Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 28 Fevrier. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t728d7d/
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Samedi 28 février et dimanche 1r mars 1914 No 49 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au hgnomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS EN ORIENT On n'est pas encore bien fixé sur la question de savoir si sir Edward Grey, lors de ses .dernières déclarations, a saisi les puissances d'une proposition véritable ou s'il a simplement fait connaître la manière de voir du gouvernement britannique sur les affaires d'Orient. Cette seconde expression est sans doute celle qui se rapproche le plus de la vérité. Quoi qu'il en soit, c'est une initiative formelle qu'a prise le ministre anglais et il faut lui en savoir gré. Qui pourrait dire si la conférence des ambassadeurs à Londres se réunira de nouveau ? Pour le moment, elle semble tombée en léthargie et les puissances de la triple-alliance, notamment l'Autriche et l'Italie, sous prétexte d'exécuter ses décisions, se sont livrées a des actes isolés qui leur ont donné l'apparence d'avoir seules pris en mains la direction des événements. Cette apparence n'est pas sans danger. L'action de la conférence des ambassadeurs a rempli une première phase diplomatique pendant toute la guerre et pendant les premiers temps qui l'ont suivie. Il est de mode aujourd'hui de lui adresser mille critiques, sans tenir compte du but qu'elle s'était proposé et ,des circonstances' difficiles qu'elle a traver-■ sées. Le but était de maintenir entre les puissances un accord qui ne pouvait subsister qu'au prix de certains sacrifices.On reproche ces sacrifices à la conférence ou à certaines des puissances qui en ont fait partie, comme si l'accord qui en est résulté était dépourvu de valeur. Que serait-il s'il avait été rompu ? Toutes les méthodes, toutes les combinaisons. toutes les solutions ont leurs inconvénients, mais les méthodes et les solutions contraires auraient eu aussi les leurs, et c'est un procédé d'esprit un peu court, parce qu'on voit seulement les premiers, de ne pas se préoccuper de ce qu'auraient pu être les seconds. La politique d'accord entre les puissances a probablement sauvé la paix de l'Europe, et c'est bien là son principal mérite. Peut-être est-elle moins nécessaire aujourd'hui, du moins dans sa première forme. La guerre des Balkans ayant pris fin, le danger d'une conflagration plus étendue est moins pressant. Quoiqu'il en soit, les puissances de la triplice ont, sans les briser, assez sensiblement détenu les liens qui les rattache aux autres. Une nouvelle phase diplomatique s'est ouverte, et c'est pourquoi sir Edward Grey a fait des propositions ou des suggestions qui devaient avoir le concours de la France et de la Russie. Les deux groupes de puissances ont été ainsi amenés à prendre position, non pas contradictoirement mais parallèlement, et avec une indépendance réciproque. Cette forme nouvelle vaut-elle mieux que l'ancienne 1 L'événement nous le dira. Il faut croire qu'elle correspondait davantage à la situation présente, puisqu'elle en est naturellement sortie. Sir Edward Grey a donc pris la parole et, imisque les puissances de la triple alliance prétendaient agir sur certains points conformément aux décisions de la conférence, il a rappelé ce qu'avait été l'esprit de cette même conférence sur-certains autres points qui ne devaient être non plus oubliés ni négligés. En d'autres termes, les puissances triplicien-nes se préoccupant surtout de fixer les frontières de l'Albanie, le gouvernement britannique a appelé l'attention sur la question des îles qui n'est pas pas moins digne d'intérêt. Les deux questions doivent-elles être liées ? On a paru le croire à la conférence. Les uns ont dit oui ; les autres n'ont pas résolument répondu non. En somme, le sentiment a dominé dans la conférence qu'il y avait un lien entre les deux ordres de questions. Il était, au surplus, conforme à la nature des choses. La délimitation de la frontière méridionale de l'Albanie qui devait, dans la pensée de l'Italie et de l'Autriche, rencontrer des difficultés du côté hellénique, devait, dans la pensée de l'Angleterre, de la France et de la Russie, devenir plus facile si la question des îles était réglée plus libéralement envers la Grèce. Nous ne. parlons pas de l'Allemagne : elle aurait bien voulu concilier tout le monde. Alliée de l'Italie et de l'Autriche, elle a des ménagements à garder à l'égard de la Grèce. Il est probable que si son action ne s'est pas manifestée d'une manière ouverte, elle s'est exercée discrètement dans un sens modérateur. Pour en revenir à la communication de sir Edward Grey, on sait qu'elle porte sur deux points. Les troupes grecques devaient évacuer au 31 décembre les territoires épirotes que la délimitation aurait attribués à l'Albanie ; mais on avait fixé cette date sans tenir un compte suffisant des difficultés que rencontreraient les commissaires. Les retards ont été tels qu'on ne pouvait, se dispenser de prolonger les délais d'évacuation^ — et c'est la première proposition du ministre anglais. La seconde est plus importante et d'un ordre plus général : elle s'applique aux îles dont les unes sont occupées par la Grèce et les autres par l'Italie. La France et la Russie ont appuyé ans sitôt les propositions de sir Edwari Grey. Les puissances de la triplice ; apportent plus de réflexion ou dli moin plus de lenteur. Il y a de nouvelles questions de délai à régler, et elles hésitent à s'engager. Il faudra pourtant bien qu'elles s'; décident. Firmin Charlerif.. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence 11AVAS) DANS LES BALKANS La paix turoo-serbe CoNSTANTirçoPLK, 27 février. — La paix serj officiellement rétablie demain entre 1m Tur quie et la Serbie. L'échange des signature: est imminente, sur la base de concessions réçi proques. Osman Nizami-pacha, ancien minis tre des travaux publics, est proposé pour l'am bassade de Washington. La question du dodécanèse Constantinople, 27 février. — Naby-bey, ain bassadeur à Rome, est attendu ici pour expo ser le point de vue italien relativement ai dodécanèse. Achat de fusils à Berlin par les Turcs CONSTANT!n0ple, 27 février. — Une commis sion spéciale, composé de huit membres e présidée par le commandant Nimey-bey, par aujourd'hui pour Berlin, où elle doil prendre livraison d'une commande de fusils. Chilo et Mytilène Londres, 27 février. — On apprend que le grïind-vizier vient de nouveau de pressentir h ministre de Grèce à Constantinople dans le bu d'obtenir l'échange des îles de Chio et di Mytilène contre d'autres îles de la mer Egée La Grèce répondit que, cette affaire ayant éti laissée à la discrétion des puissances, elle ni pouvait déroger en rien aux décisions prise: par celles-ci. Les Grecs en Epire Londres, 27 février. — M. Venizelos a adopte en Epire une attitude énergique. 11 a ravi des cadres de l'armée l'officier grec Spario milos qui commande à Chimara et qui est i la tète du mouvement épirote. M. Venizelos a ordonné l'arrestation de Zographos, prési lient du gouvernement autonome de l'Epire. *** Athènes, 27 février. — Plusieurs familles dt Coritza abandonnent la ville, et se réfugien à Salonique. Le Kairoi annonce que dix milles Cretois sont prêts à aller en Epire pour pren dre part à l'insurrection. Le gouvernernen prend les mesures nécessaires pour les en em pêcher. #** Athènes, 27 février. —Aussitôt que m. Zogra fos sera arrivé à Argyrocastro, des proclama tions seront distribuées dans toute la partie de l'Epire annexée à l'Albanie étendant à toute cette région l'autonomie qui a été proclamée à Delvino, Premeti et Agryrocastro. Des souscriptions sont ouvertes pour soutenir la lutte. Il est probable que l'apparition de ces procla mations coïncidera avec le commencement de l'évacuation de Koritza, qui est fixée à diman che. Koritza sera remise à la gendarmerie albanaise placée sous le commandemant des officiers hollandais. La remise sera faite officiellement par le colonel Condoulis, gouver neur de Koritza, qui rendra les honneurs militaire^ au drapeau albanais. Par contre, le> Albanais, au moment du départ du colonel Condoulis, rendront aussi les honneurs au drapeau grec. Les régiments de la 8e division d'infanterie et l'artillerie ont déjà évacué Koritza. Aucune nouvelle n'a été reçue depuis quelque temps de Chimara. On annonce seu lement que des bandes d'irréguliers albanais se concentrent au nord du village de Douka tes mais elles ne manifestent jusqu'à présent aucune tendance de marcher en avant. Le prince de Wied décoré par le tsar de Russie sgint-péiersbourg, 27 février. — L'empereui a conféré au prince de Wied l'ordre de Saint Alexandre Newsky. Exercice de mobilisation en Turquie On mande de Constantinople au Daily Chroniclk : Enver-pacha a pris un décret ordonnant un exercice de mobilisation dans les trois corps d'armée d'Aïdin, Erzingian et Donnasous. Le représentant autrichien en Albanie Vienne, 27 février. — Le Journal officiel pu blie la nomination de M. de Lowenthal, conseiller de légation, au poste de ministre d'Au triche-Hongrie auprès de la cour d'Albanie. LA REVOLUTION MEXICAINE Washington, 27 février. — Le gouvernement estimant que la mort de M. Vergara exigeail une réparation a envoyé au général Huerta une requête demandant le châtiment des cou pables. *** Jaurez, 27 février. — Le général Villa a or donné d'informer promptément le consul des Etats-Unis de l'arrestation de tout étranger. La situation au Portugal Madrid, 27 février. — Les nouvelles officiel les du Portugal signalent que la situation, esl stationna ire. Les sabotages continuent. Le président d'Arriaga menace les syndicats de les dissoudre dans le cas où ils continueraient à chercher à étendre la grève. Les voyageur? signalent que les grévistes sont bien pourvus d'argent. Madrid, 28 février. — Le chargé d'affaires du Portugal déclare que le service des trains est normal, sauf sur la ligne de Vovoa-Mafra où des individus étrangers à la compagnie onl commis des actes de sabotage. La main-d'œuvre sud-africaine I.f. Cap, 27 février. — Le secrétaire et le coin missaire des mines déclarent que certains in digènes sont maintenant capables de jouer le rôle de contremaître des indigènes dans de nombreux cas aussi bien que les contremaî très blancs. De plus dans les mines où il esi impossible de se procurer des travailleur blancs les indigènes peuvent servir pourvu qu'ils soient dirigés par des employés blancs Le mouvement commercial et monétaire aux Etats-Unis New-York. 2^ février. — Pendant la semaine les importations se sont élevées à 24,760,00( dollars. Les importations d'argent ont été de 123,000, celles d'or de 79,000 dollars. Les expor tations d'argent se sont élevées à 738,000 dol lars. La situation à Valence Valence, 28 février. — La situation du pays est stationnaire. La gendarmerie a chargé poui protéger les tramways. Dix arrestations on été opérées. **♦ Valence, 27 février. — Dix heures soir. -Des désordres se sont, renouvelés. Un coup d< feu a été tiré dans la foule. Un engin a fai explosion. La police a dû charger vigoureuse j ment pour disperser les manifestants. L'ambassadeur turc à Washington Constantinople, 27 février. — Osman Nizami pacha est nommé ambassadeur à Washington A la skouptehina serbe Belgrade, 27 février. — Après de vifs débats qui se sont prolongés plusieurs heures, lr skouptehina a pris acte de la réponse du gou j vernement et a repoussé par soixante-six voi> contre quanrante-deux la proposition tendan-à instituer une commission parlementaire à d'enquête. Obstruction parlementaire au Maroc =; .Madrid, 27 février. — Au cours d'un meeting tenu ce soir, les membres de la conjonction républicaine socialiste ont décidé de faire de l'obstruction au parlement pendant toute Ici durée de la guerre au Maroc. Le scandale naval au Japon Tokio, 27 février. — M. Herrmaim, directeui a Tokio d'une maison allemande, qui a éti arrêté comme étant compromis dans le scan dale naval, a été mis en liberté sous une eau tion de deux cent milles livres sterling fourme par uri avocat japonais. Imitons l'Allemagne De nombreux amis allemands que nous avons à Anvers nous reprochent parfois, — oh ! amicalement, car ils savent que notre pensée est sans acrimonie, — les articles un peu trop fréquents à leur gré où nous dénonçons le « péril allemand » dans les divers domaines de notre vie | économique et sociale. Une courte et précise discussion, et ils se voient forcés d'avouer qu'à noire place ils en feraient autant. Nous ne croyons pas au « danger allemand », tel qu'on aime à le présenter outre-Quiévrain, nous voulons dire à l'éventualité d'une agression politique allemande en vue de s'emparer de notre pays. La thèse française est intéressée, cela va de soi. Nous avons la conviction qu'au point de vue politique et militaire la Belgique n'intéresse l'Allemagne qu'à titre de voisin mal assuré contre un raid destiné à détourner les préoccupations d'une armée d'attaque allemande contre les Vosges. Si jamais le danger direct s'avère, ce ne sera que dans le cas où l'Angleterre s'affaiblirait à tel point qu'elle ne paraisse plus inquiétante à un ; proche voisinage allemand. Cette réserve faite, — elle présente une grande importance à nos yeux, — l'« autre danger » nous paraît plus grave : nous voulons parler d'une absorption ; économique de notre commerce et de certaines de nos industries par l'Allemagne. Et ici encore, hâtons-nous d'ajouter que nos « envahisseurs » jouent, en somme, franc jeu. Nous connaissons leurs méthodes et leurs moyens ; nul ne les ignore que celui qui, uniquement soucieux de nos minces querelles politico-religieuses ou même linguistiques, en oublie de regarder autour de lui, de réfléchir, de conclure. Nous regrettons de voir nos concurrents mieux outillés que nous, plus patients, plus prudents, plus énergiques, plus hardis. La morale commerciale telle qu'on la conçoit dans l'éducation allemande a des à-côtés qui nous paraissent odieux. Au protectionnisme terriblement hargneux des Allemands, nos industriels préfèrent le « fair play » anglais. A notre reproche d'« esprit d'envahissement », nos amis d'Allemagne nous répondent par ces mots : nécessité économique, esprit de travail, organisation scientifique. Et on nous rendra cette justice que nous avons toujours été des premiers à rendre hommage à la méthode pratique et rigoureusement scientifique dont l'éducation allemande dote ses fils pour la lutte en vue d'une Allemagne condamnée à devenir toujours plus grande sous peine de déchéance économique. Aujourd'hui encore, nous soulignerons avec une sincère admiration l'effort déployé par l'Allemagne pour développer l'exportation de sa production à l'étranger.En 1913 le total des échanges commerciaux de l'Allemagne s'est élevé à vingt et un milliards de marcs, comprenant onze milliards à l'importation, soit le chiffre de 1912, et dix milliards à l'exportation, celle-ci se montrant en avance de plus d'un milliard, comparativement à l'année précédente. Et cet accroissement de l'exportation affecte presque toutes les principales catégories de marchandises, puisque nous apercevons une plus-value de cent trente-deux millions de marcs au profit des produits chimiques, quatre-vingt-seize millions pour l'industrie textile, ' quarante et un millions pour les cuirs et les peaux, deux cent quarante et un millions pour les articles et objets en métaux communs, cent douze millions poulies machines et mécaniques électro-chimiques, etc. Aussi, progressant d'année en année, le commerce extérieur de l'Allemagne se rapproche-t-il de plus en plus de celui du Royaume-Uni, qu'il suit immédiatement avant même les Etats-Unis, avant ! la France et les autres pays d'Europe. Le commerce français, qui n'accusait que ■ neuf milliards de francs en 1903, en a | atteint quinze en 1912, tandis que celui des Etats-Unis montait de douze milliards à vingt pendant la même période décennale ; mais l'Allemagne, pendant ce temps, doublait presque son chiffre d'affaires, en déclarant vingt-quatre milliards en 1912 au lieu de treize et demi en 1903, ses importations ayant passé de i sept milliards et demi en 1913 à treize, ; et ses exportations de six à onze, les premières étant par conséquent en augmentation de près de soixante-quinze pour cent et les secondes d'environ qua-tre-vingt-cinq pour cent. ! Si le commerce allemand s'est accru dans des proportions si accentuées, il i faut' bien reconnaître que ce n'est pas par un simple effet de sympathie avec , i le mouvement général qui fait se développer le trafic de tous les peuples, mais par suite d'efforts considérables, métho-! diques, par suite d'une politique économique qui se manifeste avec opiniâtreté ; et dont nous observons, nous le répétons et nous le montrerons demain encore, i 1 des exemples les plus Significatifs. J. T. CONFLITS ARTISTIQUES Une fois de plus, le torchon brûle dans le monde des arts, et la querelle, cette fois, a gagné les sphères les plus élevées des coteries officielles. Les « artistes anversois » se soulèvent, et déclarent la guerre sans broncher au salon triennal de Bruxelles qui doit ouvrir ses portes au printemps prochain. Les « artistes anversois », qu'est-ce que cela ? demandez-vous. Est-ce un syndicat qui groupe tous les artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, médailleurs et architectes de la métropole ? Non, c'est le titre seulement qui paraît, légèrement prétentieux. Les « artistes •anversois » sont un cercle d'art, sans jjIus. 11 comprend de bons éléments ; il en comprend île pires. Sa devise est de demeurer fidèle à la tradition moyenne et sage, d'avant 18.S5. Devise dangereuse ; car, si les valeurs réelles peuvent maintenir haut et ferme la bannière d'une école qui, même dans -ses représentants les "meilleurs, se survit et ne répond plus aux aspirations contemporaines, les médiocrités et les non-valeur surtout peuvent, sous prétexte de tradition, faire illusion plus aisément qu'ailleurs dans un genre que leur ont laborieusement enseigné de bons maîtres. On devient un peintre banal et quelconque, à l'ancienne manière, comme il faut que l'on devienne à force de pratique, un bon ouvrier manuel. Dans les manières nouvelles, au contraire, on ne saurait bluffer longtemps ; après la ni-! iode de surprise, d'intérêt même de la critique et du public vient tout de suite la période du ridicule, et c'est a.lors l'irrémédiable effondrement. Il n'y pas ici de réelame ni d'étiquette qui tienne. On pouvait se survivre en peignant « proprement » ; on ne saurait le faire lorsque l'on est parti héroïquement à la conquête d'un mode nouveau d'expression, et que l'ob ' a échoué en chemin. Nous n'entendons pas ici prendre position entre les deux clans. Quoi qu'il en soit, après avoir tenté de définir le parti dit des « artistes anversois », nous tenterons d'expliquer les causes de sa mauvaise humeur. On n'ignore pas qu'à l'opposé des tendances conservatrices et un tantinet réactionnaires dont nous venons de parler, une orientation toute moderniste a groupé, sous l'égide de l'art contemporain, les talents jeunes et originaux d'Anvers et de Belgique. Là aussi, des erreurs furent commises à l'occasion et quelques outrances affirmées et célébrées en manière de vérités nouvelles ; mais, dans l'ensemble, le résultat atteint fut magnifique et surprenant. On sentait passer enfin un souffle „de rénovation et de jeunesse. La satiété de la toile peinte ne vous étreignait plus dès l'entrée du salon, et, s'il y avait parfois de quoi rire et de quoi s'indigner, il y avait plus souvent de quoi tressaillir comme au contact d'une révélation soudaine. L'avenir est là, qu'on le veuille ou non, avec la force neuve, la recherche inquiète, toute ce qui fait enfin la vie. Le public tout de suite s'en aperçut, car son instinct ne se "trompe pas. Et, dès lors, la vente baissant ad clan réactionnaire et quelques toiles de ses représentants ayant fait dans les ventes publiques les prix saumâtres de cent et de cent cinquante francs, ce fut la fureur ; puis, la guerre. L'« Art contemporain » pouvait bien exister, — comment l'en Empêcher d'ailleurs? — mais.on saurait interdire à ses partisans l'accès des salons officiels, des expositions triennales. Aussitôt le ban et l'arrière-ban des peintres traditionalistes fut appelé au combat. Il fallut caoisir, à Anvers du moins, d'un clan ou de l'autre, et combattre sous ses pennons. Mais, s'il était facile d'entrer dans le rang du vieux parti, on n'accédait à l'autre que « par invitation ». l'as de talent, pas d'admission. Encore fallait-ii un talent particulier et neuf. C'était la sélection. D'où rivalité, mauvaise humeur et, bientôt, haine corse des évincés. Il serrèrent les coudes. Le salon triennal leur restait. Espoir suprême et suprême pensée ! Le jury, se composant eu majeure partie de leurs soutiens les plus sûrs, admettait à 1-envi les débutants et les élèves. Aussi l'effet ne tarda pas à se faire sentir, et le niveau d'un salon qui avait réuni autrefois le meilleur des forces jeunes et vives de la peinture belge, déclina jusqu'à n'offrir plus qu'un intérêt rétrospectif. Et nous voici arrivés aux incidents qui motivent l'actuelle levée de bouclier. Après Gand, qui eut une fort belle exposition triennale l'an dernier, c'est à Bruxelles, cette année, que les artistes seront conviés. Au moment de la constitution du jury d'admission, le groupe des tardigrades, et particulièrement celui des Anversois, fut absolument évincé ; un seul des nôtres, — encore appartient-il au clan ennemi, — fut appelé au sein de la commission. C'était le désastre final. On accusa hautement certain fonctionnaire, très artiste, du ministère des sciences et des arts, d'avoir été l'artisan de la défaite et... l'on rédigea une circulaire qui fut expédiée ces jours-ci aux peintres, sculpteurs et artistes de tout genre résidant à Anvers et dans les faubourgs. En voici le texte : « Association des artistes anversois. Quiconque se soucie des intérêts de l'art et des artistes se refusera à prendre part à la prochaine exposition triennale de Bruxelles ; ce sera la plus digne réponse à son organisation arbitraire. Agréez, etc. » (signé) au nom de l'association, le président et le trésorier. Reste à savoir dans quelle mesure les membres de ladite association se conformeront à ce mot d'ordre. Il serait désirable, à tous les points de vue, que l'abstention fût, de leur part, aussi générale que possible. DEUX MANUSCRITS M. de Lattin, ancien directeur du Théâtre royal néerlandais, vient de faire don à la Ville de deux petits manuscrits du maître Peter Benoit. Ce sont deux sonneries de fanfares écrites pour les cortèges du vieil Anvers, lors de la dernière exposition. Le donateur a mis pour seule condition de sa générosité, qu'il lui soit permis de prendre photographie des autographes en question. DEUIL A la suite du décès de M. A. Haghe, directeur I de la compagnie Helvetia, qui était beau-frère ! de M. J. De Vos, le bourgmestre prendra le j deuil et sera empêché d'assister pour un certain temps, aux réceptions et autres cérémonies officielles. LE VOLS SUR LE STEAMER « LANGORAN » A Ta suite de la belle conduite des agents de police qui ont procédé à l'arrestation périlleuse des pirates du steamer Langoran, le bourgmestre à proposé deux de ces,agents pour une récompense pécuniaire. Tous seront en outre reçus et félicités officiellement à l'hôtel de ville. I N T ÈJFM EUR Les habitations ouvrières Le but du projet Levie était de donner à des sociétés agréées la fonction dévolue surtout, jusqu'à présent, aux communes : la construction de logements à bon marché. C'est pour ce motif que ces sociétés jouissent d'avantages légaux et financiers dont ne bénéficient pas les communes. Malheureusement, on n'a pas voulu accorder aux sociétés le bénéfice de la loi de "1867 sur les expropriations : on ne leur accorde que le bénéfice fie la loi de 1858. Pour comprendre la portée de cette restriction, il faut savoir que la loi de 1858 permet aux communes d'exproprier des bâtiments « insalubres » et que la loi de 1867 leur permet également d'exproprier des bâtiments « salubres », rentrant dans un plan général d'assainissement et d'amélioration. La loi Levie ne permet donc pas'de constituer des « réserves de terrains », et, comme la question d'emplacement est primordiale dans les villes, la loi sera frappée de stérilité relative dans les grandes agglomérations, où la plrs-value ne cesse d'augmenter... à moins que le sénat n'adopte l'amendement qu'avait développé à ce sujet M. Camille Huysmans. Et il faut l'espérer. L'envoi des journaux et imprimés En réponse à une question de M. Magnette, le ministre des postes a répondu, en ce qui concerne le titre des journaux : Des instructions ont été données aux bureaux de l'oste au sujet du pliage des journaux et imprimés, afin de mettre le titre en évidence et* île permettre, aux agents de mieux déterminer la nature et le caractère de ces envols. Il a été constaté fine de nombreux envois d'imprimés, affranchis au tarif réduit, contiennent, de la correspondance. Indépendamment d'une surtaxe, la loi du .'!0 mai 1879 prévoit, pour les infractions de l'espèce, une amende de cinq à vingt-cinq francs. Deux mille deux cent trois procès-verbaux ont été dressés, en I9i:i, du chef d'envoi d'imprimés frauduleux. Les express Berlin-Paris . On télégraphie de Berlin à la Gazette de Cologne : Selon les nouvelles de journaux de Bruxelles, il semble s'être produit en Belgique une certaine émotion parce que. selon îles informations allemandes parvenues là-bas. on se proposerait, en Allemagne, de détourner la circulation des trains express Berlin-Paris qui traversent la Belgique, et de les diriger à partir du 1er mai par Francfort et Metz. Selon mes informations, si vraiment une pareille nouvelle est arrivée à Bruxelles, elle est le résultat d'une erreur, et n'est pas exacte. L'erreur provient de ce qu'en ces derniers temps, la durée du trajet entre Berlin et Sarrebruck a été abrégée de deux heures, ce qui a incité quelques voyageurs se rendant à Paris à prendre 1e chemin de Sarrebruck et Metz, parce qu'ainsi la visite d'une seconde douane est évitée. Le détournement du trajet Berlin-Paris par la Belgique n'a pas eu lieu, et n'a pas non plus été proposé. Une personne bien informée relativement aux relations par voie ferrée entre Berlin et Paris déclare à ce propos au Patriote : Il n'est nullement question de modifier en quoi que ce soit les communications Berlin-Paris établies par la Belgique. A l'ordre du jour de la conférence internationale qui s'est tenue à Naples en novembre dernier, figurait l'étude d'une nouvelle relation l'a-ris-Berlin, via Francfort et Nancy. Pour la réaliser, il suffisait de mettre en correspondance à Francfort-sur-Mein des trains existants. On obtient ainsi l'itinéraire suivant ■ départ de Berlin -2 h. 15 soir : Francfort-sur-Mein arrivée 9 h. 7. départ 9 h ir> : Nancy arrivée ? h. 13 matin, départ 2 h. •>:; : Paris arrivée à 8 h. v?5. La durée totale du trajet est ainsi de 19 heures 10. Il n'y a pas de retour prévu. Cette mesure n'a rien de commun avec la situation des chemins de fer en Belgique. En la présentant comme une conséquence du désarroi de notre réseau, vise-t-on à faire de la réclame pour la nouvelle route ? Le trajet par la Belgique (Berlin-Cologne-Liége-Na-mur-Charleroi-Erquelinnes-Paris) dispose de trois trains qui mettent respectivement 16 h. 30, 19 h. 35 et 18 h. -2 pour aller de Berlin à Paris. Deux de ces trois relations sont donc plus rapides que la nouvelle. Le train nouveau par Francfort ne pourrait donc faire concurrence qu'au second train passant par la Belgique. Et comme vous l'avez fait remarquer hier déjà 11 faudra attendre les résultats de la pratique pour savoir si ce trajet sera réellement meilleur que le parcours belge et si les voyageurs l'emprunteront. Le nouveau train n'est donc pas de nature à nous alarmer ni à nuire à notre pays. Une industrie belge menacée Cette industrie, c'est celle de la brasserie. Oui, en Belgique, pays de buveurs de bière, l'industrie brassicole est en déclin. Le nombre des brasseries diminue ainsi que la quantité de farines employées. Et tandis que ces symptômes de décadence s'accentuent d'année en année, on voit d'autre part, s'accroître la consommation en Belgique des bières provenant d'Allemagne et d'Angleterre. A quoi faut-il attribuer ce phénomène ? Les bières fabriquées en Belgique sont elles inférieures aux bières venant de l'étranger? Ou bien n'est-ce pas par pur snobisme que beaucoup de consommateurs préfèrent à nos produits les produits étrangers dont le seul mérite à leurs yeux est de coûter plus cher ? Beaucoup de brasseurs belges ne fabriquent que des bières faibles, mais il en est qui fabriquent d'aussi bonnes bières que celles qui nous viennent d'Allemagne, et que se passe-t-il ? Le public, qui consent à payer le gros prix pour le produit allemand, se refuse presque à consommer un produit similaire fabriqué en Belgique. Favoriser la production nationale est le cadet de ses soucis ! Les bons postaux non réclamés M. Catteau, sénateur, avait posé au ministre des postes, la question suivante : « L'admi-nstration des postes délivre, moyennant rétribution,des bons postaux et mandats à ordre. Le ministre juge-t-il que son administration est en droit de s'approprier le montant des bons postaux et mandats à ordre non réclamés ou encaissés dans un délai déterminé ? Le ministre n'estime-t-il pas que son administration a pour devoir de prévenir les émetteurs des bons postaux et mandats à ordre impayés dans un délai déterminé et de leur restituer à l'expiration de ce délai les sommes qu'elles détient ? ». Le ministre a répondu que l'article 9 de la loi du 30 mai 1879 stipule que « les fonds et valeurs confiés au service des postes ou encaissés par ce service pour compte de tiers et les valeurs de toute nature trouvées dans les lettres tombées en rebut, dont la remise n'aura pu être faite aux intéressés, sont acquis au Trésor, après un délai de cinq ans, à compter du jour du dépôt à la poste ». Cette disposition ne s'étend pas toutefois à l'avoir en compte des affiliés au service des chèques postaux (loi du 28 décembre 1912, art.. 7). D'autre part, la prescription quinquennale n'est appliquée aux mandats postaux que si les diligences auxquelles le service des postes procède d'office, en vue de mettre les ayants droit feu voyeurs ou destinataires) à même d'encaisser le montant de ces valeurs, n'ont, pas abouti. Il n'est pas possible, dit le ministre, de procéder de même à l'égard des bons postaux, ces titres étant anonymes à l'émission. A propos de la grève des autos-taxis Le collège échevinal de Bruxelles s'est beaucoup occupé, au cours de sa séance, hier matin, de la grève des chauffeurs de la Compagnie des autofiacres. Le cahier des charges qui régit cette entreprise a-t-il été mal appli qué ? Telle est la question qui a fait l'objet des délibérations du collège. Celui-ci a ordonné l'examen, par le service compétent, de certains griefs articulés lors de la dernière séance du conseil communal. En possession de nouveaux renseignements, le collège reprendra cette affaire lors de sa prochaine séance, qui aura lieu mardi. En attendant, la grève con-| tinue. La succession de Léopold II La commission spéciale de la chambre, réunie vendredi, a adopté sans discussion le projet de loi approuvant les conventions conclues entre l'Etat belge et l'impératrice du Mexique, ainsi, qu'entre l'Etat belge et les princesses Louise, Stéphanie et Clémentine de Belgique. M. Nerincx a été désigné cofme rapporteur. Le remaniement ministériel Le Moniteur de ce matin, samedi, publie les arrêtés royaux : 1. Chargeant M. .Vande Vyvere du portefeuille des finances et le déchargeant, à sa. demande, du portefeuille diiS chemins de fer. 2. Acceptant la démission offerte par M. Le-I vie, ministre des finances. 3. Béunissant en un seul département le | ministère des chemins (le fer et celui de la i marine, des postes et des télégraphes. Ce nou-j veau département prendra la dénomination | de ministère des chemins de fer, marine, postes et télégraphes.' 4. Nomlnant M. Segers ministre des chemins de fer, marine, postes et élégraphes. Dans un rapport au roi qui accompagne ces arrêtés, le chef du cabinet, rappelle les raisons pour lesquelles, le 8 novembre 1912, il avait demandé la création d'un ministère spécial de la marine. Il ajoute : « L'élaboration des projets de loi et d'arrêtés relatifs ù la marine est aujourd'hui œuvre très avancée. D'autre part, le gouvernement sera prochainement en mesure de déposer le projet de loi relatif à l'autonomie de la régie des chén-ins de fer ; il semble qu'en principe l'opinion soit généralement acquise à cette idée. Quelle que soit la formule, il est certain que l'adoption de l'autonomie allégera notablement la tâche du ministre des chemins de fer. Etant donné cet état dé chose, il me paraît désirable de réunir les deux départements scindés en 1912 pour les motifs indiqués alors. » NOUVELLES MARITIMES Les mouvements du port de New-York New-York, 27 février. — Les entrées de marchandises générales dans le port de New-York se sont élevées cette semaine à S 24,760,000, dont S 4,751,000 pour les nouveautés, contre •S 21,860,000 et S 3,573,000 pour la huitaine correspondante de l'exercice antérieur. EXTÉRIEUR AFRIQUE DU SUD Accident de chemin de fer Une dépêche de Neirobi (sud de l'Afrique) aux journaux anglais annonce qu'un accident de chemin de fer s'est produit vendredi près du lac Magadi-Soda. Il y a dix-huit tués et trente blessés dont douze indigènes. ALLEMAGNE Toujours Saverne De Strasbourg, le 27 février : Le ministre a fait savoir à M. Mahl, ancien directeur de l'arrondissement de Saverne, que l'enquête ouverte entre lui, sur sa demande, au sujet des incidents de Saverne a établi que rien ne prouve qu'il ait manqué à son devoir dans cette grave affaire. Le nouveau ministre, comme l'ancien, estime que dans l'affaire de Saverne l'autorité civile n'a rien à se reprocher.CHINE Victoire sur les bandes du Loup blanc On signale de Pékin au Times que des a ie toires décisives ont été remportées par les forces gouvernementales sur les bandes du Loup blanc sur la frontière du Honan et de l'Anhui. Des aéroplanes ont. prêté leur concours aux opérations. Il y aurait eu, paraît-il, dans les deux combats, près de quatre mille tués Le ministre chinais à Londres De Pékin au Morning Post : M- Lew-Yuk-Lin, ministre de Chine à Londres a été rappelé. On attend M. Louchsanh sing, qui a été premier ministre en 1912, puis ministre des affaires étrangères, et qui doit le remplacer. M. Louchsanghsing est actuellement en Suisse pour raisons de santé. FRANGE La télégraphie sans fil aux Colonies La Lanterne consacre un long article à la convention dont il fut parlé jeudi matin à la séance de la chambre, convention que l'administration des postes aurait passée en juillet 1912 avec une compagnie étrangère pour l'installation de la télégraphie sans fil aux colonies. La Lanterne publie des renseignements qui tendent à prouver que cette convention livrerait toute la télégraphie sans fil nationale et coloniale aux compagnies étrangères, mettrait le réseau français en état d'infériorité en le plaçant sous la dépendance directe de ces compagnies. La Lanterne ajoute que le conseil des ministres s'ocupera aujourd'hui de cette question qui. déclare-t-elle, aura à n'en pas douter des suites retentissantes. GRANDE-BRETAGNE Un faveur du service militaire obligatoire De Londres, le 27 février : M. Asquith a reçu une délégation comprenant trois feld-maréchaux, dont lord Roberts, deux amiraux, des représentants du clergé et des professions libérales, venue pour préconiser le service militaire obligatoire. M. Asquith a répondu qu'une sous-commission du comité de la défense impériale, chargée d'étudier cette question, est arrivée à cette conclusion à peu près unanime que la marine britannique est plus que jamais capable de protéger le pays contre toute invasion. M. Asquith estime que les inquiétudes de la délégation ne sont nullement justifiées. Le premier ministre est l'adversaire du service militaire obligatoire. Les pays qui sont soumis depuis deux ou trois générations à l'obligation du service militaire ne sont pas pourvus pour cela d'hommes ayant des aptitudes morales et physiques supérieures à celles des anglais ITALIE Les dépenses de l'occupation de la Libye à la chambre De Rome, le 27 février : La chambre continue la discussion des dépenses de l'occupation de la Libye. Le ministre du trésor déclare que l'établissement du compte rendu présenté à. la chambre demanda beaucoup de temps en raison du nom bre considérable de documents à consulter. Les dépenses s'élevaient au 31 décembre 1913 à un milliard cent cinquante millions, dont 950 millions pour la Libye, 50 millions payés à la dette publique ottomane, et 138 millions pour les travaux effectués et les œuvres organisées dans la colonie. Le reste fut dépensé, pour l'augmentation du matériel militaire, l'occupation des îles de la mer Egée et l'Albanie. Le ministre justifie dans tous ses détails la politique financière du gouvernement. Il fait remarquer que depuis 1910 on transporta dans chaque exercice les crédits inscrits dans l'exercice précédent. Les dépenses effectives de Libye se sont accrues en moyenne de 73 millions cha-aue année et atteignent 300 millions. Le ministre déclare être complètement d'accord nvec M. Luzzati pour exclure absolument tout emprunt. Le ministre conclut en faisant remarquer que, malgré les dissensions éventuelles

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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