Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 11 Avril. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mc8rb6x33g/
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Du samedi 11 au lundi 13 avril 1914 No 84 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 1500 800 460 INTÉRIEUR • 18-00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. 3T Les annonces sont mesurées au hgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS En raison des fêtes de Pâques, Anvers-Bourse ne paraîtra pas lundi et les bureaux du journal resteront fermés. ACTUALITÉS LA CRISE DU LOGEMENT (V) La dernière législation française sur les habitations à bon marché — c'est-à-dire la loi du 23 décembre 1912 — est intéressante à étudier. D'abord, elle définit légalement ce que nous devons entendre par une habitation à bon marché : c'est une habitation — collective ou individuelle, bloc à étages ou petite maison familiale — présentant ces deux caractéristiques de la salubrité et du bon marché des loyers. Le bon état sanitaire est constaté par des comités de patronage qui délivrent des certificats de salubrité et qui exercent un droit dit de regard. Ge droit de regard est un droit de visite annuelle. Une fois l'an, pendant toute la durée des immunités fiscales qui est de douze ans, les comités de patronage ont qualité pour visiter les maisons afin de vérifier si les conditions de salubrité y sont maintenues et retirer au besoin le certificat. Mais il ne suffit pas que la maison soit salubre : il faut encore, dans le cas d'une habitation collective, que la valeur locative de chaque logement ne dépasse pas certains maxima. Selon la population des localités et le nombre des pièces occupées, le loyer annuel sera maintenu entre soixante-dix et cinq cents francs dans les provinces, entre deux cents et six cents francs à Paris. Pour les maisons individuelles, ces tnaxima de valeur locative sont augmentés d'un cinquième. Ces maxima varient de deux cent soixante-quatre francs dans les communes ayant moins de deux mille habitants, à six cents francs dans les communes de deux cent mille habitants et dans la petite banlieue de Paris. Mais qu'est-ce que la valeur locative ? Ce n'est pas le loyer et, puisque ce n'est pas le loyer, comment s'établit-elle ? Pour les maisons individuelles, la valeur locative est calculée à raison de 4.75 pour cent du prix de revient de la maison. Ce prix de revient comprend la construction, le terrain couvert par la construction et les canalisations intérieures pour eau, gaz, égouts, etc. Il ne comprend, ni le jardin attenant, ni les clôtures, ni les canalisations extérieures. Les coopératives d'habitation demandent que le prix du terrain bâti ne soit pas compté dans ce prix de revient, parce que, là où le terrain est cher, il ne permet pas de construire des maisons assez grandes. Le taux de 4.75 pour cent est lui-même trop élevé, surtout pour les familles nombreuses qui ont besoin d'un grand nombre de pièces. Cependant, ce taux étant main-; tenu, les ouvriers et, en général, les per-j sonnes peu fortunées pourront se faire construire, coopérativement ou par l'intermédiaire des sociétés de crédit mobilier, une petite maison de famille qui coûtera au plus : 5,557 francs dans les communes de moins de deux mille habitants ; 6,315 francs dans les communes de , deux mille à cinq mille habitants ; 6,947 francs dans les communes de cinq à quinze mille habitants ; 8,210 francs dans les communes de quinze à trente mille habitants ou dans la banlieue des villes de trente mille à deux cent mille habitants ; 10,105 francs dans les communes de trente mtt\e à deux cent mille habitants, dans la banlieue des communes de plus de deux cent mille habitants et dans la grande banlieue de Paris ; 12,631 francs dans les communes de deux cent mille habitants et dans la petite banlieue de Paris avec un rayon de vingt kilomètres. A Paris, le prix serait de 15,157 francs, mais c'est là un chiffre essentiellement théorique, car il n'est pas possible de bâtir à Paris des maisons individuelles à bon marché à cause de la valeur énor me et croissante des terrains. Une statistique officielle nous montre que le prix du mètre carré de terrain parisien est monté, en trente ans, de quatre-vingt-dix à deux cent quatre-vingts francs. Pour les maisons collectives, la valeur I locative des logements « sera déterminée par le prix du loyer porté dans les baux, augmenté, le cas échéant, du montant des charges autres que celles de salubrité et d'assurance contre l'incendie ou sur la vie ». Quant aux exonérations fiscales, elles sont réglées dans la dernière loi par l'article ci-dessous : Sont affranchies de la contribution foncière ot de la contribution des portes et fenêtres les maisons individuelles ou collectives destinées à être louées ou vendues et celles construites par les intéressés eux-mêmes. Cette exemption sera d'une durée de douze années à dater de l'achèvement de la maison. En réalité, il ne s'agit que de neuf années, car en France, toute maison neuve, même si elle est construite pour un Rothschild, est exonérée de l'impôt foncier durant les trois premières années qui suivent sa construction. En ce qui concerne les coopératives d'habitations à bon marché, la loi française a décidé que le capital initial coopératif pourra être porté à un demi-million, et que chacune des augmentations de capital effectuée, d'année en année, pourra atteindre la même somme. C'est une bonne mesure, car les coopératives de construction d'habitations à bon marché ne seront plus paralysées par la disponibilité d'un capital insuffisant. Pour donner un exemple du mécanisme de ces coopératives, on cite l'Etoile, de Limoges, qui a construit pour cinquante-deux mille francs un immeuble abritant seize ménages formant un total de cinquante-deux personnes. Les actionnaires sont locataires. On refuse du monde! C'est qu'à l'Etoile, on paye seulement deux cent cinquante francs pour une cuisine, une salle à manger, deux chambres de quatorze mètres chacune, un débarras, une entrée, water-closet à chasse d'eau, électricité, eau, gaz, cave, grenier et jardin ! (/I suivre.) Pirmin Chablerie. Dépêches télégraphiques (Service d-° V Aqcwce HAVAS) Au sobranie bulgare Sofia, 10 avril. — Répondant à une question du leader socialiste au sujet, des lettres de meraces émanant de la soi-disant ligue militaire, le président du conseil et le ministre de la guerre ont démenti l'existence d'aucune espèce d'organisation occulte dans l'armée. Ils ont déclaré que le sobranié siégera comme toujours à l'abri de toute pression. Le dépôt a été effectué d'une proposition portant le nombre de signatures reçues pour l'ouverture d'une enquête parlementaire sur la gestion des cabinets Guescboff et Daneff pendant toute leur durée et plus particulièrement pendant la période de la. guerre. I.e sobranié discute ensuite la demande de deux douzièmes provisoires. Le ministre des finances expose que les propositions de crédit s'élèvent à 223,128,283 francs. Les dépenses du premier trimestre de 101 \ s'élèvent à 67,041,730 francs. Les douzièmes demandés s'élèvent à 34,064,023 francs. Le ministre déclare que la consolidation des dettes intérieure et extérieure du trésor se fera par un emprunt à l'étranger que le gouvernement espère conclure bientôt. Le succès de cet emprunt est assuré grâce à la puissance financière et économique du pays laquelle reste intacte malgré les résultats funestes de la guerre. La défense des frontières serbo-albanaises Saloniquf., 10 avril. — Tous les Serbes et Grecs israélites jusqu'à l'âge de trente-deux ans de la région de Monastir ont été mobilisée pour défendre la frontière serbo-albanaise contre les bandes de comitadjis albanais. Grève à Salonique Saloniquf., 10 avril. — Une grève générale, comprenant cinquante mille ouvriers employés à la fabrique des tabacs, a éclaté à Salonique, Drama et Cavalla. Les cheminots italiens Rome, 10 avril. — La Tribuna dément qu'une grève ait éclaté parmi les cheminots sardes. La situation des cheminots de l'Etat est la suivante : La fédération prépare le referendum annoncé parmi ses membres. Les cheminots catholiques sont hostiles à la grève. Ils estiment que le gouvernement ne peut pas actuel-: lement consentir davantage que les 15 millions i 1 qui serviront ù partir à 3 lires le salaire mini- j ■ mum. Quant au syndicat, il semble toujours j i résolu à décréter la grève pour le 16 ou le 17 ! avril. L'état du roi de Suède Stockholm, 10 avril. — Le bulletin de santé du roi publié ce soir porte que les souffrances ont diminué. Le roi a dormi pendant trois heures. Il a pris, en quantité suffisante, de l'eau, du thé et de la crème d'avoine. L'état général est satisfaisant. Le prince Henri en Uruguay Montevideo, 10 avril. — Le prince Henri de ! Prusse et le président de la république, M. i Battle y Ordenez, ont échargé des visites. Le prince a visité ensuite la ville. Le président de la république a donné un banquet en l'honneur du prince et de la princesse de Prusse. Montevideo, 10 avril. — Le prince et la princesse Henri de Prusse sont partis aujourd'hui. La mort de l'impératrice douairière du Japon Tokio, Il avril. — La mort de l'impératrice-douairière est officiellement annoncée aujourd'hui. Un deuil d'un an est prescrit. A la douma russe Sa i nt- Pétr rsbou rg , 10 avril. — La douma d'empire a voté aujourd'hui des crédits s'éle-vant à 10,033,510 roubles pour les travaux de construction à effectuer dans les ports de guerre, pour l'outillage de leurs ateliers et pour rétablissement de docks à sec. Elle a aussi voté à des conditions déterminées, des crédits s'élevant à 77,750,549 roubles pour la construction de navire de guerre et l'outillage des usines du ministère de la marine en 1914 conformément au programme concernant les constructions navales à effectuer dans un délai de cinq ans. Elle s'est ensuite ajournée au 23 avril. UN MOT DE RÉPONSE II La grande erreur de notre correspondant provient de ce qu'il ne considère que les chiffres absolus de nos importations et de nos exportations et en tire cette conclusion, condamnée depuis Ques-nay et Adam Smith, que la balance du commerce n'est favorable à notre nation qu'autant que ses exportations dépassent ses importations. Cette balance nous étant défavorable du côté de la France, la France est notre ennemie économique. Nous n'allons pas nous attarder ici à refaire le procès du « mercantilisme ». Sa réfutation se trouve dans tous les traités d'économie politique. Tout au plus, pouvons-nous regretter que la disproportion entre nos importations et nos exportations ont un effet si défavorable sur notre change et, par ricochet, sur notre situation monétaire. Le tort réel du protectionnisme consiste dans l'obstacle mis au développement normal de notre industrie et de notre commerce. Nous avons considérablement à nous plaindre des mesures draconiennes prises en France pour empêcher certains articles de notre commerce et de notre industrie de pénétrer sur le marché français. Nous avons protesté, comme tous nos confrères politiques et économiques, il y a quelques années, contre les nouvelles élévations de droits sur l'introduction de nos produits métallurgiques en France. Au moins, la France, protégeant jalousement son marché intérieur contre l'invasion de certaines spécialités belges, ne vient pas nous faire la guerre chez nous. Ce n'est pas la France qui a inventé le système des innombrables classifications douanières, derrière lequel le protectionnisme allemand nous livre une guerre aussi acharnée que savante. Ce n'est pas la France qui pratique à notre égard la méthode du « dumping » qui ruine en ce moment notre métallurgie et notre industrie papetière, pour ne parler que d'elles. La valeur absolue de nos importations et de nos exportations n'a qu'un intérêt purement statistique : on ne peut que regretter, comme le dit M. Julin dans son travail : « De quoi se compose le commerce extérieur de la Belgique ? » que la classification si défectueuse de notre statistique commerciale rende impossible une distinction réelle et chiffrable entre notre commerce général et notre commerce spécial. Osez citer à un lecteur habituel des journaux hollandais ou allemands les chiffres comparatifs du tonnage d'entrée à Anvers, à Rotterdam ou à Hambourg. Il vous rira au nez en vous disant que la statistique anversoise compte comme tonnage commercial égal le navire qui prend un chargement complet à Hambourg et qui, ensuite, s'en vient charger une tonne de poutrelles ou de ciment à Anvers. Qu'y a-t-il vraiment belge, à ce compte, dans les exportations d'Anvers à destination du Zollverein allemand ! Tandis que, à destination de la France, l'étude attentive des produits exportés est extrêmement concluante en faveur de notre industrie. Il s'agit ici d'un véritable commerce de producteur à acheteur, tandis que vers le Zollverein il s'agit surtout d'un commerce de transit, qui n'échappe à Hambourg que par le bénéfice des distances. Nous pouvons regretter que notre pays s'approvisionne volontiers en France et d'articles qui, sous un mince volume, représentent une valeur relative très grande à l'importation. Les produits que nous lui expédions sont surtout des matières brutes ou demi-fabriquées. L'analyse des importations et des exportations vers l'est de la Belgique déroute toute différentiation entre commerce général et commerce spécial. Un examen sommaire montre seulement que nous recevons surtout d'Allemagne des produits fabriqués et que nous y expédions surtout ou des articles qui ne font que transiter bien qu'inscrits à notre commerce spécial ou des produits bruts, de peu de valeur relative. Il ressort de ces constatations que transitaires surtout à l'exportation en Allemagne nous sommes acheteurs directs à l'importation. Pour la France, les relations constituent un échange régulier de produits finis, plus chers par conséquent, et où nos achats sont plus grands que nos ventes. La nature même de nos relations économiques avec l'Allemagne démontre que peu à peu les marchandises expédiées par le Zollverein enfleront leur importance en ce qui concerne les achats belges et la diminueront dans la mesure où Rotterdam et Hambourg feront à notre port une guerre plus victorieuse. Nos expéditions en Allemagne diminueront, au contraire, en ce qui concerne la consommation allemande et s'accroîtront dans la mesure où nos producteurs vendront à l'étranger par l'intermédiaire de Hambourg.Mais,encore une fois,nous répétons que nous n'attachons qu'une importance relative à la balance commerciale comparative des deux pays. Ce qui nous intéresse surtout dans nos relations commerciales avec nos voisins, ce n'est pas même le protectionnisme furieux dont tous deux font preuve à notre égard : c'est la façon dont ils se servent de cette arme terrible contre notre production nationale. Et à coup sùr, l'habileté allemande est, en l'occurrence, vraiment admirable. La France nous écarte de son marché. Au moins, elle laisse des mailles et des trous dans le réseau de son protectionnisme, et puis elle nous laisse les marchés étrangers. La bureaucratie douanière allemande n'arrête pas seulement nos fabricats à la frontière, s'ils sont destinés à son marché intérieur, — du moins s'ils ne sont pas indispensables à son industrie. Par des moyens protectionnistes variés et par des procédés commerciaux qui, trop souvent, sont marqués au coin d'un manque absolu de scrupule, — nous en fournirons prochainement de nouveaux exemples, — elle cherche à nous évincer chez nous par le « dumping » et sur les marchés des pays neufs. Nous nous défendons. L'« Association allemande pour le commerce mondial », récemment créée, a décidé de « ne faire aucune concession douanière aux pays qui demandent la revision des traités de commerce à échoir en 1917 ». Nous sommes avertis. Cette provocation doit trouver sa réponse en Belgique même et nous y collaborons. — J. T. LES FUNERAILLES DE VERSCHAEVE Cet après-midi à trois heures ont été célébrées, au milieu d'une affluence considérable, les funérailles de l'aviateur Verschaeve ; mort à Saint-Job dans les circonstances particulièrement dramatiques que l'on sait. On remarquait dans l'assistance qui avait tenu à rendre un suprême hommage au souvenir de celui qui fut le meilleur, le plus vaillant, le plus sympathique aussi de nos hommes volants, tous les pilotes et officiers aviateurs de l'école de Brasschaet. Des couronnes nombreuses recouvraient littéralement le corbillard. Les absoutes ont été dites à la cathédrale, après quoi l'inhumation a eu' lieu au cimetière du Kiel. Un service sera célébré lundi matin, à la cathédrale pour le repos de celui qui fut pendant deux ans, l'âme même de l'école d'aviation de Saint-Job. Les avis sont aujourd'hui très partagés quant à la cause qui aurait déterminé l'accident de mercredi. D'aucuns inclinent à croire qu'il s'agit d'un défaut de machine, l'un des ailerons ayant été arraché au cours de la descente rapide effectuée par l'aviateur. On rapproche ce fait de celui qui survint à l'aviateur Chevil-liard lorsqu'il effectua à Saint-Job un premier vol, à l'aide d'un apareil qui n'était pas le sien, lors de son premier passage à Anvers. Etant en l'air, les membrures intérieures du gouvernail de direction de l'avion se rompirent. 11 s'en fallut de peu que cet accident ne se transforma en catastrophe comme celui que nous déplorons en ce moment. EXPOSITION VICTOR THONET f.a salle d'exposition du Cercle artistique abrite en ce moment une admirable série de paysages de M. Victor Thonet, qui a pris rang p;.•nui les mieux doués non seulement de nos peintres anversois, mais des artistes belges. Son œuvre dénote une singulière force d'exécution en même temps qu'une vision très per-'sonnelle et très émouvante des choses. Il excelle notamment à rendre les aspects familiers des bruyères campinoises dont sa vision dégage tout le caractère sans retomber jamais dans la banalité du déjà vu. Sous bois, grands chemins, landes où passe le souffle chaud des étés et des automnes finissants, tout inspire et séduit sa palette. Il semble que la réalisation soit fiévreuse ; elle est en tout état de cause, singulièrement vivante. M. Thonet est l'un des hôtes coutumiers des salons de l'Art contemporain. Tout jeune encore, avec les qualités qu'il affirme, il nous promet de devenir l'un des très grands paysagistes de la nouvelle génération. LA TABLE DES PELERINS C'est fort bien, nous disait jeudi soir ce monsieur qui avait défilé en compagnie de vingt-cinq mille personnes à travers le grand réfectoire de l'hospice Saint-Julien, c'est très bien que de servir un dîner royal à douze malheureux meurt-de-faim ; je nie demande seulement ce que deviennent en tout cela, les règles de l'hygiène élémentaire ? Comment, voici une table toute dressée, avec ses pièces-monfées, ses rondelles de beurre, ses poissons cuits, ses hors-d'œuvre, ses sauces, et devant ce festin que rien , ne saurait protéger, vous faites passer une mer humaine 1 Savez-vous ce que représentent de poussière infectieuse, les vingt-cinq mille paires de bottes de ces visiteurs arrivant des quatre coins de la ville ? Avez-vous songé aux microbes de tout genre et de toutes familles que leurs pas soulèvent dans cette salle étroite et qui vont retomber et se coller sur le dîner des douze malheureux? Pour ma port je ne mangerais pas un morceau de pain qui se soit trouvé sur cette table pendant la visite, quand vous m'en offririez le pesant d'or. C'est un assassinat, et il faut toute l'ignorance barbare des anciens âges pour tolérer cela ! — Pourtant, c'est là une tradition bien amusante de notre folklore. Rêvez-vous de la supprimer ? — Nullement. Je voudrais seulement, ou que 1 on recouvrit la fameuse table d'une longue vitrine, d'une cage de verre ; ou que l'on tendit une gaze autour et par-dessus. Il suffirait de constater combien de poussière se trouverait accumulée sur la cage protectrice pour se convaincre du danger que l'on a fait courir trop longtemps à ces douze malheureux. Cette observation d'un hygiéniste nous a laissé pensif. LE COMMERCE DU DIAMANT La nouvelle que l'adjudication de fin mars pour les diamants du sud-ouest africain allemand a. été adjugée au groupe De Beers de Londres, a été accueillie à Anvers avec assez de satisfaction, par l'industrie diamantaire. On sait que le monopole de ces diamants avait appartenu au cours des derniers mois à un syndicat de vendeurs anversois. Ce fait avait soulevé de violentes protestations de la part des fabricants d'Amsterdam, qui se considéraient lésés par la suprématie des nôtres. Bref, la Hollande chante aujourd'hui victoire. Elle voit déjà la fin de la crise actuelle dans le seul fait qu'Anvers n'aura plus, — pour quelques mois du moins, — le monopole de vente des petits diniants allemands. Consulté à ce sujet, le syndicat répond que la situation lui paraît inchangée. Il s'est assure une réserve qui lui permettra de maintenir sa vente et ses prix anciens jusqu'à la prochaine adjudication où les Anversois comptent bien reconquérir leur privilège. La lutte se poursuivra. Espérons qu'en dépit de tout cela le marché pourra se relever. Ce sera vraiment miracle. MORT DE L'AVOCAT VAN CALSTER Nous apprenons la mort de l'avocat Louis Van Calster, décédé ce matin à quatre heures et demie, à la suite d'une attaque survenue hier dans l'après-dîner. FIN D'UNE HORREUR Un trafic abominable, dont Anvers était le centre, contre lequel ont protesté, inutilement d'ailleurs, pendant des années, tous les gens de cœur et qui donnait aux Anversois le spectacle révoltant de cruautés sans nom, va cesser bientôt : c'est celui des vieux chevaux anglais. Combien en vîmes-nous défiler, de ces misérables bêtes, arrachées à la mine ou au labeur épuisant de la ville et qui nous arrivaient ici à demi mortes, traînant leurs lamentables carcasses le long des quais, après une traversée douloureuse, pour être dirigées vers la Flandre, où l'équarisseur mettait enfin un terme à leurs souffrances, leur donnait le coup fatal mais libérateur. On a appris avec satisfaction ici, en effet, que la chambre des communes vient de voter, en deuxième lecture, une loi dont la promulgation aura pour effet d'empêcher qu'aucun cheval soit embarqué dans un port du Royaume-Uni sinon en vertu d'un certificat constatant qu'il est en bonne santé, valide et capable de travail. Les sanctions seront sévères et de nature à arrêter les velléités de fraudes. C'est une victoire, une belle victoire pour tous ceux qui ont mené campagne contre ces cruautés, et notamment pour M. le sénateur Van Peborgh qui s'était mis à la tête de ce mouvement. Le sénateur Sam Wiener tué dans un accident d'auto Hier soir, vers onze heures, le bruit se répandit à Bruxelles que le sénateur Sam Wiener venait d'être tué dans un accident d'automobile. C'était exact. Voici comment l'accident se serait produit. Il était neuf heures quarante-cinq du soir lorsque M. Wiener descendait de la rue de la Loi, venant de Tervueren, pour se rendre chez lui, boulevard de l'Astronomie, 9. Il se trouvait seul dans son auto, une voiture ouverte. Au volant se trouvait le chauffeur Jacques Smeets. La voiture tenant réglementairement la droite. Elle avait dépassé d'environ deux cents mètres le viaduc de la chaussée d'Etterbeek, à une allure modérée, lorsque, tout-à-coup, à cet endroit, le chauffeur aperçut devant lui une charrette à bras, non éclairée. Le véhicule, qui était chargé de paniers de linge, était conduit par un homme et une femme. Voulant éviter une colision, le conducteur freina durement. La force vive de la lourde voiture la fit déraper sur la gauche, dans un mouvement de rotation sur l'avant. Elle se trouva, ainsi, jetée en travers de la voie du tram. A ce moment arrivait de la ville, à une allure ordinaire, le tram 25. Le chauffeur l'avait vu, mais il n'était plus dans sa puissance d'éviter l'effroyable accident qui se produisit. Le choc fut terrible. Dans un mouvement brusque et subit, l'auto s'était jeté sur le tram. Les forces dont les deux masses étaient animées, s'additionnèrent, la collision fut terrible. La voiture de M. Wiener, touchée en plein milieu, fut littéralement défoncée et rejetée par un second mouvement de rotation sur les roues d'avant contre la maison portant le n. 134. M. Sam Wiener fut lancé au dehors. Le chauffeur se trouva, sain et sauf, au milieu des débris. Le sénateur fut relevé par des passants. Il avait perdu connaissance. On le transporta chez M. le docteur Hotlet, qui habite dix maisons plus loin. Les docteurs Huard et Ver-hoeven, appelés, vinrent seconder les efforts de leur confrère. Les praticiens mirent tout en œuvre pour ranimer M. Wiener, mais ils ne , purent y parvenir, il mourrait à dix heures et demie. Il ne portait aucune blessure apparente. La mort a dû être provoquée par une commotion cérébrale. Sam Wiener a empli la politique belge de son nom. C'était un orateur de combat, une sorte d'athlète toujours prêt à la lutte. Ses interventions étaient caractérisées par une véritable fougue oratoire ; très habile et très souple, ses ripostes portaient avec fracas. Juriste. il découvrait aisément les points faibles des lois qui étaient soumises aux délibérations de l'assemblée. Il en était de même au palais de justice, où il occupait une situation très en vue. Avocat à la cour d'appel de Bruxelles et avocat de la liste civile, il avait Mit ses études à l'athénée royal et à l'Uuniversité libre de Bruxelles et avait été reçu docteur en droit en 1873. Il siégea au conseil provincial du Brabant de 1884 à 1900 et occupa la vice-présidence de l'assemblée à partir du 6 octobre 1896. Il fut nommé membre du conseil supérieur de l'Etat indépendant du Congo le 16 janvier 1895. Il fit partie de la commission de surveillance du Conservatoire royal de musique de Bruxelles de 1884 à 1900. Il fut élu sénateur de Bruxelles, le 27 mai 1900. On lui doit divers articles sur des questions juridiques et économiques et il publia plusieurs ouvrages, parmi lesquels : « Le Mont Saint-Michel, Jersey, L'Engadine », notes de voyage ; « L'Exception de jeu et les opérations de bourse ». M. Sam Wiener était chevalier des ordres de Léopold, de la couronne du Congo, des SS. Maurice et Lazare, commandeur de la couronne d'Italie, du Medjidié, etc. M. Sam Wiener était le fils du célèbre graveur qui, soit dit en passant, fit les premiers timbres belges. Lui-même était un véritable artiste, une nature très sensible et très prime-sautière. Il fut l'avocat des grands de la terre, Léopold II le tenait en grande estime. Il le chargea de missions souvent délicates, notamment, — il y a de cela une dizaine d'années, — en ce qui concernait les difficultés dans lesquelles se débattait la princesse Louise. Il fut consulté à différentes reprises par des princes étrangers. Sam Wiener était un cerveau bien organisé, un cerveau complet. Et son rôle, tant au parlement qu'au barreau aura été prépondérant.Le successeur de M. Sam Wiener au sénat est M. Hubert Brunard, avocat à la cour d'appel et homme d'œuvres, dont l'activité se déploie largement dans tous les domaines. Le sénat, dans la séance de mercredi prochain, aura donc à entendre l'éloge de M. Sam Wiener, — éloge auquel tous les partis s'associeront sans réserve, — et à valider les pouvoirs de son successeur. INTÉRIEUR La Belgique et la 3me conférence de la paix M. Henri La Fontaine, sénateur, a posé les questions suivantes au ministre, des affaires étrangères : 1° D'après une réponse donnée par M. Ac-land, au nom du foreign office, devant la chambre des communes, le 23 février dernier, une communication aurait été faite par le gouvernement des Etats-Unis suggérant certaines mesures pour la convocation de la commission internationale préparatoire à la troisième conférence de la paix. Le gouvernement belge a-t-il favorisé par une communication similaire et, dans l'affirmative, les termes de cette communication pourraient-ils être portés à la connaissance du parlement bel£e ? 2° D'après une déclaration faite devant le Parlement néerlandais par M. J. London, ministre des affaires étrangères, le gouvernement des Pays-Bas se serait mis en rapport avec le gouvernement russe pour s'entendre avec lui au sujet de la convocation de la troisième conférence de la paix. Le gouvernement belge a-t-il reçu quelque communication à ce sujet ? Dans la négative, n'y aurait-il pas lieu, pour le gouvernement belge, à joindre ses efforts à ceux du gouver-" nement cîes Pays-Bas ? Un inspecteur général belge en Arménie Le Times a annoncé hier, d'après une dépêche de Constantinople que le gouvernement turc avait choisi pour les deux postes d'inspecteurs généraux en Arménie un général belge et un officier norvégien. Le général-major Déguisé, actuellement gouverneur de la position fortifiée de Liège, se serait vu confier le gouvernement des vilayets d'Erzeroum, Van et Sivas, tandis que le major Hoff, son collègue norvégien, gouvernerait ceux de Diarbékir, Bitlis et Kharpout. Aucune confirmation de la dépêche du Times n'est encore parvenue à Bruxelles, où l'on considère cependant la nouvelle comme vraisemblable. Le départ du général-major Déguisé constituerait une perte sérieuse pour notre armée. On se rappellera sans doute que pendant la guerre balkanique le bruit de son arrivée à Andrino-ple s'était accrédité. On assurait qu'il avait été engagé par le gouvernement ottoman pour assurer la défense de la place et compléter le système de fortifications. Le général Déguisé était à ce moment en mission en Russie et la nouvelle fut pendant quelques jours considérée comme exacte. Le roi Albert et l'ordre de Kia-Ho Ainsi que nous l'avons annoncé, M. Wang-Yuang-Po, ministre de Chine à Bruxelles, devait remettre au roi Albert le grand-cordon de l'ordre de Kia-Ho, à lui conféré par le président Yuan-Chi-Kaï. Celui-ci vient de modifier ses premières instructions, et il a désigné comme envoyé extraordinaire chargé de cette mission, M. Lou-Tsen-Chiang, ancien ministre des affaires étrangères, qui villégiature actuellement en Suisse. Le président entend ainsi manisfester, par une mission spéciale, sa gratitude pour le roi Albert, qui a pris l'initiative de conférer au chef de l'Etat chinois un ordre européen, et son désir de voir les relations d'amitié existant entre les gouvernements des deux pays se resserrer de plus en plus. Le marché du travail Quarante-huit offices de placement gratuit ont fourni des renseignements sur leurs opérations pendant le mois de février 1914. Dans quarante-six de ces institutions, pour 3,669 offres d'emploi, il y a eu 5,860 demandes des ouvriers (hommes), soit une proportion de 159 demandes pour 100 offres. En janvier dernier, la moyenne était de 187 demandes, et en février 1913, de 122 demandes, pour 100 offres. D'autre part, des renseignements précis sur l'intensité du chômage parmi les ouvriers syndiqués ont été fournis pour ce même mois par 259 unions professionnelles ouvrières, réunissant 77,877 membres. Chez les diamantaires anversois, la crise s'est légèrement atténuée depuis un mois, mais le chômage atteint encore près de vingt pour cent des syndiqués. Parmi les 73,783 syndiqués des autres industries, on signale, vers le milieu de février 2,721 chômeurs involontaires, soit 3.7 pour cent contre 5.7 pour cent en janvier dernier et 1.5 pour cent en février 1913. Les données de l'une et de l'autre source s'accordent donc à représenter la situation de ce mois comme meilleure que celle de janvier, mais notablement inférieure encore à celle de l'an passé à même époque. Dans la diplomatie Il a été annoncé qu'un mouvement diplomatique était en préparation au ministère des affaires étrangères. Voici les nominations qui viennent d'être faites : M. Pierre van Zuylen, secrétaire de légation à Copenhague, va à Rome (Saint-Siège), en remplacement du comte de Liedekerke, qui a demandé sa mise en disponibilité ; le comte de Romrée de Vichenet, secrétaire de légation à Berne, va à Copenhague ; le baron Gustave Guillaume, secrétaire de légation, qui a rempli pendant longtemps des fonctions au département des affaires étrangères, va à Berlin ; M. Amaury de Rama ix, secrétaire de légation à Bucarest, vient remplir les fonctions au département des affaires étrangères ; le comte de Kerchove, secrétaire de légation à Berlin, va à Bucarest ; M. Guillaume de Diesbach de Belleroche est nommé attaché de légation. La taxe sur les opérations de bourse Timbrage des titres étrangers Albert, roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut. Vu la loi du 30 août 1913, apportant des modifications aux lois sur les droits d'enregistrement, d'hypothèque, de timbre et de succession ; Vu l'article 6 de la loi du 25 mars 1891, contenant le code du timbre et l'arrêté royal du 26 mars 1891, pris pour son exécution ; Sur la proposition de notre ministre des finances, Nous avons arrêté et arrêtons : Art. 1er . — Les articles 3 et 6 de notre arrêté du 29 décembre 1913, relatif à la perception de la taxe sur les opérations de bourse, sont remplacés par les dispositions suivantes : « Art. 3. — Le tribunal de commerce compétent pour .parafer le livre à souches dont la tenue est prescrite par l'article 17 de la loi susvisée, est celui dans le ressort duquel se trouve : le domicile des professionnels ; le siège soit des associations, sociétés ou compagnies, soit de leurs succursales, ou, s'il s'agit de professionnels étrangers, le siège des agences ou succursales établies dans le royaume.» Art. 6. — Il est débité des timbres aux taux de 0.10, 0.15, 0,20, 0.30, 0.40, 0.45, 0.50, 0.60, 0.70, 175, 1, 2, 3, 4, 5, 10, 15, 20, 30, 50, 100 et 500 francs. » Art. 2. — Le cautionnement dont la prestation est imposée par l'article 40 de la loi du 30 août 1913 (1) a pour objet le montant le plus élevé des droits qui peuvent devenir exigibles. Il est accepté par le receveur du timbre extraordinaire à Bruxelles, préalablement autorisé par le directeur de l'enregistrement et des douanes en la même ville. La caution personnelle doit avoir son domicile en Belgique ; elle renonce au bénéfice de discussion et, le cas échéant, au bénéfice de division. Les garanties réelles ne peuvent consister qu'en une dation d'hypothèque sur des immeubles situés dans le royaume, ou dans le dépôt, en mains du receveur précité, d'une somme d'argent non productive d'intérêt. La mainlevée des inscriptions hypothécaires et le remboursement des sommes versées sont accordés dès que la partie intéressée a justifié du timbrage de tous les titres émis ou souscrits en Belgique. La radiation des inscriptions hypothécaires est consentie par le receveur du timbre extraordinaire que le directeur de l'enregistremnt et des domaines à Bruxelles délègue à cette fin. Notre ministre des finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Bruxelles, le 2 avril 1914. (1) Article 40. — Aucune émission ou mise en souscription de titres étrangers ne peut Stre annoncée, publiée ou effectuée en Belgique, si le droit de timbre n'a pas été acquitté du s'il n'a été fourni une caution, soit réelle, soit personnelle pour garantir le payement du droit sur les titres émis ou souscrits en Belgique. Ces titres ne pourront être délivrés aux souscripteurs qu'après avoir été timbrés. Nos chemins de fer La question de l'autonomie des chemins de fer de l'Etat donne un intérêt particulier au compte rendu des opérations pendant l'année [912, qui vient de paraître seulement. Les capitaux engagés pour le premier éta-Pliccement du chemin de fer s'élèvent à 2 milliards 860,458,106 francs et... 4 centimes. Ces capitaux ont été augmentés de 69,548,891 francs 3ii 1912, dont 17,148,651 francs pour la construc-:ion de nouvelles lignes, 29,825,580 francs pour les travaux d'extension et de parachèvement lu réseau exploité, 8,450,589 francs pour les matériaux acquis en 1912, 10,232,153 francs poulie matériel de traction, de transport et l'outillage des ateliers et remises ; 3,891,917 francs pour le rachat de la ligne de Hasselt-Mae-seyck.L'excédent des recettes sur les dépenses d'exploitation s'élève à 101,447,738 francs ; comme les charges financières se montent à 105,616,663 francs, l'exercice a donc laissé un mali de i,168,925 francs. Le coefficient d'exploitation est de 69.33 pour cent ; si l'on fait abstraction de l'année 1873 (coefficient de 72.01 pour cent), un coefficient aussi élevé n'a été atteint que pendant les premières années de l'établissement du chemin de fer en Belgique (entre 1835 et 1841). Celui de la compagnie du Nord-Belge l'atteint que 38.52 pour cent. La situation numérique du personnel utilisé par l'administration se résume comme suit : 10,472 fonctionnaires, 3,432 agréés et 58,003 ouvriers, soit un ensemble de 71,907 agents et une augmentation de 1,543 unités sur 1911. Les dépensés liquidées en 1912 fit antérieurement, pour achat de terrains et travaux en cours d'exécution sur les lignes nouvelles, sont les suivantes : section de Schaerbeek à Hal et dédoublement des voies entre Bruxelles (Qu.-L.) et Waetermael, 18,201,361 francs; ligne de Bertrix à Muno, 14,083,720 francs ; ligne de Gand (Saint-Pierre) à Bruxelles-midi et gare centrale de Bruxelles. 41,726,357 francs; ligne de Couillet et Acoz, 1,180,149 francs; ligne de Fexhe-le-Haut-Clocher à Kinkempois, 1,363,700 francs ; ligne de Bruxelles-midi-Hal-Hennuyè-res, 285,153 francs ; ligne directs de Louvàin vers l'Allemagne, 91,942 francs ; chemins de fer miniers de la Campine, 225,244 francs ; matériaux destinés aux constructions'nouvelles, se trouvant en dépôt au 31 décembre 1912, 16 millions 728,781 francs. Total: 111,706,886 francs. Les principaux travaux d'extension et de parachèvement des lignes en exploitation ont de-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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