Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 05 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6d87x/
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Jeudi 5 mars 1914 No 53 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un ail un semc. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au hgnometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS INTERVENTION AU MEXIQUE Aux Etats-Unis, toute une catégorie (Je journaux, bien connus sous le nom de journaux de M. Hearts, proclament de puis plusieurs années la fatalité d'une intervention au Mexique. Peu importe, disent-ils, la volonté des gouvernements, peu importe l'intérêt manifeste du peu pie américain. Ce n'est pas la raison, ce n'est pas la politique, non plus que la diplomatie, qui résoudra le problème américain, ce sera la force des choses. Quelques hommes d'affaires américains au Mexique, s'ils savent s'y prendre, auront un jour ou l'autre raison de l'ignorance, de l'inertie pacifique de toute la population des Etats-Unis et du gouvernement de l'Union par surcroît. Ces insinuations se sont produites dès 1911, et se sont constamment dilatées lt< puis. Gela n'a pas empêché le président Taft de résister, avec une énergie magnifique, aux appels à la guerre qui se faisaient entendre jusque dans son entourage immédiat. S'il avait cédé à ces influences, la question serait aujourd'hui tranchée dans le sens de la conquête irrémédiable et définitive. Il a tenu bon, et cette résistance lui mérite la reconnaissance générale. Par son opposition inébranlable, il a découragé des manœuvres qui ont triomphé dans tous les emps et dans tous les pays. Il s'est formé dans les cinq provinces •ui bordent la frontière méridionale des ats-Unis un parti américain. Ce parti e se borne pas à réclamer l'annexion ; travaille activement à la rendre inévi-ble. C'est dans l'ordre ; c'est le premier l't.jle de son programme d'exploitation; sst la base de ses spéculations les plus élémentaires. Toute la clientèle des propriétaires de gisements de pétrole, de mines et de troupeaux qui se sont instal lés dans les provinces de Sonora, de Chihuahua, de Coahuila et de la Basse-Californie aspire à passer sous l'administration américaine et sous la protec-tiontion des troupes fédérales. Elle doublera du même coup, ou même peut-être elle décuplera la valeur du sol et du sous-sol qu'elle s'est acquis. C'est partout la même tentation, avec cette différence qu'aux Etats-Unis la tentation est bien plus pressante que pour les vieux Etats européens en mal d'expansion coloniale. Il ne s'agit pas ici d'une terre lointaine, mais d'un pays limitrophe. Depuis un demi-siècle, les Etats-Unis n'ont cessé de s'étendre. S'arrêteront-ils maintenant ? Voici comment se pose la question : En ce moment où les Etats-Unis aspirent, comme nous savons, à prendre la tête du mouvement général en faveur de ix, de l'ordre et de la conciliation, -■ils se faire les avocats du droit de i'iuête et se signaler par la plus effron-sles contradictions ? Les prétextes ne . manquent pas. Tout d'abord, ils ent anticiper sur un avenir très dis-ft.ible, mais qui se conçoit et que la ^ jlution prolongée aura pour infailli-c effet de rapprocher encore. Le jour -t venir où plusieurs des vingt-sept :provinces du Mexique, lasses d'insécurité et d'impuissance, séduites par le succès inouï des Etats qui s'enrichissent auprès d'elles, mais de l'autre côté de la frontière, revendiqueront comme un avantage d'être conquises ou simplement le droit de choisir leur nationalité par un plébiscite. A supposer qu'une partie des provinces mexicaines veuillent se donner et qu'il suffise de les cueillir, il faudra d'autant plus agir sur les autres demeurées réfractaires. Actuellement, les Etats-Unis sont loin d'être mûrs pour cette action. Les événements ne sont déjà que trop pressants. Il n'est pas si facile aux Etats-Unis de résister aux instances des Américains et des étrangers qui, chaq je jour, implorent leur intervention, et cela à leur porte, à leur frontière, presque chez eux. Comment résister à ces appels qui sont intéressés mais qui sont aussi intéressants, à ces appels émouvant, parfois désespérés de compatriotes et d'Européens victimés de toutes façons. La tentation est bien forte, et plus d'un ■ homme d'Etat à la place de M. Taft aurait patriotiquement succombé. Il convient d'y regarder à deux fois. Ces interventions, déjà épuisantes à dis tance pour un vieil Etat européen, excè dent les forces d'un jeune Etat. La France, par exemple, a pu se laisser entraîner en moins d'un siècle à ses conquêtes successives de l'Algérie, de la Tunisie, du Maroc, de l'Indo-Chine, de Madagascar, de l'Afrique occidentale et du Soudan sans renoncer à ses possessions 'Amérique et du Pacifique, mais la '-ance a une nombreuse armée. L'Union uéricaine, en dehors de sa flotte et de ses volontaires, n'a point d'armée, et elle n'en aura jamais, à moins d'une révolu tion improbable, ou d'une de ces crises terribles où l'existence même des peuples est engagée et qui font alors sortir les régiments de dessous terre. Or, pour annexer, pour occuper des provinces livrées à d'ardentes divisions politiques, à de meurtriers conflits militaires, dont la pacification même ne peut s'ébaucher que sous l'empre de la force et par contrainte, il faut, non seulement des corps d'armée, mais aussi des réserves de corps d'armée pour la relève. Comme l'a dit approximativement le président Wilson, c'est une affaire de cinq ou six années et de deux cent mille hommes. Si l'on considère que chaque soldat reviendrait, à vingt francs par jour, on calculera qu'en cinq ans l'intervention ne coûterait pas aux Etats-Unis moins de huit milliards. Huit milliards à sortir du trésor public ! Sans compter la désas treuse répercussion des événements sur la prospérité générale. On comprend la résistance de M. Taft et de M. Wilson. Kikmin Çhari.f.rie Dépêches télégraphiques (Service de /Ar/ence IJAVAS) OANS LES BALKANS* La révolte en Epire Athènes, 4 mars. Mufid-bey, membre (ie lu commission internationale, a conseillé aux musulmans de l'Epire de réclamer le maintien des troupes grecques avec les autorités' et la [.gendarmerie albanaise pour assurer l'ordre. On annonce que trois cents gendarmes alin-nais, concentrés à Durazzo, se sont mutines en recevant l'ordre d'aller à Yaiona. Ils auraient déclaré ne vouloir obéir qu'à Éssad-pacha. Des gendarmes de Valoir:, arrivés a Durazzo, ont été renvoyés par les mutins. I n engagement sanglant ne put éire évite que grâce à l'intervention île l'ancien gouverneur de Durazzo, Ilamid-bey. Tous les districts de la province d'El l'.asan ainsi que plusieurs villages musulmans se sont déclarés contré le gouvernement d'un prince chrétien. Oïl signale des engagements quotidiens avec les soldats d'Hakkis-pacha. Il y aurait eu de nombreux tués et blessés. Les communications avec El Basai) sont interrompues. Le 111 télégraphique de Durazzo à Y lona est coupé. On raconte qu'à la suite de sévices infliges aux habitants de Coritza par les tosques alir-nais les Grecs se sont assemblés, et sont ailes, conduits par le maire, chez le mufti qu'ils ont acclamé ainsi que le Cheikh-UMslarn et le patriarche, en poussant des vivats devant les églises et les mosquées. Ils se sont rendus devant la maison (î'Essad-pacha en poussant des acclamations. Le mufti a prononcé un dis cours. Les relations turco-bu!g,?res Co.vsi'antinople, 4 mars. — Contrairement au bruit selon lequel les relations turco-buîgares seraient moins cordiales que précédemment,, une note officieuse parue dans le journal Jeune-Turc assure que ces relations n'ont pas subi la moindre altération. Toutes les questions pendantes entre les deux pays sont traitées dans un esprit amical, et les négociations pour le traité de commerce turcô-bûlgare seront roi-cément longues mais elles progressent néanmoins normalement. Les deux pays réussiront à conclure sans l'intervention d'un tiers, un traité pleinement, satisfaisant. La question des PQinaks a reçu une solution conforme aux accords intervenus entre les deux Etats. La note conclut en déclarant que les relations turco-bulgares sont empreintes de la plus grande cordialité. Le boycottage contre les Grecs Athènes, 4 mars. — On mande de Suiyrne que le boycottage contre les Grecs a pris une. grande extension dans la ville. Des gardiens sont placés devant les boutiques grecques pour empêcher la vente des marchandises. La situation empire journellement. La réponse à la note de la Grèce Londres, 4 mars. — Selon une information émanant de Grèce, les puisances s'occupent toujours de la réponse à faire à la note de la Grèce. Les milieux diplomatiques n'attachent pas une grande importance à la participation de soldats grecs aux manifestations d'Argyro-castro en faveur de l'autonomie de l'Epire. Les Grecs disent qu'il s'agit simplement de soldats appartenant à l'Epire qui sympathisent naturellement avec leurs compatriotes. LA REVOLUTION MEXICAINE Un journal supprimé et ses rédacteurs emprisonnés La-Ver.a Cri z, \ mars. - Le nouveau journal El Monitor a été supprimé par le gouvernement et le personnel tout entier, comprenant. , six rédacteurs, a été emprisonné. Ils sont accusés d'avoir mis en circulation de fausses nouvelles tendant à exciter l'animosité populaire contre les Etats-Unis. Le premier combat naval Nogales, \ mars. — Le premier combat naval de la révolution actuelle a eu lieu aujourd'hui, entre les canonnières Marelos'et Guer-rero. au large du port, de Topolobopo et la canonnière fédérale Tampico. Le combat est resté sans résultat. Les canons du Tampico auraient eu une plus grande portée et a,près une demi-heure de combat, le vaisseau fédéral s'est retiré sans avaries. *** Saint Pétersborg, 4 mars. — L'organe du ministère des finances publie aujourd'hui la note suivante : La Gazette de Cologne a publié le 3 mars une information sur de prétendus préparatifs de guerre à la frontière occidentale de la Russie. Le soir de la même journée cette nouvelle a provoqué une inquiétude assez vive à la bourse de Paris, inquiétude qui a eu sa répercussion sur les valeurs russes cotées à la bourse de Paris. Cette inquiétude s'est communiquée aujourd'hui à la bourse de Saint-Petersbourg qui. sous l'influence de cette nouvelle, a montré une grande consternation .accrue encore par les manœuvres des spéculateurs à la baisse. Nous sommes autorisés à déclarer formellement. que l'information de la Gazette de Cologne est dénuée de. tout fondement et qu'elle n'est qu'une simple invention. L'état de siège au Brésil Rjo-de--Janeiro, 5 mars. — A la suite d'une léance orageuse au club militaire, et en raison <\e la situation dans l'Etat de Ceara l'état de siège a été décrété pour Rio, Nicteroy et Pé-tropolis.L'impôt sur le revenu en France Paris, 5 mars. — Une note Havas dit : Le ministre des finances a soumis au début de la séance à la commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu, une série d'articles destinés à remplacer le titre 2 du projet de la commission et par suite à remettre simplement au point-, les impositions frappant, les valeurs mobilières. Des journaux ayant eu communication de ce nouvel impôt en ont conclu que M. Cail-laux proposait de consacrer ainsi l'immunité de la rente française. Rien de tel n'a jamais été dans les intentions du ministre des finances, qui reste fidèle aux idées qu'il a exprimées dans son projet de 1007, et depuis à la tribune de la chambre. Il saisira la première occasion de s'en expliquer.La "leçon suédoise" il Chaque jour, dans les deux hémisphères, les faits montrent que c'est folie de compter sur ce qu'on appelait jadis « la foi des traités ». Les Suédois redoutent de voir le tsarisme chercher dans une conquête, qui dans l'état actuel de défense de la Suède serait relativement aisée, un dérivatif aux graves préoccupations intérieures que révélait naguère encore au conseil de l'empire le baron de Rosen. Cette attaque est-elle à craindre ? Rappelons qu'en 1908 une convention a été signée à Saint-Pétersbourg par les représentants de la Russie, de l'Allemagne, de la Suède et du Danemark pour le maintien du statu quo dans la Baltique. Le même jour, une convention analogue regardant la mer du Nord était signée à Berlin par les représentants de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France, du Danemark, de la Hollande, de la Suède. Ces deux actes solennels avaient pour objet le maintien du statu quo territorial des territoires baignés par les deux mers. Et la Suède veut une armée et une marine capables de la prémunir contre une dangereuse éventualité. L'armée suédoise est une armée de milices, la marine ne dispose que de treize petits navires, de construction très ancienne et de types démodés. Les fortifications sont de valeur très médiocre. Avec une ligne de côtes sur la Baltique de neuf cents milles, aussi mal défendue, la Suède ne peut offrir aucune résistance sérieuse à une attaque venant de l'est. Dans une tournée de conférences, dont nous avons parlé ici-même il y a trois ou quatre mois, l'explorateur Sven Hedin s'est fait l'interprète des craintes que lui suggérait son patriotisme. Elles eurent sur les paysans suédois, dont la classe sociale a une grande importance en Suède puisque, jusqu'en 1866, ils formaient un Etat séparé dans le royaume, avec leur parlement particulier — une influence profonde qui a eu son aboutissement, le 6 février dernier, dans la manifestation qui amena trente mille d'entre eux à Stockholm pour défiler devant le roi en un cortège où flottaient les bannières des provinces et des paroisses. On connaît l'aboutissement de cette manifestation formidable et, pour nous, extrêmement révélatrice d'un état d'esprit qui choque nos habitudes de veulerie politique. Elle entraîna la chute du ministre Staaf, dont l'acte initial avait été de retarder la construction du cuirassé Sverige, que l'opinion publique imposa par une souscription qui produisit vingt-cinq millions de francs. Le ministère n'était plus d'accord avec le-pays sur la défense nationale ; il n'était plus d'accord avec le roi, que soutenaient contre lui ouvertement les paysans. Il démissionna. Le nouveau cabinet, présidé par un jurisconsulte universellement connu, M. Kjalmar de Hammars-kjôld, n'a pas duré longtemps. Mis en minorité par les conservateurs et les socialistes, le gouvernement décida la dissolution du Riksdag et des élections générales, qui auront lieu dans quelques semaines. Maintenant, par crainte de la Russie, la Suède va-t-elle se jeter dans les bras de l'Allemagne ? Cette politique a pour champion le professeur Fahlbeck. Dans la Revue, M. Erik Sjoestedt proteste avec véhémence contre cette alliance qui ruinerait l'industrie et le commerce de la Suède, la rendrait économiquement tributaire de l'Allemagne, lui imposerait d'insoutenables charges militaires et assurerait infailliblement à la Suède l'invasion russe par le nord. Dans cette même étude, M. Erik Sjoestedt fait remarquer avec raison que la neutralité ne se proclame pas : elle s'achète et elle se défend. Il faut, dit-il, qu'un pays neutre donne l'impression, à la nation qui voudrait l'envahir, que son armée n'en sortirait pas. La thèse socialiste, au Riksdag, était, au contraire, que la Suède n'est guère en position, quel que fortes que soient ses défenses, de résister avec succès à une attaque russe. Il est vrai que le but avoué du socialisme suédois est l'abaissement de la monarchie et l'établissement de la république. Son chef, M. Branting, dans une interview au Daily Chronicle, avoue bien que le « tsarisme » constitue un danger continuel pour la Suède, mais « ce danger n'est pas immédiat ». Bousculant ces théories et ces phrases, le paysan suédois, qui trouve, il est vrai, plus que le nôtre, dans ses traditions, un esprit militaire bien plus accentué, n'hésite pas à donner et son or et son temps, et sa vie s'il le faut, pour garder à sa patrie sa liberté et son indépendance. Combien chez nous, malgré la dure leçon des événements, malgré le spectacle de tant de traités déchirés impunément, malgré les armements menaçants de nos voisins, en sont encore à regretter en de vaines théories le « militarisme » de notre gouvernement, cause des grands sacrifices d'ordre fiscal que l'on nous réclame aujourd'hui. Que ces « sacrifices » aient été précisément ceux qu'il eût fallu établir d'après une stricte justice distributive, on peut en douter. Mais consolons-nous. Nul ne peut douter que d'autres sacrifices suivront : cette fois, la finance ne sera plus la « seule » sacrifiée. Il faut que ce soient toutes les classes de la nation qui participent à une organisation définitive de notre défense nationale. Nous voulons vivre comme nation, rester indépendants : notre force, notre salut ne nous viendront que de nous-mêmes. Il faut acheter ce salut par une armée solide, par des fortifications appropriées, par l'organisation de défenses maritimes adéquates. Et c'est là la « leçon » que nous apprend le paysan suédois. — J. T. EXPOSITION MARC-HENRY MEUNIER .huilais plus fie salons de tout genre n'oni sollicité l'attention des Anversois. La peinture nous envahit et nous submerge. Chaque jour voit éclore son exposition et l'on peut se demander quel beau courage anime ceux qui les organisent, ou si désormais èliacun de nos concitoyens a de la toile peinte plein sa mai son. Chose curieuse, lorsqu'on y pénètre dans ces maisons, on y trouve, a quelques exceptions près, de navrants exemplaires de la vieihe et maussade peinture amorpne d'il y a trente-cinq ans. Ou vont alors tant d'œuvies exposées ï Serait-il vrai que les salons ne profitent plus gaere qu a ceux qui en louent les salles ? Et tous ces c.,ef-d'œuvres plus ou moins authentiques s'en retournent-ils triste ment vers les ateliers mornes d'où le déménageur les retira ? On peut le croire. Le résultat de cette pletnore est aussi préjudiciable que possible aux vrais artistes, à cette catégorie de peintres et de dessinateurs doues a laquelle appartient M. Marc-Henry Meunier, 1 e.\pv.saiit actuel du Cercle artistique. Comment le public défiant et comme ahuri de 1 assaut dont son portefeuille est l'objet, se décidera t-ii à discerner ici talent et à ne reconnaître aiileuis que de pâle et paisible ro.iiiue ? C'est à la critique sans doute, qu'il appartient de le guider. Mais les marchands de tableaux qui la vont dépréciant et maudissant, a cause du tort considérable qu'elle causa i n iguère a leurs stocks désormais invendables, lui ont fait bien du mal à leur tour. Et le bourgeois, enlin, se défie. Il ne comprend pas que le meilleur critérium est encore celui de i émotion que nous procure une œuvre et qu'il faut, que l'artiste, quel qu'il soit, ait vibré pour nous faire, vibrer a notre tour. Interviennent ensuite toutes les qualités de métier, puis enfin le goût personnel de l'acquéreur. Mais nous n'aspirons pas ici à l'honneur d,e tenter un cours d'esthétique ni de nous essayer à fixer les principes du parfait acheteur de tableaux. C'est du salon Mare-Henry Meunier qu'il s'agit. Et nous y revenons. Nous ne sommes pas loin d'ailleurs de notre sujet. M. Meunier est précisément de ces peintres dont la séduction s'exerce, à première vue, par l'intensité du sentiment que dégagent leurs toiles et leurs dessins. A la manière des plus grands, il sait isoler tel coin de nature, telle coulisse, telle soupente, telle courette de l'habitation humaine, par quoi toute une vie se révèle soudain avec toute l'âme du peuple qui les hante. Par un don neuf, audacieux et vigoureux de voir les choses à sa manière, de les couper par une mise en page imprévue et de ne signaler à notre attention que ce qui fait le meilleur de leur caractère intime et profond, il arrive a leur conférer cette ressemblance « frappante » qui est l'idéal toujours lointain des portraitistes. M. Meunier se penche avec un égal amour attentif sur le cher visage ridé de la Wallonie, et sur la face rubiconde des Flandres. Tout les aspects du beau pays lui sont matière à méditation et sujet d'enthousiasme. Sa force les étreint, sa tendresse les célèbre, et les soixante-dix eaux fortes, les gouaches, les pastels de ce salon, ne sont autre chose qu'un hyuune extasié à ! l'âme des terres bien-aimées. Aussi sa sincérité fait-elle ici merveille, et chaque cadre donnera au passant la sensation charmante de retrouver cet aspect même qu'ii rêvait de fixer ajors qu'il traversait l'Ardenne où la Campine. LE MONUMENT APPELMANS La commission des monuments vient de faire parvenir à la Ville son avis motivé quant à l'emplacement et aux dispositions du monument Appelmans. II résulte de cette communication que l'endroit choisi a rallié les suffrages de la commission. Appelmans resterajen place. Les critiques formulées portent sur les points que voici : Il faudra modifier la disposition des blocs de pierre qui servent de soubassement au monument, de telle façon que les pierres sculptées se trouvent au-dessus des entassements. Eii outre les sculptures, de même que la balustrade, devront être exécutées dans le style de cette partie de la tour dont Appelmans fut sans conteste l'auteur. Enfin la statue même du génial architecte devra être reculée légèrement vers la gauche, de manière à n'être plus coupée dans sa ligne par l'arrêt du contrefort de la tour, lorsqu'on regarde le monument du Marché-aux-Gants. En substance la vieille question du monument Appelmans est, après dix ans, résolue. Tout le monde s'en réjouira. Ne pourrait-on indiquer par une inscription que c'est feu M. Arthur Van den Nest qui en fit don à la Ville ? POUR NOS SEA-SCOUTS Nous avons parlé tout au long de la constitution à Anvers d'un corps de sea-scouts. Voici le programme d'instruction qui vient d'être élaboré pour ce nouveau groupe, placé sous la présidence de M. Rob. Osterrieth et sous la direction technique de M. J. Singleton : La discipline. — L'habitude d'obéir aux supérieurs ; compréhension du devoir ; sacrifice de soi-même. L'enseignement moral. La charité; la poli: tesse ; le courage ; la pureté ; les bonnes actions ; le respect de soi-même ; l'honneur. Lf. patriotisme. — L'amour du pays : le de-vouement au roi ; le développement du désir d'être un citoyen loyal et, utile. La santé. - Le développement physique par des exercices et des jeux en plein air : modération dans l'emploi du tabac et. de l'alcool : alimentation convenable ; propreté physique. L'observation. — Développement des facultés de perception : jugement des distances, des hauteurs, largeurs, poids, nombres, etc. ; chercher tous moyens pour devenir un homme de décision : étude des arbres, des animaux et leurs habitudes : des marches à la campagne [listes, points de repère, notes de route) : lecture de cartes de terre et de mer. La natation. — Sauvetage ; premiers soins différentes méthodes) ; cordes et bouées de sauvetage. Le canotage. — Ramer et godiller. Comment attacher un canot ; explication des marées : différentes espèces de canots, périssoires, etc. Navigation a la voile. — En canot, yacht, navire : noms des voiles : manœuvres différentes espèces de yachts et de navires. Navigation a vapeur. — Bateaux de différentes espèces ; arrimage ; emplacements dans les ports : grandes routes de commerce. Fleuves, cours' d'eau. — Réglementation: droits ; péages. Ports. — Etude de, et comparaison ç aménagement des ([liais et des bassins ; cargaisons ; service consulaire ; service de santé. La peche. — Etude du commerce. Formation de la marine de Belgique : Divers. — L'ambulance ; télégraphie optique et sans fil ; cosmographie élémentaire (météorologie; astronomie) ; la boussole ; menuiserie ; réparation des voiles et vêtements ; la cuisine ; nœuds, épissures, etc. INTÉRIEUR L'aviation mliitasre Nos escadrilles manquent de sous-officiers. Afin de parer à celte insuffisance, M. le ministre de la guerre vient de décider que les aviateurs Civils pourront désormais être incor porés comme miliciens et comme volontaires à la compagnie d'aviateurs. Rapidement, ils pourront être promus sous-officiers. Les capo raux et sous-officiers aviateurs compteront en sus du cadre ordinaire ; les seconds seront nommes adjudants et, en cas de rengagement compteront à l'effectif des escadrilles où ils pourront remplacer des olflciers: ils recevront les mêmes indemnités que les officiers aviateurs. Après deux années ue service, le sous-officier pilote pourra, sous certaines conditions, être nommé sous-lieutenant ue resenc. L'inspection des mines M. Caeliiwaert, député socialiste ue Uiarle-roi, a déposé une proposition de loi insinuant des délégués ouvriers a l'inspection des mines de houille belges. L'auteur de la proposition déclare qu'il ne met en doute ni la compétence ni la vigilance des ingénieurs et des inspecteurs des mines, mais d'après lui les surveillance des mines ne sera efficace et complète que le jour où des inspecteurs ouvriers bouilleurs, choisis et nommés par les travailleurs de la mine eux-mêmes, prendront place auprès des inspecteurs officiels. Dans nos grandes villes Ils -ont intéressants les chiffres que voici, cités par M. Waxweiler dans la coin.i.unie i-tion qu'il fit à la commission des XXXI. M. NVaxweiler s'est enquis du nombre des contribuables et non contribuables formant le corps électoral à Bruxelles, à Gand et. à Liège. Les 24,000 électeurs communaux bruxellois comprendraient 10,000 contribuables et. 14,000 non-contribuables. Les 31,000 électeurs communaux gantois comprendraient 11,000 contribuables et 20,000 non-contribuables. Les 30,000 électeurs communaux liégeois comprendraient 11,000 contribuables et. 19,000 non-contribuables. Télégrammes de presse à tarif réduit A partir du 15 mars prochain, les télégrammes de presse à tarif réduit seront ada.is dans les relations entre la Belgique et la plupart des pays de l'Amérique du nord, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du sud. Les bureaux télégraphiques sont en possession de tous les renseignements qui concernent le fonctionnement de ce nouveau service. Les vagabonds Les vagabonds sont en ce moment l'objet de l'attention du ministre de la justice. La commission de bienfaisance de son département étudie en effet, à l'heure actuelle, le moyen de coopérer efficacement à leur reclassement. Cette étude servira de base à l'élaboration du projet de loi, qui sera soumis à l'approbation des chambres au cours de la prochaine session parlementaire. Cette question du réclassement des vagabonds est l'une des plus complexes, des plus délicates qui soient. Jusqu'à présent, les nombreuses œuvres privées et les refuges ou les dépôts de mendicité, — œuvre officielle, — n'ont guère donné les résultats qu'on pouvait espérer. Le mal vient de ce que, jusqu'à présent, on a traité en vagabonds des travailleuses dépourvus momentanément de ressources. Il faudrait donc, une fois pour toutes, qu'une distinction soit établie entre les vagabonds volontaires et. ceux qui sont réduits au vagabondage par des causes indépendantes de leur a^olonté. Un parc national On en a parlé souvent déjà : mais l'idée aujourd'hui a pris îorps et elle fait son chemin. Une ligue s'est constituée ; elle a de nombreux adhérents et elle est disposée à marcher de l'avant et rapidement. Cette ligue, c'est la Ligue de la défense de la Fagne, qui compte dès aujourd'hui tous ceux qu'émeuvent les nombreuses tentatives de dévastation de la Haute-Fagne. Elle vient de prendre la plus louable initiati\"e. Sous l'impulsion de son actif président M. Albert Bonjean. elle propage en ce moment, par voie de circulaire, l'idée de la création d'un parc national sur le point culminant des Hautes-Fagnes. Il faudrait pour cela acquérir 675 hectares de terrain, ce qui coûterait environ 60,000 francs. Et ainsi serait sauvegardé ce site unique, incomparable, un des coins les plus pitoresques de notre pays. On se rappelle que déjà en 1908. feu M. Jean Malëmpré, député de Verviers, avait saisi le parlement, de la question. D'autre part, en 1912, l'Académie des sciences, sur la proposition de M. Léon Frédéricq, professeur à l'Université de Liège, a voté un vomi en faveur de la constitution d'une résen'e dans les Hautes-Fagnes.Le trafic des écus Le trafic des écus vient de receA'oir un coup mortel : un arrêté royal vient de prescrire.aux bureaux de douanes de ne permettre la sortie des monnaies d'argent, que lorsqu'elles sont transportées par chemin "de fer ; or, le chemin de fer perçoit, alors une taxe pour l'accomplissement. des formalités douanières et le bénéfice des trafiquants devient très restreint. Le transport par automobile étant interdit, les trafiquants n'auront plus qu'une ressource : passer la frontière en fraude, ce qui est assez périlleux. Le budget de la guerre Le budget de la guerre a été examiné, mercredi, en section centrale. Le rapport, qui a été approuvé a été déposé sur le bureau de la chambre au cours de la séance. Une série de questions ont été posées, et des observations ont été faites, notamment en ce qui concerne le nombre des officiers de réserve, les. nouvelles garnisons ; l'état des travaux d'Anvers ; les dispositions des troupes en vue de la réorganisation de l'armée. C'est M Pirmez qui a été nommé rapporteur. Le service des chèques postaux Le service des chèques postaux a pris rapidement la plus grande extension. En février 1914, les titulaires de compte .étaient au nombre de 5,175, ayant un avoir global de 9,836,296 fr. 37. Pendant le mois, l'avoir moyen journalier a été de 13,626,162 fr. 20. Les inscriptions aux comptes pendant le mois de février se sont élevées aux montants ci-après : Versements : 54,019,198 fr. 13 (494 millions, en chiffres ronds, depuis le 16 avril 1913). — Virements internationaux : 451,348 fr. 25 '5,700,000 francs depuis le 16 avril 1913). — Virements internés : 68,977.017 fr. 06 (625 millions id.). — Chèques au porteur payés : 36,06^.331 fr. OS (348 millions id.). — Chèques nominatifs et. divers : 48,387,643 fr. 20 (135 millions id.). — Total des opérations 178 millions en février 1914, 1.600 millions du 16 avril 1913 au 2<8 février 1914. Pendant les dix premiers mois de son activité, le service des chèques et virements postaux des postes impériales allemandes n'avait fait, des opérations que pour 1,202 millions de francs. Or, la Belgique compte 7.62 fois moins d'habitants que le territoire des postes impériales allemandes. Nouvelles voies ferrées Le ministère des chemins de fer fait dresser actuellement les projets de nouvelles lignes vers l'Allmagne. Il y a d'abord une ligne de Louvain vers Aix-la-Chapelle, en passant par Tongres et Gemmenich. Le tronçon Gemme-nich-Aix-la Chapelle sera construit le premier, et les négociations avec l'Etat prussien sont en cours : chacune des deux nations payerait les frais de construction de la ligne sur son propre territoire. Il y a ensuite une nouvelle ligne de Liège (Guilleniins) à Welkenraedt, par dédoublement de la ligne de la Vesdre. Les travaux sont déjà en cours de T.iége à Chênée. La ligne aura des courbes à rayon minimum de 1,300 mètres, et les trains pourront marcher à 140 kilomètres à l'heure. Elle aura 21 kilomètres et coûtera environ 27 millions. Des rac cordements à la ligne actuelle sont prévus à Welkenraedt, Verviers, Chênée et Pepinster. Dans cette dernière localité, sera établie une halte pour l'échange des correspondances directes entre les trains rapides de Cologne et de Spa. Les rampes seront au maximum de 6 m ni, afin de pouvoir augmenter la charge des trains. L'Etat se propose de construire, d'autre part, une gare de formation à Colonstère ; cette gare aura trois kilomètres de développement., supprimera la gare d'Aulnoye, et aura des raccordements directs avec la ligne de l'Ourthe, avec la ligne des plateaux de Hervé, aux deux lignes de la Vesdre, avec, la ligne nouvelle de Fexhe-le-Haut-Clocher, sans passer par Kinkempois, et avec la gare de Kin-kempois. Un embranchement, passant par les voies de la Vesdre, reliera en outre la future gare à la ligne de Liège à Maestricht. Dans toutes les directions, le mouvement des marchandises se fera de façon indépendante. Les plans de la ligne de Kinkempois à Fexhe-le-Haut-Clocher sont terminés. Enfin, il est question d'une nouvelle ligne de Tongres à Fexhe-le-Haut-Clocher et du prolongement de la quadruple voie de Fexhe-le-Haut-Clocher à Lan-den : ce-'i fait partie d'un plan d'ensemble destiné à mettre le bassin de Liège en communication directe avec la province de Luxembourg et le bassin de Briey. Disons anfin que la gare de Liège (Guille-mins) sera transformée quand elle sera débarrassée du mouvement des trains de marchandises.L'inauguration du canal maritime de Bruxelles Plusieurs journaux annoncent qu'à la suite d'une visite des travaux du canal faite par les membres du conseil d'administration de la société, sous la présidence de M. le gouverneur Beco, l'entrepreneur, M. Dumon, aurait déclaré que les travaux seraient terminés pour le 25 juillet prochain, ce qui tendrait à dire que les fêtes de l'inauguration pourront être fixées à cette date. Renseignements pris à source autorisée, nous croyons pouvoir dire qu'aucune résolution n'a été prise en ce sens. Ce n'est guère que vers la mi-avril que l'on sera en mesure de fixer une date certaine. En effet, il ne faut pas sulement compter avec 'e mauvais temps éventuel, mais tenir compte de ce que les travaux sont loin encore d'être achevés dans la quatrième section ; il en reste pour plusieurs millions. L'élevage du cheval de guerre Le ministre de la guerre vient de donner-suite aux vœux émis" par la commission de l'élevage du cheval de guerre en Belgique en faisant agréer dès cette année quatre cents juments. Les produits de ces juments seront acquis par la remonte à l'âge de trois ans et demi et au prix de 1.100 francs si ces montures satisfont aux conditions d'achat normales de la remonte. Les ministères de l'agriculture et des finances examinent en ce moment les propositions de la commission tendant, à exonérer les juments agréées de la taxe des chevaux de luxe et accordent aux meilleurs poulains une prime de majoration de 200 francs. Le Jockey-Club, toujours au premier rang lorsqu'il s'agit d'une initiative patriotique, accorde, dès à présent, une prime de 50 francs à tout cheval né et élevé dans le pays et acquis par la remonte, nos grands organismes hippiques, ayant à leur tête la Société royale hippique, ont manifesté l'intention de suivre ce bel exemple, bref les encouragements pécuniaires ne manqueront pas à nos éleveurs pour les inciter à élever de bons produits à des prix rémunérateurs. Les commandants de brigade de gendarmerie viennent d'être invités à dresser pour le 15 mars la liste des propriétaires désirant faire agréer leurs juments. Dès que celles-ci seront connires, il sera organisé au centre de chaque région d'élevage un concours destiné à sélectionner les juments qui seront agréées. Des avantages divers seront affectés à ces concours et constitueront dès le début un précieux et utile encouragement pour nos éleveurs. Il est formellement, stipulé que le fait pour un propriétaire de faire agréer sa jument n'implique pour celle-ci aucune espèce d'engagement, car il reste toujours libre de disposer de la jument et du poulain comme il l'entend. Les intérêts belges en Russie On mande de Saint-Pétersbourg que l'organisation des services de la Société d'études dans la capitale.russe sera bientôt chose faite. M. Timacheff ,ministre du commerce et de l'industrie, a promis à M. Lauwick, secrétaire général de la Société d'études, l'aide effective de son département en vue de l'organisation de ce secrétariat, à Saint-Pétersbourg. Le successeur du comte Kokovtzoff, M. Bark, a accordé l'une de ses premières audiences à notre distingué compatriote. 11 lin a promis le concours du ministère des finances pour la réalisation du but que se propose la Société d'études, dont il a déclaré apprécier hautement les efforts et les travaux. La culture en Belgique Voici comment se répartissent les diverses cultures, dans notre pays. Ces chiffres sont extraits du discours de M. le ministre de l'agriculture, dans la discussion de son budget pour 1913 : Avoine : 272,000 hectares (15.48 p. c.) produisant 114 millions de francs; prairies: 268,000 hectares (14.88 p. c.) produisant 135 millions de francs ; seigle : 159,000 hectares 14.33 p. c ) produisant 97 millions de francs ; prairies fauchées : 220.000 hectares 12.17 p. c.) pour 65 millions de francs ; pommes de terre : 160,000 hectares (8.55 p. c.) pour 264 millions de francs (le record de la valeur de production) ; froment : 159.000 hectares (8.80 p. c.) pour 87 millions de francs ; betteraves fourragères : 71,000 hectares (3.92 p. c.) pour 84 millions de francs ; betteraves sucrières : 52,000 hectares (2.87 p. c.) pour 51 millions de francs. Ajoutons à cela que la culture du tabac produisit, en 1913. 25 millions de francs. Les lâchers de pigeons voyageurs en France Il a été constaté par le service compétant, en France, que la prescription relative à l'avis préalable de quinze jours pour les lâchers Individuels de pigeons voyageurs sur' le territoire de la République ou les lâchers non prévus à longue échéance n'était pas rigoureusement observée. Il en résulte que les fonctionnaires chargés de la surveillance ne sont pas toujours prévenus en temps utile. Afin d'éviter le retour de ces inconvénients, il est porté à la connaissance des sociétés et amateurs colombophiles belges que. désormais, faute d'envoyer leurs avi£ dans les délais prescrits, les contrevenants se verront interdire la mise en liberté de leurs volatiles. D'autre part, il arrive fréquemment que les avis de lâcher sont adressés à M. le ministre de l'intérieur de la république. par cartes postales on par lettres ne contenant pas les renseignements désirables. Une formule conforme au modèle devra, à l'avenir, être remplie par les organisateurs de lâchers étrangers sur le territoire français. En outre, en cas d'annulation d'un lâcher antérieurement décidé, les organisateurs sont tenus, conformément aux instructions en a1 gueur. d'avertir la direction de la sûreté générale trois jours avant la date d'exécution, pour les étapes en deçà de Paris, et quatre jours pour les étapes au delà. Ces délais ne doivent pas être compris du jour de la remise à la poste de l'avis d'annulation, mais bien du jour de la réception de cet avis à la direction de la sûreté générale. Les intéressés sont invités à observer* régulièrement- ces délais.

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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