L'étoile belge

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s.n. 1914, 03 March. L'étoile belge. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38mv6p/
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'^srmssamm hm m <n <yf>^F^^i6iuajBiMaMgaB—BMn—Ba— Mardi 3 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Cfi an : 19 fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. S.5 POUR LA PROVINCE : Un an : lit fr.; 6 mois, fr. S.âO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : ruo des Sables, 13, ouveits de 9 à 161 -En province il suffit de remettre le prix de rabonnement au faaa Edition G Baromètre du 3 mars 5> heures Temp^r. moy*» nom1* le 2. 'V>4 Maximum «i<» la ^^Toî ft R /-lie, 1 Minimum «le la '^Ib ^ '/«kxW nuiî l>' Barorrw't. 'e 1, A' b«» »61imu0 Quantité d'eau de,8àHh'®". 4 cp\ Pr'-es^^1*» Obsrrvatmm //^ Iè il & çx?\ de midi TemiJérarure, llSo/fl 1 *'** Baromètre, Il I. I HumitlKé(l(y)a \\ \*À • tfj i^r ijj txuxn. ab&ol.). 7i Vent dôminàn \\ cî? \V &/ ~ - M W" Drciin. nftagn. /£ 12"M l Ephêmérides pour le 3 mars Soleil : \^/^. ___ ' Uina : lever. Pli.24 lever. 8h, 9 coucher, 17 h. 25 coucher. — h. —» Prévisions de 1'Ohservatoire : \ent N.-W, faible; couvert; pluie. Service des en&Hes ^siende-lloovres Etat de la mer, le 3, à 4 heures : peu agité© ■■»i^BwmjM!Jwwjx»iiii>iiMiw>ii mut, >>jiiiiBJBMMu»^iaaEaag;vi«gwqBgT^^ ——— -™™' mumuÉtam ^hjr VtHxM&hÛiM II i—lil iTÉHi ilIP MÉlïhf, g WJg&lMjmteM Ksà^^jM Franee, Angleterre. Allemagne et { Q , , par trimestre »<§? a® i * ANNONCES • 45 emM îa li<ma; minimum 4 lisne* fr i aa c i,: ) pœ,^r S centimes la numéro ^vr5e^:^^"ï;so;?S'0,Boda4pub"cité' WSU IHH MMIIH—MB—M—EMU lima WIW IIMWH II 11 UHF"" ÉTEA1TGEB , Les oatîioliques de SerlDie La question des catholiques de Serbie s ajoute aux autres causes de désaccord foire l'Autriche et la Serbie. Elle était jusqu ici peu importante. Le nombre des catholiques vivant en Serbie ne dépassait pas 6,000 et ils étaient, pour la plupart, île nationalité étrangère, en "majorité austro-hongrois. Ils étaient placés sous la juridiction de l'archevêque de Serajevo, en Bosnie, de sorte .-que le gouvernement austro-hongrois exerçait de fait, sinon de droit, une espèce de protectorat sur la communauté catholique serbe. L annexion des nouveaux territoires détachés de l'Albanie a renforcé sensiblement en Serbie l'élément catholique, et le gouvernement de Belgrade a senti le besoin de s'entendre avec le Saint-Siège pour donner à ces catholiques une situation régulière et les soustraire ainsi à 1 influence de l'Autriche. Le gouvernement serbe a nommé une commission composée d'hommes politiques et de juristes éminents — parmi lesquels le ministre actuel de l'instruction publique — et chargée de préparer les voies à un concordat avec le Saint-Siège. Ce concordat doit avoir pour but d'instituer en Serbie un ou plusieurs évêchés catholiques dont les titulaires seront régulièrement subventionnés parle gouvernement. Au lieu de dépendre de l'Autriche, les catholiques serbes auraient ainsi une hiérarchie autonome relevant directement à la fois du gouvernement dë Belgrade et du Saint-Siège. Un des membres les plus éminents de la commission serbe, l'abbé Bukowitch, -professeur de droit canon et que le gou-r vernement serbe s'était adjoint comme collaborateur précisément à cause de sa qualité de prêtre catholique et de théologien, est arrivé à Home dans les premiers jours de l'année courante et s'est mis immédiatement en rapport avec le Vatican. Le correspondant romain de la Gazette de Lausanne croit savoir que. l'abbé Buchowitch n'a jamais vu le cardinal Merry de! Val ; ce dernier a désigné toutefois un homme de sa confiance, un prélat de la secrétairerie d'Etat du Saint-Siège, avec lequel l'envoyé du gouvernement serbe a eu de nombreux entretiens. Si l'on a préféré cette procédure extra-officielle, c'est que la diplomatie pontificale, qui sait à combien de difficultés se heurtera la conclusion du concordat serbe, tenait à se ménager une porte de sortie. La mission de l'abbé Bukowitch avait, d'autre part, essentiellement pour but de t;Uer discrètement le terrain et de voir si! y avait moyen pour le gouvernement de Belgrade de s'entendre avec Rome. Les négociations ne devaient être avouées de part et d'autre et revêtir un caractère officiel que lorsqu'on aurait reconnu la possibilité d'un accord. Faut-il croire que ces premiers pourparlers strictement confidentiels de l'envoyé serbe avec le prélat pontifical ont révélé des divergences irréductibles ou qu'ils se sont heurtés à une opposition occulte ? Toujours est-il qu'ils sont complètement suspendus. L'abbé Bukowitch VJ.C JK^-0-*=» | n'a pas encore quitté Rome, mais voilà plusieurs semaines qu'il n'a plus eu aucun entretien avec le prélat de la secrétairerie d'État du Saint-Siège, représentant du cardinal Merry del Val. Du côté serbe on se montre très opli-miste, et on affirme qu'il s'agit d'une suspension plutôt que d'une rupture, et que les négociai ions ne tarderont pas à 1 être reprises. Du côté du Vatican, au contraire, on refuse de donner la moindre explication et on fait preuve d'une réserve impénétrable. Que faut-il penser de tout cela, et quelle est la clef de ce mystère ? Beaucoup inclinent à croire que c'est l'Autriche qui a tout fait échouer. Dès qu'il a eu vent des premiers pourparlers, i le gouvernement austro-hongrois s'est , empressé d'intervenir, et comme il i dispose au Vatican de très hautes 1 influences, il ne lui a pas été difficile de ' couper court à la tentative du gouvernement de Belgrade en opposant résolu-, ment son veto au concordat serbe. Tout I ce que l'on sait de l'attitude de l'Autriche jusqu'à ce jour vient à l'appui de celle j explication. I Le gouvernement austro - hongrois semble parfaitement résolu à maintenir son droit de protectorat sur les catholiques albanais, soit sur ceux qui font parlie des nouveaux territoires annexés à la Serbie, soit sur ceux de l'Albanie proprement dite. Le langage, des journaux officieux autrichiens ne laisse subsister aucun doute à cet égard. Or, il est inutile de faire observer que dans les deux cas les prétentions de l'Autriche sont absolument insoutenables. La Serbie est un Etat souverain et elle a parfaitement le droil de régler comme bon lui semble et sans aucune ingérence étrangère la situation de ses sujets catholiques. D'autre part, l'Albanie étant devenue, elle aussi, un État autonome et indépendant, les traités conclus jadis par l Autriche .avec la Porte et qui-lui assuraient la protection des catholiques albanais doivent être considérés comme caducs et périmés. L'Italie, du reste, est bien décidée à ne pas reconnaître 1 s prétentions de l'Autriche, ou tout au moins elle estime que la situation nouvelle créée en Albanie a complètement transformé les conditions du protectorat. Le gouvernement italien demande donc soit à exercer ce protectorat conjointement avec l'Autriche, soit à diviser l'Albanie en deux zones distinctes où chacune des 'deux puissances alliées aurait sa sphère d'influence. L'Italie, elle, est de taille à tenir tête à l'Autriche et à faire respecter ses droits. Mais que pourra la Serbie contre son puissant, voisin ? N'est-il pas à craindre qu'elle ne finisse par êlre la victime de la prépotence du gouvernement de Vienne qui voit dans le protectorat des catholiques un moyen continuel d'ingérence dans les affaires serbes, et qui ne veut pas s'en priver ? Le correspondant de la Gazette de Lausanne tient pour infiniment probable la victoire finale de l'Autriche. OS DÉPÊG H 33 <£3 Services spéciaux de l'ETO'LE BELGE FRAJNÎCE Les catholiques et les élections On sait qu'un certain nombre de catho ques se sont réunis samedi à Paris en vi de la formation d'un parti catholique. 1 ■évolution qui fut votée à cette réunion que l'on connaît seulement aujourd'hi. affirme toui d'abord que le premier devo des catholiques est de se grouper pour défense de la liberté de l'Eglise catho] iqi en France, qu'une pareille union doit : maintenir en dehors et au-dessus des pa tis poht jues et qu'elle doit être constitué par des catholiques fidèles aux en^eign ments de 1-Eglise, agissant sous leur re ponsabilité, sans pouvoir par conséquei conpromettre la hiérarchie ecclesiastiqu L'assemblée a décidé en conséquence qu' y a lieu, ,dès maintenant, de former un c mité ayant pour mission de multiplier e France les organisations capables de groi per les catholiques dans ce but, qu'il e, désirable que leur action se manifeste ai tant qu'il sera possible dans la prochair lutte électorale pour affirmer partout 1< revendications catholiques. Certaines personnes bien informée ayant assisté à cette réunion, déclarer que, dans les milieux catholiques, on a cr pouvoir affirmer ia volonté du Saint-SièQ d'interdire aux évêques toute participatif à la lutte électorale. Jamais, disent elle: le Saint-Père n'a manifesté semblable d< sir. Il est naturel que les évêques ne part cipent pas directement à la lutte électt raie, mais plusieurs sont nettement favt râbles à l'organisation née sur l'initiativ du colonel Keller. Le programme du nouveau parti socialiste La déclaration-programme du parti ji vrier affirme l'impossibilité pratique d collaborer avec les classes capitaliste pour hâter la suppression des classes. El] met, en conséquence, les socialistes dit « indépendants » ou « unifiés », qu'elle af pelle des socialistes de surface, sur le mêm pied que les partis bourgeois dont ils ont conquis la confiance. La déclaration ajoute : Qu'il s'agisse d'action économique ou d'action politique, i- les candidats du parti ouvrier, en assem-ie blée délibérante, devront strictement dé-,a fendre et intégralement le programme ré-et volutionnaire du parti et ne pourront, en i, aucun cas, abandonner la bataille en fa-ir veur des candidats d'un outre parti, [a La déclaration repousse formellement la ie politique dite du bloc. Elle dénonce les trase hisons du parti radical qui, dit-elle, a mé-r- rité l'exécration de tous les socialistes et :e de tous les travailleurs. 3- Le congrès du Parti ouvrier a adopté la s- déclaratiotn-prognamme. 3 Le conflit des officiers-mécaniciens il à Karssille n Les officiers-mécaniciens des Message-ries Maritimes, après avoir entendu le rap-it Port de teurs délégués, qui étaient allés i- conférer à Paris avec le sous-secrétaire e d'Etat à la marine marchande, ont voté !S un ordre du jour acceptant l'arbitrage. Les considérants de l'ordre du jour font IS valoir combien sont minimes les revendi-lt 1 cations actuelles et ajoutent que le désar-u j moment des navires, voulu par la Compa-e l gnie, tendrait à créer un état de choses n pouvant amener une agitation dont les j officiers-mécaniciens ne sauraient être te-i' nus. pour responsables. !- ALLEMAGNE e Le comte Berchtold à Munich Le roi et la reine de Bavière ont reçu lundi le comte et la comtesse Berchtold. Après cette cérémonie, un banquet a eu lieu en l'honneur du ministre des aifaires h étrangères d'Autriche-Hongrie. e Les mauvais traitements ® | dans les troupes bavaroises s i De Munich : Un ordre du ministre de la »- guerre constate que maljré les circulaires e . ministérielles les cas de mauvais traite- ; ments de soldats par leurs camarades ou j leurs officiers sont encore beaucoup trop j nombreux. Le ministre ordonne d'agir avec la plus grande sévérité pour pu iir les coupables et éviter le retour de pareils faits. Plaintes retirées On annonce de Strasbourg' que les plaintes déposées contre les différents journaux par le général von Deimling et le lieutenant von Forstner ont été retirées.La chambre correctionnelle a décidé de clore l'instruction ouverte contre le directeur '"du Journal de Saverne. -Les frais ont été mis à la charge de la caisse de l'Etat. Il en est de même pour les autres journaux. Tragique incendie Un incendie a détruit l'hospice des pauvres à Dantzig. Quatre hospitalisés ont été carbonisés. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES COMMUNES Les crédits supplémentaires pour la marine M. Churchill a déposé lundi, à la chambre des communes, le crédit supplémentaire de la marine qui s'élève à Z 1/2 millions de livres sterling pour l'exercice 1913 1914, ce qui porte la totalité du budget naval pour le même exercise à 48,800,000 liv. sterl. (1,220 millions de francs). Il dit que le dépôt du crédit supplémentaire de 2 1/2 milLons est un fait important qui demande une justification complète et claire de la part du ministre. M. Churchill donne alors les raisons qui l'ont guidé. Les principales sont l'augmentation des dépenses de 500,000 liv. st. nour les réserves d'huile, le nouveau programme aéronautique qui exige 250,000 liv. st., 1 augmentation de la so'ide des officiels des chantiers, soit 200,000 liv. st., l'accélération de la construction de trois cuirassés du programme de 1913-1914 dans le but de remplir les conditions du projet naval canadien, ce qui exige 450,000 hv. st., ei les progrès accomplis dans la construction des navires déjà approuvée. M. Winston Churchxll d^t mi'en ce qui concerne le combustible en huile, il y a des réserves pour plus de trois ans d'une consommation intensive en temps de paix et pour toute une année de guerre. Parmi les dirigeables commandés, il se trouve un grand dirigeable rigide du type Zeppelin commandé en Angleterre et un dirigeable commandé en France. On a signé un contrat avec une maison anglaise pour un dirigeable semi-rigide et deux de nvvdè'k1 italiem dont uh sera construit à l'étranger et l'autre en Grande-Bretagne. Le gouvernement conrvidère le projet de programme aéronautique soumis à la chambre comme suffisant dans les cii constances a et ile Mes. M. Winston Churchill déclare qu'il réserve pour révoque diu dénôt d<u budget général des expia-cations détaillées sur la situation navale et en particulier au sujet de la Méditerranée. D'ores et déjà, il peut dire que le jaugeage des derniers types de cuirassés anglais est considérablement inférieur à celui de presque tous les navires de guerre que construisent en ce moment te- nations étrangères. Néanmoins l'amirauté reste prête à par-t'eiper à tout accord international qui tendrait à faire limiter dans chaque pays les dimensions des grands cuirassés. Une église dynamitée par les suffragettes Quelques dommages ont été causés dimanche soir, à 9 heures, par l'explosion d'une bombe dans l'église Saint-Jean l'E-vangéliste, dans le quartier de Westminster, à Londres. On attribue cet attentat aux suffragettes. L'explosion d'une bombe, dimanche soir, dans l'église Saint-Jean l'Evangeliste, à Londres, a endommagé deux vitraux d'une grande valeur artistique et datant de plus de deux siècles. La force de l'explosion a été si grande qu'un des sièges de l'église a été projeté à une distance de 15 mètres. Les deux vitraux brisés avaient été apportés de P.ouen en Angleterre en 1813. Ils étaient très remarquables. Contre-torpilleur avarié La coque du contre-torpilleur Laverock, qui a touché les rochers de Skelmortie, dans la baie de la Clyde, serait gravement endommagée. La carrière de lord Minto Lord Minto, qui vient de mourir à l'âge de 68 ans, avait une carrière fort exceptionnellement remplie. Après de brillantes études à Cambridge, il devint officier dans la garde écossaise. Lors de la guerre turco-russe en 187?, il prit du service dans l'ar- 1 mée du sultan ; deux ans après, il fit la 1 plus grande partie de la guerre de l'Afghanistan. Il se rendit alors au Cap, où il fut j secrétaire privé de lord Roberts, et de là ; en Egypte où il prit part à la campagne de 1882 en qualité de volontaire et fut blessé. Puis, tour à tour, secrétaire militaire du gouverneur général du Canada, lord Lansdowne ; chef d'état-major durant la rébellion du Canada du Nord-Ouest en 1885 ; gouverneur général du Canada, il 1 succéda en 1906 à lord Curzon comme vice- 1 roi des Indes. A son retour en 1910, il fut { l'objet de grandes manifestations et. la ville de Londres lui fit une réception solennelle au cours de laquelle il fut proclame citoyen d'honneur. Le défunt, originaire de l'Ecosse, oïi il avait de grandes propriétés, était lord recteur de l'Université d'Edimbourg. f AUTRlCHE-KOPtGRie J A la chambre d°s députés hongrois } Tumulte •: Au commencement de la séance, 1-e président déclare qu'il croit être l'interprète des sentiments de tous le=; députés, en nro-posant d'exprimer officie-ltement l'indignation de la chambre à l'égard de l'abominable attentat de Debreczin. c M. Polonvi. député de l'oppaqition, dé- s clare que quels que soient îes a-uteurs de \ l'attentat, les instigateurs do:vent être re- i cherchés dans le camp des intransigeants t roumains. ' c Le député roumain Vajda proteste con- c tre cette assertion et faisant allusion à v l'attentat contre le comte Tisza par l'ancien député Kovaics, membre de l'opposition, il déclare niue c'est des ba^cs où siè-£e M. Polonvi que l'attentat a été commis. T1 en résulte un violent tumulte de la part de l'opnos;+:on. niuis M. Polonvi ré- c oond. Finalement la motion proposée par '\ [e président est adoptée, n BWaWMBHB—BBHSiaCWBCIM—BM——i L'attentat de Debreczin On télégraphie de Budapest au Temps : Plusieurs journaux hongrois appren nent de Bucarest que la police roumaine a arrêté jeudi soir un étudiant roumair ou bulgare de Bessarabie, nommé Catta tau, et un ancien matelot de la marine de *uerre russe, s'appe.'ànt Theodorof. et que ce sont ces individus <mi envoyèrent à Debreczin la machine im^rriàJe. D'après ce. dépêches, Cattarau et Theodorof étaient en rapports avec des agents politiques rus ses et en ont reçu de l'argent pour oom mettre l'attentat. Toujours d'après ces rnê mes sources, le comte Vladimir Bobrinski, qui séjourna à Bucarest après sa déposi tion au procès ruthène de Marmaros-Szi get, aurait trempé lui-même dans cette af faire criminelle. La police roumaine dé clare bien que toité ces biuits sont con trouvés et que ses recherches n'ont pas encore atouti, mais les correspondants des journaux hongrois assurent tenir leurs informations de bonite source particulière, et soutiennent opiniâtrement leurs dires. On fait observer d'autre pa.rt que la Bessarabie est sans doute un centre d'activé agitation nationaliste, mais cette agita tion est roumaine et non pas russe. Certaines localités de cette province, notamment Khotin, près de la frontière de Bu-kovine. sont la résidence de propagandistes roumains qui disposent de ressources considérables et qui envoient beaucoup d'argent en Autriche-Hongrie. Ils font même leurs envois en roubles, espèces ou papier, pour faire croire que les envoyeurs ne sont pas Pi ou mains mais Russes. La police de Bucarest a réussi h trouver la trace des auteurs de l'attentat de Debreczin, les nommés Catarou et Kirilow, qui étaient descendus dans un hôtel de Bucarest. Mis en éveil, par leur signalement reproduit dans les journaux, les auteurs d-e l'attentat ont pu s'enfuir en automobile à Ploesti. A cet endroit on perd leur trace. Les nommés Abramoo et Mandaescu, qui ont donné leurs passeports aux fugitifs, ont été arrêtés. Echec des négociations germano-tchèques Les députés allemands de Bohème, réunis dimanche en as^e-mblée plénièro, ont rejeté les propositions que le gouvernement avait présentées comme base pour las nouvelles négociations tchèques-allemandes.ITAL3E Duel entre députés A la suite des incidents survenus samedi dernier à la chambre des députés, MM. Dra-^o et Balsa no se sont battus en duel lundi. Il y a eu quatorze reprises. Les deuy adversaires on* été légèrement atteints.MM. Drago et Balsaiio se sont réconciliés sur le terrain. Bruit de prochaine démission de M. Giolitti On commente à Rome une information du Roma, journal de Naples, rapportant des bruits relatifs à la prochaine démission de M. Giolitti. D'a-u'tTe part, dans 1-es couloirs de la chambre on met en avant aujourd'hui le nom de M. Salandra comme le sucoesse ir possible du président dai conseil, m«ai<s on fait remarouer que ces bruits de démission ont été déjà été lancés et démentis à plusieurs reprises. ESPAGNE Fin de la grève de Valence Des nouvelles Officielles de Valence confirmées par le ministère de l'intérieur an-nonoent que la grève a pris fin à la suite d'un accord intervenu ent^e la municipalité et les contribuables. Tous les établissements ont rouvert leurs portes. , TURQUIE Enver pacha épouse une nièce du sultan On annonce pour jeudi prochain le mariage d'Enver pacha, ministre de la guerre, avec une nièce, du sultan. Les demandes italiennes et la Porte La commission spéciale ottomane comprenant des fonctionnaires des ministères des travaux publics et du commerce est partie pour Adalia où elle va étudier un projet établi par les ingénieurs italiens et relatif à la voie vers Adalia et Bourdoun. MAROC Un vapeur allemand échoué et attaqué par les Kabyles Les journaux de Madrid publient une iépêche d"Algésiras suivant laquelle un /apenr allemand, dont on ignore le nom, >'est échoué sur la côte marocaine et. a îté attaqué pa.r des. Kabyles. Le croiseur Estramadura et trois canonnières espagnoles, mouillés à Algésiras, sont partis mmédiatement sur les lieux. BULGARIE Dix millions de bons du trésor Le 10 mars une souscription de dix mil-ions de bons du trésor, émis par la direc-ion d.e la Dette publique et portant intérêt de 3 à 5 1/4 p. c., sera ouverte à la Banque nationale, et dans ses succursales. GRECE Inondations Communications interrompues De Salonique : A la suite des inonda-iiOns l'a partie, provisoirement reconstruite Lu pont du chemin de fer sur le Vardar >n.tre NairOstch: et Stmiimitza qu'on avait ait sauter pendant la guerre, a été em- 1 ►ortée par les ,euux. Les communications Lirectes par chemin de fer avec l'étranger ont interrompues depuis hier. MAR<?C Un vapeur français échoué \ Une dépêche officieMe de Ceuta annoncp ue le vapeur Saritîbal, qui s'e-t échoué 1 ur l'a plage de Ciris, est-français. Les [pibyles n'ont pas inouiété l'équipage. 1 .'accident s'e^t produit à 5 heures du ma- 1 in. Le capitaine croyait qu'iJ se trouvait ans la rade de Tanger. Un croiseur, trois « anonn.ières et un torpilleur espagnols tra- i aillent au renflouement. ETATS-L'NTS î Orage et neige Un violent orage a éclaté sur la région omnrise entre Pittsburg, Buffalo et le t laine oriental, interrompant les commu- r ications par chemin de fer,-télégraphe et téléphone. De nombreux navires sont e' létresse. Plusieurs se sont échoués *,,r U ■ôte. La neige est tombée en abondance su Mew-York. Une couche de 50 centimètre: recouvre les voies. Quatre personnes en péri aux environs de la ville. MEXIQUE Le gouvernement américain renonce à l'enquête Le voyage à Chihuahua de la commis sion qui devait faire une enquête sur le* circonstances de la mort de M. Benton r été subitement ajourné ou abandonné presque au moment où les membres de lf commission devaient prendre place dan: le train. Ces derniers déclarent que le dé partement d'Etat à Washington n'a pa. fait connaître les motifs de cette décision A la suite d'une longue conférence qu'i a eue dimanche avec le président Wilson M. Brvan s'est rendu chez l'ambassadeu d'Angleterre et lui a annoncé que le dé part, de la commission chargée de procède' à l'examen du cadavre de M. Benton a-ét< ajourné. La commission chargée de l'enquête ajournée Le département d'Etat américain an nonce que le départ de la commission qu doit examiner le cadavre de M. Benton ? été ajourné jusqu'à ce qu'on se soit mi-d'accord avec le général Carranza. Celui ci a, en effet, déclaré oue l'affaire devar être réglée avec lui par la Grande-Bre taome et non par les Etats-Unis, ce qui £ suscité une nouvelle complication. REPUBLIQUE ARGENTINE Aviateur tué L'aviateur argentin Newberry, qui sîétaii fait connaître en établissant plusieurs re cords. a fait dimanche, en exécutant ur vol près de la Cordillère des Andes, une chute dans laquelle il s'est tué. Le lieute nant Jimenez Rastra, qu'il avait emmenc comme passager, est grièvement blessé. CHINE Mort naturelle La légation chinoise à Londres annonce que la mort de Chao-Ping-Chouh, gouverneur du Tchili, ancien premier ministre; n'est pas due à un empoisonnement, ainsi que le bruit en avait couru. Le décès a été causé par une maladie de cœur. WlWWVWVWWWWVWVWWWWWWVWWVl'VWVWVWt Voir plus loirs rtos Dernières Nouvelles ci© la nuit. IWVWWWWWVWWW'U'VUWWVWVU'WWVWVWWVVll Lus SÏHB.tS ïffiaïlffi Prisonniers bulgares relâchés On annonce à Sofia que les autorités de Salonique ont remis dimanche en liberté 47 Bulgares, dont un prêtre, qui étaient détenus à la prison des comitadjis. On ajoute que de nombreux Bulgares restent encore en prison. Turquie et Grèce Le patriarcat grec, par deux ta kirs, attire l'attention de la Porte sur la situation économique devenue difficile pour l'élément grec ottoman. Il espère que la Porte prendra les mesures nécessaires pour assurer la liberté commerciale. Le gouvernement ottoman a répondu que si le patriarcat lui fournissait la preuve qu'une pression quolconrrue avait été exercée sur la population afin d'empêcher la liberté commerciale, ils sévirait éner-giquement, mais que, d'autre part, il devait laisser à ch-icun la liberté de faire son choix où bon lui semblerait. L'attitude du gouvernement grec Un communiqué officiel publié à Athènes, déclare que l'ordre règne dans les districts de Kolona'et. de Ko.vtza, mais qu'une grande effervescence se manifeste par contre dans les districts de Delvino et d'Argy-rocastro.Le gouvernement grec a déclaré à nouveau qu'il exécuterait sa promesse d'être fidèle aux obligations qu'il a contractées, et il conseille aux autorités de ne pas ic-coinaître le gouvernement révolutionnaire, de ne pas permettre l'abolition des autorités administratives demeurées en fonctions. Celles-ci ne doivent pas abandonner leur poste, mais s'efforcer d'éviter toute effusion de sang et de ne pas prendre de mesures coercitivcs à l'égard de M. Zographos, chef du gouvernement révolutionnaire.La présence de M. Zographos offre en effet des garanties d'une conduite sao:e et d'un patriotisme modéré. Son arrestation serait suivie au contraire de l'élection de personnages capables de pousser la situation à toute extrémité'. Néanmoins les autorités grecques ont reçu l'ordre de ne pas exécuter les ordres de M. Zographos ni de reconnaître comme légal aucun de ses actes. Des ordres ont été également donnés aux autorités dans le but d'emnêcher par tous les moyens l'émigration des habitants qui comménce déjà à s'effectuer. Le mouvement révolutionnaire en Epire Les habitants veulent émi^rer On mande de Kolona à Athènes que le iélégué administratif grec et les autorités militaires ont pris des mesures sévè nés pour empêcher la formation d'un :orps de révolutionnaires et pour arrêter uout «e/cbe insfurrec-tionneil. La révolution a éclaté à Santi Quaranta )ù l'autonomie a. été proclamée et le dra-?eau autonomiste arboré. Les autorités grecques se trouvent dé Dordées par le mouvement révolutionnaire. Le gouverneur grec annonce qu'il est impuissant à étouffer l'émeute et qu'il n-aint une effusion de sang qu'il s'efforce l'éviter. Le nombre des révolutionnaires à Santi )uaranta est de 1.200. L'insurrection a. éclaté également à Del *ino. Til y a 1.500 insurgés en armes dans a ville. 2,000 autres sont aux environs. Les insurgés ont informé les autorités fu'ils ne leur permettront pas d'interve-iir dans leur administration. La garnison greerrue est peu importan-e. Le commandant de la plaice téléçrraph.:e [u'il craint que la garnison ne désobéisse l ses ordres et ne refuse de prendre les irmes contre les insurgés! Il espère néanmoins arrêter l'insurrec-ion dans Delvino et éviter une lutte à nain armée. Le général Papoulas a déclaré diman- i che aux hahitafiits de Koritza qiae, par suite d'un coup de force malheureux, le oOuvernement grec avait ordonné l'évaluation de la ville et que, poussé par les grands intérêts de la nation, le roi dési rait que Les habitants de Koritza recon .laissent l'administration albanaise sacri fiant leurs propres sentiments en faveur de la Grèce. Les habitants ont répondu en demandant de leur dire le lieu où ils puissent é migrer. Le général Papoulas leur a déclaré très nettement que le roi leur défendait à toub de s'expatrier et qu'ils devaient rester ians Leur pays natal. Tous se m.nient allors à pleurer et à sangloter L'émotion était indescriptible. Un morme silence règne dans le mar-'hé. Tous craignent pour leur vie et leur I lionniaur. Les autorités ont publié une proclamation assurant à la population qu'elle ne courait aucun danger. Plusieurs habitants ont néanmoins émi-, rré déjà à Salonique, d'autres se prépa rent à partir pour l'Amérique malgré les conseils du gouverneur. Le mufti, les beys et Les notables musuJ m ans ont remercié le gouverneur de K o ritza pour son administration paternelle qu'ils n'oublieront jamais. Ils ont ajouté Tu'ih regrettent de se voir aânsî éloignés ie la Grèce, situation qui, disent-ils, les rend t'-ès malheureux. D'Athènes : Le gouiverneuT de Koritza télégraphie qu'il a remis lundi après midi Ta ville aux représentants du gouvernement albanais. L^s relations gréco-bulgares D'Athènes : Le gouvernement bulgare a exprimé le désir que les relations diplomatiques soient reprises et a demandé l'agré ment de la Grèce à la nomination de M. Passare au poste de ministre de Bulgarie à Athènes. Le gouvernement grec a désigné M. Naoum, premier drogman de la légation grecque à Constantinonlè, au poste de ministre à Sofia. Des chargés d'affaires seront nommés en attendant la nomination des ministres. Dans les îles du Dodécanèse D'Athènes : Les autorités italiennes perçoivent de force un tribut dans le Dodécanèse contrairement aux promesses officiellement données suivant les/ruelles les habitants des îles ne devaient plus payer aucune so>rte de contribution. FRANCE NOTES PARISIENNES Croix à vendre Les décorations font encore singulièrement envie à nombre de gens, faut-il cro re, puisque, s'ils ne les ont pas obtenues autrement, ils sont disposés à les acheter. On vient encore d'arrêter une association d'escrocs qui en vendaient à tout venant, et, naturellement, elles étaient fausses. On doit même croire que le désir éperdu d'attacher à la boutonnière un bout de ruban aveugle complètement, car quelle confiance peut-on avoir en un individu qui offre avec une égale facilité, si les prix sont différents, la Jarretière, la Toison d'Or, la Légion d honneur et le Croissant-Rouge du Maroc ? Le « Croissant-Rouge », c'était pour les bourses modestes. L'industrie de vendeur de décorations est bonne, sans doute, bien qu'elle présente, évidemment, certains dangers, puisque c'est si souvent qu'on voit reparaître une affaire de oe genre. Cela prouve que, quand on table sur la vanité, iJ n'y a pas besoin de se mettre martel en tête et de chercher du nouveau. Cela prouve aussi que quelques exemples, venus de haut, ont été fort démoralisants. Il est nombre de personnes qui, de la meilleure foi du monde, sont persuadées que tout s'acquiert. Hélas 1 se trom-pent-elies absolument? Mais il y a, tout de même, la manière. Une croix sérieuse ne se trouve généralement pas à choisir, dans une valise, avec son tarif. C'est un peu plus compliqué que cela. L'arrestation du prétendu baron de Wei-ga, qui se flattait d'avoir de si belles relations avec tous Les gouvernements qu'il pouvait distribuer tous les ordres, non en les faisant payer — fi ! — mais, comme le marchand de Molière, en échangeant un morceau de ruban de diverses couleurs, contre de l'argent, a causé, assurément, quelque mélancolie aux clients qu'il avait créés chevaliers, officiers ou commandeurs. Outre qu'ils regrettent les sommes consacrées à se faire décerner un insigne n'ayant aucune valeur, il leur est pénible d'y renoncer. Ils avaient oublié l'origine de leur décoration, et ils la considéraient peut-être avec quelque fierté. On s'hanitue très vite aux recompenses qu on n'a pas méritées. Ainsi le comédien Laferrière, vieilli et réduit à des tournées dans de vagues provinces, se faisait-il offrir, à la fin de la représentation, une couronne. C'était toujours la même, et c'était lui qui l'apportait. Il n'en versait pas moins de vraies ( Larmes d'attendrissement. < VoiQi ces décorés in partibus dans la si- î tuation de celui dont parlait le légendaire I Guibollard : 1 — Le malheureux ! Il n'a plus que sa 1 croix pour le consoler... et encore, je me 1 rappelle qu'il n'est pas décoré 1 Mais qui sait si, en dépit de cette fà- ^ cheuse expérience, ils ne recourront pas, , de nouveau, aux services du premier aven- ( turier qui reprendra bientôt, fatalement, c le petit commerce interrompu du soi-di- i 9ant baron de Weiga ? Il y a des dupes f par vocation, et qui sont, d'ailleurs, peu s intéressantes, par les sentiments qui font d'eux une proie facile, fatuité, goût de l'os-tentation ou cupidité. J'a.i connu un quidam, fort peu prodi- g gue, cependant, qui fut pris deux fois au ï « truc » classique du prisonnier espagnol., c vous écrivant, censément, du fond de quelque geôle. Qu'on lui envoie une somme qu'il détermine, et il vous Livrera le secret d'Un trésor dont, par le fait de sa détention, il ne peut se rendre maître lui-même : hypothèse plutôt douteuse. Notre homme, à deux reprises .expédia l'argent et ne reçut plus aucune nouvelle du « prisonnier »>, Une troisième lettre lui parvint, lui faisant, sous une autre signature, La même proposition. — Oh, celui-ci, fit-il, ne demande qu'à partager le trésor : ce doit être vrai 1 Paul Ginistï, [Correspondance particulière (.le {'Etoile Belge) Paris, 2 mars. Un quart d'heure aux finances Le dernier mot de Tristan Bernard n'est pas le pLus mauvais. Vous savez, comme, le monde entier le sait/ que le délicieux humoriste possède une barbe splendide, biblique, goudronnée ou vernissée, mais toujours d'un noir de Ninive à faire pâlir une fresque assyrienne... Une dame lui dit — à Tristan — au thé-tango du Carl-toin : — Mais comment faites-vous, grands (lieux !... pour avoir une barbe aussi bien, conservée ? — C'est bien simple, Madame... A paît-tir de juin je la mets chez le fourreur. Et la dame regagna son coin. M. Joseph Caillaux, notre grand vainqueur d'avant-hier, racontait aujourd'hui ce « mot » aux journalistes empressés ru© de Rivoli. Pourquoi cette anecdote ? Fiairant la pirouette, un journaliste observa : — Dommage qu'il n'y ait pas de fourreur pour certains projets de loi I M.Caillaux prit une attitude qu'il ador«: Il éleva précieusement sa cigarette, contempla la volute de fumée -bleue (oar M. Caillaux ne fume que du caporal) et il dit : — Il y en a un tout de même... Et il rit, à petites saccades, tel un roué ou un éternel enroué, comme vous voudrez. La presse officieuse assista, silencieuse par protocole, à cette liquidation d'un tas de promesses éléetoraies, liquidation autorisée par l'effondrement du parti briandiste au Palais-Bourbon. — Par exemple, renchérit notre Argentier de sa voix sucrée, par exemple il ne faudrait point que les bêtiises sé renouvelassent, pour parler comme M. Bergerei- — Sans quoi? .. — Sans quoi, je leur f...!an<fue l'impô® complémentaire pour de vrai f ' » On sortit. D'aucuns' se disaient que M-GailLaux, pour parler ainsi, devait être bien sûr de lui-même. Pourquoi ne pas ajouter que, pour le prestige du régime, ilis déploraient que les opposants apparussent toujours aussi spéculatifs, aussi politiquement immoraux ? Briand, depuis les Cne-vaiiers du Travail et Miilerand depuis Saint-Mandé ? En effet... Louis Maurice. 'Correspondance particulière de I'Etou.e «elcj^ Paris, 2 mars. Quelques aspects de la Belgiqu® politique d'aujourd'hui. — La conférence de M, Pau! Hymans» Ce n'e&t pas à nos lecteurs que je parlerai du talent d'orateur de M. Paul Hy-mans. Je vous dirai simplement que les Parisiens l'entendirent ce soir avec la satisfaction la plus grande. Ce ne fut point une révélation, car nous savons quelle place M. Hymans tient en votre pays, et nous connaissons les dons particuliers qu'il possède. Ce fut un plaisir dont nous sommes redevables à la Société des conférences étrangères que préside avec tant d'autorité notre distingué confrère. J. Eiv nest-Charles. M. Paul Doumer, sénateur, présidait cette réunion, à laquelle un public nombreux et choisi assistait ce soir à' la Sorbonne. M. Ernest-Charles salua tout d'abord le conférencier et souligna les sympathies qui, depuis toujours, unissent ia France et la Belgique, pays non seulement voisins mais encore qui se pénètrent de tant de façons. Et M. Ernest-Charles cita deux lettrés de race flamande, Maeterlinck et Ver-haeren, qui illustrent la langue française, M. Paul îlymans prit ensuite îa par>le et, une heure durant, tint-sous le charme un auditoire attentif qui ne lui ménagea point ses applaudissements. M. Paul Hyrnans s'excusa tout d'abord de traiter en France un sujet: politique d« son pays, j'appartiens, dit-il à l'opposition et je suis plutôt-disposé à }q critiqua de certains faits dont précisément je vais vous parler. Mais quand on passe la frontière le point de vue change^ et oe n'est plus le Belge d'un parti, mais )e Belge tout :ourt, sans qualification d'opÂnion, qui parle de son pays. M Paul Hymans, après avoir fait cette réserve, exposa comment se constituèrent, se développèrent et-s'affermirent l'unité et a personnalité morale de la Belgique. La Belgique possède l'un des ports les plus importants du monde. Ce petit pays a une colonie grande comme l'Europe, conquise ;ans guerre et sans complications diploma-iques. Elle compte parmi ses enfants des îommes illustres danfe le monde, et M. Hy-nans, après M. ,1. Ernest-Charles, cite Maeterlinck et Verhaeren. Ce petit pays est quelqu'un et quelque hose. Comment le serait-il sans unité ? évidemment, il comprend des éléments di-•ers, flamands et wallons, qui subissent les influences diverses d'origine romane m d'origine germanique. Mais ces éléments opposés ont une similitude de mœurs >o'iitiqnes et socialës, et c'est cela qui con-titue leur unité. Cette unité s'est éployée en 1830. dans ïe reste révolutionnaire qui a séparé' la Bel-:ique de la Hollande. M. Hymans rapide-rient .indiqua que cette révolution fut un :este patriotique, constitutif de cette unité lationale et non l'acte, d'un peuple révolté ontre une tyrannie, La révolution îui OS* année. g .3

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