE Maison d'Optique de Namur. ses réserves pomr le cas où une attaque plus & violente viendrait à être déclanchée par les 1 Allemands sur Amiens; il reste entendu, ea c effet, qu'Amieas est toujours leur objectif principal. n — Londres, l" juin. ^ Du correspondait particulier au front français de l'Agence Reuter : ç — L'ennemi est en mesure de continuer à , faire tous les jours de nouveaux progrès r grâie aux troupes fraîches qu'il ne cesse d'amener au front de bataille. fl . Un grand Membre de divisions allemandes c ont déjà été mises en ligne, mais us nombre plus grand encore doit participer à l'offen- { sive. s De violents combats ie soat livrés hier j dans la vallée de la Crise, ruisseau qui se jette dans l'Aisne près de Soissons. f Les combats se sent poursuivis avec des £ alternatives variables; après une bataille extraordinairement acharnée, les Allemands ( ont fini par tenir la nouvelle ligne. » ( — Zurich, a juin. t Du a Zuricher Tages Anzeiger » : ( — Les troupes allemandes ont pris ea J flâne et par l'arrière les fortifications de Reims. ' Le demi cercle que le front allemand trace ( autour de la ville devieat de plus en plus étroit. J Le sort de la forteresse dépend unique- 1 meat de l'arrivée rapide des reaforts que les ■ Alliés doivent tirer du Sud de la Franee. » — Londres, 2 juin. Oa Mande du front en France au « Daily ] Chronicle » : j — L'ennemi entoure Reims de trois côtés. Il n'est plus possible d'évacuer les habitants et les approvisionnements par le chemin de fer de Ch&lons. » Opinion* de la Presse Le < Main » déclare que la direction de l'armée ! allemande a l'intention d'user d'une nouvelle stratégie : elle ne veut, pour atteindre son bat, ni percer le front ni étendre son action sur un front plus large mais porter des coups saccessifs sur des points différent*. Uatic tactique trouve du reste sa justification dans lofait que les objectifs de combat a» front ne sont pas éloignés les un* des autres. Sans doute, la mise en oeuvre de cette stratégie nearello exigera des manœuvres de longue baleine, mais les événements démontrent que l'Entente ae peut songer à enrayer l'action allemande par une défense purement linéaire. D'une manière générale, la Presse française espère que l'intervention de* réserre*, fui peut se produire dès aujourd'hui ou demain, finira par arrêter l'offensive allemand*. Les critique* militaire* s'efforcent de se montrer modéré* et d afficher du sangfreid, mai* la dépression des espnte est clairement avouée dans la « Victoire ». M. Hervé y dit en effet : — Pourquoi cacher notre angoisse, maintenant que la France toute entière a compris la fravité de la poussée allemande? Hier, troisième jour de bataille, la pression de l'ennemi n'a pas diminué, mais elle a, au contraire, encore augmenté. Lo* résultats de la bataille de la Mars* en septembre 1014 sont ceapremis. Nous payons la trahison de la Kusiie, comme le* Anglai* t'ont déjà payée. » Le «Temp*> déclare que le sort de la Iranee ett on jeu. — Récemment, dit-il, on a répété avec imiatance, dan* les milieux officiels, qu'en temps d* guerre en n'avait pa* la droit do commettre des fautes. Ce principe devrait être d'applieatien générale. Le pablic net sa confiance dans l'armée et ereit fu'elle pourra défendre et sauver la Franco, nais il attend autii qu'an moment voulu le gonvernement français sache tirer le* en*eignements que comportant les événements, qu'il réparé les fautes qui ent été commue* et (u'il prenne immédiatement toutes le* déciaion* fuo commandent los circenctan***. » »** L'Agence Roator fait obterver qae si le* correspondants de guerre et les journaux envicagent avec inquiétude la continuelle marche en avant de* Allemand*, il* n* manquent pas toutefois de dire que la situation est cette fois tout autre qu'elle n'était lors de la bataille de la Marne en 1014. Il* rassurent l'opinion en évoquant l'arrivée prochaine des réserve* américaine*, qui, disent-ils, feront prendre finalement aux événements une tournure heureuse pour le* Allié*. * * * Le « Times » dit que d'après lo* rapports olteiels, l'ennemi a atteint la Marne, dént il tient la rive septentrionale sur un front de 16 kilomètres entre j Château-Thierry et Dorman*. — Certos, dit-il, la situation est grave, mais on est > sûr de pouvoir y amener rapidement les réserves et, par suite, on peut espérer que l'ennemi no fora plus ; do oe côté des progrès importants. La situation restera sans doute tendue quoique ' temps encore, mai» il faut avoir confiance dan* la valeur éprouvée du générai Feeh, qui coul connaît le* exigence* de l'heure. Les Alliés peuvent d'ailleurs se rassurer en se disant qu'il reste aux Allemands à démontrer s'ils «ont à même do tirer un avantage déflnitif des sac-cès insentestable* qu'il* ont remportée depuis lundi. * * De la « Zuricher Mergen Zeituag » : — La bataille gigantesque livrée en Frsnce a donné de nouveaux et formidable* su*ecs aux Allemand*.Le* tenaille* de vou Hindenburg s'allongent de plu* en plus nettement du Nord à l'Est dans le nouveau secteur de bataille. Le terrain situé derrière Soiseons, do mémo que les lignes de ehemin do fer stratégiques qui vont de loissons ver» la Marne, sont pri* «ou* une efficace canonnade allemande. » En France. ' —Paris, l,r juin. Rentrant du front, M. Clemenceau a dit qu'il ne répondrait pas aux interpellations ' déposées par MM. Gobart, Gachin et d'au-1 très députés, mais qu'il était disposé à faire à la Chambre, au début de la séance t de mardi, une déclaration sur la situation. Le président du Conseil espère qu'elle w donnera satisfaction aux interpellateun. MM. Abel Ferry, Renaudel et le général Pédoya, membres de la délégation parlementaire chargée du contrôle de l'armte, sont rentrés hier à Paris venant du front et en ont fait rapport'sur la situation à la Commission de l'armée, qui a prié M. Clémenceau de venir délibérer avec elle le plus vite possible. Les groupes socialistes et radicaux-so-«iaiistes de la Chambre ont délibéré hier sur la situation. , — Paris, 1" juin. M. Clémenceau a invité le général Foch & lui faire parvenir, sur la défaite de l'Aisne, un rapport destiné & être communiqué i la Chambre. Il semble que Je gouvernement français ne se fasse plus illusion sur l'influence déprimante que la victoire allemande exerce parmi la population. A intervalles réguliers, les journaux reçoivent des instructions quant aux argu-l ents à invoquer pour tranquilliser l'opinion publique. A Paris même, des mesures ont é'é prises en hâte en vue d'éviter toutes complications.Certaines archives importantes ont été emballées, et des fonctionnaires de diverses catégories ont été invités à se tenir prêts à partir. Le Conseil des ministres s'est réuni hier soir, mais le secret a été gardé sur ses délibérations. Dans les milieux populaires aussi bien que da"s les salons, l'opinion est générale que la France est pour l'instant dans une situation plus périlleuse que toutes celles qu'elle a connues depuis le début de la guerre. Le bruit court que ce midi M. Clemenceau aura une entrevue avec l'ambassadeur de #rande Bretagne. La pepulation parisienne commence à exprimer tout haut son irritation contre les Anglais, dont les réserves ne sont jsmais nulle part. La Presse a beau s'efforcer d'atténuer lea appréhensions et l'irritation générale en Insistant sur la valeur de certains succès locaux, en annonçant une contre offensive imminente et en évoquant l'arrivée des Américains, toutes ses ratiocinations font long feu. — Paris, le juin. A la Chambre, les groupes de gauche sont convaincus que les 174 voix qui se sont prononcées j»udi contre M. Clémenceau s'accroîtront sensiblement mardi. Unepariie de la majorité d'avant-hier ne peut se résoudre à passer ouvertement du «ô'é de l'opposition et a décidé de s'abstenir. On es'ime que les nationalistes, présidés per M. Barrés, soutiendront M. Clémences u jusqu'au bout. Qaant à M. B.irthou, il n'appuiera le Cabinet que si M. Poincaré désirait que la crise ministérielle ne s'ouvre pas en ce moment. — P*ris, 1er juin. M Clemenceau a supprimé par circulaire tous les congés, sauf ceux accordés pour maladie. — Z irich, 2 juin. Les « Neup Zarieh9r Nachrichten » prétendent que le gonvernement quittera prochainement Paris pour se fixer à Bordeaux. — Zurich, 1" juin. On mande de Paris au « Neue Zuricher Nachrichten » : — L'état d'esprit que les dernières nouvelles extrêmement inquiétantes du front ont provoqué dsns les milieux psrlemen-tafrn»s franfsss est devenu p us grave encore à came du bruit qu'en prés nce de la situation M. Clémenceau recevrait dea pouvoirs extraordinaires lui permettant de se passer complètement du Parlement. Il faut interpeller dans ce sens un article vraiïfmbjsbîement inspiré para dana le € Figaro », qui est, comme on le sait, ! en relations étroites avec l'entourage du président du Conseil- Cet article dit entre autres sans ambages : — La Chambre n'a plus de raison d'exister. Toutefois, elle sera maintenue pour sauver les apparences. » La plupart des journaux de droite approuvent directement ou indirectement cet article et préparent l'opinion à la mise , à piei imminente de la Chambre, j D'eutre part, les socialistes ont repris la ' motion faite en son temps par M.Renaudel; i^a demandent que l'Assemb é8 Nationale soit convoquée i bref délai et IV maintien " de toutes les prérogatives du régime parlements ire. Le c Temps » s'élève tout particulièrement contre un coup d'Etat, ainsi que contre une dictature C'emenceau. En Italie. — Rome, 1" juin. On estime que les Puissances centrales vont recommencer à bref délai l'offensive «jntre l'Italie. Le programme militaire allemand semble viser une action générale aussi bien contre l'Italie que contre ht Franoe. D'importantes masses de troupes autrichiennes sont concentrées sur le front italien. — LtJga.no, 31 mai. Les journaux italiens annoncent que M. Ssratti, directeur de 1* « Avanti », a été arrêté mercredi soir par ordre des autorités militaires de Turin. ' Il est inculpé de trahison à la suite du discours qu'il a prononcé à Turin à l'occa-1 sion de la visite du délégué russe. i 4"e année ~ N* 137 Le N8 i J.O c+ntimes Mardi 4 juin 1918

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