L'écho de Sambre et Meuse

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09 October 1918
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s.n. 1918, 09 October. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1z41r6p156/
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PRIX DSS 4fl«03CfiS : Annnone*a. t* lijne, fr. 0.50; — Km. Hinanc. (»vis de coc.), la 5{*ac, fr. 1 .CD; — NArrolofie, la ligne fr. 1.00 — Faits divers (fin), le lipn* fr 1.25; — Faits divers feora* , lu ligue. fr 1.5<): — Chron. locale, 1?. ligue, fr. 2.00 — Réparations judiciaires, la 'igne, "r. 2.00 Administra^** »t Réufscfticin : 37-90. rue Fos»f«-Fleurij. Namur fiurtsux de 14 à i li. tt ie S à 5 k. Los n'e«ea.£c«i «jue l®»?a aufco^as. — Lev oenetwwWe iiau faâiîfè# sa sowft pM r«a<i»s. PtlW tiSS ABONftflMlNfS : 1 fr. !M0 — 3 mois, (r. 7 KO Les demandes d'abonnement °ci* -eçue1 cxcluïivemï^Jupft: les bureaux t-i?«'1acteurs des p6nes i.i'« Fée'muatimi ir on.lr abonnements itoî*cr?t ;Ure adressé'--«vlusiveniont au* i-urenitt (te p- slt l-l §dlli;mSt BlrâPiear Froprléttii La « Tribune JÀhre » e$t largement ouvm'te A t(rm. SI. Lloyd George et le» élections générales Le correspondant (la « Temps » à Londres lui télégraphie : — Une déclaration dit qu'il ne fut jamais question de faire des élections générales en novembre. Il faut donc s'attendre à ce que la question perde de son actualilé sans toutefois disparaître. car il est exact que M Lloyd George 1 songe à faire appel à la nation par un véritable plébiscite en sa faveur, le débarrassant de ses adversaires et le rendant maître de la situation Bien qu'il n'ai! jamais prononcé de paroles l'engageant personnellement M Lloyd George ' a laissé parler des élections afin de connaître l'opinion des différents milieux se réservant le droit lui appartenant par la Constitution, de prendre une décision en dernier ressort et au dernier moment 11 n'est p int invraisemblable que le premier ministre ait considéré son dernier vovage en Lancasbire. qui promettait .l'être triomphal, comme le premier ' acte d'une cam agre élec orale éventuel'e, mais la maladie et a fatigue en résultant font souhaiter a >on en'Oii ig ■ qu'il n'entreprenne pas un si grand effort immédiatement D'autre part, M Lloyd George a mesuré l'importance et la valeur des objections faites par tous les partis organisés à des élections générales. Dans ees conditions, il préfère réserver sa décision ("est le sens évident des articles parus hier et aujourd'hui dan la presse La ns»e«Ne Sud-afrieain© et la censure anglaise Le journal u Ons Yaderland de Pretoria, écrit : — Les journaux neutres nous apprennent que les organes nationalistes sont empêchés par l'autorité britannique d'entrer en Hollande. Seul, « e Volksstem », du Cap, trouve grâce aux yeux du censeur anglais. Quel sijçne d" faiblesse ! Si Messieurs les Alliés se sentaient vraiment forts et si leur cau^e était si pure, pourquoi alors ces gamineries ? Leur situai ion doit être bien malheureuse, s'ils sont obligés d'avoir recours à de pareilles méthodes. Qu'est-ce qui peut bien se trouver dans les journaux nationalistes que les Hollandais ne peuvent pas savoir ? Croit-on qu'en Hollande tout le monde ne sait pas que le soleil impérialiste est depuis longtemps en train de s'éclipser en frique du Sud ? Tout comme nous devons deviner le contenu des communiqués officiels allemands d'après les fragments que nous en recevons, les Hollandais devinent comment marche_ la propagande républi' aine en Afrique du Sud et ils > oncluent lu silence que le «Volksstem» gai de à ce sujet que tout va bien. Et avec raison! Pour gouverne, le mouvement républicain ou nationaliste vise à la complète indépendance de l'Afrique du Sud vis-à-vis du cabinet de Londres. Son chef est le général Hertzog, tandis que le général De Wet qui avait été arrêté I il y a de longs mois sous la prévention d'à- j voir organise une rébellion, n'a pù recouvrer sa liberté qu'en donnant sa parole d'honneur ] de ne plus faire d'agitation politique. La «|»iest5<m «8e l'alcool De la « Nation ' elge » : On nous assure que le «Moniteur Belge » publiera prochainement un arrêté-loi interdisant d'une manière absolue la fabrication de l'alcool de bouche en Bel ique. Nous souhaitons vivement que la nouvelle , soit fausse. Nous espérons fermement que, si elle est j vraie, l'arrêté-loi aura un caractère simple- , ment provisoire et visera au temps de guerre . uniquement Ce serait d'ailleurs une illusion de croire j que le Parlement belge entérinerait, après la libéi ation du pays, une mesure aussi, absolue . t qui s'in pire bien plus d'un radicalisme vertueux, nous ne disons pas le contraire, mais plus imprudent et plus chimérique encore. « La « Nation Belge », développant les rusons qui s'opposent à une mesure aussi absolue a oute — Deux solutions pouvaient tout sauvegarder, tout accorder aus.-i. On pouvait trouver u..e ingénieuse modalité, confier par exemple a une société fermière l'administration d'une < industrie déclarée industrie d Etat pour les raisons d'hygiène publique et de santé nationale. L'autre solution eût été d'augmenter les droits sur l'alcool daus une proportion telle que, le genièvre le plus anodin devenant en raison de son prix article de luxe et partant inaccessible au populaire, la consommation eût fatalement diminué de cinquante, peut-être de quatre-vingts pour cent. Par son triomphe au Conseil des ministres, la Vertu coûterait 7U millions au trésor, oblige de se rattraper sur d'autres matières imposables. Disons tout de suite que l'impôt sur le, revenu ne nous effraie pas il sera nécessaire d'imposer le moins possible toutes les den-, rées nécessaires à 1 alimentation populaire s Mais est-il raisonnable d'empêcher les 'eaux-de-vie, devenus articles de luxe, répe-, tons-le, et consommées en petite quantité par des citoyens « fortunés », de contribuer aux ! dépenses publiques? A qui et a quoi demandera-t-on les 70 millions ainsi évaporés? Le Conseil des ministres a-t-il pris une décision a cet égard ? , Croit-il que l'industrie, le commerce ou l'agriculture puissent suppléer à ce déficit ? ! Une reponse précisé dissiperait pas mal d'inquiétudes. » dépêches diverses Berlin, 7 octobre. — M. Trimborn, député du Centre, a été nommé secrétaire d'Etat de 1 intérieur. Berlin, 7 octobre. — Le « Be liner Tageblatt » annonce que les partis t>o itiques de la Chambre .les dé ouïes sVfl'orcerout de résoudre le plus lôt possible le problème de la reforme électorale et chercheront un terrain d'entente qui en.ende la réalisation possible au prince Max de Bade. Les négociation* continuent à ce sujet entre les partis. Christia a, 6 octobre. — Le journal » Intelli^ens->®dl"i* », nui a de» accot .tances gouvernemt ntales, écrit au sujet du nouveau régime en Allemagne : — La persounah.e du pnuce .Max de Bade qui, ni 'ii qui. ait tlu sang bleu dans le> veines, a des s utimeiit> très humains et très démocratique-, constitue me g irantie qu'il n'a accepté le poste de chan. .lier qu'ave, la volonté bien arrête.' de poursuivre la ivatis tionde ta relorme parlementaire e.. Allemagne. Le point principal de so.i programme vise la cou. ludion .1 une paix durable sur la b.ise de a constitution d'une confédération des na ions, d un d.. .rmement uu.ersel et dis moyens propr s a c us-> dt i rotond ■ eu a 1 intérieur a dei.iocrati-s'tli a du g . \erneiueut •il i s, u octobre. — L rd Crey prono' ci a le lO o tobre un d cours où il exannn .a lis . èes •mises par ,*t YYil-ou relati.ement a la ■ ré ion d u .e t.gu ; d -s Peu|il s. C' si la premier loi que ord <jrey r .irait > 11 pu lie depul- qu il a q >itfe le ml lslè , en lUlb. iterli i. 7 octobre — Ou mande de Rotter. am au « t.okal Anzeiger » qut- l'après les journaux angli.s le- pertes pour le- mois d'août, de septembre et do..t"bre s'elevenl à 34,3&y tticiers et .<"2/,4t.9 hommes. Londres, 6 m tobrr. —- Le contrôleur des vivres, M. Ciynes, a déclare qu usst longt mps que la production du tonnage ce s. r.i pas redereuue normale, le système du rationnement devra èire maintenu en Angleterre. , ... It s rait cependant préférable d o.'irnm-er la reg e-m -ntalion interna iouale du ravit i lement , ce devrait ètr. la première tâche de la luture Ligue des Mations. Berlin, 7 octobre. — Du « Berliner Lokal An.zei- " — La réponse du président \\ilsou à la d'marche pacitisie du gouverneme.it allemand peut a. river d une heure a 1 autre Toutefois, dans les cercles politiques, ce tains sont d'avis qu'il ne faut pas s'aitendre a une décision aussi rapide. Berlin, 7 octobre. — Du « Herliner Tagebtatt » : Le chancelier a délibéré hier après-midi avec les secrétaires d'E at. Les deb its ont éié confident els. Vienne, 6 octobre. — Le paince Max de Bade a adressé le télégram ne *uiv int au comte Lurian, ministre des atfaires étrangères : — A cette heure où j'assume U charge pleine d« responsabilités de chancelier de l'Empire, je m empresse d'envoyer, daus un sentiment de lidèle ul-l.auce, mon salul a Votre Excellence. Au cours de ces quat. e auuees de guerre, les armées coalisées ont, unies dans une inébranlable confraternité d armes, résisté à l'assaut de leurs enn. mis. Les héroïques eipioits de nos soldats, la terme résolution de se détendre qui anime nos peuples et la t onaijoration hdete de nos gouvernements nous appo. leroni, avec t aiue de lliau, une paix Honorable. Je prie Voire hicelience de me continuer, dans celte period. troublee, sa collaboration ,-i hautement appretiee. Le comte Burian a répondu : — Je vous prie d'agréer l'expression de ma pro; fonde giatiluoe pour les paroles aimables et qui i. lié lent si ineii la grav.le ..e l'heure par lesquelles \ otre Allessc a bien voulu laire connaître sou accession .u po te ue chancelier. Je prie Votie A.tesse de recevoir 1 assurance que toutes mes pensees et lout s m es ceu. i es lenuronl, en pariait accord avec nus auies el en collaboration avec le gorne nemeiit impérial allemand, a laire jouir le plus tôi possiule nos aime, s el . o peuples si admirables des nien 1..ks d'aue p. tx lionoraDie etjuste. Vu nu , b o. obre". — Le uiscours uu chancelier u a e.le oiiuu 1» i que trop lard. Lesjou.naux sonl donc encore sobres da corn-ai entait es. Le * iN«-ue WienerJourn.il » souligne io lait que ie u uveuu chancélier s'est compleieinent inspiré des i ees uu Uio. uiajorilail'u, el ajoute : — -î le presiuellt des Ltals-Unis el te- hommes u fcta, de l'Enl. nte ont encore le moindre sentiment de justice u iaui qu'a c# discours du chancelier et a ie le démaicne des gouvernements coalises, ils fassent une reponse de laquelle résultent, uaas un délai plus ou moins rappr. eue, un armistice et l'o iver-lu e des négociations ne pa.x. » Berlin, 7 Oi tobi e. — La * Gazette Générale de r l'Allemagne uu Nord » fait ressorlu avec satisfaction que la uemarehe pacifique de t'Allemagne est saluée par la Presse hollandaise ayee la plu- vive sympathie, nien que les journaux se montrent généralement sceptiques en ce qui îegarde les dispositions conciliatrices de 1 Entente. La Haye, 6 octobre. — lJu * Vaderland » : — Le lait que l'Allemagne et 1 Autriche-Hongrie ont accepte le programme de M. VVnson (t sollicitent l'inter' ent ou uu président de-. Ela.s-tj.iis pou. mettre fin a la gueire, a été une des plus grandes surpiises au cours de cette guerie, une surp ise dont les conséquences peuvent être incalcul lues. En elfet, les Puissances Centrâtes reconnaissent comme justes et équitables les buis de guerre de leurs ennemis; ede-. sont convaincues que ces bu's n'ont pas ete assignes par les événements mi it ires, m is qu ils sont issus d une conviction inébranlable. Ce qu'il taut rel nir encore de la démarche du prince Atyx de ilade, c est sa déclaration qu il n au-i ail pas hesué uu seul instant à taire cette démarché, eu ias où le son des armes eut été encore favorable aux Puissances Centrales. » COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand' de midi et le derma' communiqué français, douze heures avant les autres journaux „ -■ ! foï5î!!Hjiï?ipés «les Puissances Ceofraies i Berlin, 5 octobre. — Officiel : S. M. l'Empereur a adressé le rescrit suivant à l'armée et à la marine : — Depuis des mois, l'enn mi déploie de formidables efforts et s» lance presque sans relâche à l'assaut de vos lignes, vous obligeant souvent, sans tous lnisser.de repns, à tenir et à lui résister malgré sa grande supériorité numérique. Vous remplissez la difficile tâche qui tous est imposée : des troupes appartenant à toutes les races allemandes font héroïquement leur devoir et défendent la patrie sur le sol étranger. Pénibles sont les efforts que doit faire ma flotte pour équilibrer les forces maritimes unies de nos ennemis et apporter in'assablement son aide à l'armée engagée dans i i'àpre bataille La Pitrie cootemple aver ierté, mais non sans i appr he. .sion les exploits de l'armée «t de la marine. Je vous exprime mes remerciements et ceux de la Patrie Au plus fort de cette lutte si pénible le front en Macédoine a i roulé, mais votre front n'est pas rompu i et ne le se a pas. D'accord a^ec nos alliés, j'ai décidé d'offrir une fois encore la paix à l'ennemi ; mais nous ne prêterons la rifin qu'à une piix honorable, comme nous ' en font le devoir la mémoire des héros qui ont donné 1 .r vie pour la Patrie et l'avenir de nos enfants. On ne it encore si l'on mettra bas les armes. : Jusqu'à i qu'on le sache, il ne faut pas que nous iléchissi( j ; it faut que nous fassions, comme nous l'avons f w jusqu'ici, tout l'effort dont nous sommes capables our tenir tête à l'a iut de l'ennemi. L'heui . est g'-ave, mais; confiants en notre force et en l'a ■ de Dieu, nous nous sentons assez foits pour déf< dre notre chère Patrie. * * * Berlii . 8 octobre Tliéiitre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz ftupprecht de Bavière u Nord de la Scarpe, après une violente lutte de l'en, les nglais se sont portés à l'as-' saut des deux côtés d'Ohy 5 Ils ont pris pied à Neuvireuil 1 Partout ailleurs, nos avant-postes les ont I arrêtés Groupe d'armées von Boelin u Nord de Saint-Quentin, les \nglais et Français ont poursuivi leurs attaques vio-' lentes ' Au Nord de Montbrehai», des régiments s ha'novrîens et brandebourgeois ont refoulé les assauts cinq fois réitérés des aggresseurs. e Plus au Sud, l'offensive ennemie s'est e écroulée dans nos feux. Près de -equéhart' et plus an Sud, après ru:!e combat des régiments de Pôsen et de s la Hesse ont fini par maintenir leurs positions.r A l'occasion de charges à proximité des s. hauteurs de Th lloy, des bataillons silésiens et dçs troupes de génie ont brisé les assauts annemis par leurs contre-poussées et en corps i'COl ps. e Groupe d'armées du Kronprinz impérial Sur l'Aillette etji'Aisne, combats en terrain l! avancé. ! Par des entreprises locaies, nous avons ba-lave de la présence de l'ennemi la rive septentrionale de la Suippes. ! Dans le courant de l'après-midi, l'adver-saire a déclanché des attaques partielles de 1- forces puissantes entie Bacancourt et Selles, de part et d'autre de St-Glément sur Arnes. ® Ses efforts ont avorté. •s Engagements locaux pour la uosses ion de St-Etienne que nous avons pris mais que e l'enneni nous ,.i reenlevé par une contre- i' attaque. . , . . , . i 1) ailleurs, l'activité ennemie s est bornée, is en Champagne, a ues poussées de détail et à II une/lutte Ua tillerie reprenant de temps à autre. Des deux côtés de l'Aisne, la 9e division uî de landtiwer et la 7Ge division de réserve îs qui se sont tout particulièrement distinguées s- au cours des derniers combats, ont rejeté de ^ puissantes attaques ennemies. 3c Groupe d'années >on GallwiU. , "t Après une préparation d'artillerie des plus „ violentes, les Américains ont tenté, une fois de plus, ia percee des deux côtes de l'Aire. bur la rive occidentale, de la landwehr wurtten Lergeoiae a bn&e les attaques enue-ii- mies de loucliant du bud de Liliatel. l'ar u'ii contre-poussee, nous avons redé-'e loge l'ai ersairè Ue la hauteur au tNord de ui> l. atel o il avait passagèrement pris pied, es A 1 Ef de 1 .lire, ies attaques eiineinies se nt se sont «. rouleés en grande partie déjà xdans a nos tir» d'artillerie. Vers ic soir, l'ennemi a repris ses charges ' - des deux côtes des routes reliant Charpentry et Koinagne ainsi que Nantillois et Gunel de . même qu a 1 Ouest de la Meuse. ,d A[u es rude combat, nous 1 avons iejeté, en ne queiqt.»i endroits par une contr.,-poussee. a- « e- * " [lg Vienne, 7 octobre. — Officiel de ce midi. l'héâtre de la guerre en Italie La situation n'a pas changé. ,je Théâtre de 11 guerre dans les Balkans ci- En Albanie, nouveaux combats d'arrière-gardes u. sur la bkumbi. . es Dans la région fiontière centrale de la Meille-se Serlue, pas d opération importante a signaler. Vienne, 6 octobre. — Officiel de se midi. Théâtre de la guerre en Italie Pas d'opérations importantes a signaler. *s' Au Sud du fyrol, près de iSeumarkl, les aviateurs F' italiens ont attaque un camp de prisonniers; uu grand nombre ue prisonniers italiens ont été tués et le hlesses. J Tnéâtre de la guerre dans les Balkans Combats d'arrrère-gardes au ï>ud da la tikumbi. Sur le front serbe, nos avant-gardes ont été reti- t0^ rées de VVranla. „n —«o»- ; tPa Berlin, 6 octobre. — Officieux. l'E La possibilité de mâter définitivement l'arme des ! tanks dépendant essentiellement du travail des tech- no niciens, ceux-ci ont adopté avec une surprenante rapidité leurs moyens de défense à cette nouvelle ma forme d'attaques. et Il est arrivé qu'au début nos troupes, surtout les soi ' jeunes, ont perdu leur sangfroid à l'approche des | tanks; mais tous, même les débutants, se sont très : vite ressaisis, ont retrouvé le calme qui permet, ; lorsqu'on est à bonne po tée, de toucher en plein i cet éléphant qui se promène sur le front à l'Ouest. p0 Sous l'influence des grosses pertes qu'ils ont su- t0 ' bies, les tanks ont fait montre en ces derniers jours fjé d'une extrême prudence et néanmoins, il leur est e[] ' arrivé à plusieurs reprises de devoir se rendue à de simples fantassins allemands, même non couverts re 1 par leur artillerie, qui ne manquaient pas leur coup en et faisaient prisonniers les occupants des tanks en 1 dépit des feux de barrage et des difficultés du ter- pr 1 rain. on Les lance-mines et l'artillerie rivalisent d ardeur on ; pour aider l'infanterie à les combattre; mais il ar- cy rive souvent qu'il suffise de quelques coups de feu, tri ? tirés à courte distance, pour s'en rendre maître. Fréquemment, le succès de notre défense est tel V)I 3 qu'on voit les escapés des escadrilles détruites rebrousser chemin à pleine vitesse. il Une dépêche envoyée par pigeon voyageur ptr s nos vaillants soldats qui tiennent dans les ruines de, pr 8 ce qui fut te village de Vaucquoy, fournit un exemple m; s ) significatif de la résistance héroïque opposée sur tout le front par nos troupes aux attaques en masses re e de l'Entente. Voici le texte de cette dépêche laeonique : « L'en- ai nemi éraerge du brouillard de toutes parts et grimpe p, la montagne. On se bat avec aeharnement, résolus à mourir s'il le faut jusqu'au dernier. Vive le Roi. » Les héros de Vauquoy ont tenu parole et se sont or battus jusqu'au dernier contre une force cinquante e( fois supérieure. La ville de Cambr i est prise sans relâche sous le ql e feu des canons anglais et est en feu. Communiqués «les Puissances Alliées Paris, 7 octobre (3 li.j. C; Au Nord de St-Quentin, la lutte a conti- ci nué pendant la nuit avec une violence re- 111 doublée. q: L'ennemi a fait de nombreuses tentatives pour nous rejeter des positions conquises. ^ Ses attaques ont été bribes sauf dans la s région de la ferme ÏJilioy où il a réussi à re- 'e prendre un léger avantage; le combat con- s: tinue. _ s st Sur le front de la Suippe, les Allemands 0 restent très vigilants et s efforcent de tout ti leur pouvoir d'arrêter notre avance sur la Ie j'ive Nord de la Suippe. c La lutte a été particulièrement vive dans e la région de Dertricourt. 3S Plus à 1 Est, nos troupes ont enlevé Saint- ' Ls Masmes. !s A droite, nous avons pénétré dans Ilauvine à ïn au Nord de l'Arnes. 1 ti • • • ji Paris, 7 octobre V11 h.). a Dans la région Nord-Est de Saint-Quentin, e diverses opérations locales entreprises par i, a nos troupes au cours de l'après-midi pour améliorer leur front, ont donné de beaux j' résultats. ' » Le chiffre des prisonniers faits dans les L dernières vingt-quatre heures dépasse 700. b' Sur le front de la Suippe et de l'Arnes, la s' résistance des Allemands ne s'est pas ra-. lentie. 1 Sur l'Arnes, une violente contre-ataque " ie allemende a repris momentanément le village ' e" de Saint-Etienne que nos troupes ont brillam- 1; ment reconquis peu après en faisant une centaine de prisonniers. ® Plus à l'Ouest, nous avons enlevé après un e a combat actiarné uu système fortifié qui dé- q fendant les Nord-Sud de l'Isle-sur-Suippe et j. 11 ont atteint en combattant les lisièi es de Saint- Etieniie-sur-Suippe. t ^ Nos détachements ont forcé en deux en-lj droits le passage de la rivière dans la région i d Aumenaiicourt-le-Petit, enfin, sur la gauche., nous nous sommes emparés de Berry- c us au-Bac. ' is « *. , e- Londres, 4 octobre. — Officiel. Aujourd'hui, des combats locaux se sont livrés e- dans le voisinage de Revois, au Nord de Couy et au hud de Cambrai. a Nos troupes ont fait des progrès. ] , Uans le secteur Arinentières-Lens, la retraite . de l'ennemi continue, d. Nos troupes avancées ont atteint Vevrin et Erku-se ghen, a 1 Uuesi de lloudeuseden. 1 Au cours de combats livrés les "29 et 30 septembre par la 2e armée britannique en Flandre, les ye, iiJe ( ei 3bes divisions se sont particulièrement distillas guées. ,ry Malgré le temps très défavorable, elles ont avancé 1 (l"e de plus de-9 milles à travers uu terrain particulièrement difficile. Elles oui repoussé l'ennemi de toutes les hauteurs en situées a 1 tist et au ï>ud-Esi d'Ypres et pris une part prépondérante a la capture de 40U0 soldats et de 100 canons elle, tuee par les troupes britanniques. Au cours de la première journée d'attaque, la 9e division s'est emparee de Becelaere, situé à 5 milles a l'Est de leur point de départ, et trois jeurs après elle a atteint Ledeghem. De même, la 2'Je division a dépassé le premier jour Cheluvelt et s'est emparée de. tkmissecques. 'es Kilt- a aussi avance de plus de 5 milles le long de la i oàtéde Menin. Im- S r la droite, la 35e division a dépassé de loin notre ancienne position de 1917 et s'est emparée de Zandvoorde. Londres, 5 octobre. — Officiel ; Au cours d'une heureuse opération locale exécutée urs hier au Nord de Saini-Que itiu, nos troupes oui fait U11 des progrès notables au Sud-,>t de tleaurevoir, s et • ainsj qu'au Nord de Gouy et du Calelet. Elles ont fait environ 80d prisonniers En outre, nous avons légèrement avancé notre ligue la nuit au Nord-Ouest du Catelet. Nous avons exécuté aujourd'hui avec succès des opérations secondaires au Nord de Saint-Quentin. I Des troupes australiennes et anglaises, appuyées par des tanks, ont avancé dans les environs de Montbrehain et -de Beaurevoir, ainsi qu'au Nord-Oue^t du dernier village. Cédant à la pression continue que nous exerçons tout le long du front, l'ennemi commence à battre en retraite du plateau connu sous le nom de « Plateau de la Terrière », dans la boucle du canal de l'Escaut entre Le Catelet et Crèvecœur. s Sur toute la ligne comprise entre ces deux villages, i- nos troupes se t: ouvent à l'Est du canal, e Refoulant des détachements de couverture alle-e mands, nous nous sommes emparés de La Terrière et de l'élément de la ligne tlindenburg situé dans s son voisinage. L'ennemi incendie Douai, s IS * * t. Hoirie, 5 octobre. — Officiel : II Les opérations ont été plus actives hier sur divers '• points du iront de montagne. Dans le secteur du Tonale, au Sud-Est de Punia Favoralli. un de nos 's détachements a surpris et exterminé un petit poste 5t ennemi ; il a fait prisonniers les quelques survivants. e Sur le Dosso Casina (Sud-Est de Riza), nous avons ts repoussé à coups de grenades à main une patrouille P ennemie qui tentiit d'approcher de nos lignes. 11 Sur le haut plateau d'Asiago, après une courte préparation d'artillerie, des détachements anglais ont pénétré dans la position ennemie de l'Ave ; ils ir ont détruit les ouvrages de défense, dispersé les oc-r" cupants, fait 150 prisonniers, dont k officiers, et pris J> trois mitrailleuses. Dans le secteur au Nord du Grappa, appuyé par e' une violente canonnade, l'ennemi a exécuté une at-is taque sur le front vallée de Stizzonmonte Solarolo. Il a été repoussé sur toute la ligne, sauf près de J1' Malga Valprez (sur le Stizzon), où il a réussi à prendre pied dans un de nos postes les plus avancés, 'e malgré ses lourdes pertes. ir Plusieurs prisonniers et une mitrailleuse sont 8S restés entre nos mains. Le nombre des mitrailleuses que nous avons prises ll_ au cours du coup de main exécuté près de monte )e Pertica s'est élevé à sept. iS Grande activité aérienne durant les dernières ® vingt-quatre heures. Nos avions et nos dirigeables u'- ont énergiquement bombardé les principaux centres et un champ d'aviation ennemis. . Au cours d'un grand nombre de combats aériens, 'e quatre avions ennemis ont été descendu?. BULGARIE. Sofia, 6 octobre. — Avant de signer l'acte d'abdication, le roi Ferdinand avait reçu en audience les j_. chefs des partis parlementaires, qui ont unanimement approuvé sa conduite. Le premier décret signé par le roi Boris est celui qui ordonne la démobilisation de 1 armée. Sofia, 6 octobre. — Le « 'Preporetz » publie la liste suivante des conditions auxquelles l'armistice a 'a été conclu : , . e_ — La Bulgarie évacue tous les territoires qui lai-saient partie de la Serbie et de la Grèce avant la guerre. Dans les régions qui, comme la Stroumitza. sont occupées par les troupes de 1 Entente, l'administrant tion bulgare sera rétablie. i •! La Bulgarie démobilise toute son armée, a 1 excep-" t on de troi*. divisions et de quatre régiments de cavalerie affectés à la protection de la Uobroudcha ns et de sa frontière orientale. Les armes, le materlel de guerre et les effectifs de l'armée démobilisée seront placés sous le contrôle de l'armée d'Orient. Les parties de l'armée bulgare qui se trouvaient ne ^ l'Ouest d'Uskub au moment de la signature de l'armistice, le 29 septembre, coupées du reste des troupes, mettent lias les armes et sonl retenues jusqu'à nouvel ordre. Les officiers gardent leurs armes- ... «m Un délai de 4 semâmes e^t accorde a 1 Allemagne et à l'Autriche-Hongrie pour retirer de Bulgarie ar leurs troupes et leur matériel militaire, ur Endéans le môme délai, les représentants diplo-M v matiques et consulaires des Puissances Centrales et les ressortissants de celles-ci doivent quitter la Bulgarie.6S . (j Sofia, 6 octobre. — La Sobramé s est ajournée au 15 octobre. a- Berlin, 7 octobre. — Le chef du cabinet bulgare, M. Malinol', aurait, as-ure-t-on, déclaré que la défaite de l'armée bulgare était due à l'insuffisance de 1 aide lib militaire des Puissances Centrales. ge — Celte affirmation est absolument inexacte, dit 11- la « Berliner Tageblatt ». ne La vérité, c'est que les Puissances Centrales se sont non seulement acquittées,de tous leurs obligations envers la Bulgarie, mais qu'elles ont même Un envoyé daus ce pays plus de troupes et de matériel ié- que ne le pi évoyat ;nt les aceords. f EN AMÉRIQUE. INew-York, 6 octobre — L'explosion des munitions à Morgan a coûté la vie à 94 personnes, m- 11 y a, en outre, 180 blessés. on EN RUSSIE. IU" Berlin, 6 octobre. — La légation russe annonce •y- que les troupes bolchevistes qui marchent contre les Tchèques-Slovaques ont occupé la ville de Sysran. ssR»;o'g:giiBSBWBasBj>.»n«i—u nui DERRIÈRES DEPECHES res — Berlin. 7 octobre (officiel). — Les sous-marins allemands et autrichiens ont détruit l''e à nouveau dans la Méditerranée. ku_ Les navires ont été coules sur la route de Gibraltar vers le Sud de la France et vers bre les champs de bataille à 1 Est au milieu de •^e convois fortement assurés. En outre, un sous-marin austro-hongrois ncé et un sous -marin allemand ont touché respecte- tivement un grand transport et un steamer de G 000 tonnes dans le port de Carlo-Porte 'ait ( • ai daigne). . ' 100 On na pu constater si ces deux navires ont coulé. 'à Cobourg, 7 octobre. — Le roi de Bulgarie mrs est arrive ici avec son fils, le prince Cyrille, et une grand suite par train spécial. Il "eesr compte séjaurner ici définitivement. loin règiemeaiaï res de l'arrêté du 21 février 1918 concernant la saisie de l'orge, de t'escourgeon, de l'avoine, utée . des pommes de terre hâtives et tardives, du fait tabac et de la chicorée de la recotte de 1918. fait En exécution de l'arrêté du 21 février 1918 relatif a la saisie de 1 orge, etc. (Bulletin of-liciel des lois et arrêtés pour la Wallonie, 4- amtic. - ,V 235 ' JOURNAL QUOrïMEK — U : IO Mercredi ^Octobre iPlfr L. ..i. - UliJi i-l!l ;

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