Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 13 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/s756d5qj06/
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Vendredi 13 mars 1914 No 60 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim*. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal i I " 1 "" INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la Jigne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. a«r Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qfi'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS EXPERIENCE SOCIALISTE (IV) L'organisation ouvrière australienne fut d'abord calquée sur le trade-uuionis me anglais, qui ne s'intéressait alors? qu'aux questions professionnelles et économiques. Son but était d'obtenir immédiatement des avantages de détail, et son programme ne Comportait ni plan d'ensemble ni revendications lointaines. Di-s leur début, les unions poursuivirent l'obtention de la semaine de qua-rante-luiit heures dont la formule fut ensuite adoptée par tout le prolétariat pour la journée de huit heures. Cette limitation du travail se réalisa assez facilement, assez prompteinent dans les différentes parties de la Confédération, sans que les unionistes se montrassent disposés à l'action politique, à l'intervention de l'Etat dans leurs affaires. La création d'un parti socialiste politique ne remonte pas au-delà de 1892. Le « Labor Party » a maintenant une clientèle nombreuse et variée, car il a su persuader au peuple australien qu'il n'y a pas de station à mi-chemin sur la route des réformes sociales. Il s'est constitué, organisé ; il a ses caisses et ses journaux. Il s'est appliqué aussi à ne pas effrayer les masses par des doctrines trop absolues, qui sont plutôt un exercice de philosophie ou de réthorique qu'un moyen d'action pratique ; il est donc, avec des procédés nouveaux, l'héritier de l'unionisme d'autan. Il a évidemment des théories qui lui sont propres ; mais, au lieu que les socialismes européens commencent par édifier un monument logique et complet de principes pour agir ensuite d'après ces principes, le socialisme australien s'inquiète d'abord de réalisations, et seulement après, il justifie ses succès et son activité par une théorie sociale. Il ne trahit pas de prétentions à l'intellectualité. On ne s'occupe pas aux antipodes de mener parallèlement l'émancipation économique et l'émancipation scientifique. II n'a pas de doctrine en matière de religion, ce qui lui permet de recruter des adhérents dans toutes les confessions. Il est loin d'épouser les 'chimères de l'anlimilitarisme, puisqu'il a contribué à organiser la défense nationale sur la base du service obligatoire dont le prolétariat de la Grande-Breta-gne ne veut à aucun prix. Cette tolérance ou plutôt cette indifférence, parfois même cette sympathie pour les idées qui ne sont pas en opposition inconciliable avec son but économique, ont assuré au « Labor Part}' » une grande partie de sa force et de sa puissance. L'organisme pour la lutte électorale à cette précision, cette efficacité qui caractérisent les « machines » politiques américaines et qui semblent originaires d'Irlande. Les trade unions ont conservé l'action économique dirigée par le « Trade Hall Council » ; les « labor leaguers » ont pris eu main l'œuvre politique que conduit le « Political Labor Council >■. Les deux institutions vivent l'une auprès de l'autre et travaillent conjointement. Le « Political labor council » est composé de délégués des unions et des sections d'unions qui correspondent chacune à une circonscription électorale. Les candidats aux élections locales sont désignés par les sections des circonscriptions intéressées ; il en est de même pour les candidats à la chambre fédérale ; et les sénateurs sont élus par l'ensemble des ligues socialistes de chaque Etat. De la sorte les voix socialistes ne s'égarent jamais sur des candidats douteux. Là est le secret de bien des victoires électorales. L'action sur l'électeur n'a pas de caractère tapageur et les meetings sont extrêmement rares en dehors des périodes électorales.,Les ligues socialistes travaillent surtout comme des bureaux admi nistratifs, veillant à la confection des listes électorales, ne perdant pas de vue les membres influents des sections, entretenant des délégués en contact permanent avec la masse. On arrive ainsi à obtenir une discipline presque miIi taire et un automatisme politique à peu près parfait. Cette discipline exerce des conséquences tout-à-fait spéciales à l'Australie. Si les électeurs sont tenus par le parti, les élus ne le sont pas moins par les électeurs, et surtout les ministres. Les sections surveillent le « Caucus » qui surveille les ministres, — ou plutôt lu premier ministre, le seul qui ait vraiment un caractère politique, car ses collègues ne sont guère que des chefs de service d'Etat. Au surplus le «Caucus» remet au premier ministre la liste des collaborateurs qu'il doit appeler autour de lui, — et c'est encore le « Caucus » qui prépare les projets de loi. Depuis que le parti socialiste occupe le pouvoir en Australie, le premier ministre n'est, en réalité, qu'un délégué du « Caucus » ; il n'a que l'apparence de la puissance ministérielle. Le résultat est que, dans ce gouvernement démocratique entre tous, le peuple et ses représentants ne paraissent jouer qu'un rôle de seeond ordre. C'est réellement le parti, incarné dans son conseil supérieur, qui se substitue à l'un et aux autres, en laissant l'administration aux mains des professionnels. Au point de vue strictement parlementaire, le socialisme australien a traversé quatre phases : Les premiers députés socialistes se bornaienti à apporter leur concours aux divers gouvernements pour toutes les dispositions législatives favorables à la classe ouvrière. Devenus plus nombreux, ils ont aussitôt formé un groupe et organisé une sorte d'opposition. De 1910 à 1913, ils ont rallié une majorité et exercé le pouvoir. Aujourd'hui ils s'appliquent à une obstruction qui réduit le gouvernement à l'impuissance. [A suivre.) Firmin CnÀRlJSRlK. Dépêches télégraphiques {Service de l"A qence H.-1 V A S \ Le chemin de fer méridional en Russie Saint-Pétkiisbôjjrg, 12 mars. — Le conseil des ministres ;i décidé de confier la constitution de la compagnie du chemin de fer méridional à un groupe d'entrepreneurs soutenus financièrement par un consortium de banques françaises.Le scandai naval au Japon Tokio, 13 mars. - M. Iwahara, directeur de la Maison Miisui, est détenu en prison par un ordre du procureur qui examine le scandale naval dans lequel une maison allemande esi impliquée. Les principaux journaux déclarent ce matin que'les derniers développements du scandale se réfèrent à la construction d'un vaisseau en Angleterre au sujet duquel le vice-amiral Matsuha a été interrogé attentivement par le procureur. La révolution mexicaine Londres; 13 mars. — On mande de Washington au Times que M. Bryan, secré.'aire d'Etat, a. envoyé ce matin une note au général Caranza insistant sur le droit des Etats Unis de traiter avec lui au nom des étrangers qui ne sont pas représentés dans le nord du Mexique. VILLAGES DE LIBERTÉ Il y a quelques semaines, les journaux américains nous racontaient une étrange aventure : trois à quatre mille nègres du sud étaient arrivés, par les diverses lignes ferrées qui y mènent, au port de Baltimore, d'où un vaisseau spécialement frété pour eux devait les ramener en Afrique, où ils pourraient établir un « village de liberté ». Les autorités de Baltimore téléphonèrent au consul de la république de Libéria pour savoir si des propositions avaient été faites par son intermédiaire aux nègres des Etats-Unis. Le consul répondit que les nègres américains étaient trop peu civilisés pour que ses concitoyens consentissent à les admettre dans leur nation, et qu'il devait y avoir malentendu... ou escroquerie. Les autorités américaines, dévorant le compliment fait à leurs « frères noirs », penchèrent pour la seconde alternative et renvoyèrent dans leurs plantations ou dans leurs loges de concierges ces nègres subitement pris de la nostalgie de la « sauvagerie » libérienne ou tout au moins africaine. Et cette anecdote nous a rappelé une institution bien vivante en Afrique mais si peu connue, que M. Vandervelde lui-même n'y a jamais fait la moindre allusion dans ses plaidoyers pour la liberté du nègre. C'est au cardinal Lavigerie, fondateur de la Société antiesclavagiste de France, que remonte l'idée des « villages de liberté ». Après la grande famine de 1867, en Algérie, il établit, entre Milianah et Or-léansville, les colonies de Saint-Cyprien et de Sainte-Monique, pour y recueillir dix-huit cents enfants qu'il avait sauvés. L'amiral Gueydon, gouverneur de l'Algérie, y vit plus tard « le seul essai d'assimilation qui ait réussi dans le pays ». En 1877, le père Horner, « préfet apostolique » du Zanguebar, créa à Baga-moyo un premier « village de liberté » de quatre-vingts familles;après divers tâtonnements, cette tentative prospéra au point qu'elle inspira à l'amiral Lefebvre du Buat ce conseil à la Société antiesclavagiste : « Remplissez l'Afrique d'autres Bagamoyos, et vous finirez par la civiliser chrétiennement.» Un officier -français fit une expérience d'un autre genre au poste militaire de Tatahouine, sur la route de Ghadamès, en Tunisie ; une centaine de familles d'esclaves, échappés de la Tripolitaine, était déjà groupée autour de lui, lorsque son rappel compromit l'avenir de la fondation.Le même principe fut enfin appliqué sur une vaste échelle en 1887, au Soudan français, par le général Galliéni dont l'œuvre fut poursuivie par les généraux Archinard et de Treutinian, ses successeurs ; entre Kayes et Bammako, la grande route de ravitaillement du Sénégal au Niger, fut bientôt jalonnée de « villages de liberté » peuplés de bandes de captifs enlevés à leurs traitants ou de fugitifs qui, après trois mois de séjour, étaient déclarés libres et munis d'une sauvegarde : l'institution était désormais officiellement reconnue par les autorités françaises. Ce fut en 1897 que la Société antiesclavagiste de France s'appropria l'idée en revenant aux exemples du cardinal Lavigerie et du père Horner, qui avaient fait de la chrétienté ou de la mission le centre de l'agglomération nouvelle. Les principes constitutifs du « Village de liberté » furent définitivement fixés au congrès antiesclavagiste de 1900 par Georges Picot, le sociologue bien connu. Le noyau en est formé par le petit groupe de ménages de néophytes, généralement établi à proximité de toute mission ; sa population ne tarde pas à s'accroître, grâce aux subsides que la Société antiesclavagiste met à la disposition des missionnaires des esclaves rachetés directement par eux, des captifs libérés qui leur sont confiés par l'autorité, des fugitifs en quête d'un asile ; des malingres et des malades rejetés par leurs maîtres; enfin, des enfants recueillis et élevés dans les écoles, qui parviennent à l'âge adulte ; les cases s'élèvent avec des matériaux rassemblés par la mission, et les champs, répartis entre les habitants, se défrichent avec les instruments agrico les fournis par elle. En retour, le nègre doit contribuer, par une sorte de dîme, au bien-être de la communauté. C'est ainsi que le nègre, devenu son propre maître, comprend peu à peu la nécessité du travail et ne tarde pas à y prendre goût, pour peu qu'on puisse le lui montrer comme un instrument de bien-être et même un agent de richesse. Mais, dira-t-on, ces « villages de liberté », c'est, sous un autre nom, les fermes-chapelles, que l'on vient précisément de supprimer au Congo, parce que les missionnaires prétextaient de la formation à donner aux nègres et de la nécessité de les sauvegarder contre les vices européens, pour les garder, même adultes, en quelque sorte rivés à la mission ! Eh oui ! la suppression des fermes-chapelles est une de ces nombreuses erreurs économiques que nous devons à la faiblesse de notre parlement devant les ëlucubrations antiéconomiques familières à M. Vandervelde, erreurs que nous payerons tôt ou tard, et peut-être de façon terrible. Nos belles théories de liberté indigène sont, comme l'on dit vul gairement, un cautère sur une jambe de bois, en ce qui concerne la civilisation. Ceux-là seuls auront bien mérité d'elle qui auront su donner aux nègres, incapables presque toujours de créer une agglomération véritablement policée, le cadre qui convient à la réforme de leur paresse et de leurs moeurs, qui auront su préparer, à l'abri des coutumes ambiantes, des générations imbues de nos idées et de notre morale... En 1902, sir Lugard, gouverneur anglais de la Northern Nigeria, a montré dans un remarquable rapport la nécessité de créer des « free slaves houses ». En 1903, le congrès antiesclavagiste italien, réuni à Home, a émis un vœu favorable « à la création de colonies agricoles et de villages de liberté, ou d'autres institutions analogues, dans la Tripolitaine, la Cyrénaïque et les autres zones soumises à l'action de la Société antiesclavagiste d'Italie ». Nos idées sont plus avancées : nous supprimons chez nous ce qui, ailleurs, est présenté comme la méthode la plus concrète et la plus rapide, malgré sa lenteur, de civilisation. C'est le cas de retourner le proverbe et de dire : Erreur en deçà, vérité au delà. — J. T. PARSIFAL .Nuus voici à la veille des grandes soirées de Pàrsiîai à l'Opéra flamand. Au sujet du livret de l'œuvre, de la coupe scénique que Wagner donna à la légende, nous avons publié ici même une analyse complète, à laquelle nous nous reporterons d'ailleurs le jour de l'exécution. Mais il nous parait intéressant de dire quelques mots encore relativement au mythe même du graal, lequel donne lieu, dans le public, voire même parmi les lettrés, aux commentaires les plus inexacts et les plus saugrenus. En voici donc les origines précises. Le mythe du graal a ses racines dans les évangiles. Parmi les apocryphes (évangiles rejetés) du Nouveau Testament, il y a l'évangile de Xico-déme, source primitive de la légende. Au, moment de sa chute, Lucifer, le plus beau des anges, portait un diamant, insigne de sa primauté sur les autres esprits, (.'.'est ce diamant tombé du front satanique, creusé eu calice par tes patriarches, possédé par Salomon, que les trois rois mages apportèrent en présent à Bethléem, et qui servit au Sauveur pour la sainte cène. D'après sœur Catherine Emmerick, cette religieuse illuminée qui a dicté en ses extases la vie. de Jésus heure par heure, Joseph d'Arimatliie recueillit et .cacha le vase de la cène, dès qu'il sut que Jésus avait été fait prisonnier au mont des Oliviers. Quand .iosepli d'Arimatliie eut obtenu de l'ilate le corps (lu Christ, il apporta, aidé de Nicodème, avec cent livres d'aloès et de myrrhe, et divers baumes, le vase de la cène, et dans ce vase où avait été instituée l'Eucharistie, il recueillit le sang qui coulait des plaies du Sauveur. L'apocryphe nous raconte que le sanhédrion jeta Joseph en prison et l'y oublia \ingt années, pendant lesquelles, le Saint Sang en un miracle journalier, entretint la vie du reclus. Une nuit, Joseph vit une lance lumineuse se profiler sur le mur de sa prison, et aussitôt le Saint Calice rayonna. C'était la lance qui perça le côté.du Seigneur que tenait Nicomède. Sitôt le mur se fendit dans toute sa hauteur. Tel est le premier miracle du graal. Joseph d'Arimathie s'était juré, pendant sa captivité, que, s'il était délivré, il fonderait un ordre pour honorer le précieux sang. Il tint parole, réunit des hommes purs, et., en mourant, put voir son beau-frère Brons con tinuer son œuvre. Voilà le plus ancien document sur le mythe. Robert de tioron, traducteur de la légende latine, Gautier Map, chapelain du roi d'Angleterre Henri II, Chrestien de Troyes et Wolfram d'Eschenbach, voilà les quatre poète? qui ont successivement chanté la relique insigne.On a voulu voir dans le mot graal l'abréviation de « sang royal ». Robert de Boron expli que le mot, par ce qui agrée, ce qui plaît au superlatif. Le successeur de Joseph d'Arimathie, son beau-frère Brons, restaura la table carrée ; i] y avait toujours un siège vide, qu'on appelaii le siège de Judas, et chaque fois qu'un postu lant se présentait pour le service (lu graal, il devait s'asseoir sur le siège vide ; s'il étail impur, la ferre se dérobait sons lui. il tomba il en enfer. Brons eut un fils nommé Alain le Gros, qu fut lui-même le père de Parsifal, selon Gautiei Map. Dans Perceval le Gallois de Chrestien d( Troyes, et, dans Wolfram, Titurel est le pre mier roi du graal, son fils Frimutel, engendre Amfortas, le roi malêficié. Sous la dénomination de Queste, ou recher che du graal, le moyen Age a raconté le? prouesses de Gauvain, de Lancelot, de Galanc et de beaucoup d'autres. Seul Parsifal le pin réussit dans sa mission : il serait oiseux dt rechercher ce que Wagner a pris aux trouvères, aux troubadours, aux minnesingers. La création n'est jamais dans le sujet, toujours dans le développement. ■ LA FEMME CONTEMPORAINE Au mois de mai s'ouvrira à la salle de fêtes de la ville, l'exposition de « La femme contemporaine » dont nous avons entretenu nos lecteurs à différentes reprises, l.e but en est, essentiellement, de mettre sous les yeux du public et de lui faire connaître les moyens qui s'offrent aux femmes d'aujourd'hui pour assurer honnêtement leur existence. ; Une place devait être faite, dans cet ordre d'idées, à la photographie, industrie féminine par excellence. Aussi le comité de l'exposition vient-il de décider un double concours pour dames photographes amateurs et professionnelles. Il comprendra les subdivisions que voici : i" portraits et groupes ; 2° scènes de genre ; paysages ; 4° la photographie appliquée aux arts et aux sciences; 5°.épreuves en couleur sur verre Le concours sera, clos le 1er mai ; le dernier délai d'inscription est fixé au 15 avril. Tous renseignements seront fournis par Mme A. Van Nieuwenhuyse, 191, chaussée de Matines. EXPOSITION A. OST A la nouvelle salle Memling, qui vient de s'ouvrir au coin de l'avenue des Arts et de la rue Van Cuyck, M. A. Ost, dessinateur et peintre malmois, expose en ce moment une collection de près de deux cents aquarelles, tablea;û.x, projets, (l'affiches et. caricatures de toute espèce. Cette exposition attirera et retiendra long-temps tous ceux qui estiment dans un altiste, la subtilité des intentions en même temps que la maîtrise du travail. Il est extrêmement rare de trouver rassemblée à ce point les deux qualités essentielles qui font les grands artistes. .M. Ost les possède à un degré éminent. Il faut se réjouir d'autant plus de son œuvre, qu'il est généralement reconnu que nous n'avons en Belgique que fort peu de dessinateurs itssez experts et assez intelligents pour aborder le genre caricatural avec quelque chance de réussite. Il y faut en plus des dons d'observation et de la sûreté du trait expressif, ce tour d'esprit moqueur, léger et charmant qui fait le sel même d'une légende, ou la cocasserie d'une interprétation. Ceux qui visiteront ce salonnet seront certainement enchantés de trouver tout cela et bien plus encore, dans l'œuvre entier de M. Ost. [INTÉRIEUR A nos frontières A titre documentaire cette dépêche publiée par notre confrère le JHandelsblAd : On nous annonce que dans la province rhénane l'attention publique est attirée par le fait que le corps d'armée caserné clans les villes de la vallée du Rhin se prouve à peu prés sur le pied de guerre à la suite de l'exécution des manœuvres qui ont été soudainement ordonnées il y a quelques jours. D'après cette information, des régiments de cavalerie entreprendraient des reconnaissances du côté de la frontière belge.^Des exercices d'embarquement de troupes auraient également été exécutés. On annonce aus^i (pie bientôt une division de cavalerie avec de l'artillerie montée et des troupes auxiliaires arriveront au camp d'Elsenborn. II est difficile de dire quelles, sont les causes de ces mouvements de troupe. Oit songe naturellement tout d'abord à la tension entre la Russie et l'Allemagne qui pourrait forcer ce dernier pays à couvrir .ca frontière occidentale au même titre que les autres. Il nous parait en tout cas prématuré d'en tirer une conclusion précise. Les baux ruraux La commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi de MM. Mechelynck, .lotirez et Crick, sur les baux ruraux, a tenu une nouvelle séance jeudi. Elle s'est mise d'accord sur le texte suivant : Art. i. — L'article lnô du code civil est remplacé par la disposition suivante . Le bail des héritages ruraux, quoique fait sans écrit, ce.'se «i l'expiration du temps pour lequel il est censé fait : néanmoins le prévenu ne pourra quitter les lieux loués ni en être expulsé qu'après congé donné un an avant l'expiration du terme légal, lorsque les logements à l'usage du fermier sont compris dans l'exploitation et six mois lorsque les fonds sont loués sans logement. Il en sera de même lorsque le contrat fait par écrit n'aura pas fixé la durée du bail. La preuve du congé donné ne pourra être reçue par témoins. Art. 2. — Les tribunaux peuvent accorder au fermier sortant les délais de grâce suivant les exigences de l'équité, tout en tenant compte des droits des fermiers entrant ou des propriétaires allant habiter ou exploiter eux-mêmes le bien loué La fédération douanière La fédération douanière vient d'adresser à M. le ministre des finances, à ses directeurs généraux! et aux membres du parlement une lettre ouverte dans laquelle elle fait valoir les revendications de ses membres. Elle établit notamment un parallèle intéressant entre la situation des gendarmes-, des sous-officiers et douaniers. En Campine La question des terres incultes en Campine n fait, hier, à la Société centrale d'agriculture, l'objet d'intéressantes communications. Voici un résumé très complet du rapport lu par M. Lahaye à ce sujet : Il y a quarante mille hectares de terres incultes en Campine. Pour la mise en valeur, ; c'est à l'initiative privée qu'il faut faire appel : on premier lieu ; mais des moyens d'action doivent être mis à sa disposition par le gouvernement : celui-ci devrait créer un organis- ! me central de renseignements. M. Lahaye expose les résultats qu'il a obtenus, aux environs : de Tesseriderloo, par la transformation, en quatre ans, d'anciennes sapinières en excellentes pattires. Il préconise l'emploi des engrais verts — plantes enfouies dans le sol qui les a portées : en les enterrant, on enterre de l'azote de l'air. Le lupin jaune convient particulièrement à cet usage. La terre ayant eu du fumier vert est humide ; favorise la nutrition des plantes. L'enfouissément doit être fait vers la floraison. Bien entendu, il doit être combiné avec d'autres engrais. L'orateur entre dans de nombreux détails d'ordre technique. Dès la deuxième année, il y a eu des récoltes vendues. Dès la troisième, du jeune bétail put pâturer. En quatre ans, la moyenne des débours fut de 1450 francs par hectare, et la recet-e (seigle, avoine, bétail) de 725 francs. En comptant le prix d'achat de la terre incuL o, on arrive donc, après quatre ans, à avoir un soi excellent à raison de 1,000 à 1,300 francs. On pourrait aisément trouver des locataires ù 75 francs l'hectare. On se demande, en présence de ces résultats acquis, comment l'agriculture ne se développe pa-s davantage en Campine? Jamais des sables humifiés ne resteront incultes. On peut rendre la Campine fertile comme la Flandre. La question de l'alimentation du peuple est liée de très près à cette amélioration ; le cultivateur, comme le citadin, y trouvera son compte : on parera à la cherté des vivres, tout en retenant les paysans à la campagne. Pour les grands travaux., on ;> enlevé 80,000 hectares à l'agriculture ; voi-; ri les moyens de la leur restituer. Peut-être la Belgique pourra t elle ainsi suffire à son alimentation en viande. Le gouvernement devrait consentir, durant quelques années, au trans port gratuit des fumiers pour la Campine ; il y retrouvera son compte, par les impôts nouveaux à percevoir dans les terres ouvertes à la culture. Il s'agirait de donner cette gratuité « pour nue fois », pour la mise en valeur des terres. Une fois que le cultivateur aura fait .les premiers sacrifices en fumier, qu'il aura humifié son sol, il continuera à l'améliorer. M. Lahaye conclut en préconisant la constitution d'un comité exécutif pour l'amélioration des terres incultes. L'assurance obligatoire Bappelons que le projet du gouvernement, qui est inscrit à l'ordre du jour de la chambre, rend obligatoire l'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse pour tous les travailleurs, employés ou ouvriers des deux sexes, occupés, moyennant rémunération, pour le compte d'un chef d'entreprise, dans l'agriculture, l'industrie ou le commerce. On propose d'y ajouter la pêche. Sont également soumis à l'obligation, les travailleurs des entreprises publiques non garantis par des règlements spéciaux contre ces risques. Ne sont pas astreints à l'obligation : les intéressés dont le traitement, ou salaire dépasse 2,400 francs par an, ceux qui sont âgés de plus de 65 ans et les ouvriers à domicile travaillant pour le compte de plus d'un chef (l'entreprise. Les versements obligatoires poulies ouvriers s'élèvent à 24 francs par an : 6 francs en vue de la pension de vieillesse ; 12 francs pour l'assurance-maladie ; 6 francs pour le risque d'invalidité prématurée. Les patrons sont tenus de verser (i francs par an et par ouvrier qu'ils occupent (soit 2 francs par risque}. L'intervention de l'Etat pour les pensions de vieillesse est celle qui résulte des lois en vigueur. Elle est de 3 francs par an par assuré en vue de la maladie et de 3 fr. GO par an en vue du risque invalidité. Les avantages (pie les assurés retireront du chef de leurs cotisations obligatoires- sont les suivants : l" pension de 1 franc par jour à partir de l'âge de 65 ans; 2° service médical et pharmaceutique pour les malades et les inva.-' lides ; 3° indemnité de 1 franc par jour aux malades et aux invalides jusqu'à l'âge de 65 ans ; 4° indemnité de 30 francs aux femmes en couches. (La commission propose de porter cette indemnité à 45 francs.) Le projet prévoit un crédit de 5 millions de francs pour la création de sanatoria p.our les assurés atteints de maladie contagieuse et spécialement de la tuberculose. CONGO Le Moniteur de ce matin publie deux arrêtés aux termes desquels : Il est institué au ministère des colonies un comité financier chargé : 1° d'étudier la situation financière générale de la colonie ; 2° de rechercher les mesures utiles au rétablissement de l'équilibre du budget colonial ; 3° d'examiner quels sont les rapports de la Belgique et de la colonie en matière financière ; spécialement de rechercher les conséquences financières qu'ont eues pour la colonie les charges imposées par les traités relatifs à l'annexion du Congo et d'étudier éventuellement la revision du système de répartition adopté par le législateur de 1908; 4° d'étudier les charges qu'entraînera, pour une période d'année déterminée, la mise en valeur de la colonie, et spécialement le développement de ses voies de communication ; de déterminer les ressources que ces charges exigeront et de rechercher les moyens d'y pourvoir. Sont, nommés membres de ce comité ; MM, N. Arnold, F. Cattier, E. Empain, G. Grimard, .1. .ladot, G. Liebaert, A. Thys et L. Vande Vin. Et une commission chargée d'étudier les meilleures méthodes de recrutement et de formation du personnel colonial et de proposer au gouvernement un programme complet d'études préparatoires aux carrières coloniales dans la colonie du Congo belge. Cette commission est composée de ; MM. Edm. Carton de Wi.art, F. Cattier, Ch. De Lannoy, V. Denyn, E. Dubois, G. Galopin, E. Henry, P. Orts et E. Waxweiler. LA SITUATION AU CONGO Exposé du gouvernement (Suite) (Voir Anvers-Bourse du 12 mars) M. Renkin, ministre des colonies. — .le le ferai dresser. La réduction de la période de service de trois à deux ans a entraîné une augmentation de plusieurs millions de francs de dépenses. Les conditions de vie et de logement sont devenues meilleures dans la colonie. J'ai donc décidé de prolonger la période de service de deux ans à deux ans et demi en 1914 pour revenir à trois ans à partir de 1915. La première mesure nous procurera une économie directe de 1 million et demi environ. La seconde portera l'économie à près de 3 millions. Les économies indirectes ne seront guères moindres. D'autres économies sont déjà ébauchées dans les services de transports dirigés par l'administration, telle la route de l'Uele dont les dépenses étaient excessives. Des portages inutiles ont été supprimés. Le régime du personnel noir sera complètement modifié au cours de 1914. Les noirs au service de la colonie ont une tendance à se fonctionnariser, si je puis dire. Dans toutes les stations, il existe des travailleurs noirs, attachés au district par contrat, payés au mois et dont le rendement, dérisoire devient nul lorsque le blanc qui les dirige manque d'expérience. Ce système suranné est une cause de gaspillage (tes deniers publics et même de fraude.J'entends que désormais les travailleurs soient engagés pour un travail déterminé et payés soit à la tâche, soit à la journée. 11 importe aussi d'utiliser dans une certaine mesure pour les travaux d'utilité publique, routes, camps, débroussements, etc., les hommes de la force publique, sous la direction de leurs officiers, comme cela se fait dans les autres colonies. Nous devons donner à notre colonie une plus grande autonomie administrative. I.e rôle de la métropole doit se borner au contrôle et à la haute direction politique, financière, économique.Il convient de donner au fonctionnaires qui nous représentent dans la colonie l'initiative avec la responsabilité, grâce à une décentralisation prudente réalisée avec méthode, l'administration effective à ceux qui se trouvent sur place parce qu'ils sont à même d'étudier pratiquement les questions propres au gouvernement immédiat des territoires et de fournir les solutions les .mieux appropriées. Dans notre plan de réorganisation, le gouverneur aura la direction supérieure de tous les services. Il préparera et exécutera le budget général de la colonie, arrêtera le taux des impôts indigènes dans les limites de la loi, assurera les recettes et réglera les dépenses dans les formes indiquées au budget. Il fera en principe toutes les nominations, sauf celles réservées au roi. 11 aura le droit de révoquer les agents nommés par lui. Il fera préparer les projets de décret qu'il désire soumettre au pouvoir législatif et assurera l'exécution des décrets. Nous placerons à côté du gouvernement général un conseil de gouvernement qui l'assistera dans les actes importants, spécialement dans la préparation du budget. Il comprendra tous les chefs des services administratifs et judiciaires. Quatre provinces grouperont les 22 districts. Dans les provinces le gouverneur général sera représenté par des vice-gouverneurs généraux assistés eux-mêmes de commissaires de district, agissants et responsables. Le gouverneur de province aura dans sa province les pouvoirs qui seront fixés par arrêté l'oyal et spécialement l'exécution des recettes et des dépenses et la préparation du budget local de ta province. Ce programme assurera la décentralisation des pouvoirs jusqu'au commissaire de district qui deviendra le pivot de l'administration effective et qui aura dans son district l'Initiative M Je commandement. Enfin, nous organiserons d'abord par province, ensuite par région, quand les communications seront devenues plus faciles, des conseils administratifs biennaux. Malgré les pouvoirs étendus concédés au gouverneur général, la nouvelle organisation maintient la responsabilité du ministre. 11 sera donc nécessaire de créer un service d'inspection et de contrôle qui aura son point d'attache au ministère. Ces mesures entraînent logiquement la réorganisation du ministère des colonies. Cette réforme qui touche à la fois l'administration centrale et l'administration locale, une fois réalisée, nous aurons à reviser la charte coloniale en vue de supprimer certaines entraves qui nuisent à l'action du gouverneur général. Ce haut fonctionnaire se plaint d'être constamment gêné dans son initiative par des obstacles légaux. Je l'ai prié de me faire connaître officiellement les mesures législatives qui, d'après l'autorité locale, sont indispensables. Si le chef de district doit être le chef effectif et seul responsable vis-à-vis du gouver-iiour général de la marche de tous les services de sa circonscription, si le gouverneur général et les vices-gouverneurs généraux doi vent être investis de larges pouvoirs administratifs qui les dispensent de recourir à l'autorité supérieure, en matière financière, ils doivent être liés. Vis-à-vis de l'autorité métropolitaine, seule responsable, le gouverneur général n'a qu'un droit en matière financière : user des crédits qui sont mis à sa disposition avec économie, chercher par des mesures appropriées à garantir l'équilibré budgétaire. Et telle est aussi la position Jes chefs de district vis-à-vis du gouverneur général. Les théoriciens du gouvernement colonial insistent sur la nécessité de ne pas laisser l':nitiative financière aux chefs locaux. Notre expérience confirme ces données. En 1912, le vice-gouverneur général du Katanga s'est trouvé devant des travaux d'une grande ur-gehee et sous l'empire des idées de décentralisation que l'on prônait alors comme aujourd'hui, il a cru pouvoir engager la dépense dans l'intérêt de la colonie. Strictement, il n'en avait pas le droit et cette erreur ne se reproduira certainement plus. Il est bien clair en effet, que la loi du budget lie les gouverneurs, comme elle lie les ministres. Les dépenses de la colonie sont encore singulièrement augmentées par la cherté des transports maritimes et par rail vers Léo et vers le Mayumbe. La question du Mayumbe sera résolue, je l'espère, par le vote de la convention que j'ai soumise à l'approbation des chambres. Si le chemin de fer du Mayumbe est repris, je réduirai immédiatement les tarifs surannés de cette ligne. Les affaires de la Compagnie maritime du Congo sont brillantes. Néanmoins, le bénéfice distribué ne dépasse pas jusqu'ici la limite au delà de laquelle les frets devraient être réduits. Il me paraît que les frets-actuellement pratiqués sont encore lourds. Les tarifs élevés de la Compagnie du chemin de fer de Matadi à Léopoldville aussi bien que le régime de la compagnie ont provoqué les protestations du commerce. Ces tarifs grèvent nos transports et augmentent par conséquent nos dépenses. Ils constituent, d'autre part, un obstacle au développement économique du Congo. Je ne puis dissimuler que le chemin de fer de Matadi à Léo — grande œuvre qui fait honneur à ceux qui eurent l'énergie de la conduire à bien — devrait voir ses tarifs complètement modifiés, car ils sont un obstacle au développement économique du Congo. Que faut-il penser de la possibilité d'aug menter les recettes de la colonie ? Les sources principales de revenus nouveaux que je prévoyais au programme de 1909 étaient les suivantes : 1° les impôts sur le caoutchouc, l'impôt direct sur l'indigène, les patentas ; 2° les douanes ; 3° le produit des mines. Nous avons essayé de prendre les mesures d'organisation nécessaires au rendement de ces sources de revenus, et bien que le travail soit loin d'être achevé complètement, il a donné déjà de notables résultats. En 1908, le Katanga était encore, à tous les points de vue, dans la période embryonnaire. Aujourd'hui, Elisabethville est créé ! L'occupation belge est assurée. Les bases d'une organisation rationnelle de l'agriculture sont jetées ; Elisabethville est reliée au Cap et à Boira par le rail. Le chemin de fer du sud a dépassé Kambove. Il atteindra Bukama fin 1915. Le second tronçon du chemin de fer des Grands-Lacs est achevé et le troisième atteindra le lac Tanganyika dans le premier semestre de 1914. L'Union minière, grâce à la persévérance et à l'énergie de M. J. Jadot, a surmonté toutes les difficultés. D'autres découvertes très intéressantes ont été faites. Plus de quatre cents permis spéciaux de recherches minières ont été délivrés en vertu du décret de 1911 qui a consacré la libre recherche des mines au Katanga. L'avenir minier de cette région où les inté-«' rêts de l'Etat sont considérables, peut donc inspirer confiance. La chance commence à sourire à la Société forestière et minière dont les sondages ont révélé l'existence de gîtes d'allu-vions diamantifères dans le Haut-Kasaï. Toutes ces affaires n'ont produit jusqu'ici aucune recette budgétaire, mais bientôt les mines donneront des bénéfices sérieux et constitueront un élément de prospérité budgétaire. Le régime des douanes était mal organisé au Congo. Les fraudes y étaient, y sont encore nombreuses. Pour améliorer la situation et réorganiser les services, j'ai fait appel à des fonctionnaires de douanes belges dont le concours a été précieux. Dans un seul bureau, les mesures prises auront relevé les recettes de plus de 2 millions de francs en 1913. Les recettes de l'impôt indigène pour 1912 dépasseront les prévisions budgétaires, soit 6,5 millions. Malgré la crise de 1913, l'impôt indigène donnera en 1913 une recette supérieure à 8 millions de francs. Ces chiffres sont loin d'atteindre la capacité fiscale de la population. Les autorités locales pensent que le décret sur l'impôt devrait être revisé et d'abord qu'il est illogique de ne pas permettre à l'indigène qui n'a pas d'argent, de payer son impôt en produits commerçables.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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