L'étoile belge

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11 February 1914
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s.n. 1914, 11 February. L'étoile belge. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j96057f911/
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vUj i MBMH—■BgjÉWfcatÉÉHaBBaMMMa—Mi Mercredi il fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : , Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE { In an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BOREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au facteur Edition G ■■ iT r «BH—— 65' année. — 3ST' L'ETOILE BELGE France. Angleterre. Allemagns Ml,( , par trimestre M .• • , ANNONCES • 45 ira» la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.m. tnus paya de l'Union postale, I • payable d'avanc» PPHtiSTIPt îfâ HIÎfHPPfî Les annonces remises avanr. 8 heures à l'Office de Publicité. Hollande, 7 tv. Grand-Duché, 6 fr. j iu^iidat-posi0 vOllIIiïlwO lw IsiJïiICl w 30, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du !! février *> beares TempAr. moya* normale, 10 •>?» fllasunumdcMa A R /veille, 11°1 Aïin mu'Ti do la 'Wen ^ '-Ôy nuit' ^ Baromèt.. !e 10, j/ A' ^**., 701m,"S Quantité d'eau de 8 à 3 brcs, i ,cp\ Prles2411- Obsnxations Sfa ;/ W, c?=>\ de midi Temjrèrature, j Sol| X Humiil,té(iOD--= • §) ^ il hum. absoL). 71 Vent dominai Wc^5 \&v $L r' /£ SE Ûoclin. ma-in. v 12^52*0 Êphémérides p* le-11 f&cj-ier Soleil: Lune: lever. Th. 4 lever, 18h. 5 eoueber, 1(5 h. 50 coucher, 7 b, 152 Prévisions de l'Observatoire : Vent- S. modéré; beau Service des mat Les Ostemle-Doavres Etat de la mer, le il, à 4 heures : calme ZÉTRANGER TPH'Kk "ti"o catlioliqiies allemands « S( — ■ Si La reculade du cardinal-archevêque de Breslau, Mgr Kopp, n'a pas calmé les catholiques allemands organisés en parti politique ni les syndicats chrétiens. Les uns et les autres se sont livrés dimanche à une manifestation.qui donnera sans doute à réfléchir aux chefs de la fraction intégriste et à leurs protecteurs à Rome. Dimanche donc s'est constitué à Berlin le comité impérial du parti du centre allemand (on sait que le centre est le parti catholique organisé politiquement). 44 délégués, venus des diverses régions de l'empire, étaient présents. On a élu président le député Spahn, qui est le chef du centre, et comme premier vice-président M. Porsch. Le second vice-président sera désigné par la fraction catholique, du parlement bavarois. Le comité a décidé d'adresser un manifeste aux membres du parti du centre, v oici le texte de ce manifeste ; La collaboration,de catholiques et dô non catholiques à l'intérieur du parti diu centre sert au maintien de la paix «itre les confessions chrétiennes et au succès des intérêts communs. Le ' centre est fondamentalement un pairti politique non con-tessiKMiinel. Le centre doit rester ce qu'il était et ce q.u'il est, Au point de vue politi-que, le parti doit veiller à ce que ses par-■titans dajis les organisations sociales et économiques collaborent activement de façon a favoriser l'essor économique et social du pays et du peuple. Cela s'applique aut unions des paysans chrétiens, aux organisations d'artisans, de petits commerçants. d'employés et de fonctionnaires qui fondent leur activité sur une base chrétienne et patriotique, cela s'applique enfin aussi aux nombre/ux cercles d'ouvriers industriels qui s'efforcent, par le mouvement, ouvrier chrétien national, de réaliser le bien économique et moral de leur classe sur les bases de l'ordre social existant et de 1 idée patriotique. Tous les membres du parti doivent être pénétrés de cette C0I1-yi^tion que le mouvement ouvrier chrétien-national ne peut s'affirmer pleinement en-fcaee do la puissance toujours croissante diu socialisme ennemi de l'Etat et de la religion que sâ on met. un terme à tout ce qui menace son unité et son tranquille développement, L'activité bienfaisante du parti et des fractions, leur discipline et leur (.unité d'action sont fermement ancrés dans la confiance inébranlable, des électeurs du centre. Depuis longtemps certaines personnalités et certains organes de la presse s'ef-l'oircent de miner cette confianoe. On va jusqu'à mettre en suspicion les opinions religieuses d'anciens et méritants membres du centre. Nous repoussons avec indignation ces attaques sans fondement. Elles jettent le trouble dans les esprits et ren dent plus difficile au centre l'accomplisse- ; ment de sa grande mission, en particulier | sur le terrain de la lutte pour la liberté et J 1 indépendance de l'Eglise catholique et pour l'égalité des droits des citoyens catholiques. Ceux qui formulent ces suspi-sions se sont eux-mêmes placés en dehors « du parti On doit les considérer et les traiter comme des ennemis du centre. < Dé leur.côté, plus d'un millier de chefs et d'employés des syndicats chrétiens ' venus de toutes les régions de l'Allemagne occidentale se sont réunis ,, dimanche , à Bochum à l'appel de 1a. fédération des unions ouvrières catho- 1 iiques de l'Allemagne occidentale, des syndicats chrétiens de l'Allemagne occidentale et du « comité des ouvriers catholiques pour les affaires politiques ». Ils ont, à l'unanimité, voté la résolution 1 suivante : Depuis plus de dix ans les ouvriers cathodiques qui tiennent aux syndicats chrétiens sont constamment troublés et inquiétés dans leurs efforts en vue de s'organiser économiquement et socialement par des milieux qui n'ont jamais éprouvé pratiquement pair eux-mêmes les abus et les injus- 1 tices qui régnent dans le monde du tra- ! vaiL Ils ne voient pas les désordres sociaux q.u.i éclatent aux yeux, la défense des droits indispensables des travailleurs les laisse indifférents. Tandis qu'ils ne trouvent rien à redire à lia façon dont les autres classes s'organisent, ils construisent un droit d'exception contre les ouvriers ét leurs organisations. On a, par. des tracasseries continuelles, détruit che'Z les ouvriers catholiques les plus actifs une grande quantité de joie au travail ; une profonde amertume a envahi les hommes de confiance. Les délégués des ouvriers catholiques de toute. l'AEemagne occidentale protestent haut et ferme contre ces menées. Ils en ont assez, cela les révolté et les aigrit, de se voir, en dehors de leur dur et difficile travail d'organisation, combattus par les socialistes avec des armes qui leur sont fournies par le camp des intégraux. La lutte, qui n'a. ? fait que s'aggraver depuis des années, me- -nace :de faire chaque jour de nouveaux et de plus grands ravages et, si 011 n'y met le hola, de transformer, à la longue, la catholique Allemagne en un amas de ruines. Voilà donc le centre, c'est-à-dire le parti catholique politiquement organisé, ' et les syndicats chrétiens d'accord pour repousser les attaques du. clan de Berlin qui est inspiré par le parti religieux, par le cardinal-archevêque de Breslau, par l'évêque de Trêves et qui jouit des sympathies du Vatican- La paix de Metz, proclamée en août ! dernier, n'a pas longtemps duré. 1 NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOÏLE BELGE FRANCE AU SENAT L'impôt sur le revenu Le sénat a continué mardi la discussioi diu projet dpimpôt sur le revenu. M. Gaillaux, après avoir fait longuemen l'historique de la question, expose que li nouveau système d'impôt doit être auss productif que l'ancien. Il doit faire repo ser les taxes sur des réalités et non sur de; tiet.ions: Le tarif doit être progressif et le! taux différents suivant la nature des re venus. II faut s'inspirer du système fiscal an glais en l'adaptant a.u génie national fran yais. C'est de cetie pensée que s'iifopir* le projet voté par la chambre dont le ministre ne conteste pas, d'ailleuirs, les dé ieçtuosités, mais qui doit, dit-il, subsiste 1 dans ses principes essentiels.- M. Cailiaux ne voit pas la possibilité •d'exempter les revenus provenant des rentes. françaises. Il affirme la nécessité de substituer à l'impôt inégal et arbitraire des patentes un impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Là séance est suspendue pôur permettra a.u ministre de se reposer. A ce momenl un individu qui est dans une tribune, invective le ministre. ÏÏ. est emmené par le> huissiers. A. la reprise de la séance, M. Caillaux critique Le texte de la commission qui, dit-àl, créera de graves injustices. Il critique ensuite le triple mode d'assiette de l'impôt (déclaration, taxation ad-ministrative, signes extérie-urs) préconisé par la commission. Le gouvernement, -dit en terminant M. Gai'Uaux, demande au sénat de se rapprocher du système de la chambre. Il est prêt à envisager les améliorations nécessaires. 11 prie la hanj.te assemblée de ne pas en-t)On* dans la voie du système de la commission qu'il considère comme difficilement applicable, et de s'engager branchement dans la. voie qui conduit au système fiscal comportant plus de productivité pour le trésor et plus de justice pour les contribuables,La suite de la discussion est renvoyée à îéudi. Le sous-gouverneur du Crédit foncier L'ft conseil des ministres a approuvé la nomination comme sous-gouverneur du Crédit Foncier de M. Laroze, secrétaire général du Crédit Foncier. Condamnation d'un marchand de (( coco » Un nommé Georges Croquet se rendant chaque semaine en BelTioue où il faisait des provisions considérables de cocaïne de provenance allemande et la revendait ensuite dans des établissements de nuit montmartrois, traduit devant la 10e chambre correctionnelle, a été condamné mardi à 15 joiurs.de prison et 100 fr. d'amende. ALLEMAGNE Au parlement d'Alsace-Lcrraine La deuxième chambre du parlement d'Alsace-Lorraine a repris mardi-après-midi, | à 8 heures, ses séances.. Le gouvernement j y assistait pour la première fois. On re- 1 marquait une grande animation dans les 1 couloirs et dans la salle. Les tribunes pu- ; bliques étaient bondées. A .'j h. 1/4. le nouveau gouvernement a fait son entrée et a pris place au banc dti ministère. La séance a été ouverte immédiatement par le président. Le comte von Roecîern a pris la parole et a prononcé un court, discours. II a déclaré cTU'ii n'entrerait oas dans le détail ' et qu'il ne ferait pas de déclarations sur [ le programme général du couverne/nent, j celui-ci n'étant pas au courant des par- , ticularités de son ressort. Quant à la po- { iitique générale, le secrétaire d'Etat n'a } rien à relever de spécial, étant donné que } cette politioue sera faite par le sta.ttha";er, ] qui est toujours le comtf» de \Vedel et crant < les intentions < sont nettement connues. ï Peut-être la chambre a-t-elle demandé une r déclaration afin de oonnaiti'e de ni lis prè« le secrétaire d'^tnt. mais ,1a chambre et 1 le secrétaire d'Etat annvendront à se- con- ( riaitre au cours des débats, r>our lesnnels f M. von Boedern evnrime 1<J dé«ir nue- tO"s, > dénutés et ministres, soient animer du ilé- i sir de travailler nonr le bien de l'empire ? et de TAKare-Lorraine. r M. Emrnoi. socialiste, critimie violem- [ ment la déclaration goT'ver^fmentale et t la déclnre inromnlète. T] affirme aue' le chancelier avait annoncé au reiVh«ta<? un p^o?ramme nouveau nour TAlspce-Lor-raine. Or le p-ouvernement vient de aré- tpndre aue rien ne se»*a chn.no-é. Ces dé- c clarat'ons so^t-elles faites dn(v nour faire croire que la nouvelle mét>»odr> de la main forte ne sera mise en vigueur € que nAii à peu ? c L'orateur r^nroche au ponvornement de c ne nas avoir le courage de fai>-e connaître immédiatement ce noiVv°«ii t»roîet. f M. von Ropd^rn rémmd mie, le cnmfp j de Wedel continuant A être statthalter % d'Msace-Lorraine, I» nrogramme du ^ou- vernement qu'il préside ne pouvait pas c êt»*e ebon^é. . M. Frenken, le nouveau oons-sec^ctn-ire i d'Etat à la instice et aux cultes, n'assistait r pas à la séance. L M. de Bulach fera de l'opposition r c M. Zorn de Bulach. secrétaire d'Etat dé- 1 missionnaire, nui a été nommé nar l'eim- d pereur membre du sénat d'Alsace-Lor- s raine, a fait connaître à un journaliste e qu'il entendait user de tons les droits cme confère cette dignité : « Sachez, a-t-il dit, r jue je ne manquerai pas une séance de la chambre haute et que j'y prendrai la parole et qu'on verra bien que je suis resté le vieil Alsacien d'autrefois. » Autrefois, M. de Bulach fut autonomiste ît même protestataire. Il a donc l'inten-ion de faire de l'opposition à son successeur. Le spectacle ne serait pas banal. Ce serait surtout intéressant le jour où le gouvernement sera appelé à s'expliquer sur le fameux projet de loi sur les asso nations et la presse de langue française actuellement soumis au conseil fédéral et ?ui fut élaboré par... M. Zorn de Bulach lui-même. Nous pensons que l'opposition de M. de Bulach au nouveau gouvernement d'Al-sace-Lorraine ne sera pas bien dangereuse.Sténographes parlementaires exténués Au cours de la discussion du budget du ninistère de l'intérieur, à la chambre des députés de Prusse, le député Hoffmann (socialiste) a prononcé un discours qui a duré 5 heures. A la suite de ce discours le vice-présilient, M. Porsch, a déclaré : « On nie communique officiellement que les sténographes ne sont .plus en étak de continuer à assurer le service. » La1 suite de la discussion a, été renvoyée à mercredi. Collision d'aéroplanes. Un tué, 2 blessés Sur le terrain d'aviation de Johannis-thai, un biplan ayant à bord les aviateurs Gérhard et Sedlmayer et comme passager Le. lieutenant Léon Hardy est entré en collision, mardi matin, avec un a.ppareil piloté par l'élève Degner, qui effectuait son premier vol tout seul. Le choc s'est produit à 30 mètres de hauteur. Les deux appareils 3nt été fortement endommagés. Degner a §té ttué sur le coup. Sedlmayer et Léon ; B-ardy sont gravement blessés. L'« Ange de la Mort » Le docteur von Valentini, chef du cabi-let civil de l'empereur, va prochainement résigner ses fonctions pour recevoir le gouvernement d'une province. Cette mutation ne passera pas inaperçue car le chef iu cabinet civil est auprès de l'empereur le confident et le collaborateur dont le rôle, quoique discret, est souvent très important. Ce fonctionnaire, qui porte le titre le véritable conseiller intime de cabinet, îst plus connu dans les milieux politiques sous le nom d'« Ange de la Mort». C'est, m effet, lui qui fait une démarche officieuse auprès des ministres ayant cessé de plaire et qui, le cas échéant, leur fait, entendre que leur santé ébranlée a besoin de ménagements... ANGLETERRE bA RÉOUVEXURE DU PARLEMENT Le discours du trône Voici le texte du discours du trône lu à l'ouverture- de la session du parlement : « Mylords et Messieurs, » Mes relations avec les puissances étrangères continuent d'être amicales. » C'est pour moi un grand plaisir de constater qu'il me sera possible, d'aller, ians un prochain avenir, faire, avec la reine? une visite au président de la République française et que j'aurai alors l'occasion de donner un témoignage des.cor-liales relations q'ui existent entre nos deux pays. » Mon gouvernement s'est concerté avec es autres puissances au sujet de la 'solution de la question de l'Albanie et des îles le la mer Egée, en vue de mettre en pratique les résolutions adoptées', par les puissances au cours de la conférence tenue l'an iernier à Londres par les ambassadeurs, )> J'espère que ces échanges de vues contribueront au maintien de la paix dans le ;ud-esf, de l'Europe. » La commission internationale de îonti'ôle instituée en Albanie a pris des mesures afin d'établir- l'ordre et. la sécurité, et 1 l'arrivée du nouveau souverain, je suis iûr qu'un grand' pas sera fait en ce .qui îoncerne l'établissement d'une adminis-ration équitable et stable dans le pays en question. » Je suis heureux de pouvoir dire que les iiérrociatioris que j'ai entreprises à la fois ivec le gouvernement allemand et avec le gouvernement ottoman concernant des ma-ières d'importance pour les intérêts com-nerciaux et industriels de l'Angleterre en Mésopotamie sont très près de recevoir une olution satisfaisante. » Des questions depuis longtemps pen-lantes avec l'empire turc, en ce qui con-erne les régions limitrophes du go'fe •ersique, paraissent également près d'a-loûtir à un arrangement amical. » J'éprouve une grande satisfaction à OTistater que la conférence internationale ouchant la sécurité humaine sur les mers rui s'est réunie récemment à Londres, à invitation de mon gouvernement, a eu iour résultat la signature d'une conven-ion importante qui, je l'espère, contri-iuera ibeaucoup à la protection de la-vie lumaine, principaleme'nt sur les paque-, hO<ts de l'Ooéia.n transportant des passante rs. On vous présentera un projet me ennettant. de remplir les obligations im-osées. par cette convention. » Je regrette que dans mon empire de Inde la cessation trop tôt survenue, l'au-amne dernier, des pluies de saison, ait ait du tort aux récoltes agricoles sur de astes espaces. La superficie qui a subi ne .sécheresse exceptionnelle est heureu-iement restreinte et, dans ces districts, les fonctionnaires ont pris des mesures our porter secours à la population vic-iirne du fléau. » Messieurs de la Chambre des Communes, Le budget pour l'exercice de l'année prohaine vous sera soumis en temps voulu. Mylords et Messieurs, Les mesures aiu sujet desquelles il y a u dés divergences de vues à. la session erpière entre les deux chambres, seront e nouveau: soumises à votre examen. Je regrette que les efforts qui ont été faits pour arriver à une solution à l'amia-le des problèmes se rattachant au gou-ernemeut de l'Irlande, n'aient, pas été, :isqu'ici, couronnés de succès dans une uestion qui provoque si vivement les es-érainces et les craintes de tant de mes suis et qui, à 111 oins qu'on ne la traite maintenant avec, circonspection et dans n esprit de concessions mutuelles, me-aee de créer, à l'avenir, de graves dtffi-uités. C'est mon désir le plus sincère que 1 volonté et la coopération des hommes ■ e tous les partis et de toutes les confessons puissent remédier aaix dissent-ions t servir de base à un règlement durable. I Des projets voîus seront soumis pour ^constituer la seconde chambre. La commission royale qui a été nommée pour faire urne enquête sur les retards dans l'administration de la justice et dans lia division diu Baric du Roi., a maintenant fiait son rapport.. Des projets vous seront soumis en vue de mettre à exécution certaines des recommandations qui demandent le concours du parlement. L'examen d'autres recommandations qui peuvent être effectuées par voie administrative est déjà bien avancé. On vous pré->entera un projet élaboré après un échange de vues avec les gouvernements du Dominion jouissant de l'autonomie, lequel a trait à la nationalité britannique et établit une naturalisation impériale. Vous serez saisis d'un projet tendant à autoriser l'émission dremprunts pour des prêts aux goiuvemèmeints des protectorats de l'Afrique orientale afin de leur permettre d'exécuter oartains travaux publics doriut le besoin est urgent'pour un meilleur développement de leurs territoires. 0n vous .présentera aussi des mesures concernant l'habitatioin des populations industrielles et agricoles, e.n vue de réaliser des propositions annoncées -dans la dernière session, la modification; de la loi concernant lie traitement et la punition des jeunes délinquants, et 'l'amélioration, sur d'autres points encore,, de radministrati'on de la justice et,, si on 'en a le temps et l'occasion, des projets ayant trait à d'autres réformes sociales. Je demande humblement pour vos travaux concernant ces questions et toutes les autres, la bénédiction du Dieu tout puissant-. *** L'onverture du parlement s'est effectuée par un temps magnifique. Le roi est allé en grande tenue avec la reine du palais de Buckin.gîham jusqu'au parlement. Il a lu le dis'eours du trône d'une vois, claire et sonore. A la chambre des communes M. Roche, libéral, propose une adresse .en réponse au discours du trône. Il déclare qu'on peut se réjouir"-de.'la continuation des relations pa.cifiquès, ent»re l'Angleterre et. les autres puissances. Un écho du même sentiment est venu récemment du reichs-tag al'v a^and. '(Applauddssem€'.nts.) M. Roche salue dans la visite des souverains anglais en France un nouvel effort pour cimenter les bonnes relations existant avec la France, relations qui ont supporté l'épreuve d'une époque: troublée. L'orateur félicite air Edward Grey pour le succès.qu'Ont, iencontré ses efforts dans la question balkanique "et exprime l'espoir quie le miri.istre pourra;utiliser ses talents à amener l'Europe à moins ressembler à un cani'p armé. M. Eewart, libéral, app.uya.nt la proposition de M. Roclie exprime sa satisfaction de la prochain-visite 'dns .r-oi en France et- des .relaticuis cordiales qui existent entre l'Annk''-. iv ;«a i'i ««.nef. Contrairement aux précédents suivant lesquels M. Bonar La.wr<?!>ef de l'opposition parlementaire, aurait dû entamer une discussion générale a> sujet du discours du trône, r opposition Jdésire use de souligner l'importance capitale de la question de l'Ubter. a chargé M. Long de déposer et de développer immédiatement un amendement au discours du trône. M. Long déclare que le pays va pour la première fois depqis de nombreux siècles voir se dresser devant lui la guerre civile. Le premier résultat de l'application du Parliam.ent Act sera donc d'employer des baïonnettes britanniques pour contraindre 100,000 hommes de l'Ulster à se soumettre au home rule. M. Long ajoute : Vous parlez de la. suprématie du parlement impérial sur le parlement. irlandais. Sa--sunrématie n'a pas été exercée au ISatai en 1906. Vous continuez de même aujourd'hui dans le conflit qui s'est produit au sein de l'Union sud-africaine. L'armée est dans un état d'inquiétude grave. Nous ignorons ce qu'elle fera. Mais beaucoup d'officiers parlent de démissionner. M. Long demande à M. Asquith de dire s'il a quelque, proposition à faire. En déposant un amendement, il déclare qu'il serait désastreux de continuer de vouloir faire voter le home, rule sans avoir consulté le pays à ce sujet- M. Asquith répond que toutes les récentes élections complémentaires ont été en faveur du home rule. La dissolution ïu parlement serait la négation du Parlia-ment Act. Supposons, dit-il, que les unionistes deviennent au pouvoir : les 4/5 de l'Irlande qui attendent impatiemment le home rua seront désappointés. Si les libéraux r<v:-ient au pouvoir après de nouvelles ele:-tions l'Ulster _ne désarmera pas. Donc *a dissolution du parlement serait inefficace. Mieux vaudrait- qu'un accord fût conc'.\: iinmédiatement Peut-être cet accord in terviendra-1.-il. Plusieurs formes ont été proposées, dont ijne suggère d'exclure lt'1-ster du home rule. L'orateur ne veut se nrononcer sur au cune de ces solutions. Mais si jamais l'on accepte l'une d'elles, il ne faudrait pas - n conclure que ce sera parce que nous reconnaissons quelque défectuosité au bill du home rule, déjà deux fois voté. Ce serait simplement pour faire la paix, qu'il importe de né pas retarder indûment. gouvernement essaiera de soumettre des propositions conciliantes et il ne repoussera aucun avis pouvant conduire à un règlement: Après les discours de nombreux orateurs, parmi lesquels M. Austen Chamberlain tpu-i critique viveriieïit le gouvarneirnent, la séance est levée à 10 h. 55. A la chambre des lcrds La chambre des lords a ajourné sa séance à 7 h. 30 du soir, après un débat sur l'adresse. Lords Glenconnor et Carrick avaient proposé un vote accepta/it l'a-tlresse et lord Middleton avait développé un amendement analogue à celui déposé par M. Long à la chambre des communes. Lord Morley répondit dans le même sens 711e M. Asquith. RUSSIE Aux usines Poutilof A la douma, les nationalistes ont adressé au ministre de la guerre et au ministre ie la marine une interpellation dans Ôia-ruelle ils demandent si les informations le presse d'après lesquelles il se trouverait "un grand nombre de sujets allemands Darmi les employés, des usines Poutilof, >ont. vraies. jes céréales destinées à l'exportation Une commission spéciale s'est réunie, undi, à Saint-Pétersbourg, sous la présilence du ministre du commerce, pour étu- 1 lier les mesures à. prendre en vue de di- ; ninuer les impuretés des céréales desti-lées à l'exportation. Elle s'est prononcée >our l'interdiction de l'exportation des céréales contenant une proportion de iorps étrangers dépassant une certaine iimite. AUTRICHE-HONGRIE Jne grève d'imprimeurs — Un drame Dix-sept mille imprimeurs sont en grève m Autriche depuis cinq semaines. On annonce qu'à Tetschen, en Bohême, VI. Paul Keuling ayant été menacé par des grévistes qui lui reprochaient d'être un igent prussien et de procurer des ouvriers aux imprimeries autrichiennes depuis que •a grève, a éclaté, a fait usage de son revolver et a tué le machiniste Solinger. PORTUGAL he nouveau gouvernement devant la chambre M. Bernardino Machado, président du conseil, a présenté mardi le nouveau ministère à la chambre des députés. Il a lonné ensuite lecture du programme du îouveau cabinet. Ce programme comporte .'amnistie des crimes politiques,. des mesures de clémence pour les crimes contre a. société et la revision de la loi de séparation. Il .annonce que l'administration sera orientée dans le sens de l'apaisement les passions de parti. M. Alexandre Braga, leader des tlérno-c rat es,' offre tout son concours au gpuver- ! lement. M. Camacho,„.ieader des unionistes, déclare que lui et ses amis donneront au cabinet tout l'appui qu'il méritera. M. Almeïda, leader des évolutionnistes^ lit que l'attitude de son parti s'inspirera tles procédés du gouvernement. SUEDE Le cabinet démissionnaire Unf ' comuniqué officiel déclare que la crise ministérielle, a été causée par la réponse du roi aiix paysans. Le gouverne-nent demanda au roi de* rassurer que le 3;l&tou.rs royal n'était nullement un acte l'Etat et que le souveràiii n'avait voulu en j îjiicune façon fixer son opinion avant' l'exa- I nen Constitutionnel du projet de dépense. Le roi râpon-dit .qu'évidenunent, et d'après a Constitution, il ne devait pas prendre position sans eutarid'.re le 'ministère. Le gouvernement pria également le roi, si dé- ■ sormiais il avait Fintention de faire des.' iéc lia rations officiellies sur des sujets poli- ; Iiques, de. mettre à l'avance le gouverne- ; tne.nt au cou-rant. de ce qu'il avait lïntén- : ion de diârc. Miais -le roi déclara qu'il lui | M ait, impossible d'adhérer îi cette demanid e j ît qu'il lié voulait pas t'ieïïoncer au droit tle parler librement à son peuple. Le conflit devint alors évident et le ca-3iriet démisse onm. Le roi a chargé le baron de Ge-er, sénateur libéral modéré et gouverneur de Kris-ianstard, de la. formation d'un nouveau cabinet. BULGARIE Disparition de dociïments Dans un discours qu'il a prononcé lundi 1 Plcvna, M. Ghenadief a. signalé la dispa-ci'tion a.u ministère des affaires étrangères l'une série de documents établissant, a-t-il lit. les responsabilités du gouvernement précédieut. AMERIQUE DU SUD Explosion d'un dépôt de poudre Dépêche d'Oruro (Bolivie).: Le dépôt de tioudre et de dyimmite de l'usine de l'Etat i'Espuclitas a faut explosion mardi matin ï 4 h. 15. 11 y a des n-oris et des blessés, ^es dégâts sonâ. considérables en ville. ETATS-U^ÔS Secousse sismique Line légère secousse de tremblement de erré a. été ressentie à 1 h. 1/2 de l'après-nidi dans diverses villes situées entre sTew-York et, Montréal. REPUBLIQUE ARQENTSNS Le cabinet démissionnaire Le cabinet a démissionné. Le congé présidentiel La chambre a accordé à M. Saenz Pena m congé illimité. AMERIQUE CENTRALE Poursuites contre un fonctionnaire On intente des poursuites contre le di-ecteur du service des approvisionnements esiiriés aux ouvriers 'employés à la con-tructioh du canal de Panama. Ce fonctionnaire ayant déposé dans une anque 390,000 francs et ayant-acheté; pour 95,000 francs de terrains, on estime que es appointements ne lui permettent pas .'aussi considérables économies. ANTILLES A Haïti Le nouveau président, de la république constitué son nouveau cabinet, M. Léger reçu le portefeuille des affaires étran-ères. Le corps diplomatique a pris la dé-isiou de faire rembarquer tous les mains étrangers. EGYPTE Un krach Dix administrateurs de la Mercantil tank de Mernphis ont déposé une plainte mdant à faire déclarer l'insolvabilité de 1 banque à raison des abus de confiance 'un de ses employés qui lui a fait perdre 30,000 dollars. Le passif s'élève à 2,197,000 dollars et actif à 1,406,000 dollars. JAPON Pugilat à la chambre des députés La diète a rejeté, par 205 voix contre 163, ne motion de défiance envers le gouver-einent 'déposée par' l'oppo ûtion. Au couj^s de la discussion, des coups de o.i.ng ont été échangés entre les députés d parti Seiyukai, qui soutient le go'uver-ement, et ceux du parti Kokuminto, na-onalistes.Le député Ito, appartenant à ce dernier Evrti, a été emporté sans coniiaissance ors de" la ^alle des séances. Agitation populaire La nouvelle, du rejet de la motion de 1 ■ifiance. contre le gouvernement a été im- ' l'édiatement communiquée à la foule qui i ittendait au dehors. La foule a tenté alors l'enfoncer les portes du parlement. L'agi-ation a augmenté vers le soir. Des agents 'n c;vil circulent dans les rues pour essayer de prévenir les rixes qui pourraient iclater pendant la nuit. Les manifestants ont tenté l'attaque du mreau du journal gouvernemental Chuo. La police, sabre au clair, leur a bar.ré le >assiàge. Dans la bagarre il y a eu 4 blessés.Le froid très vif qui règne actuellement, 1e déploiement des troupes, l'attitude décidée de la police ont t>eu à peu réduit toute velléité agressive de la foule qui s'est lisipersée à 10 heures du soir. Le budget de la marine La commission du budget de la diète a supprimé, à l'ùn.animiité, du budget dé la narine, une somme de 4,600,000 liv. st. qui ivait pour objet de remettre à niveau le fonds peimanent /de la ma.rme. Dépêche de Londres : L'agent financier tlu Japon à Londres.explique que les 3 millions de liv. st. » supprimés lundi étaient afférents au pTO^ramme de constructions □.avales die 1916 1917 tand;is. que les 4 millions 600,000 liv. st. mentionnées dans la tléoêche ci-dessus ont trait au budget de 1914-1915, Ils devaient servir à remettre à sjpoi niveau normal le fonds de la marine lui est resté bien en-dessous de ce qu'il devrait- être parce qu'il a été très fortement entiamé pair la guerre russo-j apo-n'aise.Un meeting Un important meeting a été tenu mardi matin, de Louiie heure, dans le ii.arc bryd. Une fouie co^^dérable statioinnait a;ux abords dru pariement et' du ministère Je la marine. Vosr piifis l@cn nos Dernières ft?€rJireBïes d© Sa nu5t. Les resKfls liai:ïè La Triple Alliance et la proposition anglaise On lit dans le Times : La situation diplomatique, en ce qui concerne le règlement des questions" balkaniques, reste obscure. Les objections nincipales opooséés aux propositions britanniques paraissent venir de Berlin. Le secrétaire d'Etat allemand, dans sa conversation avec le premier ministre £i*ec, aurait employé des expressions qui permettraient de douter que l'Allemagne, se joigne aux autres puissances potir faire •especter les décisions des puissances irises en commun. Etant donnée la gra-, ;ité d'es conséquences que pourrait erîtraî-1er une atteinte portée à ? unanimité naintentue jusqu'à présent d-t>s puissances, il y a lieu-d'espérer sincèrement que es puissances de la Triple Alliance s'abstiendront de prendre une icesponsahilité fcussi gravé. L,e trône d'Albanie Le prince de Wied à Rome Nouvelles diverses Le prince de Wied est allé mardi matin i, là Consulta où il a rendu visite à M. df San Giuliano, ministre des affaires étrangères.Le Zlessagero dit que le prince sera, reçu nercredi en audience par le pape. Le jour-lal affirme à ce sujet que le Vatican désire entretenir des relations cordiaies avec'1 e nouveau prince d'Albanie, pays dans lequel le Vatican a de nombreux intérêts, r'our lui faciliter ses visites, le prince de Vied n'est pas descendu au Quirinal bien ! pu'il soit l'hôte du roi. Interviewé par le Corriere d'Italia, un J lide de camp du prince de Wied a dé- J •laré : Les premières troupes albanaises I •0 serviront d'un armement italièn. Pour e moment on s'occupera d'installer le plus rrand nombre possible de lignes automo->iles. Une sorte de conseil de la couronne, eprésentant les diverses tribus, tiendrait; ieu de parlement. Le prince de Wied s'embarquerait à; rrieste le 21 février sur un yacht privé et erait escorté par une escadre inteinatio-1 laie. , De la Consulta le prince de Wied e&t allé iu Palais Braschi pour rendre visiter au « jrésident du conseil, M. Giolitti. La, Tribuna de Rome écrit : Contrcaire-nent à tout ce qui a été publié mardi main sur la prétendue visite du prince de Vied au Vatican, nous sommes infoimés ;ue ces bruits sont dénués de fondement. Un télégramme du prince de Wied à Essad pacha Essad pacha a reçu un télégramme du irince de Wied disant crue le prince désire ecevoir les délégués albanais entre le. 18 ! t le 20 février. La question des Pomaks s I.è mufti du département "de Gumàldjina déclaré à M.\J. Rodoslavo.f et Tontehef. , n présence.des "co-rrespondaiïts du Tim.es t de la Gazette de Cologne, qui accompa-neait le®' ministres dans leur voyage eu "hrace occidentale, qu'après les ordres ' tirmels donnés il y a un mois par Je gou- ? ememen.t aux autorités leur prescrivant j e aisser la plus grande liberté aux Po-ïaks convertis poua- i-etounïer à l'islamis- j 1e, il ne resté.plut? dans le département un. , 5ud Pôrnak converti. Toutes le«s mosquées ui, au cours de la guerre de libération. ! valent été transformées en églises sont j îain tenant rendaies à leur destination pri-îitive,Lo mufti a aj ooté qu'on n'entendait plus ucune plainte de violences ou ds'restric-ons quelconques à la liberté religieuse t que la question des Pomaks n'existait lus dans la. Bulgarie nouvelle. A propos des bruits d'alliance itre la Roumanie, la Serbie et la Grèce Commentant la nouvelle suivant laquelle ne alliance serait incessamment concilie î-tre» la Roumanie, ia Serbie et lia Grèce • i'Us les auspices de la Russie, la Aoiivelle resse Libre de Vienne écrit : Une telle avance serait inquiétante pour doux rai- g mis. Ce serait d'abord une menace pour, « : Bulgarie et la Turquie. Ces deux pays f-svnaient.' ou bien se soumettre définitive- " erit à la paix de Bucarest et abandonner j . mie idée de la faire réviser, ou bien se . 3ser en ennemis déclarés d'une telle ai- î ance. D'autre part la répartition des for- ~ ?s en Euro«pc pourrait, du fait de cette? al-tince, subir une déviation. Une alliance 1 ilkanique dépendante de la Russie se- i ait un accroissement des forces de la Tri-île Entené©, accroissement que Ja Tripie alliance pourrait difficiflement admettre. ,es relations amicales avec la Turquie et a Bulgarie seraient un contre-poids insuf-ant de l'alliance entre la Roumanie, 1a irèc-e et la Serbie. Nous ne pouvons pas ['ailleurs croire, ajoute le journal, que la Roumanie soit décidée à donner à sa poli-ique extérieure une direction nouvelle si Liamégalement opposée à la précédente. FRANCE Correspondance particulière de VEtoile belob) Paris, 10 février.; Voyantes extralucides Vous connaissez ce fait divers : M. Louis ^adion, directeur de l'usine de la Grand'-3alud, disparaît le 30 décembre. Cette dis->arition en se prolongeant fait du bruit la.ns Landerneau (la Grand'Palud est tout >rès de Lnaderneau) et la police s'émeut. Dn cherche, on cherche si bien qu'on finit tiar trouver le cadavre de M. Cadion, enseveli sous un talus près d'un moulin, non oin de l'usine de la Grand'Palud. M. Ca-lion avait été assassiné, Et •l'ingénieur, ^ouis Pierre est. accusé — sur-des bases rès fragiles, semble-t-il — d'être • l'auteur le cet assassinat. - Ce que -çe-faii. divers présente de curieux, îii plus du mystère qui l'entoure et qu'où le pénétrera peut-être point, c'est le, rôle 3ira joué dans la.découverte du crime une somnambule extralucide. Car ce n'est pas la police qui a trouvé la cadavre de M. Càdion. c'est une voyante pii, interrogée à Nancy, a précisé : 1° que VI. Cadion avait été assassiné ; 2n que son cadayre.se trouvait enfoui près du moulin. Ces indications très nettes ont été communiquées par la .famille du défunt à la police. On a fait avec scepticisme les recherches indiquées et, chose surprenante, m a vérifié que la somnambule avait dit frai. Ajouterai-je que la voyante a déclaré encore que M. Cadion avait été tué.'« par un lomme de 30 à 35 ans, grand, portant une Darbe châtain et qui avait un complice t)lus petit que lui qui fit le guet et qui 'aida pour enfouir le cadavre ». Les deux premiers points s'étant trouvés exacts, on s'est dit : jamais deux sans trois, et l'on a irrêté M. Pierre, dont, le signalement répondait à celui donné,par la voyante. Cac 1 n'y avait pas d'autres charges contre M. ^ierre, pour le moment. Peut-être'tniême l'y en aura-t-11 jamais d'autre. Actuelie-nent. la police cherche lé complice « plus letit », car on ne saurait admettre dés ornai s que la voyante s'est trompée. • Notre confrère Gustave Téry rappelait lier, à propos de ce fait divers, les recherches auxquelles mages et somnambules se ivrèrent lors de la disparition d'un bon Miré de CÉunpagne, simplement coupable l'une fugue en galante compagnie. Et il émoignait.à l'égard des prédictions des Ayantes lucides et extralucides-d'un cer-ain scepticisme que nous ne sommes pas oin de partager. Evidemment, il y a, dans l'affaire Galion, des coïncidences troublantes, mais leut-être ces coïncidences s:expiiqueront-îlles un jour et percevra-t-on à quelles nggestions a obéi la.voyante de Nancy? attendons. Mais s'il est démontré que la somnam-utle a eu vraiment le pouvoir de déceler e crime, à défaut du criminel, voyez quelle •éforme devra s'ensuivre et quelle économe pourra réaliser la justice française : dus besoin de police, plus besoin de li-niers experts et adroits, finis les Sherlock ïolnies et les grands détectives, armée oûteuse! Un crime sera Commis, une disparition era enregistrée, un vol sera signalé. On ra trouver la voyante, 011 la priera fort gentiment de se mettre en « sommeil » et Le dire où est le cadavre de la victime, le' aagot dérobé, le personnage évanoui et de [ésigner le coupable. Il ne restera plus n^à fouiller à l'endroit qu'aura indiqué la omnambule et à mettre la main au collet e l'individu désigné comme l'auteur du arcin ou du crime. Cela simplifiera bien es choses. L'instruction criminelle elle-lême deviendra superflue. A quoi bon éunir un faisceau de preuves pour con-aincre un accusé présumé. L'affirmation e la voyante suffira. On n'aura plus be-oin de juges d'instruction et du même oup. f?era. supprimé tout le cortège des-ens de loi qui gravitent autour de cetuy : reffiers, huissiers, avocats. Il suffira d'un ribiinal pour condamner d'après les indi-atidns de la voyante. On . gagnera du emps et ou économisera l'argent, qu'on onne à tous ces gens. Ce sera parfait. Mais, j'y songe, que deviendront-ils tous es geiis dont la voyante aura pris d'un 2u£ coup toutes les places ? Comment ga-nei*ont-ils leur vie ? Poairvu qu'ils n'aient pas la tentation de lire, un mauvais coup! A la, place de la oyante, je ne serais nas rassuré. Car oyez-vous qu'ils s'avisent de supprimer 5 témoin invisible et infaillible ? Comment écéleniit-on alors les crimes et les crimi-els.?'Oîi serait oblijgé de revenir à l'an-ienne méthode. Je suis sûr que la som-ambule n'avait point prévu cette éveu-laïité — ce qui tendrait à démontrer que ul n'est, infaillible et- que les sorciers ne )ht' .que des hommes (ou des femmes) iinmë vous et moi. Or, le vieil I-Iorace Fa it fort j udicieusernent : « £,'rrare laima-um est» Mieux vaut conserver les policiers, les iges d'instruction et les vieux- procèdes assiques d'antan, pour découvrir les •imes et les criminels. Que les voyantes ardent leurs badauds crédule-- et chacun ira à sa place. Alors les vaches seront en gardées, je veux dire que la justice ira des chances d'être rencîiie avec un mtinet d'équité et sans crainte- d'erreurs idiciaires trop foilës. J.-M. Gros. // est interdit de Te&rodiiire nos cor-3svondances, à ir^ns d'en indiquer lu iurce.

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