Informations belges

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s.n. 1917, 30 Octobre. Informations belges. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w37kp7vr4d/
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N° 301 30 Octobre 1917 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse Concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, eu certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'm pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunioations de service : 29, rue Jacques-Louer, i.E HAVRE (Seine-Inférieure) France En marge du communiqué. — Comment les troupes belges participent à l'offensive des Flandres. — (28 octobre au soir, d'un témoin oculaire) : Le communiqué officiel a signalé hier que les troupes belges avaient pris pied dans la presqu'île de Luighem. L'opération s'est poursuivie aujourd'hui et nos détachements se trouvent à 2 kilomètres 1/2 de ce qui était notre ligne principale. Une patrouille a même poussé à 1,500 mètres plus loin pour faire plus de vingt prisonniers, à la ferme des Nénuphars, à l'Est de l'étang de Blankaert. Celui-ci, à vrai dire, n'est qu'une na-ppe d'eau couverte de roseaux où les gens de Houthulst, tresseurs renommés de paniers et de chaises, allaient chercher la matière première. Luighem émerge en presqu'île entre l'Yser et le Blankaert débordés. Hier donc, deux hardis carabiniers furent envoyés en reconnaissance, s'aventurant en barquette sur l'inondation qui s'étend devant notre ligne. Malgré une navigation difficile à l'extrême parmi les roseaux, les arbres, les ruines, sur une nappe d'eau peu profonde, et l'obligation de louvoyer sous la menace constante du tir ennemi, nos hommes débarquèrent au lieu fixé et explorèrent rapidement les environs. Un va-et-vient fut bientôt établi ; aussitôt un détachement prit pied sur la rive ennemie. Des patrouilles s'aventurèrent hardiment. Un, deux, trois abris furent découverts et fouillés : ils étaient recouverts d'un bétonnage de 1,50 mètres, et entourés d'un épais réseau barbelé ; la porte en bois, épaisse de 12 cm., était pourvue d'un double revêtement métallique. Dans les abris, abandonnés tout récemment, on découvrit trois mortiers de tranchée tout neufs, quantité de grenades, cuirasses,-casques, fusées et. .. bouteilles de citronnade. Les abris,, confortables et pourvus de l'éclairage électrique — dont le courant avait été coupé — étaient réunis par des passerelles bien installées. A un embarcadère se trouvaient amarrées 5 ou 6 barques pour la relève des guetteurs. De la Canardière, — bouquet d'arbres émergeant de l'inondation entre les lignes belges et allemandes — des éclaireurs poussèrent jusqu'à la ferme de la Pie qui était occupée. Le poste fut surpris et emporté rapidement; 19 prisonniers furent renvoyés à l'arrière. Mais aujourd'hui, ce fut bien autre chose. Nos patrouilles avaient été renforcées. Tandis que les unes établissaient la liaison avec les avant-gardes françaises venant de Merckem, les autres marchaient versie Nord et vers l'Est. Un sergent et six hommes franchirent un bras du Blanckaert et se trouvèrent dans une région où les Français n'étaient pas encore parvenus et que les Allemands occupaient encore. C'est ce petit groupe de braves qui s'empara de la ferme des Nénuphars ; celle-ci était fortifiée et défendue par 21 Allemands. Effarés par l'audace de nos carabiniers qui leur tombèrent soudain dessus, les Boches se rendirent sans résistance et l'on vit ce spectacle peu ordinaire de 7 Belges ramenant 21 Allemands sur la rive Ouest du Blanckaert. L'armée belge participe encore à l'action des Alliés par une activité presque générale sur tout son front, et par les vigoureux tirs de destruction de son artillerie. Ses patrouilleurs, aussi courageux que hardis, exécutent des raids continuels. Les reconnaissances ont ramené aujourd'hui plus de prisonniers qu'elles ne comptaient elles-mêmes d'hommes. Au Nord de Dixmude, aujourd'hui encore, un parti belge a enlevé une ferme qui constituait un avantposte fortement organisé. Il ;t capturé 21 prisonniers et une mitrailleuse. Au tableau de deux jours, les Belges ont ainsi inscrit, à Dixmude et Luighem : 67 prisonniers, 2 mitrailleuses et 3 mortiers de tranchée. (xx). — Une lettre du Cardinal Mercier au Pape. — Le Journal des Débats, du 20 octobre 1917, signale la publication par VOsservatore Romano, d'une lettre du Cardinal Mercier, adressée au Pape, en date du 10 octobre 1917. Ci-après les passages relatifs à la note pontificale sur la paix : « Déjà, dès le début de la, guerre, Votre Sainteté a proclamé à la face du monde qu'elle réprouvait l'injustice et a daigné assurer à notre gouvernement qu'en formulant cette réprobation c'est principalement notre chère patrie qu'elle avait en vue. Cette fois encore, obéissant à un sentiment d'égale compassion pour toutes les nations que la guerre fait souffrir et à un même éternel désir de faire à tous, sans exception de personne, ni distinction de nationalité ou de religion, le plus de bien possible, elle a, néanmoins, dans l'accomplissement de sa haute mission pacificatrice, un regard spécial pour notre malheureux pays. « Non seulement elle demande à ceux qui dirigent à cette heure les tragiques destinées des nations belligérantes l'évacuation totale de la Belgique, avec garantie de sa pleine indépendance politique, militaire et économique vis-à-vis de n'importe quelle puissance, mais un commentaire autorisé nous a fait entendre que l'alinéa du message de Votre Sainteté qui entrevoit l'éventualité d'une indemnisation pour des raisons de justice et d'équité vise très particulièrement la Belgique. » Le cardinal termine par des expressions de vive gratitude.

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Cet article est une édition du titre Informations belges appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Le Havre du 1916 au 1919.

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