L'étoile belge

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s.n. 1914, 14 August. L'étoile belge. Seen on 28 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7ks4x/
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nous ■f ëiifiâmUmÊÊÉàÊÊÉsiNiÈÈm KK nm-mirmiin ■J llli"i 11 «Il \imÊMÊÈÉÊÊÊÊÊÊÈÊÈÈUlàÉÊDÊÊÊÊti Temper, moy" Maximum de la Minimum de la Baromètre, le 13 Quantité d'eau de 8 à S h**« Observations Température. Baromètre. Humidité (100 = Vent dominant Déclin, magn. Ephdnurides Soleil : lever, 4 h. 27 coucher, 19 h. 07 BBflflpH Vendredi 14 août 1914 PRIX DE LABONNEMENT : ; POUR BRUXELLES :•' ~ Un an : fl$ fr. ; 6 mois, fr. G-5®; 3 mois, fr. 3-5© POUR LA PROVINCE : Un an : S 6 fr.; 6 mois, fr. S-50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 1G h. J Un province il suffit de remettre le prix de V abonnement au /odeur Edition i? France, Angleterre. Allemagne et ) qf. ] par trimestre tous pays do l'Union postale. j " [ payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr, J mandat-poste @S« &UOL30L&&. ~~ N^ 226 5 centimes le numéro ANNONCES : -43 c»* la ligne-, minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir mêms. Baromètre du 14 août 5 heures normale 13,17°3 12°0 757 mm", 24"8 766'n=,5 hum. absol.), 65 ENE 12»3ü'fl pour 'e 14. août Lune : lever, 21 h. 42 coucher, 14 h. 01 Prévisions de l'Institut météorologique; Vent E. faible; beau. Service de» malles Oslcade-SHavres Etat de la mer, le 14, à 4 heures : agitée tfWiHAttvvrjiarami :£? ESIKJ" BELGIQUE LES ÉVÉNEMENTS A L'EXTÉRIEUR En rase campagne COMBAT DE HAELEN No'uxvosru.zsc ai*& îe ciel Des avions militaires allemands survolent tous les jours les cantonnements des troupes belges et les régions situées en deçà des lignes. Jeudi matin, vers 11 heures et quart, un de ces « Taube » planait sur Louvain, dans un ciel radieux, et le soleil faisant scintiller le cuirassement cle son capot : on aurait dit du métal argenté ou nickelé. La hauteur do l'appareil ne semblait pas dépasser cinq ou six cents mètres. Un de ces jours, nos aviateurs rencontreront là haut des aviateurs ennemis et peut-être se produira-t-il un combat aérien, du plus tragique intérêt. Aux environs de Diest, trois « Tauben » ont été abattus, jeudi matin, par nos troupes, nous a certifié un témoin oculaire. Voici le récit qu'il nous a fait de celte « chasse » peu banale : « Vers dix heures et demie, trois avions allemands survolaient nos troupes. Les chefs, agacés de cette audace, résolurent de la punir.Des détachements d'infanterie exécutèrent des feux de salve : lesavions montèrent un peu plus haut et poursuivirent leurs évolutions. Le feu de mitrailleuses n'obtenant pas plus de succès, ont mit rapidement en batterie quelques pièces de canon, qui tirèrent à shrapnclls. Au bout de quelques coups, ont vit les trois avions descendre l'un après l'autre, en.tournoyant, et aller s'abîmer au loin 'dans la campagne. » Nous n'avons pas pu contrôler l'exactitude de ce récit, qui n'a d'ailleurs rien d'invraisemblable en lui-même. Ajoutons que deux de nos aviateurs, les sapeurs Olieslagers et Tyck, ont, de leur côté, exécuté jeudi des reconnaissances aériennes &u-dessus des lignes ennemies, le premier, le matin, le second, l'aprèsdîner. Tous deux sont revenus sains et saufs à terre. Les volontaires Il y a, à l'heure actuelle, 42,000 volontaires ayant signé leur engagement dans l'armée belge. Les dépôts sont remplis. Le nombre des instructeurs recrutés est suffisant. Le drapeau des grenadiers Le drapeau des grenadiers est bien gardé : quatre anciens grenadiers ont demandé à encadrer le lieutenant qui en a la garde et qui le portera sur les champs de bataille. Ce sont : le maître d'armes Henri Dupont, et Nicolas Dupont, professeur de boxe à Liège, flanqués chacun de leur garçon de salle, deux géants. Si les Allemands essayent d'approcher, ils prendront, à défaut de drapeau, quelque chose pour leur rhum»... Zouaves et turcos On signale l'arrivée de nombreux régiments dé zouaves et de turcos, dilettantis de la baïonnette, venus directement d'Afrique. Les chevaux des uhlans Les troupes belges, qui ont fait prisonniers de nombreux uhlans, ont, par le fait même, fait des réserves d'excellents chevaux. C'est ainsi qu'aux environs de Namur, dans un parc, l'on a réuni environ 200 chevaux qui ont appartenu à des uhlans faits prisonniers ou blessés dans les engagements d'avantpostes. Non combattants, ne tirez pas ! Pour faire connaîtra à toute notre population les devoirs des civils vis-à-vis des troupes ennemies, un lecteur nous suggère qu'il faudrait non seulement afficher et publier, comme on l'a fait déjà, la circulaire du ministre de l'intérieur sur les lois de la guerre, mais la faire distribuer par les soins des autorités communales chez tmts les habitants et y attirer l'attentions aux prêches des églises et des temples. Tout le monde ne lit pas les journaux, sans compter que malheureusement trop ".utres ne savent pas L' Il y aurait peut-être une mesure plus efficace encore : ce serait d'inviter, surtout dans les viUages, les habitants à déposer leurs armes à la maison communale. Un espion arrêté en chemin de fer par une femme Hier, dans le train allant 'd'Anvers à Esschen, vers la Hollande, avait pris place un voyageur qui, pendant le trajet, avait rempli de notes plusieurs feuilles de papier. Il n'avait pas paru suspect à ses compagnons de voyage. Près d'Esschen, il prit, dans la poche de son gilet, un petit tube de bois, enroula les feuillets de papier et les y introduisit. Puis, ouvrant sa petite valise, il en enleva, à la grande stupéfaction des autres voyageurs, un pigeon à la patte duquel il attacha rapidement le tube minuscule et donna la liberté, par la portière, au volatile. Una dame — Beige —- qui était assise devant le voyageur, se leva aussitôt et se jeta sur celui-ci — certaine d'avoir devant elle un espion. Un autre voyageur intervint. On fit fonctionner la sonnette d'alarme et le train s'arrêta. On fouilla le personnage et l'on trouva dans ses poches des documents qui établissaient sa nationalité allemande. Convaincu d'espionnage, on lui lia les pieds et les mains et on le fit retourner à Anvers. La damie, qui alvait procédé à l'arrestation, a été priée de rentrer à Anvers afin d'apporter son témoignage à la justice. M. Emile Vander velde aux cantonnements M; Emile Vandervelde, ministre d'Etat, a visité, hier, l'es cantonnements d'une pailie des troupes belges. Le leader du parti socialiste belge a encouragé les soldats, leur a serré les mains, s'est entretenu avec eux. Emu et empoigné par l'allure des troupes, animées d'un esprit patriotique vraiment admirable, M. Vandervelde, en s'éloignant, s'est découvert et a crié : « Vive l'armée ! Vive la Belgique ! » Mme Vandervelde, qui accompagnait son mari, a distribué aux soldats des paquets de cigarettes. Réfugiés belges en Hollande L'invasion des troupes allemandes près de Visé a provoqué, on le sait, l'exode de nombreux Belges. Ces malheureux se sont réfugiés en grand nombre à Eysden, où ils sont logés au château du comte Geloes. Ils sont environ trois cents, tous civils, bien entendu. Ces pauvres gens se sont enfuis pour échapper à la brutalité des Prussiens, abandonnant pour la plupart tout ce qu'ils possédaient. Ces réfugiés sont presque tous dans le dénuement le plus complet et ils méritent d'être-secourus. On préparait depuis assez longtemps en Allemagne l'attaque de la Belgique Un télégramme daté de Bruxelles au Times (10 août) dit que la croyance généralement admise en Belgique que l'invasion allemande était décidée depuis assez longtemps se trouve confirmée par ce fait qu'un château célèbre de la Belgique, propriété d'un prince allemand, aurait, six semaines avant l'ouverture des hostilité, été dégarni de l'argenterie, des œuvres d'art et des bijoux qu'il contenait. Le tout aurait été en? On Fépiioiîe anglais Sous le titre : « L'artificieuse politique allemande dénoncée », le Times publie un violent réquisitoire contre le chancelier de l'empire, M. von Bethmann Hollweg. En voici la traduction : Le jour où l'Angleterre lança son ultimatum à l'Allemagne, le chancelier allemand fit au reichstag un discours qui semble destiné à rester mémorable dans les annales de la civilisation. C'est, à notre sens, l'étalage le plus cynique de la plus complète absence de morale de la part d'une grande puissance. Cet aveu est d'autant plus surprenant qu'il a été fait par un homme d'Etat qui avait conquis le respect et la confiance en ce pays (l'Angleterre) par la rectitude de son caractère, son sens droit et la probité qu'on lui reconnaissait. Cet homme vient de nous montrer luimême comment le plus juste et le plus raisonnable des politiciens allemands pense et parle quand il croit les intérêts de son pays en conflit avec les droits des autres hommes. Le passage signalé hier par notre correspondant de Berlin montre dans toute leur nudité les bases véritables de ce que l'on a appelé la Reapolitik prusso-allemande. Le chancelier est franc ; il ne cherche pas à dissimuler. « Nécessité, dit-il, ne connaît pas de lois ». Les Français, il le reconnaît, ont pris l'engagement de respecter la neutralité belge, mais « ils sont prêts pour l'invasion ». C'est pour cela que l'Allemagne ce n'a pas connu de lois ». C'est pour cela qu'elle a occupé le Luxembourg et a violé les frontières belges. Ces actes, M. von Bethmann-Hollweg le reconnaît, sont « contraires aux règles du droit international ». Mais qu'importe 1 L'Allemagne réparera « le tort qu'elle fait ». après qu'elle aura atteint « son but militaire ». L'importance de ce but explique tout. La fin justifie les moyens. Les peuples menacés — les Allemands ayant affecté de se croire menacés par eux — n'ont qu'à se préoccuper de se « tailler leur route » — se tailler leur route comme ils l'ont fait à Liège, sans songer à la mer de sang innocent répandu pour une querelle que le chancelier allemand lui-môme proclame injuste. Ceux qui observent la politique allemande et ont étudié l'histoire de la Prusse, savant depuis longtemps que 'ces principes sont a les héritiers de la « tradition frédéricienne ». Ils l'ont vue énoncée et louée dans les ouvrages de professeurs éminents et d'écrivains militaires distingués. Ils l'ont retrouvée dans les publications et les discours de la Ligue navale et les articles de la presse pangermaine. Ils en ont constaté l'application limitée à Algesiras, à Agadir et dans de nombreuses circonstances moins importantes. Ils ont attendu des années avant de la voir appliquée dans quelque grande aventure. Mais ils ne s'attendaient pas à entendre M. von BethmannHolhveg prêcher ouvertement le machiavélisme sous sa forme la plus réprouvée aux élus d'une nation qui vante au monde entier sa haute culture et son idéal élevé. La doctrine, nous l'avons dit, est traditionnelle à Berlin. C'est la doctrine de Haugwitz, comme ce fut la doctrine de Bismarck et de Frédéric. Mais Frédéric et Bismarck l'appliquèrent avec une connaissance parfaite des facteurs qui entraient en jeu.Les Prusso-Allemands d'aujourd'hui se sont mépris sur ces facteurs aussi grossièrement que Haugwitz lui-même.Ce n'est pas l'outrage à tous les droits qu'ils viennent de commettre, qui a surpris ceux qui connaissent leur passé ; c'est l'ignorance et la stupidité dont ils ont fait preuve en se décidant à ces outrages. N'est-il pas inouï que, dans toutes les régions — en Russie, en Italie, en France, en Belgique et, par-dessus tout, dans l'empira britannique — ils se soient montrés incapables d'apprécier les faits les plus clairs et qui présentaient pour eux un intérêt vital? A les en croire, ils donnent carte blanche à l'Autriche-Hongrie dans ses démêlés avec la Serbie. Ils sont surpris et froissas lorsqu'ils voient dans la Note austrohongroise les premiers résultats de la liberté inaccoutumée qu'ils avaient concédée à leur alliée. Néanmoins, ils justifient et appuyent ses démarches, sans même se donner la peine de prendre garde qu'ils compromettent la paix de l'Europe ! Us pensent que personne n'est prêt, sauf l'Allemagne. Ils oublient la force du panslavisme en Russie et la passion panorthodoxe. M. Sasonof, expliquait l'ambassadeur allemand à Vienne, peut les contenir, s'il le veut. La Russie n'a pas le droit d'intervenir et il doute qu'elle le fasse. Ni elle ni la France n'étaient prêtes, tandis que l'Allemagne «savait très bien ce qu'elle allait faire ». Us n'avaient d'yeux que pour ce qui était superficiel. Ils étaient frappés par nos divisions, par les mouvements de nos volontaires rivaux, par le langage de quelques-uns de nos socialistes et par la menace de grèves imminentes. En France, l'affaire Caillaux, la défaite du ministère Ribot et de M. Delcassé, le spectacle d'un ancien socialiste devenu chef du cabinet et gouvernant avec l'aida d'une chambre novice comptant dans son sein une centaine de socialistes, les impressionnèrent vivement. L'Italie, d'aventure, allait se prêter avec docilité aux ordres de Berlin et prodiguer son sang et son or dans une guerre d'agression au profit de l'Autriche dans les Balkans. La Belgique aurait, aux premiers cliquetis du sabre allemand, complaisamment prostitué ses libertés aux volontés de l'Allemagne militaire; et, si elle faisait dos façons, l'invincible armée de Sadowa et de Sedan n'avait qu'à se « tailler sa .voie, », Quant à l'Angleterre, M. yon Beth- mann-Hollweg et son impérial maître, la traiteraient comme Bismarck traita Louis, Napoléon. Elle était crédule, elle était désireuse de paix à tout prix. On lui aurait donné, en même temps que d'amples assurances, la paix avec le déshonneur. Nous n'avons pas besoin d'insister sur la fausseté de tous ces points de vue. Ils sont stupides. Us méconnaissent des vérités élémentaires qui sont connues dans chaque pays par les moindres citoyens. Et c'est sur cela et quelques autres données aussi frivoles que la « petite doublure de Bismarck » à la Wilhelmstrasse et à Potsdam cherche à baser un plan qui doit rivaliser avec les siens. Il est facile d'être amoral ; il est moins aisé de l'être de façon profitable. L'homme « de sang et de fer » aurait sans doute épousé la doc-_ trine de M. von Bethmann Hollweg. Il ne" l'aurait jamais, au début d'une guerre européenne, étalée à la face du monde. Il n'anrait pas méconnu le slavisme russe, le sentiment antiautrichien de l'Italie, la'1 force et la résolution du patriotisme f ran-' çais, le dévouement des Belges à l'indé; pendanc© de leur pays, et jusqu'à la force! de leurs forteresses. U n'aurait pas commis la stupide erreur — digne de la diplomatie ignorante de l'Est — de prier l'Angleterre de rester spectatrice, tandis qu'il foulait aux pieds la Belgique et envahissait la France. Sans doute, la France nous fut étrangère pour un temps, — la France du Second Empire. Car l'inventeur de la dépêche d'Ems savait choisir ses moyens. Il publia dans nos colonnes un projet de traité qui avait été discuté avec M. Benedetti, l'ambassadeur de Napoléon à Berlin. Il disait que c'était un projet français qu'il avait feint d'agréer poun mieux jouer Napoléon et le maintenir la « bec dans l'eau ». Il n'était pas, nous pouvons le croire, aussi innocent dans ses intentions qu'il le prétendait; mais le coup était un coup de maître, car le projet de traité proposait à l'Allemagne de consentir à l'annexion de la Belgique par^ la France. Bismarck n'ignorait pas combien une telle tentative soulèverait lai pensée anglaise et le sentiment anglais. En ce qui concerne « l'infâme proposition » de ceux qui présentement dirigent la Wilhelmstrasse, toute perception de cette nature est totalement absente. Et, à l'étonnement du monde entier, un parfait dédain de tous les points de vue qui ne sont pas aUetoands marque le champ d'action oe la poli souffre de la fatale erreur quo dénonça le plus intransigeant des réalistes — l'erreur qui consiste à prendre ses désirs pour lai réalité. Elle ne voit plus que \ce qu'elle veut voir et a fermé ses yeux à la plus importante des réalités : le sentiment national des autres peuples. Voilà pourquoi elle a déchainé la guerre en Europe, et pourquoi elle prêche ouvertement à un monde éperdu que, pour le peuple de Goethe et de* Kant, il n'y a pas de lois ; il n'y a que la force ! a ?mmocmx-€* La guerre existe entre la France et l'Autriche et entre l'Angleterre' et l'Autriche. L'état de guerre existe entre la France; et l'Âutriche-Hongrie depuis mercredi, minuit. Elle existe depuis le même moment entre l'Angleterre et l'Autriche-Hongrie. Un; communiqué du bureau de la presse Ionxlo-; nien dit en effet : La guerre entre l'Angle; terre et l'Autriche existe depuis minuit' (heure autrichienne). L'amirauté a envoyé l'ordre de commencer les hostilités. De Vienne, jeudi, 1 h. 30 après-midi : L'ambassadeur d'Angleterre est venu au: ministère des affaires étrangères déclarer; que depuis hier, mercredi, à minuit, l'Angleterre se considérait en état de guerre' avec l'Autriche. Le ministre 'a demandé ensuite ses passeports. UNE NOUVELLE LIGUE BALKANIQUE ? On mande de Rome à Excelsior : Une dépêche de Nisch au Messaggiero dit que les Etats balkaniques auraient l'intention de reconstituer une ligue qui comprendrait quatre Etats et se prononcerait en faveur de la Russie. LES HOSTILITÉS t la frontière knso-alleniands C'est volontairement que Mulhouse a été évacuée par les Français. — Rien d'important en Lorraine. La légation de France à Bruxelles est autorisée à démentir les faux bruits répan-. dus au sujet d'un échec français en HauteAlsace et qui ont trouvé écho dans un journal de Bruxelles. Le seul but de l'expédition de Mulhouse était de détruire le centre d'informations fonctionnant dans cette ville. C'est volontairement que Mulhouse a été évacuée. Les troupes d'avant-garde françaises ont eu un engagement sérieux. Elles ont résisté à tout un corps d'armée allemand. En Lorraine, il n'y a aucun mouvement important. Il est entièrement faux qu'un régiment français ait été fait prisonnier à Briey. Il en est de même pour la nouvelle d'un échec français publiée en Allemagne. Un démenti Le ministre de France à Bruxelles nous fait savoir que le gouvernement français dément formellement la nouvelle recueillie de souche allemande par un journal de Bruxelles et d'après laquelle des canons français auraient été pris par les Allemands à Mulhouse. Aucun canon français n'a été pris par I les Allemands. On confirme à nouveau le démenti donné ce matin au sujet; jJIline rencontre dans la forêt £e £M£K$

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