L'étoile belge

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25 February 1914
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s.n. 1914, 25 February. L'étoile belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06zc5v/
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IëH ^Glf 'I I '-n.1>W—»^— Mercredi 25 favrier 1914 PRIX DE L'ABON N EM ENT : POÜR BRÜXELLES: Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. «..%«; 3 mois, fr. 3.55» POUR LA PROVINCIS : Cn an : 1« fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sablcs, 13, ouvei ts de 9 üt 16 h. En prmince il sufKt dermwttrele m-ixde rnh. o-. —MMBBaaB iiïi fciii I »f Miiifiig'giÉëta^nMélwJÉrtMMihwMÉÉiAtMiMÉÉMdb tfftÉfi Go' ^txxixóö. — 3NT° 53 Baromètre du 25 février 5 fienres FempAr. moya* norm1». Ie 21, 3*1 M;i\imum dé la 0\ftR/ voille, 8'; Minimum «le la »\n^ 0 *-L nuit, _ Baromót. !e 24, %' a*b- '** 9 Quiintité dVau //, ni. , ~ de 8 a 8 h « l(0yf \ <%\ prles24h" °"^3 Obst'rvations I/lZj fn N\V m de midi ÏVmpérature, [j S«=»(fc \\ I - - Banmiétre, \ al°~~ I éf>'D'^ [lumi(lité(IO'J= \\^ \2i ffl *S7l &um. absol.). 77 Vont dominan \\ ci? \bv Jr/r. r" !§ - . D<sciin. ma<£n. y.'I 12ü.)4'2 Ephènnérides pr leZÓ février Solei!: •'A. , -» Lune: [ever, F li..17 lever, 6h.£4 couciier, 17 ïi. lv> coucher, 17 li. 54 Próvis ons de 1'Observatoire: \ent faihle: c >uvert. Service «les molt es Ohtende-Doavre» Etat de la mer, le 25, a 4 heures: calme cince ü suffit de rerrwttreleprrixde C abonnement au fac Edition G Hnai. bes g§ France, /ingleterre, Allemagna et 1 Q f * pnr trimestr® t"»s payb de l'L'nion postale, j s "• l payable d'avanee Hollanüe, 7 fr. — (Ji\j.nil-Duoiié, 6 fr. j uuudat-posi© tm mms—mammam ■!■■ wwiw 5 centimes le numéro Al JU \*1 JLi ANNONCES • 45 C"6' la lifrna; minimam 4 litrnes, i". l.fiO. Le* annonces remises avant 2 henrot a 1'üflicd de Publicifcé, 3c, rue Neuve, parai^seat le soir meme. 1-':| S£i*ève tles mineurs en France Des grèves viennent d'éclaler dans les 'divers bassins miniers de France. Elles pril puur cause le voté par Ie sénat, ven-dredi dërnier', d'un projet de loi voté en juillfcl 1912 pa'r la chambre et réorga-nlsunt les retraites des ouvriers mi-oeurs.Celte loi est^elle donc défavorable au.\ mineurs ? Loin de 14 et elle est même. .en grande partie, le résultat des effort; persévérants de M. Basly, le représentant des mineurs du Pas-de-CalaiS. C'esl bien lè, d'ailleurs, ce que certains lui feprochent. Ue sönt, en réalité, les rivaux de MM. Basly et Lamendin, ceu.x qtii s'efforeent de les supplanter dans ls eonflance des mineurs, qui ont suscité le mouvement actuel de grève. En vérité la grève est dirigée bien plus contre les Chefs des vieux svndicats que contre la loL Mais disons d'abord en quoi consiste cefte loi. Elle réorganise 1'institution des retraites établies en faveur des mineurs par la loi de 1894 et crée, dans les cadros mêmes de la loi de 1900 sur les retraites ouvrières, une caisse auto nome des retraites des ouvriers mineurs.Désormais ia retraite des mineurs seri ainsi constituée : 1° Le mineur et 1'exploitant son pa tron verseront chacun 2 p. c. du salaire Ce doublé versement sera capitalisé ; 2° La rente ainsi produite, è I'S ge d< K ans et après 30 ans de travail, sen mnjorée par 1'Etat de 100 francs, confor ménmnt aa droit commun des retraites ouvrières ; 3° n v aura, aux termes deTarticle 10 une aulre majoration qui pourra nortei la retraite jusqu'au chiffre maximum df 730 francs. Elle sera faite grüce & ur fonds spécial de répartit-ion ainsi consti tué : nouveau versement par le mineui de I p. c. de son salaire ; même-verse ment de la compagnie exploitante ; en fln versenjent par 1'Etat. 4 ce fonds, d'une siibvention annuelle qui sera ai moins de 2 millions. Le mfime fonds versera aux veiives des mineurs pen sionnf-s une allocation annuelle maxi mum de 365 francs. Une dernière disposition compléte ti s>'stème : c'est l'article 11, dont voici 1( lexte : Au cas oü un exploitant, par une con vention collective de travail, assurerait & ses frais, i ses ouvriers et employés, e & leurs veuves, le plein des majörations e allocntlons, ik sservlr sur le fonds spécial e élevant è (30 frajics pour les ouvriers e employés et k 365 francs pour les veuves et oü i1 ferait & tous les autres ayant: droit de l'article 7 et de l'article 10, li piein des avantages tpi'ils obtiendraien par le jeu de ces articles, il serait déchar gé et ses ouvriers et employés le seraien avec lui, de to-ute contriibution au fond: spérinl de la majoration, è la condition toutefois, qtie les charges assunnées n< soient pas infériexires i la cotisation di 1 pour cent dont il serait exempté. Le résultat de ce texte sera que, s tellfs ou telles compagnies viennent l eonclure — et dans le Nord et le Pas-de Calais c'est déj£ conVenu — avec leur: i mineurs des conventions collectives au: i termes desquelles elles prendront è leu charge les majorations nécessaires pou élever le chiffre de la pension ü 730 fr pour les ouvriers et a.36ö francs pou leurs veuves, ces compagnies et leur: mineurs seront déchargés de tous ver sements au fonds spécial prévu par 1'ar ticle 10. Et, notons-le bien, par li même il ne sera plus fait appel, pour les pen sions de ces mineurs, h la subventioi annuelle de 1'Etat (d'au moins 2 mil lions), laquelfe permeltra donc d'accor der des majorations plus élevées au: mineurs non bénéficiaires de sembla bles conventions collectives. Enfin, la caisse de retraites des mi neurs sera adminisitrée par un consei composé de six membres ouvriers. di six membres patrons et de six représen tants de 1'Etat. Cette loi est donc extrêmement favo rable aux mineurs : elle leur assure uni retraite de deux francs par jour et i 1 leurs veuves une retraite d'un franc pa 1 jour. Et l'article 11 exonère les mineur: : et 1'Ëtat des vel-sements au fonds spé cial qui sert i compléter la pension lors que les compagnies exploitantes si chargent elIes-mCmes de ces verse 1 ments. Eh bien I cela ne suffit f^s encore au: meneurs de Ia fédératiorf du sous-sol une fédération constituée par les rivau: de MM. Basly et Lamendin, qui on ' fondé des syndicats de tendances révo " lutionnaires dont la plupart ne com [ prennent qu'un nombre inllme de mem ' bres. Cette fédération demande que le ouvriers des minières et ardoisière soieni compris dans la loi ; que l'&ge d' la retraite soit fixé è 50 ans au lieu de 5! 1 et après seulement 25 ans de services ai lieu de 30; que la retraite soit, pou ^ tous, garantie au taux de 2 francs pa jour ; enfin que l'article 11 soit supprirn purement et simplement, sous prétext qu'il crée des inégalités parmi les mi neurs. G'est-i-dire que la fédération révolu t-ionaire du sous-sol, pour ruiner l'in fluence des chefs des vieux syndicats recourt au vieux procédé de la suren chère, qui ne coüte rien k ceux qui 1'em | ploient. La question est de savoir si les me neurs de cette fédération seront suivis - II va de soi que leurs revendications son • de nature i plaire davantage aux mi £ neurs. Elles peuvent donc séduire ceu: qui ne réfléchissent pas. Aussi ne faut-i [ pas s'étonner que les mineurs des bas , sins méridionaux, toujours faciles k en i t-raïner, aient généralemeht décidé 1; i grève et aient même déjü cessé le tra 1 vail. Mais les vieux syndicats du Non " et du Pas-de-Calais, qui comprennen la tres grosse majorité des mineurs, s sont rangés du cóté de MM. Bnslv e J Lamendin. Ils ont- décidé luridi d'accep > ter la loi votée par le sénat et que 1 chambre s'apprête & ratifier et de résis i ter aux tentatives de grève. On pen [ espérer que les tentatives des pêcheur ■ e,n eau trouble seront condamnées ; i 1'avortement- Services spéci; FRANCS Incident Hier, pendant trae M. Dutreil rappi son intervention d'il y a deux mois, au jet des émissiobs sur le marché frant ef qu'il exposait les condition.s dans quelles il fut fait appel ü 1'épargne er veur d'un emprunt turc, on a entendi Carthou s'écrier : « J'ai enten'du de i banc, et involoiitaarement.u-ne déclara de M. Franklin Bouillon q.u'il n'est pas sible de laisser passer sous silen'ce. » M. Franklin Bouillon a dit que 1 prunt Perrier avait été autorisé par le cédent gouvernement ,1'oppose "a cett£ légation une protestation et je fais apn M. le ministre des flnjances po ui' la vérité sur ce point. » (Mouvement. M. Caillaux. — I.orsjue ;'a.i pris le mi tére des flnances, en décembre, 1'empi Perrier était réglé. M. Barthou. — Pardon', ré'jlé dans t] les condit'.ohs? M. Franklin Bouillon ; que le Gouvernement précédent avait co et autorisé 1'emprunt. Le gouvernen dont j'étnis ié président a connu 1'empi mais ne 1'a pa< autorisé. M. Franklin Bouillon a déclaré que 1 prunt Perrier avait été autorisé par le binet Barthou. Or, M. Caillaux recon que ce cabinet a fait tout ce qui dépen de tui pour empêcher 1'emprunt. C'es contraire d'üne autorisation. M. CaUiaux — J'accepte aussi mes ponsabilités, mail on ne trouvera mauvais de les parta?er justement. pris la direction en décembre. La quesüon est. réglée. L'inciderit clos. Za situation financiers M: André Lefèvre constate 1'incertii qui rè-me dans le public au sujet de la litique flnancière du gouvernement acl Pui^ il entreprend de démontrer qu aurait tout avantage è faire 1 onératio: Fernprunt portant Sur 1.830.000,000 francs en une seule fois en échelorman versements. JC- JEU V~< Jtt- JCU ES» lux de l'ETOTLE 6ELGE Répondant èi ces critiques,-M. Caillau rappelle dans quelles conditions il a trouv le budget. On aurait dü, dit-il, créer de ilait rece,*t,es en même temps que les dépenses ' gu_ II n'a trouvé que des propositions d'impöt . directs et d'emprunt. II ne veut pas d les- celte Poh-tique. , Le ministre, trés applaudi sur les banc vi c'e la majorité, déclare qu'on ne peut ap non Por^er brusquement remède a la situation tion ^ ïaut faire, de longs efforts. On ne doi no-' faire appel au crédit public que'quand 1: ^ ' cliose est indispensable. Les empruiits n résolvent pas les questions de flscalité. I a faut demander aux classes riches de fair al un légitime. (Vifs applaudisse j A ments.) La richesse acciuise n'est pas ta Sire xée dans les mêmes proportions qu'en A! , lemagne. Elle don ètre ünposée dans un ' j - juste mesure, inais sans irnpöts indirects ,UIlt M. Caillaux termirie en déclarant qu'i est imipossible de co^itiijuer la politique d . Femprunt pour le plus grand donnnage d Ï-' pay.-, et il demande comme preuve de con J."' flance l'adoption du douzième provisoirr ïent Après quelques mots de M. Lefèvre qu ',{.i critique les arguments du minisire, le pre jet de douzième provisoire est voté pa 440 voix contre 93. La séance est levée em-cs-S't Un ordre du jour de la Fédération jajg des gauches res_ Le comité de la Fédération des gauche pas sous Ia présidence de M. Briand a adopl j'ai un o-rdre du jour constatant que les troi ca.binets Briand, Barthou et Dourner^n est' ont reconnu que la loi de trots ans est in disnensable & la sécurité du pays et déci dant de n'appuyer aux proclnines élec ti'Ons législatives que les républicains ré ll(ie solus 'i soutenir les loi& laïques et sc P°" ciales ot 4 maintenir la loi de défense na uie'- tionale. u Y Un parti catholique i de de Du nvs : : les Nc vons pniblié le .passage essentie de lc e adressée aux évêq#es par MM i«uu-4/uv.iv, v u< j uiauudtr^uaio Keiler, de Bellomayre, Guiiraud, Soucho et Nourrisson : « Nous tiendrions, écrivaient les hon( raJbles signataires, k associer è, nos tri vaux des hommes qui, cLéji honorés de 1 cónfiajice de Votre Grandeur, nous dor neraient toutes les ga.rajities d'un accor indispensable^ Nous sollicitons de votr part c\ ce sujet une indication qui nou serait tout & fait précieuse. » : Combien de prélats ont consenti a dor - ner cette « indication »? Exactement qu? rante, dont une dizaine avec des réserve pormelles; ce qui fait un peu moins de 1 • moitië de 1'épiscopat. Ce serait 1'échec de l'entrepri9e si un 5 congré^ation importante n'avait assui M. Keiler de son anpui. On raconte dans les milieux ecclésiast ■ ques que 1'archevêque de Paris, aprè , a.voir essayé vainement de détourner IV Keiler d'un projet qu'il jug"-eait dang( reux, 1'aurait du moins engagé, puisqu celui-ci persistait è vouloir organiser c - comité, è. s'adre^ser aux éLus catholique; - députés et sénateurs. r Mais 1'archevêque de Paris se heurt k une résistance formelle. Un fou tue une personne, en blesse deux autres 1 et soutient un sièg " Pres de Libourne, un fou a tué mard - k coups de fusil, une de ses voisines ö,g^ de 36 ans. Le mari de la victime et ur autre personne accourus pour désc-rmc " le meurtrier ont été giïève<ment blessé i par lui. { La gendarmerie et la population ce: , nent la maison oü le meurtrier s'est ei fermé, tirant d'une fenêtre sur la foule. 3 Dépêche de Bordeaux, mardi soir : L - gendannerie s'est emparée du fon furiei . qui s'était ba.rricadé cliez lui a Guitre s 0.n avait d'abord enfumé sa maison, Un croiseur-cuirassé échoué A 6 heures du soir, trois remorqueui : ont essayé de tirer le Waldeck-Tloussea de la vase dans laquelle il se trouve enlis Ils n'on.t pas réussi. Le mauvais temps persiste. t Le croiseur a 10,000 tonnes de charbo - è bord. II faudra le délester oomplètemen Les expériences de parachute Mardi après-midi on a renouvelé, a Ji 5 visy, 1'expérience du parachute Bonne 3 A.près quelques tours de piste par 1'avü 3 teur Valtfer sur biplan le pilote Lemoir ^ prit. son vol avec Bournis et a 350 mètri fit fonctionner le parachute. Après avo 1 été enlevé de 1'appareil Bournis vint se p> f 'ser sur le sol è. une vitesse de 1 m. 50 è. i r seconde et sans aucune secousse. Un chalutier coulé Un chalutier a été coulé pendant la nu de lundiji. mardi au Ferret (bai-e d'Arcs chonj, par un autre chalutier. Quat' _ hommes qui étaient de quart ont él noyés. Ghez les ardoislers De Charleville : La grève des ouvrie; ardoisiers a été décidée a partir du 24. L grève doit durer jusqu'a 1'assimilation di ardoisiers aux mineurs. La grève des officiers mécaniciens ^ La Compagnde des Messageries marit mes yient de faire connaitre au sous-s crétaire d'Etat de la marinie marchant i qu'elle accepte de soumettre è. un arb | trage le conflit qui s'est elevé entre elle ses officiers mécaniciens du port de Ma seille. Le tribunal arbitral serait compo: de deux arbitues désign-és par la com.p; i gnie, deux arbitres désignés par les méc; _ niciens et un sur-arl>itre lai.ssé au cho: j du sous-secrétaire d'Etat. t Tempête a Marseille üne violente bourrasque de pluie et c t vent s'est abattue toute la journée st _ Marseille et dans la ré^ion, occasionnaj de nombreux dégats, notamment dans : banlieue marseillaise, dont plusieurs pr - priétés sont entièrement submeirgées. [ Par suite de ce mauvais temps, qui o casionne de nombreux retards dans 1'arr 3 vée des paquebots, le travail a été suspei i du sur la plus grande partie des quais c la manipulation des marchandises est rei due impossible. On ne signale cependant aucun a-cc - dent grave. LES GREVES DE MINEURS Le nombre des rrrévistes Au conseil des ministres tenu ma.rdi mj tin k 1'Elysée, le ministre de 1'intérieur donné des rejiseignement« sur la grèv £ dans Les bassins miniers. Aucun ineïder - ne s'est produit. Le nombre des gréviste 5 est denviron 40,000 sur 225,000 ouvriers 3 La grève a échoué dans le Nord 2 et le Pas-de-Calais - La situation est normale dans les cor I cessions des mines d'Aniche, de 1'Esca: pelle, de Flines-les-Raches et d'Azincour [ On compte encore un grand nombre u l chömeurs, mais ceux-ci ne sont pas 1^ 3 grévistes. j Le travail est no.rmal dans les mines d 3 Dourges, Drocourt, Liévin, Béthune t Lens. II manque 1,000 ouvriers sur 6,3C _ dans les mines de Courrières. Le travail ést complet dans les min». 3 de Meurchiri, de Ca.rvin, de Ferfay, d Marles, de Noeux, de Brua.y et d'Ostr j court. 3 Dès maintenant, on peut affirmer (\ \ ^ 1'appel k la grève qui a été fait par la r < dération des travailleurs du sous-sol v' eu aucun écho dans le Nord et le Pas J \ Calais. Dans les autres bassins r A Carmaux le chömage est complet. Dans une nouvelle réunion qu'ils ot tenue k Monceau-les-Mines, les mineur ont décidé» de continuer la grève dans i plus grand calme. Une nouvelle réunion des grévistes a e 5 lieu mardi matin. La continuation de 1 ï grève a été votée. ^ Le chöma^e est général dans tout 1 ? bassin houiller de 1'Aveyron. ALLEDAG WE Accident de mine De Kuipferdreh (Régence de Dusseldort) Mardi matin, dais une mine, des ouvrier se sont servis pour descendre dans u: burquin d'un treuil dont I'usage leur éta' interdlt. Un accident s'est produit. Hui 1 mineurs orft été ble^^és, les uns grièvc . ment, les aaltres légèrement. n Les médecins militaires allemands , A 1'occasion du cinquantenaire de la L_ Société de médecine militaire, 1'empereui a Guillaume a décidé de donner au corps , des médecins militaires une marqué pai- d tieulière de confianee. Désormais, les e troupes cosnduites par des sous-officiers s -endront aux médecins militaires les mêmes honneurs qu'aux officiers de trpupe. 1. Les médecins majors dans les höpitaux [. militaires auront désormais le droit d'in-s fliger des punitions disciplinaires aux ma a lades en traitement èt sans en référer k leurs supérieurs directs. D'autre part, les e médecins militaires recevront une écharpe é ressemblant k cello des officiers de troupe. Enfin, ils auront droit, en cas de décès, è i- des honneurs militaires semblables k oeus s prescrits pour les autres officiers. Prouesses de détective e A une récente séance du reichstag, le e député Pfeiffer avait signalé 1'existence k >, Benlin d'une agence qui se chargeait non seulement de r.ecueiilir des .renseignements a. pour étayer une plainte en divorce, mais qui entreprit mème de séduire et de faire failli.r la partie adverse en vue d'un corLstat jud/iiciaire dtéfcisif. Le déiputé aj-outa que cette ageji-ce avait a sa tête un e fo.nctrionn aire de ia po-li ce benlinoise. M. Pfeiffer compléte maintenant ses pre-l> mières révélations et fournit des détaids e trés «suggest^fs sur le chef de cette e-ntre-e prise et sur sa fagon d'opérer. C'est 1'ex-r commissairé de la süreté von Treskow, s fils du giénéral qui assi'égea et bombarda Belfort en 1870-71. Voin Treskow a été oon-*iédlé il . y a deux a^is par la poJice de l' Berlim, mais déju a ce moment il avait travaillé pour Ta/rence dont il prit de-a puis la direction. li emp.Joyait alars a. som service ipersonmeil une femme Pfei'1 qui était «lindicatri'Ce)) a la brilde des moeurs. La femme du caipitaine von G..., de Breslau, ayant engagé une demande en divorce chargea von Treskow de lui four-'s nir des preuves è. charge de son mari. La u femme Pfeil recut mission de se rendre 2. c.hez le carpitaine sous pré texte de louer son appartement et de se la-isseir faire v.ioJenee. Ce .plan échoua pour un motif n trés amusant. Le ca.-pitaime avait dü s'ab-t. sonter et Ta femme Pfecd trouva un autre officier , qui lui fi«t les honneurs du logis et qui se prêta volontiers au röle désiré. 2_ Dans un autre cas, voici ce qui ar.riva, l Un fa.brica.nt de Wiesba.den s'était tué au cours d'une excunsiorj faite dans les mon l€ taign.es dü Ty.roi. Or, la mère du défunt aurait voulu avoir les enfants et la for-\T tune., ELle cha-rgea donc von Treskow de >. faire une enquête sur la mort de son fils. a Le détective s'c-fforga d'établir, grS.ce a de faux témoignages, que la femme auraii précLp'ité s-on mari dans un ravin pou.r épouser par la suite un nommé M. ver O... Heureusement que la femme et son prétendu complice purend fqurnir un alib: ^ comylet. Von Treskow qui avait touc.ht - 125,000 mark pour son entremise, est maintenant 1'objet d'ume plainte en diffama tion- et d'incitotion k faux serment poui cette même affaire. -s II n'est pas sans intérêt d'ajouter qu-e ,a la cour suprème de Leipzig est actuel le-jS rnent saisie d'une desnande en revisien d'un procés oü unie femme fut condam-née i'l y a huit ans è. une longue peine de réclusion pour meurtre commis sur son mari et que Les prótendiues charges furent réunies par le même von Treskow. AIMCLETERRC t A LA CHAMBRE DES COMMUNES Le trafic des armes par Dj;bouti L'Angleterre et les Etats-Unis " Le major Berry demande si des négo-clations ont été entamées avec la France pour la restriction du trafic des armes pai le port de Djibouti. Sir Edwa.rd Grey répond que le gouver le nement anglais a été a plusieurs reprises r en communication avec le gouvernement it franqais en vue de 1'interdiction de ce tra-a fic. II ajoute qu'il a appris que la publi-cation de nouveaux règlements dans la Somalië francaise est a 1'étude. r" Répondant ensuite a M. Lynch, relati-vement k la particination de 1'Angleterre \- k TExposition de San Francisco, sir Ed-u ward Grey déclare a nouveau que le gou-1_ ve.rnement ne peut pas modifier sa déci- sion antérieure. l" M. Lvncli dema.nde alors k sir Edward Grey s'il reconnait 1'immense importance de la bienveillance des Etats-Unis, par exemple celle qu'ils montrent actuellement dans la question mexicaine. Sir Edward Grey répond : Nous atta-L- cho.ns la plus grande importance a la bien-a veillance des Etats-Unis dans toutes les e questions politiques. Nous avons suffi-samrnent montré combien de valeur nous 6 y attachons. '• Si, réplique M. Lynch, sir Edward Grey attaché tant d'importance k la bienveillance des Etats-Unis, pourquoi ne choisit-il pas de meilleurs moyens pour la culti-ver ? (Cris : Oh ! Oh !) - Les manoeuvres navales L Les incidents mexicains s Les nou velles Hébrides M. Winston Churchill a annoncé mardi et qu'il a décidé de substituer aux grandes 0 manoeuvres de cette année la mobilisation d'essai cLe la troisième flotte. II déclare que c'est 1'expérience la plus nécessaire. 's il y aura une co.nsidéra;ble économie de e dépenses. l~ M. bonar Law demande ensuite si sir Edward Grey a de nouveaux renseigne-; ments au sujet de ia mort de M. Benton et de la mort supposée de deux autres Anglais au Mexique. '' Sir Edward Grey répond que non. II ajoute : L'ambassadeur anglais k Washington a chargé le consul anglais de Gal-veston de se rendre immédia.tement k El Paso pour prendre des renseignements, it et il a aussi télégraphié le texte du com-c muniqué suivant du gouvernement des e Etats-Unis : « Le département d'Etat dé-sire aviser 1'ambassade anglaise que le u consul arnéricain Juarez a déji r-ecu a pour instruction de faire 1'enquête la plus rigoureuse sur les circonstances de la e mort de M. Benton. Le consul devra met-tre en oeuvre tous ses efforts pour aboutir 1'exhumation et 1'examen du cadavre de M. Benton, pour recueillir ies déclarations de tous les téfrroiris qu'il pourra trouver. Tl devra s'assurer tous les concours mé-dicaux et légaux dés.irabl^s et, en un mot, : faire tout son possible pour arriver k sa-s vöir la vérité. (Applaudissements.) 1 Répondant k une question, sir Edward t Grev déclare qu'il n'est pa^ miestion d'une t cession des Nouvelles Hébrides k la Fran- - ce et que la prétendne inquiétude de l'Australie est sans fondement tUQ i'CUYC, JIBlOl lOWilU 4V UVi» U4>-U1V| Lei ministre ajoute : La question de mesures k prendre pou.r améliorer 1'ac ministration du Condomdnion préoccup iiérieusement le gouvernement anglais ( le gouvernement francais, mais actuellf ment je peux dire seulement que nou n'étudions pas la question d'une cessior M. Fanne dépose un ordre du jour d< mandant au premier ministre de faire in médiatemenit connaïtre les modificatior qu'il va apporter au bill du Home Rule. Arrivée des exilés de 1'Afrique du Sui Le vapeur Umgeni, sur lequel se troi vent les neuf mineurs travaillistes du Suc Africain, est arrivé mardi matin è. Grav< send. Une délégation du parti travaillist anglais s'est approchée du vapeur dan une embarcation et a souhaité la bienv< nue aux exilés sud-africains. Elle a d( mandé aux mineurs de venir dans 1'en oarcation, mais ces derniers ont refus de quitter le vapeur. Les déportés ne veulent pas quitter le nï vire et insistent pour être ramenés e Afrique du Sud. Ils ont fait publier, pa l'intermédiaire des chefs du parti du tn vail, è. Londres, un appel au peuple d Grande-Bretagne, disant que tout citoye britannique en Afrique du Sud possèd le droit d'être jugé par un tribunal et pr< testant vivement contre 1'usurpation pa le gouvernement sud-africain du pouvo: judiciaire et 1'emnloi de forces boers pou terroriser les ouvriers anglais. Les suffragettes et les déportés sud-africains Des suffragettes sont arrivées mam aiprès-midi k Gravesehd et se sont apprt cliées en canot de VUmgeni en agitant df drapeaux ot en criant : Votes for womei Les déportés sont partis pour Londre: ITALIS L'Italie en Ethiopië Le sous-secrétaire d'Etat aux affair< étrangères, prince di Scalea, répondant la chambre k une question de M. Fede zoni, a déclaré que la création récente c tribunaux consulaires anglais en Ethiop ne constitue a'.ucunement une concessdo spéciale faite è. 1'An.gleterre, ni un priv lege particulier reconnu aux sujets c cette puissance et ne contredit nullemer le principe de Tégalité de droits entre 1' talie, 1'Angleterro et la France établ; par 1'accord de 1906. II s'a.git. ajoute I'orj teur, d'une mesure d'ordre intérieur pg laquelle le gouvernement anglais attribi: k ses consuls des ix»uvoirs de juridictio que nos consuls possèdent déja en vert de la loi consulaire italienne. D'ailleur JTtalie jouissant en Ethiopië du trafo ment de la nation la plus favorisée, b néficierait de plein droit de tout trait rnent de faveur reconnu aux autres n; tions. L'Ethiopie n'a jamais admis le r gime des capitulations. Le gouvememer italien.. afin de rendre plus grandes k garanties de juridietion pour les sujel italiens en Ethiopië, y a envové un magi; trat trés compétent pour étudier la que tion. II a institué deux nouveaux consi lats possédant, en vertu de1 la loi, d( fonctions de juridiction. (Approbation.) AUTRIOHE-HOMGRBE L'attentat de 1'évêché de Debreczin On est d'opinion dans les sphères off cielles de Budapest qu'il faut recherchc 1'auteur de l'attentat de Debreczin dans le milieux qui s'emploient è. la discorde enti les Hongrois et les Roumains en vue c mettre obstacle a 1'établissement de boi nes relations entre les deux nationalité: II serait injuste, par suite, de charger lc Roumains de Hongrie de la responsabilil de eet attentat. RUSSIE Les partis de la douma Un recensement officiel des partis de 1 douma auquel on vierit de procéder donn les chiffres suivants. La droite compte ï déDutés, les nationalistes 86, le groupe d centre 33, les octobristes de droite 2*3, le octobristes du cêntre 64, les octobristes d gauche 20, le groupe litlmanien-polonaj 5, le kolo polonais 9, le groupe indéper dant 9, la fraction musulmane 6, les pre gresistes 44, les constitutionnels démocra tes (cadets) 55, les travaillistes 11, les sc cial-démocrates 7, le parti social-démó crate ouvrier 6. Réservoirs de naphte en feu LTncendie des réservoirs de naphte d Tcherny-Gorod continue. Dans 18 rései voirs,plus de 500,000 pouds ont déjè été d« truits par le feu. Les dommages dépasser un million de roubles. PORTUGAL L'agitation des cheminots De Lisbonne : On ne croit pas que 1 grève des cheminots votée par le syndica devienne effective. En tout cas, la compagnie déclare qu la circul&tion est assurée. DANEMARK Un navire perdu Une compagnie allemande de navigs tion k vapeur de Brême a re^u, par téle graphie sans fil, la dépêche suivante d capitaine dn bateau k vapeur Wildenfels « Le bateau ó. vapeur kkliptika, de Cc penhague, a sorrtbré pendant une tempé k 47.degrés de latitude nord et 6 degré de longitude ouest. Un passager, 1 second machiniste, un garcon de salie, matelots et 3 chauffeurs ont été sauvés Le capitaine a péri. » Les renseignements publiés précédm ment au sujet du bateau & vapeur W.ii drnfrls sont donc erronés. II est proba ble qu'il s'agissait plutöt du bateau k vs peur danois Ekliptika, qui a été secour par le Wildenfels. Copenha.gue, mardi soir : La compagni de na.vigation, propriétaire du vapeu Ekliptika, qui a son siège k Copenhague a recu du bateau k vapeur Wildenfels ui r&diogramme confirmant la catasti*oph' du vapeur danois Ekliptika. Onze person nes ont été sauvées. Le capitaine a péri On ne connaft pas le sort du reste de I'é quipage et des passagers. TÜRQUIE Les prochaines élections Le conseil général du Darti Union et Pro grès a tenu une séance mardi sous la pré sidence de Talaat bey, ministre de 1'inté Üfiicd de Pubücité, r Etat rieur, pour désigner les candidats unio-nistes aux élections législatives. Le conseil a désigné pour Constantinople 11 candidats dont 5 musulmans, 3 grecs, 2 arméniens et 1 israélite. L'accord du comité Union et Progrès et du patriarcat arménien s'est fait sur le nombre de 13 candidats arméniens. Le comité unioniste a promis de soutenir la candidature de deux ou trois autres candidats arméniens. Les élections k Constantinople auront lieu samedi prochain. MEXIQUE Les États-Un?s ne permettront pas a d'autres puissances d'intervenir On mande de la Vera-Cruz au Herald que le gouvernement de Washington a décidé de ne pas admettre la coopération des troupes d'autres puissances en cas d'in-tervention. tJn nouveau contingent de marins américains est attendu. Sans nouvelles Une dépêche de Washington annom e que 1'ambassadeur anjlais a demanié deux fois, lundi, au département d'Etnt, si on avait des nouvelles des Anglais Lawrence et Curtiss. On a répondu qu on n'avait absolument rien. Impöt sur 1'exploitation des cafés Une dépêche de Mexico annonce que le président I-Iuerta a lancé un décret ordon-nant k partir du. 25 courant un impöt d'exportation de 3 pesos sur chaque cent livrês de café en cosses et de 3 1/2 pesos sur le café sans cosses. Déclarations du général Villa Au cours d'une interview, le général Villa a déclaré que M. Benton a été exé-cuté pour avoir voulu a.ttenter k sa vie. II a n;é avoir fait exécuter d'autres étran-gers. II a démenti aussi la nouvelle ofn-cielle de Juarez seï-on laquelle M. Bauch aurait été amené k Chihuahua et il a dit ne rien savoir au sujet de ce dernier. Déclarations contradictoires du général Villa Le Times, journal local d'El Paso, pu-blie une interview dans laquelle le général Villa aurait déclaré qu'il avait fait relaxer jeudi le citoyen arnéricain Bauch. Cette déclaration va a 1'encontre de celle faite par le général Villa au consul des Etats-Unis a Juarez, suivant laquelle M. Bauch avait été conduit a Chihuahua oü on instruisait son procés. De ChiluiaJiua : Le consul des Etats-Unis a Chihuahua et un journaliste arnéricain ayant demandé è, la maison de dé-tention ce qu'était devenu le citoyen arnéricain Bauch, on leur a répondu qu'il n'a-vait jamais été détenu a cette prison. On n'a trouvé non plus k 1'hótel de ville aucune tracé de Bauch. Le sort des autres Anglais Dépêche d'El Paso : On a retrouvé 1'Anglais M. Roger Lawrence è. Imperiale Val-ley. On en conclut que son compagnon, M. Curtis, pourrait fort bien se trouver en süreté aux Etats-Unis. On est sans nouvelles de M. Harry Compton que les autorités des Etats-Unis recherchent. AFROQUE DU SUD Le parlement approuve le gouvernement Le nrojet d'indemnité a été actopté eoi seconde lecture. EXTREME-ORIENT Noyés Leur chaloupe ayant sombré dimanche sur Ia cöte de 1'Annam. da.ns les environs de Thuv. M. Baur, chef du service fores-tier, et M. Bernard, garde général, se sont noyés avec leur équipage indigéne. tWWVVWWWWVVYVVOWVMVWVVWVVVWWVVVVVVWVW Voir plus loin nos Derniè-res Nouvelles do la nuit. Liro aujourd'hui en feuilleton la « CHRONIQUE MUSICALE », par M. L. Solvay. WVWWWWWlVWW'VWWWVVAA.'WVtVVWWVVWVVWWV* Les éïsieiils taHtaftss Pour les émigrés musulmans De notre correspondant de Salonique : Des milliers de réfugiés musulmans continuent è. arriver de i'rntérieur de la Macédoine & Salonique, d'oü ils sont em-barqués è bord de bateaux tures ou au-trichiens è. destination de Constantinople ou de Smvrne. Le comité de secours isla-miaue, lar^ement subventionné par le gc>uvemement ottoman, s'occupe du rapa-triement des réfugiés tures qui se trou-vent. dans la misère. Une société par ac-tions s'est constituée a Constantinople sous le nom cle « Société ottomane pour 1'installation d'émigrés indigents » pour une durée de trente ans, au capita! de trois cent mille livres turques (environ 6.900.000 francs). Cette société s'occupera de l'installatión et de l'aménagement des families indigentes qui ont irnmigré ou qui immigreront a 1'avenir en Turquie, ainsi que de la population qui a abnn-don.né foyers pendant la guerne bal-kanique, surtout dans le vilayet d'Andri-nonle. Les terrains seront fourrïis par Te gouvernement ou achetés pour son cornp'e par la société, laquelle se charge de trouver également pour le compte du gouvernement les moyens indispensables j\ 1'a-chat d'instruments aratoires et de bêtes de labour, a la construction de villages oü les réfugiés seront groupés et a la sa-t.isfaction de leurs besolns les plus élé-mentaires. La société dépensera k eet ef-fet au premier moment cent cinquante mille livres turques. Leur pavement sera garanti nar le<5 revenus des forêts domn-niale^ qui s'élèvent k trois cent mille livres turaues par an. Dans Ie cas oü le gouvernement ottoman estimernit qu'il est nécessaire de re-courir k un emprunt. la société en contractera un pour son compto de trois mil lions de livres k 5 p. c. d'intérêt nanti sur les revenus des forêts domaniales et les taxes forestières qui, perpus par les or-ganes gouvernementaux, seront versés a ln Dette publique ottomane. La société recevra pour ses dépenses une commis-sion de 10 p. c. sur le premier million et de 8 p. c. sur les deux autres millions de livres turques. La plupart des capitalis- V> UQ lu utoi, IO tu, u -z . va.mo —————I -111— tes qui participent k cette entreprise sont austro-hongrois. La Banque Anglo-Autri-chienne et la Banque de Salonique pren* nent également part k cette opéraiion. En Epire On mande d'Athènes a la Wiener Alge. meine Zeitung que la population de 1'Epire ' du Nord aurait établi un gouvernement provisoire sous la présidence de M. Zogra-fos. * On n'a pas, jusqu'ici, regu confirmation de cette nouvelle a Vienne. Les chemins de fer orientaux On mande de Belgrade au Temps : Lt gouvernement serbe acoepte la c-ombinai-son de 1'internationalisation des chemins de fer orientaux, mais a la condition que | la convention k quatre soit appiiquée k ; ces iignes. II accordera aussi Ie raccorde-ment avec les chemins de fer de Bosnië' et est prêt k envoyer a Vienne ses délégué9 1 pour nógocier sur cette base. I FRANCE , [Comespondance particulière de Z'Etoile BelghJ Paris ,2^4 févcier. La mort du carnaval Je vous disais, il y a quelque temps, ? quon projetait de ressusciter les ba.ls, na-guère fameux, de 1'Opéra, et 1'exprimais. t avec un' peü de timidité, 1'opinion que ces t fêtes n'auraient vraisemblablement point 5 un bien grand succès Je crains d'avoir eu raison. Nous voici en carnaval et, n'était le ca-. lendrier, nul ne s'en douterait. II y avait bien des badauds dimanche et aujourd'hui mardi dans les rues de la capitale, mais ils avaient l'air triste k pleurer. Eh! quoi ? La vieille galté frangaise est-elle défunte ? Ou n'est-ce pas plutöt que ces passe-temps ne sont plus du goüt de nos contemporains ? Oü sont les mascarades d'antan, les ris i et les jeux, les batailles de confetti ét les jets de serpentins ? II n'est plus que sur la : cöte d'azur, oü se donnent rendez-vous les , étrangers, qu'on ait encore un peu de sang gaulois...! , Paris, Paris, ville du plaisir et des plai-; sirs ; Paris, carrefour du monde ; Paris, se . désole et s'ennuie. Carnaval lui-même ne i l'éveille point de sa torpeur. Et pourtant I... Dans des réundons charmantes, des grou-pements ont désigné les souveraines éphé-mères qui, en un jeudi de Mi-Carême, pro-mèneront leurs majestés a travers 1-a grande ville sur des chars de carton' doré. Elles sont toutes plus jolies 4es unes que les autres et 1'on ent grand mal k choisir eriire elles celle qiii tiéndrait le sceptrè de la reine des reines. Ce fut finalemeut une " jeune couturière, Mlle Marcelle Guiot. qui l'emporta. Et le conseil municipal préside ces cérémonies, prodigue ses encourage-ments aux organisateurs de la fètè. Et la r fête se prépare... C'esta-dire que, selon un i protocole immuable depuis une dizaine d'années, on arrête le nombre et la diver-9ité des chai's et des groupes costumés qui composeront le cortège. Et nous reverrons les mousquetaires, les Layadères, les pierrots, les arlequins et les muscadins que nous sommes habitués a voir, une fois 1'an, tous les ans... Et c'est pour cela, c'est paree que c'est toujours la même chose, que ces fêtes se meurent. Le peuple veut bien s'amuser, mais il est las de toujours avoir les mêmes amusements. ; II réclame du nouveau, n'en füt-il plus au monde. Et le nouveau ne se rencontre point... Les fêtes traditionnelles qui. chez nous, suscitaient les eivthousiasmes les plus dé-lirants et les folies les plus extravagantes, n'amusent même plus les tout jeunes gen« qui vont k 1'école. Cependant, pour ceux-ci, ces fêtes sont nouvelles. C'est la race qui n'a plus les mêmes goüts, ni les mêmes ; tendances, c'est que nous vieillissons et ne savons plus nous amuser. Et je ne crois pas que les bals de 1'Opéia, non plus que les cavalcades carnavales-! ques, aient le pou voir de nous rajeunir 1'es-prit en nous dilatant la rate. C'est fort triste, car la gaieté, c'est la santé, pour les peuples comme pour les individus. Nous perdons „nóire gaieté, c'est d«*** que notre santé 'n'est point bonne. Quel est le médecin qui saura nous donner le bon remède? J.-M. Gros. (CoTTcspondancG particulière de l'Etoile Belgen Paris, 23 février. LES PKEMIERES A PARIS « La Marchande d'allumettes » a rOpéra-Coniique L'Opéra-Comique vient de représenter La Marchande dWllumettes, conté lyri-que en tro-is actes, de Mme Rosemonde Gérard (Mme Rostand) et M. Maurice Rostand, musique de M. Tiarko Richepin. C'est une légeinde poétique charmante, imitée d'un conté célèbre d'Andersen, dont Mme Rostand et son fils ont tiré le plus heureux pariL Nous sommes sur une place publique non loin de la mer. Daisy, ia petite marchande d'allumettes, n'a pas vendu une seule de ses boïtes et implore la charité. C'est 1'heure oü les marchands s'apprêtent a fermer bouticiue. Seul un vieux mendiant a pitié d'elle et pa.rta.ge aveè elle les gros sous qu'il a récoltés ; mais des apaches viennent la dévaliser. Daisy voyant les hommes si méchants se dit qu'elle n'a qu'a mourir, mais elle vou-drait se réchaaffer avant de mourir. Elle frotte une allumette, et tout un rêve sur-git de la petite flamme bleue : le mar-chand de marrons, ie patissier, la fleu. riste lui offrent les marrons, les g&teaux, les fleurs qu'ils lui avaient rèfusés. Et Daisy s'endort et rêve tout a fait. Une du-chesse la prend par la main et la conduit dans sa demeure oü se dresse un arb re de Noël. Et le neveu de la duchesse arrivé d'un long voyage sur mer. II dédaigne toutes les jeunes filles de l'assista#ce et va vers Daisy tout de suite, il r.aame, lui prend un baiser. Mais voilé que les bougies de 1'arbre de Noël s'éteignent. Le rêve est fini. Et Daisy se retrouve sur la place

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