L'étoile belge

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27 February 1914
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Vendredi 27 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un «a : li fr.; 6 mois, fr. tt.SO; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : IV fr.; G mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 H. En prwwice il suffit de remettre le prix de l'abonnement au feeteuf Edition C Baromètre du 27 février 5» heures Tempér. raoyn« normale26, .î°S Maximum de la >^\TïvQ\ÀR/veille, 4 j Minimum delà 7Rn -"d'u nm.1 Baromèt.,le 20, J/t >a 8 h" Quantité d'eau de 8 à 8 hrfcS, peS ' ' Observations bIlLj ta // ^mu^4 Température, I SolH (X ^ i Baromètre, Il siSm 6 I ,b0';i™y ; Humidité(100= 1\^ Yd ^7 l hum* absol.), 8ô ! Ventdominan Vc£\ \&>s. ^c" j ; Déclin, magn. 12°oo 1 Ephémérides p'îeTl fécrv'r Soleil: ï'«ne: lever, G h, 33 lever- 71l-1) coucher, 17 h. 19 coucher. 20 h. 13 ] Prévisions de l'Observatoire : Vent S.-W. faible; nuageux; pluie, . Service des malles Ostende-Oonvres Etat de la mer, le 27, à 4 heures : calme France, Angleterre, Allemagne et ) « ^ , par trimestre trop /a" S * ANNONCES : 45 c1061 la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.68» tous pays de l'Union postale, ) * ( payable d'avance sWâk I^CwSluBirSIflQ nP1 Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Pubhcitôv Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j mandat-poste "w B3<^iltifiwiU 36, rue Neuve, paraissent le soir môme. ÉT'IR.-AJfcT G-IEIR, H*e désir des réactionnaires allemands Malgré le résultat de l'élection de Magdebourg-Jericho, qui a fait passer 1 ancien mandat de Bismarck des mains des socialistes dans celles des conservateurs, le bloc de gauche conserve la majorité au reichstag. Gela ne fait pas l'affaire des réactionnaires, et comme ils pensent que l'opinion leur est actuellement favorable, ils poussent à la dissolution du reichstag. Mais il faut des motifs pour prendre une résolution aussi grave. Le désir des conservateurs n'est pas une raison suffisante. Le gouvernement ne peut reprocher à l'assemblée qui a voté la loi militaire et le milliard de contribution exceptionnelle de manquer de patriotisme. Les réactionnaires ne sont pas en peine pour si peu. Ils ont bien vite trouvé une matière à conflit. Il suffit de réclamer du reichstag le vote d'une loi l'exception. La majorité s'y refusera et on aura le prétexte désiré. Or, d'après la Shiddeutsche Konser-vative Korrespondenz, le conseil fédéral va-être saisi de deux projets de loi autorisant chaque État fédéré à supprimer les associations hostiles à l'Allemagne et à interdire la publication d'imprimés en langue étrangère également hostiles a l'Allemagne. L'agence en question ajoute que l'empereur attache la plus grande importance à ce que les deux projets en question deviennent lois et qu'il n'hésitera pas, le cas échéant, à dissoudre le reichstag. La Kreuzzeitung, l'organe des ultra-réactionnaires protestants, accueille cette information avec la plus vive joie et exprime l'avis que le reichstag se rendra aux arguments du gouvernement s'il a l'impression que celui-ci est fermement résolu à faire triompher ses projets et à recourir, pour cela, à tous les moyens que la constitution met à sa disposition. Le journal réactionnaire prend ses désirs pour la réalité. Il est peu probable que le gouvernement songe à délier la majorité du reichstag et il est certain que, s'il le faisait, le reichstag relèverait le gant. C'est bien, d'ailleurs, ce que souhaite et espère la Kreuzzeilung. Ce qui est vrai, c'est que le conseil fédéral est saisi, déjà depuis le mois de i de mai de l'an dernier, 'des projets en sser question, projets qui ne visaient que ; ains l'Alsace-Lorraine, mais qui, d'après ser- l'agence citée plus haut,s'appliqueraient e la en réalité à tous les États allemands. Le pas parlement du pays d'empire et le reichs-ime tag ont même pris position à l'égard de .uel- ces projets. La deuxième chambre d'Al-dis- sace - Lorraine s'est prononcée avec force, dans une résolution votée à l'una-îdre nimité moins deux voix, contre toute des tentative tendant à instituer un régime suf- d'exception contre les libertés de réu-pro- nion et de la presse. La première nili- chambre du pays d'empire, bien que tion composée pour une moitié de membres trio- nommés par l'empereur, a également pas voté, à l'unanimité moins quatre voix, vite une résolution invitant le gouvernent de ment à renoncer à ces lois d'exception. 3 i°i Le reichstag n'a pas été moins caté-'a et gorkjue. Au cours d'une interpellation qui a eu lieu à la fin du mois de mai, les iser- principaux partis, socialistes, libéraux, léral libéraux-nationaux et centre catholique mto- se sont, déclarés nettement* hostiles à mer toute législation d'exception. Or, ces par-lone tis comprennent plus des trois quarts més des députés au reichstag, et ils auraient tiles naturellement avec eux les Polonais, les >tion Alsaciens-Lorrains, les Guelfes et les plus Danois. leux g; ie gouvernement avait l'intention >s e' que lui attribue la correspondance con- it, à servatrice, il faudrait donc qu'il fût bien ung, résolu à provoquer un conflit avec le Pr0" reichstag. Il est douteux que tel soit le ition oas Le chancelier de Bethmann-Holl- avis weg n'est pas un belliqueux et le corres- •rSu" pondant berlinois de la FrankfurteT ?res" Zeitung déclare avoir de bonnes raisons >lu à de tenir pour faux ce que l'agence con- icou- gervatrice dit de l'empereur. je la II est donc probable que la correspondance conservatrice et la Kreuzzeitung 303 expriment simplement le désir des réac-jP™" tionnaires protestants. Ils constituent, il cer" est vra'> un parti puissant et influent, rej£_ mais ils ne sont heureusement qu'une s ce minorité infime au reichstag et les gou-ung. vernements forts eux-mêmes sont obli-nseil gés de compter avec la majorité du paris de lement et avec l'opinion du pays. NOS DÉPÊCHES Services SDéciaux de i'ETOJLE BELGE Services spéciaux FRANCE AU SENAT Vote du troisième douzième provisoire Le sénat a adopté sans discussion le pro jet de douzième provisoire applicable ai mois de mars. L'impôt sur le revenu Le sénat continue la discussion de l'im pot sur le revenu et étudie maintenant )< texte de sa commission. 1.'article premier est ainsi conçu : « A partir du 1er janvier 1915 il ne sera plus as sigrné de contingent aax départements, ar rondissements et communes pour l'établis sement de la contribution foncière des pro priétés non bâties qui cessera d'être ux impôt de répartition ». Les articles suivants décident que la contribution foncière sera transformée à par tir du 1er janvier 1915 en un impôt de quotité calculé à raison de 4 p. c. des 4/5 de 1s valeur locative des propriétés et indiquent le mode de perception de cet impôt. L'article 1er est adopté. L'article 2 porte que lu contribution foncière des propriétés non bâties sera réglée en raison du revenu de ces propriétés te. qu'il résulte des tarifs établis, le dit reveni devant être diminué d'un cinquième poui le calcul des cotisations. Un dialogue s'engage entre M. Martine' qui conteste la valeur des évaluations fai tes par l'administration et M. Caillaux qu la justifie. Puis M. Touron demande qu'oi frappe plus légèrement la propriété fores tière que le reste de la propriété non bâtie L'amendement de M. Touron en faveui de la propriété forestière et un autre amen dément sont combattus par M. Caillaux e repoussés. L'article 2 est adopté. Les articles 3, 4 et 5 sont réservés. L'article 6, qui fixe à 4 p. c. le taux de h contribution est adopté. La suite de la discussion est renvoyée i mardi. Un discours de M. Barthou Dans un discours qu'il a prononcé jeud soir, au banquet du parti républicain dé mocratique, M. Barthou a critiqué l'atti tude du gouvernement qui dans les récent débats parlementaires, refusa de poser li question de confiance chaque fois qu'uni parole nette risquait de lui faire perdr l'appui des révolutionnaires dont le con cours est nécessaire à son existence. On ni gouverne pas pour la France, on gouvern pour un parti avec l'intention d'arrivé: aux prochaines élections. M. Barthou affirme que le parti républi cain démocratique reste ce qu'il a toujour; été. Il ne renie aucune des grandes lois di la République, « mais, ajoute l'orateur nous distinguons entre le cléricalisme, qu est l'exploitation dans un but politique de; sentiments religieux, et la liberté religieusi dont nous sommes les partisans résolus Nous défendons les lois scolaires de Julei Ferry, mais nous sommes opposés au mo nopole. » Parlant du programme du parti, M. Bar thon dit • « Nous voulons le progrès social la protection des faibles, la capitulatior devant les interventions généreuses de h loi des égoisrnes attardés, cupides et in » Nous voulons le progrès fiscal en faisant supporter aux plus riches classes les conséquences financières de la loi militaire îr e par un impôt sur le capital et un impôt sur " 0_ le revenu, mais sans aucun caractère in- q >u quisitorial. -s< » Nous voulons le scrutin de liste avec représentation équitable des minorités. c< » Sans être nationalistes ou militaristes , a_ nous voulons une armée forte. Le pays , te veut vivre. Il ne peut pas déchoir du rang c que lui a fait à travers les siècles la conti- f ^ nuation de sa longue et magnifique liis- s_ toire. La loi de trois aiis est apparue com- , r_ me une sauvegarde. Le pays en a accepté s_ le sacrifice. Le parti révolutionnaire por- L 0_ tera la question devant le pays. Celui-ci se n détournera avec une ferme clairvoyance des lâches équivoques qui préparent les ^ abdications douloureuses. Nous aiderons 11 v. le pays à faire la lumière, à l'exiger de tous les candidats, à l'imposer à tous les Vl La partis. )> si En terminant, M. Barthou recommande n à ses auditeurs l'union et le courage ci- di vique. oi 2_ M. Adolphe Carnot donna ensuite lec- r£ ie ture d'une lettre de M. Briand, s'excusant IJ( de ne pouvoir venir par suite d'une indis- al lU position. ce ir Mort d'un vice-amiral dl se , Le vice-amiral Krantz, ancien ministre l'< . de la marine, est mort à Toulon. d ai Renfloué ^ Le Waldeck-Rousspau a été renfloué. e Le ministère de la marine a reçu un té- v ^ légramme disant : ce n_ Pas d'avaries apparentes. Les trois ma- ek chines fonctionnent. L'amiral de Sugny n fera route pour Toulon avec sa division et u le matériel dont le navire s'était allège sera embarqué. Q1 Le Waldeck-Rousseau a rallié Toulon, à convoyé par les bâtiments de l'armée na- u vale restés sur les lieux. La coque de ce bâtiment ne paraît pas avoir souffert de l'éehouement. On prépare actuellement une des formes de radoub de Missiessy di eli pour le recevoir et où seront entreprises p; é- les réparations jugées nécessaires. ts Ecroulement d'une montagne la A la suite des pluies abondantes une ;J ie montagne s'est effondrée au lieu dit Le Pe- ei re licau (ArdèeJie) et a complètement obstrué q- n- la vallée. Deux ruisseaux sont barrés et n. ie forment un lac. lin pont a été écrasé, des s- ie fermes englouties et le chemin d-es Chair- n, er Jettes coupé sur une longueuir ete 200 mè- ie très. |g [i- La masse de terre et de rochers repré- j-, rs sente à peu ores 500 mètres de long, 150 (\ le de large et GÔ de haut. te r. On ignore encore s'il y a des victimes. tî LES GREVES DE MINEURS sf n: se Le chômage est presque complet dans le se s. bassin minier de Pave cle Giers. Il est cornes plet- à Cransac. La grève est stationnaire ]'< o- à Monceau-les-Mines, mais dans Je bassin a de Lens le travail est presque normal. n r- Quelques affaissements s'étant produits F, il. aux abords des mines de Firminy, dans la fi >n Loire, le préfet a invité l'ingénieur en chef se la des mines à prendre les dispositions né- O n- cessaires pour l'entretien de ces puits afin d que rien ne vienne prolonger le chômage lorsque la reprise au travau sera cieciuee par les mineurs. Le charbon commence à manquer dans les usines de la vallée du Giers dont deux auraient déjà licencié une partie ele leur personnel. Les mineurs de la Loire, réunis jeudi à Saint-Etienne, ont adopté un ordre du jour protestant contre le vote émis mercredi par la chambre, critiquant l'attitude de certains députés socialistes, comme M. Jaurès, qui ont usé de leur influence pour faire accepter cette loi sans tenir compte de la Fédération du sous-sol et affirmant leur résolution de continuer la grève en attendant la décision' du conseil national qui se réunira le 1er mars et dont ils s'engagent à respecter les décisions. Il manque quelcfues centaines d'ouvriers mineurs à Courrières, Dourges et Ostricourt, 300 à Anzin et 120 à Sclessiin. Auc.un incident dans les bassins du Nord et du Pas-de-Calais. Les mineurs grévistes de Decazeville, après avoir pris connaissance du vote de la chambre, sur les retraites minières, ont décidé de continuer la grève en attendant la décision du conseil national de la Fédération dU' sous-sol. De Paris : La Fédération des travailleurs du sous-sol vient d'envoyer le télégramme suivant à tous les secrétaires eies syndicats ouvriers : u Loi sur retraites votée. Prenez mandat du syndicat de votre région pour dimanche prochain. » C'est au cours .de la réunion que tiendront les délégués des syndicats miniers que l'on décidera -de poursuivre ou non le mouvement de grève. Il se pourrait que la grève fût vite terminée. ALLEMAGNE Après Saverne La commission du reichstag chargée d'examiner les projets de loi déposés à la suite des débats sur les incidents de Saverne a tenu jeudi une deuxième séance. Le commissaire du gouvernement a déclaré qu'il ne lui était pas encore possible de donner communication des documents promis à la séance précédente sur l'unification des prescriptions actuelles en ce qui concerne l'emploi de la force armée. Tous les projets de loi, les motions et les pétitions des Alsaciens, des socialistes et des radicaux ont été ensuite repoussés par la majorité conservatrice, centriste et libérale.Les travaux de la commission sont terminés.Duel mortel Un duel a eu lieu jeudi matin dans le bois d'Orly (Lorraine) entre les lieutenants de La Valette St-Georges et Haage, tous deux du 99° régiment d'infanterie. M. Haag a été tué. La cause de la rencontre était une injure grave. Rixe entre ouvriers italiens et allemands Dans une rixe qui a éclaté entre ouvriers allemands et italiens à Grand Moyeuvre, en Lorraine, un ouvrier allemand a été tué et un autre grièvement blessé. Explosion dans une fabrique d'aniline , Une explosion s'est produite dans une " fabrique d'aniline du faubourg berlinois de Puimmelsburg, jeudi, vers midi. Le nombre des morts n'est pas encore connu. On dit qu'il y en aurait de trois à six. Les vitres de toutes les fenêtres du voisinage ont été brisées. Les pompiers, des médecins, des voitures d'ambulance sont sur les lieux. Une dépêche ultérieure dit que d'après les renseignements recueillis jusqu'à ce moment, douze personnes ont été tuées et huit sont blessées grièvement. On craint que d'autres victimes ne soient encore ensevelies sous les décombres. La cause de la catastrophe n'est pas en coie connue. Une dernière dépêche dit que la cause de la catastrophe paraît être une explosion de cihauidière. Ce qui restait debout de l'usine a pris feu aussitôt aiprès l'explosion, ce qui rend extrêmement difficiles les travaux de déblaiement.Les anciens officiers dans le commerce et l'industrie Le général von Falkenliayn, nouveau ministre de la guerre, s'était adressé aux chambres de commerce pour les prier de voir dans quelles conditions il serait possible de procurer des emplois suffisamment , rémunérés à des officiers en retraite ou en disponibilité. Les chambres de commerce ont pour la plupart émis un avis défavorable au projet du ministre, mais ont ce-: pendant elécidé de soumettre la question ' au comité permanent des chambres de commerce. Ce comité publie maintenant la déclaration suivante : « En principe il est souhaitable de fournir à d'anciens officiers > l'occasion de placer leurs forces au service du commerce et de l'industrie. Cependant comme pour ces deux branches il existe déjà des offres très suffisantes d'Un personnel expérimenté et qu'il convient de fa- . voriser d'abord, il nie reste que peu de chances d'occuper les anciens officiers et .cela . d'autant plus que pour la carrière com- - merciale il faut aujourd'hui absolument ; une instruction professionnelle. » i Dans ces conditions il est peu probable que les chambres de commerce répondent favorablement au ministre de la guerre. Un drame étrange | Trio de jeunes désespérés Un drame dont les circonstances sont ' des plus étranges occupe actuellement le ' parquet d'Eisenach (Saxe-Weimar). Il y a trois jours disparaissaient subitement de cette ville deux jeunes filles âgées de 17 et 20 ans employées comme vendeuses 1 à Ja bibliothèque de la, gare. On se perdait en conjectures sur les motifs de celte fugue ' quand se présenta à la police un jeune - homme de dix-sept ans, nommé Linde, qui • s'offrit à éclaircir ce mystère. 11 raconta qu'il avait pris, en compagnie des deux jeunes filles, une automobile pour le village de Marksuhl, où tous trois avaient résolu de se donner la mort. Ils se ren-1 elirent sous bois et en un endroit écarté ils tentèrent de se suicider. L'une des jeunes filles se tua sur le coup et l'autre se blessa seulement. Sur sa demande, Linde la tua, mais le courage lui manqua ensuite pour > se suicider et il revint à Eisenach. , Le récit fait par Linde fut contrôlé. A ? l'endroit dit on retrouva effectivement les i cadavres des deux jeunes filles. Vêtues ele noir elles gisaient l'une à côté de l'autre. > Entre elles se trouvait un bouquet de l fleurs. A quelques pas il y avait un buis» ï son auquel se trouvait fixé un voile noir. - On trouva aussi le revolver qui servit au i drame. ? Le jeune Linde a été écroué. Le parquet pense que son récit est exact, mais on ignore encore^ les motifs de la détermination du trio eï\9 jeunes désespérés, Lin.de ayant refusé de eionner toute explication. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES L'affaire Benton Sir Edward Grey, répondant à une question sur les événements mexicains, dit : Avant l'affaire Benton nous aviqns demandé au gouvernement américain de faire des représentations énergiques aux chefs constitutionnalistes sur la néeiessité de respecter la vie et les biens des étrangers. On a déjà fait rV semblables représentations à diverses reprises à Mexico. Sir Edward Grey fait l'éloge de l'attitude du gouvernement américain dans l'affaire Benton. L^ gouvernement américain a agi dans cette affaire comme si M. Benton avait été sujet américain. Le ministre ajoute : Il n'est pas nécessaire de faire ressortir l'émotion du pays à la suite de cette affaire, émotion que partage pleinement le gouvernement. Sir Edward Grey espère qu'on reconnaîtra que si la manifestation de, cette émotion a eu un caractère réservé, le sentiment éprouvé n'en a pas été moins profond.Répondant à une question, sir Edward Grey a manifesté l'espoir de voir échanger bientôt les ratifications de la convention d'arbitrage anglo-américaine renouvelée le 3 mai 1913. Le ministre a ajouté que le gouvernement examine actuellement la proposition des Etats-Unis relative à la conclusion du traité établissant la. commission de la paix. Pour le tunnel sous la Manche Le groupe parlementaire du tunnel sous la Manche, qui compte aujourd'hui une centaine de membres appartenant à tous les partis et dont le nombre va sans cesse en augmentant, avait conve>qué jeudi après-midi une grande réunion. Cette réunion, à laquelle assistaient de nombreux négociants de la cité, des représentants du ministère de la guerre et des autres ministères, a voté, à l'unanimité, un ordre du jour en faveur de la construction du tunnel.Les suffragettes incendient une église L'église historique de Whitekirk, dans East-Lo-thiaai, a été détruite jeudi matin par un incendie. Des reliques de grande valeur sont perdues. Une publication émanant .des suffragettes a été trouvée sur les lieux du sinistre. ITALIE Le congrès de jphylopathologie La conférence internationale de phylo-pat.hologie a commencé jeudi ses travaux. Le rajppo-rteur générai, de la conférence, M. Dop, a fait un exposé des questions e^ud formeront l'objet et le programma eies travaux. Après discussion on a décidé de rédiger à la clôture des travaux un acte final qui sera signé ad referendum et que les gouvernements poudTont transformer en convention internationale. Deux commissions ont été constituées, l'une pour les qeiestions d'ordre diplomatique, administratif et économique, l'aa> tre pour les questiem techniques. Ces admissions se réuniront vendredi. AUTRICHE-HONGRIE Importante banqueroute à Prague De Carlsbad : Une banque d'assurances autrichienne de Prague, qui avait assuré pour 20 millions de créances commerciales, a fait banqueroute. Des scènes tumultueuses se sont prewluites à l'assemblée des actionnaires. RUSSIE La hantise de l'espionnage On annonce que l'aéronaute allemand Beiiiner et l'aviateur Mischewsky, qui avaient atterri en Russie, sont tous deux retenus par les autorités russes, l'un à Perm, l'autre à Varsovie, sous l'inculpation el'espionnage. Un aérolithe incendiaire Les journaux de Saintr-Pétersbourg publient une dépêche de Varsovie annonçant qu'un aérolithe est tombé sur le village de Kjendkavitz (gouvernement de Kieletz), détruisant plusieurs maisons et mettant le feu à six métairies. La chute de ce bolide a été accompagnée d'un dégagement de vapeurs sulfureuses. Les habitants ont été pris de panique. ESPAGNE Nouveaux désordres à Valence Les grévistes ont lancé des pierres, brisé des vitres et tiré deux coups de feu. Ils ont ainsi obligé la garde civile à charger. Celle-ci a tiré en l'air et a procédé à dix arrestations. La tempête On mande de Catnarinas qu'à la suite d'une tempête, trois maisons se sont écrou^ lées. Un enfant a été tué. Le vapeur Lo&azpi a recueilli un radio-télégramme disant que près élu Cap Finis-tèire un voilier, dont en ignore le nom et la nationalité, vogue u-Luindoniié. PORTUGAL La grève des cheminots. — Incidents De Madrid : Le ministre des affaires étrangères a reçu du Portugal des nouvelles annonçant que la grève des cheminots s'est aggravée. Deux bombes ont éclaté dans la gare du Rocio, à Lisbonne, sans faire de victimes. Les communications télégraphiques terrestres sont toujours interrompues. Une délégation de grévistes s'est présentée à la présidence du conseil, mais le président du conseil a refusé de la recevoir jusqu'à ce que les grévistes aient abandonné leur attitude actuelle. 11 y aurait des divergences de vues parmi les grévistes. On a tenté de faire sauter à la dynamite deux trains près de Helvas. DANEMARK Le naufrage de l'« Ekliptica » Une dépêche de La Corogne donne les elétails suivants sur ce naufrage : U Ekliptica -a coulé au Cap Orte«ga.t. Il a trouvé, fortement endommagé et allant à la dérive, p.ar le Wildcnfelds. L'équipage du navire allemand a lancé plusieurs canots qui; ono ete écrasés contre les nanics ae VEkliptica. La mer étant affreusement démontée, le vapeur danois coula quelques moments après avec 21 hommes à boreL Quatorze hommes ont pu être sauvés. Parmi ceux-ci se trouvait le capitaine qui, étant grièvement blessé, a succombé quelques instants a.près. La plupart des sauvés sont originaires ele Copenhague. Le vapeur allemand Wildenfels a débarqué à Lisbonne 11 naufragés du vapeur danois Ekliptica, qui a coulé dans le golfe de Biscaye. 7 hommes de l'équipage et le capitaine se sont noyés. TURQUIE Le préfet de Constantinople démissionnaire D'après le Berliner Tageblatt, le préfet de Constantinople, Djemil pacha, a adressé d'Egypte, où il est en voyage, sa démission pour protester contre les mesures disciplinaires prises à son insu contre des fonctionnaires municipaux. AFRIQUE Un missionnaire arrêté au Congo portugais La Société des missionnaires Baptistes de Londres a été informée que le père Bowkill, un de ses missionnaires à San Salvador, dans le Congo portugais, a été arrêté pour avoir cherché à recruter de la main-d'œuvre indigène pour les îles de San Thomé et du Prince. MAROC La tempête. — Navires en danger On mande de Casablanca : La mer est grosse. Les vapeurs sont à la cape au large. Le voilier norvégien Casma a été jeté à la cota ^équipage a été sauvé. (Jn autre voilier, le Kalt.en, s'est brisé jeudi ma/-tiin. Le vapeur allemand1 Mogador, également à la cape, demande du secours. ETATS-UNIS Un projet de fondation d'un royaume nègre en Afrique A la demande de l'Angleterre, le département de la justice vient d'ouvrir une enquête sur un projet conçu, dit-on, par un nègre d'Oklahoma nommé Sam de se constituer un royaume nègre africain, sur la Côte d'Or. Le va-peur Liberia a été amarré pendant un mois à la jetée de Brooklyn avec, à bord, 250 émigrants nègres auxquels Sam aurait, elit-on, vendu des actions d'une compagnie de colonisation en Afrique. Le gouvernement ne se croit pas le droit d'intervenir pour empêcher l'émigration des nègres. MEXIQUE L'insécurité des étrangers Le correspondant du Daily Telegrapli à Washington déclare que la vie de M. Per-ceval court un grave danger si, se conformant aux instructions qui lui ont été données, le ex>nsul anglais franchit la frontière et pénètre en territoire/ mexicain. La situation, déclare le correspondant, est extraordinaire et presque incroyable à Juaréz et dans le voisinage die cette ville, où commande le général Villa. Le fait est connu dans les cercles officiels, mais pour des raisons politiques, on n'en fait pas part au paiblic et le nombre des Américains disparus mystérieusement ai: cours de ces dernières semaines est te] que personne ne se sent en sécurité. Toutes les fois que des représentations sonl faites au général Villa, il prétend ne ries savoir ou traite l'affaire légèrement. Neuf exécutions Une dépêche d'El Paso dit que M. Mi-ohaalis, de New-York, qui a été mis en liberté mardi de la prison de Juarez, raconte que l'Allemand, sujet américain, M. Bauch et plusieurs Américains, sont détenus dans cette prison. 11 dit que pendant les 11 jours qu'il a passé dans la prison il a vu par un judas 9 exécutions dont l'une était celle d'un nommé Grey. M. Bauch aurait également été exécuté Le Daily Mail écrit que, selon des nouvelles reçues d'officiers de l'armée aniéri-e^.ine à El Paso, les déclarations du général Villa selon lesquelles l'Américain Bauch qui a disparu, a été relâché il y a quelques jours est inexacte. M. Bauch aurait été exécuté vendredi dernier à Juarez. Un Français assassiné ? Le Temps dit qu'au ministère français des affaires étrangères on n'a reçu jusqu'à présent aucun avis de Ja légation du Mexique concernant le bruit qu'un Français, nommé Simon, aurait été assassiné fin janvier par les bandes de Zapata. Le Temps ajoute toutefois qu'au ministère on a été avisé de source privée du meurtre d'un Français, annoncé par les parents de la victime qui donnent le nom de Samson et non de Simon. INDES ASSOLASSES L'attentat contre le vice-roi Arrestations On télégraphie de Delhi à Londres que les récentes arrestations opérées' dans la ville et à Lahore ont provoqué une vive émotion. La police garde le silence, mais il est fort probable qu'elle suit une piste pouvant amener la découverte des conspirateurs qui ont organisé l'attentat contre le vice-roi. Toutefois, il est établi que les anarchistes auraient des partisans dans les classes supérieures du Punjab. Aussi les recherches de la oolie-e sont particulièrement actives dans cette région. Les Évéïennts 'eaKaiiiies La question du Dodécanèse La presse de Constantinople expeïse ainsi la question *du Dodécanèse : L'Italie demanderait pour l'évacuation une indemnité de 120 millions de francs dont 100 millions de dépenses militaires supplémentaires pour la non-exécution du traité de Lausanne, et 20 millions pour frais d'administration des îles. L'Italie renoncerait à l'indemnité contre des.concessions de chemins de fer dans la région d'Adalia, mai£ L'Angleterre invoque; des droits cinquantenaires accordés par la Porte sur la même région à des .sociétés anglaises. Elle demanderait des compensations. La solution de ces questions s'impose reenemenx avant que soient engages entre la Porte et la Grèce les pourparlers directs dont la probabilité a été envisagée.La signature de la paix turco-serbe est imminente. Un courrier spécial serbe est attendu aujourd'hui ou demain. VVVVVVWWVVVVWVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVt'VVVVVVVVVVVVV Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. VAAAA^\\a\VVVV\\aaAA/WV\VlAVVVVlWVVVVVVVAAWVVVV\A-> FRANCE NOTES PARISIENNES Progrès et bonheur M. Jearv Finot s'est institué professeur de bonheur. Avec une belle ardeur, avec une sérénité vaillante, il soutient depuis longtemps, en effet, qu'il y a une science du bonheur. Quelle autre serait plus digne d'être enseignée ! Je ne vois pas pourquoi M. Jean Finot n'aurait pas un jour une chaire, autour de laquelle se presseraient bien* des auditeurs, car quel sujet pourrait être d'un intérêt plus direct? On raconte que Collin d'H-arleville, qui avait écrit l'Optimiste, et qui, après le succès de cette comédie, s'écriait : « N'ai-je pas raison de dire que tout est Lien ! « n'en devint pas moins mélancolique, chagrin et misanthrope, donnant une singulière contradiction à ses théories. Mais c'est que l'idéal de Collin d'Harle-ville n'était pas bien haut : il ne voyait le bonheur que dans de petites satisfactions. M. Jeaai Finot a des vues plus élevées, et, par là, il se place au-dessns des hasards qui poussent à envisager le monde d'une façon souriante, quitte, si les circonstances sont moins favorables, à changer d'avis. Il fait dépendre le bonheur du perfection-neme<nt moral, d'un sens actif de l'altruisme. « L'homme est un être social, et son' bonheun étant impossible en dehors de la société, il faut que son bonheur s'accorde avec les exigences du bonheur collectif. » Le tout est de ne pas donner à ce mot de bonheur une signification' restreinte. Il n'est pas dans la réalisation immédiate des désirs, car chaque désir satisfait disparaît par cela même. Le bonheur n'est pas le plaisir, qui est ensentiellement variable, tandis que le vrai bonheur est stable, s'il est fondé sur des idées réfléchies, transformant les instincts égoïstes en instincts sociaux. Dans ces conditions, il peut donc s'apprendre, comme on apprend la grammaire ou une langue étrangère. Et c'est ce que développe ingénieusement M. Jean Finot, avec toutes sortes d'arguments, en assurant que cette pédagogie particulière n'a rien de paradoxal. Evidemment, les hommes seraient portés à être plus pressés de demander au professeur de bonheur qu'il leur livrât eies secrets pour les cas individuels. Mais c'est précisément une culture fondamentale du bonheur qui est l'objet eie sa doctrine. On ne résout pas un problème complexe sans avoir étudié les mathématiques. De même, on n'a la solution» du cas individuel, qui est, dans l'espèce, le problème, qu'après avoir acquis les bases nécessaires. M. Jean Finot se sert d'une autre comparaison : nous comprenons tous qu'un simple petit bégonia demande des soins persévérants pour donner des fleurs. Comment l'éclosion du bonheur ne demanderait-elle pas aussi mille soins ? S'il n'existe pas, c'est servent qu'on n'a rien fait pour qu'il soit. Le spectacle du monde est assurément assez déconcertant : on ve>it des gens heureux qui n'ont guère mérité de l'être, on voit la chance et la fortune favoriser certains, qui ne sont pas dignes de leurs faveurs, on voit les. distinctions sociales s'égarer. Rien n'empêchera jamais, sans doute, ces espèces de défis à la morale. Mais il s'agit, justement, d'armer assez les âmes pour distinguer le bonheur superficiel du bonheur permanent, qui est fait d'éléments bien supérieurs. Je ne vous dis pas que ce soient là des notions auxquelles seront imméeiiatement accessibles tous les esprits. Il en est ainsi de toutes les notions de beauté, qui demandent une préparation. Un sauvage ferait peut-être du bois à brûler du panneau sur lequel est peinte la Joconde. C'est à cette préparation que s'emploie la science du • bonheur, exigeant une- initiation. Le bonheur veut être conquis. ... Et si, malgré tout, 11 ne l'est pas, bien que, ainsi compris, il soit en dehors des événements, on aura toujours remué de nobles idées, on aura toujours donné quelques coups d'ailes — et cela, c'est certaine- j ment du bonheur. Paul Ginisty. (Correspondance particulière de î'Etoile belggJ Paris, 26 février. Le parlement et le financier Pendant les jours gras, le ministère Dou-mergue se voit imposer un régime plutôt maigre. Contre lui, les assauts se succèdent sans interruption. Ce fut, lundi dernier, une ecarmouche qui devait être vive à propos de l'état sanitaire de l'aimée. L'affaire s'est terminée en queue de poisson, pourrait-on dire, puisqu'elle a été solutionnée par une commission d'enquête. Or, la commission d'enquête équivaut à une « tarte à la crème » qui serait exclusivement parlementaire. On nomme une commission avec fracas pour la laisser s'ensé-velir ensuite dans les oubliettes du silence. Parmi les plus notoirës et les plus récentes disparues, citons la commission d'enquête sur la marine, la commission d'enej'uête sur les agissements profanes du Monsi-gnor Montagnini di Mirabelle, lequel démontra par son attitude que s'il était resté en France après la séparation, ce n'était pas pour des prunes, comme son nom l'indique.(".es commissions, nées dans le tumulte et'la passion, tombèrent prompt.emeni eu léthargie. Il en est ainsi de t<pus les grai.Uls feux, parce qu'ils sont de paille. Marine, v Montagnini, eurent des rapporteurs qui rappuruereiii/ j'cunciir? iucjx. ivicmc, iJitiau romain eut ce geste d'une suprême élégance de défunter récemment, ce qui meti fort à l'aise M. Bourely, rapporteur discret.. Car comment enquêter sur un homme descendu dans la tombe ? La commission d'hygiène à laquelle on vient de confier le mandat d'inspecter les casernes montrera-t-elle plus d'activité ? Possible. On pourrait espérer son rapport si — il y a un si — si les élections étaient proches... Reprise des hostilités, mardi dernier, 3 propos de la discussion df-un douzièmes qu'on s'obstine à qualifier de provisoire, pour démontrer sans doute que le provisoire est ce qui dure le plus longtemps. Le cabinet a été victorieux dans ce débat qui n'est que la préface du débat plus ample et depuis longtemps attendu, qui doit se dérouler vendredi prochain, lors de l'interpellation sur la politique financière du gouvernement. Sans être prophète, on peut prévoir que le ministère sortira une fois de plus sans peine de ce défilé. Les thèses, ici, importent peu. La vraie supériorité du gouvernement provient de ce qu'il a le champion le meilleur. Contre M. Cail< laux, ministre des finances, technicien de premier ordre, orateur d'affaires incompa--rahle, l'opposition est complètement désarmée à la chambre. Au séna,t, M. Riboii tient encore le coup. Mais au Palais-Bourbon, personne ne peut se mesurer contre M. Caillaux, dont l'habileté et l'expérience sont un gage de succès. L'erreur de ia minorité est de ne pa# comprendre la force de ison adversaire* Les elifficultés de 1^ politique française sont principalement financières. Dans ces conditions, de nombreux parlementaires qui n'ont qu'une médiocre sympathie pour M. Caillaux lui font confiance « parce qu'il; sait son métier ». Ceux qui guignent sa} place peuvent s'acharner contre lui, l'ambition du maroquin rendant aveugle. Mais les autres, qui prévoient la grimace de l'électeur recevant la feuille de contributions, ' se disent que c'est encore grâce à M. Caillaux qu'on s'en tirera avec le moins de frais. Aussi voteront-ils pour M. Caillaux. Diogène cherchait un homme. MM* Briand, Millerand et Barthou cherchent un financier. Beaumarchais a expliqué déjà que c'était chose difficile à trouvée* J.-M. Gros. ALLEMAGNE NOTES BERLINOISES Berlin, 24 février-Soucis gouvernementaux Le gouvernement allemand ne laisse pas d'avoir de grands soucis. Non pas que le reieïhstag dans sa majorité lui donne du fil à retordre ; on sait assez que le gouvernement peut ne se soucier du reichstag! que comme une carpe d'un abricot! Mais il a eies soucis d'ordre national, et le principal, le plus grave, le plus cuisant, est as* surément celui que lui cause la dépopulation.Car l'Allemagne se dépeuple, tout comrnj la Franœ. La natalité va diminuant dans des proportions vraiment inquiétantes poui; un pays qui compte surtout sur le nombre de son armée pour tenir sa place dans le monde. Les grandes villes, Berlin avanti toutes, ont donné l'exemple de l'inféconr-dité. Les chiffres sont frappants. Berlin, Dresde, Munich, Francfort deviennent, si! j'ose dire, stériles. Les paysans suivent la mouvement. Les familles de dix enfants* comme on en voyait tant il y a vingt ans dans les campagnes, deviennent extrêmement rares. Dans , les villes, les ménages sans enfants sont très nombreux. C'est très grave. On a recherché les raisons. Elles son# d'ordre .général et aussi d'ordre intime^ Raisons générales : difficultés croissantes de la vie avec les accroissements 'd'impôts de toutes sortes ; tendance de plus en plus générale vers le bien-être et la vie facile J coquetterie des femmes qui haïssent la ma* ternité qui déplace leur ligne,'pour parlefl à peu près comme Baudelaire. On a cherché aussi les remèdes. T.e pre-* mier serait naturellement de diminuer les impôts, mais cela est impossible j?arce que diminuer l'impôt serait rendre impossible le maintien de l'armée telle qu'elle est actuellement, et qu'il faut précisément des enfants non seulement pour mainUiiii; cette armée, mais encore pour l'augmenter^ Donc, cercle, vicieux. Autre remède, préconisé par le reichstag et par la chambre des députés de Prusse : guerre au malthusianisme, défense légale de fabriquer ou ide vendre tout ce qui, livres ou instruments, peut aider à la diffusiewi du mathusianis-me. Guerre enfin à l'immoralité qui, dans les grandes villes comme Berlin, constitue évidemment, un frein puissant à la natalité... Il est difficile (l'insister lorsqu onî écrit dans un journal qui n'est pas précisément un journal méeiical ; mais voua m'entendez... L'immoralité à Berlin ne se m on ire pas dans lies rues, mais on sait bien où la trouver si l'on' s'intéivss-e à elle. L'impératrice et les princesses de la famille impériale ont contribué pour une grande part à l'extirpée de la capitale, mais il n'y a rien à fa-ire, et le président de police-lui-m«>me y perdrait son latin. D'ailleurs, ee r/est pas certaine* ment, en.-interdisant, comme on s'y apprête, la vente de tout ce qui peut, aider l{ la propagation et surtout à la matérialisation du malthusianisme que l'on augmentera le chiffre eie la. natalité'. Tout au plus fera-t-on naître quelques milliers de bâtards de plus, et autant, de maîheureux, candidats à la misère et. à l'hôpital. Le remède de la dépopulation est ailleurs, si tant est qu'il existe. ... Autre souci gouvernemental : la nouvelle loi navale. Car il y aura une nouvelle loi navale, cela est. certain. Elle est même déjà en préparation. Commeiu cueillera-t-on ? Mal assurément, hw • le grand amiral von Tirpit;. ■ la marine, ait. trouvé un moyov, ;•* senter au reichstag sa; > Vsivi»- lv front. A une réceme V demanda la permis ^ * • > ' ©S1' année/. - - W' 58

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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