Informations belges

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s.n. 1917, 31 Octobre. Informations belges. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gt5fb4xf8k/
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N°o02 31 Octobre 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : . ■ . (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : I«formation de source officieuse eu officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioations de service : 29, rue Jacques-Louer, :CE HA.VRE (Seine-Inférieure) France. En marge du communiqué. — Les Belges dans la bataille des Flandres.— Lea raids à Dixmude. — La tranchée d'Andrinople. — Front belge, 30 octobre 1917. (D'un témoin oculaire). Les raids continuent avec succès sur le front belge. Il y en a eu trois encore clans la nuit de dimanche à lundi. Au Nord de Dixmude, un groupe s'est emparé d'une ferme, ou plus exactement de ses ruines entourées de retranchements; il y a capturé 23 prisonniers et une mitrailleuse, ainsi qu'un important matériel. Ailleurs, un autre groupe a nettoyé « la tranchée d'Andrinople» devant Dixmude. ramenant des prisonniers dont un sous-officier. Sur la route de Woumen, au Sud de Dixmude, un troisième groupe a enlevé la garnison de 16 hommes occupant une redoute et a poussé jusque dans la deuxième ligne allemande. Le raid sur la tranchée d'Andrinople n'a pas été exécuté par des volontaires choisis, mais par une compagnie désignée d'un régiment. Les hommes ont été admirables d'audace. Le colonel a félicité chaleureusement le commandant Scharff, les lieutenants Behaegel, Godin et Wustefeld, sans oublier leurs braves. Parmi ceux-ci, il faut citer spécialement le caporal Kemelhage, âgé de 40 ans, père de quatre enfants et volontaire de guerre. Exempt de service pour maladie, depuis une semaine, ce vaillant s'était senti soudainement rétabli en apprenant que ses camarades allaient « faire un coup ». L'artillerie avait travaillé avec ardeur pendantplusieurs jours. Les aviateurs Cooman et Robinavaient apporté la preuve photographique du bontravail exécuté, en survolant la position à 100 mètres de hauteur. Le détachement du génie qui devaitcoopérer au raid, sous les ordres du capitaine Christens, était prêt. . La compagnie d'infanterie avait été conduite aux tranchées en camions automobiles, chacun des hommes mis au courant du rôle qu'il aurait à jouer. Ils partirent au feu en chantonnant. C'est le lieutenant Behaegel qui est chargé de nettoyer la tranchée d'Andrinople; le sous-lieutenant Sluys, du génie, l'accompagne avec un pont à chenilles qui doit être hâlé sur la rive droite de l'Yser, pour assurer la rentrée du détachement. Dans le boyau boueux où se font les préparatifs, le lieutenant Behaegel présente le lieutenant Sluys au commandant Scharff, comme il l'eut fait dans un salon. N'estce pas un joli trait de sang-froid et d'élégance, de la part d'hommes qui vont, dans quelques instants, s'exposer à la mort t Mais voici l'heure. Les trois pelotons s'avancent. Les ouvrages ennemis ont énormément souffert du bombardement : les parapets sont éboulés, les abris démolis ; un reduiten béton est en piteux état, un deuxième est ea pièces, un troisième a basculé d'un bloc dans la boue. Il y a des cadavres dans ces réduits, mais une quinzaine de Boches sont ensevelis vivants sous les débris. Ceux qui ne se rendent pas de suite sont tués. On en ramène deux qui ont fait « Kamarad ». Le nettoyage a duré 40 minutes. Entre temps, l'artillerie a exécuté des tirs de barrage et de protection avec une précision telle que les fantassins émerveillés ont demandé à féliciter les artilleurs. L'opération est terminée ; le détachement au complet rentre sur la rive gauche de l'Yser. Il n'y a pas même un blessé et le docteur Goeman s'écrie en riant : « Ce n'était pas la peine de me déranger pour rien ». Le chef d'état-major de la division a félicité, an nom de son chef, les officiers et les hommes dont l'entrain et l'habileté sont à citer en exemple. Hommage au Comité de secours de Philadelphie (Etats Unis). — Le général Leclercq, attaché militaire de Belgique aux Etats-Unis, a remercié chaleureusement, au cours d'une réception donnée à Philadelphie, le 20 août dernier, le Comité de Secours aux Belges, institué dans cette ville par des Américains. Il n'est pas inutile de rappeler, à cette occasion, comment ce Comité prit naissance. Mrs Edward S. Sayres ayant eu connaissance, à Philadelphie, en octobre 1914, des souffrances que commençaient à endurer le peuple beige, pensa, avant qu'aucune aide officielle eût été organisée aux Etats-Unis, que les réfugiés sans abri auraient un besoin immédiat de vêtements. Elle se mit donc à la tête d'un comité dont elle est encore présidente, et, malgré les difficultés de transport et de fret inhérentes à tout commencement, elle parvint, grâce à l'intervention de M. Mali, consul de Belgique à NewYork, et de M. Paul Hagemans, consul général à Philadelphie, à rassembler, en une semaine, dans la ville, avec le concours enthousiaste de ses amis, dix mille excellents vêtements et 42 sacs de blé qui furent envoyés à Rotterdam, où ils arrivèrent le 7 novembre 1914. Depuis lors, l'œuvre n'a cessé de fonctionner avec succès, et l'on comprend que le général Leclercq ait tenu à lui rendre un hommage mérité.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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