L'étoile belge

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s.n. 1914, 16 March. L'étoile belge. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w950g3jm72/
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Lundi !S mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : j'n an : 18 fr.; 6 mois, fr. «..10; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : f« fr.; 6 mois, fr. S.ôO; 3 mois, 5 îr. 3UREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. Unpreiinçe il suffît de remettre le prix de rabotisiement ait fadeur Edition G OS8 année, - N* 75 L'ÉTOILE BELGE France. Anple'ei're. Allemn^ne et I „ t ) par trimestre tons.pays île l'i nion pos'àfe. ( su* i paynfile il'avanc» Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. J mandat-poste S centimes la numéro ANNONCES : 45 crao» la ligne-, minimum 4 lignes, fp. 1.6^. Les annonces rem'ses avani 2 heure ; à l'ûiiice de Publicité, 36, rue .Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 16 mare 5 heures Ternir, moy1» tora*», Le 15 5^2 Maximum «ioia veille, 12 0 Minimum île la t '/îi'/X nuit, tî'9 Baromèt. !e 15, ^ à* fa., SS'^l Quantité dVau // àeSa8h«, Il ^ /ff \ \ Prles24ii., 5^». Gbsr-,°vatians IIuij fa \ l ^ ^ \ de midi Tt'mf>érature, fi =5o/f \ J !2» i Baromètre, llp^Stu *L St^ Il [iumuiicé(lO(»= \\^, Y& • Bj ^ j fauœ. absol.). 71 Ventdominan \\cS^ va. Jt/^ r-' § Déclin. mairn. 12°55'4 Ephémé-rides // pour le 16 vwrs Soleil: ra Lune: lever. Oh.55 lever, »li. *> e^'.tciier, 17 h. 48 coucher, 7 h. E> Prévisions de l'Observatoire : Vent S. à SW. fort; pluie. Service des malles Ostendc-Donvrc» Etat de la mer, le 16, à 4 heures : agités t,e» troubles dans l'Etat de Ceara Le gouvernement fédéral brésilien s'est décidé, à proclamer l'état de siège dans l'Etat de Ceara et à y envoyer des trpupes.pour y rétablir l'ordre. Il rompt ainsi avec l'attitude,de neutralité qu'il avait observée jusqu'ici. ï.'Elat de Ceara est un des Etats du nord du Brésil, d'une superficie de uô.OOO.kilomètres carrés, soit trois fois et deïniè celle de la Belgique.; sa population est- d'un million cohabitants, ce" qui'lui donne le treizième rang parmi les Éttits du Brésil pour l'étendue, le sixième pour la population absolue et le troisième pour la population relative. \ oiià trois fiiois déjà que durent ces i roubles. Ils siSit. de nature locale' et n avaient pas ,de portée politique. I) s'agissait, d'une compétition entre des groupes rivaux Se disputant le pouvoir. Le gouverneur Accioly, conservateur, avait été renversé en 1912 par le colonel Franco Rabello, également conserva-eur, qui, depuis lors, préside avec ses amis aux dësti/iées de l'Etat, bien que son. élection n'ait pas été ratifiée ■ par l'assemblée législative. Il est Vrai qu'il ayfth l'appui du président de la république,.lé maréchal da Fonseca.Malheu-reusement pour lui il s'est aliéné cet appui en prenant parti pour la candidature présidentielle du général Dantas Baretto, le président' de l'État de Per-nambouc, que le nord voulait proposer comme successeur du maréchal. M. Ka-bello s'est mis ainsi en opposition, avec le chef - du. parti gouvernemental, le général: Finheiro Machado. Les adversaires de M. Rabello, qui n'avaient' nul-' LT.if iit 'pris leur parti de1 leur défaite, f ont jugé l'occasion favorable pour essayer de le renverser à son tour, lls.se -ont donc soulevi'-s. au commencement le clé,een5br.' dernier et. ont. nommé président provisoire de. l'Etat- de Ceara M.. Plorç Bnrr.holomeu. qui est. président du cdng'rès fédéril. Le chef des insurgés Jti&fê-Csaero Raiiuio.. .un ûamohg,iiç„ qui-.exploitait sa réputation de Saifrtete parmi les indigènes ignorants et crédules de telle Çaçon que l'autorité religieuse.l'a destitué' de ses fonctions sacerdotale?, ce qui.11e l'empêche ■1 ailleurs pas de conserver son influence intacte. Gïcero Romào a réussi; dès le . débute à-s'emparer de vloazeiro ,- ses progrès ont été'rapidês dans tout le district. de.Cajriry'et il n'a pas tardé à se rendre maître de la ville de Crato, qui compte 25^000 habitants. Depuis lors, la lutte continué entre les deux parties, lutte au sujet de laquelle les adversaires s'adresse t mutuellement le reproche de cruauté. Le président Rabello, qui croyait qu'il viendrait facilement à bout de ses adversaires, avait réfusé d'abord le concours des forces fédérales. Mais après les échecs répétés des troupes qu'il avait envoyées contre les insurgés, il a lui-même, à la fin du mois de janvier, fait appel au président de la république, le conjurant de mettre à sa disposition des troupes nationales. Il faisait valoir que les troubles duraient déjà depuis deux mois, que l'état des finances ne lui permettait pas d'organiser une nouvelle armée pour combattre les révoltés et qu'il était à craindre que l'Etat de.Ceara ne fût pas en état de payer le coupon de sa dette extérieure venant à échéance en mars. Les révoltés, avec qui il avait tenté de négocier, lui avaient fait répondre qu'ils ne renonceraient à la lutte que s'ils y étaient mis en demeure par le gouvernement fédéral. Le président de la république, d'accord avec son gouvernement, refusa alors d'intervenir, en invoquant des scrupules d'ordre constitutionnel. en réalité, nous l'avons dit, parce qu'il ne voulait rien faire pour sauver M. Rabello, qui avait cessé de lui plaire. Le président dé la république et le gouvernement • fédéral ont, depuis, changé d'avis. Ce qui les a décidés, c'est sans doute la crainte de voir les troubles de l'Etat de Ceara gagner les Etats voisins. On avait même parlé de l'intention des États du nord ue l'Amazone de se détacher des Etats-unis du Brésil et de fonder une nouvelle république sous le protectorat des États-Unis de l'Amérique du Nord: C'est probablement. de la fan-, taisie, mais la, brainte d'une extension des désordres intérieurs n'était nullement chimérique. Il y a même eu des menaces de révolte â Rio, la capitale fédérale, puisqu'on a dû y proclamer aussi l'état de siège. Le gouvernement conteste d'ailleurs qu'il y ait une relation entre l'agitation qui s'est manifestée à Rio et la révolution de l'État de Ceai'a, mais les explications peu claires qu il a fournies à ce sujet ne dissipent, pas tous les doutes. NOS DÉPÊCHES Servicés spéciaux FRANCE Un discours de M. Millerand M. Millerand est allé, conférencier dimanche, à Belfoft, au nom de la Fédération 4es gauches. Devant la salle, du banquet une-manifestation socialiste s'est produite, des coups de sifflet se sont fait entendre. Une cqritremanifestàtion a eu lieu aussitôt. 'M. Miïlerand., dans son discours, a expliqué que lé^principè directeur des gouvernements-Brian d, Poincaré et Barthou, auxquels la chambre a, pendant la plus grande Partie de la législature actuelle, accordé sa confiance, était une politique- nationale. Il a expliqué ensuite que c'est dans un intérêt électoral que, faisant le sacrifice de leur? convictions les plus chères, les so-cialistes-unifiés et les radicaux-unifiti" soutiennent le cabinet Dournergue, qui n'a r pu naître qu'én chaussant les souliers de ses prédécesseurs. -M: Millerand voit dans la, situation politique actuelle, le dernier des méfaits du scrutin ^arrondissement. * Il s'attache à montrer'que la réforme électorale est la condition et la clef de toutes les autres. Elle est lé piçirfier article d-u programme de la Fédération des gauches. Le deuxième article est .le strict maintien des lois qui ont successivement, affranchi l'Etat de toute immixtion confe&sionne.Lle. M. Milierànd, tout, en affirmant la né-ceséité dé la laïcité' de l'Etat, se déclare ennemi, pour des . raisons financières et politiques, ; du monopole de l'enseigne-ïhenc. Il constate d'ailleurs que lé ministre actuel de l'instruction publique n'est pas non plus partisan de ce monopole. M. AfiUefarid rappelle l'œuvre laïque de M: Waldeck-Uous-s'eau, à laquelle il a collaboré, mais il ajoute, qne l'anticléricalisme ne constitue pas plus a lui séui un programme que le fnit d'être vertueux, honnête ou •intelligent. M. MiHé^and dema,nde TextensioTi de la capacité civi-iC' à tous les syndicats et unions dé'syndicats, mai.s il a ajoute qu'il ne l'a.ut' pas tolérer que, sous prétexte de syndicaîismi?. certaines organisations, comme le Sou du Soient. Ti".vhent l'in-discinlinè et l'appel à la désertion. Parlant de la question fiscale, M. Millerand'se défend d'attaquer la personnà,lité de M. Çaillàux, mais il estime que le système'fiscal proposé est déconcertant. Il critique le système de la déclaration et rajournemënt dé l'emprunt. M-. JVlLUe.rand oppose longuement la politique de réalisation immédiate qu'il préconise à la politique de surenchère démagogique de ses adversaires. L'Orateur proteste vivement contre les attaques formulées contre l'état-major. T1 tient à rendre un hommage de gratitude ail dévouement, au loyalisme de tous les offic:ers, 'en qui le pays a raison d'avoir confiance. M. Millerand montre que la loi de trois ans assure à la France et conséquemment à la Triple Entente, la force nécessaire à Féouilibre de'l'Europe. M. Millerand conclut : La France doit de l'ETOILE BELGE accepter la, loi de troiis ans ou renoncer à son rôle dans le monde. La France ne se res.ign<era pas à se rayer elle-même du rang des nations. Elle ne signera pas son abdication. L assistance a ovationné l'orateur, puis elle a voté un ordre du jour de remerciement.Un monument de l'Heure Un comité s'est formé, sous la présidence de M. Lecornu, membre d.e l'Académie des sciences de France, poui» élever à Villers-sur-Mer (Calvados), un -monument de ( l'Heure. | Voici la raison qui a fait décider l'érec-| lion de ce monument et déterminé le choix ; de son emplacement. ! La loi du 9 mars 1911, entrée en vigueur le surlendemain, a modifié Fheure légalo française pour la mettre en harmonie avec système de ving(,-quatre fuseaux horai-! res adopté par toutes les nations civilisées.; Mais il ne suffisait pas de s'entendre sur la manière de compter le temos ; il fallait encore assurer la concordance" journalière des observations astronomiques faites en France et à l'étranger. Une conférence internationale tenue à Paris, en octobre 1913, a décidé que la France, déjà dépositaire I des étalons du système métrique, serait chargée de contrôler Pheure'çt de la trans-! mettre au monde entier, au moyen du poste de télégraphie sans fil installé à la Tour Eiffel. L'heure nouvelle est, aux termes de la. ' loi, l'heure de Paris retardée de neuf minutes, vingt et une secondes. Le méridien qui se trouve ainsi substitué à celui de la capitale est un méridien1 français : après avoiivpassé à l'observatoire anglais de Greenwich, il- aborde les côtes françaises en . un point situé sur le territoire de Vil-lers-sur-Mer.L'exécution du monument, a été confiée au sculpteur Leduc, qui a présenté aiu Comité un» projet d'une réelle valeur artistique.Phébus, debout sur un char traîné par des coursiers fougueux, dresse en passant sa lance pour signaler le méridien choisi par les humains. Derrière lui, fièrement campé sur le globe terrestre que soutient un pylône, le coct gaulois bat dés'ailes et chan te nr' di. L'œuvre sera complétée par les médaiil-loms de LapWç0. né à B^eauimont-en-Aiifï,e, non loin de Villiers .et de l'astronome Le-verrier. do-'it la date de l'anniversaire a coïncidé avec celle de la rrp'se en application de la loi du 9 mars 1911. Découvertes archéologiques Des fouilles faites dans une propriété particulière; à environ deux cents mètres de la gare de Len.giay. sur la ligne du chemin de fer d'Is-sur-Tille, à ChAtillon, ont amené la mise à jour d'une villa gallo-romaine.Dans une des chambres, on a trouvé, enfouis à soixante centimètres de profondeur, uaie trentaine de squelettes, humains, La / présence de crânes de petites dimensions prouve que des enfants se trouvaient parmi les morts. A la même profondeur que les ossements, on» a trouvé des pièces de monnaie ; aux effigies d'Antonin le Preux et de Marc-Àurèle.Dans une autre partie de la villa, on a trouvé un squelette, un grand bronze et des "débris de vases ouvragés.' D'autre part, une dépêche de Reims annonce qu'en travaillant à là construçtV î d'un quai militaire à Pont-Faverger, les terrassiers ont mis à jour un cimetière ru: main, dans lequel ou a trouvé plusieurs urnes renfermant des débris humains. Ce c imetière se trouve tout proche d'un camp dont parle César dans ses Commentaires. A Barbonne, on a mis à jour un nouveau lolmen. sous des tuinulus de la périou druidique. La contrebande On mande de Reims qu'au cours d'une perquisition opérée à bord d'une péniche belge amarrée dans le port de Loivre. la police mobile a saisi 1,500 kilos de tabac de contrebande oui serait destiné à un en-trepositairé de Reims. L'enquête se poursuit.ALLEMAGNE A propos d'une pétition — Les joyaux de l'ancienne couronne germanique Une pétition au reichstag demande au gouvernement allemand . de faire des démarches auprès du gouvernement austro-hongrois pour que « les joyaux de la couronne de l'ancien Saint-Empire soient envoyés à Berlin et mis 90us la garde du souverain du nouvel empire germanique ». Le sort final de la pétition n'est pas douteux. Les joyaux resteront à Vienne où, après de longues pérégrinations, ils paraissent avoir trouvé un repos définitif.. Une' partie seulement des joyaux remonte au temps de Charlemagne. Beaucoup furent perdus ou volés par la suite. L'empereur Frédéric III les remplaça par des insignes provenant des rois.normands de Sicile, et c'est ainsi que nombre d'entre eux indiquant, un travail d'orfèvrerie araba En 1242, à l'incendie du château de Brunswick, une autre partie fut détruite. Lors du couronnement de Rodolphe de Habsbourg, le sceptre manquait et l'empereur se contenta d'un crucifix. Le «trésor fut ensuite gardé au château de ICybourg, en Suisse. L'empereur Henri VÎI le transporta à Aix-la-Cha-, pelle; Charles IV, au château du Hrad-schirn. à Prague ; son fils Wenceslas, au château de, Karlstedn. Il resta ensuite quelques années dans la place-forte de Viéegrad et, en 1424, on. le transféra à Nuremberg qui, par privilège impérial, obtint sa garde pour tous les temps. Au temps de Napoléon Ier, les joyaux retourrièrenrà'Prague, puis à Rati'sbonne On peut les visiter à jours fixés moyennant une légère redevance. Ce sont : le globe, les deux sceptre.?, le glaive provenant- dé Charlemagne, le glaive de saint Maurice. le: glaive de cérémonie, le merveilleux Evangile retrouvé sur les genoux de Charlemagne quand on ouvrit sa tombe/ à Aix4a^Chaipelle, et, enfin, la couronne impériale. Toutes ces pièces sont en or, gravées et couvertes de" perles et de pierreries. -Avec ces joyaux proprement dits se trouvent un manteau de couronnement sarrasin, l'aube, le dalmatique, l'étole, les ceintures, qui faisaient partie du costume du couronnement. Ces objets sont faits avec des tissus d'une extrême finesse, portant des rubis, des perles et. des broderies d'or. Il y a, eh outre, la lance de saint Maurice avec' un clou de la croix, un fragment de la croix et, enfin, un fragment "do la nappe qui servit à la Sainte Cène et qui est conservé dans un ostensoir d'argent. Le voyage du kronprinz Un ballon d'essai A la commission du budget au reich-stag, - un député a émis l'idée de prévoir une somme de 250,0.00 francs à titre de subvention de l'empire pour le prochain voyage que le kronprinz doit accomplir dans, la colonie du Sud-Ouest africain al-lcmana..'Il s'agiit certainement d'un ballon d'essai lancé par certains milieux qui touchent le kronprinz, car une telle initiative ne pouvait, en bonne forme, émaner du gouvernement impérial. La demande serait motivée par le fait que .le kronprinz nentre.prend pas le voyage pour son agrément, mais dans un but gouvernemental. Ce motif fut déjà mis en avant il y a quatre ans, quand le prince voulut entreprendre son voyage dans les Indes, et cri Extrême-Orient mais alors le gouvernement rue demanda pas de crédit au reich'siag, sans doute parce qu'il était difficile de représenter le voyage aux Indés anglaises comme un voyage inspiré par des raisons gouvernementaies. il semble maintenant que certains veuillent, faire valoir ce motif, quoique le voyage du prince soit plutôt un voyage d'études dont les frais incombent donc à la famille impériale.Il convient, en effet, de rappeler que rempereur ne touche pas de liste civile de r.eanpire, mais seulement de la Prusse. Les princes de la famille royale ne touchent. point d'apanages : cette charge incombe au roi. Si une modification à cette situation, doit se produire', le gouvernement connaît les voies et moyens à employer-pour saisir le reichsta.g d'une de mande dans ce sens. Dans tous les cas, une telle initiative ne saurait se produire clans la., commission du budget. Dans ces conditions, 1a. commission n'a pas pris de décision, mais, quelle que soit l'origine dé l'idée, elle ne trouve pas un bon accueil'd'ans la majeurs partie de la presse allemande. Un vicaire en conseil de guerre On se souvient sans doute des quatre vicaires lorrains condamnés l'an dernier par .le conseil de guerre de. Metz à des peines de prison pour outrages envers supérieur. Convoqués à une revue d'appel, ils prétendirent avoir été brusqués par un capitaine de recrutement et ils signalèrent l'incident, dans un journal. I/empereur transforma la peine de prison en détention dans une forteresse et. plus tard, il fit remise ajux condamnés d'une partie de la peine. Il paraît que l'un des vicaires s'amusa pendant sa détention à Ma.gdcbourg à orner les murs do sa cellule d'inscriptions ayant un caractère injurieux pour les autorités militaire^. Or, quelque temps ar^ès,' la même ceillule eut pour hôte un o^fi'oie-r russe prévenu d'espionnase. Cet officier prit, paraît-il, note des inscriptions et les. gublia récemment dans un journal russe. C'est, ainsi que le ministère ! de la guerre d3 Berlin Fit procéder à une instruction pour établir la paternité des tWtsc&LpUcms. L'iiistruçtiioii u. conclu au renvoi de l'un des vicaires devant le con •sf»iî dei guerre pour < lifi a mal io n env ers l'armée: Les drames de la folie Suicide par autodafé Un suicide accompagne de circonstances partieulièrèmerit tragiques est signalé de. Maimheim. Mme Kir-kel, femme de l'inspecteur des écoks, étant atteinte d'une affection iierveuse, d'evair ^tre conduite lundi dans une maisc*ii de santé. Profitant d'une absénee de son m ni, elle envoya la. servante faire une et urse et pendant son absence se suicida: 'Elle se rendit à la cave, vida dans un baquet la provision de pétrole et de benzine, 4>uis, après s'être dévêtue, elle se plaça dans le récipient et y mit le feu, La. fumée attira l'attention des voisins qui. alors découvrirent la malheureuse carbonisée. Elle n'avait pas fait entendre un cri de douleur. Incidents dans une église En-l'église catholique Si-Paul, à Berlin-, se manifestent depuis' assez longtemps des conflits entre paroissiens allemands et polonais. Le clergé, craignant des troubles pour-dimanche., avi<u. demandé des secours: à la police. Qne'ques agents furent envoyés. Lorsque là messe a pu commencer, un agitateur socialiste polonais a interrompu le prêtre. IL en résulta une discussion et, sur la: demande du clergé, la police a fa.it évacuer Téglise sans rencontrer de résistance: L'église a été ouverte de nouveau l'après-midi. ITALIE La crise ministérielle — Les démarches de M. Salandra — Solution prochaine Selon les journaux de Rome, M. Salandra considère que la situation impose la réunion de to.utes les forces des libéraux dans un faisceau allant des libéraux de droite et du centre à travers les libéraux de gauche jusqu'aux libéraux de la gauche démocratique. M. Salandra suit cette ligne de conduite dans son œuvre de constitution du cabinet. Les personnages les plus en vue, avec lesquels il r-'égocie, sont MM. Schanzer, Martini, CiuffeMi et di San Giuliano. La Tribuna fait remarquer que, comme toujours en temps de crise, on fait circuler des listes fantaisistes du nouveau cabinet. Quoique, selon* les prévisions les plus fondées, la solution de la crise ne soit pas lointaine, il est impossible de publier une liste sérieuse. Selon lâ Tf'.bnna, il est probable nu.e le po"vo<m ministère pourra être constitué mercredi. Les journaux estimer»f-v tue si des, efforts d-e M. Salandra, en vu%constituer- le sence d'une grande majorité libérale, l'extrême-gauche et l'extrême-droite étant exclues.AUTRICHE-HONGRIE L'obstruction au parlement D'après des informations reçues de Prague, les Tchèques, après avoir délibéré sur les pourparlers engagés ces jours derniers avec les Allemands, en vins de mettre fin à l'obstruction au parlement, ont décidé de repousser les demaindes présentées par lés Allemands, ce qui enlèvera-au reichsrath la faculté de travailler. Assurances pacifiques Suivant la Nouvelle Presse libre, on a reçu de Saint-Pétersbourg, dans les cercles diplomatiques de Vienne, des assurances très pacifiques. Lo représentant de l'Au-triche-Hongrie dans la capitale russe, dit ce journal, a pu se convaincre que lies cercles dirigeants russes sont complètement étrangers à la campagne belliqueuse, absolument injustifiée, de la presse. On est persuadé dans les cercles politiques de Vienne qu'une détente politique complète se produira d'ici quelques semaines. L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie à Saint-Pétersbourg a été accueilli très amicalement dans les cercles russes, lorsqu'il a fait ses visites de présentation-. RUSSIE L'ogre militariste Les journaux de Saint-Pétersbourg rendent compte, en termes identiques, et de ! façon très réservée, de la réunion extra- j ordinaire qui a eu lieu samedi soir à la Douma. Ils constatent que la conférence a eu le caractère d'une prise de contact entre le gouvernement et les députés ; la discussion, qui s'est terminée sans qu'une décision quelconque eût été prise, a uniquement porté sur la politique extérieure, la question militaire et ses rapports avec la situation financière.Le président du con seil a refusé .de suivre .certains orateurs de l'opposition, qui essayaient de porter Je débat sur le terrain de la politique intérieure.fl paraît vraisemblable que M. Sasonof a eu recours aux complications qui pourraient surgir sur la frontière de l'ouest, que les généraux Soukhomlmof et Gilin^ky ont joué de la même hypothèse pour obtenir qu'on renforce les contingents actuels. Quant aux chiffres du projet, on rappelle, comme indication approximative, la déclaration faite par M. Kokovtzôf à la commission du budget de la douma, que le projet eno-Joutirait".■« une somme-considérable », et l'on reparle, comme il v a deux jours, de 500.000 hommes et de 500 millions de roubles ! Les journaux insistent sur la prochaine démission de M. Maklakof, ministre de l'intérieur, dont le départ est annoncé depuis longtemps, et son remplacement par le ministre de l'agriculture actuel, M. Krivo-cheine, homme d'Etat éminent, que l'on considère comme le futur président du Conseil. TURQUIE Un accord anglo-italien Le syndicat italien pour les concessions en Âsie-MinOure et la Compagnie anglaise Smyrne- Aïdin ont signé ad référendum. un accord complet subordonné à certaines conditions déterminées se rattachant, aux chemins de fer. On n'en connaît pas les détails. Nouveaux ports en Asie Mineure Le ministre des travaux publics de Turquie étudie au point de vue stratégique la construction de grands ports en Asie Mineure. Il a ordonné de préparer un avant-projet au point de vue militaire, de la construction ..du port de Rodosto, sur la mer de Marmara. Dan^ la diplomatie M, Stei'anoVitch n'f) vrmt pas'accepté le poste dé ministre de Serbie k Constanti-nople, "le chargé d'affaires serbe a demandé à là Porte l'ag.réation de M. Nanado-vitch, ancien ministre de Serbie à Constan-tinople, mais îa Porte ne serait pas dis* posée à accepter pour ce poste un diplomate qui a représenté la Serbie à Cons-tantinople avant la" guerre. Démission du cheikh ul islam Le cheikh ul islam Mehmed Essad, a remis dimanche, au sultan, sa démission», qui a été1 acceptée, Le ministre des Efkafs, Hairi bey, redevenant religieux, est nommé cheikh ul islam. Il sera procédé lundi à. son installation.. Le ministère des Efkafs sera dirigé provisoirement par Hairi bey. SERBIE Arrestation d'un anarchiste russe On mande de Belgrade au Temps : < La. police spéciale serbe a 'mis en état d'arrestation, à Uskub, à la requête d'inspecteurs de police russes et français, le fameux anarchiste russe Alexandre Pawlof. Pâwldf, qui est accusé d'être l'auteur de plusieurs crimes commis en' Russie et que les' agents suivaient à'travers l'Europe depuis plusieurs semaines, aurait été, d'après certains documents trouvés en sa possession, désigné par la dernière conférence •anarchiste de Copenhague pour attenter à la vie du tsar Nicolas. Les autorités d:Uskub ont. également arrêté un ingénieur russe nommé .Krocos, dont Pawlof était l'hôte depuis quelques jours ; mais Krocos ayant démontré qu'il ignorait les opinions de Pawlof, a été remis en liberté. Quant à ce dfernier, il a été remis à la police russe. BRESIL Le gouvernement fédéral intervient à Ceara Le maréchal Hermès da Fonseca a. décrété une intervention dans l'Etat de Ceara. Il a chargé le commandant des troupes fédérales de mettre sa décision à exécution. * ASIE Derviches batailleurs D'Aden : Pendant la nuit du 13 courant une cinquantaine dé cavaliers derviches ont attaqué le bazar indigène à Berbera. Les derviches ont -tiré, des coups de feu contre le.bazar et blessé plusieurs indigènes. Un détachement de police à .cheval les a poursuivis eh vain jusqu'à une distance de 10 milles. Les derviches en fuyant ont déchargé leurs arrhes sur l'hôpital et incendié quelques villages Ils ont tué trois indigènes amis de l'Angleterre et blessé deux autres. Une incursion plus im-n^rtan-t eaurait- i^fe^aUe à r,vinc mille* CHINE La nouvelle constitution Un décret du président fixe au 31 mars le commencement" des délibérations de 1a commission chargée d'élaborer la nou\#.lle Constitution, la plupart des provinces ayant achevé d'élire les membres de cette commission. Gomme en Russie Le principal, journal chinois, le Taham-pao, avait" critiqué la conduite des troupes chinoises, qui n'avaient pas pu réduire à l'impuissance la bande de brigands appelés « les loups blancs ». Il avait dit que les soldats avaient refusé de combattre parce qu ils trouvaient leur rémunération insuffisante. Le journal 'a été suspendu, vendredi. Son directeur a été arrêté. Les autorités refusent de faire connaître les motifs de cette mesure. JAPON Mort du président de la chambre Selon une dépêche de Tokio, datée du 15, M. Hasebo. récemment élu président de la chambre des députés, est décédé. Le scandale dans 1a marine Un vice-amiral arrêté Le vice-amirai Tsurutaro Ma.tsuo a été arrêté. Cette arrestation se rapporte à l'affaire du scandale de la. marine. L'amiral a.vait été. interrogé récemment par le procureur au sujet de la construction. de navires en .Angleterre. Violente secousse sismique Un violent tremblement de terre a eu lieu à Akita, capitale de la province du même nom. On a ressenti six secousses qui ont duré.plus d'une heure. Le tremblement de terre a produit une' vive alarme parmi les habitants.-' - Quelques màisohs ' se >o.nt écroulées. Les communications par chemin de fer et les.communications téléphoniques et. télégraphiques ont été interrompues pendant plusieurs heures." On ne signale aucune victime. Les mieirats liiifis La gendarmerie albanaise Deux officiers hollandais, le major Kroorc et le capitaine Fabius,, sont arrivés dimanche à Scutari, pour organiser la. gendarmerie.Les hommages au roi d'Albanie Allonch-Zohia bey conduit quatre chefs montagnards musulmans à Durazzo pour rendre hommage au prince. Le clergé des Mird tes est arrivé dimanche à Durazzo avec celui des Malizi, sous la conduite de l'archiprêtre Promodoc, de Sureggi. Ttirkhan pacha est également arrivé. Il a été.reçu par,Essad pacha. La question des mosquées en Nouvelle-Serbie Sous la domination ottomane, les mosquées et écoles musulmanes se trouvant eh Nouvelle-Serbie étaient entretenues au moyen des revenus des fondations pieuses. Or, depuis l'incorporation des nouvelles provinces à la Serbie, .tous ces revenus avaient été perçus par le Trésor public. Le gouvernement serbe, à 1a suite des protestations du clergé musulman d'Uskub, vient de décider que dorénavant les revenus des fondations pieuses ou biens « 'vakoufs » seront exclusivement affectés, comme par le passé, à l'entretien des mosouées et écoles turques. Cette décision, a produit une- bonne im pression dans les milieux musulmans des viilay.ets de Cossovo et de Monastir, où de nombreuses écoles turques 'ont dû fermer leurs portes faute de ressources. Les chrétiens épirotes et sud-albanais se réfugient en fSerbie On mande de Belgrade au Temps : On télégraphie de Monastir qu'un grand nombre de familles chrétiennes originaires des régions d'Epire et du sud de F Ali an ie ne cessent de franchir la frontière pour venir se mettre sous la protection des autorités serbes. Les représentants de ces réfugiés ont remis aux consuls de Russie, de France et d'Angleterre des pétitions suppliant les grandes puissances de mettre un terme aux massacres dont les populations chrétiennes sont victimes en Albanie depuis le retrait des troupes grecques. La paix turco-serbe La teneur du traité Dans le traité de paix turco-serbe, il est constaté que le traité de paix de Londres est ratifié et que les liens d'amitié turco-serbes . seront rétablis. Le traité annonce que les relations diplomatiques seront immédiatement reprises, que -ies prisonniers de guerre seront échangés et qu'une amnistie sera accordée par les deux pays. Les individus domiciliés dans les territoires cédés à la Serbie deviendront sujets serbes. Ils auront la faculté d'opter pour la nationalité turque pendant un délai de trois ans. Les droits entiers des propriétaires particuliers acquis avant l'occupation seront respectés, ainsi que tous les autres droits acquis, sans préjuger des décisions que pourra prendre la commission financière de Paris. Les différents litiges et, en particulier, les réclamations pour les biens du domaine privé de l'Etat ottoman, seront soumis.au tribunal de La Haye. Les vakoufs seront respectés'et administrés sè-lon les lois musulmanes. Les dîmes £es vakoufs sont supprimées. Les sujets serbes musulmans des territoires cédés jouiront des mêmes droits civils et politiques que les autres Serbes. Ils auront la liberté du culte. Les chefs spirituels des musulmans relèveront du cheikh ul islam. Les écoles privées musulmanes sont reconnues. L'enseignement sera donné en turc. Les questions relatives aux chemins de fer orientaux et au chemin de fer de Sa-lonique à Monastir seront - déférées à la commission financière de Paris. Les ratifications du traité seront échangées dans un mois à Constantinople. Allemagne et Russie Nouveaux détails sur la réunion des délégués de la douma La réunion des délégués de îa douma a pris fin après 1 heure du matin. Outre les personnes déjà citées, le général Gi-linsky, chef de l'état-major général, et le directeur de la chancellerie des finances y assistaient. Le président du conseil a exprimé le désir du gouvernement de travailler avec la douma dans l'espoir de trouver chez les députés des dispositions favorables. Puis M. Sasonof a indiqué l'état des relations de la Russie avec les gouvernements étrangers et les amitiés sur lesquelles elle peut compter, en insistant notamment sur l'alliance étroite qui la lie à la France. Le ministre de la guerre, le général Sou khomilinof, et le général • Gilinsky, qui retinrent le plus longtemps l'attention des députés, rendirent compte enfin de la situation de l'armée et des mesures qu'ils comptent prendre e«n indiquant les sacrifices nécessaires dans le domaine militaire et naval pour que les forces de la Russie répondent à ses besoins actuels. Les députés interrogés au sujet de la réunion observent une très grande réserve. Il paraît cependant qu'une partie des crédits nécessaires, on dit 450 millions de roubles, pourraient être couverts par un prélèvement sur les réserves du Trésor. Le ministre des finances, qui a parlé le dernier, a montré l'état très satisfaisant des finances russes. VVVY\\OAa\VWVVVVVVW\WVVtWVW\\VVVWVVVVVVVVWVVI Voir pSus loin nos Dernières Nouvelles de 6a nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton « LES THEATRES A PARIS », par M. Schneider. vv\vv\vwww\viavvvwvvvvwvvwvwwwvvvvvvvvwvi\ FRANGE {Correspondance particulière de TEtoile Belge) Paris, 15 mars. La lettre privée Jusqu'où descendra-t-on ? Voici qu'un grand journal, qu'un journal où la polémique fut toujours traitée noblement, fouille dans un dossier de divorce, un dossier essentiellement privé, pour en tirer une lettre de M. Caillaux ironiquement défavorable à l'impôt du revenu. Quel homme public n'a commis, en famille, le péché d'ironie, voire de faibiesse ! Et puis Caillaux avait bien droit d'écrire à sa femme que, ce jour-là, il avait écrasé l'impôt, du revenu puisque, de cet . impôt, on avait fait une machine de guerre contre le cabinet Waldeck-Rousseau. Non, vraiment, cela passe les bornes. La Chambre l'a compris lorsqu'elle a opposé l'ordre du jour pur et simple, à la motion Delahaye. Repoussera-t-elle mardi la motion de M. Fraissinet, député briandiste ; motion qui stipule que nul ne pourra être aux affaires publiques s'il n'a rompu depuis quràtre ans au moins toute espèce d'attache avec une société financière quelconque? J'aime mieux vous dire qu'if faudrait à M. Fraissinet une belle dose d'innocence pour persister dans son initiative. Feu Rouvier en aurait ri de bon cœur. La vertu, au lieu de calculateurs, exigerait-elle des danseurs aux finances publiques ? D'autre part il est vrai, il est absolument vrai que M. Joseph Caillaux est mal. très mal entouré. Des caïmans l'assaillent affectueusement toute-la journée.et il leur réserve ses meilleures coofidetices.' Mais -à qui la faute ? Et pourquoi les puritains de presse n'imnosent-ils pas ..l'expulsion de ces gens-là ? Peut-être parce qu'avant le soir, avant l'heure de l'article « de sentiment » ils les fréquentent et apprécient plus que personne. Louis Mauric*. ALLEMAGNE vCorrespondance parliculiàre de II Etoile Belge) Berlin, 14 mars. NOTES BERLINOISES Deux bienfaiteurs On célèbre en ce moment en Allemagne le soixantième anniversaire de deux hommes qui sont certainement parmi les plus grands que notre époque ait vus. Je veux parler du professeur Paul Ehrlich et, du professeur Emil Behring. Ces deux savants sont nés, par une coïncidence eu-rieuse, à un jour d'intervalle, les' 14 et 15 mars 1854, et leur grande œuvre, en quelque sorte parallèle, les fait entrer, comparativement jeunes, dans la plus durable et la plus belle gloire. Pour le professeur Ehrlich, l'inventeur du salvarsan, le jubilé célébré aujour-d hui se complique d'une victoire nouvelle remportée sur un grand nombre de ses compatriotes. En effet, il y a quelques jours, des médecins berlinois essayaient d'ameuter l'opinion et le parlement contre l'emploi du salvarsan, prétendant que ce produit à base d'arsenic, était dangereux et avait causé beaucoup de morts. Le professeur Ehrlich a rappelé, avec une grand-e simplicité et une grande dignité, que, si son remède avait causé des morts — œ qui n'est pas prouvé — il avait sauvé plus d un million de personnes depuis quelques années qu'il est répandu dans le public. Et le gouvernement allemand, questionné sur la question de savoir s'il ne convenait pas d interdire le libre emploi du salvarsan, a répondu négativement... lin homme singulier, oe Ehrjich : petit, l'air souffreteux, • dyspeptique, timide, v U est incroyablement distrait, comme beaucoup de grands savants. Ce fut un des meilleurs élèves de Koch et ce fut peu après que ce dernier eut. découvert, le bacille de îa tuberculose que Ehrlich fit paraître (en 1882) son tra,vail, aujourd'hui célèbre, sur la coloration de ces bacilles. On doit au professeur bien d'autres découvertes, notamment, des méthodes nouvelles d'immunisation contre la tuberculose et la diphtérie. Mais, son grand .titre à, la gratitude des hoçimes est-la découverte du salvarsan, plus connu sous le nom ou plutôt sous le chiffre de « 606 N'eût-ii découvert que cela — et. quand je dis « que cela »! — son nom mériterait de voltiger éternellement sur . les lèvres reconnaissantes des hommes futurs. Ç'a été la plus importante découverte que. la médecine ait faite depuis Koch.et le hasard veut que ce soit précisément un élève de Koch Qui: Fait faite. Ehrlich ne promettait pas, naguère, devenir un homme brillant Ses débuts furent médiocres. Il était incroyablement nerveux et ses camarades racontent qu'il ne pouvait pas -tenir une éprouvette sans la briser, tant il était agité d'un tremblement nerveux... Mais, comme vous voyez, on peut trembler des mains, et, tout en étant un médiocre « laboratorien », devenir une illustration de la science. .Son co-jubilaire, le professeur Behring* a au moins un avantage sur lui, c'est, qu'il n'est , plus discuté ; il est le maître incontesté de la sérumth-érapie. Lui aussi est uin élève ou tout.au moins un discîplé de Koch, qui l'attira dans son Institut des maladies infectieuses. C'est là que Behring put se documenter. pour le grand ouvrage qu'iï portait en lui d-épuis ses jours. uni*«r«É-taires, sur la « sérum thérapie du sang », et dont la publication causa une révolution dans le corps médical; mais les discussions et les objections s'arrêtèrent lorsque Behring, travaillant toujours dans le même sillon et dans la même direction, découvrit en 1894 lo séru-m de la diphtérie. Ce sér.um est trop connu et ses vertus sont trop éprouvêles pour qu'il soit., vraiment utile d'en reparler à l'occasion du jubilé du grand savant allemand. Je n'ai voulu que rappeler ici ce quo non seulement l'Allemagne, mais toute l'humanité doit à .connaître, de même qu'à Ehrlich. L'Allemagne peut être plus fière aujourd'hui d'avoir donné le jour à Ehrlich et à Behring que-d'a^oir vu naître tel inventeur de canon "à tir rapide... Et, au fond, elle l'est. • X. SUISSE (Correspondance particulière- de .''F.rotLE Belge) 12. mars. Emigration et immigration Il a beaucoup été question, en Suisse, ces derniers temps, du problème des étrangers. Nous en avons ici même entretenu les lecteurs. Le bureau fédéral de l'émigration vient de publier son rapport sur l'exercice de 1913 et il permet de curieux rapprochements avec le problème signalé plus haut. Jamais l'office fédéral de l'émigration n'a été aussi occupé. Des trains spéciaux ont dû être organisés depris Baie pour transporter tous les émigrants. Cet exode est la meilleure preuve.du marasme économique dont souffre 'l'Europe et dont les causes principales sont la guerre des Balkans, l'état préh?.ire de l'industrie et les mauvaises, récoltes. Le principal port de débarquement est toujours New-York. Le nombre des gens qui y sont descendus eh 1913 s'élève à 1 million 338,216*, contré 1,068,580 en 1912. Un autre' million d'émigrants se sont rendus dans les autres ports d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et. d'Australie. Depuis quelques années, ceux qui reviennent. d'Amérique en Europe représentent à peu près le tiers des émigrants d'Europe en Amérique. Comme

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