L'étoile belge

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s.n. 1914, 06 May. L'étoile belge. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dz02z1446k/
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L'ETOILE BELGE Mercredi 6 mai (9(4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : t'n an : »3 fr.; 6 mois, fr. 3 mois, £r. 3.5© POUR LA PROVINCE : Un an : I© fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. Eu jprcvince il suffit de remettre le prix de C abonnement au fact&uf Baromètre du 6 mai 5 heures Tempér. moy*« nom1*, le 5. IO/>6» Maximumdela U1 &R/voilla. 17 u Minimum «le la *• nuit' i Baromèt.. le 5, ^ > 7570 0(3 Quantité <feau //« « detfàXh»"», \ \V Prles24[l- Obsprvàtiona fifs \ co \\ de midi Température, Il Soif \ k« I ..J®"® Baromètre. SI \ S/°?r Il Huini«iité(:(X)=» 11^" • $7^1 hum.absol.). fo Ventdominao \u& i Déclin, mairn. // 12°52'0 Ephémérides pour le G mai Soleil: N^VA. . -» • Lune: lever, 4 h. 09 x^J lever, 14 h. 31 coucher. l^li.O.) ^coucher. 2 h. 33 Prévisions de l'Institut météorologique : Vent W. modéré; pluie. Service des malles Osfende-ïïonvres Etat de la mer. le 6. à 4 heures : a&itée. * " ^ « t wwrt w/itc/a u(t /MtttrHT BjfrT ■•■^you H*liaXs£iskJ iteZftra: fa >v ;-<§ y frjrfttSratSaltf rWlinfliTfiWlBfïfndn ufr é*i France. Angleterre. Allemagne et l . t ) par triment!» S*® a , ANNONCES : 45 o">" la liçne: minimum 4 lignes, fr. 1.60. JGjSLiXljï OO S* tons pays «te l'Union postale. I "* > payable d'avance fiœt POmsJVîûC 1A nilRIQrA Les annonce-refmis^s avant, 2 heires à l'Ofiee de Publicité. «MU.AUJ.V/U <ïwa Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste WuliàjllllOd 1(3 IlllIaiOB U 36, rua Neuve p.u-aiaient la soir nié ae. ÉTRANGER i-j'aÎDsolutismi On sait que le gouvernement autrichien, en présence de l'obstruction des Pchèques au reichsrath qui paralyse entièrement cette assemblée, a ajourné :elle-ci et a recouru au fameux paragraphe 14 de la constitution pour mettre ■n vigueur, par simple décret royal, la loi budgélaire, la loi militaire et le projet de loi relatif aux chemins de fer de Bosnie. Le gouvernement, en agissant ainsi, donne une assez forte entorse à la constitution. Celle-ci, en effet, ne permet de recourir au paragraphe 14 que dans les cas urgents, en dehors des sessions parlementaires, et elle interdit d'engager par ce moyen des dépenses affectant les exercices budgétaires futurs. Le gouvernement a pris bien soin d'ajourner d'abord le parlement, afin de pouvoir justifier un décret d'urgence. C'est déjà là un abus manifeste, car les auteurs de la constitution avaient prévu simplement le cas où le gouvernement aurait à faire face à des besoins imprévus surgissant en période de vacances parlementaires ; il n'avait pas songé qu'il se trouverait jamais un gouvernement pour créer lui-même la situation exceptionnelle, un gouvernement qui renverrait les chambres pour être en état de pourvoir, par ce procédé extra-parlementaire, aux besoins normaux du pays. Mais le gouvernement ne s'est pas contenté de décréter provisoirement le budget et la loi militaire. Il a réalisé un emprunt de 497 millions sous forme de bons du trésor remboursables en quinze ans et mis en vigueur l'arrangement conclu avec le gouvernement hongrois au sujet des chemins de fer bosniaques, ■irrangement qui prévoit à la charge de l'Autriche une contribution d'une durée de 70 ans destinée à l'amortissement et u- paiement des intérêts de l'emprunt contracté pour la construction de ces nouvelles voies ferrées. Dans ces deux li miers cas, il y a donc violation mani-1- .-;le de la constitution. Mais le tribunal de l'empire, devant qui on a porté l'affaire, s'est- déclaré incompétent et la cour suprême des comptes a repoussé la plainie. Qui. d'ailleurs, se soucie à présent en Autriche des questions de légalité et de constitutionnalité ? Personne ne s'est ému. Les partis sont allés délibérément au devant de cette situation, puisqu'ils n'ont rien fait pour y échapper. Quant au. gouvernement, s'il ne la souhaitait pas directement-, elle ne lui a, en tous cas, causé aucun déplaisir. II n'eût probablement pas obtenu la ratification du parlement en faveur du projet de loi relatif aux chemins de fer bosniaques. NOS DÉPÊCHES Services spéciaux c FRANCE ^'assassinat de M. Calmette M. Boucard, juge d'instruction, a entendu mardi M. Le Couret, directeur du Courrier parlementaire, et M. Livet, rédacteur eoi chef de la Journée républicaine. Tous deux déclarèrent au'ils avaient pntendu dire que c • " 'un caractère intime adressé • Caillaux à colle qui devait êtn Mme i a'I-laux, devaient par? ces lettres, le ministre parlait - .im -1, lcr-tune et se félicitait :- opérations avantageuses grâce il avait pu réaliser de jolis b( ne n amere générale, il s'expr Ui.i t ment, disait-on, sur tout* sujets. M. Boucard a ent t de l'après-iiLÎcli M. François ï - u a affinmé qu'aussitôt après jus les papiers qui étaient'i . :-hes de M. Calmette furent réi ■ amande du blessé et mis dans ■ ■ ppe qui fut cachetée et placée r ; e-fort de la caisse du Figaro. uittard, rédacteur au Firjaro é la déposition de M. Pincett rj u té que le lendemain de l'att u'il fut décidé que l'envelopp< i-se au frère de M. Ca.lmette, le a-bre en fut extrait et remis da -fort du Figaro. Le caissier di . Guintard. a corroboré ces dé< ' ,1 a déclaré que la lettre « Ton aJement extraite de l'envelop ALLf AU PI G Le budge re Le reichstag dis nde lecture le budget de la gu Le général voi m déclare qu'il y a eu en oetc - 30.000 hom-lues et 18,000 chev; qu'auparavant aux besoins d " . fallu pourvoir. L'incorpora tic- . s s'est faite sans aucune difficu ■ i l'an passé 3S.OOO conscrits qui pas incorporés bien que rem conditions nécessaires. Le ch cependant Pas sévère. Il n'y et • jeunes soldats que 4 p. c. de ar faiblesse Physique. Un non. important d'autres recrues o nt dû être classées dans la i r faiblesse phvsique moins pi e ministre déclare préférer se leur chiffre exact. Sur 30,000 places il y en a 3 en Autricîie A présent il est bien tranquille. Et si plus tard on réussit à faire fonctionner à nouveau la machine parlementaire, qui donc oserait assumer la responsabilité d'annuler ce qui a été fait ? Mais les partis veulent avoir au moins l'air de défendre les institutions constitutionnelles. Le gouvernement, d'ailleurs, tient aussi à faire croire qu'il y est fortement attaché. Dans le domaine politique comme dans le domaine moral, l'hypocrisie est un hommage rendu par le vice à la vertu. Et c'est ainsi que le club polonais, chez qui on ne s'attendait pas à rencontrer pareille ardeur constitutionnelle, a réclamé la convocation du parlement. Je ne demande pas mieux, a répliqué le gouvernement, seulement il faut que les partis commencent par se mettre d'accord de façon à garantir le fonctionnement normal du régime parlementaire. Sinon, à quoi bon réunir la chambre pour constater à nouveau son impuissance ? L'impuissance du parlement résulte, on le sait, de la lutte entre Tchèques et Allemands. Les Allemands ayant empêché le fonctionnement de la diète de Bohême, où les Tchèques possèdent la majorité, les Tchèques, par représailles, empêchent le fonctionnement du parlement central, du reichsrath. Il faut donc, avant tout, a déclaré lundi, à la réunion des chefs de partis du reichsrath convoqués à Vienne, le président du conseil, le comte Sturghk, résoudre ce différend germano-tchèque relatif à la diète de Bohême. Il n'était pas nécessaire pour cela de déranger les chefs de partis. Tout le monde sait que c'est en Bohême que se trouve le nœud de la question. Mais il y a déjà eu des conférences germano-tchèques et elles ont toutes échoué. Qu'est-ce qui permet d'espérer un meilleur résultat d'une nouvelle conférence? [1 faudrait pour cela que de part et | d'autre, ou d'un côté au moins, on fût disposé à des concessions. Or, ce n'est ; pas le cas. Les Allemands de Bohême j persistent à réclamer les garanties qu'ils ont formulées au sujet de leur nationalité et les Tchèques maintiennent toutes leurs revendications. Le gouvernement pourrait peut-être, grâce aux divers moyens de pression dont il dispose, obliger les uns et les ' autres à faire preuve de conciliation, j mais il ne paraît pas disposé à intervenir autrement que pour mettre les adversaires en présence. Pendant qu'ils se disputent il est tranquille puisqu'il n'a même plus à se soucier du contrôle du parlement, l'absolutisme étant rétabli, en fait, à son profit. e l'ËTOILE BELGE 3.000 qui n'ont pas de titulaires. Dans deux ans ces vides seront sans doute comblés. Parmi les sous-officiers il n'y a que 4,000 emplois vacants. Ces vides" seront comblés dès cette année si en octobre il n'y a pas cle nouveaux besoins. Les crédits votés pour les places fortes sont employés. On travaille également en ce sens aux améliorations convenues. Le ministre de la guerre termine après avoir rappelé toutes les difficultés qu'il fallut. surmonter pour l'achat des chevaux, le logement des troupes, celui des officiers. En définitive, conclut-il, tout s'est bien passé. L'état sanitaire des troupes a été excellent. L'année 1913 marquera dans ce sens un record et déjà le 6 octobre nous pouvions annoncer à Sa Majesté que les nouvelles formations étaient équipées et prêtes à entrer en campagne. M. Erzberger, député du centre, dit que l'armée est le meilleur moyen pour maintenir le bien-être de l'Allemagne et 1a. paix , universelle. Les devraLers armement:-} ; étaient absolument nécessaires. Nous sorrl-j mes fiers, ajoute-t-il, que l'organisation militaire ait fait si brillamment ses preuves. Notre vie économique n'a été nullement ébranlée, tandis que d'autres nations ont eu de grandes difficultés pour appliquer leur loi sur les armements et n'ont pas encore pu arriver à exécuter ce qu'elles ont voté avant nous. C'est une nouvelle raison pour nous d'être satisfaits et fiers. (Vifs applaudissements.) M. Bassermann,national libéral,prend la parole. Nous aussi, dit-il, nous sommes convaincus de la nécessité du dernier projet militaire. Il a servi la cause de la paix mondiale. La tension internationale persiste. Un certain partage du monde s'accomplit et par suite les surfaces de friction augmentent. Ce fait est confirmé par la tension qu'a entraînée l'intervention de l'Allemagne dans la politique coloniale et particulièrement vis-à-vis de l'Angleterre. Pour bien conserver notre place comme puissance mondiale il nous faut une armée excellemment préparée. (Appl.) L'activité déployée à son office par le ministre de tu guerre prouve qu'il domine bien son champ d'action. (Approbation.) L'administration militaire mérite des éloges sans réserve pour l'exécution du dernier projet mili taire. (Approbation.) Nous avons besoin de fortes masses de cavalerie en particulier dans les territoires frontières. C'est ce que prouvent la France et la Russie avec leurs exercices de paix où des groupements importants de cavalerie sont nécessaires. A ce point de vue nous sommas en retard sur la France. Les sphères les plus étendues du peuple allemand sont convaincues qu'en adoptant le projet militaire nous avons bien agi, même au point de vue du maintien de la paix mondiale.(Vifs applaudissements.)M. Sdhu-ls, socialiste, dit que les sphères militaires ont été ennuyées de l'issue des incidents de Saverne. Les nouvelles prescriptions relatives à l'usage des armes ne sont rien moins qu'une violation de la Constitution. Nous nous élevons contre l'armée permanente qui est une force employée au maintien de la domination d'une certaine classe. La suite de la discussion est renvoyée à mercredi. La question des dirigeables et des aéroplanes devant la commission du budget du reichstag. Au cours de la discussion du chapitre des moyens de communication militaires, un député radical a combattu le système des dirigeables rigides en faveur de l'aviation ainsi que du système des dirigeables souples du type de. YAstra Torres qui, dit-il, pourraient voler au-dessus des navires allemands. Il a préconisé la construction d'aéroplanes à plusieurs . places d'une grande surface portante et munis de mitrailleuses. Le ministre de la guerre von Falken-heym a répondu à ces observations par l'affirmation que le système rigide allemand est de loin le meilleur qui existe. Aussi l'état major commettrait une faute impardonnable s'il cessait d'utiliser ce système. Les rapports «sur les dirigeables du système Astra Torres doivent être accueillis avec circonspection. Quant à l'aviation, bien qu'elle soit encore incontestablement plus dangereuse crue la navigation aérienne à bord des dirigeables, il n'y a toutefois pas lieu de l'abandonner. Les étrangers et l'impôt militaire Protestations L'impôt militaire qui a été voté l'automne dernier par le reichstag crée quelques difficultés diplomatiques au gouvernement allemand. Les diplomates d'un certain nombre de grandes puissances ont déjà protesté d'uiie façon non officielle contre le fait que l'on veut faire payer cet impôt à leurs ressortissants. Ils s'appuient sur le fait que d'après les traités de commerce existants leurs ressortissants sont affranchis des impôts extraordinaires décrétés pour les armements. Prochainement les représentants des puissances de la Triple Entente, la Russie, 1«. France et l'Angleterre feront une démarche officielle à laquelle se joindront les représentants de la Belgique, des Pays-Bas et des Etats-Unis d'Amérique. Par contre. l'Autriche-Kongrie et l'Italie s'abstiendraient parce que cet impôt leur profite d'une façon indirecte. Une dépêche officieuse de Berlin confirme ces nouvelles et ajoute : Dans les milieux allemands on rappelle les déclarations officieuses du gouverne ment allemand d'après lesquelles il ne s'agit pas d'un impôt de guerre et dont, pai conséquent, les étrangers n'ont pas à être exempts. On ne semble pas disposé à croire au succès des réclamations présentées. Mutations prochaines à l'Office des affaires étrangères Nous avons signalé dernièrement le bruit suivant lequel M. von Jagow, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, quittera prochainement son poste pour reprendre une ambassade. M. von Jagow n'a pas montré dans ses fonctions la diversité de qualités qui était nécessaire et en particulier il s'est montré faible lors de la discussion de son budget devant le reichstag. Les réelles qualités qu'il possède seront mieux employées dans une grande ambassade «où sa ligne de conduite se trouvera tracée par le gouvernement impérial.En même temps que lui partira M. Zim-mermann, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. Il doit remplacer à Pé kin M. von Harthausen, ministre plénipotentiaire qui recevra, l'ambassade de Tokio en remplacement du comte Rex qui demande la liquidation de sa pension de retraite. M. Zimmermann fut jadis consul allemand à Changaï, à Canton et à Tientsin, et il passe pour être un des diplomates les plus compétents dans les questions chinoises. Procès de presse en Alsace-Lorraine On annonce de Strasbourg que la Gazette du Rhin et de Westyhalie intente un procès pour offense à M. Henri Zislin, l'artiste alsacien qui publie la revue satirique Durf Elsass, pour un dessin représentant le propriétaire du journal pan-germaniste, et le journal Alsace-Lorraine pour deux articles parus le premier le 17 mars et le second le 16 avril. Dans ce dernier article, intitulé « Froussard », l'auteur se moque de la gazette pangermaniste qui a eu peur à l'annonce cjue la ligue de défense pour l'Alsace-Lorrane intenterait un procès aux journaux pangermanistes. Une erreur policière Un professeur de Wissembourg a été arrêté dimanche soir à Landau comme racoleur de la Légion étrangère, parce qu'il parlait avec quelques soldats volontaires d'un an. Mais la police reconnut bientôt son erreur et le professeur fut relâché après; quelques heures passées au poste. Arrestation d'un ancien légionnaire Un ancien légionnaire, nommé Wahlge-muth, avait été arrêté par la police à Hei-delberg, comme racoleur pour la légion étrangère. On apprend maintenant que la raison qui avait été donnée de l'arrestation est inexacte, mais que Wahlgemuth était poursuivi pour escroqueries et qu'il était au service de la Ligue contre la légion étrangère qui lui faisait faire des conférences. Contre le mazdéisme Depuis quelque temps, les partisans de la religion des mages ou mazdéisme, dont le fondateur est le fameux et prob'émati-que Zarathoustra, dénioient un zèle de propagande qui a attiré l'attention des autorités saxonnes. Le publiciste David Ammann, de Leipzig, vient d'être expulsé du pays en sa qualité de citoyen étranger. L'arrêté d'expulsion fournit quelques détails intéressants sur les motifs de cette mesure de rigueur. Il y est dit textuellement : « De l'avis des experts consultés, la doctrine du mazidéisme importée et représentée par vous a été jugée suspecte sous le rapport de l'hygiène publique, et elle doit être combattue par tous les moyens. Comme vous êtes, sinon de nom du moins de fait le véritable chef de la Ligue du mazdéisme fondée à Leipzig, et qu'en cette qualité vous êtes importun, vous aurez, en votre qualité de c toyen anglais, à quitter le pays avec votre famille. » Il n'est pas sans intérêt de rappeler que dans nombre de grandes villes allemandes il existe des loges màzdéistes, mais les autorités publiques ne semblent pas encore avoir trouvé les voies et moyens de mettre fru à une doctrine qui lèse « l'hygiène publique » (sicJ. La réserve or et argent de 300 millions Sous la rubrique « Les deux trésors de guerre », Y Etoile belge a signalé ces jours derniers que le gouvernement impérial activait dans la mesure du possible la constitution du trésor do 300 millions de francs décidée l'an dernier par le reichstag comme suite au vote de la loi militaire. Nous sommes en mesure de fournir quelques détails nouveaux sur cette constitution. Sur la réserve d'or de 120 millions de mark, soit la moitié, 85 millions obtenus par la mise en circulation de bons sur le Trésor sont actuellement déposés dans les caves de la Banque d'empire. Les bons pour les 35 millions restants sont terminés et comme les ressources en or sont suffisantes, on pourra procéder sans retard à l'échange des titres. Quant à la réserve d'argent de 120 millions de mark, elle est à constituer en pièces neuves. On en a déjà frappé' pour un million de mark qui ont été déposés à la Banque d'empire. L'an dernier, il y a eu une importante frappe de monnaies d'argent qui a fourni d'appréciables bénéfices, et ceux-ci, d'après la loi, doivent aller à la réserve métallique argent. Comme les frappes normales opérées par la monnaie de Berlin sont terminées, les établissements de l'Etat pourront maintenant entreprendre sur une grande échelle la constitution de la réserve d'argent et à partir du mois prochain les différents Etats allemands participeront à cette tâche. Sauf imprévu, crise financière ou économique, les deux trésors nouveaux, or et argent, seront constitués pour la fin de l'année. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Les incidents du Mexique Un député demande si des représentations ont été faites aux Etats-Unis pour les inviter à abandonner l'idée que l'éloi-gnement du général Huerta est plus important que le rétablissement de la paix et la protection des personnes et de l'industrie au Mexique. Sir E. Grey répond que l'A. B. C. sud-américain, ayant Vr-'ircpris de réaliser la médiation, il lui semble inutile que le gouvernement fasse de son côté des propositions soit à Washington, soit à Mexico. . Répondant à une autre question, le ministre des affaires étrangères qui, à la suite de démarches auprès du gouvernement fédéral de Tampico avait reçu de , celui-ci l'assurance que tous les efforts possibles seraient faits pour la protection des employés dans la région pétroli-fère de Tampico, déclare que le général Huerta a promis également de donner des ordres afin que les employés de toutes les nationalités puissent reprendre le travail. L'orateur ajoute que le général Huerta a même dit qu'il ferait de son mieux pour qu'aucun combat ne soit livré dans Va région des puits de pétrole et qu'il empêcherait que cette région du pays soit choisie comme base d'opérations. L'Angleterre à l'exposition de Panama M. Asquith, recevant une délégation qui demandait que l'Angleterre participât officiellement à l'exiposition de Panama, a fait bon accueil à la proposition que le gouvernement élevât un pavillon spécial. Iî a promis de soumettre cette idée au cabinet, ajoutant cjue sa réalisation constituerait un acte de courtoisie sans entraîner de grosses dépenses. La conférence interparlementaire du commerce Mardi soir, M. Baie, secrétaire du conseil parlementaire belge du commerce, était invité à exposer au Commercial Corn mittee de la chamLre des communes les résultats de sa récente mission. A cette occasion, il y eût un dîner à la chambre des communes, présidé par sir John Randles, réminent chairman du Corn mercial Committee, et auquel assistèrent de nombreux pairs, des hommes d'Etat, le lord-maire, de hauts commissaires des colonies et même des parlementaires français, qui avaient tenu à traverser la Manche pour affirmer leurs sympathies à l'entreprise nouvelle. Ce fut comme une préface à la Conférence de Bruxelles annoncée pour juin. Sir John Randles, dans une belle allocution, a dit c^.els services immenses pouvaient rendre à la concorde internationale une œuvre ayant une portée aussi pratique que la conférence parlementaire du commerce. Il a rendu hommage à l'initiative avisée du conseil parlementaire belge du commerce et à la diplomatie intelligente de M. Baie, M. Baie a fait un historique de la question et un éloquent appel à la collaboration anglaise. ITALIE L'affaire Tiepolo Les débats de l'affaire Tiepolo se poursuivent devant la cour d'assises d'Oneglia. Mardi matin, la cour s'est transportée à San Remo pour examiner les lieux et assister à la reconstitution de la scène. Manifestations estudiantines Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes d'Italie contre les faits qui se sont produits le 1er mai à Trieste. Ces manifestations organisées par les étudiants ne semblent pas devoir prendre un caractère grave, sauf à N api es et à Rome, où les cours de l'Université ont dû être suspendus. Au conseil international des femmes Mardi a eu lieu à Rome la première réunion du conseil international des femmes. Le conseil, comme on le sait, se réunit tous les cinq ans. Il comprend des déléguées de toutes les nations. La présidente est la comtesse d'Aberdeen. femme du lord lieutenant général d'Irlande. Mercredi sera tenue la première séance publique. Les réunions du conseil international, qui dureront jusqu'au 14 mai, seront suivies du congrès féminin du 14 au 21 rïai. AUTR8CHE-HOMGR&S La santé de François-Joseph On annonce officiellement que la nuit de lurixii à mardi a été bon-ne et renouante. Les phénomènes catarrhaux ont diminué e, l'état générai a, par conséquent, été très satisfaisant. M. Kossuth gravement malade L'état de santé de M. Fr. Kossivi, 1 hem- I me d'Etat hongrois connu, est désespéré. ESPAGNE La grève des officiers mécaniciens de la marine marchande Par suite de la grève des officiers mécaniciens de la marine marchande de Bil-bao, 120 navires sont immobilisés dans le port, On en compte 15 à Gijon, 2 à Séville et 2 à Huelva. La fédération des dockers a promis de déclarer la grève le 6 mai si le conflit n'est pas solutionné. RUSSIE A LA DOUMA Les pouvoirs des zemstvos La douma a discuté 1'op.portunité de la motion relative à une réforme du statut de 1910 concernant les zemstvos, réforme tendant à élargir l'autonomie de ces subdivisions administratives. Le représentant du gouvernement a combattu cette motion où il ne veut voir qu'un effort de décentralisation. Il a déclaré que le gouvernement doit conserver le droit de contrôle sur l'activité des zemstvos.Le projet de réforme a été renvoyé à une commission qui a été chargée d'élaborer un projet de loi sur cette question. Motions repoussées La douma a discuté ensuite la motion des députés Efremos, Milioukof et Tcher-kheidze tendant à attribuer, à la séance de jeudi, la priorité à la diccussion du projet de loi sur la liberté de la tribune parlementaire qui est en ce moment soumis à l'examen de la commission judiciaire de la douma et à charger ladite commission de donner lecture de son rapport à la séance de jeudi. La douma a discuté en mgme temps la motion de MM. Milioukof, Kerenski et Tcherkheidze qui propose de ne pas aborder la discussion du budget tant que le projet de loi ci-dessus mentionné n'aura pas acquis force de loi. Les deux motions ont été repoussées, la première par 157 voix contre 99 et 4 abstentions et la seconde par 164 voix contre 82 et 15 abstentions.. • La discussion du budget La discussion du budget a commencé mardi matin. Au début de la discussion, le président annonce qu'il a reçu une motion signée par trente membres demandant l'ajournement du débat sur le budget jusqu'à ce que le projet de loi sur la liberté"de la parole poui-les membres du parlement, ait été voté. Les signatures des députés présentant H motion ont été communiquées par trois membres du parti social-démocrate. La motion est rejetée par 140 voix contre 76. Les membres du parti social-démocrate quittent alors la salle des séan -es. L'assemblée commence ensi te la discussion immédiate du budget. Vacarme. — Expulsions Après que le rapporteur eut déposé le budget, le premier ministre monte à la tribune. L'extrême-gauche l'y accueille avec un vacarme assourdissant, faisant claquer les pupitres et criant : « En voilà assez ! » « Nous ne vous laisserons pas parler. » Les rappels à l'ordre du président restant sans effet, ce dernier propose l'exclusion durant 15 séances de 8 membres appartenant aux partis social-démocrate et ouvrier. Chacun des expulsés fait une déclaration à la tribune mais on ne permet pas à MM. Skobelef et Chenkeli de s'exprimer. M. Chenkeli, néanmoins, parvient à rester quelques instants à la tribune, puis, de sa place, iil refuse de quitter la salle des séances, malgré l'ordre du président. Il n'obéit pas davantage à la requête de l'huissier. Le président déclare alors qu'il suspend la séance afin de sauvegarder la dignité de la douma. A la reprise de la séance, le socialiste Tchkkheli, exclu par le vote de l'assemblée, se refuse d'obtempérer à l'ordre de quitter la salle. Le président suspend à nouveau la séance, et le questeur fait quérir les gardes du palais. Ceux-ci introduits, Tchkkheli quitte sa place en déclarant qu'il se soumet seulement à la force. Ensuite sont encore successivement exclus pour quinze séances trois socialistes dont deux ont dû être éloignés manu militari.La gauche continuant de faire du tapage, deux nouvelles tentatives de M. Go-remykine de prendre la parole restent infructueuses. Le président de la douma propose alors d'exclure pour quinze séances deux nouveaux groupes de" députés de l'extrême gauche, ce qui fait avec ceux qui ont été précédemment exclus en tout seize exclusions. La proposition d'exclusion est adoptée. Les nouveaux exclus quittent la salle à l'aptparition réitérée des gardes du palais. Finalement le président du conseil des ministres regagne la tribune et prononce un bref discours saluant la douma et la priant d'accueillir ses salutations avec la même bienveillance que celle avec laquelle il les lui adresse lui-même. (Applaudissements au centre et à droite.) C'est la première fois que M. Goremy-kine, président du conseil, prenait la parole en séance plénière de la douma. C'est la première fois que le président a dû faire appel à la force armée pour l'expulsion de députés depuis la constitution de la douma. 11 en est résulté une certaine émotion sur les bancs de la chambre et dans les tribunes occupées par le public. Nouvel attentat contre la Finlande Une réunion extraordinaire a eu lieu mardi, à Saint-Pétersbourg, -o is la présidence du président du conseil, pour examiner la question de l'incorpjrar >i de plusieurs districts finlandais "l.ins I** gouvernement de Saint-Pétersbourg, dans l'intérêt de la défense du pays. Le secrétaire d'Etat pour la Finlande assistait à cette réunion. Presque tous les personnages ont voté en principe, pour 4es raisons straté giques, la réunion de presque tout le gouvernement de Viborg au gouvernement de Saint-Pétersbourg. Cependant, vu l'importance extraordinaire de la question, la décision ^définitive sera prise par le conseil des ministres. Une ville en feu La ville de Skala ■ (dans le gouvernement de Kielce) est en feu. Trois cents maisons brûlent. Il y a déjà des morts. TURQUIE Convocation de là chambre La convocation de la chambre des députés est fixée définitivement au jeudi 14 courant. Le gouvernement a envoyé l'ordre par télégraiphe aux gouverneurs des vilayets d'aviser les députés. Halil bey, député de Castamouni, président du conseil d'Etat., est seul candidat à la présidence de la chambre. Nail bey, sénateur et ancien ministre des finances, sera probablement nommé président du sénat. ETATS-US^ÎS Un vieux général assassiné par son fils Le général Hiram Duryea, âgé de 80 ans, a été assassiné mardi matin, à New-York, pendant son sommeil, par son fils Chester. On croit que ce dernier était devenu fou. Il y a onze ans, la femme de M. Chester Duryea avait obtenu le divorce. Dans cette affa le, le général avait pris parti contre son fils. Le général Hiram Duryea était vétéran de la guerre de Sécession. C'était un riche industriel. CANADA Un mystère D'Halifax : On ne sait toujours rien au sujet du vapeur inconnu que le Seydlîtz a déalaré par télégraphie sans fil avoir rencontré dans les parages de l'île des Sables. Les autorités estiment que des vaisseaux non pourvus de la télégraphie sans fil ont dû recueillir les passagers et qu'au premier port où ils toucheront ils fourniront des détails de nature à dissiper le mystère. AMERIQUE CENTRALE Tragique explosion De Panama : Mardi matin une explosion s'est produite dans un magasin de dynamite appartenant au gouvernement de Panama. Il y a huit tués et dix-neuf blessés. L'immeuble a été détruit. L'explosion est due à Un feu de brousse qui gagna de proche en proche et vint atteindre le bâtiment que les pompiers essayaient de protéger et d'isoler. La plupart des victimes sont des pompiers. Les nuits lallaniiis Les chemins de 1er orientaux Les négociations relatives aux chemins de fer orientaux semblent devoir traîner considérablement en longueur. Contrairement au bruit répandu à l'étranger, dans les cercles bien informés de Vienne on affirme qu'aucun fait intéressant ne s'est produit ces jours derniers qui permette d'espérer un changement prochain dans l'attitude des négociateurs. Le Pësther Lloyd publie l'information suivante au sujet des chemins de fer orientaux : Puisque l'Autriche-Hongrie ne peut pas accepter le contre-projet serbe, il ne reste actuellement autre chose à faire pour la monarchie que de réclamer la restitution de ces voies ferrées. C'est pour elle non seulement un droit garanti par la concession turque, mais il résulte des engagements pris par la Serbie dans le traité serbo-turc et des décisions adoptées à cet égard par la conférence des ambassadeurs à Londres. Talaat bey se rend à Bucarest On annonce officiellement pour samedi prochain le départ pour Bucarest, où il résidera trois jours, de Talaat bey, ministre de l'intérieur de Turquie. Il sera accompagné de son chef de cabinet. Le motif donné est de rendre la visite faite il y a quelques mois par le ministre Jonnesco. Cependant ce voyage est fort commenté et on lui attribue une grande importance politique en corrélation avec la question des îles, car ce voyage, qui avait été fixé officiellement à la fin de juillet prochain, a été décidé dimanche à une date aussi rapprochée par le conseil des ministres malgré l'ouverture prochaine de la session parlementaire. Talaat bey projette, aussitôt après la clôture de la session, à là fin de juillet, de prendre un mois de congé pour visiter les grandes capitales européennes.. Dans l'Epire du Nord Les Epirotes ont repris une partie des positions qu'ils avaient perdues. Ils ont réoccupé Fra-chari près de Remeti. Le gouvernement provisoire épirote s'est installé dans le village de Yaraoutsates. Les Epirotes, au nombre de 5.000, se sont réfugiés sur le territoire hellénique. Etats-Unis et liip Le brigand Zapata s'apprêterait à attaquer Mexico Une proclamation, signée par le général Zapata en date du lor mai, a été publiée lundi soir. Elle annonce que les insurgés du sud attaqueront Mexico mardi et ont condamné à mort les généraux Huerta et Blanquet. On considère que cette proclamation met fin au bruit d'après lequel le général Zapata et Huerta coopéraient et que Zapata marchait sur la Vera-Cruz. A Tampico Le vice-amiral Mayo dit que la fusillade continue toujours à Tampico entre fédéraux et cônstitutionnalistes. Un consul américain arrêté M. John Sulliman, consul américain à San Luiz Potosi, aurait été emprisonné p«r le général Maas depuis quinze jours. Chemin de fer miné De Washington : ^e département de la guerre a appris par une information reçue de la Vera-Cruz que les troupes fédérales mexicaines ont miné la voie ferrée^ de la Vera-Cruz afin d'empêcher toute tentative de marche contre la capitale de la part des Américains. Débarquement d'artillerie yankee Apprenant que les fédéraux dirigent de l'artillerie de Mexico sur la Vera-Cruz, probablement pour le général Maas qui se trouve à Soledad, le général américain Funston a fait débarquer plusieurs pièces de canon sur le quai des douanes de la Vera-Cruz. Bien qu'on ne s'attende pas à une attaque, ces mesures sont prises par; précaution. Une manifestation à Bruxelles en faveur de la médiation Une importante manifestation populaire a défilé lundi après-midi devant les légations du Mexique, du Chili et de l'Argentine, applaudissant l'Union latine et particulièrement la médiation pacifique du Chilli, du Brésil et de l'Argentine. D'enthousiastes « Vivent le Chili et le ministre du Chili ! » furent poussés devant la légation du Chili à Bruxelles. va'VWVVWWW'WVVVVW'VW'VWWWWWVVWVWWWWVVVl Vois- plus Hoir» nos Demie» res Nouvelle-*; do la. nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton la « CHRONIQUE MUSICALE », par M. L. Solvay. vW WWWVWWWV VWVWVWVWVvWVW''. wvwvwwww^l FRANCE (Correspondance particulière de I'Etoile Belge) Paris, 5 mai. La Sirène « plaque » Vous ne savez peut-être pas que la Fédération des gauches est « empoisonnée » par le résultat des élections de dimanche dernier? Insuccès sur presque toute la ligne et, bien certainement, four noir pour le second tour. Bien sûr MM. Millerand, Briand et Barthou ont franchi heureusement le fossé. Mais les autres ? Ils ne sonl pas vingt, à les bien compter. Je croyais, prévoyant cet échec, comprendre pourquoi M. Briand avait tenu à être combattu dans sa circonscription de Saint-Etàenne par un inoffensif clérical. Te ne me trompais pas. Dût ma modestie coutumière souffrir de cette constatation j'ajouterai que mère Lanterne, es matin même, me donne raison. De façon gentille, rnigriarde, pressante même elle, invoque à l'actif de notre Aristide deux actes que déplorent précisément les amis d'hier du même Briand : Deux diéfen-ses faites à des candidats de la F. D. G. de se désister trop ouvertement poui! le monarchiste masqué. Et le trio éminemment sympathique, le trio Bourélv-Hautfort-Israël de chanter : — Reviens-nous, Aristide ! Parbleu ! Il ne demande que cela... Il le demande si bien, si fort qu'il n'a jamais cessé d'entretenir sur la rive ennemie les plus résistantes camaraderies. Mais comment traverser ? Pour cela il faut enjamber des corps tout vivants, tout remuants : Il faut enjamber Barthou, Millerand... Et qui dit que Jaurès, sauvagement impulsif et hys-tériquement clairvoyant, ne se tiendra pas sur oette rive devenue étrangère, qu'il n'y brandira pas l'aviron des naufrageurs pour assommer le revenant? Millerand et Barthou pourron-t-ils empêcher Briand de lâcher l'essaim en panique de la F. D. G. et d'essayer une nage de plus ? Ils en doutent eux-mêmes* Ils en doutent tellement qu'ils se résignent par avance à être les hommes de l'opposition de demain. Ils ne se plaignent pas de l'abandon certain : N'ont-ils pa>s conscience d'avoir engagé la Sirène pour la Tournée sans succès? Quoi d'étonna.nt à ce qu'elle cherche à changer de théâtre ? Des choses qui arrivent à la Tournée Baret peuvent arriver à d'autres, n'est-il pas vrai? Louis Maurice. CHINE La vérité sur l'émission en Belgique de bons du Trésor Chinois 8 p. c. De l'Agence d'Extrême-Orient : Ce n'est un secret pour personne qu'un conflit s'est élevé entre le gouvernement chinois et la Banque de Reports, de fonds publics et de dépôts à Anvers, au sujet de l'émission par cette dernière de bons du trésor chinois 8 p. c., celle-ci prétendant y être dûment autorisée, celui-là le niant et se refusant formellement à ratifier le contrat intervenu, à ce sujet, entre son ministre à Londres, M. Liou, et un financier anglais, contrat dont se prévaut, à l'heure actuelle, la banque anversoise. Il y a quelques jours déjà, la légation de Chine nous priait de vouloir bien insérer une note émanant du ministre des finances du gouvernement chinois et déclarant' en substance que « le gouvernement de la République n'avait jamais reconnu l'émission de bons 8 p. c. du trésor chinois, qui se poursuivait actuellement en Europe et qu'il était totalement étranger à cette opération ». L'impartialité nous faisait un devoir de ne livrer une telle communication à la publicité qu'après nous être entourés de tous les renseignements nécessaires. Nous nous sommes donc Mvrés à une enquête approfondie sur les faits en question qui intéressent l'épargne belge et soulèvent un point de droit international sur lequel la jurisprudence ne semble pas être unanime.Voici le résultat de nos investigations. Le projet d'émission des bons, dont il s'agàt, émane du gouvernement provisoire de Nanking. Après la réconciliation du nord et du sud, il fut abandonné par le gouvernement central de Pékin qui décida de n'y donner aucune suite. Toutefois, à la fin de l'année dernière, M. Chiong-Chi-Ling, premier ministre, fut amené, en présence de la situation difficile des finances de la République, a entretenir, de c^l ancien Droiet, le minis- ©S0 ga,rri rt ée. — ISP ±2i€

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