L'étoile belge

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24 January 1914
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L'ÉTOILE BELGE iBMQt ftftnPfftraroKgmat»^^ aasta Samsdi 24 Janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un an : 14 fr.; 6 mois, fr. KMi-, 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE: t'n iin : l« fr.; 6 mois. fr. *..»«»; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des SmMps, 13, ouverts Je 9 à 16 b. En province il suffît de remrtttr Irprizderabonnemcntau facteur Edition G Barometre du 24 janvier 5 heures Ternir. mov«* norn^, 83, l»9 Maximum dé :* v^TTqUR/P^^. veil'e. — ~ 2 "> inimum i1f> a ,rn ^ '/?^V «»uit, — 119 Barmtietr^. £t, X /£\ a8u. Quant d'eau // ae a S br ' ff C^3> ç}*\ k" O*0®!) Observations il ^ [g /'y ^ X de mid> Tempérar.ure. Il ==a[c j* 'Si il .— t"8 Baroiuptre. il ^£la _# 3/°-^ Il 76'n™ 7 Humidiférî K) =« 1\®7 Ml ' Jy II hum. ahaai.,, Î8 Veni do ainanr V c£> $/ • // B; Déclin na^a., ^>£• L.^ôrï' Eph nuTides > M pr (g 24 janvier Soleil: Lune. tevpr. 7tu ."{1 lever, 7 a.0'. Coucher, lo h 1.» couc Wp. 13 u 5? • Prévisions de l'Observatoire : Vent S.-E. faible; beau; gelé© Service des malles <lKle»de-kl»nvre4 Etat de la mer, le 24, a 4 heures : peu agi ée tffnrn». AngletoiTS. Allemagne et l ô fr . par trimastre B® .« « „ ANNONCES : «.e™ la lîj?Qe} minimum 4 lignes, fr. I.fiO. fnu- p J_. (le 11 ni°n posiaie, ' ( payahla d avarie® E«j| §|5 fit jntprfï Les annonces remises avant 2 heures à l'OHiea dà Publicité, Hollande, i lr. — urun>i*Duoiiê, 6 fr. J '.]iit-po.s 14» vwaSftlliiO^ I%f SfiuSfilvi w 30. rue Neuve, pai'ai.sdeut le soir luiime. ETRANGER 1)ILLl1!i\ POLITIQUE i IL.si Tixs^cg;-0J.0 &t les îles La décision des puissances d'attri- , buer à la Urèce toutes les iles que celte dernière occupe, à l'exception u'imbros et ue Teneuos, qui commandent l'entrée ; du Bospliore, et de Càstëlarizo, sur la côte d'Asie-Mineure, a causé un vif mé- ; contentement eu Turquie. Comme celle- j ci avait déclaré s'en remettre, en ce qui concerne le sort des lies, à la décision de l'Europe, on pourrait conclure, qu'il i ne lui reste qu'à faire contre mauvaise i fortune bon cceur et à se soumettre. Cette conclusion serait d'autant plus j logique que, pour conserver ces îles, la Turquie devrait d'abord les reprendre ' à la Grèce, qui y est installée. La Turquie paraît néanmoins songer à cette entreprise. Depuis qu'elle a reconquis Andrinople, la Turquie semble d'ailleurs 11e plus douter de rien. En-ver pacha, le nouveau ministre de la guerre, ; a lui-môme déclaré il y a quelques jours à un rédacteur de la Neue freie Presse i que la Turquie a l'intention de recou-i vrer le plus possible des territoires ! perdus. Il est certain que le gouvernement [ turc, quoi qu'il en ait dit, n'est pas ; étranger à la campagne d'Izzet pacha en i vue de se faire élire prince d'Albanie. On ne peut pas douter non plus de la réalité des négociations turco-bulgrrres. | On prétend même que la façon dont la I Bulgarie organise lé gouvernement de I ses nouvelles possessions en Thrace I indiquerait qu'elle ne prévolt pas une i occupation prolongée, parce jque ses I conventions avec la Turquie comporte-I raient leur rétrocession à cette dernière I en échange ries territniTPS mncério-I mens que l'on reconquerrait sur la Grèce E et la Serbie. Tout cela ne rppose peut-I être que sut des conjectures, mais i'atti-I tilde du gouvernement jeune-turc auto-I rise toutes les suppositions. En ce qui concerne les îles en tous ■ cas. la Turquie ne dissimule pas ses I intentions. A l'ambassadeur anglais qui t lui notifiait la décision des grandes ptiis-I sances, le grand-vizir Saïd Halim a ré-I pondu : « La Turquie refuse d'accepter I une décision aussi injuste. Elle ne recu- j lera devant rien pour rentrer en possession des îles les plus importantes. » Ces îles importantes que désire recouvrer la ; Turquie sont les iles de Chio et de Myti-lène, toutes proches de la cote d'Asie-j Mineure et du port de Smyrne. On pré-1 tend môme qu'elle préparerait un coup j de main contre ces deux îles — et le ! bruit courait il y a quelques jours que la flotte turque élait sous vapeur et s'apprêtait à quitter la Corne d'Or. Ce n'est pas tout : la Turquie vient d'acquérir te dreadnought Riv de }a-neiro et elle est en négociations pour j l'achat d'autres navires de guerre. On I sait que le.gouvernement turc a décidé | de reconstituer la flotte turque. Le projet de Mahmoud pacha prévoyait déjà l'acquisition de deux dreadnoughts, de quatre ctiirassés, de huit croiseurs et de seize torpilleurs. Djemel pacha, qui va, dit-on, prendre le portefeuille de la marine, vient de soumettre au conseil des ministres un plan nouveau, portant de quatre à six le nombre des dreadnoughts. Un emprunt que l'on négocie avec un groupe américain et qui serait gagé par des concessions en Asie-Mineure permettrait de faire ces acquisitions. Évidemment cela ne peut pas se réaliser en quelques jours, mois l'arrivée du Rio de Janeiro et peut-être celle de quelques autres unités — on parle de négociations avec l'Italie visant l'achat des croiseurs Drrmia et Pha — suffirait déjà à assurer la suprématie des forces navales turques sur les forces navales grecques. On raconte aussi que la Tur-qui négocierait avec le Japon en vue de l'engagement d'ofllciprs et marins japonais pour le Rio de Janeiro. On conçoit que ccs mesures et ces préparatifs provoquent de l'inquiétude en Grèce. Aussi les Grecs sont-ils sur leurs gardes. C'est sans doute en prévision d'une tentative de la flotte turque de la Corne d'Or qu'ils viennent de fortifier l'île de Tenedos. De plus, leurs torpilleurs surveillent étroitement tout ce qui se passe dans les eaux turques. Tout cela n'est pas très rassurant. Par Téléphone et Téléaraphe -a w a Services spéciaux de l'ETOÎLE BELGE «services spccisuix * FRANCE AU SENAT s | L'aéronautique militaire. — Critiques l M. ReymoiHi a développé vendredi, au B sénat, son interpellation sur l'aéronaïui-m que militaire. Il s'oeçu-pe d'abord des diri-m geaiiles et affirme la-supériorité dos Alle-H maitds en oe qui concerne la fabrication, K le nombre, la puissance et l'armement des ■. djrigeables. n en est de même pour les B hangars. En Allemagne, il y a trente B grands hangars, tandis que nous, nous en B avons seize qui ne sont pas comparables à B ceux de nos voisins. Il aurait fallu développer l'aviation de B telle sorte qu'aucun dirigeable allemand B ne puisse pénétrer en France ou en sortir. B Nous avons de plus une pénurie d'avia-B teuifs par suite de désillusions qu'on leur B réserve en les laissant dans l'inaction. L'orateur attaque ensuite le mode de re- ■ crutement des officiers aviateurs. Le corps ■ de<s Pilotes, dit-il. doit êtçe un corprs d'é-B lite. Il faut en rendre l'entrée très façiile da B façon que les officiers en. fassent d'abord I l'expérience avant de faire leur demaaide B définitive. B Le recrutement des officiers supérieurs B de l'aviation est également défectueux | La suite de la discussion est renvoyée. A LA CHAMBRE L'Ouenza La ch-ambre a discuté vendredi après- ■ midi les interpelilations sur rOuenza. B Jaurès s'est longuement étendu sur B 1 action des grands znétaUnirgistes qui s'ef-B forcent de ?e rendre possesseurs de toutes Buies sources de matières premières pour en ■disposer à leur eré. Pui^ ^nrèsavoi»* parlé ■ des métallurgistes aJlemands i-ntéres'^s ■dans l'affaire de l'Ouenza, M. Jaurès ter- ■ mine en adjurant le gouvernement de ne ■ pas livrer l'Ouenza à des groupements in-■certains ou inçnpab!es. I Le min!«tre Fernand David fait ]yh:sto-■rinue de l'a^fflire.et ce livre h un îon'j na-■rallèbe ent-e les deux convenions pour ■ f;:.:-e ressortir que la seconde e-^t bPaui*0"P avantageuse pour la rvi'nnie que la ■ p'^TVîère. Il sunr>I:e ?es collègues de se ■rallier à une sôh't'on juste et utile. B La ^<uite dès débats est renvoyée à ven-■ûredi prochain. Rencontre de trains ■q lîn accicîent ^'ést produit vendredi, vers ■» heures du m-itin, sur la liene de Beau-■VftN-Gi^ors, près de la hnlte de Rainvillers. i ro'.^ waeons de charbon sor>t venus heur- ■ :?r violemment un train de voyageurs nl- ^ Beau vais h G.ifôrs. Un ernplové de B^lesséiT a ^ plusieurs voyageurs Une dépêche ultérieure dit que le conducteur du trai»n et un voyageur ont e*é tués. Deux voyageurs, le mécanicien et le chauffeur ont été blessés. Accident au funiculaire de Belleville Une course mouvementée Le funiculaire 110 7/11, allant de BeLe-vil-le dans la direction delà place de la République, se trouvait arrêté vandiredii après-midi lorsque, par suite d"une avarie qui semble être due à La rupture d'un des fils du câble, il partit à la dérive. D heurta d'abord une voiture à bras, puis une charrette à quatre roues, un peu plus loin une voiture, puis continuant sa course au mi lieu d'une grande panique, il heurta une nouvelle voiture du funiculaire. Cette voiture à son tour en bouscula une autre qui montait Les trois voitures se mirent alors ii descendre la pente qui aboutit à la place de la République. Elles rencontrèrent un autobus de la li^ne BellevMle-ga^-e d'Orsav dont L'arrière fut Littté.ralemont écrasé. Le | mécanicien qui conduisait la voiture 7/11 , fît tous ses efforts pour bloquer se-; freins, mais iil ne put y parvenir. Cest seulement au débarcadère -de la place de la République que les voitures s'arrêtèrent. Malgré u'>e série de chocs et une contre désordonnée, i!l n'y a que treize blessés, dont M Fri-bouirg, ancien conseiller municipal, qui reçut des contusions graves au côté wau-efre. Tou? les blessés, aiprès un paneem'ent, furent reconduits à leurs domicles. Ccndamnation à mort La cour d'assises de Douai jugeait vendredi les nommés Vandro.th. '8 ans, et Ma»-! cetl Petit, 17 ans, qui en février dernier i s'introduisirent chez Mlle Ailes, âgée de j 71 ans. rentière, à Sain-le-Noble. l'assom-i mènent à coups de marteau et s'enfuirent • en emportant 800 francs et des bijoux. Va I droth a été condamné à la peine de mort et Petit aux travaux forcés à perpétuité. ALLEMAGNE AU RETCHSTAG Les incidents de Saverne Le reichstag a commencé vendredi la discussion des interpellations et motions iconcernant le jugement du. conseil de guerre de Strasbourg et ses conséquences. '  l'ordre du jour .-ont Inscrites : l'interpellation socialiste concernant l'arrêt du conseil de guerre au sujet de* événements de Saverne. l'interpellation libérale sur les droits des autorité? militaires dans l'exercice de la force publique, la discussion du 1 projet de loi déoo é par les Alsaciens-Lorrains et fes libéraux pour régler ces même? droits. Les dénotés sont nombreux et les tribiv nés publique? sont pleines. Ce n'est ce-{ pendant pas l'affluence des premiers.dé bats. Le chancelier de l'empire, le ministre de la guerre et plusieurs autres ministres sont présents. L'interpellation socialiste M. Franck prend le premier la parole po<ur développer I interpellation socialiste L'orateur rappelle la déclaration du chancelier, qui est.ma illégale l'attitude des militaires à Saverne, ie 3 décembre, puis le voyage du chanceLer à Donaues-chingen et les attaques des conservateurs à la chambre des seigneurs. Le chancelier se montra alors plus prudent et moins catégorique, dit l'orateur. Il déclara que l'ai» mée est le meilleur soutien de l'ordre et du droit. Vint ensuite l'acquittement du Leutenant von Forstner et du colonel von Reutter. Ce ne sont plus des soufflets,mais i des coups de pommeau de sabre contre le ! chancelier. Que fait alors le chancelier ; pour tenir sa promesse et punir les cou : pables ? Il renonce aux moyens de droit ; de les atteindre après qu'ils ont été acquit- j tés une prem.ère lois. 11 se décide à faire ! non.' ce qui est juste, mais ce qui est po- ; Lt;que ; mais nous, nous esftimons qu'il ; n'y a au monde r^en d'aussi politique que j la justice. Il a fait un semblant de conces- j s ion en annonçant la revision de l'ordre de j cabinet de 1820. Ce n'est qu'une échappa- j toire et une façon de jeter de la poudre : aux yeux. L'oràteur critique la manière dont fu- j rent conduits lai débats de Strasbourg ; par des jujes qui ne voulaient pas voir la vérité, qui félicitaient les accusés, qui ne ; voulaient pas écouter la déposition des témoins civils. M. Franck fait remarquer que l'ordre de cabinet prévoit l'intervention des militaires seulement en cas de sédition. Or, il n'y en avait pas à Saverne. L'orateur rappelle la, consultation juridique de M. de Jagow. On se trouve en face d'une excitation voulue contre la loi en faveur des officiers. Les dépêches du prince héritier, qui sont constitutionnelle-ment sans importance, sont politiquement trè3 dangereuses et insupportables, mais elles ont l'avantage de montrer au pt-uple qu'il doit veiller lui-même à son droit. L'orateur termine en affhmant qu'il s'agit de développer la situation constitutionnelle. Le re.chstag est le véritable artisan de l'avenir de l'Allemagne. Le chanc ï.er ;prend la défense du kronprinz Le chancelier proteste énergiquement contre les paroles prononcées par M. Franck au sujet du prince héritier. (Vive agitation. Applaudissements à droite.) Ces paroles respirent la haine du socialisme . pour tout ce qui est un sentiment militaire. Il est inotuï de reprocher au prince héritier de vivre en intime amitié avec des gens qui méprisent la Constitution et qui préparer^ un coup d'Etat. Je proteste énergiquement. (.Vive agitation. Approbation à droite. Bruit à gauche.) Le député L:szt, radical, déclare ne pas vouloir recommencer les journées de com 1 bat de décembre, mais chercher à réta- ; biir les faits. Des fautes ont été commi- i ses. Ce fut une nouvelle erreur de ne pas faire appel du jugement de Strasbourg. L'orateur exanunu longuement la question de droit et conclut qu'il est indispensable de réirler à nouveau les attributions des pouvoirs militaires. Discours du chancelier Le chancelier reprend la parole. Il fait d'abord savoir dans quels cas l'armée peut intervenir pour réprimer des troublas civils. C'est un principe admis par tous les Etats confédérés ae ne le faire qiùe sur réquisition des autorités civiles, mais le dro.t prussien admet qu'elle peut le faire exceptionnellement sans réquisition. Le chanceilier affirme le droit des militaires d'intervenir également quand le3 autorités civiles sont débordées ou hors d'état de faire, leurs réquisitions. Ce (tait e^t formellement reconnu par la j Constitution. On n'en a d'ailleurs jamais j usé avant les événements de Saverne. Le conseil de guerre de Saverne n'avait pas à considérer si l'ordre de cabinet de 1820 avait force de loi II n'avait pas à rechercher si le colonel von Reutter avait agi légalement d'après les instructions de 1899. Une instance en appel n'aurait pas non plus à s'inquiéter de la validité de l'ordie de cabinet de 1820. Sur le point de savoir si cet ordre est constitutionnel ou s'il a. une base légale, S. M. l'empereur a déridé qi<on devait examiner ses dispositions. On est en train de procéder à cet examen qui se fait aussi vite que possible. On a fait ainsi tout ce qui pour le moment pouvait se faire. (Protestations à gauche.) J espère qu'on pourra à cette occasion donner des ordres de service qui puissent être valables pour toutes les troupes qui sont dans les pays d'Empire. On a cherché dans le pays à représenter ces prescriptions de service comme la preuve que c'est le sabre qui gouverne. Messieurs, s'il y avait le régime du sabre, l'armée aurait fait usage de sa force. Le peuple 11e généralisera pas ces exagérations.Je ne veux pas parler maintenant de la situation en Alsace-Lorraine. On fera ce qu'il faudra afin d'y rétablir une situation normale pour le pays et pour l'empire, mais je proteste contre cette opinion que l'affaire de Saverne serait caractéristique de-lia situation en Alsace-Lorraine. Ce n'est rendre un service ni au chancelier, ni à l'empire que de tirer des incidents de Saverne une autre conclusion que cette conclusion générale qu'il faut à l'Alsace-Lorraine» pour son développement, une administration calme, homogène, juste, mais ferme.(Vifs applaudissements.) Messieurs, il faut étouffer dan3 son germe toute tentative de créer une opposition particulière entre le nord et le sud a cette occasion. (Vifs applaudissements.-; Le Bavarois ne regarde ni avec d'autres yeux, ni n'a d'autres sentiments que le Prussien et l'homme du Nord. Aucun Allemand ne pourrait être aussi fier de sa nationalité si nous n'avions pas tous un empire unique (Applaudissements.) Le chancelier .-'étend longuement sur les vertus que les Bavarois ont montrées soit pendant la guerre de 1870, soit depuis. (Approbation générale.) Il n'y a qu'un parti qui pourrait être d'un avis contraire, c'est celui qui cherche à exploiter les incidents de Saverne, c'est le narti socialiste. Ce parti ne demande pas moins que la suppression des conseils de guerre, la démocratisation de l'armée, la suppression du pouvoir impérial, la création d'un ministère démocratique, et cela six mois après que le peuple a accepté volontiers la plus grande augmentation de l'armée que nous ayons jamais reconnue nécessaire. C'est là un programme qu'on présente comme co-ciail-4émoc,ratique. (Vive agitation chez les socialistes.) Il est bon nue l'on s'aperçoive dans le public à quoi les agitateurs de ce parti tendent. Ils ont ouvert les yeux au pays. (L'agitation continue chez les socialistes.)L'Allemagne a joué un rôle érninent dans la politique sociale. Toi!tes les nations le reconnaissent. (Applaudissem. à droite.; Le chancelier termine en s'écriant : La iorce, la discipline, le loyalisme de l'armée et de la nation, tout cela nous ne le laisserons pas perdre parcs que, dans un seul milieu du grand empire allemand, il s est passé des choses dont personne n'escompte ie retour. (Vifs applaudissements à droite. Les socialistes sifflent.) Discours divers Le député Ferenbach prend la parole après le chancelier. Les paroles de celui-ci, dit-il, trouveront un autre écho qu'en décembre dernier, et comme lui nous ne désirons pas .retourner le fer dans la plaie, mais la guérir. D'un autre côté, nous demandons au gouvernement de prendre toutes tes mesures propres à obtenir c?-résultat. Il est difficile, ajoute-t-il, d'accepter le jugement de Strasbourg avec calme. Pourtant je veux me garder de détruire chez 1e peuple la confiance en la justice. Et l'orateur regrette les manifestations qui accompagnèrent l'acquittement. La question de droit doit avant tout être réglée. Je crois, dit M. Ferenbach. que les Alsaciens-Lorrains ont lieu d'être satisfaits de la façon dont an discute cette que>?.yion La population sera très tram-quillisée si elle sait qu'à Berlin il y a un tribunal, le reichstag, où elle trouvera justice. (Approbation.) L'orateur termine en demandant de ne pas s'opposer à un mouvement démocratique patriote et de ne pas'condrmner le particularisme de l'Alsace Lorraine, c-e qui serait le pire de*; particularismes. (Approbation au centre.) M. Bassermann, national libéral, estime qu'il ne faut rien exagérer, et qu'il n'y a aucun fossé entre la nation et l'armée. 'Lis nationaux libéraux rue feront rien pour diminuer la force de l'armée qui est ce-Ile de Da nation. A Saverne. les autorités civiles n'ont pas toujours été à la hauteur de le^r tAche. Il faut e-^pé^er que l'on trouvera des fomct;onnaires consciencieux et éner<ioues qui développeront aussi dans ce pays l'idée de Ternaire. M. Westar^p. conservateur, dit, lui. que l'armée, obligée de "e défendre, a été à la haïuteur de sa tSche. M. Schult7e. conservateur d'emnire. ecti-' me nue le vote de défiance du 4 décembre visait en défimtivé non seulement le chancelier. mais toute l'nnrrvSe. (Vive agitation. Protestations à srauChe et nu centre.T ,C'e*t oouïXTuo'i nous a-vons protesté. C'est nour-qujoï il y a maintenant un revirement au reVh^ta.g. On a compris que l'Allemagne ne veut pa.c au'ou touché à son e.rmée Le député Ledebour. socialiste, parle ensuite. Au milieu de l'inattention générale d"un salè& très i* est plusieurs fois rappelé -à Tordre par le président. TI' critique longuement ra/iministrataon militaire et les déclarations du chancelier. M. Lede-bour critique, à son tour, l'attitude du prince impé'riaL M. Delbruck, ssjciétaire d'Etat, répond. Les socialistes, dit-il, ont prouvé que ce qui leur importait^ dans l'affaire de Saverne c'était de porter un coup à la monarchie et à l'armûe» (Marques de vive appro-ba&on.) Je protesté contre leur tentative pour représenter le prince impérial comme un contempteur de la, constitution de l'empire. (Bravos ! à droite.) D'ailleurs, il est contraire à l'esprit de la constitution de faire intervenir dans le débat la per-soiinalité du prince-héritier. (Bravos.) Les paroles chaleureuses d'adieu à ses hussards prouvent que le bon esprit de 1 armée allemande est vivant chez le futur empereur. Nous lui en sommes reconnaissants.La discussion de l'interpellation se trouve ainsi terminée. Il n'a été proposé aucune motion impliquant soit la confiance, soit la défiance. Pour la suppression des conseils de guerre Le parti socialiste vient de déposer sur le bureau du re-ichsta.g' une motion tendant à la suppression des conseils ue guerre. Cinq citoyens paient 25 millions d'impôts Le prochain- impôt de guerre est basé, comme on le sait, à la fois sur la fortune et sur le revenu. En Prusse, les contribuables on't fait leur déclaration dans la première quinzaine du présent mois de janvier et l'administration du fisc a ainsi déjà un aperçu sur les grandes fortunes du ; royaume. Les cinq contribuables qui arrivent en tête auront à payer ensemble une somme de près de 25 millions de francs. Au premier rang arrive Mme Berta lvrupp von ohlen-h : ribbach, avec une fortune de 355 millions et un revenu annuel de 22 millions 500,000 francs et . qui aura, à payer environ 6,250,000 francs. L'empereur Guillaume. qui est le plus riche des princes confédérés, sera taxé à environ 5 millions, v ,enrn.cnt ensuite avec une fortune supérieure, mais avec un revenu moindre, le prince Ilenckel von Donnersmarck, le prince Kraft zu Hoheniohe-Oeitringen, duc d'Ujest et le prince de Pless. Dans les milieux officiels, on pense que pour la première fois l'impôt de guerre fournira des renseignements très intéressants sur la richesse de la nation allemande.Les procès Vendredi a été appelé devant le tribunal correctionnel de Saverne le procès intenté à un nommé Hien qui, au cours des incidents de Saverne, empêcha, par son intervention, au détriment d'ailleurs de sa propre liberté, la police locale d'opérer une arrestation. Hien a été condamné à un mois de prison. C'est le premier des procès civils occasionnés par l'affaire de Saverne. Dans le «•ourant de la semaine prochaine seront ajp pelées devant le tribunal des èchevins de Saverne les plnintes en dommaies-intérêts déposées par les victimes de la cave des Pandotirs contre le colonel de Reutter. Les invitations de M. von Jagow A part quelques organes de droite toute la presse allemande blâme et condamne comme incorrecte l'intervention de M. von Jagow, président de police, après le premier procès du lieutenant von Forstner. Même M. von Dallwitz, ministre prussien de l'intérieur, a trouvé denuis rrne ce fonctionnaire manqua à son devoir en 'critiquant un jugement régulièrement ren^u et en intervenant dans une cause encore pendante. Cette manifestation pour le moins déplacée de M. von Jagow a, par contre, trouvé l assentiment d«s hautes sphères miliitaiires. On sait que le président de po lice de Berlin fut invité, lui seul fonctionnaire civil, au dîner des généraux de corps d'armée. Le Roland de Berlin révèle que cette invitation eut lieu sur la proposition du général von Plettenbeng, commandant le corps de la garde ; elle fut approuvée par tous les généraux sans exception. Le kronprinz a aussi donné un dîner en l'honneur de M. von Jagow et le même soir Lee officiers du 1er régiment de la giarde à pied invitèrent le président de police à un « repas d'amour » (Liebes-mahl). Quand l'invité arriva au mess du régiment les jeunes lieutenants le porté rent en triomphe et après ravoir installé sur la table ils firent entendre un triple vivat. Il est inutile de dire que de telles manifestations ne peuvent se produire qu'en Prusse. Dans un autre pays Le gouvernement y mettrait vite le holà. Le conseil fédéral a refusé Le reichstag prend chaque année une quantité de décisions qu'il transmet au f r et à mesure aux gouvernements confédérés pour examen, pour décision à prendre, pour prise en considération... Mai'-5 le conseil fédéral, qui est formé de représentants des princes confédérés et qui est appeié à donner son avis sur les motions et les vœux, siège à huis-clos et il se contente donc de faire connaître en peu de m*>ts sa décision au chancelier de l'empire qui alors informe le parlement par une lettre Généralement c'e»>t un simple « non ». D'autres fois il est dit : « Le conseil fédéral n'a pas donné suite, ou b vœu ne peut être pris en considération. »> C'est ainsi que le reichstag a reçu avis que le conseil fédéral refuse de présenter une loi instituant un contrôle spécial des chantiers de constructions et des mesures pour La protection des ouvriers du bâtiment. Sont également refusées une loi d'empire sur les mines, une assurance contre le chômage, l'interdiction de créer et d'étendre les fidéicommis. Est aussi refusé le vœu demandant des permis de parcours sur les réseaux d'empire pour les dé putés de la diète de Strasbourg. De même la réglementation du travail pour les ouvriers occupés par l'einipire. Descendant de roi condamné pour fraude Devant le tribunal correctionnel de Weinberg (Bavière) a comparu, sous l'accusation de fraude douanière, le comte Gonthier de Koeri'igsmardk, un descendant des amours illégitimes du prince-électeur Frédéric-Auguste Ier de Saxe av^c la comtesse Aurore de Koenigsmarck, elle-même mère du maréchal de Saxe. Le comte de Koenigsmarck, ancien lieutenant dans un régiment de uhlans prus-siei i s, dut qultte.r l'uniforme pour dettes et pour alcoolisme. Après bien des avatars, il obtint un emploi dans une fabrique ds saccharine de la Suisse. En cette qualité, il entreprit de chercher en Allemagne et en Autriche de:* dépositaires pour ce produit, do^it la fabrication' et la vente sont strictement monopolisées. Quand il fut arrêté, il était porteur de 9 kilos de saccharine. Le tribunal l'a condamné à deux jours de prison. Il restera ensuite détenu jusqu'à liquidation du procès au civil que lui intente le fisc. Faut de la vertu.., La pudibonderie est de tous les pays. Dans la principauté de S< haumbonr1?-Lip.pe, aui compte un total de 46 000 habitants répartis sur 340 kilomètres carrés (La onzième partie du Hainaut !) elle s'est manifestée d'une façon typique. Un jeune hamme nouvellement engagé comme eomp table chez un entrepreneur fut concédaé au bout d'une semaine. Il en anpeia aux tribunaux à l'effet d'obtenir une indemnité pour renvoi injustifié et il eut ainsi l'occasion de dire la faute qu'il avait ^om-miise. Ayant l'intention de se fiancer à Noël et de se marier dans les premiers jours de j.a«vier il avait fait venir sa future pour l'installation du logis. L'entrepreneur trouva que cette façon de faire était contraire aux bonnes mœurs et il aangédia son salarié. Le tribunal princier ùe Buckejx>urg appelé à tra.ncher ce coo-flit a établi que le demandeur avait l«^é deux nuits, dans des chambres séparées, dans un hôtel avec une dame qui n'était pas encore officiellement sa fiancée, qu'il s'était affiché en ville avec elle. « Cette façon de faire, dit l'arrêt, est contraire aw aonvea/ances et aux bonnes mœurs telles qu'elles sont pratiouées dans la principauté et dans ces conditions le défendeur était en droit de congédier son employé sans autre préavis et sans indemnité, enfla réputation de sa maison se trouvait en jeu. » ANGLETERRE Le budget naval. L'accord du cabinet. Le Daily News rapporte que MM. Lloyd George et- Winston Churchill avaient conféré jeudi avant le conseil de cabinet au i sujet du budget de la marine. On assume que leurs propositions furent approuvées ensuite par le cabinet. Le Daily News ajoute que Paugmenta-tion importante des dépenses du budget de la marine a amené un accord définitif de la trésorerie avec l'amirauté en ce qui concerne l'avenir et qu'on peut s'attendre à une réduction considérable des dépenses navales en 1915-1916. M. Winston Churchill n'a pas insisté pour qu il soit construit des navirer- en remplacement des dreadnoughts canadiens et des dreadnoughts spéciaux pour la Méditerranée, en outre des bâtiments dont la construction assurerait à la flotte britannique une supériorité de 60 p. c., mais il a- demandé et obtenu que 4 quilles fiissent posées en 1914-1915. L'accélération des constructions, décidée l'année dernière, ne ?era ras main tenue entièrement. En tout cas il n'y aura pas d'emprunt naval. Départ de M. Venizelcs M. Veni7elos a quitté Londres, à 4 h. 30. nour Paris. De Paris, M. Venizelos se rendra à Berlin. La grève des porteurs de charbon Incidents Quinze cents camionneurs et porteurs de charbon de Londres se sont mis »n grève. 11^ ont voté un ordre du jour disant que tout en éprouvant Une vive sym nathie pour les malades ils refusaient de délivrer des laissez-pas^er pour la fourniture d^ charbon aux hôpitaux. Ils invitent les hôpitaux à s'adresser aux négo cianfcs en charbon et à les engager à ré gler immédiatement le conflit en s'abouchant avec les représentants du syndicat des porteurs de charbon. Vendredi après-midi, dans le quartier de Saânt- Pane race, dans le nord de Londres, les grévistes ont arrêté plusieurs vo.tures de charbons conduites par des jaunes. Ils ont jeté les sacs sur la chaussée. Une foule nombreuse assistait à la bagarre. La police à pied et à cheval a rétabli l'ordre et stationne sur les Lieux. GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG L'encombrement de l'Etat belge La direction des chemins de fer Prince-Henri vient de signaler aux industriels qu'en raison de l'encombrement persistant de l'Etat belge il lui sera impossible d'évacuer leurs transports vers Athus et au-delà ; elle les prie en conséquence d'interrompre leurs chargements en question, pendant deux jours. ITALIE Le bilan de la guerre de Libye Suivant la Tribuna, le bilan des dépenses en Libye qui s*ra présenté lors ae la réouverture de la chambre constatera que ces dépenses ne dépassent pas un mMiard depuis le début de la guerre itaio-turque. AUTRÊCHE-HONGRIE Agitation à la chambre hongroise La séance de vendredi a été tumultueuse à la chamore des députés hongroise. Au cours des débats spéciaux sur la réiorme de la presse, le conne Jules Andrassy a demande la paioie à propos de l'ordre du jour. Le président a consulté la chambre, et celle-ci 11'a pas accordé au comte Andrassy l'autorisation 0g parler dans cette phase cies débats a r le règlement de la chambre. Le comte Andrassy a insisté et a fait remarquer que confoimément à l'ancien règlement ue la chambre, il a le droit de parler sur le règlement sans avoir besoin ie l'autorisation de la chambre. Plusieurs députés de l'opposition crient d'uue façon ininterrompue : « Laissez parler le comte Andrassy. m Le tumulte grandit de minute en minute. Devant l'impossibilité de poursruivre le débat, le président se déclare dans l'obligation de faire expulser de la salle des séances, par la garde du parlement, six députés de l'opposition. Le comte Andrassy, cependant, insiste pour prendre la parole. Une grande agitation règne dans l'assemblée. Finalement le comte Andrassy et deux autres membres de l'opposition, qui avaient troublé l'ordre, sont aussi expulsés par la garde du parlement. Le comte Apponyi déclare que l'opposition est formellement résolue à résister désormais au nouveau rè_lement, puisque le président l'applique d'une façon arbitraire.Le comte Aladar Zichy se lève et essaye de parler hien que le président ne lui donne pas la parole. L'agitation est'tou-joiurs très grande. L'opposition parait avoir pour but de provoquer l'expulsion ( de la plus grande partie de ses membres. ' Après ^ue le comte Aladar Zichy et M. Jean Justh, membres de l'oppo6ition, eurent été emmenés hors de la salle des séances par la garde parlementaire, à cause de leur résistance aux inionctions du président pour avoir troublé Tordre, toute l'opposition a quitté la salle. La chambre a continué alors en discussion spéciale le projet de loi sur la presse qui a été adopté. On a fait Une ovation au ministre de la justice. Provocation en duel Le député Des y a provoqué en duel le comte Tisza, président du conseil, pour avoir dit au cours de 1a- séance de jeudi : « Si j'offensais quelqu'un, comme M. Desy l'a fait pour M. Lukacz, l'ancien président du conseil, en formulant des assertions dont je n'-aunais pas la preuve, je me cacherais de honte. » RUSSIE Grèves politiques On annonce officiellement que le nombre des ouvriers qui ont abandonné le travail jeudi s'élève à 110.604. La police a arrêté 134 ouvriers qui avaient chanté des refrains révolutionnaires et s'étaient livrés à des manifestations violentes. Des tentatives infructueuses ont été faites à trois reprise^ différentes pour obtenir la remise en liberté des manifestants arrê^ tés. Pour te.nir en respect un groupe de 40 ouvriers, un agents de police a tiré un coup de revolver. Personne du reste n'a été atteint. Le travail a été repris vendredi matin dans les fabriques de Saint-Pétersbourg. Un ordre parfait règne dans les quartiers manufacturiers. L'acquisition et la perte des droits de citoyen russe Le conseil des ministres a décidé de soumettre au conseil fie l'empire et à la douma un projet de loi relatif à l'acqui-$itlomi et à la perte des droits de citoyen russe. En réalité cette question, d'après la Législation actuelle, n'est pas de la compétence de la douma, mais elle a, au point de vue politique, une importance considérable. Le projet intéresse même la Finlande et H sera soumis à l'examen de la diète et du sénat, fin landais. Explosion à bord d'un navire Une explosion de chaudière s'est produite sur le vapeur espagnol Camarena, à Barcelone. Un homme a été tué et un autre blessé. A la suite de l'explosion un incendie s'était déclaré à bord, mais il a été rapidement éteint. • TUROUFE La réorganisation de la gendarmerie Cinq nouveaux officiers français comprenant un commandant, deux capitaines et. deux lieutenants doivent arriver dan-les premiers jours de février pour parti-ciner à la réorganisation de la gendarmerie ottomane. La réorganisation administrative Le gouvernement va désigner douze inspecteurs comprenant. 4 Arabes, 3 Grecs. ? Arméniens et 3 Turcs nour surveiller le service des fonctionnaires dans les divers vilayets. ETATS-UNIS f_ Un discours de M. Taît » L'ancien président, M. Taft, parlant j'ôti-1 di à une .réunion , de la Société pour la " paix à New-York, a recommandé au cor}.-. s grès de voter une loi donnant aux tribu-naux fédéraux La faculté, de punir sur lô ^ territoire de tout Etat les crimes edim nis r contre des étrangers. M. Taft a rappelé qu'entre les années 1811 et 1910 les autorités des divers Etats ont manqué à ce devoir de punir les coupables. Il a ajouté • que bien que le congrès votât des indëm-' nités aux victimes, ces indemnités en argent doivent être considérées plutôt' ooip-me une mesure gracieuse que. comme une " chose due. M. Taft n'a pas pu trouver, s a-t il dit. un seul cas où les auteurs d'ou-t trages commis vis-à-Vis d'étra-iigers aiieut ■" été punis. CHBLS a La réorganisation des chemins de !e^ La chambre des députés et le sénat ont voté une loi réorganisant les chemins de fer et améliorant les services de sorte que les frais soient couverts. Ils ont aussi vote' une loi prévoyant une dépense de 4,710,000 liv. st. pour acquérir les matériaux né cessa ires à la construction de nouveau! chemins de fer. CHSWS Un crime à Changaï On a découvert vendredi matin, à Ch.an gaï, le cadavre affreusement mutilé d'une dame Neumann. La victime, était dans sa e chambre à coucher. Elle avait La tête et Li les bras presque entièrement séparés di: e tronc et plusieurs doigts coupés. On avait !- en outre volé à la victime des bagues, des j bijoux et de l'argent pour une sonlrue d'environ 4,000 liv. st. X ..1 1 e Voir plus loin nos Derniè-1 res Nouvelles de la nuit. : Les misiits ttffllft! t La démission d'ïsmajl Kemai z Après que Ismaïl Kemal bey eut remis e les pouvoir aux mains de La commission 1- de contrôle représentant les six grandes :- puissances, ceJie-ci a applaudi à cet acte e de sain patriotisme accompli par Ismaïl a Kemal bey et a déclaré assumer les po»i-'- voirs qui lui étaient remis et ie gouver-neinent de l'Albanie. Après la lecture du - procès-verbal, ie cabinet a été déclaré di&-sous.s Fevzi bey, ancien ministre de l'inté-i rieur, a été chargé d'assurer la direction - générale des affaires du gouvernement de Valona. Il sera secondé par les anciens - ministres qui sont nommés directeurs pcAi£ r les différents services. e Les autorités de Berat et d'Eiibaasan on* - été priées télégraphiquement de reconnaî.-tre Fevzi bey comme leur supérieur direct e La démission d'Isanaïl Kemal bey a pre-i duit une excellente impression. j* Que fera Essad pacha? ^ j La commission de contrôle par l'entra mise de Mufid bey, spécialement envoyé • à cet effet à Durazzo, s'efforce d'obteniï . - également d'Essad pacha qu'il se démette s du pouvoir. Celui-ci serait disposé à a c 1 cepter, mais sous certaines réserves. ? La frontière albanaise et les iles Une nouvelle note anglaise ~ Le gouvernement anglais estimant que le moment est venu d'arrêter définitive* ment les termes de la communication qui doit être faite par les puissances à la Turquie et à la Grèce pour le règlement dés questions de la frontière greco-albanaise 3 ainsi que de la question des lies de la mer [ Egée, a préparé une nouvelle note qui con- • tient des propositions visant oe règlement. '' On sait que dans sa première note aux - puissances, siir Edward Grey avait résu- • mé les décisions de la conférence de Lon- 2 dres sur ces points. Les grandes puissances ont répondu à cette note. La France et la Russie l'ont acceptée sans modification. L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie _ l'ont acceptée dans toutes ses grandes lignes, Le moment est donc venu de passer à des propositions fermés, de manière à., pouvoir communiquer le plus tôt possible l à'l'a Turquie et à la Grèce les décisions ; des puissances. La nouvelle note du Foreign Office qui. s assure-t-011, est toute prête et partira in-. cessamment, suit dans ses propositions les lignes adoptées par la conférence de Lon* . dres, contenues dans la première.note an-f glaise et confirmées avec cruelques légères 1 modifications par les, réponses des puissances de la Triple Alliance. On considère comme à peu pr&s cer-1 tain que les puissances, une fois d'âccoHî sur la communication à faire à la Tur-5 quie et à la Grèce, sont décidées à prendre les mesures nécessaires pour faire res-pecter leurs décisions par les deux parties.1 On dément de divers côtés que des trou , pes turques aient été débarquées dans Tîte de Mytilène. M. Venizelos a affirmé que sï le fait s'était produit il eût été certaine' ment un des premiers à le savoir. FïiiôË [Correspondance particulière de TEtoile belgsi Paris, 23 janvier. % Pour les élections Nous ne sommes pas encore en période' électorale. Mais nous en approchons. Des candidatures s'ébauchent. Une agitation fébrile lègne parmi les députés d'aujourd'hui et parmi ceux qui demain le seront peut-être. Chez les électeurs, il y a plus de calme, mais cependant on s'organise et1 dans les cafés, la manille est souvent dé-; laissée au profit des joutes oratoires. Ce qu'il y a d'admirable en France, c'est le régime de liberté et d'égalité qui règrie, dans les luttes électorales — en dépit des violences que parfois on enregistre et que toujours on regrette. Cependant cette égalité des candidate" devant le suffrage universel est souvent détruite par la situation de fortune des candidats ou par les ressources dont disposent les comités électoraux. Qu'on ne dise pas que l'argent soit un facteur négligea" • ble. Les élections sont des batailles — batailles heureusement pacifiques le plus fre- OS* année. — 2ST*

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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