Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 18 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8911n7zm6f/
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nm i" J » . _ . . No 64 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ooqo ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CMT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journa ACTUALITÉ! REPRESENTATION PROFESSIONNELLE Voici une idée originale qui n' cependant pas à proprement parler u idée neuve. Un sociologue français, Bernard Lavergne, a constaté, corni bien d'autres moins attentifs, que recrutement parlementaire est vraims trop limité. Sous prétexte que nos asse blées délibérantes entourent une tribu où l'on monte pour discourir, l'électe est trop enclin à accorder ses préférem à des orateurs et plus particulièremen des avocats dont il semble que ce s avant tout le métier de parler. Il y a tr d'avocats dans nos parlements et, cq me les médecins sont naturellement pi tés à s'occuper d'hygiène, partant d'à vres sociales aboutissant à l'hygiène en procédant, les médecins se rencontre aussi dans les conseils élus en quant parfois excessive. Il semble que certai avocats deviennent députés ou sénateu par destination, et certains médecins, p nécessité. Les autres professions ne sont pas ob gatoirement représentées et semblent l'être jamais que par accident, non poi parce que mais quoique. Sans rien e> gérer ni défigurer, avec la volonté laisser à cette théorie la gravité qu'e comporte, en raison des bienfaits q pourraient résulter de son application, peut dire que les photographes, les ba dagistes, les menuisiers, les notaires, 1 plombiers-zingueurs, les marchands peaux de lapin, les professeurs de billa ne sont représentés ni à la chambre, ni. sénat, ni dans les conseils provinciaux < communaux en tant que photographe bandagistes, menuisiers, notaires, plor biers-zingueurs, marchands de peaux i lapin et professeurs de billard. Ils p raissent relégués en marge de la poli que. La loi les proclame électeurs ; la tr dition les rend inéligibles. Ils sont nés ils vivotent pour subir la loi, non av la faculté de contribuer à la préparer, t point de vue politique, un numisma qui aura du génie sera toujours inférie à un avocat qui n'aura que de la façon' et un peu de talent. Supposez aujourd'hui en France, da le département de Vaueluse, une comp tVUbn électorale entre l'illustre entomol giste Henry Fabre et un petit avocat ( l'arrondissement : l'admirable sava sera infailliblement battu. Pourtant, est au sommet de sa gloire, puisque s concitoyens ne veulent pas attendre mort pour lui élever une statue. Ils 1 dédient un monument de marbre et ( bronze ; ils ne lui accorderaient pas leu suffrages. Dans les dernières années de sa vi le grand chirurgien Dupuytren fut attei d'un accès de parlementarisme^ interm lent et sous-cutané. Il prit la poste courut à Limoges, son pays d'origine, ( des élections se préparaient : il fut bat à plate couture par un jeune stagiai de vingt-cinq ans I Pourtant, il éta alors au faîte de la renommée, médec du roi Louis-Philippe, grand-croix de Légion d'honneur, directeur de l'Hôte Dieu. Ses concitoyens estimèrent qi leur petit avocat serait plus que le grai homme compétent en toutes choses. Cette compétence universelle de l'av cat pourrait bien être un des plus solid préjugés de l'opinion. Nous croyons v lontiers l'avocat capable de résoudre to les problèmes mieux et plus vit-; que l'a chitecte ou le pharmacien, voire miei et plus vite que le professeur d'universi qui fait des avocats toute l'année ; et cel impression — qui est le plus souvent ui erreur — résulte de ce qu'à nos yei l'avocat est inséparable de l'orateur. Nous acceptons très facilement le pre lige de l'orateur sans trop regarder à qualité de son éloquence et, comme noi professons cette illusion que la politiqi des assemblées se modifie sous l'influe ce de la parole, ce sont naturellement d avocats que nous y déléguons de préf rence. Puisqu'à la chambre et au séna nous expédions un représentant poi qu'il parle, autant en choisir un qui t ait l'habitude. Or, jamais un discours n'a exercé moindre influence sur les assemblées p litiques. Jamais ! Adolphe Thiers en convenu : « Il peut arriver, disait-il, qu force de talent on change l'opinion d'ui assemblée ; on ne changera jamais se vote.» A part quelques surprises où glisse souvent un peu de trahison, toi les résultats des scrutins parlementait' sont connus à l'avance et l'éloquence d orateurs engagés dans le débat n'y pe rien. Alors pourquoi continuons-nous < nous faire représenter par des avoca si l'influence oratoire qui nous les ff préférer est de nul effet ? Ne devrior nous pas, au contraire, introduire da: les parlements sinon des élus muets i naissance ou devenus muets par act dent, du moins des hommes volontair ment silencieux, qui ne gaspilleraient p, leur temps en inutiles bavardages ? ( serait à considérer, mais tel n'est pas point de vue auquel s'est placé M. Be nard Lavergne. Il invoque pour préconiser la représe tation professionnelle d'autres moti d'ordre plus général que nous allo: énoncer. L'étude offre un intérêt tout spéci pour des pays comme la France, l'Angl terre, la Belgique, l'Espagne, où une p riode électorale est en gestation. Cette réforme est depuis plusieurs a nées au premier rang des préoccupatioi publiques, mais jusqu'à présent, on s'e soucié surtout de rendre plus équitab la représentation des opinions politique et l'on a presque complètement négl 2 celle des intérêts économiques et social Nous avions déjà une R. P. Nous en voici deux ! (A suivre.) Firmin Ciiaw.erie. 3St Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence 1IAVÂS) dans les balkans le Comités de rapprochement ;ij[ constant inoim.k, 17 mars. — La citation d' . comité turco-russe polir améliorer les relsuie entre la Russie et la Turquie est annone ne officiellement par le Tanink. Le comité se co Ul* pose de plusieurs députas, de deux sérïatei .es et iln directeur de I'IkdÂm, du consul gêné i • de Russie, du premier drogman de Tambas de, d'au ires fonctionnaires el de joùrnalist L'association turco-anglaise fondée ici ~pt. op seconder l'œuvré du comité ottoman de L< ilï- dres travaille au rapprochement de l'Anglet , re et de la Turquie. Parmi ses membres trouvent l'ancien grand-vizir Ghali Mouktar 'll~ l'ancien ministre Nail. OU —- ut, la revolution mexicaine ^ Ii'Alu:/, I? mars. — Le général Villa a qui Chihuahua avant, le lever du jour. II marc avec ses troupes vers le sud dans la directi l's de Torreon. ar 1—r- Le nouveau gouverneur de Varsovie Sai.nT-PÉTERSBOTîrg, 17 mars. — Le généi Tchilinsky est nommé gouverneur général ne Varsovie. 111 Toujours les suffragettes a- Londres, 17 mars. — Au cours d'une matin -jg théâtrale, à laquelle assistaient le roi et \ 3 reine, des suffragettes causèrent du désordi . Elles, haranguèrent les souverains et fire Ul pleuvoir sur le public des poignées de public >n fions suffragistes. Dix femmes furent expi ïl- st*es; es — La leçon des événements lu Nous sommes loin d'être à l'abri d )u répercussions militaires que pourr; s> avoir une complication des relations < a- l'Allemagne ou de la France avec leu voisins. Par ailleurs, si nous n'avons p a_ de motif sérieux de supposer à l'Ail ;j. magne des sentiments inamicaux à not a_ égard, en matière politique, il est lo et d'en être de même au point de vue éc BC nomique, industriel ou commercial, li lU l'Allemagne est notre rivale directe, te d'autant plus qu'elle emploie à l'éga de notre pays des procédés protectionn je tes qu'elle se refuse absolument à vc adopter chez nous. L'Etoile belge a p is tolié dernièrement quelques spécimer é~ on ne peut plus concluants de ces pr 0- cédés. Nous disons que jamais l'Altem le gne n'admettra que nous lui rendions nt monnaie de sa pièce. Nous faisons su il tout allusion ici aux mesures que no as devrions prendre en prévision i sa l'échéance prochaine de nos traités i ni commerce. Nous tenons à avertir ici tr le sérieusement nos commerçants et n rs industriels de ce qui les^ attend : s'i comptent le moins du monde sur 1 e, représentants officiels de notre commer ni. pour faire prévaloir leurs intérêts 1- leurs droits, ils se leurrent. et 1 Certains fonctionnaires suivent av >ù ' sympathie, nous le savons, la campagi 'u , menée par I'Industrie nationale poi re i obtenir pour nos produits un traiteme it i plus juste, plus avantageux. Les « nati in j nalistes » se disent même en droit < la i compter sur l'active sympathie du ban :1- j Capelle ; mais tant que jious n'auro: je ' pas vu de preuves tangibles de cès syr id i pathies, il faut les regarder comme lett j morte. Les administrateurs commercial o- ' de nos chemins de fer sont de fort brav es 1 gens, d'excellents statisticiens en matiè o- de tarifs, mais des manieurs d'homme _is des « debaters » commerciaux comme v- nous en faudra lors de la discussion t ix nouveau traité de commerce, oh not té Par ailleurs, notre chambre de commt te ce, acquise presque entière aux théorie ie nous ne dirons pas les plus étroites par ix qu'elle préfère le qualificatif « prudenl en matière de liberté de commerce, ; s- prêtera sans doute qu'une aide formel la à un resserrement., à un réajustement i is nos tarifs. Nous aussi, nous sommes pa ie tisans du libre échange, de la liberté cor n- merciale. Mais, appliquée à des rivai 3s aussi bien outillés en matière de tari é- cation et aussi retors que les Allemand t, la mise en œuvre de cette théorie risqi ir d'être une duperie. Entre l'absolutisn :n idéaliste et les nécessités de notre indu trie, il y a tout un monde. On rappel; la avec raison, naguère, que M.Strauss, pi o- sident du conseil supérieur de l'industi a et du commerce, avait affirmé que « da 'à le but de rendre possible à nos indi te t ries nationales de soutenir la conci >n rence des producteurs étrangers joo se sarit de faveurs protectionnistes, il y a is rait lieu de réserver à nos nationaux n as commandes, même si leurs prix étaie es légèrement supérieurs à ceux de la co ut currence étrangère ». Nous ne demando pas qu'au protectionnisme acharné 3e nos voisins on réponde par un protectio ts nisme tout aussi acharné, mais uniqi lit ment par un nationalisme ardent s- éclairé. Pas de guerre de tarifs, mais d is conventions douanières mûrement ét le diées et vigoureusement défendues. Coi ;i- me le dit fort bien I'Industrie national] e- « Montrons-nous larges vis-à-vis des pa is qui accueillent nos produits. Usons îe procédés réciproques, sans généros. le utile ni concessions inopportunes. Gé r- dons-nous d'être fétichistes des théori au point de ne pas appliquer la loi de n- compensation : règle d'équité sociale, fs vérité économique et de saine prévoya is ce.» A certain moment, des économisl al tels que Georges Blondel, Arthur Raffa! e- wich, Martin-Saint-Léon ont lancé l'id é- d'un Zollverein franco-belge-suisse, à c poser au Zollverein germanique. L'apj n- n'a pas été entendu. Nous avons donc îs nous défendre seuls. Sommes-nous st taille à le faire ? Que sommes-nous, no le fait-on remarquer, en face de l'Allerr s, gne. Celle-ci ne répondra-t-elle pas à u Se rectification belge des tarifs par ut lx- guerre douanière ? C'est ici que nous voulons tirer pat de la leçon, toute chaude encore, des év uements. Nous venons de voir toute ■ presse allemande se lever comme un sei homme, — et on sait qu'elle traduit exa tement l'opinion de la nation, — poi effrayer la Russie, trop activement occi pée à dresser ses moyens de défense c plutôt d'attaque éventuelle. Nous àvor un souligné l'unanimité de cette presse i;s répondre au mot d'ordre parti de Berlii 1'' On s'est cru à certain moment à den J|.'s doigts de la. guerre. ni Or, qu'est-il arrivé ? Froidement, u i.i arlicle officieux, attribué au ministre c la guerre russe, a répliqué à la Gazet-i 111 de Cologne, à la Post, etc., que la Russ: ne tient nullement à déclarer la guerri so mais qu'elle y est préparée. IJn mot, i 11 elle entrait en campagne. Ce fut la déroute, la reculade généra' dans toute la presse allemande. La'Nt u,. voie Vremia stigmatise alors en terme ii'1 sévères la politique d'intimidation qt "" suit depuis quarante-trois ans l'Allem; gne qui, dit-elle, tout en craignant autai que tout le monde la guerre, sut explo ter cette même crainte qu'elle faisait na llr Ire chez les autres puissances, pour obti nir des avantages considérables au poir de vue politique, commercial et indu: lii triel. « Chaque fois, ajoute le journa e que l'Allemagne sent une résistance éne: m gique, elle se retire raisonnablemen l) L'Allemagne menace et continuera à mi nacer tant que l'on cédera.» ...Si nous nous essayions à résister u peu... De bonne source, nous savons qu le bluff du docteur Zimmermann, à pr< es pos de la germanisation commerciale pr< lit chaine du Congo, recevra la leçon qu' Je mérite. Ce que nous avons su faire a rs Cor.go, ne pourrions-nous, avec un pë as d'habileté, le faire en Belgique ? — J.l e- 'd L'ART EN PHOTOGRAPHIE S- Au début du mois prochain, la nouvel] tir salle d'exposition « Metulin^ », sise au coiri d u- l'avenue des Ans et de la rue Van Cnycl s abriiera le cinquième salon de photograplii 0_ artistique du ' Photo-club d'Anvers ». Conun a , . ti( exposition coïncidera le <ii\'ièn j. anniversaire de la fondation de ce cercle qi n'a cessé de vendre îi l'art photographique le v~ plus signalés services, il' ne sera pas inutil d'en dire ici quelques mots ; nous supposon le en effet qu'il est un certain nombre d'Ànvei le sois qui se trouve toujours dans le cas où non ès étions nous même, voici deux ans, lorsque pa □S une circonstance fortuite l'existence de ce pei }s cle nous l'ut révélée. Nous ignorions tout d 0S ce qui constitue, en matière de pbotograpbu le domaine de l'art proprement dit. Non J, vivions sur les prémices d'une vieille querell dès longtemps résolue et nous nous dema.i clions encore ingénument avec les homme 3C d'avant insu : la photographie est-elle un art le c'était à Paris. Le hasard d'une proinenad 11' nous avait conduit dans Les salles d'expositio rit du cercle Yolney où le Photo-club de Franc 0- exposait à ce moment à grand renfort d'aff Je ches en couleurs et de communiqués à 1 jjj presse. C'était une manière d'événement. Le belles maritimes, les messieurs en tube et e redingote, la canne droite -sous le bras,< 1 panache en bataille, erraient parmi les salor re nets dont la grande salle était recoupée. De lx compartiments assemblaient les anglais, le es allemands, les autrichiens, les belges... Ah re cette l'ois notre attention fut piquée. D'où poi iS, vaient provenir ces envois? Le catalogue eu il ..tôt l'ait de "nous renseigner. Tels cadres parn lu les plus en vue portaient la signature, 1 ( j monogramme plutôt, de M. Emile Rombau j, président du Photo-club" d'/Cnvers. Nous étion venus à Paris pour apprendre à connaître^ le nôtres-. se Et les envois de cette exposition nous furer " îine révélation. Comment pouvait-on réalise "le par le moyen du procédé photographique qi le nous était, comme à tout le monde, familiei le ces extraordinaires effets qu'aucun dessir j-- aucune peinture n'auraient pu rendre avec un q_ semblable délicatesse ? Nous ne retrouviou 1X rien ici du froid et puéril cliché dit « phot,( • • graphique», où le détail inutile mange coi tiiiueliement l'effet des ensembles et où 1 S' précision imbécile des choses fait penser l'application d'un enfant recopiant sans le ^6 concevoir des pages d'exemples de grammain S- Bien plus, chacune des épreuves exposée: lit révélait une grande intention, parfois ratéi é- fréquemment réussie, mais toujours intére: ie santé à coup sur. Bien ici du traditionm -jg soucis de ceux qui font métier de produire d g belles images pour « albums des souvenirs ^ ou pour « guides de poche illustrés du toi liste ». Mais en chaque paysage un détail typ que mis en valeur, un ,effet de lumière, un u" mise en page originale et, pour tout dire, un °s émotion. X'est-ce pas déjà la caractéristiqu nt de l'œuvre d'art ? n- En-outre, les procédés d'exécution déconce ns taient le profane ? Par quelles ruses, par que détours par quelle combinaisons savanteè le n_ auteurs de ces choses obtenaient-ils ces elfe e de dessin à la sanguine, ces apparences c , gravure sur bois, ces aspects de lithographi voire rnôme cle taille douce? Charme de e3 lignes précises ou des contours finement eston u" pés, finesse de travail des peintres primiti: n- ou fougue tumultueuse d'impressionnistes, toi 3 : était rendu tour à tour par le miracle d'un ys technique dont le mécanisme nous déroutai Je Nous avons su depuis qu'en matière r té photographie d'art, le cliché primitif n'est pli r_ qu'un prétexte et qu'une infinité de ressourct es Q^rriiettent désormais à l'amateur doué toute , les interprétations d'une figure, d'un paysa.g , déterminé. La photographie s'est assimiliée la gravure même, puisqu'elle permet aujou n" d'hui de reporter au moyen d'une presse cylindres l'encrage d'une épreuve donnée, si es un papier quelconque choiai.au gré de l'opér; O- teur. Pour ce qui est de . cet encrage mèm ée l'artiste le place à son gré, renforçant t< p_ détail, éliminant, tel autre, ne laissant-subsi ,0] ter en un mot que ce qui lui paraît, digr d'Intérêt. N'est-ce pas le travail même du de sinateur et du peintre? Aussi les résultats acquis sont surprenan us et nous gageons que l'exposition du Photo-ch; a" qui s'ouvrira le mois prochain, constituera, un ie véritable révélation pour bon nombre d'Anve ,(1 sois qui n'avaient, fait jusqu'à présent que < photographie../" classique, il est bon que c jj pareilles expositions ouvrent des voies no ^ velles. Nous ne manquons ni de goût ni c talent, le tout est de leur fournir l'occasion ( se produire. LES ENFANTS ABANDONNES u- L'œuvre du patronage des enfants moral i_ meîit-abandonnés et des libérés vient d'atteii die vingt-cinq années d'existence. Son influe: ce bienfaisante ne s'exerçant. que d'une l'açc ! discrète," les résultats obtenus ne sont pas aus patents que pour beaucoup d'autres œuvres mais quoique souvent ignorés du public, i x n'en ont pas moins une grande portée .social Nombreux durant ces vingt-cinq ans furei ti ceux, qui à l'expiation de leurs fautes, dm e souvent à un moment d'égarement, sont veni •j.^ faire appel à son intervention charitable et qi g aidés et reconfortés moralement se sont recla 1 sés dans la société. La mission dévolue a dévouement des membres de cette associatio est vaste. L'intérêt social exige surtout qu'o sauvegarde l'enfance contre les ehtrainemen e au mal pour tâcher d'arriver à une diminutio 'h? la criminailté. i.e grand philanthrope is ministre i.e ..eune orientait déjà l'influence d< e œuvres fie [>atronage vers ce but spécial, i i- la loi récente de la protection de l'enfance if consacré législativement cette croisade. Ph sieurs de ses membres, dames et messieur voulant répondre au but escompté par le légi lateur ont créé, il y a une année, une filia intitulée «i.e comité tutélaire de l'enfance qui a pour mission de s'intéresser à l'enfai coupable. C'est ce double événement, qufe l'œuvre f propose de fêter le dimanche 5 avril prochah t. on une assemblée solennelle, que M. le ministi de la justice, qui porte un si haut intérêt au œuvres de préservation sociale, honorera r n sa présence. e ]. La première de Parsifal à l'Opéra flaman Le Tiiéàtre lyrique flamand peut" marqm , d'une pieriv blanche 1: date du 17 mars 191 C'est 1er 2# juillet 1882 que fut donnée la pr mièie représentation de Parsifal au théàtJ de Bayreuth devant un auditoire compof presque exclusivement des souscripteurs gén reux qui avaient consenti à payer les fra ' de l'entreprise. Seize représentations suivirej ) eu moins-d'un mois par une pléiade d'arti tes dont plusieurs étaient des célébrités : Siehr et Sôaria pour Ciurnemanz ; M mes Mi térna et Brandt., pour Kundry ; M. Reichmam e pour Amfortas ; Winkelman, pour Parsifa e L'œuvre fut reprise à Bayreuth presque ch; que .innée depuis lois, et l'on peut affirme t. que le monopole d'exécution réservé au1 thé; tre de Bayreuth jusqu'au jour où Parsiiv tomba dans le domaine public n'a pas fait to c .iii suc(t'< qu'il remporte aujôtir'd'hiii. Les pa • lies les plus compréhensibles, celles qui portei s le plus sur l'auditeur, ont été données à c i> multiples reprises dans les concerts ; ces aud s lions ont préparé le public à la coinpréhensio (ie l'œuvre entière. Depuis trente années, d reste, l'esprit et les habitudes du public s * sont modifiés et, s'il n'est pas encore aujou Y d'hui un grand nombre de spectateurs qi puissent comprendre et apprécier les détai e d'une partition aussi formidable, il est certai que la grande majorité des auditeurs pei s l'écouter en en subissant le charme et l'émi g tion. La musique de Wagner a cela de part cuilier qu'elle porte souvent sur l'homme i ne ins préparé à l'entendre, sur l'auditeur : s plus étranger à la musique et qui, de tr<-? bonne foi, avoue ne rien comprendre à un e œuvre qui le remue et l'enthousiasme par un i sorte d'effet matériel et nerveux. p Cette année, tous les théâtres du monde qi o ' 11 un souci d'art et, de renom artistique or donc mis à l'étude ce que Wagner lui-même 1 appelé " l'œuvre solennelle destinée à cous; s crer la scène». Le Lyrique flamand d'Anver i qui depuis quelques années a fait 1111 eff'o: e colossal pour faire connaître au public de 1 métropole et particulièrement à ceux qui 11 s disposent pas des moyens nécessaires pour ^ déplacer et aller entendre en d'autres ville ^ de purs chef-d'œuvres que le Théàtre-Rov. ; semble incapable de monter, le Lyriqu< '• disoiïs-nous, a magnifiquement couronné 1111 t année de travail digne de toutes les admir: i lions en mettant à In scène «le cantique de e c intiques de l'amour divin ». I] a réalisé cetl tAche avec ce souci de vérité, de grandeu '' d'art probe et sans tapage que nous lui cor naissons. s Certes, 011 ne peut exiger que, dans u théâtre où les ressources sont "relativement 111 t nimes et limitées, tous les détails atteignent r I ' perfection des grandes scènes ; mais, ce qu' i faut dire et affirmer, c'est que, avec les éh ment's el les moyens dont dispose la. dire* tion, là régie et l'orchestre, on a réalisé un exécution qui, dans son ensemble, mérite 1( e plus grands éloges et la plus totale adiniratioi s La première de Parsifal est pour tous ceu 1- qui concourent, à l'œuvre du Lyrique le résu 1- fat de courageux effort^ et de beaux dévou n ments entrepris en dehors de toute préocct ;t pat ion d'intérêt., et accomplis avec le seul soin d'une réalisation aussi élevée, aussi artistiqi: que possible. A ce point de vue, on peut I proclamer hautement, la soirée d'hier a d< >, passé l'a;tente des plus optimistes.' :, Le lecteur ne s'attend pas à ce que nous fa sions ici une analyse de la partition de Pai ,j sifal. Cette œuvre constitue un monument fo e midable du plus grand génie musical tpie 1 monde ait produit, et l'indication de quelque thèmes aux passages les plus saillants de I parliiion est presque ridicule en présence de i- volumes qui ont été écrits pour analyser I e composition tout entière. 1,1 nous parait ph e intéressant de suivre l'exécution comme u e simple spectateur qui écoute, note ses impre sions, et s'efforce de les exprimer le plus sii cèreiuent possible. Certes, pour l'auditeur qui apprécie un opéi s essentiellement d'après l'intérêt de L'histoii s qu'il met en action, pour ce bon critique qi ,s adopte comme critérium de l'intérêt théâtr; e la Tosca ou les Joyaux de la madone, il y a u e pe'u de confusion à devoir admirer, comrr s ' tout le monde, une œuvre où le drame, pei dant cinq heures d'horloge, se passe presqr entièrement dans l'âme des personnages. L s Parsi.'fal qui, pendant tout le premier act ù prononce deux courtes phrases, une Kundi e qui pendant tout le troisième n'ouvre pas " t.. bouche,-c'est là une conception de l'action se e nique plutôt de nature à désorienter le spe s Liteur habitué de plus en plus aux exécutior « cinématographiques ». Mafs Wagner s'e assez peu soucié des * critiques de l'espèce ; •s a, dans Parsifal, poussé à l'extrême son sv e tème de l'action intérieure, dessinée uniqu à ment à l'orchestre, variant à l'infini les th r- mes destinés à décrire les sentiments qui a^ (eut les acteurs. Aucun air, aucun ensembi 1', l ien (jiie des bribes de phrases, des exclam tions, des déconpùrês de motifs qui des çhai teurs font des instrumentistes, pareils à toi les exécutants de l'orchestre. Les chœurs, eu -1 mêmes, sont assujetis au drame, et ne parai s- sent que quand ils s'imposent, en quelque soi' e pour grandir encore l'impression que chaci: ^ lies peu-sohnages doit ressentir. Le système est discutable, il est poussé l'exlrêjne, presque à l'absurbe; il nécessite ch< N raûditeur un travail cérébral, une attentif } qui provoque une fatigue insurmontable, e Pour apprécier totalement Parsifal, il l'ai r- du reste une disposition d'esprit particulièr le Nous nous trouvons ici, en effet, devant 10 œuvre religieuse qui demande à l'auditeur ( tendance au mysticisme, à la croyance au vin. Celui-là, seul, peut véritablement péné 0 toute la be;iuté de ces trois actes qui se la le entraîner à partager les sentiments et les • viciions des chevaliers du Graal. I.e scepii et l'incroyant ne peut pas en tirer une m émotion, une même jouissance, à défaut d' faculté toute particulière d'autosujestionis ou d'une réceptivité très grande. Ce sont 1; j faut l'avouer, bien des conditions pour qu' (ouvre reste au répertoire courant d'un tl 1 tre,. pour qu'elle soit, au point de vue de direction d'un théâtre, quelque chose de ] ; qu'une admirable (ouvre d'art. Is *** Le prélude nous a donné hier la sensa ,1 fie la perfection : mouvement juste, et ,s pas, comme 111 théâtre de la Monnaie, d' lenteur désespérante ; nuancés.respectées, lh lesses, grandeur. Nous ne pensons pas < " même dans aucun concert on soit arrivé à s- exécution supérieure. M. Schrey est déc u ment lui chef d'orchestre de tout premier n dré. 11 nous a consolé un peu de toutes n fân'aisies d'interpré'ntion et de mouven que, sous prétexte d'originalité, mais pl par simple ignorance, d'autres se permet 11 d'adopter vis-à-vis des œuvres consacrées, e sons-lé de suite, Schrey a été le triompha' •s de la soirée ; il est parvenu, avec des,élém ;t de valeur moyenne, à une exécution supe a attentive, nuancée, conduite jusqu'au I ( sans une défaillance. Dans la lumière ruse du soleil levant, ( le début du poème sicré ; l'attention n'est encore fatiguée, et l'on écoute avec intérê e très long exposé de Gurnemanz, coupé, », reste, par l'arrivée sauvage de la sorc it Kundry et le passage du triste .cortège d'. fortas gémissant sur la civière qui le porte ;e bain, se terminant par cette invocation d' pureté et d'un charme si prenant, chantée les quatre pages: «par la souffrance, un ; 0 pl instruit...». Puis, voici l'enfant naïf et x yeux, Parsifal qui tue au passage tout ce e vole ; la marche au temple avec le déro ment prestigieux des forêts et des rocher des valons, e; des cavernes qui mènent Gu manz et Parsifal au Graal. Bientôt, les cloc retentissent, — uu peu de modération ei conseiller au sonneur, d'autant plus que d les fortissimos les tubes métalliques qui, □ théâtre, remplacent les cloches, donnent vilaine sonnorité secondaire de vieille ferra , — nous arrivons sous la coupole où nous Ions entendre l'une des pages les plus p sautes qui aient jamais été écrites poui théâtre : nous avouons ne pas conna t d'émotion d'art plus poignante (pie celle nous avons ressentie lorsque Gurnemj * ayant chassé Parsifal, entend soudain les > , des enfants reprenant dans les hauteurs 1 temple la phrase si pénétrante : « un sin instruit »..., cela seul ferait passer sur toi les longueurs que l'on peut trouver à la p£ ' tion. ' Force nous est d'abréger; nos colonnes r suffisent pas à l'analyse de la dernière œi du maître de Bayreuth. Au second acte , premier tableau est d'un caractère sauv, 1 passionné : ce sont des cris, des hurleme r des imprécations qui sont comme une opp lt tion voulue et violente à la scène ses fil p fleurs qui va suivre. Ici encore, une page j pure merveille ! La seconde partie du tàbl n qui paraît souvent d'une longueur exagé u d'un intérêt médiocre a passé presque s e fatigue, grâce à l'interprétation. A11 troisième, les longueurs, la fatigue f ,j mentent ; tout ce qui précède l'enchanten s du Vendredi-Saint est véritablement pénib! ("i suivre avec attention après trois heures d dition de thèmes enchevêtrés! Heureusem la scène où la nature s'éveille et se fleurit p j. fêter le jour sacré vient ranimer l'auditeui e transporter de nouveau dans des délices si: p mes et presque écrasants. Rien de plus be s en effet, que le chant de Gurnemanz sur p mélodie toute de fraîcheur et de charme p laquelle se croisent les motifs de la Cène e' la rédemption, rien de plus émouvant que I j lui qu'accompagne le geste de Parsifal II nant, à son tour, l'eau de la source pour e ., cer les péchés de Kundry, qui sanglotte. P finir, nous nous retrouvons dans le temple . avec plus de grandeur et d'onction religie Parsifal va célébrer le mystère divin. a *** e Parmi les solistes, il faut tirer hors pai. e ténor Swolfs et Mlle Meissner. Le premie s donné au rôle de Parsifal son caractère r ,1 évitant d'en faire, comme nous l'avons déjà, un simple plutôt idiot que naïf, è dernier acte, il a été absolument parfait [. noblesse, de style, de distinction et d'é s tion. Mlle Meissner a prêté au rôle de K e dry son admirable voix, sa diction si ] faite et sa compréhension la plus artisti ,! dans les quatre aspects de ce rôle : la sorc sauvage, la damnée en puissance de Kl n sor, la charmeresse et la pécheresse repêr i- Avec ces deux vedettes en tête de l'interpr à tion, le Lyrique peut sans crainte suppo il la comparaison avec les réalisations de 1 sifal sur n'importe quelle grande scène. Gi à eux, le second acte nous a donné une e pression inoubliable à laquelle n'a pas s contribué M. Steurbaut dans le rôle de Kl: 1. sor. M. Steurbaut est un artiste parfait : x la voix, le geste, la compréhension scéniq 1- bref, il ne laisse qu'un regret, c'est de le 1 >- remplir un rôle d'importance secondaire d 1- une œuvre où sa place était au tout pren n rang. e M. Gollignon nous a donné, lui aussi, e grande satisfaction artistique dans sa c: tion de Gurnemanz, un rôle écrasant, e: soutient jusqu'au bout sans défaillance. 5- M. Damman donne au personnage d\ t- fortas tout son talent intelligent et toute r volonté de faire œuvre d'art. Mais il a, r e heureusement, une tâche un peu lourdç p s sa voix, dont le timbre manque de sonoi a Dans l'ensemble, M. Damman est toute is loin de déparer une exécution des plus a griées, et il donne à la peinture des s.ouffi s ces du roi-chevalier toute son intensité 11 toute sa couleur. Scéniquement, c'était ; s- fait. 1- Les rôles secondaires sont assez nombr dans Parsifal. Il y a d'abord les filles-fle a et personne ne s'étonnera de l'effet consid e ble qu'a produit cette scène, en constat ii que c'étaient Mmes Seroen, Faniëlla, C il pers, Smets, Buyens et Von Dyck qui a va 11 à surmonter les difficultés énormes d'inte e tion et, de mesure de cette partie de l'œu 1- C'eût été mieux encore, si l'on eut apporté e peu de modération dans la sonorité. Lés n les-fleurs ont toutes de fort belles voix, n ?, ce n'est pas une raison pour chanter p y que toute cette scène en fortissimo. A ] a cette seule réserve, c'était, encore une 1 tout, à fait, bien et, certes, supérieur a l'« cution de cette même scène à Bruxelles, s fin, les rôles des pages et de Titurel ont ■^t soigneusement rendus par Mlles Belloy il Oris, MM. Van Roey, Bol, Genard, Gérarc s- Tokkie. s- Les chœurs ont dans Parsifal un rôle trêmement, important et difficile, d'aui i- pilus périlleux que plusieurs parties se cl b, lent dans les coulisses, loin de l'œil du ( 1- d'orchestre et loin de la sonorité direct 1- de l'orchestre. Au milieu du concert de loi is ges qui est monté du public vers la direc ï- du Lyrique, il faut bien le dire, les deux s- bleaux du Graal n'ont pas donné ce qi e attendait, et cela uniquement par la f< 11 des chœurs. Ce n'est, ni le travail, ni labo volonté, ni le soin qui fait ici défaut : ( à le savoir. Les chœurs manquent de quek îz chanteurs bons musiciens qui se chargent n soutenir la masse. Dans* Parsifal, ils 11 quent parfois de justesse, mais touje it d'onction, de distinction. Les voix des élu e. liers, comme celles des enfants ou des une ges, sont vulgaires, dures, et en général, si une tout pour celles qui descendent de la eo di pôle, trop violentes; tout cela gagnerait bea trer coup à être tempéré et diminué de force, isse- Nous avons dit ce que nous pensons < •on 1'orcliestre et de son chef. Pour la circor que tance, la direction avait, enfin, engagé '•nie nombre d'instruments à cordes nécessài une pour balancer la puissance des cuivres, d me, bois, de la batterie. 11 est vraiment regret! i, il ble que cela ne soit pas toujours ainsi. L'e> une cution de toutes les œuvres antérieures no îéâ- a laissé à cet égard une impression d'instal 1 la lité, de vide due uniquement à l'insuffisan )lus des cordes. Que dire de la mise en scène, des décoi des costumes, de tout, ce qui fait l'art de ! ton Derickx ? Ici, il s'est réellement surpassé 1 non sans crainte de contradiction, nous ponvo une affirmer que l'exécution de Parsifal au l. jus rique est supérieure, au point de vue scéi lue, que, à celle de la Monnaie. En tout cela, < une sent du reste, à chaoue pas, l'interventi< idé- aussi discrète qu'intelligente du grand a or- tiste qui a guidé les interprètes de l'œuv les vers le succès. lent *** .itôt C'est e.ï effet un véritable grand succès qi :ent le Lyrique a remporté hier. Le public embal Di- surtout au second acte, a fait d'interminabl eur ovations aux artistes. On a dû regretter nits la dernière chute du rideau que l'heure t; rbe, dive et la fatigue de six heures d'attentû >out n'ait pas permis aux spectateurs d'appel sur la scène les trois principaux auteurs 1 :'est cette réalisation, ceux qui ont le mieux 11. pas rite les applaudissements du public par t le travail qu'ils accomplissent depuis plusieu du mois : MM. Schrey, Derickx et le directe ière Fontaine, qui, une fois de plus, a montré in \m- initiative heureuse et une volonté intel au gente au service de l'art. une Nous nous en voudrions de ne pas adress par ici un mot de félicitation à M. Léo Van Ri lin»- le traducteur fidèle de Parsifal, dont le rC jo- modeste n'en a pas «moins démérité ; sa ti qui duction est colorée, artistiquement rythmée nie- simple sans vulgarité. ' et La salle de la première était superbe. To 'ne- l'Anvers mondain était là. Ce n'était pas pré lies sèment là le public le mieux disposé à ente t à dre une œuvre aussi élevée et aussi sévèl ans Nous avons vu dans la salle quelques brav au bourgeois qui ont glorieusement lutté jusqu'i une bout pour avoir l'air de s'intéresser à la p{ ille. tition et. d'y comprendre quelque chose ; leu al- efforts-étaient dignes des plus grands élog< uis- Beaucoup de jolies toilettes au milieu des 1 le bits noirs ; aussi, quelques personnages égiï itre en veston dans cette manifestation d'art, l ui que dessins importantes qu'Anvers ait jamais co mz, nue. Passe pour ceux qui n'ont pas le moyen e °1X se payer un costume de cérémonie; mais, de du part de certains officiels assistant à la repi lIJle sentiition et s'afflehant dans des loges à l'œil, nés y a là 1111 manque de savoir vivre et un sa: irtl" gêne que le milieu n'excuse pas. Et, puisq nous parlons de ces à-côtés, ajoutons enco ne qu'en faisant à l'instar de Bayreuth, la dire vre tion agirait sagement en imposant au pub! ' l'arrivée à l'heure connue dans le théâtre m lSe. gnérien. Au premier acte, c'était parfait; ma llt*> la première moitié du second a été troubl 0S1" par les entrées intempestives des soupeu les* attardés. Pour les amateurs de musicjue, il de a là une règle absolue à adopter au profit eau tous. ''ée, Et nous terminons ce compte rendu, un-p ans long peut être mais beaucoup trop court po l'événement qu'il célèbre, par un bouquet u£~ félicitations à tous ceux qui ont contrilDué ; ient succès : direction, artistes, orchestre, régi e a sans oublier les spectateurs qui méritent, eu 'a"' aussi un peu de congratulations,pour la bon: 3111. volonté évidente qu'ils ont apportée à écout oùr pendant six heures de la musique plut . le sérieuse. — X. Z. bli- iau, i INTÉRIEUR ce- )re- Pour les miliciens de 19 ffa- Le ministre de la guerre vient de décid oùr d'envoyer en congé les miliciens de 1912, q où, ont souscrit des obligations supplémentair ise, dans le but d'obtenir une garnison de lei choix. Cette nouvelle sera certainement a cueillie avec joie par les nombreux intéressé • le r 'i Le projet de loi sanitai éel, i.a commission spéciale chargée de l'exann vu du projet de loi sanitaire a terminé ses ti Au vaux hier. Elle a adopté un amendement ( de m. Terwagne aux termes duquel le gouvern 11()- ment peut accorder l'autorisation de porter ,m- litre d'eau minérale 011 thermale, reconni )ar_ d'utilité publique, à toute eau de source min que raie ou thermale, après enquête, analyse ei'e rapport, d'une commission scientifique spécial nê" La composition de cette commission sera el terminée par arrêté royal. Un autre amend ^ta" ment de M. Terwagne, instituant une inspe [ter tion spéciale des communes ayant des cùr ^R" climatéréologlques ou thermales, a été rejet fce L'ensemble du projet a été adopté, M. Mél a été désigné comme rapporteur. "S La franchise posta 1 a L'administration des postes vient de décid ltie j que l'arrêté royal du 25 juin 1012 n'a pas po' ■on* effet d'accorder la franchise postale aux rec a.ns veurs communaux. Cet arrêté n'a rien inno uer en cette matière, il s'est borné, en son article à reproduire une disposition relative à la fra 1,1.ne chise postale dont jouissent les receveurs d ,jj contributions, disposition qui s'applicpie exel u sivement à ces fonctionnaires. Les receveu , communaux, pas plus du reste que les autr -gents communaux, n'ont de titres à la fra chise postale. Ce n'est qu'exceptionnelleme our et dans l intérêt des contribuables .qu'ils 0 ,jH été autorisés à expédier en exemption de pc } ■' le dernier avertissement avant les poursuite •' et il n'y a pas lieu d'aller au delà. L'octr , " de la franchise que l'on réclame augmenten e^" sensiblement la tâche, déjà rude, des facteu ' des postes à la décharge des préposés coi 1 " munaux. ' Nos mail ^rn' Pendant le mois de féyrier dernier, les nù ni'lf les de la ligne Ostende-Douvres ont transpoi 5,641 voyageurs (5,160 pendant le mois de 1 Ipj-jj vrier 1013). Pendant les deux premiers me inn_ de l'année en cours, le nombre des passage tTp a atteint 12,486, tandis qu'il était de 11,783 pe ' un" dant la période coroesponsante de 1013. Pour délimiter les eaux territorial res- Oo sait que la France et la Belgique ont i )aJ.T stitué une commission spéciale en vue de dé ois miter les eaux territoriales entre les dei ;xé- Pays. En. Cette commission se réunit aujourd'hui été Dunkerque. Parmi les membres belges, noto. et MM. Heuriant, directeur aux ponts et chai I et sées ; Bullinck, inspecteur à la marine ; capitaine Urbain, du service de l'hydrogr ex- phie ; Chyeslogh, commissaire maritime.. tan- Ixelles à l'exposition de Lyi ■hef Le collège des bourgmestre et échevins d'Ix< riee les sollicitera du conseil communal le vc ian- d'un crédit, de cinq mille francs, en vue de ion participation de la commune à l'exposition ta- Lyon, dont trois mille francs seront accord t'on au comité de la collectivité des villes et coi ute munes et deux mille francs affectés à la co nne fection de tableaux statistiques et vues ph 'est tographiques pour démontrer l'importance d ues services communaux ixellois. de tan Les tramways de Bruxeil mrs Une petite nouvelle qui va faire plaisir ai jva- Ixellois. On leur a supprimé les autobus ent an- la place Communale et la Bourse, mais «

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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