L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 10 April. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h12v40m22f/
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L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL. QUOTIDIM1V Admmis ration-Rédac ion : ' J -B. COLLARO 37, rueFossés Fleuris, Namur inonces la ligne in. financ (avis d'ass. de soc.) » écrologie » lits divers fin » lits divers corps » ironique locale » éparations judiciaires » - Les ComiiQK les Belligérants, — «0»~ TURCS Constantinople, 6 avril (efflciel). Sur le fcont en Palestine, les opérations sent restées dans les limites habituelle?. Sur certains points, la canonnade a été un psu plus violente. Sur 1» front du Caucase, poursuivant notre marche en avant sur les deux rives du lac du Yan, nous nous sommes, après un dur combat, emparés de Wastan et d'Arnis. Dans catte dernière localité, nous avons capturé quatre navires à moteur, des ca- ! nots et plusieurs canons et mitrailleuses avec munitions. Des bandes ennemies se sont enfuics ** vers l'Est et ont abandonné de nombreux morts. Nous nous sommes emparés de Siiii Kamisch. Au cours d'une attaque prononcée la auit, nous avoms rejeté l'ennemi hors des positions fortement retranchée qu'il avait établies à l'Ouest de la ville et avons commencé à 1® poursuivre dans la direction de Kars Notre Marche en avant vers Batoum a fait des progrès notables. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. ANGLAIS Londres, 6 avril (officiel) Au Nord de la Somme, une bataille a continué hier jusque tard dans la soirée tout le long du front au Sud d'Ayetto. Das foroes ennemies importantes ont attaqué saps relâche, mais n'ont pas obtenu ~ d'autre succès que celui qui avait couronné ses efforts dans la matinée. Hier après-midi, un cosabat lecal s'eit livré au Sud de la Somme dans la région de Hangard. Neut avons contre-attaqué et légèrement amélioré notre position. Les opérations de l'infanterie se sont bornées aujourd'hui k des combats locaux dans les eRvi'ons du bois d'Adluy, au Nord d'Albert; ils n'ont pas apporté de modifications dans la situation. il y a eu, en outre, des engagements entre petits détachements. Sur différents points du front, l'artillerie allemande continu» à être active. Dix divisions allemandes au moins ont été engagées dans les attaques exécutées hier au Nerd de la Somme : jusqu'au Nord de Bucquoy, la bataille a été très violente dans ce secteur à certains en droits. ITALIENS Borne, 6 avril (officiel). Canonnade ennemie modérée tout le lonf du front, plus violente toutefois sur le haut plateau d'Asipgo. Notrç'artillerie a rép ndu au feu ennemi; elle a bombardé des calonnes autrichiennes venant de Primolano et dispersé des renforts sur l'île de Polina, ainsi que près de Ponte di Piave. Entre l'Adige et la Piave, nos détach?-meats do riconnaissance ont été actifs; ils ont fait quelques prisonniers dans le bassin d'Asiago. Dans le secteur de Tonale, un détacha-, ment autrichien a été dispersé par nos ^ fusillades et l'action de nos mitrailleuses. LA GUERRE &UR MER — Paris, avr.î. On mande de Madrid au < Temps > : — Toutes les difficultés coacsrnant là navigation entre l'Espagne et l'Amérique sont aplanies. Un accord a été coaclu ontro le gouvernement allemand et la Société espagnole de navigation trantocéaaique : le vapeur espagnol « Montévidéo » partira le 12 avril de N&w Yo:k pour la Havane et Vera-Cruz.D'autres vapeurs partiront le 14 avril de Barcelone pour faire la traversée de l'oaéan. ^ -1 L'offensive aliénant à lies! — Berlin, 7 avril (officieux). L'espoir de voir les Fraaçais suspendra le bombardement de Le on pendant l'enter-remeat qui avait été fixé pour hier samedi à 11 heures, des citoyens de cette ville victimes de la canonnade française, a ét« déçu. Au contraire, k 11 heures précises, le bombardement a recommencé et a fait de nouvelles victimes parmi la population françiise. — Paris. 6 avril. L' « Heure » assure que le Conseil de? ministres a pris mardi les mesures desti nées à assurer la collaboration des diverses autorités militaires qui doit aboutir i l'exercice d'un c mmmandement supérieur unique. Oa n'aura plus, ajoute-t-elle, à craiidrf des discussions regrettables. — Paris, 7 avril. M. Clemenceau a fait un exposé détailli sur la situatioa militaire et sur les opéra tions en cours aux commissions de l'armé; et des affaires étrangères de la Chambre Le chef du gouvernement a reconnu qus la tâche des Allié* est très ardue, mais il g*rde sa foi dans la victoire finale, car le moral des troupes reste excellent. M Loacheur, ministre des munitions, a | fait ensuite de loaguas déclarations sur les ; préparatifs militaires et sur le rôle de } ch que arme dans les récentes batailles. ! Il a démontré, chiffres à l'appui, que la fabrication des munitions et des engins de guerre a encore augmenté ces derniers mois. — Londres, 8 avril. L^ « Morning Post» met e» lumière une information de 1' « Evsnirg News » sui-vaat laquelle M. L'oyd George *xpose-a aettrment, mardi prochain à la Chambre des Communes, les motifs de la retraits britannique et les raisons pour lesquelles le maréchal Hsig et le général Pétain se sont tout d'abord opposés à l'unité de commandement ><lors qu'ils y ont consenti au début de l'offensive. — Geiève, 7 avril. Lt frontière française a été feraée de nouveau dimaachï soir, à 6 heures. Opinions de la Presse Le critique militaire du < Matin », le commandant Civrieux, dit que les grandes opérations qui doivent décider la reprise de la guerre de moavement sont imminentes.Le critique militaire du « Journal des Débats » estime inquiétante et critique la situation d'Amiens, qui est menacée de quatre côtés à la fois. Dans le « Petit Parisien ». lo lieutenant-colonel Rousset écrit que, mê_e Amiens tombait, le but de l'offensive allemande ne serait pas atteint. * • • D? M. ©ibbs, correspondant de guerre du « Daiiy Telegr-aph » en date du 5 avril : — L'attaquo ennemie a été exécutés par d'insportaats effectifs. 6 divisions allemandes ont été mises en ligne sur un front de 9.000 yards, soit un régiment par 600 ysrds. L'ennemi avait sans aucun doute la supériorité numérique. J'ai entendu raconter ce matin que les Allemands avaient mis à profit les journées d'un calme relatif pour faire avancer un grand nombre de canons lourds. Ils ont violemment bombardé notre ligne et leur artillerie à tiré loin à l'arrière du front, y atteignant souvent des villages situés à plusieurs kilomètres. Nos troupes défendent leurs positions avec une grande résolution. Pins au Nord, des combats isolés se sont livrés pour la possession du village d'Ayette, pitoyable monceau de ruines. L'ennemi tente de reprendre ce village, que nous avons reconquis il y a quirante-huit heures. A Sud de la Somme, combats entre Français et Allemands qui sont peu dignes d'attention. L'artillpria anglaise opère de concert avec l'artillerie française. L'ennemi rassembla de fortes masses. On a cons >*té li présence de douze à quatorze divisiois allemandes, dont trois divisions de la carde. La prise de Hamel par l'ennemi a été le principal résultat de cas combats acharnésIl est clair que si l'ennemi a pour objpc-tif Amieas, wne grande b taille se livrera dans la vallée de la Somme. » — Lugano, 6 avril. On suit avec un grand intérêt en Italie la bataille à l'Ouest. Le3 journaux lui consacrent dès colonnes entières et ont dépêché en France leurs envoyés spéciaux. M. Barzlni écrit que les Allemands emploient les mêmes mé hodes que sut l'Isonza et trouve le sort de la troisième armé» anglaise analogue à celui de l'armée du général Capello. Il déplore que les armées de l'E itentc ne puissent s'adapter que difficilement et lentement à la guerre de mouvement el que leur crainte perpétuelle d'us encercle ment les expose aux risques d'une panique : à son avis, la bataille d'Amiens durera encore longtemps. Le correspondant du « Secolo » au frotl français avoue que le danger persiste el que la situation est grave. Le critique militaire du < Corriera délia ISara » dit que c'est Amiens qui est le plu: menacée et envisage les dangers que sa chute pourrait faire courir au Nord Oues! de la France. — Loin de s'arrêter, dit il, les Allemands s con inueront probablement leur poussée ; avec la dernière énergie pour harce'er les , Alliés en Picardie et les empêchar di ; prendre l'offensive sur d'astres poiats poui 1 alléger le front d'Amiens. » L'incident Clemenceau ternir — Paris, 6 avril. L'Agença Havas publie le texte suivan d'un eoamnniqué de M. le président di I Conseil à la Presse : — Au moment de prendre le pouvoir , M. C émenteau fut informé de pourparleri entamés en Suisse, à l'initiative de l'Au triche, eatro le comte Revertera, ami per sonnel de l'Empereur, et le major Armand ! du 2e bureau de l'état-major, qui avait é < ■ cammfssionné dans ee but par le miaistn ! compétent. M. Clémenceau estima ne pas pouvoii s assumer la responsabilité de la rupture d< . ces pourparlers, qui, bien que n'ayan I Derniers Cenoipés lies Belligérants ALLEMANDS Bsrlin, 9 avril. Théâtre de la guerre à l'OaeBt. En de nombreux endroits du front de bataille, des luttes d'artillerie ont pris naissance. Sur la rive Sud de l'Oise, les troupes des généraux von Scho 1er et Wichura ont repris leurs attaques contre l'ennemi. Eaire l'Oise et Folembrty, elles ont poussé ru delà de l'Ailette jusqu'au canal reliant l'Oise et l'Aisne. Au cours de combats acharnés, elles ont pris d'assaut le beis défendu avec opi-niâ reié, à l'Ouest de Coucy. Débouchant à l'attaque du Nord et de l'Est, elles ont arpenté ies pentes escarpées des hauteurs à l'Est de Couey-la Château et ont enlevé à l'ennemi des positions puissamment consolidées. Qiimcy et Lsmbricourt furent pris. Après un combat psrticul èrement violent, ce matin, Coucy le Cbâ^eau, fort comme une forteresse, est tombé eatre nos mains. Rien de nouveau sur les autres théâtres de Ja guerre. Der erste Generalquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, 8 avril (B h.) La nuit a été marquée par des actions d'artillerie violentes notamment sur la rive gauche ds l'Oise. Nos reconnaissances se sont montrées trèi actives et ont ramené des prisonniers. Sur la riva gauche da la Meuse et en Argonue des coups de main allemands ont échoué. Nuit ealme partout ailleurs. Paris, 8 avril (11 h.) j Au cours de la journée, la pression des I Allemands s'est poursuivie au Nord de l'Aillette dans la région de la basse forêt de Coucy. Des éléments avancés de nos troupes ont résisté et ralenti la marche des Allemands, très supérieurs en nombre, en infligeant î de fortes pertes. 1 Sur le front de la Somme et entre Mont-| didier et Noyon, ou ne sigaale aucune ac-; tion d'infanterie. « Les deux artilleries ont manifesté une Ivive activité. Daas les Vosges, un couple main allt- Imend a échoué au Nord de la tête de Faux. Canonnade intermittente sur le reste du front. — «o»— AMÉRICAINS Communiqué officiel. Vendredi soir l'ennemi a tenté, sur deux points, de faire irruption dans nos tranchées.La première attaque a été facilement repoussée. Qamt à la seconde, nous avoas laissé approcher les troupes allemandes jusqu'au réseau de fils de far barbelé?. Le feu a alors été ouvert sur elles et un peu plus tard notre infanteria s'est lancés à l'assaut et a repoussé les assaillants. La première tranchée de l'enriemi a été nettoyée et celui-r-i a été contraint de se reolier sur sea tranchées de sontien. Notra artillerie a répondu par un feu exti ê nement violent à l'activité de l'ar-tillerifl ennemis et a réduit au silence deux de ses bitteries. , , FHITZ LUNETTES e* PINCE-NE 1 82, rue Emile Cuveliar SE3ULE Maison d'Optique de Namur. i. , abouti à aucun résultat, pouvaient nrésen-, ter das avantages à simple titre d'informa , tions , Il f it donc décidé que le rcajor Armand continuerait à se rendre en Suisse, à l'invi tation de comte Reverto a. Les instructions qut lui furent données en présence de son ch«f immédiat ].ar M. Clemenceau comportaient ces simples mot» : « Ecouter sans rien dire. » Q land le comte Reversera fut bien con vaincu de l'inu'il'té des effets qu'il faisait t pour amener la France à négocier la con-i clusion d'une paix allemande, il décida, dans le but de caractériser la mission donl , il avait été chargé, de remettre au major i Armand, à la date du 25 février, une rotp ■ manuscrite dont la première phrase étsil corçae ain;i : — Dans le courant du mois d'août 1917, s de* pourparlers ont été engagés dans le bul ) d'obtenir du gouvernement français, on vue dé la p*ix future, qu'il fît au gouver * cernent d'Autriche Hongrie des proposi ) tions de nature telle que ce dernier gou 11 vernement pût les soutenir à Berlin. » Sollicitant, mais n'étant pas sollicité, le comte Reversera reconnaît donc par ses paroles qu'il s'agit d'obtenir du gouvernement frai çris des propositions de paix adressées à i'Autricha Hongrie, mais destirées à BerliD. Tels sont les faits, établis par documents authentiques, que le comte Czarnin s'avise d'iaterpréter comme suit : — Quelque temps avant le déclanche-ment de l'offeasive, M. Clemenceau fit sonder le terrain auprès de moi pour demander si nous étions disposés à entrer en négociations et, dans l'affirmative, sur quelles bases ? » En s'exprimant de la sorte, M. Czernin a non seulement altéré la vérité, mais, comme nous disons en France, il a menti. Il est assez naturel qu« M. Clemencaau ait donné libre cours à son indignation quand il a vu le comte Czernin, qui s'esl montré à juste titre effrayé des terribles conséquences de l'offensive, renverser dt sang froid les rôles et présenter les événe ments sous un jour tel qu'on aurait pi croire que le gouvernement frar çais avai fait une démarche humiliante pour obte nir la paix, au moment même où il s'ap prêtait, d'accord avec ses alliés, à portei le coup décisif aux Puissances centrales Il serait oiseux de rappeler combler l'Autriche-Mongrie a lassé les gouverne ments de Rome, de Washington et d( Londres avec ses propositions de pai: séparée, dont le seul but était de nou imposer le joug qu'elle-même porte si allé grement. L'histoire de l'entrevue ea Suisse d'ui ancien ambassadeur d'Autriche Hongri avec une h&ute personnalité de l'Entent n'est elle pas de notoriété publique? Cett conférence dura quelques minutes â peine C'était une fois encore l'Autrichs-Hon grie, et non pas notre allié, qui avait sol licité cette entrevue. La comte Czsrnin ne se rappelle t-il pa une autre tentative da même nature qu s'est manifestée deux mois environ avac l'entrevue sollicitée par le comte River tera, et fut annoncée à Londres et à Pari par une personnalité qui occupa un ran beaucoup plus élevé dans la hiérarchie di plomatique? Da cette tentative, tout comme de cell qui nous occupe à présent, nous possédon des preuves authentiques. — Vienne, 7 avril (officiel). — Contrairement à la première et t brève déclaration do M Clémenceau tra: tant de mensonge l'affirmation du oomt Czernin, on a va avec satisfaction que 1 commuaiqué du président du Conseil frar çais, en date du 6 de ca mois, concède qu des pourparlers de paix ont eu lieu entr les hommes de confianca des gouvern* ments français et austro hongrois. Cependant, l'exposé par M. Clémencea de l'ouverture des négociations et la toui nure qu'elles ont prise, de même qi l'exposé de cette affaire par M. Painlev dans 1' « Humanité », s'écartent tellemei sur nombre de détails de la vérité objei tive, qu'il importe de mettre au point communiqué français : La comte Ravertera avait été sondé,dai le mois de juillet 1917, par une tierce pe sonae de nationalité neutre, au nom d gouvernement français, s'il était disposé transmettre une communication de ca goi vernement au gouvernement d'Autrich Hongrie. Lowqae le comte Revertera, aprèï c avoir référé en haut lieu, répondit affi mativrma t à cette svance, au mois < juillet 1917, une rencontre fut décidée Friboarg entre le major comte Arman agissant sur l'ordre du ministre de gaerre de cette époque, M. Painlevé, < i conformité dp vues avec le président c Conseil, M. Ribot, et le comte Reverter parent éloigné du comte Armand. I Le comte Armand adressa alors la d mande su comte R' vertera s'il était posf b'e d'ergfger des pourpirlers entre France et l'Autriche Hoc grie L'initiative de cette entrevue est doi i partie du côté français. Le comte Rever era a reEdu compte i ministre impérial et royal des affair é'rargè es de celte demande, et la répon fut que le comte Revertera fut invité continuer les pourparlers avec l'home de confiance du gouvernement français de s'assurer s'il était possible de jeter 1 bases de négociations pour la concluait d'une paix générale. C'est plorsj eue le comte Revertera entr le 22 et le 23 août 1917, en pourparle avec le comte Armand, qui effectivemei ainsi que l'a constaté M. Clemeacea n'ont pas abouti. Les négociations furent donc rompus M. Clemeiceau se trompe quand il s'im gine que les pourparlers entre le coro Revertera et le cemte Armand duraie encore quand i! a pris les rères dupouvoi C'est eu 1918 seulement que lo corn . Armand — cetto fois sur les in tance■ M. C'emenceau lui même — se mit der chef en rapports avec le comte Reverter Le fil rompu en août 1917 a donc è renoué en janvier 1918 Jpar M. Clerae ceau. C'est au cours de ces nouveaux pourpa lers que furent trsitéss les cuestions do il est parlé dans le communiqué du 4 avi 1918. Il est exact que 1" comte Ro^ertera a r mi*, à la dat« du 23 février 1918. une nr — dont cependant M Clémenceau ne ci que la première ^hrase — et qui constj que le comte Revertera avait été à mêr de se rendre compte, an cours des poi parlera du mois d'août 1917, si de la pa du gouvernement frarçais des ouvertures pouvaient être faites à l'adresse du gouvernement aastro hongrois qui seraient de nature à servir comme base à une paix générale, et que l'Autrichs-Morgrie pour-i rait porter à la coanaisaance de ses alliés. ^ L? comte Czernin s'est donc basé sur la I réalité des faits quand il a déclaré dans ; son discours du 2 avril dernier : « M. Clémencea u a fait sonder le terrain aaprès de moi, quelque temps avant lo déclancke-: ment de l'offensive, pour me demander si ! j'étais disposé à entrer en négociations et, dans l'affirmative, sur quelles bases. » Ceci étant établi, oa ne voit pas où M. Clémenceau cherche le droit de traiter de mensonge l'affirmation du comte Czernin, comme il le fait dans sen communiqué. D'autre part, le gouvernement austro-| hongrois ignore tout d'une soi disant supplication pour obtenir use paix séparée i avec laquelle l'Autriche-Hongrie aurait > « bassiné > les gouvernements de Rome, de Washington et de Londres. i Ce qui est exact, c'est qu'une entrevue a eu lieu en Suisse entre le cenate Mensdorff ■ et le général Smuts, entrevue qui a été ■ reconnue explieitemeat à la Chambre des • Communes, mais qui, à l'ercontre de ce qui a été affirmé, a'a pas duré quelques i minutes seulement, mais s'est répétée à plusieurs reprises et a duré des heures î entières. c Quand M. Clémencasu adresse au mi-3 nistré des affaires étrange es la question - s'il ae se rappelle pas qae deux mois avant l'eatrevue de Revertera, done il y a plus i d'un an, une tentative analogue a été faite 3 par une personnalité qui occupe ua rang 3 beaucoup plus élevé dans la hiérarchie a dip'omatique, le comte Czernin n'est guère embarrassé de répondre sfflrmati- - vement à cette question, que M. Clémenceau aurait dû compléter correctement en ajoutant qu'elle n'avait pas aboati davan- s tage. i Voilà les faits. t Cependant, le comte Czarnin ne croirait '- pas devoir se récurer s'il avait vraiment s pris lui-mêma l'initiative de ces pourpar-g lers. Contrairement à oa que pense M. Clémenceau, il n'estime p^s qu'on puisse e adresser à titre de reproche à un gouver-s nement d'avoir fait des démarches pour mettre un terme à cette guerre horrible par une paix honorable. ii Par la diversion tentée par M. Clémen-[. ceau. l'attention publique a été détournée e du fond même de la question. e II reste donc acquis que M. Clémenceau i- n'a pas démenti jusqu'à présent avoir e refusé d'entamer des négociations ayant e comme bise la renosciation par fa Frarca à ses prétentions sur l'Alsace-Lorraine. " En Franee. ie — Paris, i avril. é M. Painlevé a fait au sujet du communi-ît qué du président du Conseil, la déclaration î- suivante : le — Dans le courant de 1917, l'Autriche-Ho^grie a cherché à plssieurs reprises à is entamer des pourparlers officieux avec des r- notabilités de l'Estante. u En juin, notamment, le deuxième bu-à reau me prévint qu'un personnage austro- i- hoEgrois, le comte Revertera, avait à a- diverses reprises sollicité un Suisse de lui ménager un entretien particulier avac un n de ses parents éloignés, le major Armand, r- attaché à l'état major. le M. Ribot, alors président du Conseil, en à fut avisé et M. Revertera et le major 1, Armand se rencontrèrent au mois d'aeût la Je suis sûr du fait de cette rencontre, la sn seu'e qu'il y ait eue au mois d'août, mais lu je n'ai pas connaissance qu'une autre ait a, eu lieu jusqu'au jour de 1* retraite de mon Cabinet, la 13 novembre 1917. e- Ce qui s'est produit ensuite n'est nata- ii- rel ement pas àe ma compétence, mais & la pn juger d'aprèi les déclarations du prési- | dent du Conseil, je crois bien que M. Re-ic î vertera et le major re sa sont pas revus. I II & 08 D£t E0H S DIVP8E8 se à ^ 2 0 S — Rotterdam. 8 avril. et f On mande d'Amsterdam au « Nieuwe e8 1 RotterdamschVCourant » : >n ; — On dit de divers côtés que des pour- F; parlers ont eu lieu la semaine dernière à a, | Lausanne (Suisse) entre un diplomate rs I autrichien, deux importants financiers it, i allemands et deux hautes personnalités u, ï des pays de l'Eatente. | Il est impossible de vérifier cette infor-s. ; Btat'on, mais samedi déjà on prétendait à a- la Bourse d'Amsterdam que des négocia-te tiOBs de paix étaient entamées. » Dit g. — Berlin, 7 avril. té La ville et la gare de Luxembourg oiit ie été bombardées svant-h'er par des avions f. ennemis : il y a eu six victimes dont qua-a. tro morts et deux gr^ement blessés, té l es dégâts matériels sont de minime n. importance. — Barlin, 7 avril. De la « Gazette de l'Allemagne du .jJ Nord » : — La Presse américaine propage le >e- huit, recueilli en Suisse, que les auto-te rités allemande» de 1r frontière soumettent te lés journaux américains k la csnsure. te Cette censu! e se serait exereée ^lus par-ne ticulièremeat en ca qui concerna les arti-lj>. cles par lesquels la p"b'ic allemand aurait, rt pu être informé des effectifs du contingent Le N° i centimes Mercredi 10 avril 1918. P———B——— 4me année. — N* 8î

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