L'écho de Sambre et Meuse

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25 October 1918
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s.n. 1918, 25 October. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z02z31px5k/
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l'HIV ORS 'ANROSCH! : Annnonces, la ligie fr. ti.50: — Ami linaiu'. (avis d'ass- do soe.i, la ligne îr. i.01): — ^éeroloerie la ligne, fr. 1-00: — Faits divers ilin), h h#ne . l.STi; — T Faits dirers (corps , la ligne fr. ' .50: — tlhrmi. locale,, !» ligne IV. 2.00* — Rép.t •atior.s judi Maires, 'i^jne, !t. 2.00 ■\<JmlnIutr?»lion et Rédncti«-« 37-39, -rue Fossés-Fleuris NamuP bureaux de11 à 1 h. et de S à 5 k. )f~ —— l.^m article* *'onjçià^ériiî qu« iruru auteurs. -Lea Mïnuncrit* non *c «ont piia readus PRLX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7 (.es demandes d'abonnement s< remues exclusivement par le? bureau* Bîës facteurs de- postes !,es l'éelamuticr.s <onrenir»nt abonnements Joi>-e.rrf être adressa exclusivement nux bureaux de pos i.-l jîallfiy. Bireoisiii' Propres La » Tribune Libre • i*t largetr.i A.XJ BLEilCEESTA-Gr LE DISCOURS DU CHANCELIER A la séance du Reichstag du 22 octobre, le prince Max de Bade, chancelier de l'Em- i pire, a prononcé le discours suivant : s £ Messieurs, Depuis que j'ai pris pour la première fois , la parole dans cette enceinte, de nouwaux £ pas ont été faits de part et d'autre dans la poursuite de l'action que le gouvernement a [ entreprise dès son entrée eu fonctions en faveur de la pais. ( Le président Wilson a po o une première fois des questions auxquelles nous avons répondu sans équivoque, puis nous en a posé j d'autres auxquelles nous avons fait la réponse qui a été publiée hier soir. , Messieurs, ' Le peuple allemand tout entier aspire à savoir quelle perspective le gouvernement croit pouvoir ouvri. sur l'issue de son oeuvre pacifiste. Vous comprendrez que je ne puisse m'ex- 1 primer à ce sujet qu'avec la p lus grande réserve, et je sais d'ailleurs que les partis ] désirent de leur côté que la question reste enfermée dans les limitas que commande la gravité de l'heure. Le fait que c'est au peuple allemand que ' v, s'est adressé le président Wilson, donne un poids d'autant plus grand aux déclarations des représentants de tous les partis. Je me bornerai donc à dire aujourd'hui, en ce qui concerne la situation interna ^ tionale. que la première réponse du prési-* x dent Wilson à la démarche du gouvernement allemand en faveur de la paix a porté dans tous les pays à leur point culminant les discussions au sujet d'une paix du droit ou d'une paix par la force. 11 s'agit de la lutte d'opinions qui se livre publiquement dans tous les pays et qui a dû se livrer également chez nous. D'une part, ceux qui s'imaginent que le moment est venu de satisfaire leur haine et d'apaiser leur soif de vengeance sur le'sol de l'Allemagne ont élevé la voix ; de l'autre, les partisans sincères de la Ligue des Nations sont convaincus que l'idée fondamentale de la nouvelle foi subit aujourd'hui l'épreuve décisive.Cette idée est qu'avant qu'une puissance quelconque ou un groupe de puissances en treprenne d'employer le moyen coercitif de ]a force pour assurer le respect du point de vue juridique qu'elle défend, on doit tenter sérieusement et en toute loyauté de maintenir la paix par la voie d'un accord volontaire ou, appliquant le principe à la situation internationale actuelle, d'obtenir cette paix. «Jette lutte des opinions n'est pas encore décidée. Nous pouvons nommer les forces qui se dressent les unes contre les autres, mais nous ne pouvons pas estimer leur valeur relative. La dernière note du président Wiison n'a pas éclairé le peuple allemand sur la façon dont se terminera le conflit des opinions. Peut-être la nouvelle réponse du président Wilson apportera-t-ellr la certitude définitive.En attendant, Messieurs, il faut que toutes nos pensées et t«us nos actes s'inspirent de ^ deux éventualités. La première serait que les gouvernements ennemis veuillent la guerre et il ne nous resterait alors d'autre choix que de nous mettre sur la défensive avec toute l'énergie d'un peuple que l'on pousse à bout. , Si cette nécessité se présentait, je n ai pas ' le moindre doute que le gouvernement allemand pourrait faire appel au nom du peuple allemand pour !a defense nationale, tout comme il a pu parler au nom du peuple allemand lorsqu il est intervenu en faveur de la paix Celui qui s'est loyalement placé sur.le ter rain de la paix du droit a assumé en même temps l'obligation de ne pas se plier sans combattre à une paix par la force. Un gouvernement qui n'aurait pas ce sentiment serait voué au mépris du peuple qui combat et de celui qui travaille. 11 serait balayé par l'indignation publique. Mais, Messieurs, nous devons dès aujourd'hui envisager dans toute sa portée la seconde éventualité. Le peuple allemand ne doit pas être mené les yeux bandés à la table des négociations. La nation a aujourd'hui le droit de nous poser la question : « 'u cas où une paix se réaliserait sur la base des conditions de M. Wilson, quelle serait la signification de cette paix pour notre vie et pour notre avenir? » Ce n'est que notre réponse à la question du Président qui, à en juger par l'écho qu'elle a trouvé dans l'opinion publique, a lait comprendre au peuple allemand de quoi il s'agit, fl demande aujourd'hui des explications claires. La décision que nous avons prise est d'une portée immense. Notre situation en tant que puissance n'est plus seulement déterminée par ce que nous considérons comme noire droit, mais par ce qui est déclaré juste au cours de la libre discussion avec nos adversaires. Cela suppose cher un peuple fier et habitué à la victoire une forte dose d,.abnégation, car la question du droit ne s'arrête pas aux frontières de notre pays, que nous n'ouvri-' rions jamais volontairement à la force. Les principes que nous avons acceptés touchent a des problèmes qui se posent à l'intérieur du territoire de l'Empire. Messieurs, on m'a objecté qu'accepter les conditions de M. Wil&on signifierait pour l'Allemagne sa soumission à un tribunal ennemi qui trancherait la question du droit en ne consultant exclusivement que son propre intérêt. , S'il en était ainsi, pourquoi les politiciens irréductibles de l'Entente craindraient-ils la salle de délibérations comme le coupable craint le tribunal 1 Le point fondamental de tout le program-' me de M. Wilson est la Ligue des Nations : elle ne peut être constituée si tous les peu-1 pies ne se décident pas à s'imposer des sa-1 orifices. 1 La réalisation de la communauté du droit ex ge l'abandon d une partie de 1 autonomie 3 absolue qui était jusqu'ici l'indice de la sou-? verai/ielé de l'Etat, chez nous comme chez ' les autres. L'esprit dans lequel nous suivrons ce développement nécessaire sera d'une importance décisive pour notre avenir en tant que i puissance. t. Si intérieurement nous continuons à nous e placer sur la base de l'égoïsme national, qui jusqu'à ces derniers temps était la force dominante dans la vie des peuples, alors, Mes- , e sieurs, il n'y a pour nous ni reconstitution 8 ni renouvellement possible 11 resterait alors e un sentiment d'amertume qui nous paralvse-;1 rait pour des générations. Mais si nous avo is compris que le sens !e e cette terrible guerre a été avant fout lavie-M toiivtle l'idée du droit, nous ne nous opposées rons pas à la réalisation de cette idée; si nous nous y soumettons avec toute notre vo-i lonté.nous trouverons dans ce fait un remède ,1 aux blessures du présent et une tâche p ur J* utiliser les forces de l'avenir. !t Le peuple allemand collaborera à cet! lS fâche avec toute la sérieuse objectivité et la haute conscience qui le caractérisent. u Nous n avons, Messieurs, qu'à nous repor-,e ter à deux générations en arrière pour trouver is le ressort moral nécessaire à cette évolution. ,t Lorsque nous aurons fait nôtre cet objectif humain-; le travail collectif des nations de-le viendra pour nous la tâche libératrice, ■t Qu'il me soif permis de citer ici les paro-)1 les que j'ai prononcées le 18 février : < La lutte pour la vie, pure et simple, laisse inex-1S ploitées des réserves incalculables. Le bon-lU lieur et le droit d'autres peuples doivent faire ; i- partie de notre volonté nationale. » Si à cette heure grave je présente à noire ;e peuple 1 idée de la Ligue des Nations comni'e ]. une source de consolation et de forces nou-lc velles je ne veux pas oublier un seul instant le quels formidables obstacles devront encore je être surmontés avant que cette idée puisse 3- devenir réalité. •e Personne ne peut dire si l'idée se réalisera ,n plus ou moins rapidement Que les jours ou les semaines qui vont suivre nous appellent •e :'i de iïo u veaux combats ou nous ouvrent la ig voie de la paix, nous ne ser ins à la hauteur s< des tâches qui s'imposent qu'en exécutant le programme du gouvernement et en abandonnant définitivement l'ancien système. a J'en viens maintenant, Messieurs, à la >n question de la politique intérieure de s. l'Empire, dont le Reichstag a le droit de me ut demander compte i- La réforme électorale en Prusse est, grâce au concours précieux des différents partis, 33 assurée dans le sens des propositions du goule verneiiîent qui prévoient l'introduction du suffrage universel, direct et secret, ts Deux projets de loi sont soumis aux délits bérations du Reichstag qui ont, pour objecti is de supprimer pour la nouvelle forme du gou-ie \ernement les empêchements constitutionnels qui lui barrent encore la route. ls Le premier projet a pour but de mettre les e. membres du Reichstag à même d'entrer dans le le gouvernement de 1 Empire sans devoir ut déposer leur mandat. e_ C'est une nécessité inéluctable si l'on veut la que les rapports entre le Parlement et les autorités supérieures de l'Empire restent r aussi étroits que l'exigent le travail commun ne et la confiance réciproque. us Le projet de loi prévoit, d'autre part, une modification de la loi sur la suppléance du n- chancelier de l'Empire. ui Jusqu'ici, les plus hautes autorités de a- l'Empire pouvaient seules être appelées à remplacer le chancelier. r. Dans l'avenir, les députés au Reichstag la prendront part à la direction de la politique de l'Empire et pourront prendre la parole au né nom du Chancelier sans être placés à la tête IS. d'un d parlement. us Cette réforme ouvrira une voie nouvelle, se celle du parlementarisme, dont le but esl de VI. créer la responsabilité dans la gestion des de affaires de 1 Empire ?» Il faut aussi rattacher i cette réforme on l'avant-projet concernant la responsabilité lie politique du chancelier, qui serait de la m- compétence d'un Conseil d'Etat à créer. lt- Le nouveau régime gouvernemental de ,as l'Empire a entraîné naturellement une modification dans le système de gouvernement ne des pays d'Empire. ue Le statthaItérât d'Alsace-Lorraine a été 1(3e dévolu à un Alsacien. Le second projet de loi, qui concerne la au modification à apporter à l'article 11 de la l0S Constituti n de l'Empire, contient les principes fondamentaux de la consolidation du '<ue nouveau système g >uvernemental. ' 11 dispose, en effet, que le chancelier et la ,,j_- représentation nationale possèdent voix déli-os bérative dans les questions vitales intéres-'nt sant la nation tout entière, notamment dans ' les questions de guerre et de paix. Cette garantie pourrait encore être renfor-les cée si les traités d'alliance étaient soumis à )ur la même règle. ;n- Le gouvernement de l'Empire s'efforcera en d'élargir dans ce sens les droits du peuple. 5re si la question de la Ligue des Nations prend corps définitivement, COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » pubhe le communiqué officiel all&mand de ifjtdi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ommuniqucs «tes Puissances On traies Berlin, 24 octobre. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les combats partiels continuent dans la vallée de la Lys. Au Sud-Ouest de Deynze, la 52e division de réserve, commandée par le général-lieutenant Wal-dorf et qui a donné Journellement des preuves de sa vaillance depuis le ii octobre, a repoussé de nou-t velles attaques sur la voie ferrée Deynze-VV'aere-, ghem. De part et d'autre de Vichte, nous nous sommes légèrement détachés de l'ennemi l'avant-dernière : nuit et nous avons repoussé hier des attaques dans la région de Kattestrat. Des civils belges ont pris part a des combats du côté ennemi. Tournai et Valenc'ennes ont été h in bardées par les Anglais Près de Toi., iui, dans la vallée de l'Escaut, combats ; d'arant-postes fructueux pour nous. De part et d'autre de Solesmes et du Cateau, mettant en ligne des divisions fraîches, les Anglais ont repas sur un front d'une trentaine de kilomètres ' leurs attaques auxquelles étaient assignés de vastes objectifs. Près du bas-fond de Harpies, leur premisr assaut a échoué à l'aube. !: Les attaques successives qu'il a exécutées durant la Journée ont conduit l'ennemi des deux côtés de ' Komeries jusque dans la région de Saint-Mariin et de Sale lies, tandis que d'autres de ses détachements avançaient sur Beaudignies. Au centre du front de bataille, nous avons arrêté sur la ligne Poix-Bousies l'ennemi qui attaquait de part et d'autre de la route romaine du Cateau à - Bavay. i Au Sud de Bousies. des troupes cyclistes, qui se sont particulièrement distinguées dans les dernières batailles, ont empêché l'ennemi de progresser encore. Au Sud-Est da Cateau, de multiples assauts ennemis ont complètement échoué. Les régiments du Schleswig-Hohtein, du Mecklsm-bourg, de la Hanse et du Wurtemberg, qni se battent ' entre Pommereuil et Catiilon, ont tenu leurs positions contre les attaques d'un ennemi formidablement supérieur en nombre. Le régiment de p fusiliers n1' 1 *iï, commandé prnvsort chef, ie colonel von Alberti, a accompli des exploits remarquables ' au cours de, ces combats 1 Au Sud de Catiilon, les attaques dirigées par l'ennemi contre le canal de la Sambre à l'Oise se sont brisées sous notre feu devant le cours d'eau. Ent'e l'Oise et la Serre, combats d'artillerie intermittents; des attaques ennemies leur ont suc-a cédé sur la rive septentrionale d » la Serre, elles ont été repous-ées par notre feu et nos contre-ajtaques. Les attaques partielles dirigées par l'ennemi contre le secteur de Souciiez, au Nord de Pierre-pont, ont échoué. Le village de Montcornet. où la population est très dense et qui est bondé de ré-e tugiés, est pris sous une violente canonnade fran-'e Çalsu A l'E t de l'Aisne, l'ennemi s'est, borné hier à exé-~ cuter de très fortes attaques partielles appuyées par ' une violente canonnade. e Des Bavarois et des Wurtembergeois, ainsi que e des pionnier du Wurtemberg, ont tenu la hauteur au Nord-f^t de Vou/iers. contre rruatre assauts suc cessii-. a A l'Est de Vouzi rs, des parties de la 1™ division u d'infanterie de la garde, commandées par le major t comte von Eulenburg; se sont parliculièrement dis-tiuguées au cours des derniers combats Entre Olizy et Grandpré, des régiments de l'Alsa-' ce-Lorraine, de la Thuringe et de la Hesse ont re-e poussé des attaques ennemies. C'est le régiment d'infanterie n" 17 qui a supporlé la charge principale du combit et qui s'est encore admirablement battu sous le commandement de son chef, le major a Stebbe. e Sur les deux rives de la Meuse, les attaques des e Américains onk de nouveau pris un plus grand développement. Débouchant des bois de Bantheville et du ÎSord de Cunel, d'importantes forces américaines, appuyées par des chars d'assaut, se sont lancées dans nos lignes; elles ont été repouisées et ont subi l- de lourdes pertes sous notre feu concentrique, u A l'Est de la Meuse, de violents combats livrés pour la possession des hauteurs boisées situées de part et d'autre de la route de Consenvoye à Lonain-l- villers continuaient hier soir. i Dans de durs combats et de fructueuses contre-!_ attaques, des bataillons du Brandebourg et de la Saxe ont repousse de multiples assauts américains. Théâtre de la guerre au Sud-Est Livrant de violen s combats dans la montagne, nos iS arrièri-gai des ont ajsuré l'occupation de nos nou-1S velles positions des deux côtés de Poracin. il» * * "Vienne, 23 octobre. - Officiel de ce midi : Theàtre de la guerre en Italie ' Activité générale de l'artillerie et des aviateurs ennemis tout le long du front I Théâtre de la guerre dans les Balkans II Celles de nos troupes qui se battent en Albanie approchent de la frontière albano- 10 monténégrine Sur la Morawa occidentale et au Nord de Krujevac, les combats d'arrière-gardes ? continuent. a L'ennemi a tenté de franchir la rivière près de Krajova ; il a échoué. ig ' • « ie Berlin, ^2 octobre. Officieux : III C'est le 10 octobre que l'ennemi a com-te mencé à bombardé la gare de Denain. R, " " le Messieurs, l'état de guerre a eu pour cônes séquence de restreindre dans tous les pays la liberté individuelle des citoyens. ae La paix nous appportera le rétablissement te complet de ces droits. la Les pouvoirs extraordinaires que confère l'état de guerre ne sauraient encore être éli-jg minés: cependant, ils ne pourront être exer-|j. cés dorénavant qu'en parfait accord avec le nt Chancelier, qui est responsable devant le Reichstag de leur exécution. ,lts Les ordonnances impériales que je vous ai annoncées à la date du G octobre ont été en-■ trelemps publiées et concernent non seule-I ment les questions de la censure, le droit d'association et de réunion et les restrictions l1" à la liberté individuelle, mais elles s'éten-dent à foutes les mesures du pouvoir exécutif dans tout ie domaine de la politique éco-!a nomique sociale. Messieurs, mon programme du 5 octobre 's~ comportait les grâces à accorder aux per-ns sonnes condamnées pour des crimes politiques ou pour des délits à l'occasion de mani->r- fe.-tations, grèves et événements, analogues, à . Pareille amnistie très étendue a été sou-j soumise à l'Empereur el aux autres gouverna nemënts fédéraux et a déjà , été mise à le. ! exécution. nd | Un grand nombre de condamnés ont été Depuis le 13 octobre, il a tiré journellement sur l'intérieur de la ville 150 coups de feu de moyen calibre environ. Les dégâts aux maisons ont é;é considérables, et le nombre des habitants victimes de la canonnade est d'environ 50 morts et blessés. La ville est tombée le 19 octobre aux mains de l'ennemi, qui avait continué à la bombarder pendant la matinée de ce jour-là. Le 18 octobre, entre 10 et 11 r eures du soir, 1 ennemi a commencé à bombarder la partie occidentale de la ville de Valenciennes où sont tombées une quinzaine de grenades. Le 19 octobre, à 3 heures de l'après-midi, il a recommencé à bombarder la ville en en vi ant cette fois la partie Sud-Ouest. « * ■ Berlin, 22 octobre. — Officieux. Le 21 octobre, l'artillerie ennemie a bombardé Tronchiennes Des canons de calibre moyen ont bombardé les abords Est et Sud de Tournai, puis le faubourg Saint-Martin, Mont-Saint-Albert et les villages situés au Nord de la ville Très impressionnée par le bombardement, la population se prépare à fuir. Valenciennes a été prise sous un feu de ; diversion Immédiatement après notre départ de St-. Amand, les --nglais ont installé des mitrailleuses sur les clochers que nous avions ■ ménagés et ont fait feu de là sur nos ï postes ! La canonnade ennemie a mis le feu au ; village de St-Pierre, au Sud-Est du Cateau. 1 Bois-les-Pargnv, à l'Ouest de Marke, a été ' pris sous une violente canonnade. L'artillerie continue à détruire les localités s de Son, Barvy et la ville de Rethel. . Communiqués des Piiissanc *s Alliées 1 Paris, 23 octobre (3 h.). i Sur le front de l'Oise, l'activité des deux, artilleries s'eit maintenue vive au cours de I la nuit. Le butin capturé par les troupes de la première armée dans les combats des 17 et if octobre comprend M canons, une centaine r de mortiers de tranchée, de nombreux canons ; de 37, plus de 70!) mitrailleuses, des dépôts p de munitioi;s et un matérrel de guerre de toute sorte Sur le.front de la Serre )*ènnemi continue J à se montrer vigilant et S oppose par ses feux de mitrailleuses aux tentatives de franchissement de la Syre et de la Souche. Plus à l'Est, nos troupes ont réalisé des j progrès entre Nizv-le-Comte et Le Thour et . fait des prisonniers. t Nuit calme sur le reste du front. r s Paris, 23 octobre (11 h.). Grande activité de l'artillerie sur le front II de l'Oise, entre l'Oise et la Serre. Nous avons s gagné du terrain au Nord de Catiilon-du- ii Temple et porté nos lignes jusqu'aux lisières de Chévresis-les-Dames. | Plus à l'Est, nous avons enlevé un bois 1 énergiquement défendu au Nord-Est de Mes- brecourt-Richecourt. I_ '150 prisonniers sont restés entre nos a mains. Des combats acharnés ont eu lieu au cours s de la journée sur le front de la Serre et de '■ la Souche. Nos unités brisant la résistance des Allemands ont réussi à déboucher entre Froid-mont-Cohartille et Pierrepont et à se mainte-s nir sur la rive Est à la hauteur de la ferme Brazicourt malgré une forte contre-attaque allemande. tl Au Sud-Est de Nizy-le-Comte, elles ont accentué leurs progrès. A l'Est de l'Aisne, la lutte se maintient e vive dans la région de Vouziers. ;S Les Allemands ont attaqué le village de Sesson et nos positions à l'Est de Vandy. e Ils ont été repoussés avec des pertes sérieuses. Entre Olizy et Grand Pré, nous nous sommes emparés du Moulin de Beau repaire i- en faisant des prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front La grâce n'a été accordée à plusieurs d'entre eux qu'en faisant abstraction de graves soucis patriotiques. Messieurs, toutes les nouvelles mesures dont je vous ai entretenus'ont été approuvées par toutes les instances constitutionnelles Elles se sont placées de la sorte sur le terrain gouvernemental que moi-même et mes collaborateurs avons choisi. Si, de votre côté, vous approuve', les projets, le gouvernement populaire sera solidement ancré dans les lois île l'Empire. Je sais, Messieurs, qu'un regard en arrière sur la politique intérieure dans ces mémorables semaines d'octobre écoulées doit provoquer chez vous des sentiments divers. Aux uns,elle apparaîtra comme une course insensée sur une pente qui conduit au renversement de l'ordre existant; aux autres, elle semblera un timide tâtonnement vers une nouvelle réforme de l'Etat. Celui qui n assume aucune responsabilité peut critiquer librement. Vis-à-vis des deux groupes que j'ai cités, je déclare, au nom du gouvernement de la majorité du Reichstag, que mes collègues el moi sommes parfaitement d'accord sur le but à atteindre et les moyens d y parvenir. Ce but n est autre que l'émancipation politique du peuple allemand r'.iHn n i. et nul i An «i rx o î f «i ir»û_ \'ftn v ot aux veux de mes collaborateurs comme 1 objectif dont nous ne nou> départirons pas. Les membres du gouvernement partaient tout d'abord de points de vue 'différents. Mais ils poursuivent le but commun avec la même fidélité et, partant, leurs voies se sont rapprochées. Notre peuple possède dé jà depuis longtemps une série de droits politiques que maint peuple voisin pourrait lui envier. L'autonomie communale allemande est, à plus d'un point de vue, exemplaire. Le droit électoral pour le Reichslag a été pendant longtemps le plus libre du monde, el le Reichstag disposait toujours d'une arme politique puissante : l'approbation des budgets. Mais, dans les circonstances les plus graves le peuple all< man ! ne fit pas usage de ses droits. Sa force se dépensait en dehors des luttes politiques. Ce ne fut pas l'arbitraire des autorités constituées qui maintint en Allemagne le peuple en tutelle, mais le manque de volonté du peuple en matière de politique Depuis janvier 1917, la résolution de voir intervenir la responsabilité politique prenait corps Dès la lin de septembre, cette résolution avait abouti, et depuis tout a été changé. Messieurs, nmis possédons là une garantie qui nous permet d'édifier le nouveau système en toute sécurité. Le caractère du peuple allemand s'est complètement modifié; après les épreuves de la guerre, les hauts faits et les sacrifices consentis, c'était inévitable. Ce changement nous est une meilleure garantie que la force des lois et il m'indique la route à suivre. Ce n'est pas sous la pression extérieure ni pour nous rendre maîtres de la situation intérieure que nous nous sommes décidés aux réformes gouvernementales. Nous avons la conviction absolue que ces réformes sont l'expression de notre propre individualité et de notre histoire, car s'il en était autrement, nous agirions sans sincérité et le sceau de l'irrévocabilité, dont nous ne pouvons nous passer, ne pourrait être apposé sur le nouveau régime. » A vous s'adresse aujourd'hui, Messieurs, l'appel à l'énergie que Fichte donnait aux Allemands à une heure critique : « Tous les peuples avant dans le monde une tâche à remplir vis-à-vis d'autrui, réservez-vous celle que vous êtes seuls capables de mener à bien. » Dans la vie de notre peuple, chacune des heures qui semblaient devoir marquer sa fin a au contraire sonné l'avènement dans son sein d'une nouvelle force intellectuelle. Songeons toutefois que le développement de notre particularisme est subordonné à la condition que nous restions maîtres chez nous. L'ennemi est à nos portes! Notrft première et notre dernière pensée doivent aller aux vaillantes troupes qui combattent contre un ennemi supérieur en nombre.Chaque armée a à enregistrer des mesures malheureuses et des faits isolés réprehensi-bles, mais la \ olouté de l'armée nationale les renie. No^ soldats. Messieurs, se trouvent devant une lourde tâche. Ils luttent pour la défense de la patrie et avec l'espoir de voir luire bientôt la paix. Nous les remercions, nous avons confiance en eux et nous leur crions : « La patrie ne vous abandonnera pas! Tout ce qui vous est nécessaire en fait d'hommes et de moyens, tout ce qu'il nous est possible de vous "donner de nos biens, vous l'aurez! » La discussion Le discours du C.tancelier a été suivi d une discussion à laquelle ont pris part les che's de groupe du Reichstag. M. Hc.vold Centre) déclare vouloir souscrire aux plus importantes déclarations du Chancelier Le peuple allemand a pris en mains le règlement de son sort. Le nouveau gouvernement n'est que l'émanation de la volonté populaire. Nous estimons que les projets de loi qui nous sont soumis doivent être complétés. Toute guerre, quelle que soit sa forme défensive, doit être soumise à l'approbation du Reichstag. Nous repoussons de toutes nos forces les accusations portées contre notre armée. Les dévasta ions ne concordent pas avec le caractère ni les mœurs des Allemands. M. Ebert (socialiste). — Mon parti approuve la réponse du gouvernement à la note de M. Wilson. Nous avons été adversaires de la guerre sous-marine sans merci. Le 5 octobre a été 1 avènement de la démocratie allemande. Le peuple allemand veut être libre et le sera. 11 ne se laissera plus arracher le droit de disposer de son sort. Nous voulons aller plus loin encore que le gouvernement. Nous avons été toujours des adversaires résolus de la diplomatie secrète; elle a joué un rôle néfaste. i'our asseoir définitivement le gouvernement parlementaire, il faut que le Reichstag ait voix au chapitre lors de la nomination et I de la démission du chancelier de l'Empire. La situation absolutiste du grand état- > major général doit disparaître. ; De même, le gouvernement personnel a , vécu en Allemagne. Il faut que les femmes obtiennent également des droits politiques chez nous. 5 Nous désirons tous une paix durable. Les plus sûrs garants de cetie paix seront le tri- i bunal d arbitrage, la Ligue des Nations et le désarmement universel. t ■ vnrmnpQ t.miinnrc A mmÀL - U-.. . iO quAmu Vendredi 25 Octobre 1 4** &rm~e. - .n 248 iiiiiiw rrr rijTTrrr-nr

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