Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 23 April. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7m115/
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NUMERO 10 CENTIMES. ■ .v 3Se ANNEE 23 AVRIL. — N. 30. MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'AFNEE PRIX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger i 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ' es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51. RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues an bureau; du Journal || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sent pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. ■ \ Le Bilan théâtral IV. L'Opéra Flamand LES RESSOl RCES ET LES CHARGES DE L'ENTREPRISE. — UN DIRECTEUR HABILE. — QUELQUES CHIFFRES. — LES SAMEDIS MONDAINS^ - PUBLICITE A OUTRANCE. - INDIGNATION DES « PL'RS ». — LE REPERTOIRE. -LÀ TROUPE. — A PROPOS DE PARSIFAL. — CONCLUSION. — L'ART FLAMAND DANS LE TEMPLE FLAMAND. ' " Nous , avons suffisamment passé la gestion Corin au crible pour diriger nos investigations du côté de M. Fontaine et faire la part des bonnes et mauvaises représentations de la saison. Tout d'abord il convient de noter que l'exploitation de l'Opéra flamand pour peu que le publie seconde l'entreprise, présente beaucoup moins d'aléas, que celle du Théâtre Royal. : Le subside pour les deux théâtres est à peu près le même, l'Opéra flamand bénéficie de plus de la location du caveau flamand, de décors neufs, de mobiliers de scène modernes. S'il a l'avantage d'être logé dans un beau local il en supporte aussi les inconvénients qui se produisent par des frais assez importants de chauffage, d'éclairage et de personnel. On sait que la construction du théâtre fut faite en dépit du bon sens, les loges par exemple sont inutilisables à cause de leur exiguïté. Les balcons de ire donnent le vertige. On se perd dans le dédale des couloirs, et sur la scène il faut une armée de machinistes pour manœuvrer les décors.Malgré ces inconvénients l'exploitation -de l'Opéra flamand est une excellente affaire, surtout .lorsqu'elle, est dirigée avec habileté et il faut en conve-. oir, M. Fontaine est un. directeur très habile, excellent commerçant* ayant le sens exact des affaires, et une longue expérience en plus. II a .conduit sa barque, pardon, son théâtre de façon à réaliser le maximum de recettes avec le minimum de frais. Il a su attirer, la grande foule, et par dessus le marché ses représentations de Parsif.nl lui ont \alu une réputation artistique incontestable. * * * La troupe de M. Fontaine a paru 99 fois en scène dans 26 pièces différentes dont 9 œuvres nationales. Il est à noter que la troupe du Royal a joué 133 fois en représentations régulières subsidiées et 20 fois 'en représentations spéciales non subsidiées, aux risques de la direction. Le Royal a monté par contre 43 oeuvres lyriques et 3 ballets, il y eue 9 créations. Nous disions plus haut que M. Fontaine était un homme habile, il l'a démontré en organisant cette année à l'instar des mardis mondains du Royal, les samedis mondains. Il est vrai que ce fut notre regretté confrère Van Calster qui lui inspira l'idée et qui Fui conseilla également •cette colossale publicité dans les journaux mondains ; publicité qui débuta dès la saison d'été. A jet continu, ce jee furent des nouvelles : composition de troupe, antécédents d'artistes, répertoire, interprétation, la curiosité du ■public fut mise en éveil et le résultat donna satisfaction à: ;la direction qui encaissa de belles recettes. En effet l'Opéra ne jouant que le mardi, samedi et dimanche pouvait compter sur deux jours de recette certaine : le samedi mondain, jour des premières et des créations. 1p dimanche qui est le jour de recette de tous les théâtres, et le mardi très souvent consacré aux sociétés. Si la publicité dans ces journaux mondains de langue française particulièrement, attira à l'Opéra flamand un 'public un peu spécial qui n'avait pas coutume d'y venir, elle ne fut pas sans indisposer les purs flamands qui crièrent à la violation de leur temple. Ils n'avaient pas tout à fait tort. II eut été désirable que l'entreprise de l'Opéra flamand resta une œuvre purement soutenue par la population flamande. Que seules les œuvres nationales y trouvent un chaleureux accueil et tous les soins désirables. Hélas, les puristes ont eu l'expérience que l'entreprise ne serait pas viable sans une incursion dans le domaine des œuvres étrangères. C'est ainsi que, si nous examinons le répertoire nous ne trouvons que g œuvres nationales parmi lesquelles les reprises comme « Quinten Matsys », « Herbergprinses », « Het Minnebrugje ». Des traductions comme « Alcéa ». Tout bien compté nous n'eûmes que 3 pièces flamandes, soit un total de ù actes. Parmi les 26 œuvres jouées, il faut noter 3 opérettes : « De Bedelstudent », <t De Lustige Boer », « Christel ». Comme pièces intéressantes il ne reste que : « De vlie-gende Hollander », « Tanhâuser », « De Walkiire », «Par-sifal », le répertoire wagnérien donc, ensuite les reprises de (( Martha », «Hoffmann's Vertellingen », «De Vrij-schutter », « De Tooverfluit », a De Juweelen der Mado-na », les créations de « Obéron », « Oncgin », « Graaf Chabert ». Notons aussi en toute justice les fours : « De Heilige », joué 2 fois, « De Barbier van Sevilla », une inhumation inutile, celui de Rossini nous suffisait amplement, «Hans in Schnokoloch ». Voilà, croyons-nous, le bilan au point de vue du répertoire. Examinons à présent la troupe. Celle-ci ne revient pas très cher à la direction pour la bonne raison que les artistes chantant en langue flamande n'ont pas des prétentions aussi exorbitantes que leurs confrères chantant en français. Ensuite plusieurs artistes principaux, ne furent pas engagés par contrat régulier pour la saison mais chantèrent au cachet. Nous citerons le baryton Butter, Mme Meisner, Mme Faniela, M. Swolfs. De plus M. De Vos, résilié au cours de la saison ne fut pas remplacé par un artiste régulièrement engagé . Qu'un directeur trouve des artistes à bon compte c'est évidemment son affaire, et non la nôtre ; nous n'avons qu'à juger les interprètes à la scène et nous devons reconnaître que si la troupe ne comptait pas cette saison des éléments extraordinaires ayant la longue expérience de la scène, elle nous a cependant très souvent donné satisfaction. Nous avons applaudi fréquemment les anciens pensionnaires dont les qualités ne sont pas discutables, telles Mmes Berthe Seroen, Buyens, MM. Collignon, Steurbaut, Tokkie, Damman, artistes toujours consciencieux. A côté de ces interprètes nous comptons des éléments de valeur moindre, quelquefois forts méritants, mais à qui manquent l'expérience vocale et scénique. Il est vrai que pour les appointements payés on ne peut pas être fort difficile, ni demander des prima dona, ni des rossignols primo cartello. C'est ainsi que nous avons entendu sans déplaisir Mmes Cuypers, E. Van Dyck, Diane Fabre, Emmy Smets, Bel-loy, MM. Morisson, Van Roey, Mertens, Mastenbroeck, Gérard, Giesen. A l'Opéra flamand il faut rendre hommage à deux éléments importants : l'orchestre et les chœurs; ainsi qu'aux chefs d'orchestre MM. Schrey et Becker. Certes, maintes fois ces éléments ont prêté le flanc à la critique, mais il serait bien difficile de trouver un théâtre où tout fut impeccable, tout parfait. Le travail fourni par les chœurs et l'orchestre est remarquable et la direction musicale a droit à des félicitations. Un point important encore de l'exploitation c'est assurément la mise en scène, on doit rendre ici un juste tribut d'éloges à Fé Derickx, qui s'est acquitté de sa tâche avec une réelle compétence. x\u cours de la saison on a bien pu lui mettre sur la conscience des éclairages défectueux, quelques légères hérésies, mais par contre on lui doit des réalisations très artistiques, des mises en scène d'œuvres nouvelles ou tout est à créer, à innover et ou l'art du metteur en scène est d'une importance capitale. II ne s'agit pas là de suivre plus ou moins fidèlement les traditions ou de continuer ce qui a été fait depuis nombre d'années comme cela se pratique au Royal poulies -œuvres du répertoire courant. La revue terminée nous arrivons au clou de la saison, les représentations de <( Parsifal ». 1 On a beaucoup ergoté sur les représentations de Parsifal et singulièrement exagéré les frais de ces représentations, si là tentative "d'art de M. FofltSirfe mérite l'approbation unanime, si elle a classé l'Opéra flamand parmi les très scènes d'art, elle a montré d'un autre côté la mesquinerie de -la direction et son formidable appétit de lucre. Tout d'abord l'augmentation exagérée du prix des places fut une grande faute, une lourde maladresse, qui eut pour conséquence d'écarter du théâtre le grand public, le populaire qui dans une entreprise comme l'Opéra flamand constitue un appoint sérieux. En voulant trop gagner on a beaucoup perdu, alors qu'il aurait fallu-faire salle comble à chaque représentation on a constaté dès la seconde de nombreux vides. La Monnaie qui a joué Parsifal aux prix ordinaires a fait 33 représentations à salle comble. Parsifal a rapporté à la direction la jolie somme de 60.000 frs. environ. Les frais n'atteignirent pas 45.000 f'-s. ce qui laisse encore un fort beau bénéfice, juste récompense d'une louable tentative d'art. La location des décors coûta 10.000 frs., les frais s'élevaient à 1800 frs. par soirée sans le cachet des solistes. On h calculé que chaque représentation de Parsifal revenait tous les frais compris à frs. 4300,— -V ce compte on en voudrait à une direction de ne pas nous donner des spectacles de ce genre. La ville a décidé de faire confectionner pour l'Opéra flamand les décors de Parsifal. Nous pourrons ainsi pour la campagne prochaine revoir le chef-d'œuvre de Wagner aux conditions ordinaires du prix des places. Nous aurons un Parsifal pour le peuple, et . tout le monde applaudira certainement à cette mesure. De plus suivant les clauses du cahier des charges la direction de l'Opéra se trouve obligée de posséder dans la troupe un « heldenténor » et une chanteuse capable.de chanter le rôle de Kundry. Du reste ces parties ne sont pas difficiles, et doivent être connues des artistes réguliers.* * * Nous concluons. La saison 1913-1914 fut brillante sous beaucoup de rapports. L'Opéra flamand connut un regain de vogue, la troupe plus complète que l'année précédente et composée d'éléments de réelle valeur donna satisfaction dans une certaine mesure. Le répertoire fut intéressant en grande partie. Cependant il convient de signaler dans cet aperçu que nous avons cherché à rendre aussi impartial que possible, la tendance de la direction à faire de l'Opéra flamand une exploitation purement financière. -V chercher à récolter le plus de bénéfices possible et ce très souvent au détriment de l'art. Nous ne devons pas oublier les principes dont, s'inspirèrent les fondateurs de l'Opéra flamand ; créer un temple en l'honneur du grand art flamand digne de tous les encouragements, mettre cet art à la portée du peuple flamand, lui faire connaître les œuvres de nos nationaux qui utilisent la langue flamande. Telle fut !a pensée du maître Benoit, dont le génie plane au dessus du temple. t< Hier knoeit men niet », disait M. l'échevin Van Kuyk à l'ouverture du théâtre. Oue cette sage parole soit toujours à la mémoire de ceux qui régissent les destinées de l'Opéra et que l'an prochain nous puissions écrire que tout fut parfait durant la saison entière.Armand JOSSE. — Un Comble LE FRANÇAIS A ANVERS. — Voie! la circulaire adressée par le Cabinet du Bourgmestre au Président de l'Automobile-Club Anversois : « Monsieur le Président, )> Pour vous aviser, ainsi que les nombreux membres » de votre cercle, j'ai l'honneur de vous remettre ci-après . Q I I I™ &I I \f El C I ^ ET Compagà d'Assurances au AsSIireZ-VOIIS au t IN IÀ DC LO tapi de Frs.Mll» Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

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This item is a publication of the title Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers belonging to the category Culturele bladen, published in Anvers from 1875 to 1925.

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