L'étoile belge

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s.n. 1914, 13 June. L'étoile belge. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2dv11/
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Samedi i3 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLKS: Un ail : Ï9 fr.; 6 mois, fr. «.5©; 3 mois, fr, 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : 145 fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le pria de l'abonnement au facteur Edition G 65' année. . N' 164 L'ÉTOILE BELGE france, Angleterre,'Allemagne et i „ f y par trimestre M ANNONCES : 45 ef" la ligne; minimum 4 ligues. fr. 1.6J. tous pays de l'Union postale, I S payable d'avance paiilimûC IQ ri a i ivtQnn Les annonces remises avant 2 heures à i'Oifica Je Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ) mandat>poste mjS uCII II illt/O 1 u ilulllul U 36, rue Neuve, paraissent le soir mô.ae. Baromètre du 13 juin 5 heure* Tempér. moy« a°rnii».lel2.15 -7 Maximum do la veille. 20 0 Minimum delà JJÏÎ1 1*0 -7 Baromèt.. !o 12, a8h" 759 7 Quantité d'eau /y de 84 8 h", f/i^'%? t> %. cfc\ F 24 »■ &0Utt<M Observations llùj rff \ co \\ de midi Température, Il Sojfi \ 34® Il 2<i°0 Baromètre. Il slrffi Y si S 11 760»»2 Humidité(10!)= \\^T VA • §j I bum.ahaoU ■* Vent dominant, \?Ù> v^,. âZL e' I faibla, rarié Déclin, ma<rn. !2°ôi'4 Ephêmérides pour le 13juin Soleil: c—3 Lune: lever, 3 h. 29 lever, 23h.J7 coucher, 19 h. 06 . , coucher. 9 h. 4 Prévisions de l'Institut météororol : Vent N.-E. à E. faible; orageux Service des malles Ostende-Bonvres Etat de la mer, le 13, à 4 heures : peu agitée ÉTRANGER La Russie à la rescousse des trois ans Jadis on ne pouvait pas reviser le procès Dreyfus parce que, disait la presse nationaliste française, ce serait détruire l'armée et parce que la Russie s'y opposait. La presse nationaliste, renforcée par toute la presse modérée et même par une partie de la presse radicale, invoque aujourd'hui les mêmes arguments en faveur du maintien de la loi de trois ans. La défense nationale commande encore qu'on proclame l'in-tangibilité du service de trois ans et la Russie est prête à dénoncer l'alliance si on s'avisait de revenir au service de deux ans. C'est-à-dire qu'on jette dans le débat l'alliance russe et même la Triple Entente, car les troisannistes ajoutent que l'Angleterre a fait savoir elle aussi que l'entente cordiale n'a de valeur à ses yeux que si la France ne se déjuge pas. De sorte que la France n'est plus libre dans ses décisions relatives à son organisation militaire : elle doit se conformer aux volontés de la Russie et de l'Angleterre. Et ce sont justement les patriotes les plus ardents, les plus chatouilleux, les plus susceptibles qui proclament cet asservissement de leur pays, et qui, au lieu d'en rougir, en tirent argument contre leurs contradicteurs ! Mais cette intervention humiliante de la .Russie et de l'Angleterre s'est-elle réellement produite ? En ce qui concerne l'Angleterre, nous sommes convaincus qu'on peut hardiment répondre par la négative. L'Angleterre ne se permettrait pas pareille immixtion. Les gouvernants anglais, quels qu'ils soient, conservateurs ou libéraux, ont trop le sentiment de la dignité de leur pays pour tolérer qu'une puissance étrangère agisse de cette façon à leur égard. Une partie de la presse française l'a tenté- il y a un an ou deux ; elle s'efforçait de persuader l'Angleterre que la Triple Entente, lui imposait des obligations morales et qu'elle avait le devoir de réorganiser son armée de terre sur des bases nouvelles. Les Anglais ont répondu nettement qu'ils étaient seuls juges de ce que leur commandait l'intérêt national et qu'ils n'avaient pas de conseils à recevoir du dehors, encore moins à subir des conditions. Les Anglais seraient donc mal venus à vouloir exercer aujourd'hui une pression ou une simple influence sur le gouvernement français au sujet de la.-durée du service de l'armée française. Les propos attribués à M. Gambon, ambassadeur de France à Londres, sont donc une invention nationaliste. Mais il paraît bien, par contre, que M. Paléologue, ambassadeur de France en Russie, qui vient de rentrer à Paris, a commis une grave incorrection. On avait d'abord raconté que son premier soin, en descendant du train, avait été de se rendre auprès de M. Viviani et de lui déclarer ceci : Très exactement informé des dispositions d'esprit de la cour et des milieux gouvernementaux russes, je dois vous dire que ceux-ci suivent avec la plus grande attention les controverses soulevées en France à propos de la loi de trois ans. Si la moindre atteinte est portée à la loi militaire, je dois vous dire également que je me verrai forcé de vous remettre, séance tenante, ma démission, ne pouvant pas, dans ces conditions, rejoindra le poste qui m'a été confié. Cela signifiait clairement que la Russie exigeait le maintien de la loi de trois ans. Le commandant Driant-, dé puté nationaliste, avait d'ailleurs déjà répété des propos attribués au tsar et mettant en cause le maintien de l'alliance franco-russe. M. Viviani a lui-même fait connaître qu'il n'avait pas vu M. Paléologue. Mais ce dernier s'est empressé de faire savoir que s'il n'avait pas vu M. Poincaré, ni M. Doumergue, ni M. Viviani, il n'en était pas moins, décidé à se démettre de ses fonctions si la loi de trois ans était seulement remise en discussion. C'est la confirmation indirecte de la nouvelle publiée. Cette prétention de la Russie serait vraiment incroyable. Est-ce quelle considère la France non comme uri'e alliée, mais comme un satellite ? Et la France supporterait-elle cette situation subordonnée ? Est-ce pour en arriver là que la France a prêté 1? milliards à la Russie et lui a sacrifié ses propres intérêts en Orient ? NOS DÉPÉCHES Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE LA DECLARATION MINISTERIELLE Le ministère ne veut s'appuyer que sur une majorité républicaine. — Il déclare la loi de trois ans intangible. Son programme : défense laïque, justice fiscale, justice sociale. La déclaration ministérielle affirme que le cabinet, composé de fermes républicains, ne veut vivre qu'avec la confiance d'une majorité républicaine dans les deux assemblées. La déclaration insiste sur la nécessite d'un effort financier énergique et soutenu. Il annonce le projet d'emprunt et demande l'examen urgent par le sénat, poui l'incorporer dans la loi de finance, d€ l'impôt général sur le revenu. L'équilibre financier est au prix de sévères économies avec l'aide des plus-values et de suppléments de .ressources- tirées d'impôts nouveaux indispensables. La déclaration ajoute : « La loi sur la durée du service militaire votée dans la précédente législature après de longs débats et où toutes les opinions ont été librement exposées, vient à peine d'entrei en application. Elle ne peut être remise aujourd'hui en question. Les lois militaires sont, de toutes les lois, celles qui onl le plus besoin de stabilité. Si nous commettions la faute d'ébranler la loi alors que rien n'est changé dans l'équilibre ders forces militaires en Europe, nous perdrions, en même temps que la sécurité dont nous avons besoin, l'effet moral qu'ont produit le vote de la loi et son acceptation par le pays. Le gouvernement demandera le vote rapide de lois sur la préparation militaire de la jeunesse et sur l'organisation solide des réserves. Il veillera à ce qu'on fasse rendre à la loi tout ce qu'elle peut donner. Au point de vue extérieur, nous nous servirons de la force que nous donnent notre immuable alliance et notre entente avec une nation dont la précieuse amitié nous est acquise pour contribuer autant qu'il dépendra de nous à la. paix générale. Notre action sera d'autant plus efficace: que notre état militaire ne sera pas diminué.La déclaration dit que le gouvernement demandera au sénat de hâter le vote d.i projet de défense de l'école laïque. Il s'efforcera de réaliser l'accord entre les républicains et entre les deux chambres pour la réforme électorale. Son programme intérieur se résume ainsi : défense laïque, justice fiscale, justice sociale. La déclaration termine en faisant aux républicains l'appel le plus pressant. A LA CHAMBRE L'impression produite par la lecture de la déclaration L'affluence du public est énorme. Les députés sont presque tous à leurs bancs, lorsque M. Ribot commence, au milieu du silence, la lecture de la déclaration, qui est plusieurs fois interrompue par les exclamations ironiques de 1 extrême-gauche, auxquelles le centre et une partie de la gauche répondent par des applaudissements.Le passage sur la loi militaire soulève à l'extrême-gauche les cris de « A bas les trois ans ». Le centre, la droite, une partie de la gauche applaudissent longuement. La fin de la déclaration est applaudie au centre et sur quelques bancs de gauche. Le débat sur la politique générale M. Puech développe aussitôt après son 1 interpellation sur la politique générale. M. Puech, au milieu du bruit, fait tout d'abord le procès de la composition du ministère Ribot. Il reproche au gouvernement de n'avoir pas su ou de n'avoir pas voulu se procurer le concours des groupes de gauche. (Applaudissements à l'extrême gauche et divers bancs à gauche.) M. Bourgeois, nûs en cause, déclare que, 1 tout comme en 1S98, il estime qu'on ne peut pas gouverner contre la majorité du parti républicain. M. Jaurès remarque alors": Or, en 1898, M. Bourgeois comptait les socialistés dans cette majorité. M. Ribot fait un signe de dénégation. M. Bourgeois ajoute qu'en effet, comme chef du gouvernement, il a accepté les suffrages socialistes, mais qu'il mit une certaine coquetterie à dire que, théoriquement, il était séparé d'eux. M. Puech conclut en disant qu'il votera contre le gouvernement. (Applaudissements à gauche et à l'extrême gauche.) MM. Augagneur et Daiirnier s'attachent à montrer que le cabinet Ribot ne saurait tenir après les élections où les gauches ont gagné des sièges. Les deux orateurs font un long historique de la carrière politique de M. Ribot qui, disent-ils, a souvent voté contre les républicains. Ils concluent en déclarant qu'eux et leurs amis voteront contre le gouvernement. (Vifs applaudissements à l'extrême-gauche et à gauche.) Discours de M. Ribot M. Ribot monte à la tribune. Le silence se fait immédiatement. Il espère que personne ne croira qu'à son âge ce soit l'ambition politique qui l'ait poussé à prendre le pouvoir. Il ajoute que certes ^1 a un passé politique. Vous avez le droit, expose-t-il, de le discuter. Vous n'obtiendrez pas de moi crue je le renie. L'orateur rappelle son attitude passée, puis, très applaudi au centre, il expose dans quelles conditions il vient d'être appelé à prendre le pouvoir. D'une voix ferme, il explique que le cabinet est très résolu à orienter sa politique vers la gauche.Le président du conseil, qui est souvent interrompu par les socialistes, a beaucoup de mal à se faire entendre. M. Ribot fait ensuite le tableau de la situation financière. Il déclare qu'il faudra mettre un terme'au système financier qui consiste à voter des dépenses sanis établir de recettes. Il ajoute que le gouvernement déposera ce soir même, sur le bureau de la chambre, un projet financier. Il explique les modalités de cet, emprunt de 900 millions nominal et 800 millions réel. Il signale qu'il est de la plus ! grande importance que la chambre examine et vote rapidement ce projet pour i que l'emprunt puisse être émis avant les! vacances. Le président dit qu'il demandera au sénat d'incorporer dans le budget de 1914 le projet d'impôt sur le revenu. Les socialistes unifiés interrompant à de nombreuses reprises, M. Deschanel, aux applaudissements d'un grand nombre de députés, demande le silence en déclarant que c'est un homme qui mérite le respect que celui qui parle en ce moment. M. Ribot poursuit l'exposé du programme du gouvernement et signale *on désir d'activer:1e vote du budget de 1915. L'orateur parle maintenant d'une voix basse. Il s'explique sur la loi de trois ans et déclare qu'elle sera loyalement appliquée. M. Ribot signale que le gouvernement présentera des projets'pour l'éducation physique de la jeunesse et pour l'instruction des réserves. D'une voix toujours basse M. Ribot, après avoir parlé de la politique extérieure et avoir rendu hommage à l'alliance avec la Russie et l'entente avec l'Angleterre, s'occupe des attaques dont il a été l'objet notamment sur la question de la majorité républicaine. Il explique à son tour à M. Jaurès qu'il ne saurait comprendre dans la majorité républicaine un parti qui se refuse à voter le budget. En terminant, le président du conseil affirme sa volonté de gouverner avec une majorité de gauche. (Vifs applaudissements au centre et sur divers bancs à gauche.) Discours de M. Sembat M. Sembat critique longuement le cabinet. Il rappelle que M. Ribot a combattu les lois laïques. 11 ajoute que les socialistes ne demandent pas qu'on abolisse d'un trait de plume les trois ans, mais ils demandent qu'on étudie la mise en vigueur prochaine des moyens permettant le plus rapidement possible le retour à la loi de deux ans. M. Sembat termine en déclarant que ses amis voteront contre le gouvernement. Après quelques mots de M. Denys-Co-chin la clôture est prononcée. Le gouvernement déclare poser la question de confiance contre la priorité en faveur de l'ordre du jour Datimier. Le bruit est très grand. LE GOUVERNEMENT EN MINORITÉ M. Deschanel fait connaître le résultat du pointage sur la priorité demandée en faveur de l'ordre du jour Dalimier, priorité repoussée par le gouvernement. Votants, 562. Majorité absolue, 285. Pour la priorité, 306 ; contre, 262. La gauche se lève et a-pplaudit avec vigueur. Les ministres se lèvent et, derrière! M. Ribot, quittent le banc du gouvernement. Le reste de la chambre se lève et applaudit également. En passant devant les sooialistes et les radicaux unifiés M. Ribot, suivi de ses. ministres, salue. Voici le texte de l'ordre du jour de MM. Dalimier et Puech : « La chambre, respectueuse de la volonté exprimée par le suffrage universel, résolue à ne donner sa confiance qu'à un gouvernement capable de réaliser l'union des forces de gauche «et repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. » Un autre ordre du jour de MM. Com-brouze et Berger était ainsi conçu : « La chambre, résolue à maintenir la loi de trois ans tant que les circonstances extérieures n'auront pas changé, à poursuivre la politique de justice fiscale et sociale et de défense laïque, approuvant les déclarations du gouvernement, passe à l'ordre du jour. » M. Deschanel met aux voix, au fond, l'ordre du jour Dalimier, qui est adopté par 374 voix contre 187. La chambre décide, à mains levées, de renvoyer la séance à mardi. La séance test Levée à 6 h. 30. DÉMISSION En quittant la salle des séances, les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis dans le bureau qui leur est réservé à la chambre et où ils ont délibéré. Ils se sont rendus quelques instants après à l'Elysée pour remettre leur démission au président de la république. Dans les couloirs de la chambre, l'agitation est indescriptible. Les adversaires du cabinet se réjouissent bruyamment de leur victoire qu'ils n'espéraient pas aussi grande. On a l'impression que c'est M. Viviani qui sera chargé de former le nouveau cabinet et qu'il aboutira très rapidement. A l'Elysée M. Poincaré a accepté la démission du cabinet et a prié les ministres d'assurer l'expédition des affaires courantes. L'entrevue du président de la république et des ministres démissionnaires a duré un quart d'heure environ. M. Poincaré a remercié très vivement M. Ribot et tous ses collègues de la collaboration qu'ils lui avaient apportée. Il a exprimé tout particulièrement à M. Ribot sa gratitude pour l'effort qu'il avait tenté, malgré son âge, dans des circonstances particulièrement difficiles. Les ministres se sont ensuite retirés, à l'exception de MM. Ribot et Bourgeois qui ont eu une assez longue conversation avec le président de la république. Lorsque M. Ribot a quitté l'Elvsée, un groupe de curieux qui stationnaient Faubourg Saint-Honoré, a crié « Vive Ribot ! » Autour du scrutin Note Havas : Dès son premier contact avec la chambre, le ministère Ribot s'est heurté au parti-pris le plus évident d'hostilité. La discipline imposée à ses adhérents par le groupe radical socialiste unifié a contraint les hésitants à s'incliner. En outre des défections se sont produites parmi les membres de gauche sur le concours desquels le gouvernement pensait pouvoir compter. Une trentaine se sont abstenus ou ont voté contre le cabinet. Le débat qui a abouti à la chute du cabinet n'a présenté qu'un médiocre intérêt. Le résultat était acquis d'avance et les discours ne pouvaient le modifier quels que soient les engagements pris par M. Ribot. Le succès des adversaires de M. Ribot a même dépassé leurs espérances et certains d'entre eux, peu nombreux il est vrai, estiment que ce n'est plus M. Viviani, mais M. Combes qui doit prendre le pouvoir. On manifeste Vers 9 heures du soir, plusieurs centaines de personnes s'étaient massées devant les transparents des journaux, boulevard Poissonnière, commentant la chute du ministère. Quelques-uns de ces groupes commencèrent une manifestation en criant : «A bas la calot W !:.» Aussitôt, d'ans la foule, d'autres manifestants répliquèrent en criant : « Vive Ribot ! », « A bas Cail-laux ! » Une manifestation éclata ainsi. Des coups furent échangés, sans gravité toutefois. La police a rétabii l'ordre. Aucune arrestation ne fut opérée. AU SENAT Les sénateurs sont nombreux, mais les tribunes sont peu remplies. M. Peytral lit la déclaration ministérielle, qui est applaudie presque unanimement. La séance est levée aussitôt. Un emprunt de 900 millions Le ministre des finances a soumis au conseil, qui l'a ratifié, un projet de loi autorisant l'émission d'un emprunt de 900 millions en rente 3.50 p. c. amortissable en 25 années. Ce projet sera déposé sur le bureau de la chambre. aussitôt après la clôture du débat sur la politique générale du cabinet. Le.gouvernement demandera à la chambre d'en aborder l'étude dans une de ses plus prochaines vséances. Dans l'exposé des motifs de ce projet, il est dit que les rentes actuellement émises continueront à jouir des immunités accordées par les lois antérieures. Le projet ne stipule pas. assure-t-on, les mêmes immunités pour les titres que le gouvernement demande au parlement l'autorisation d'émettre.Les 900 millions, de recettes provenant de l'emprunt seront affectés aux dépenses extraordinaires de la guerre, de la marine ainsi qu'aux dépenses marocaines. Grave accident d'automobile ; 5 tués Une automobile occupée par cinq personnes est tombée dans un précipice vendredi matin, par suite de la rupture d'un pont près de Saverdun (Ariège). Les 5 personnes ont été tuées. ALLEMAGNE Eboulement dans une fonderie Au cours de l'enlèvement de matériaux aux fonderies d'Aplerbeck, un éboulement s'est produit vendredi, ensevelissant plusieurs ouvriers. A midi, 4 cadavres et 1 blessé très grièvement avaient été dégagés.On ignore encore si d'autres ouvriers sont sous les décombres.Explosion dans un hangar d'aviation militaire A Graudenz un tonneau d'essence a fait explosion dans un hangar de la section d'aviation militaire. Un sous-officier et deux soldats ont été tués. Cinq sont griè-vement blessés. ANGLETERRE L'union des syndicats De Hull : Le conseil général de la Fédération des travail leurs a approuvé l'unité d'action des mineurs, cheminots et ouvriers des transpoi ïa et ordonné à la commission executive d'appuyer tout arrangement assurant cette unité d'action. Au concours hippique Voici le classement pour cette semaine des nations qui prennent part aux épreuves du concours hippique international : lor Belgique, 2° France, 3° Angleterre, 4° Norvège. Les suffragettes essayent d'incendier une église Deux suffragette ont tenté, pendant la nuit de jeudi à vendredi, d'incendier une église paroissiale du xn° siècle à Chipstead (Surrey). Une porte a 5té détruite. On a retrouvé dans le cimetière des manifestes suffragistes. La chasse aux femmes sauvages Les suffragettes avaient choisi, à Londres, un nouveau quartier général qui a reçu également la visite de la police cet après-midi. De nombreux documents ont été saisis. Plusieurs arrestations ont été opérées. AUTRBCHE-HONGRïE L'entrevue de Konopicht Une dépêche adressée de Berlin au Pes-ther Lloyd dément l'information d'après laquelle l'entrevue» dte Komopicht aurait pour objet l'établissement d'une ]>olitique navale ■ commune dans la Méditerranée, Dans les entretiens qu'auront les deux amiraux, l'amiral de Tirpitz et l'amiral Haus, il sera parlé uniquement de questions de constructions navales et des ex périences qui ont été faites au cours du développement de la marine de guerre allemande. L'empereur allemand est arrivé vendredi matin à la gare de Beneschau. Il a été reçu par l'archiduc héritier du trône, sa femme et ses enfants. Les salutations ont été extrêmement cordiales. Le public a fait des ovations à l'empereur, puis le cortège s'est mis en route pour le château de Konopicht, pendant que l'on tirait une salve de 21 coups de canon. Après les salutations, l'empereur Guillaume a présenté à l'archiduc François-Ferdinand et à la duchesse, sa femme, lf;S personnes de sa suite et, en particulier, le grand amiral de Tirpitz. Quand la souverain allemand est arrivé au château de Konopicht, son étendard était arboré au-dessus de la tour. L'archiduc a conduit l'empereur dans les appartements quil i: sont réservés. A 10 heures, les hauts personnages < ni fait une promenade dans la roseraie. Réformes administratives en Hongrie M. Johan Sandor, ministre de l'intérieur, a soumis à la chambre des députés de*- Hongrie trois projets de loi concernant la réforme de l'administration. D'après ces projets les fonctionnaires civils qui étaient jusqu'à présent élus par le comitat seronl nommés par le gouvernement, mais l'assemblée du comitat aura le droit de surveillance et le pouvoir disciplinaire sur les fonctionnaires civils nommés par l'Etat. La commission du comitat qui est le véritable corps administratif autonome sera renforcée par un grand nombre de membres élus. On remarque qu'il est interdit aux fonctionnaires civils, sous peines disciplinaires, de prendre part à la levée des recrues et à la perception des impôts, si elles sont ordonnées par le gouvernement sans l'autorisation du parlement. 2TALIE Le calme revenu Les dépêches de Milan, Gênes et Turin annoncent que ces villes ont repris leur aspect normal. La tranquillité est complète.Une dépêche de Naples signale que ce matin le calme règne. De Rome, vendredi soir : Le sous-secrétaire d Vtsxi à l'intérieur sicnale au'il y a eu une interruption télégraphique et téléphonique de quelques heures avec les Ro-magnes. Le service des chemins de fer, sauf qulques retards, a fonctionné régulièrement. 11 est inexact que des incidents sérieux se soient produits à Parme. Une collision — Deux tués On mande de Naples 11 juin (retardée dans la transmission). Hier soir, dans une impasse près de Rottifilo, un groupe d'individus qui depuis longtemps accomplissait des actes de vandalisme et lançait des pierres contre les troupes, s'est trouvé vis-à-vis d'un peloton de bersa^lieri. Des fenêtres d'une maison on a tiré contre la troupe qui* a répondu coup pour coup. Deux manifestants ont été tués. Le calme a été rétabli. Les organisations ouvrières qui ont proclamé la cessation de la grève sont étrangères à ces incidents. Les troupes, après 18 heures de service, sont rentrées dans les casernes accompagnées par les vives acclamations de la foule. RUSS5E Le contingent des sucres Le conseil des ministres a fixé le contingent des sucres pour le marché inté rieur à 85 millions de pouds. en ce qui concerne l'exercice 1914 1915. Le stock indisponible a été fixé à 9 millions de poucL-. Le chiffre de 107 millions de pouds a .été adopté en ce qui concerne l'ensemble de la production normale. La grève dans la région pétrolière Le nombre des grévistes s'élève maintenant à 15,000. Accident de mine Les mineurs qui travaillaient dans un puits des salines, à Bachmut, ont rencontré une nappe d'eau. Trois ouvriers ont été noyâs. ESPAGNE Révolte de forçats Jeudi soir, pendant la procession de la Fête Dieu les forçats du bagne de Figueras (Catalogne) se sont révoltés. Le directeur du presidio a été assassiné. Les troupes ont dû soutenir un véritable siège contre les prisonniers qui se défendaient à coups de feu. Il y a de nombreux morts et blessés.Révolte de forçats On annonce que tous les gardiens du phare de Figueras ont été tués ou blessés par les 1,300 forçats révoltés. Plusieurs bagnards résistent encore. PORTUGAL Le président indisposé Le président de la- République étant indisposé, a dû garder la chambre. Il a passé une nuit assez bonne. DANEMARK Le Congrès de la presse Le seizième congrès international de la presse a été ouvert vendredi par M. Rode, ministre de l'intérieur, dans la- salle des fêtes de l'Université de Copenhague. BULGARSE L'emprunt bulgare en Allemagne L'officieux Narodni Praim annonce que la conclusion d'un emprunt à Berlin doit être considérée comme étant assurée. Les conditions ne renfermeraient aucune clause relative au monopole sur l'exportation des tabacs. Lé président du conseil des ministreis a fait aux anciens partis de l'opposition des communications dans un sens analogue. On admet néanmoins que la question de l'emprunt ne sera décidée qu'après le retour de M. Tontchef, qui aura lieu ces jours-ci. Prochaine visite de Guillaume II Le correspondant de la Nouvelle Presse libre dit qu'il apprend de source sûre q 'e l'empereur Guillaume fera une visite de trois jours à la cour de Roumanie au commencement du mois d'août. Selon le même journal, La visite du tsar à Constantza n'apportera aucun changement dans la politique roumaine, mais les relations, de la Roumanie avec la Triplice seront modifiées en ce sens qu'auparavant la route de Bucarest à Berlin passait par Vienne, tandis qu'aujourd'hui la route de Bucarest à Vienne passe par Berlin. Les attentions de la politique allemande pour la Roumanie sont actuellement si grandes que le cabinet de Berlin a avisé le gouvernement de Bucarest que la Bulgarie voulait faire un emprunt en Allemagne et que les négociations financières commenceraient seulement lorsque le gouvernement roumain aura fait connaître qu'il ne 's'opposait pas à l'emprunt. GRECE A Salonique De Vienne : On mande de Salonique que le gouverneur général a publié l'arrêté suivant : Tous les membres du personnel des maiisons de commerce étrangères qui habitent Salonique doivent appartenir à la nationalité hellénique. Tous les employés étrangers qui n'osptenont pas d'ici à 20 jours pour cette nationalité devront être congédiés. MONTENEGRO Le voyage du roi Le roi est parti de Cettigne pour Venise et l'étranger. ET ATS-3JNSS Les péages sur le canal de Panama Le Sénat a adopté par 50 voix contre 35 un projet de loi annulant la loi exemptant les vaisseaux américains du droit de péage sur le canal de Panama. Un joli geste Le sénat de Washington a décidé d'offrir à la France le petit vapeur Louise. On sait que ce vapeur a appartenu à la Compagnie française du Canal de Panama, puis à la Campagnie américaine qui a construit le canal. Le Louise, battant pavillon français, aura la place d'honneur le jour de l'ouverture du canal. CANADA Sans nouvelles d'un vapeur Un télégramme d'Halifax (Nouvelle Ecosse) annonce que l'on est sans nouvel les du vapeur Montmagny appartenant au gouvernement canadien. On craint que ce bâtiment ne se soit perdu corps et biens. L'équipage comprenait 24 hommes. Les stations canadiennes de télégraphie sans fil essaient d'obtenir des informations. Retrouvé De Québec : Le vapeur Montmagny, qu'on supposait perdu, est arrivé à North Sydney (Islande). L'équipage est sauf. MEXIQUE Les souvenirs du général Miramon De toutes les personnalités marquantes mêlées à l'histoire tragique de l'empereur Maximilien du Mexique, il n'en existe actuellement plus que deux : l'infortunée impératrice Charlotte, veuve de l'empereur, et la veuve du général Miramon, ancien président de la république du Mexique, qui fut fusillé en même temps que l'empereur à Queretaro, le 19 juin 1867. Mme Miramon quitta le Mexique après ce tragique événement pour aller se fixer à Rome, où elle habite depuis quarante-cinq ans dans une retraite absolue. Agée de plus de cruatre-vingts ans, elle a conservé un esprit très lucide et depuis l'an dernier elle s'occupe à rassembler tous les documents ayant trait au rôle politique de son mari et concernant non seulement l'empire mexicain, mais aussi les origines du conflit austro-prussien au temns où il était le ministre de l'empereur à la cour de Berlin, de 1864 à 1866. Ces documents, qui doivent être publiés cette année, sont, paraît-il, appelés à fournir des renseignements nouveaux sur les origines et. le développement de ce qu'on a appelé 1' « Aventure du Mexique ». Les éfieieits iwtoips LA REVOLTE ALBANAISE Bruit d'ultimatum aux insurgés De Durazzo à la Correspondance Albanaise : Le bruit court que le conseil des ministres aurait décidé d'adresser un ultimatum aux insurgés- dans lequel ils seraient sommés de se soumettre sans condition et de livrer leurs armes dans les vingt-quatre heures. Dans le cas où ils ne le feraient pas, on procéderait, samedi, à une attaque générale contre eux. Le bruit court qu9 les troupes resté'es fidèles se seraient emparées jeudi d'Ischmé et en auraient délogé les insurgés. Pour pacifier l'Albanie Djemal bey, mutessarif de Mati, etJous-souf bey, mutessarif de Diibra, sont arrivés vendredi à Durazzo pour examiner, avec le prince et le gouvernement, les mesures nécessaires pour écraser la rébellion et pour pacifier le pays. D'après des informations recueillies dans tous les milieux les rebelles tiendraient de nouvelLes réunions au bazar de Sochiak. La délimitation de l'ancienne frontière serbo-bulgare Le gouvernement serbe s'adresse au gouvernement bulgare pour qu'il soit nommé une commission mixte pour s'occutjer du règlement de certaines questions concernant l'ancienne frontière serbo-bulgare, ceci en conformité du traité de Bucarest. LE CONFLIT TURCO-GREC Une note grecque est remise à la Porte Le gouvernement hellénique a remis à Constantinople une note très énergique réclamant la cessation des persécutions et la réparation des dommages causés. L'opinion publique réclame du gouvernement une action énergique immédiate. Les protestations grecques D'Athènes : L'opinion publique s'émeut de plus en plus. Elle demande pleine satisfaction pour les exactions qu'elle reproche aux autorités turques d'avoir commise© contre les Grecs de Thrace et d'Asie Mineure. On assure que Les populations grecques continuent à quitter l'Asie Mineure et viennent en Grèce dans la plus grande misère. Déclaration de M. Venizelos à la chambre grecque. — La situation est très grave. En réponse à une interpellation, M. Venizelos a déclaré qu'une émotion profonde étreint l'âme hellénique à la suite des événements qui s'accomplissent, .en Turquie depuis longtemps déjà. M. Venizelos expose ensuite comment les persécutions ont lieu. Il ajoute que le gouvernement hellénique n'a pas manqué dans les premiers moments d'appeler l'attention du gouvernement turc sur les dangers que ce mouvement pourrait faire surgir. La Porte a répondu à ces représentations non en justifiant les événements ou en déclarant les approuver, mais en les attribuant tout d'abord à de prétendus actes de vengeance causés par les souffrances imaginaires endurées par les musulmans de Macédoine. Ensuite quand les prétendues souffrances des musulmans de Macédoine ont été reconnues fausses, on nous a dit que les événements n'étaient pas connus clans tous leurs détails, qu'ils étaient en tous cas provoqués par les réfugiés musulmans et que les autorités turques n'avaient pas pu prévenir ces faits. Jusqu'à ce moment le gouvernement hellénique n!a pas mis en doute les justifications fournies par le gouvernement turc. Mais il n'a pas manqué d'exposer les faits chaque fois que de nouveaux méfaits étaient annoncés afin d'établir avec certitude que le gouvernement turc voulait mettre un terme à cette situation. En plus des dizaines de milliers dte Grecs de la Thrace qui sont venus en Grèce implorer notre protection durant ces derniers jours, 20,000 réfugiés d'Asie Mimieure sont également arrivés, tandis que 30,M environ sur 50,000 autres attendent sur les côtes asiatiques une occasion de gagner la Grèce. Tous abandonnent leur pays, leur fortune, leurs maisons et leurs biens. La question qui se pose est celle de savoir si une telle situation peut durer et s'il est possible de la supporter plus longtemps. <( Je ne veux pas, dit M. Venizelos, laisser échapper des mots irréparables, mais je croirais manquer à mon devoir le plus élémentaire si j'évitais de déclarer à la chambre que la situation est devenue grave et qu'elle est même très grave. Le gouvernement sait que, si un terme n'est pas mis à cette situation lamentable, il se verra obligé de ne pas se contenter de la mentations sur les infortunes de ces réfugiés. (Appl. frénétiques.) » Je me vois obligé d'ajouter aussi qu'en outre des exactions commises contre l'élément grec nous avons à tout inoiment à souffrir des violations à l'égard des droits helléniques protégés par le droit international. En ce qui concerne les sujets grecs vivant en Turquie, nous espérons que Les assurances abondamment données durant ces derniers jours par la Turquie arriveront à mettre un terme à cet, état de choses, ce qui permsitrait au gouvernement hellénique de vivre en bons termes avec l'Empire ottoman. Ces déclarations dye M. Venizelos ont produit une vive impression. Tous les membres de l'opposition se sont réunis et ont décidé de soutenir le gouvernement en ce moment de crise nationale. Avertissement De Constantinople ; D'après un bruit provenant de la meilleure source diplomatique grecque, le ministre de Grèce aurait déclaré de vive voix, mercredi et jeudi, au grand-vizir, que si les irréguliers turcs qui cernent Aivali pénètrent clans la ville et que si de regrettables incidents se produisent, les relations entre la Grèce-et la Turquie prendront un caractère dangereux et critique. L'émigration des Grecs d'Asie Mineure D'Athènes : Les déclarations de Talaat bey télégraphiées de Vienne et d'après lesquelles un millier de Grecs seulement auraient émigré de leur plein gré malgré les autorités turques, scM à ce point inexactes qu'il ne paraît pas nécessaire de les discuter. Le fait que 10,000 Grecs d'Asie Mineure se trouvent déjà à Chio et à Mytilène dépourvus de toutes ressources après avoir été dépouillés et que 50.000 autres Grecs massés sur le littoral de l'Asie Mineure attendent les moyens de se soustraire aux autorités turques, prouve aussi combien les déclarations de Talaat bey sont dénuées de fondement. Nouvel incident turco-grec On mande d'Athènes au Temps : La direction de la Banque d'Athènes reçoit un télégramme du Soma annonçant que -les autorités turques ont exigé la fermeture des agences de cette banque (dont le capital , comme on le sait, est pour les trois quarts français) à Soma et à Panderma et ont sommé les directeurs de partir. L'attitude de la Bulgarie La- Wiener Allgemeine Zeitung apprend qu'en cas de conflit turco-grec, la Bulgarie observera une stricte neutralité. Le gouvernement bulgare serait, en outre, décidé à amener les rapports les plus amicaux avec la Grèce et ferait tout le nécessaire dans ce but. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE Tout s'arrange Les Américains sont venus conférer avec les médiateurs. Ceux-ci ont proposé de s'entretenir aussi avec les Mexicains, de sorte qu'il y a eu une conférence plé» nière. Après quoi les Mexicaine ont annoncé que la conférence était parvenue à -se mettre d'accord sur ïe transfert des pouvoirs '4 Mexico. Les Américains pa^-raissent enchantés et ont dit aux délégués et aux médiateurs qu'ils s'entretiendraient ensemble plus souvent désormais. Carranza va envoyer des délégués à Niagara-Falls Le général Carranza a répondu aux négociateurs qu'il enverra des représentants à Niagara Falls, mais il annonce qu'il continuera cependant à combattre vigoureusement les fédéraux. De Washington : Le général Carranza! enverra trois délégués à la conférence de Niagara-Falls, mais sa note est muette sur la question de l'armistice. Le président Wiison s'attend à ce que d'ici peu de jours la conférence des médiateurs aboutisse à une solution favorable. Des aéroplanes pour les constitutionnalistes De Tampico : Le vapeur Antilla vient de décharger deux aéroplanes et 1,600 caisses de munitions qu'un train spécial a aussitôt portés à l'armée constitutionnaliste. VtVWW'WVVVVVVWVVVVV\XW\W'VVWWWVVVVWVWV\VW» Voir plus loin nos Derniè-res Nouvelles de la nuit. VWVVUVU'VVV'VWVVWVWVvVVVWWWVVVVVVUVVVVVWVI FRANCE NOTES PARISIENNES L'exposition des insectes Les travaux du naturaliste Fabre ont si bien mis les insectes à la mode qu'il y a, en ce moment, sous le patronage de M. Edmond Perrier, directeur du Muséum, une exposition d'insectes vivants. Tous ne sont pas très ragoûtants, et il en est qu'on n'aimerait pas beaucoup rencontrer en liberté, mais, ne serait-ce que pour constater combien la bonne nature a fait pulluler les ennemis autour de nous, qu'ils soient dangereux ou simplement insupportables, ce curieux spectacle a sa philosophie. Il y a là une abondante collection de variétés d'araignées, celles des contrées exotiques, qui sont monstrueuses, celles de nos climats, qui ne sont du moins pas véni-meuses.On savait, par l'histoire de Pellisson, que l'araignée, qui n'est pas séduisante, se fait pardonner sa disgrâce par quelques qualités. Une araignée sensible s'attacha, selon la légende, à ce prisonnier célèbre, et, tandis que les hommes lui étaient cruels, cette bestiole fut pour lui une consolatrice.Mais on ignorait que les araignées eussent du coût pour la musique. C'est le maître Camille Saint-Saëns qui a révélé, ré-t cemment, cette particularité. Il se trouvait, à la campagne, dans une vieille maison, dont quelques coins avaient été inaccessibles au balai et au plumeau : M. Saint-Saëns eut. la surprise de s'apercevoir que quancl'il jouait du piano, des araignées descendaient des murs et s'approchaient de l'instrument. Ce pouvait être un hasard, mais son at» tention s'étant éveillée sur ce point, il observa, il renouvela des expériences, et il

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