Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 27 Fevrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kp7tm7316d/
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Vendredi 27 février 1914 No 48 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim®. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 6.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS TéléDhone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires ... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. □•F" Les annonces sont mesurées au hgnometre. — Les titres se payent d'après I espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes —î 1 1 1 — l'j' 111,1 — - . ACTUALITÉS LE PROBLEME DU PAPIER (III) Comme on a toujours avantage à utiliser les sous-produits, on s'est avisé de traiter, au point de vue de l'industrie papetière, la « bagaSse », — c'est-à-dire ce qui reste de la canne à sucre après que le jus en a été exprimé par écrase nient et compressions.. De façon normale, ces fibres sont encore enrobées de matières calcaires ; elles servent couramment à chauffer les chaudières dans les usines à sucre et même les chaudières des autres usines des pays producteurs de sucre de canne. C'est en .somme un combustible relative-, ment coûteux puisqu'on pourrait tirer un bien meilleur parti de la cellulose qu'il contient. Des procédés ingénieux ont été imaginés pour préparer de la fibre de cellulose de canne à sucre en retirant de cette canne beaucoup plus de jus sucré qu'autrefois. Cette question a été longuement étudiée par le congrès d'agriculture tropicale, et l'on a constaté que la pulpe à papier de la bagasse arrivait à point des l'instant que la pulpe de bois devient rare et chère. C'est toujours le phénomène économique de substitution qui joue. Ajoutons que, pour obtenir de bon papier avec cette fibre de bagasse, il faut la mélanger d'autres fibres que l'on trouve aisément dans les pays de canne à sucre. Ce sont les fibres du bananier, du maïs et de l'agave. On est arrivé à évaluer que, pour chaque tonne de sucre produite, on pourrait disposer d'une tonne de matière fibreuse, grossière il est vrai, dont quatre-vingts pour cent seraient utilisables au point de vue commercial. Aussi bien, pour la fabrication des papiers grossiers, trouverait-on immédiatement sur place une clientèle. On pense que les pays cultivant la canne à sucre arriveraient à tirer de cette fibre de bagasse environ un milliard et demi de francs chaque année. Ce serait un résultat avantageux pour les planteurs, mais le prix du papier n'en serait pas réduit d'un centime. Nous venons de citer le maïs. Précisément pour une certaine espèce de maïs, celui qu'on nomme géant de Serbie, et qui se fait remarquer par la hauteur de ses tiges, on attend de bons avantages pour l'industrie papetière. Des expériences ont été faites à cet égard par des professeurs de l'Université de Grenoble. et il a été constaté pratiquement que la pâte à papier de maïs peut rendre de très grands services, même dans la fabrication des papiers fins, si on la mélange avec d'autres pâtes. Ce maïs géant de Serbie peut fort bien être cultivé en Provence et sur tout le littoral de la Méditerranée. Ce serait pour l'industrie française une précieuse ressource. On songe aussi à exploiter les tiges de sorgho, plante cultivée- assez abondamment aux Etats-Unis et qui peut être obtenue avec la plus grande facilité en Afrique. Il serait aisé de fabriquer de la pâte brute' dans toutes les colonies septentrionales, de la convertir en feuilles, comme on procède pour la pâte de bois de Suède ou de Norvège, et de l'exporter sur les fabriques européennes qui la raffineraient et la transformeraient en papier proprement dit. Les essais de fabrication mécanique de pâte tirée du sorgho ont été assez malheureux, mais on y a mieux réussi par les procédés chimiques. Dès maintenant, 011 est à même d'obtenir quarante pour-cent, environ, de fibres utiles donnant une pâte utilisable pour le papier blanc. Les surfaces ensemencées en sorgho sont très vastes au Soudan, au Sénégal et dans toute l'Afrique occidentale. Ici encore, on se trouve en présence de l'utilisation, toujours si appréciable, d'une sorte de sous-produit, les pailles' du sorgho n'étant guère employées en Afrique. C'est un peu pour la même raison qu'on a songé à tirer parti des pailles du millet qui est cultivé dans d'énormes proportions en Mandchourie. Ce grain prend une place de première importance dans l'aimentation des Chinois et de leurs animaux, et la paille en est utilisée par les indigènes pour de grossiers tissus ; mais les centaines de milliers de tonnes de cette paille qui sont récoltées chaque année rencontreraient une bien meilleure exploitation flans la préparation de la pulpe de papier. Le laboratoire central de la compagnie des chemins de fer du sud de la Mandchourie a mis ces recherches à l'étude, et il semble que la seule question soit de pouvoir se procurer à bon compte les matières chimiques nécessaires au blanchiment de cette pulpe de millet. On arrivera sans doute encore à mettra à contribution une plante exceptionnellement abondante au Brésil où elle s'étend sur des surfaces pour ainsi dire infinies au nord de Rio. Cette plante est un lys de la vallée dont le nom scientifique est « Hvdichium Coronarium ». Elle pousse à peu près à mesure qu'on la coupe et sa tige contient environ cinquante pour cent de cellulose pure. Cette plante a même la regrettable faculté d'envahir rapidement les terrains qu'on essaye de mettre en culture ; il y a donc tout avantage à l'employer pour la fabrication du papier. Des essais se poursuivent en outre pour arriver à fabriquer du papier avec le genêt, l'ajonc et même avec des sar-ments de vigne. L'utilisation du genêt serait particulièrement à désirer, puisqu'il croît spontanément et en abondance dans les terres incultes, sans exiger aucun soin. O11 songe même à utiliser la tourbe, ce qui se conçoit aisément, puisque cette tourbe est composée de tiges de plantes où la cellulose est demeurée à peu près intacte. Au résumé, nous allons manquer de papier, et il nous en faut à tout prix ! Fin MIN CHARbERlF. Dépêches télégraphiques [Service de VAr/ence MAI'AS) DANS LES BALKANS La délégation albanaise à Vienne Vienne, 26 février. — L:i délégation albanaise est accueillie dans les cercles officiels de Vienne avec une particulière sympathie. Ses membres ont passé la journée à visiter les collections historiques. Demain ils feront une excursion a l'Académie militaire de Neustadt où les autorités projettent de montrer à la mjssion divers appareils militaires- Suivant la Neu'' Freie Presse la mission a été invitée à dîner par l'empereur à Schoenbrunn. Aujourd'hui, les journaux sont remplis d'interviews des différents chefs albanais exprimant leur satisfaction de la réception qui leur a été .faite et la reconnaissance de l'Albanie envers l'Audi che-Hongrie, qui a tant fait pour son indépendance. Essad-pacha .également interviewé, a déclaré notamment à la Neue Freie Presse qu'il rentrerait directement à Durazzo pour préparer la réception du couple princier. Le prince, à son arrivée en Albanie, formera immédiatement le cabinet : puis, le gouvernement procédera à la formation du sénat, qui sera composé d'une vingtaine de membres, dont la moitié nommés et l'autre moitié élus par le peuple. Il n'est pas actuellement question d'un parlement. Le gouvernement nommera ensuite ses représentants à l'étranger, d'abord à Vienne et à Rome, puis dans les capitales balkaniques et. enfin, dans les capitales européennes et à Washington. Quant à la politique extérieure, Essad-pacha espère que les relations seront bonnes avec la. Grèce et. la Serbie, car la faiblesse du pays ne permet pas une politique d'expansion. Stassan-bey, de son coté, constate que la situation actuelle de l'Epire ne cause pas de grandes inquiétudes à l'Albanie puisque le gouvernement grec a promis de ne pas s'immiscer dans les affaires albanaises et d'ailleurs, a-t-il ajouté, s'il était nécessaire,le prince pourrait envoyer immédiatement en Epire 30,000 soldats. Le mouvement autonomiste dans le nord de l'Epire Athènes, 26 février. — Le drapeau de l'autonomie de Khirmarra et du nord "de l'Epire a été arboré dans tout le district. Les musulmans de Khirmarra, auxquels un délai de quatre jours avant été donné pour reconnaître l'autonomie ou abandonner le pays ont déclaré qu'ils étaient attachés au destin de l'Epire et qu'ils combattraient avec les Grecs. Argyrocastro a été proclamée siège du gouvernement épirote. L'autonomie serait proclamée dès que les membres du gouvernement provisoire seront arrivés à Argyrocastro. Le cabinet d'Athènes prendrait toutes les mesures possibles pour éviter l'extension du mouve ment. Le traité de paix serbo-turc constantinopçe, 26 février. — Le secrétaire général du ministre de Serbie est arrivé pour continuer les négociations touchant le.traité de paix serbo-turc. L'arrestation d'un missionnaire anglais dans le Congo portugais Londres, 26 février. — Le Foreign Office a réclamé à Lisbonne la mise en liberté du missionnaire Bowskill. Mouvement révolutionnaire au Portugal Madrid, 27 février. — Le sous secrétaire d'Etat à l'intérieur déclare que l'es renseignements reçus par lui semblent confirmer l'existence au Portugal d'un mouvement, révolutionnaire important. Le pays serait actuellement dans un état de véritable anarchie. Il ajoute que,- malgré tous ces efforts, il lui a été impossible d'obtenir, même radio-télégraphiquement, de plus amples informations. ZEEBRUGGE ET ANVERS ii Ceux de nos lecteurs qui ont eu occasion d'étudier l'histoire économique d'Anvers dans les âges écoulés, se rappelleront probablement que l'idée « géniale » attribuée à Léopold II remonte à une date quelque peu plus ancienne. Dès 1566, l'année du « Beeldstorm » où disparurent tant de richesses artistiques anversoises sous l'effort des « Iconoclastes », les Anglais avaient fui Anvers où leurs marchandises n'étaient plus en sûreté. Après la prise de La Brielle, l'Escaut resta bloqué par les « Gueux de mer ». La période troublée qui suivit fit déserter la métropole belge par les commerçants étrangers. La Paix de Munster, consacrant la ruine d'Anvers, stipulait que l'Escaut, les canaux du Sas, le Swyn et les autres passes seraient tenues fermés du côté des Etats-Généraux. Ce n'est que deux cents ans après, le 3 mars 1665, qu'Anvers, étonné, revit le spectacle d'un navire de mer dans sa rade. C'était un caboteur de Biscaye, chargé de vins d'Espagne et qui était arrivé en notre port par le nouveau canal d'Ostende. Les magistrats émerveillés offrirent un cadeau au capitaine pour célébrer sa bienvenue. La cérémonie dut frapper les esprits. Car à peine la Paix de Ryswyck eut-elle rendu un peu de liberté à notre pays, que le gouvernement et la ville d'Anvers se mettaient d'accord pour réaliser un projet qui devait tourner les dispositions du traité de Munster... et qui est précisément le plan que nous avons exposé hier. On creuserait un canal depuis Bruges par le Pays-de-Waes jusqu'au fort Sainte-Marie, en aval d'Anvers « afin de rendre par ce moyen à la ville d'Anvers une communication directe avec la mer. Et le projet était à peine approuvé que tout de suite on en supputait le bénéfice'par la création d'un organisme de belle envergure : par lettres-patentes datées de Bruxelles, le 7 juin 1698, le roi, à la demande des Etats de Flandre, octroyait l'établissement d'une compagnie pour le commerce des Indes orientales et de la Guinée.La mort du roi Charles II fit abandonner ces beaux projets. Survint la guerre de la succession d'Espagne. Le traité d Utrecht, qui faisait passer nos contrées à l'Autriche, fut complété par le traité de la Barrière, qui sacrifiait de nouveau Anvers à la cupidité et à l'ambition de la Hollande et de l'Angleterre. Ostende eut tout le bénéfice de la création de la grande Compagnie des Indes. Par où reprit l'essor d'Anvers vers la mer ? Encore par la voie détournée du canal. Vers 1760, les bateliers de Gand allaient bien jusqu'à empêcher ceux d'Anvers de pénétrer dans les canaux et rivières des Flandres. Comme aujouiv d'hui, la Flandre revendiquait ses droits. En 1773, l'apparition d'un brick français de Bordeaux, arrivé par le canal de Gand, excitait l'admiration générale. En 1776, on vit arriver par la même voie jusqu'à douze bâtiments, chiffre le plus élevé atteint depuis la fermeture de l'Escaut.En 1774, Joseph II s'occupa d'affranchir l'Escaut. Le gouvernement hollandais, refusa toute concession, se basant sur les dispositions du traité de Vienne de 1731. Le gouvernement autrichien voulut passer outre. On eut la « guerre de la marmite », les boulets hollandais ayant percé une marmite qui se trouvait sur le pont d'un des navires qui avaient remonté l'Ëscaut. Et ainsi, à toutes les époques difficiles de la navigation anversoise, on voit la route maritime ou plutôt la route fluviale indirecte remplacer la grande et magnifique voie naturelle dont nous avons l'avantage de jouir pleinement aujourd'hui, grâce aux efforts du baron Lam-bermont.Nous sommes persuadés que notre commerce et l'avenir d'Anvers gagneraient à remettre sur le métier l'idée du canal d'Anvers à la mer, qui doublerait et pourrait remplacer en cas de danger la voie maritime. Le péril auquel on parerait ainsi est loin d'être imaginaire et une garantie de plus de la liberté de notre commerce maritime n'est pas à dédaigner.Qui sait si les vastes plans que l'on mûrit à Gand en ce moment ne prévoient pas l'utilisation de cette idée, qui ne pourrait qu'être profitable aux intérêts gantois ? Le Neptune dit que les plans du canal se trouvent déposés au palais : le nouveau canal maritime obliquerait en aval d'Anvers et croiserait celui de Gand-Terneuzen à hauteur de Selzaete. Cette jonction directe avec la mer par un canal belge aiderait, dit notre confrère, à faire comprendre à tous les Belges que les intérêts de notre port ne sont pas d'ordre local mais national, qu'il est d'intérêt national qu'Anvers soit et devienne de plus en plus la raison d'être des autres ports ;-elle donnerait à l'An-versois le vrai sens des affaires maritimes, rendrait possibles les grandes entreprises de pêche et provoquerait la création de chantiers navals incomparables. L'idée est sans nul doute séduisante. Mais soyons sûrs qu'elle ne se réalisera pas avanl des lustres, à supposer même qu'elle réalise du premier coup l'assentiment de tous les intéressés. Et puis, l'idée est vaste, elle est neuve, elle exige l'accord de plusieurs pouvoirs : autant d'excellentes raisons pour qu'on ne s'en occupe pas. — J. T. LE LANCEMENT DU LOWTHER CASTLE L'opération du lancement du steamer Lowtuer Casti.e, qui ainsi que nous l'avons déjà dit est le plus grand navire construit jusqu'à ce jour en Belgique, s'est effectuée hier, vers quatre heures et demie, avec un complet succès. Dès trois heures déjà, les abords des chantiers étaient envahis par une foule énorme. Noté au hasard du crayon, parmi les invités présents : lady Hérstlet, marraine du nouveau navire; Mme la baronne Van de Werve et de Schikle : Mines Petrie, F. Gerling-, Atkinson ; Mlles Hertslet, Gerling, Atkinson ; M. le baron Van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province ; M. I)e Vos, bourgmestre ; sir Cécil Hertslet, consul général de Sa Majesté britannique ; M.Tuck Scherman, vice-consul de la république des Etats-Unis d'Amérique ; M. Walter,J. Chain bers, armateur ; MM. David Petrie et F. lier lin g, administrateurs-délégués de l'Antwerp Engineering company : MM. J. Kerfoot et \V. Morgan, directeurs techniques : MM. H. Mac Gregor et \V. Atkinson ; MM. L. et P. Stein-nvmn, agents de la ligne à Anvers, et E. Min-ne, agent à Gand : les capitaines Lightoller et Fairbairn, superintendants : MM. Bushell, Flet-- cher et K'ing, ingénieurs consultants; A. Cu-velier, commissaire maritime ; Fisch et Gar-diner, surveillants du Lloyd ; Goetbloet, surveillant du Germaniécher Lloyd ; Garniehot. du Veritas ; Paul Ver Eecken, inspecteur principal du travail ; Léon Dens, armateur; Brij.s, Schobbens, Caris, Ledger, .lones, les capitaines Broughton, Iversen, Meyer et Smith, MM. Birck, Ronaldson, Newrrian, Bumyeat, etc. Vers quatre heures et demie, les opérations préliminaires ayant été poussées avec toute la célérité possible, la hachette fut tendue à la gracieuse marraine, lady Cecil Hertslet, qui d'un geste prompt et décisif trancha.le. dernier câble qui retenait encore le nouveau steamer à la rive, et le Lowtuer Castle, glissant d'un mouvement majestueux et ie plus en ph\s accéléré sur les poutres soigneusement graissées de son berceau, plongea dans les brumes qui commençaient à s'élever du vieux Scaldis, au milieu des applaudissements d'une foule enthousiasmée. Immédiatement après la cérémonie, les invités se réunirent dans les bureaux des chantiers, où une coupe de Champagne leur-fut offerte et où des discours furent successive ment prononcés par MM. Gerling et. Petrie, j lady Cecil Hertslet, le baron van de Werve j et de Schilde, sir Ceci] Hertslet et enfin par 1 M. Walter Chambers. Disons quelques mots du nouveau steamer. ! Le LOWTHER Casti.e est un bateau construit j en acier Si mens-Martin aux règlements du : lloyd anglais, sous surveillance spéciale, pour le compte de MM. Jas. Chambers and company, de Liverpool. Les dimensions principales sont les suivantes : longueur entre perpendiculaires, 393 pieds 6 pouces ; largeur 51 pieds 6 pouces ; profondeur, 35 pieds au shelter deck. Sa portée en lourd est de 7,620 tonnes, avec un tirant d'eau de 24 pieds. Le bateau est du type shelter deck, et il a deux ponts avec un pont additionnel dans les cales d'avant et d'arrière. Le capitaine et les officiers sont logés sur le s elter deck, au milieu du navire, et l'équipage a l'arrière. Le système Isherwood a été adopté pour la construction. Le navire à quatre cales, deux mâts, onzé cornes de char ge, dont une petit lever vingt-cinq tonnes*, cinq écoutilles, dix treuils à vapeur, un appareil a gouverner à vapeur et à main : un double fond existe sur toute la longueur du lia vire, et il a une profondeur supplémentaire en arrière de la c.iambre des machines ; le c >queron à l'arrière est également arrangé pour le water ballast, La machine motrice, à 3,000 HP, sera placée au milieu et consiste en une machine à triple expansion, avec condensateur à surface et cylindres de 26x43x72 ; course, 48 pouces. La vapeur est fournie par trois chaudières multitibùïàires de 14 pieds 3 pouces x 12 pouces, avec tirage forcé système ilowden..La pression sera de 180 lbs par pouce carré. La vitesse, quand le bateau sera complètement chargé, atteindra onze nœuds et demi. Ajoutons encore que suivant une notice qui nous a été remise, l'Antwerp Engineering company a encore ou mettra en chantiers les navires suivants : deux anglais de 7,620 et 2,700 tonnes ; un allemand de 2,425 tonnes ; un russe de 3,100 tonnes ; deux danois de 1,300 tonnes ; un norvégien de 2,500 tonnes ; un belge de 2,500 tonnes ; et un hollandais de 5,500 tonnes. ANDRE DE PRANG Le jeune émule des Vecsey et des Kubelick, le petit violoniste de douze ans que le maître Glazounoff, du conservatoire de Saint-Pétersbourg, a spontanément tiré de l'ombre par une lettre qui marquera dans les annales de la musique russe, se fera entendre ce soir, pour la première fois en Belgique. C'est l'Harmonie qui a eu la bonne fortune' et l'heureuse initiative de s'assurer cette primeur. Le concert aura lieu dans la salle rouge de la société. C'est M. Charles Hénusse, de Bruxelles, dont la maîtrise a été constatée par toute la critique, qui tiendra le piano d'accompagnement.les CINEMAS Pour protester contre l'ensemble de mesures plus ou moins vexatoires dont leurs entreprises ont été l'objet ces temps derniers, de la part de l'administration communale, les membres de l'Association belge du cinéma, — dont le siège est à Bruxelles, — se sont rendus hier à l'hôtel de ville o9, ils ont été reçus par M. Possemiers, secrétaire communal, et par M. Despéroux, chef du deuxième bureau. En tête de la délégation, se trouvait M. Jourdain, de Bruxelles et M. Ahlstrand, pour les exploitants de cinémas situés à Anvers. On sait que les principaux griefs que formulent les intéressés portent sur la question de l'exclusion des enfants de moins de cinq ans, de leurs salles de spectacle. Il semble cependant que personne ne saurait blâmer la Ville d'avoir formulé cette décision. Il suffit bien que les spectacles de cinéma troublent l'imagination des jeunes gens par des scènes de banditisme, de sabotage, de meurtre et de vengeance de toute sorte, qu'ils dérèglent leur séns moral par de continuelles représentations d'adultère, de séduction et d'amours plus ou moins licites, sans que ies enfants mêmes soient exposés à cette contamination à l'âge où les premières conceptions qu'ils se forment fie la vie, influeront sur leur existence tout entière. L'enfant du peuple, plus que tout autre, est exposé à ce danger. Or, c'est à lui précisément que les places à bon marché du cinéma adresseront les pires tentations ; car, si les parents petits-bourgeois ou autres, songent rarement à arracher un enfant de moins de cinq ans, à son sommeil, pour le conduire au spectacle, L'ouvrier au contraire, ne pouvant confier sa progéniture à nulle bonne, à nulle femme de charge, sera tenté toujours de prendre le mioche sur son bras et d'aller s'asseoir avec lui parmi la fumée et les éclairs d'une salle à projections. Ce point du règle meht paraît donc inattaquable. Il n'en est pas de même de plusieurs points secondaires qui cependant ont bien leur importance pour les exploitants. Que dire par exemple de la prescription réglementaire qui impose aujourd'hui aux directeurs de cinémas de laisser un espace de quatre-vingt-cinq centimètres entre les dossiers de deux rangs de fauteuils ? Sans doute les commodités du spectacleur en seront sérieusement augmentées et l'évacuation de la salle sera d'autant plus aisée en cas de sinistre : mais si pareille mesure n'est pas bien grave pour les propriétaires de grandes salles, elle est ruineuse, au contraire, pour ceux qui ne disposent que d'un espace réduit. Le premier règlement, en effet, n'imposait que l'écart de soixante centimètres, et voilà qu'il est question aujourd'hui de porter cet écart jusque quatre-vingt-quinze centimètres dans les cas où une tablette serait fixée au dossier du fauteuil, tablette où le spectateur assis au rang suivant pourrait poser sa consommation. Ajoutez à cela les mille petites prescriptions relatives aux dégagements, à l'éclairage de la salle pendant le spectacle, et les taxes et les majorations, et toutes les inspections policières, et vous comprendrez que les exploitants de cinémas commencent à se croire lésés dans leurs intérêts par les mesures que l'Etat et la Ville édictent contre eux sans discontinuer. Au cours de la réunion d'hier, après un long échange de vues, il a été décidé que des expériences contradictoires seraient prochainement faites pour démontrer qu'à l'heure actuelle le danger d'incendie n'existe plus dans les ciné mas bien outillés. Les chefs de service assis feraient à ces expériences qui seront répétées dans différentes salles. On se demande pourquoi cette question du risque d'incendie est encore soulevée, quand il serait si simple de la faire disparaître tout à fait en imposant, une fois pour toutes, l'usage du film ininflammable à partir d'une date à convenir. On sait que cette mesure a été prise à Paris, et entrera en vigueur dans un an, environ. INTÉRIEUR Bruxelles-part de mer Un ordre du jour du Cercle des installations maritimes : \ttendu que l'ouverture du canal est prochaine : ([ne. (lès lors, il convient de prendre toutes tes mesu-iv- tjni sont de nature ;i favoriser la prospérité «lu port Ue Bruxelles, ainsi que le développement du commerce bruxellois, le Cercle des installations maritimes de Bruxelles exprime le vœu : De voir achever dans le plus bref délai possible les i travaux entrepris depuis plus de trente-cinq ans au canal de Charleroi ; De voir accorder par l'Etat au port de Bruxelles et à t >utés ses dépendances tou - les tarifs spéciaux du chemin de fer pour l'exportation, ainsi que toutes les facilités q.ul favorisent la navigation maritime et intérieure aux ports d'Anvers, Bruges, c.and et Ter-neuzen ; De voir obtenir de l'administration des chemins de fer des ouvertures du pont-rails de Laeken plu- fréquentes et plus régulières : De. v iir établir l'éclairage électrique le long du can.il maritime de Bruxelles afin d'y permettre la navigation tant de nuit que de jour. Le titre d'avocat Sur l'initiative de Me Léon Théodor, bâtonnier de l'Ordre des avocats près la cour d'appel de Bruxelles, une conférence des bâtonniers de Belgique s'est réunie au palais de justice de Bruxelles, sous sa présidence, aux fins de délibérer sur l'interprétation et l'a), plication de la loi du 30 août 1913, réglemen tant le titre d'avocat, et de l'arrêté royal du 20 octobre 1913, pris en exécution de l'article 1er, S 2, de cette loi. La conférence a arrêté les résolutions qui suivent : r Le droit de porter le-titre d'avocat, par application de la loi du 30 août 1913 et de l'arrêté royal du ;20 octobre 1913, ne sera accordé qu'à titre honorifique et avec toute la circonspection que réclame la sauvegarde de la dignité de l'ordre : 2" Il ne sera statué que sur demande écrite et signée dans laquelle le sollicitant exposera les motifs de sa requête et indiquera avec précision quel a été et quel est l'oojet de son activité : .'!" Le sollicitant devra s'engager sur l'honneur à ne rien faire qui puisse porter atteinte à la dignité de l'ordre, et, notamment, à ne pas faire du titre d'avocat 1111 usage interdit par l'arrêté royal du 19 août 188) dans la disposition relative aux per>on;; • • exerçant ou ayant exercé le métier d'agent d'affaires.Il s'engagera aussi à ne faire aucun acte rentrant dans l'exercice de la profession d'avocat, y compris la consultation ; A" Seront exclus du bénéfice de la loi tons ceux qui exercent ou ont exercé le métier d'agent d'affaires : r." Ne pourront obtenir l'autorisation de porter le titre d'avocat que ceux qui ont accompli les obligations du stage : G" Il n'y a pas lieu de publier, comme annexe au tableau de l'ordre et à la li. te des stagiaires, dressés en conformité des articles et suivants du décret du 11 décembre 1810, lès -noms des personnes qi-i seraient autorisées à porter le titre d'avocat, ces personnes ne pouvant en aucune manière exercer la profession et la publication de leurs nom? étant donc ] sans intérêt. Le secrétaire de l'ordre communiquera, j à ceux qui en feront la demande, les renseignements j relatifs aux autorisations qui auraient été accordées : l" Il ne sera pas demandé de- cotisation annuelle aux docteurs en droit autorisé- à porter le titre d'avocat, semblable mesure impliquant participation à la vie régulière du barreau Le remaniement ministériel Les arrêtés, royaux relatifs au remaniement ministériel que nous avons annoncé paraîtront cette semaine au Moniteur. Ils seront au nombre de trois : l'un acceptant la démission de M. Levie, ministre des finances ; le second attribuant le portefeuille des finances à M. Van de Vyvere, ministre des chemins de fer ; le troisième confiant le portefeuille des chemins de'fer à M. Segers, ministre des postes et de la marine. M. Van de Vyvere occupera l'hôtel qu'occupait M. Levie ; M. Segers conservera son habitation actuelle. L'hôtel du ministre des chemins de fer devient donc libre et pourra servir à nouveau de lieu de réunion aux membres des conférences internationales. La grève des autos-taxis à Bruxelles Quatre-vingts autos-fiacres de la compagnie étaient en circulation hier matin. A la question qui leur a été faite : « Voulez-vous reprendre le travail ? », dix grévistes seulement ont répondu « oui ». Au palais de Bruxelles M. Merlin, gouverneur de l'Afrique orientale française, a été reçu par le roi en audience particulière au palais de Bruxelles, hier après-midi. Il allait rendre à Sa Majesté la visite que lui fit le prince Albert, lors de sa traversée de l'Afrique, du Cap à Banana. M. Merlin était à cette époque gouverneur du Congo français, et il eut l'honneur de recevoir, à Brazzaville, Son Altesse royale, qui venait officiellement le saluer. Le timbrage des titres étrangers Comme on devait s'y attendre, la chambre a voté sans discussion la prorogation jusqu'au 15 avril prochain de la période transitoire fixée pour le timbrage des valeurs étrangères. Le repos dominical et les coiffeurs Considérant qu'il y a lieu d'admettre, dans une certaine mesure, le bien-fondé des nécessités particulières que les fêtes du carnaval présentent pour les coiffeurs de certaines villes, le ministre de l'industrie et du travail a décidé que les exploitants des salons de coiffure de l'agglomération d'Anvers, de l'agglomération de Bruxelles, de Gand, de l'agglomération de Liège, de Tournai, de l'agglomération de Verviers, de Charleroi et Mons sont autorisés à employer leur personnel pendant. dix heures au plus les dimanches lor et 22 mars proc.han. Les express Paris-Berlin Des journaux bruxellois avaient publié cette information : » A partir du lor mai les trains express Berlin-Paris éviteront le réseau belge en pasant par Francfort et Metz. Ils gagneront ainsi vingt-cinq minutes sur le trajet qui sera de 18 h. 10 au lieu d'être de 18 h. 35 par Liège et le Nord-Belge. Les voyageurs auront aussi l'avantage de n'avoir qu'une seule frontière à-troverser au lieu de deux. Cette mesure est prise par l'administration allemande à cause du désarroi qui règne sur le réseau belge ». M. Van de Vyvere, ministre des chemins de fer, interrogé à ce propos par l'officieux Journal df. Bruxelles, lui a déclaré : « .le ne suis prévenu de rien de tout ». Les Hollandais en Belgique En 1910, il y avait à Bruxelles 10,700 Hollandais. Il y en avait 15,200 au lpr janvier 1914. Nos frères du Nord étaient, dans tonte la Belgique, au nombre de 70,950 en 1910. Ils sont aujourd'hui plus de cent mille : exactement 100,342. Le travail des femmes et des enfants De nouveaux amendements viennent d'être introduits au projet de loi modifiant la loi du 13 décembre 1889 sur le travail des femmes, des adolescents et des enfants. Ils sont conçus ainsi : « Dans les ateliers et les bureaux, il est interdit d'employer des enfants âgés de moins de quatorze ans. » « Le séjour des enfants âgés de moins de quatorze ans est interdit sur les chantiers ou aux abords de ceux-ci.» Les voies ferrées vers l'Allemagne Le gouvernement belge a décidé de doubler la ligne de la Vesdre depuis Liège jusque Welkenraedt dans des conditions de tracé et de profil qui permettent d'accélérer la vitese et d'abréger les temps de parcours des trains internationaux. Le gouvernement a aussi décidé de construire, à titre de première étape, la partie de la nouvelle ligne directe d'Aix-la-Chapelle à Louvain, viâ Gemmenich et Ton-gres, entre le tunnel frontière de Gemmenich et Tongres. Le gouvernement belge vient de faire des ouvertures au gouvernement prussien en vue d'une revision dans ce sens de la convention conclue en 1903. Ces ouvertures ont été accueillies favorablement par ce dernier Etat. M le ministre des chemins de fer ! fera construire, dès maintenant, la ligne nou-j velle jusqu'à Louvain. Comme le dédoublement de la ligne de la Vesdre est en cours entre Lié ge-Guillemin et Chènée, l'étude à faire ne comprend plus que le tronçon de Chênée à Welken-raedt (frontière). Les courbes seront, au minimum, de 1,300 mèt.,ce qui permettra d'autoriser aux machines une vitesse de 140 kilomètres à l'heure. Les inclinaisons ne dépasseront pas 7mm, sauf aux,abords de Verviers où existe,, dans la direction de Welkenraedt, des rampes ' 8mm sur 4,000 mètres: L'avant-projet prévoit la construction de raccords entre l'ancienne ligne de Liège à Welkenraedt et la nouvelle ligne à Chênée, à Verviers et à Welkenraedt. La dépense totale pour ce dédoublement est estimée de 26 à 27 millions de francs. Les rampes sur la nouvelle et l'ancienne ligne seront dimi nuées pour ne plus devoir limiter la charge des trains entre Liège et Welkenraedt et de pouvoir maintenir le contact entre la gare de Verviers et l'ancienne ligne. Les études sur terrain de la section de Louvain à Tongres ont été faites par le service des voies et travaux qui actuellement dispose de tous les éléments nécessaires pour dresser le projet définitif. Quant à la section de Tongres à Gemmenick. un tracé général a été étudié et l'on a procédé à des sondages ii l'emplacement des divers, tunnels. Il reste à faire les études sur terrain. L'importation du béiaii étranger En vertu d'un arrêté ministériel, l'importation des vaches et des génisses provenant des départements de la Manche, de l'Ile-et-Vilaine, des Côtes-du-Nord, du Finistère et du Morbihan, est autorisée p-">r tes bureaux de douane de L'Abeele, Momignies, Heer-Agimont et La morteau aux jours suivants, depuis le lever jusqu'au coucher du sôler : 1° le lundi 9 mars 1914 : 2" le samedi 21 mars 1914 : 3° le jeudi 2 avril 1914 ; 4° le mardi 14 avril 1914 : 5° le lundi 27 avril 1914 : 6° le samedi 9 mai 1914 ; 7 °le vendredi 22 mai 1914 et le mercredi 3 juin 1914. A partir du 15 juin, les bureaux de douanes précités seront ouverts à l'importation des vaches' et des génisses desdits départements, le 1er et le 15 de chaque mois aux heures habituelles.Unions professionnelles Pour défendre ses droits et ses intérêts le commerce honnête doit recourir à l'union professionnelle reconnue. La loi donne à l'union le droit d'ester en justice et le moyen de lutter contre les menteurs, les bradeurs, les voleurs de bouteilles marquées, les vendeurs de produits faux et altérés. Cette notion légale semble enfin bien comprise dans le commerce et l'industrie. Le mouvement syndical n'aboutissait pas assez souvent à faire constituer des unions professionnelles reconnues de patrons et de commerçants. On en désespérait quelquefois... En 1908, 1909, 1910, il ne fut érigé que douze,, dix-sept et six unions professionnelles de patrons et de commerçants. Mais le rapport sur les unions professionnelles, que vient de publier l'Office d'assurance et de la prévoyance sociales, constate des résultats meilleurs et enregistre, pour les années 1911, 1912, 1913, des chiffres bien supérieurs : 39, 43, 56. Cette progression devra continuer et être soutenue. Des fédérations patronales forment successivement leurs groupes locaux et érigeront, pour assurer leur puissance, des unions professionnelles régionales ou locales. C'est un exemple à imiter pour diverses professions. Il faut utiliser la loi de 1898 et en tirer le meilleur parti possible dans l'intérêt des syndicats. Le rapport de l'Office de l'assurance et de la prévoyance sociales constate aussi que «les unions de patrons, celles de commerçants et celles de personnes exerçant une profession libérale, se sont surtout attachées à développer les connaissances professionnelles de leurs membres par des conférences, des excursions, la forma tion de bibliothèques et la publication de brochures et de revues. Un grand nombre d'u nions de patrons ont également organisé dans leur sein des cours professionnels. » C'est là un des buts de la loi de 1898 sur les unions professionnelles. Les gens de métier, patrons, artisans, ouvriers, apprentis ne feront bien leurs affaires et ne mériteront une haute rémunération que s'ils connaissent la technique et l'art de leur profession. Les œuvres ouvrières aussi doivent évoluer en ce sens. Un fonds de commerce ou d'industrie n'a de valeur que s'il est géré par un homme compétent et laborieux, d'esprit pratique. Le haut salaire n'est justifié que par la capacité. Fin 1913, il y avait, 196 unions professionnelles de patrons et commerçants contre 58 seulement à la fin de 1910. Les 196 unions représentent des industries, métiers et négoces de tous genres, et offrent des précédents faciles à consulter pour la propagande et l'extension des œuvres syndicales. PPUR TOUTE AFFAIRE ,m^t"oue achat de propriétés, adressez-vous en con-fiancfe à L. GEENRITS, avenue de l'Industrie. 76 NOUVELLES MARITIMES Au port de Zeebrugge Le conseil d'administration des installations maritimes vient de décider d'entreprendre immédiatement l'approfondissement à neuf mètres de la passe du « Zand ». On commencera par mettre sous profil régulier le fond de la passe à la cote actuelle, soit —8. L'apprôfon disseinent sera ensuite entamé ; comme celui-ci doit s'effectuer dans des terres argileuses, l'acquisition d'une drague spéciale a été jugée nécessaire. Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine écoulée il est entré au port de Rotterdam 178 bateaux contre 188 durant la période correspondante de l'année passée, soit donc une diminution de dix unités en défaveur de l'année en cours. Depuis le 1er janvier, il est entré : Bateaux Tonnage 191»i 1,342 1,649,893' 1913 1,386 1,610,129 — 44 + 39,764 Le naufrage de l'« Ekliptika » Le Ferrol, 26 février. — La mer a rejeté à la côte plusieurs cadavres de marins qui sont, croit-on, ceux du vapeur danois Ekliptika.Un léviathan Jeudi a été lancé pour le compte de la VVliite Star Line, aux chantiers de Messrs Harland & Wolff à Belfast, le paquebot géant Britannu dont la jauge est de 50,000 tonnes et la longueur de 275 mètres. Le navire aura dix ponts, dont sept à l'usage des passagers. Peuvent être embarqués à bord, 2,500 passagers et 950 hommes d'équipage. Il y a à bord cinq ascenseurs et certains ponts n'auront pas moins de 125 mètres de long. La construction du navire a nécessité environ trois millions de rivets pesant 1.200 tonnes. Les plus grandes tôles ont 36 pieds de long et pèsent 4 1/2 tonnes. La plus grande poutre à 92 pieds de long. Le Britaxnk: a un double fond cellulaire ainsi qu'une double paroi, et sera muni des derniers perfectionnements tant au point de vue du confort des passagers que de leur sécurité. Le paquebot desservira Southampton-Cherbourg-New-York.Baisse des frets vers l'extrême Orient Le syndicat vient de décider du 1er mars-fin aortt une baisse des frets pour le fer ; le fret est à 16/3 pour le Japon et 17/6 pour Shang-Haï, Hong-Kong, les Straits ; une baisse pour les verres à vitre : le fret est à 18/9 pour le Japon et. 1/3 de plus pour Shang-Haï. Hong-Kong, les Straits.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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